The Multiversity

"Dis Maman Gwen, est-ce que tu pourrais me faire découvrir ton ancien monde ?!

Bien sûr Jeena. Fais quand même attention, il y a beaucoup d'homophobes sur ce monde. Maman Kendra se fait régulièrement agresser lorsqu'elle vient dans ce monde.

J'y fais attention !"

En effet, quand Maman Gwen m'en avait parlé, ce n'est clairement pas pour rien. J'avais déjà embrassé plusieurs femmes, on m'ennuyait parce que j'ai embrassé une femme, alors que lorsque j'embrassais un homme, non. Pourtant, je préfère largement rouler une pelle à une femme qu'embrasser un homme, bien ce que ce ne soit pas déplaisant. Heureusement, les mœurs de ce monde ont un minimum évolué, mais c'est encore loin d'être ça. On n'est plus à l'époque où personne ne pouvait embrasser les personnes du même sexe que le nôtre sous peine de se faire exécuter, et ce partout dans le monde. Par contre on est à l'époque où on pouvait te tabasser pour ça. Heureusement, j'ai toujours mon pistolet fétiche, pour paralyser ces personnes-là. Aussi, quand j'avais visité tout ça pour la première fois, j'avais qu'une partie de mes pouvoirs, à savoir la lecture des pensées.

Dans tous les cas, pour une question de pudeur, j'ai pris mes vêtements de civile. Bah ouais, porter ma tenue rose uniquement, c'est montrer qu'un a un sacré manque de pudeur. Perso, je pourrais très bien me promener à poil, ça m'exciterait bien, mais bon, on n'est pas non plus à Volony, par exemple. J'ai pris une pause, avec l'autorisation de ma patronne. Mine de rien, rendre justice est parfois épuisant mentalement, alors je passe à autre chose pendant quelques jours, et j'y retournerai à mon boulot de Vengeresse et de geôlière. J'ai aussi prévenu Yuna, bien sûr, et elle me préviendra quand une des cibles est repérée, une fois que je me serais bien reposée.

Je marche donc avec ma tenue de civile, des vêtements simples, un simple débardeur blanc avec un slim, le tout qui met en valeur mes formes, et toujours avec le sourire habituel. Redécouvrir l'ancien monde de mes mères me fascine, pour être honnête. Évidemment, quand je vois un meurtre se produire, je n'hésite absolument pas à agir. J'ai toujours mon pistolet avec son holster, mes menottes, et tout l'équipement nécessaire. Évidemment, ce genre de choses est complètement caché, car je n'ai pas envie d'avoir des problèmes, pour être tout à fait honnête. Si jamais on tente de faire quelque chose de répréhensible, je sors mon pistolet et je lui donne des sommations, sans hésiter à utiliser mon pistolet si nécessaire.

Pendant ma marche, je commence à voir une très belle femme, je dirais même qu'elle est limite une poupée humaine. Ça, j'en ai vu, des poupées humaines, surtout lorsque j'étais encore un papillon. Elle porte des vêtements moulants roses, je pense même que c'est du latex, au vu de la brillance qui fait plastique. Elle a des cheveux blonds qui s'arrêtent peu après ses épaules, des yeux verts mis en valeur par ses cils, sa peau est lisse et sans défaut... bref, elle est carrément tape à l’œil. J'espère qu'elle est attirée par les femmes, car je sens ma nymphomanie réagir.

Alors, sans hésitation, je vais vers elle avec un sourire séducteur. Contrairement au Lys, il faudrait que j'aborde de manière plus subtile, car dans le Lys, on peut être cru, et c'est facile d'accepter de se faire baiser. Là, il faut draguer, et espérer qu'elle accepte ses avances, et donc qu'on corresponde à son orientation sexuelle. Au Lys, c'est clair : la plupart aime les femmes. Certaines aiment aussi les hommes, comme moi, mais on peut être certaines qu'il y a peu d'hétérosexuelles simples. Mais bref, je m'approche d'elle avec un sourire séducteur.

"Bonjour poupée ! Dis-moi, c'est quoi ton petit nom ?!"

Évidemment, mon pouvoir de lire dans les pensées s'active. Elle n'en a pas la sensation, mais à partir du moment où je m'adresse à quelqu'un, je sais exactement ce qu'elle pense. Hmm... Lissandre, très beau prénom. Ça me rappelle d'ailleurs ma propre boss. Ajoute "Mé" avant son prénom, et tu obtiens le prénom de ma boss. Évidemment, je fais comme si j'étais une humaine lambda, je la laisse parler. Je ne suis pas du genre à couper les paroles. Une fois qu'elle se soit présenté, je me présente également.

"Très joli prénom, aussi joli que ton propre corps ! Je m'appelle Jeena, et je suis geôlière ! Dis-moi, est-ce que ça te dirait de prendre un petit verre ?!"

Autant faire connaissance avec un petit verre d'alcool. Je le supporte super bien, car ça m'arrive de boire un peu avec Maman Kendra. J'ai déjà joué plusieurs fois à son jeu, avant de la baiser avec les autres, bien sûr.

*Poupée ? Elle doit surement penser ça grâce à ma peau. *

Lissandre marchait dans la rue. Plus exactement, elle errait sans savoir où aller. Aucun rendez-vous à honorer. Aucune scène à tourner. Rien de rien. Pas même un embryon d’idée à développer. Elle se sentait vide et inutile. Alors elle marchait dans la rue.

Jusqu’à ce qu’elle soit sortie de ses pensées par cette femme.

« Bonjour ! Je m’appelle Lissandre. Tu peux m’appeler Poupée Lissandre si tu le désires. »

Elle lui sourit en retour.

*Je ne sais même pas pourquoi je lui ai dit ça. On dirait que je lui dit que je ne suis qu’un jouet de petites filles. A moins que ça donne l’impression de lui donner la laisse qui pourrait être reliée à un collier autour de mon cou ? *

« Merci Jeena. Ton corps aussi est très joli. »

*Même si tu es habillée d’une façon très normale. C’est dommage. Avec une tenue un peu plus rose, ou quelque chose de plus travaillée : tu serais vraiment attirante. Mais je dois avouer que ces simples choix font déjà très clairement ressortir tes belles courbes. *

Les rues japonaises étaient décidément pleines de surprise. Lissandre se disait que c’était pour ça qu’elle était sortie. Pour que l’inspiration vienne à elle. Pour que sa Muse la trouve et non le contraire. Les mains croisées dans le dos, elle réfléchissait à où elle se trouvait. Elle ne connaissait pas beaucoup la ville mais était déjà allé boire quelques verres ici et là : pour s’imprégner de l’ambiance, pour trouver de l’inspiration, pour capturer l’image d’une Muse dans son appareil photo.

« Je veux bien aller boire un verre, oui. Tu sais où nous emmener ? »

*J’ai déjà tellement de questions à te poser. Notamment sur ton métier de geôlière. Ca m’intrigue énormément ! *

J'entends tout, mademoiselle ! Mais oui, tu as une peau particulièrement lisse avec très peu de défauts. Je dirais même sans défaut, mais bon, je n'aime pas me dire que quelqu'une est sans défaut. Mais bref, heureusement que je suis venue la voir car je vois qu'elle est en train d'errer, donc elle n'a pas grand-chose à faire. J'ai entendu qu'elle ne pensait pas à un objectif de lieu, elle se sent particulièrement vide et inutile. Bah non, personne n'est inutile, sinon ça ferait longtemps que je me dirais que je suis quelqu'un d'inutile.

Tu ne sais même pas pourquoi est-ce que tu as dit ça ? Ha ha ha ! Peut-être que c'est parce que beaucoup te considère comme une poupée. Mais bon, tu as beau y ressembler, tu n'es pas une poupée pour petite fille. En fait, je ne te considère même pas comme un objet. Tu ne me tends pas la laisse que tu as autour du cou. En fait, je ne vois même pas en quoi tu serais une sorte d'esclave, mais bref.

"Merci pour le compliment !"

En fait, c'est tout à fait normal, mais ce n'est pas ma tenue habituelle. Celle-ci est plus dénudée, je peux te le dire. C'est sous mon débardeur et mon slim. Si je porte ce genre de tenue, c'est juste pour qu'on ne me blâme pas par manque de pudeur tout en mettant en valeur mes formes. Tu ne peux pas le savoir pour l'instant, mais je suis nymphomane, et je suis capable de lire dans les pensées. Mais bon, là-dessus, je me tais. Je préfère te laisser dans l'inconnu. Ha ha ha !

Du coup, elle accepte qu'on vienne prendre un verre. Si je sais où nous emmener ? Pas vraiment, mais on peut se promener un peu pour voir les différents bars qu'il peut y avoir. De toute façon, grâce à mon pouvoir, je sais directement si c'est bien famé ou non. Je sais directement si des personnes sont biens ou non. Tant de questions à me poser, surtout sur mon métier de geôlière ? C'est toujours intéressant, en effet. Savoir comment se passe le boulot de garde pénitencière, et c'est vrai que dit comme ça, c'est pas si sexy comme travail. Je lui prends directement sa main avec le sourire.

"Pas vraiment, mais je sais très bien reconnaitre un bon endroit pour ça ! Tu peux me faire confiance là-dessus !"

Après ça, je me mets à marcher en gardant sa main, et je regarde bien un endroit où on peut boire un coup. Que ce soit de l'alcool ou autre, ça me va parfaitement. J'ai déjà largement appris à résister à l'alcool, et j'y prends goût. De façon à ce que je ne sois pas ivre à la fin, ça me va parfaitement. Pendant notre marche, je lui dis, comme ça :

"D'ailleurs, c'est vrai que le boulot de geôlière, ça ne sonne pas très sexy dit comme ça ! Surveiller les prisonniers, s'assurer qu'ils sont un minimum dociles, qu'ils respectent l'emploi du temps qu'on leur impose, punir ceux qui désobéissent, qui tabassent leur camarade, ou qui tentent de s'enfuir... au moins, tu sais que je ne m'invente pas une vie juste pour que ça concorde avec tes goûts potentiels ! Ha ha ha !"

Après, je mens un peu, et mon pouvoir de détecteur de mensonge ne ferme pas du tout les yeux là-dessus. J'y suis habituée, ça va. En fait, déjà il n'y a que des femmes, ensuite il y a peu de condamnées qui tabassent leur camarade, sachant que Mélissandre est du genre à torturer, donc autant dire qu'il n'y a que peu d'entre nous qui auront envie de tabasser les autres, beaucoup se laissent subir les sévices, et certaines font des choses répréhensibles juste pour se faire torturer car elles aiment ça. Enfin bref, mon boulot de geôlière est différent de celui de la Terre, en fait.

Lissandre est surprise que l’inconnue lui prenne la main aussi naturellement. Mais c’est une bonne surprise. Elle aime bien cette proximité qui vient de s’installer. Comme si elles étaient de vieilles amies qui se retrouvaient.

« Je te fais confiance ! »

Elle lui sourit en retour. Cette journée prend une tournure très intéressante !

*Mais dis comme ça, on dirait que tu es une habituée des comptoirs. Je me demande quel background tu as. Celle d’une grande aventurière comme dans les jeux de fantasy ? Je suis très curieuse. *

Elles marchent alors toutes les deux. Avec le naturel qui les caractérisent toutes les deux et leur façon de s’habiller, nul doute qu’elles vont être prises pour un couple. De toute façon, même sans ça, elles vont attirer les regards. Lissandre avec son latex rose. Jeena avec ses formes moulées dans des vêtements très simples et donc très efficaces.

« Mes goûts potentiels ? De quoi tu parles ? »

*C’est bizarre comme formulation, non ? *

« Ca doit être parce que j’ai dit que j’ai dit que tu avais un joli corps. Mais, il y a une question qui me vient à l’esprit. Je ne veux pas être méchante ou quoi que ce soit mais, justement, avec ce corps qui est le tien : tu dois plus ou moins les provoquer tes prisonniers mâles, non ? »

Parce que, forcément, dans l’esprit de Lissandre les prisonniers sont tous masculins. Dans les films, c’est toujours des hommes qu’on voit derrière les barreaux. Il y a bien quelques séries avec des prisons remplies de femmes mais ce n’est absolument pas la même ambiance. En fait, ça ne parait pas réel. Comme si on avait décidé de refaire la même série sur les mêmes problèmes mais en les mettant dans une prison. Parce que ça n’existe pas en vrai. Parce que c’est « exotique » et curieux. Parce que ça va faire de l’audimat, tout simplement.

*Je me demande comment elle punit ses prisonniers. Elle n’a pas un physique de bodybuilder. *

C'est une petite habitude de prendre la main à celles que je me suis mise à draguer. Je pense que ça permet de créer un sentiment de proximité, et donc il y a plus de chances de remballer... enfin, si la personne accepte, car sinon je me permettrais de me retenir sans problème. Mais bref, Lissandre me fait confiance pour ce qui est de reconnaître les lieux où on peut boire. Évidemment, avec mon pouvoir de lecture de pensées, je sais quand c'est fréquentable ou non. Et aussi voir si le bar offre des boissons dégoûtants. Elle ne le sait pas encore, peut-être qu'elle le saura, mais pour l'instant, j'évite.

Dit comme ça, oui, j'ai l'air d'une habituée des comptoirs, c'est vrai. Alors, je suis aventurière, oui, mais pas comme dans les fantasy. Je suis une habituée immortelle face au temps, qui est capable de lire dans les pensées. Après, je pense qu'elle dit ça de manière plutôt sérieuse, bien que je n'aie rien qui me prouve que tu sais qu'on peut traverser les autres dimensions.

J'ai parlé de mon métier qui est loin d'être le plus sexy. C'est même quelque chose de salissant, dit comme ça, surtout quand on voit ce qu'on fait, nous les geôliers... enfin pour moi c'est que des geôlières, mais vous avez compris l'idée. Du coup, c'est pour dire qu'au moins, elle est sûre que je ne mens pas juste pour la remballer. Je veux la remballer, mais pas en mentant. Bon, là, j'ai fait une bourde : j'ai parlé de goûts potentiels, et cette formulation est bizarre, c'est vrai. Non, non, c'est pas par rapport à mon corps. C'est juste qu'on peut mentir sur le métier juste pour séduire les michetonnes, par exemple.

Après, oui, elle pose une bonne question. Elle ne veut pas être méchante, mais je ne le prendrai jamais mal. Bon après, je n'ai pas de prisonniers masculins, personnellement. Que des femmes. Mais après, oui, il y a des plus musclées que moi, je ne dirai jamais le contraire. La différence, c'est mon entraînement. J'ai beau être peu musclée, je suis très forte, très résistante, très agile et très précise. Bon après, je ne sors pas encore mon pistolet. Je ris légèrement de sa question, sans moquerie et sans prendre mal.

"Je travaille dans une prison pour femmes, mais de toute façon, il suffit que tu me parles de celles qui sont attirées par les femmes pour que la question reste valable ! Donc, pour y répondre, certes, avec mon joli corps, il y a de quoi en exciter plus d'une, mais justement, parfois c'est bien de frustrer les prisonnières ! Et quand il y a tentative de viol, on le sait et on punit la violeuse ! J'ai beau ne pas en avoir l'air, mais tu n'as pas envie de recevoir un coup de matraque de ma part ! Je vais te donner une petite idée de ma force, mais ne t'inquiète surtout pas pour ta main !"

Je me mets à serrer la main, jusqu'à ce qu'elle commence à avoir un peu mal, mais on sent que je n'ai pas trop besoin de forcer pour lui faire mal, au contraire. On peut sentir que ça me demande que peu d'efforts pour lui faire mal à la main, alors imagine si je fais le plus fort possible. Sa main serait en compote. Évidemment, j'évite ça, je n'ai pas envie de blesser la jolie jeune femme près de moi. Donc, sans la lâcher, je la déserre.

"D'ailleurs, pour ce qui est des goûts potentiels, c'est juste qu'il y a des personnes qui mentent sur leur métier afin de se faire bien voir par leur conquête ! Par exemple, je pouvais très bien dire que j'étais une riche pétrolière, car ça pouvait signifier une pluie d'argent, ce qui mettrait une femme intéressée à mes pieds ! Mais je préfère être honnête, là-dessus ! Ha ha ha !"

Si ça n'a jamais été mon cas, j'ai déjà vu des gens qui font croire qu'ils font des métiers de riches juste pour remballer une femme. Ouais, mon œil, je sais que vous mentez ! Après, tant qu'ils ne font rien de mal, je n'ai pas grand-chose à faire pour eux. S'ils vivent bien, tant mieux pour eux. Ah ! J'ai trouvé un bar qui n'a que peu de problèmes de fréquentation, et qui sert des boissons d'une bonne qualité. Je dis ça car de simples amateurs qui sont là pour passer un bon moment sont unanimes là-dessus. Alors, j'emmène Lissandre dans ce bar.

"C'est moi qui offre !"

Je mets ma main dans ma poche, et sans qu'elle ne le sache, il y a un trou qui me donne accès à l'étoile, étoile qui représente mon compte en banque du Lys. Avec ça, je convertis une partie en yens japonais, et je sors les billets. Elle ne sait pas que l'argent, qui est vraiment vérifié, vient de mon tatouage magique. Du coup, je commande pour ma part un verre de whisky. Le barman nous sert nos boissons, et on trinque. Tout en buvant mon whisky, je regarde Lissandre dans les yeux. Voulant faire connaissance avec elle, bien que je lise dans ses pensées sans le savoir, je me mets à lui poser des questions sur sa vie.

"Alors, qu'est-ce que tu fais pendant ton temps libre, ma belle ?!"

*En exciter plus d’une ? Tentative de viol ? Coup de matraque ? Je n’arrive pas à me décider si ce serait un scénario bas de gamme ou des faits divers macabres… Pardon ? Quoi ma main ?! *

Elle sent la puissance dans la main. D’abord, elle ne comprend pas pourquoi elle fait cette démonstration. Ensuite, elle est impressionnée du potentiel physique que cache cette femme fort jolie ! Enfin, elle commence à se demander si elle ne va pas finir aux urgences… Heureusement, elle arrête avant des dégâts irréparables.

Lissandre se secoue la main et ne prête pas vraiment attention à la tirade qui suit de la geôlière. Elle entend le mot pétrole mais prête surtout attention à la musicalité de son rire. Et c’est ça qui la fait revenir dans un état d’esprit de joyeuse et heureuse rencontre. Elle aime bien cette femme. Et avec un peu de recul, le fait qu’elle soit belle, forte et exerce un métier dangereux ne fait qu’attiser encore plus son intérêt !

Elles s’arrêtent finalement dans un bar. Jeena commande un whisky, ce qui rajoute une couche de force à sa personnalité. Elle apparait de plus en plus comme une héroïne badass aux yeux de la « fragile » bourgeoise habillée de rose. Lissandre commande une bière blonde et légère. Dans une pinte, évidemment.

*C’était peut-être un peu trop ? Ca ne me tournera pas la tête mais j’espère que je n’aurai pas à aller aux toilettes. Hum… Ce que je fais de mon temps libre ? *

« Je recherche ma Muse. »

*Oui, c’est une bonne accroche. C’est mystérieux et ça va faire travailler son imagination. *

« En fait, je recherche des idées, des lieux ou des accessoires pour nourrir mon imaginaire. Je subis actuellement le syndrome de la page blanche et je ne sais pas quoi écrire. »

*Je cherche également des actrices. Et toi, tu es très intéressante ! *

« Je travaille dans la réalisation de films. Ou de séries. Voir même de one-shot. Pour dire la vérité, je ne sais pas encore exactement quel format utilisé. J’ai expérimenté et réalité plusieurs idées. Mais je n’ai pas encore trouvé mon style. Je n’ai pas encore trouvé la façon dont j’allais révolutionner ce monde qui patauge dans les mêmes archétypes, les mêmes points de vue et les mêmes ficelles pauvres de scénarios fades. »

*Est-ce que tu pourrais être celle qui, marchant main dans la main avec moi, me permettra de révolutionner l’industrie pornographique ? *

Lissandre considéra qu’elle en avait suffisamment dit pour laisser la parole à Jeena. Elle décida alors de porter sa pinte de bière légère à ses douces lèvres. L’alcool glissait tout seul. Il fallait vraiment qu’elle fasse attention à garder un minimum de contrôle.

*C’est parce que j’ai l’impression de la connaitre depuis longtemps. Comme si c’était une vieille amie et qu’on fêtait nos retrouvailles. *

Lissandre commande une bière blonde et légère. Chacun peut boire ce qu'il veut, bien évidemment. Qui serais-je pour juger qu'est-ce qu'elle irait boire ? Je bois de l'alcool fort, parfois, mais c'est juste parce que j'ai bien le goût, tout comme ma mère aime bien le goût. Elle le prend dans une pinte, évidemment, puisque l'alcool est léger. Trop de bière ? En te voyant, je ne crois pas que tu sois une femme qui deviendrait ivre après une une bouteille entière de bière, alors une pinte...

Du coup, je lui demande ce qu'elle fait pendant son temps libre, histoire de m'intéresser à elle, surtout que je parle beaucoup de moi. J'ai parlé d'une partie de mon métier, de ma force, de ce qui peut se passer... mais je dois admettre que je ne connais pas tant que ça de Lissandre. Alors, je l'écoute avec grand intérêt. Alors, elle cherche quelqu'un avec qui elle trouverait de l'inspiration. Alors, je suis très curieuse de ce qui pourrait l'inspirer, et qu'est-ce qu'elle fait pour qu'elle ait besoin de sa Muse.

Des idées, des lieux, des accessoires pour nourrir son imaginaire, donc. Ah oui d'accord ! Le syndrome de la Page Blanche, c'est connu, surtout quand tu es dans le littéraire. Je comprends donc pourquoi elle cherche sa Muse. Des actrices ? Ah oui, tu ne veux pas qu'écrire un scénario, mais aussi un film, ou du moins une vidéo. J'ai alors hâte de savoir dans quel thème de vidéo est-ce que tu veux que je joue, pour être tout à fait honnête. Personnellement, tant qu'on ne m'appelle pas, ça ne me dérange absolument pas.

Du coup, tu travailles dans la réalisation de films, de séries ou de one-shot. Très intéressant. Tu ne sais pas quel format utiliser ? Ce n'est pas grave, tant que tu écris ou réalises ce qui te passionne, en faisant en sorte que l'argent que tu auras à gagner est secondaire. Tu as donc eu plusieurs idées en tête, mais sans trouver ton style, d'accord. Tu voudrais révolutionner ce monde qui patauge dans les mêmes archétypes... d'accord, à savoir ? Je suis de plus en plus curieuse et intéressée par sa proposition, tout en continuant de boire mon verre de whisky.

Et c'est là que je comprends de quoi elle parle, bien qu'elle ne le dise pas : de la pornographie. Ah ça, c'est quelque chose que j'ai toujours aimé. En même temps, quelle nymphomane détesterait le porno ? Ça a toujours été excitant, non ? Elle me propose donc d'être actrice porno, en sa compagnie, et bien qu'elle ne l'ait pas dit directement, le simple fait qu'elle y pense m'excite un peu. Je lui fais donc un grand sourire.

"J'aime ton ambition, ma chère Lissandre ! Mais avant de tenter de révolutionner ce monde, est-ce que toi-même tu as déjà ressenti ce que ressent ton personnage dans tes scénarios ?!"

Je pense qu'elle peut très vite savoir qu'on parle de pornographie, mais comme on est dans un lieu public, il y a des enfants qui peuvent entendre, et j'ai envie que c'est imperceptible pour eux. Donc, pour l'heure, je retire certains mots de mon vocabulaire, bien qu'ils soient sous-entendus.

"Sache juste que tu es tombée sur la bonne personne pour ça, et que je suis tout à fait prête à t'aider, surtout pendant mon temps libre !"

Je m'approche de son oreille avec le même sourire et je commence à la chuchoter, de manière plus suave, histoire que seule elle soit au courant de ce genre de choses, mais tout en cachant le fait que je sais exactement ce qu'elle pense.

"Je te montrerai des lieux complètement insoupçonnés, où tu aimeras t'y perdre, et des choses qu'on croirait irréels ou fictifs. Il faut juste que tu soies prête à croire l'incroyable."

Sur ce coup, sans qu'elle ne le sache, j'ai parlé du fait qu'il y a bien plus qu'un univers, et qu'il existe des dimensions extérieures où on peut y accéder si on a quelqu'un qui en est capable. Le Lys en est un parfait exemple. Et je parle aussi de la magie en général, je pense en particulier à la magie rose, et même au fait qu'il existe des femmes qui sont nées avec un phallus, tout comme moi. En tout cas, en lisant dans les pensées, je pense qu'elle est déjà prête à croire l'incroyable.

"Tu es déjà prête à croire l'incroyable avant même que je ne sois venue vers toi, hein ? Je le sens, je le sais... je l'ai lu. Parce que je lis dans tes pensées, et ce n'est pas une blague. Pour preuve, je sais que tu recherches une actrice, et que tu souhaites révolutionner l'industrie de la pornographie avec moi. Tu ne l'as pas dit, ni même réellement sous-entendu, mais tu l'as pensé, et ça me suffit."

J'éloigne mon visage de l'oreille de Lissandre, qui sait désormais que je lis dans les pensées, et donc qu'il est inutile de me cacher ce qu'elle pense. Elle n'a peut-être jamais connu ce genre de plaisirs, d'avoir couché avec quelqu'un, homme ou femme. De toute manière, si elle ne sait pas ce que sont ces plaisirs, ce n'est pas grave du tout, je pourrais le lui montrer. Avec un sourire joueur, j'approche mon visage de celui de Lissandre.

"D'ailleurs, j'ai beau n'avoir jamais joué de comédie de toute ma vie, le sexe, j'en connais tout un rayon, car je suis nymphomane. Alors si tu connais ne serait-ce qu'un peu mal les plaisirs de la chair, alors je suis tout à fait capable d'y remédier."

Sans qu'elle ne le voit, ma verge se tend encore plus, mais je préfère d'abord le ranger pour que ça deviennent une fente qui commence un peu à mouiller. On dirait qu'elle est ouverte à toute expérience, et ça m'arrange, car je préfère largement les femmes que les hommes. Après, je vais éviter de l'embrasser ici, vu qu'on est dans un monde où l'homosexualité est mal vu.

*Déjà ressenti ce que mes personnages ressentent ? *

Etrangement, entendre cette phrase commence à faire sonner une alarme dans sa tête. C’est encore lointain et plutôt du domaine de l’inconscient. Mais Lissandre ressent une étrange sensation. Alors elle repose sa bière et écoute la suite.

*Des choses qu’on croirait irréelles ou fictives ? Être prête à croire à l’incroyable ? *

Ces phrases font « chut ! » à l’étrange impression qui avait commencé à s’implanter dans son corps. Lissandre se dit alors qu’elle est tombée sur une excentrique. Peut-être même une sorte de religieuse étrange. Mais ce n’est pas pour cette raison qu’elle va couper court à la conversation. En fait, elle aime ça les gens qui ne sont pas normales. Qui ne sont pas fades. Elle abhorre le terne, Lissandre !

Sa main retrouve le chemin de sa pinte. Elle porte la bière à ses lèvres et… recrache soudainement tout ce qu’elle avait dans la bouche !

« Quoi ?! Pardon ? Mais- »

*Qu’est-ce qu’elle me raconte ? Comment elle peut savoir que je parlais de porno ? *

Lissandre déglutit péniblement et regarde Jeena. Elle est obligée de tourner le visage vers le barman et s’excuse. Puis elle reporte son attention vers sa compagne de taverne qui semble bien contente de son petit effet.

« Nymphomane ? Donc tu ? Hum, qui te dis que j’ai des lacunes. »

*Evidemment que j’en ai. Je suis comme toutes ces personnes qui rêvent de faire des choses mais qui n’en dont qu’un petit pourcentage. Et… Euh… Ca veut dire que tu entends ? Euh… Camion ? Pouet ? Farambole ? *

« Sois honnête avec moi. C’est quoi ? Une forme de mentalisme ? Tu n’es pas tombée par hasard sur moi et tu as fais des recherches ? Tu ne peux pas vraiment lire dans les pensées, n’est-ce pas ? »

*Une télépathe. Ce serait excellent ça comme héroïne pour… Tu entends tout, n’est-ce pas ? *

On dirait que dans sa tête une alarme a sonné. Quel genre d'alarme ? Comme si elle ne comprend pas ce que je dis ? C'est vrai que c'est plutôt difficile à formuler ce que je voulais dire. Mais bref, pour ce qui est de la question, on va dire qu'on va vite passer à autre chose. Je me suis dis à faire des promesses, qui ne seront pas vraiment fausses. D'ailleurs, j'ai l'impression qu'elle s'est un peu mise à croire que je suis une religieuse étrange. Alors oui, je suis croyante, mais pas envers Dieu, plutôt envers une déesse complètement méconnue sur Terre, et pour cause. Après, je ne suis pas là pour prêcher la bonne parole, du tout, même. Heureusement, ce genre de personnes, Lissandre semble aimer ça.

Oui, je sais, c'est censé être surprenant. Elle n'a pas du tout parlé de porno, mais je sais de quoi elle parle. Je le sais car je l'ai lu, grâce à une potion magique. Mais ça, ce n'est pas à dire à n'importe qui sur Terre. C'est pour ça que je l'ai un peu caché à Lissandre, d'ailleurs. Bon, je comprends largement qu'elle doit s'excuser devant le barman. Voir quelqu'un cracher sa bière, c'est pas agréable du tout, et donc c'est compréhensible. Heureusement, le barman se montre juste légèrement agacé, et c'est tout.

En tout cas, la surprise est de taille, ce qui me fait sourire. Je suis un peu contente de la surprise, mais je ne dis pas ça pour la surprendre. Je dis ça car il faut bien qu'elle sache que je ne suis pas une fille comme les autres. Evidemment, je parle de ma nymphomanie, car c'est important de le dire pour une actrice porno. Je ne lui ai juste pas dit que je suis sûrement âgée de plusieurs siècles et que j'ai grandi dans un bordel saphique. Alors, le sexe saphique, ça me connait depuis plusieurs siècles.

Tu fais donc partie de celles qui rêvent de faire des choses mais qui n'en font qu'un petit pourcentage. Alors, tu as forcément des lacunes. Je le sais car je l'ai lu. Et oui, je t'entends. Je ris légèrement. J'allais lui dire ce qu'elle a pensé pour me tester, mais elle me demande ce que c'est. Non, ce n'est en rien du mentalisme car je n'ai pas besoin de faire particulièrement attention à ton visage. Je suis vraiment tombée par hasard sur toi, et donc je n'ai pas fait de recherche. Je ris légèrement, mais bon. Je la chuchote encore une fois à l'oreille.

"Si, je lis dans tes pensées, résultat d'une potion magique que j'ai acheté et bu. Je sais que tu fais partie de ces personnes qui rêvent de faire des choses n'en font qu'une petite part. Je ne te connaissais absolument pas avant et je n'ai pas fait de recherches. Je te trouve belle et j'en ai profité pour te draguer. En fait, je ne viens pas de la Terre, mais d'une autre dimension. Tiens, je vais te donner une petite preuve, mais pour ça, je préfère qu'on soit hors du champ de vision des autres."

Du coup, comme le barman est payé, je n'ai pas besoin de le refaire. Alors, en la laissant prendre sa pinte, et de toute façon, j'ai terminé mon verre de whisky, je l'emmène dehors dans une ruelle où peu de gens nous voient. Je prends mes menottes et je sens qu'elle pourrait paniquer. Non, elle ne doit pas s'inquiéter, ce n'est pas une arrestation.

"Ne t'inquiète pas, je ne t'arrête absolument pas ! C'est pas des menottes que tu as l'habitude de voir !"

J'attache une menotte sur mon poignet, et d'un geste, j'attache l'autre sur celui de Lissandre, et alors qu'elle ne s'y attend absolument pas, elle se fait téléporter, et elle atterrit dans une autre dimension, celle du Lys. Certes, il y a toujours moyen d'avoir accès grâce à la porte du Lys, mais ce n'est pas vraiment le sujet. La téléportation faite, je détache nos menottes. Elle voit qu'on est dans l'entrée d'un bordel où il n'y a que des femmes, et uniquement des femmes. Et elle peut sentir la magie rose, à savoir la magie aphrodisiaque, envahir les lieux.

"Voici la dimension où j'ai toujours grandi ! Bienvenue dans le Lys, la maison de tous les plaisirs saphiques ! Je tiens juste à te prévenir qu'il n'y a que des femmes, et des futanaris, dans cette dimension !"

On se rend rapidement compte que dans ce lieu, la notion de pudeur n'existe pas. On voit beaucoup de femmes qui sont en tenue légère, voire très légère, certaines sont habillées en bunny girls. Il y a des femmes qui sont très attirantes, et dont ça se voit qu'elles ne sont pas humaines du tout. Pour une scénariste de pornographie, je sens qu'elle pourrait bien s'y plaire, surtout que beaucoup ont des seins qui sont très gros. D'ailleurs, je vais l'emmener voir Artémis, celle qui s'occupe de la réception.

"Oh ! Coucou Jeena !

Salut Artémis !"

Je l'embrasse devant Lissandre. Disons que c'est notre façon de se saluer. Artémis est toujours contente de voir une nouvelle cliente, surtout quand elle voit une aussi belle fille. Comme d'habitude, comme elle aime bien faire, elle colle sa poitrine à la mienne. Elle a toujours aimé coller son opulente poitrine à des membres du corps, mais à force j'y suis habituée.

"Tu as amené une amie ?!

Pas tout à fait, mais on s'entend très bien ! Voici Lissandre, et elle est en recherche d'inspiration pour les scénarios de films pornographique !

Aaaaah ! Alors bienvenue dans le Lys, Lissandre ! Tiens, passage obligé, tu dois me remplir le formulaire, je vais te tatouer une étoile magique, ce sera ton compte, et je laisse Jeena te visiter les lieux !"

Evidemment, Artémis étant Artémis, je la vois coller sa poitrine sur son bras, mais sans pour autant la gêner. Artémis aimer coller sa poitrine à une partie du corps de quelqu'un d'autre, surtout de celui d'une femme. D'ailleurs, j'en profite, pendant que Lissandre ne se doute de rien, je claque des doigts et ça fait disparaitre mes vêtements de civile, au profit de ma tenue habituelle. C'est là qu'elle peut me voir dans une tenue beaucoup plus rose. Contrairement à elle, c'est plutôt peu couvert.

*Une potion magique ? Elle m’a dragué ? C’est… flatteur. Et- *

C’est perturbant de se dire que quelqu’un peut entendre les pensées. Et Lissandre essaie d’arrêter le flux. Elle se demande alors si elle ne pense pas dans ses pensées. Ah !... Un délire à la Inception.

*Ca va aller, Lissandre. Reste calme et écoute. Parce qu’elle est franchement intéressante ! *

La suite est digne d’un film de science-fiction. Une petite ruelle. Un imbroglio autour d’une arrestation absurde. Un artefact qui se révèle être un téléporteur portable. Et…

*En fait, ça ressemble à un des scénarios dont mon esprit s’efforce de créer. Un mélange de science-fiction et de sexe ? *

« Vraiment ?! »

Elle sait qu’elle devrait paniquée. Pourtant, son esprit fait tout ce qu’il peut pour réfréner toute l’excitation qui envahit son corps. C’est… C’est comme le jour de Noël quand on croit encore au Père Noël et à sa magie.

Elle va de surprise en surprise. Tant qu’elle en perd l’usage de sa langue. Elle aurait même plutôt tendance à sourire béatement voire à entrouvrir la bouche et commencer à baver de façon mignonne.

*Moi aussi je dois l’embrasser ? Sa robe est belle, on dirait une fleur qui l’habille. Mais on dirait aussi qu’elle saigne sur les bords. Bizarre. Pardon ? Une étoile-tattoo, mais… *

Ses mains récupèrent le formulaire alors qu’elle se rapproche d’Artémis. En même temps qu’elle se demande si elle devrait l’embrasser aussi au risque de faire une faute diplomatique (puis également parce qu’elle découvre que c’est une envie), elle entend un claquement de doigts.

*Je me demande quel genre de question je vais devoir répondre. Que- Quoi ? *

Lissandre découvre Jeena dans sa tenue rose. Très… aérée.

« Waouh ! Mais comment tu fais tout ça. Vraiment ! Comment tu fais tout ça, la téléportation, le changement de vêtement, et tout le reste ! »

Il y a des étoiles dans les yeux. Elle ne sait plus où donner de la tête. Trop d’informations qui saturent sa mémoire et ses sens. Trop de bonnes choses qui l’assaillent et lui font le même effet qu’un bug informatique.

*Juste. Waouh ! *

Eh oui ! Un monde où le sexe est omniprésent, et de quoi exciter Lissandre, vu qu'elle écrit du porno. D'ailleurs, je sens qu'elle est vraiment excitée comme une puce devant ce genre de lieux. Contente de voir que ça lui plait. En fait, ça lui plait tellement qu'on a l'impression qu'elle est dans le lieu qu'elle désire aller plus que tout au monde. D'ailleurs, je me rends compte que c'est tellement excitant pour elle qu'elle en perd la langue, souriant béatement en bavant de manière mignonne. La bave ne nous révulse pas, après tout quand on fait du sexe plutôt fort, on crache sa salive malgré soi, sans pour autant que ça nous choque.

Si tu dois l'embrasser ? Si tu veux, on ne t'oblige pas, ici. C'est juste que bientôt il te faudra t'habituer si tu veux aller régulièrement au Lys. Artémis est l'une des plus habituées à ce qu'on ne l'embrasse pas. De toute façon, elle peut très bien profiter des plaisirs de la chair, comme tout le monde. Pour ce qui est du rouge sur les bords, ça n'a rien à voir avec le sang, c'est en réalité son plumage. Artémis est une phénix à plumes blancs. Je sais, elle ressemble à une humaine, mais je pense qu'elle pourrait très bien prendre sa forme de phénix.

"D'ailleurs, si tu veux l'embrasser, n'hésite pas ! C'est notre manière de saluer, mais pour la première venue, c'est pas forcément obligé !

Lissandre a envie de m'embrasser ?! Fallait me le dire tout de suite ! Ha ha ha !"

Du coup, comme Artémis est au courant, elle vole un baiser à Lissandre, avec le sourire. Si cette dernière veut y répondre, Artémis n'aura aucun problème là-dessus. Si elle veut que ce soit plus longuement, aucun problème là-dessus. Ici, on embrasse n'importe qui, et vu que le sexe est omniprésent, le baiser veut dire qu'on va... baiser ! Ha ha ha ! Mais bref, si tu veux baiser dans le Lys, tu peux prendre n'importe qui et tu as de grandes chances pour qu'elles acceptent, pour peu qu'elles travaillent dans le Lys et toi aussi. Si tu es juste cliente, c'est plutôt la case papillon, que tu dois aller.

D'ailleurs, comme on est au Lys, je claque des doigts et mes vêtements de civile disparaissent. Le claquement de doigts l'a fait réagir, me regardant et me voyant dans ma tenue habituelle, celle aérée. Je suis passée du débardeur-jean aux sous-vêtements roses. En me voyant, elle a encore les étoiles dans les yeux. Comment je fais tout ça ? Ha ha ha ! La magie du Lys !

"Tu sais, le Lys est un lieu magique ! Et comme j'y ai grandi, mon corps s'est complètement imprégné de sa magie ! Evidemment, tu n'es pas au bout de tes surprises, mais je préfère les garder encore un peu !"

Du coup, je la laisse remplir son formulaire, qui est sommes toutes basique. Lorsqu'elle aura rempli le formulaire, comme à son habitude, Artémis aura enregistré le formulaire, et elle lui tatoue l'étoile où Lissandre veut. De toute manière, ce tatouage pourra être invisible à volonté, et ce tatouage est magique. Je la conseille de mettre à un endroit facilement accessible et plus ou moins visible, car elle pourra mettre de l'argent dans ce tatouage, ça ferait un petit dépôt sur son compte. D'ailleurs, Lissandre peut voir mon tatouage de l'étoile sur la cuisse, à l'exacte endroit où j'avais mis la main dans la poche de mon jean. Une fois qu'elle s'est faite tatouer, je regarde à nouveau Lissandre.

"Du coup, chérie, maintenant que tu as ton porte-monnaie virtuel, je vais te faire une petite visite des lieux ! Ou du moins, des lieux importants du Lys ! Il y en a beaucoup qui sont communs à ton monde, mais certains peuvent te surprendre ! D'ailleurs, tu peux différencier les clientes des employées en regardant leur pubis : les papillons, c'est-à-dire les prostituées, ont un tatouage de papillon sur leur pubis, et parfois même sur les seins, et les employées autres que les papillons ont un tatouage de fleur sur le pubis ! Il y a aussi des femmes qui sont à la fois papillons et autres, et c'est normal !"

D'ailleurs, moi-même j'ai un tatouage de fleur sur le pubis, mais comme mon bas recouvre bien le tatouage, elle aurait du mal à voir. De toute façon, elle peut parfaitement voir des femmes complètement nues. Mais bref, je commence à lui faire une petite visite. Cette fois, sans mes menottes, je fais une petite téléportation la menant aux chambres... aux très nombreuses chambres, en fait. Il y a même de quoi se perdre, d'ailleurs, mais vu que c'est gigantesque, il y a toujours moyen de se téléporter.

"Tiens, quoi de mieux pour commencer que les chambres ?! Le Lys peut tout aussi bien servir de refuge que d'hôtel, sachant que celles qui habitent au Lys y travaillent ! Dont moi, bien sûr ! La particularité des chambres comparées à ce que tu connais, c'est qu'elles peuvent être modulées selon les envies des clientes ! Du coup, si tu veux avoir des ébats torrides dans une plaine, les pouvoirs de cette maison close le permettent !"

Evidemment que Lissandre embrassa Artémis. Tout ça était tellement nouveau et excitant ! Et, comme elle ne voulait pas faire « d’erreur diplomatique », le baiser dura assez longtemps.

« Merci, Artémis ! »

Après avoir rempli le formulaire, Artémis explique à Lissandre le principe du tatouage magique. Que c’est une façon de conserver l’argent. Lissandre acquiesce à tout ça et ne se focalise pas trop sur comment fonctionne le tatouage ou d’où provient cet argent. Dans sa tête, elle est riche sur Terre. Elle n’a aucune raison de perdre sa situation financière au Lys.

« Reste la question la plus essentielle : où laisser se poser cette petite étoile ? »

Elle se pose la question à voix haute. De toute façon, Jeena peut lire dans ses pensées. Puis, elle est tellement remplie d’énergie et est tellement contente qu’elle a un besoin de grand partage.

« S’il peut disparaitre à volonté, je le verrais bien ici. »

Fermant un œil, faisant un grand sourire, elle posa son doigt de façon « cute » sur sa joue droite.

Jeena commence ensuite à lui faire une description du fonctionnement du Lys. Avec son côté « artiste », Lissandre aime beaucoup les titres de « papillons » et de « fleurs ». Elle n’aime pas beaucoup la notion de prostituée qui a une connotation négative. Lissandre préfère croire que toutes les femmes qui sont ici le sont par choix. Pas par nécessité. Elles sont toutes ici pour s’aventurer dans une vie de plaisirs charnels et de découvertes des sens.

Et ZIP ! Une nouvelle téléportation. Lissandre se retrouve dans une chambre plutôt normale. Grande, spacieuse et mettant en valeur un grand lit trois places au centre. La chambre est dans les couleurs rouge/bordeaux. Il y a des liserés dorés. Rien qui ne choque par une excentricité Lissandre. En fait, c’est un peu la chambre régulière qu’elle s’imagine. Bien que, maintenant qu’elle y jette un coup d’œil, elle s’aperçoit de quelques détails. Un miroir au plafond au-dessus du lit. Un tiroir ouvert laissant dévoiler la première boule de boules de geisha. Il y a même un gros nounours dans le coin de la pièce.

« Les chambres sont connectées à nos têtes ?! Vraiment ?! Mais c’est génial ! »

*Et ça explique pourquoi la chambre ressemble à ça, alors. Avec tous ces petits détails qui me plaisent. *

« La chambre peut se transformer en plaine ? Carrément ?! Donc c’est comme le Tardis de Doctor Who. C’est plus grand à l’extérieur. C’est génial ! Ah ah ah ! »

*Qu’est-ce que je veux ? Qu’est-ce que je pourrais désirer ? Réfléchis, Lissandre, réfléchis ! C’est l’opportunité d’une vie ! *

Elle était beaucoup trop impatiente de tenter l’expérience. Alors elle ferma les yeux et tenta de visualiser quelque chose. Une partie de sa tête était encore connecté à la sensation de menottes autour de son poignet. Alors elle visualisa une cellule de prison. Un sol, des murs et un plafond de pierre. Une rangée de barreaux de fer gris. Mais ça, c’était trop triste. Ce n’était pas assez coloré et assez fun pour faire des galipettes. Alors l’esprit de Lissandre imagina un grand lit. Elle ajouta un grand miroir qui prit l’intégralité du plafond. Elle repeignit les barreaux en rose et ajouta pleins de petits clés dorés. En fait, elle imagina le pont des amoureux de Paris avec tous les cadenas. Dans son image mentale, les cadenas étaient dorés. Mais les cadenas étaient aussi des menottes ou d’autres accessoires pour attacher les partenaires sexuelles. Enfin, elle décida d’ajouter un système de petits chutes d’eau qui coulait depuis les hauteurs, se déversaient dans plusieurs gouttières, débordaient et se déversaient dans d’autres gouttières jusqu’à arriver au sol et creuser une sorte de tranchée autour du lit qui formait un cœur. Et ce qui constituait cette « eau » était un liquide rose et sucré.

Lissandre ouvrit alors les yeux pour voir si la chambre était vraiment reliée à sa tête.

Il n'y a pas vraiment d'erreur diplomatique. De toute façon, il fallait du temps à mes mères avant d'accepter d'embrasser n'importe qui. aujourd'hui, ce sont de véritables nymphomanes, et elles ont fait une véritable famille de nymphomanes, tout comme moi. Du coup, Lissandre opte pour la joue. Okay, c'est comme elle veut, on accepte tous les endroits, tant que c'est facilement accessible par la cliente. Alors, on lui tatoue rapidement l'étoile sur la joue, et elle peut remarquer qu'on peut l'activer par la pensée et qu'on voit quel est son compte. Vu que c'est dans un endroit difficilement visible, c'est comme s'il y avait un écran dans les yeux disant quel est son compte. Attention, ça ne s'active que si on le veut, et on pourra mettre de l'argent dedans et faire sortir l'argent de là.

Du coup, elle n'aime pas le mot "prostituée", et donc c'est tout naturellement qu'elle préfère le mot "papillon". De toute façon, si jamais on a besoin d'un papillon, celle-ci aura l'impression d'avoir des papillons dans le ventre, et elle comprend vite qu'on a besoin d'elle. Lissandre ne sait pas ce genre de choses, surtout que tout ce qu'elle peut se rendre compte, c'est le tatouage de papillon au pubis, et parfois sur les seins. Et oui, on part du principe que les papillons le sont par choix, car elles peuvent travailler au Lys sans pour autant être papillon. C'est comme elles veulent. Il y a différentes façon de travailler pour le Lys, alors on leur donne le choix. Par contre, on leur prévient que le lieu est rempli de luxure.

D'ailleurs, voici la chambre banale à laquelle elle pense. C'est vrai que c'est plutôt classique, vu comme ça. Surtout pour une Terrienne. De toute façon, le lieu, elle peut parfaitement la moduler à volonté, et je le lui dis, ce qui lui donne beaucoup d'enthousiasme. Personnellement, je pense à pas grand-chose, ça dépend vraiment de Lissandre, à l'heure actuelle. Le Tardis de Doctor Who ? Oui, si tu veux : petit à l'extérieur et énorme à l'intérieur. Et non, je ne parle pas du tout d'un phallus. Je me retiens de rire de ma propre blague.

"Oui ! Tu vas voir, laisse parler ton imagination, la chambre ressemblera au lieu que tu imagines !"

Je la vois fermer les yeux, et je pense que c'est parti pour qu'elle laisse parler son imagination. Je lis dans ses pensées, et la chambre aussi, disons. Du coup, la chambre commence à changer pour devenir une cellule de prison. J'entends limite les barreaux tomber, d'ailleurs, et ce sont un peu les mêmes cellules que dans le Lys. Étonnant. Les surfaces sont en pierre, et je pense qu'elle voudrait lisse, donc tout est lisse. C'est normal, les barreaux en fer sont gris. Cependant, c'est vrai que c'est un peu trop triste. Un miroir apparait sur l'intégralité du plafond, au point que les seules surfaces visible au plafond, c'est entre le miroir et le mur, d'un espace très petit. Les barreaux sont peints en rose, sur le sol et le lit apparaissent plein de clés dorés, avec sur les murs des cadenas dorées, qui d'ailleurs sont attachées par paire, et l'espace est assez grand pour qu'on y mette les poignets.

D'ailleurs, j'en profite pour jouer un peu avec elle, disons, et je m'allonge sur le lit, sur des clés. D'ailleurs, j'en profite pour faire disparaitre mes vêtements, me mettant toute nue, pendant que je vois une chutes d'eau rose qui coule depuis les hauteurs, qui tombent sur les gouttières pour qu'ils finissent par arriver dans les tranchées qui forment un cœur, assez mince pour qu'on ne soit pas trop embêtées. Là, de toute façon, elle a confirmation que la chambre est reliée à sa tête en ouvrant les yeux. Mais ce qu'elle ne s'attendait surtout pas, c'est de me voir toute nue, la laissant profiter de la vue de mon corps. Par la même occasion, elle voit très bien mon service trois pièces. Elle vient donc de découvrir que je suis futanari, tout comme certaines dans le Lys. Et aussi mon tatouage en forme de fleur. Le lys, pour être plus précise.

"Hé bébé ! Tu es nouvelle dans cette prison ?!"

J'imagine bien Lissandre penser que la chambre va au-delà de sa pensée, mais c'est juste pour jouer. Je me mets à rire d'amusement. De toute façon, comme elle écrit du porno, je suis sûre elle ne se sentira absolument pas gênée de voir une femme à poil. Limite elle pourrait se promener toute nue que ça ne dérangerait absolument personne, ici, de toute façon. De toute façon, je peux très bien avoir une tenue de prisonnière sans problème. Mais bon, dans la prison du Lys, on peut être entièrement nue sans la moindre difficulté. Je me lève doucement en la regardant dans les yeux, et je vais vers Lissandre en posant mes mains sur ses épaules, les caressant avec le même sourire amusé.

"Je sais très bien que moi toute nue jouant le rôle d'une prisonnière, ce ne serait qu'un petit plus pour toi ! C'est juste pour m'amuser que je fais ça !"

*Mais ? *

« Waouh ! »

La surprise est de taille. Ce qu’elle a pensé vient vraiment de se matérialiser. Dans sa tête, c’est un joyeux chaos pour le moment. Entre le choc de découvrir que ça fonctionne vraiment, le décalage dans sa tête qui refuse de croire à cette réalité impossible et tant d’autres choses.

Dans ses yeux, il y a des étoiles.

« Juste, waouh ! »

*Attends. Est-ce que c’est… C’en est vraiment une ? *

Elle voit la verge de Jeena. Et son tatouage en même temps. Son cerveau est tellement assailli d’informations qu’elle se demande à quoi correspond la fleur. Mais elle s’en fiche sur le moment. Ce n’est pas la question la plus pertinente. Loin de là !

Jeena se relève et Lissandre est comme une biche face à des phares de voiture. Se demandant ce qui va lui arriver. Et c’est agréable ce qui lui arrive. C’est doux. Elle aime ces caresses.

« Tu es… »

*Etrange ? Incroyable ? Tu es surtout capable de lire dans mes pensées. C’est vraiment étrange comme sensation ! *

(rire)

Lissandre décida alors de profiter du moment. D’en profiter à fond ! Alors, la paume tendue, elle passa sa main devant son visage. S’il y avait un sourire mutin sur son visage, lorsque la main passa, c’est une expression passablement énervée qui se peignit.

*Tu me diras si mon jeu d’actrice est efficace. *

Sa main saisit le pénis de Jeena. Ce qui lui confirma qu’il était bel et bien réel !

« Je suis peut-être nouvelle dans cette prison mais tu vas tout de suite apprendre qui domine l’autre ici. »

Lissandre amena Jeena près des barreaux roses et emprisonna une de ses mains grâce aux nombreux accessoires qui y étaient accrochés. Puis elle donna une claque sur ses fesses nues.

« Amusons-nous toutes les deux dans ce cas ! »

Oui, ça en est vraiment une. C'est bel et bien ma verge que tu vois devant tes yeux remplis d'étoiles en voyant que ta chambre est bien matérialisée. Une verge venant d'une femme, tu ne pourras jamais le voir sur Terre. En plus, ce membre, je m'en suis toujours servi... enfin pas toujours, je peux le rentrer en moi pour faire une fente comme la tienne, mais je préfère souvent avoir ce pénis. Pendant que je me relève, Jeena se sent comme une biche devant les phares d'une voiture, le danger en moins. Je me mets à caresser ses épaules, avec le sourire joueur.

Je laisse donc Lissandre passer sa main sur mon visage, avec le sourire mutin. Elle est tellement attirante. Elle fait une expression passablement énervé... c'est une fausse émotion, mais elle a plutôt bien joué. D'ailleurs, ma verge frissonne en sentant la main sur mon pénis. Au moins, elle sait que ce n'est pas un faux, que c'est bel et bien une verge dure et droite avec des veines, et prête à éjecter de la bonne semence. Je joue donc la prisonnière que fait moins la maline devant celle qui s'avère être une dominante.

Je la laisse emmener près des barreaux roses et emprisonner une de mes mains à une menotte rose en forme de cadenas. Cette main qui est contrainte à rester à hauteur de nos hanches. Je tire dessus, faisant semblant d'y mettre toute ma force, et mon personnage se rend compte que c'est bien assez solide pour y être enfermée. Si j'y mettais toute ma force... bon, je pense que ça risque quand même de m'emprisonner. Lissandre me donne une claque sur mes fesses, me faisant soupirer. Je regarde donc Lissandre dans les yeux avec un regard et un sourire joueur.

"Oh oui !"

J'approche mon visage de celui de Lissandre pour l'embrasser de manière ardente. Je sens le goût sucré des lèvres de Lissandre, pendant que je m'attends à ce qu'elle se mette à me branler, comme on commence à baiser. Mon bras libre entoure la fille au latex rose et pousse pour coller la jeune femme à moi. Ma langue se met à entrer dans la bouche de la scénariste pour jouer avec sa langue, alors que ma main menottée prend un des barreaux. La main qui serre Lissandre contre moi se glisse en haut du latex. A force de baiser avec Maman Gwen, j'ai compris que si à première vue on ne voit rien qu'on peut ouvrir pour déshabiller sa partenaire, il faut regarder à la nuque. La plupart du temps, c'est là que ça se trouve, et Maman Gwen est bien placée pour en parler : elle porte une robe où la fermeture éclair se trouve derrière, et où le bout se trouve à la nuque.

Alors, je commence petit à petit à ouvrir sa tenue en latex rose, pendant que je continue de jouer, et mon corps se met à se frotter contre son tissu, mes seins se frottant aux siens. Je romps doucement le baiser pendant que je continue de la déshabiller.

"Je suis certaine que tu vas aimer ce délicieux mélange entre le lesbien et l'hétéro."

Après, je peux dire qu'elle peut avoir une bite dans ces lieux, mais ce n'est pas le sujet. Elle va voir qu'une bite de femme est tout aussi agréable qu'une bite d'homme, mais qu'en plus elle peut profiter de mes seins.

Le baiser de Jeena est unique. Comment pourrait-il en être autrement de la première femme à vraie verge qu’embrasse Lissandre ? C’est une première pour elle. Entre elle et cette chambre-prison qui se matérialise selon son bon-vouloir : comment pourrait-elle ressentir des choses normales ? Non ! Tout est multipliée !

Alors elle profite de ce baiser. Mais elle ne la branle pas comme elle si attendait. Lissandre aime le corps des femmes. Tout en courbes. En douceur. C’est pour ça que sa main se retrouve coincé sur le sein de Jeena et sa menue poitrine. Elle n’essaie pas de retirer sa main et joue avec le téton. Pendant ce temps, son autre main se balade sur le bas du dos et les fesses de sa prisonnière.

Jusqu’au moment… où elle essaie de lui enlever sa peau d’adoption !

« Non ! »

Elle repoussa Jeena et fait quelques pas en arrière. Comme un animal craintif qui aurait été surpris. Car ce n’est pas une émotion feinte qui vient d’apparaitre sur son visage.

« Désolé. C’est juste que je préfère garder ma combinaison si ça ne te dérange pas ? »

C’est une vraie question. Elle ne veut pas mettre fin à cette expérience. Elle veut continuer à connaître Jeena. Autant son histoire et sa personnalité, que son corps et son intimité.

« Attends. Regarde. »

Lissandre recule et s’assoit sur le bord du lit. Elle fait glisser ses fesses de sorte à pouvoir poser ses pieds sur le matelas. Elle écarte les jambes et exhibe à Jeena une fermeture éclair permettant d’accéder à son intimité et son fondement. Lentement, avec un sourire mutin revenu, elle ouvre la fermeture éclair.

« Tu vois. Il y a une autre façon d’y accéder. »

Sa main commence alors à se caresser les lèvres. D’une façon sensuelle. D’une façon provocante. Aucun doigt ne pénètre. Par contre, les doigts font de petits mouvements de rotation sur son bouton.

« C’est dommage que tu sois enchaînée. Je vais devoir me satisfaire toute seule pendant que tu seras prisonnière à seulement pouvoir observer comme une perverse avec des désirs ne pouvant être comblés. »

Lissandre continue ses caresses. Un grand sourire sur le visage. Ce genre de sourire qu’on retrouve chez un enfant et qui si énervant.

Ce n'est pas grave si elle ne me branle pas tout de suite, j'y suis habituée. Certaines sont adeptes de la frustration, d'autres ont juste envie d'attendre avant de branler leur partenaire futanari comme moi. En tout cas, c'est sûr que Lissandre aime le corps des femmes, même sans leur phallus. Elle coince une main entre nos seins et joue avec le téton, me faisant soupirer de plaisir. Et alors que je voulais lui enlever sa tenue en latex, elle crie non et me repousse, ce qui me surprend. Alors elle ne veut surtout pas qu'on enlève sa combinaison ? C'est comme elle veut, j'ai fait ça par simple habitude, à force de déshabiller mes partenaires.

"Ne t'inquiète pas, tant qu'on peut prendre du plaisir ! C'était juste une question d'habitude !"

Là, je lui fais juste comprendre que si elle garde sa combinaison, ce n'est pas ça qui allait me déranger. Elle doit avoir des fermetures éclairs à des endroits bien érogènes, surtout à la zone vraiment intime où se trouvent le cul et la chatte. De toute façon, je sais qu'elle ne veut pas s'arrêter d'explorer mon corps particulier par rapport à ce qu'elle a vu. De toute façon, qu'elle le sache ou pas, le temps s'écoule différemment que quand on est sur Terre : quand elle sortira, elle aura l'impression que tout s'était arrêté.

Du coup, Lissandre s'éloigne encore de moi, pendant que je suis toujours attachée, mais elle préfère que je reste attachée pour l'instant. De toute façon, j'ai la force pour casser la menotte, c'est juste que je n'en ai pas l'envie, c'est tout. Je la vois se poser sur le bord du lit, et pose ses pieds sur le matelas histoire de bien exposer ce qu'il y a entre ses cuisses. En fait, elle a une fermeture éclair qu'elle peut juste ouvrir pour donner accès à son cul et à sa chatte. Rien que les voir me fait mordre la lèvre inférieure.

Je me doutais bien qu'il y avait un autre moyen d'y accéder, mais j'étais habituée à déshabiller complètement ma partenaire, c'était ancré en moi. Mais bref, elle se masturbe de manière sensuelle et provocante, surtout au niveau du clitoris. Avec ma main libre, je prends à mon tour mon pénis, et je commence à faire des vas et viens dessus pour me masturber à mon tour, me frustrant encore en disant que c'est dommage que je sois enchaînée. Elle doit de toute façon savoir que je suis assez forte pour casser la menotte, mais que je préfère être enfermée de la sorte.

"De toute façon, je peux me sortir de la chaîne à tout instant, mais je préfère que ce soit toi qui fasses ce que tu veux, car c'est un peu ta chambre ! Ta chambre, tes règles !"

Peu à peu, je mets plus de vigueur dans ma masturbation, me faisant soupirer de plaisir de plus en plus fort, pendant que je continue toujours de la regarder. J'ai vraiment envie de lui faire un bon coït, et elle n'aura pas à s'inquiéter de la contraception : je n'ai pas envie d'avoir un enfant jusqu'à présent, alors je suis encore stérile.

Voir Jeena se masturber. Branler sa propre bite. Lissandre n’en croit toujours pas ses yeux. Mais à l’état d’excitation de sa chatte et à son grand sourire : elle sait qu’elle est en train de prendre un plaisir fou !

« Ma chambre, mes règles ? C’est vrai, ça ! »

Lissandre a terriblement envie de toucher la queue de Jeena. Elle meurt d’envie de savoir la sensation d’être pénétrée par une femme. Pas avec un jouet. Mais avec une vraie queue de chairs, de sang et de veines. Pourtant…

*Je n’ai pas exploité cette chambre, au final. Et, nous le savons toutes les deux ma Lissandre, ce n’est pas l’imagination qui te manque. *

Alors elle ferme les yeux et elle se visualise elle sur le lit rose. Elle visualise à l’autre bout Jeena accroché aux barreaux. Tout le reste est noir. Puis, dans sa tête, des bourgeons « pop ! » et formant une ligne entre les deux femmes. C’est beau à regarder car c’est comme si le sol était de l’eau complètement noire. Sauf qu’il y a des remous qui se forment aux différents « pop ! ».

Lissandre ouvre de nouveau les yeux et s’aperçoit avec plaisir que ses fleurs sont véritablement là.

« Hi hi ! Je crois que je vais bien m’amuser. »

Quittant son lit, Lissandre s’agenouilla au-dessus d’une des fleurs.

« Bon, vu que tu sembles vraiment coincé et que j’ai vraiment très très envie de me faire plaisir. Bah, comme on dit, on n’est jamais mieux servi que par soi-même. »

*Et tu le sais que je dis ça juste pour jouer avec toi. Hi hi ! *

Etrangement, le visage de Lissandre se peignit d’une vague de plaisir. Pour un petit bourgeon de rien du tout ? Elle ouvrit de nouveau les yeux, sourit en faisant le signe du V de la victoire avec sa main. Elle se releva alors, les jambes écartées entourant le bourgeon qui était devenu un beau bulbe-sextoy.

« Il faut arroser les plantes. Il faut aussi leur donner de la chaleur pour qu’elles s’épanouissent. »

Lissandre avança d’un nouveau pas vers Jeena et s’assit de nouveau sur un bourgeon. Sauf qu’elle y resta un peu plus longtemps et bougea ses hanches dessus. Résultat ? Quand Lissandre se releva -comme une poule avec son œuf ?!- une autre fleur avait éclos. Celle-ci était plus grande et possédait deux bulbes. En somme, les plantes ressemblaient à des boules de geisha.

« Hi hi ! Je m’amuse bien moi. Et toi ? Ca va ? »

Oui, ta chambre, tes règles. Alors, profite, sachant que le temps s'écoule différemment qu'ici. C'est d'ailleurs pour ça que je suis immortelle face au temps. D'ailleurs, je sens qu'elle a bien envie de se faire pénétrer par la vraie bite d'une vraie femme. Cependant, elle a envie de d'abord laisser parler son imagination. Alors, laissons son imagination parler, surtout que la chambre est modulable pour n'importe quelle cliente.

Alors, la chambre s'assombrit, mais il y a toujours Lissandre sur le lit et moi sur le barreau. Entre nous deux, des bourgeons apparaissent en faisant un petit "pop !", et ces bourgeons forment une jolie ligne. De plus, ces bourgeons sont comme des nénuphars sur de l'eau complètement noire et opaque.

Eh oui, tu vas bien t'amuser. Laisse ton imagination parler, la chambre est faite pour ça. Je la vois s'agenouiller sur une des fleurs, en disant quelque chose par simple jeu, comme si je ne pouvais pas tirer pour me libérer. On connait bien l'expression "on n'est jamais mieux servi que par soi-même". Pour moi, ça dépend, car les plaisirs solitaires, c'est agréables, mais pas autant que se faire plaisir à deux, trois, dix ou même cinquante. Quand on est baignée dans la luxure, on préfère être accompagnée qu'être seule.

D'ailleurs, d'un coup, je vois Lissandre prendre une vague de plaisir. Quelque chose me dit qu'un sextoy est entré dans sa chatte et qu'elle a imaginé ce genre de gode. Je me trompe ? Quand on ne connait pas les particularités du Lys, on ne comprend pas, mais comme je sais exploiter la magie du Lys, je sais instinctivement qu'il s'agisse d'un sextoy qui rentre dans sa chatte. Au moins, elle montre que ça marche en faisant le V de la victoire. Elle se relève et là je vois, oh surprise, un bulbe sextoy ! Je suppose que ce bulbe est en partie en latex. Ha ha ha ! Je me mets à rire légèrement.

"Eh bien ! Ils ont besoin d'autre chose que de l'eau, ces plantes ! Ha ha ha ! En plus, ils ont besoin d'une chaleur particulière !"

Je dis ça pour jouer le jeu. Bien sûr que c'est juste le décor qui se module avec l'imagination de Lissandre. Surtout que j'ai appris à ne pas imaginer le lieu pour éviter que ça ne se module sans que je ne fasse exprès. Lissandre fait un nouveau pas vers moi avant de se mettre encore à genou sur le bulbe, elle y reste un peu plus longtemps et bouge ses hanches dessus. Je m'attends donc à ce que cette fleur soit encore plus grande. Quand elle se relève, c'est bien ce qui est arrivé.

"Hmm... tu m'excites trop ! Je suppose que plus tu t'approches, plus tu restes longtemps sur ta bulbe et plus ça va être gros."

Je fais semblant pour la première phrase. En réalité, ça va très bien pour moi. Je sais être patiente. Après tout, j'ai été un papillon, et donc n'importe quel papillon doit être patient. Ça fait un moment que je ne suis plus papillon, mais ce qu'on m'a appris reste. En tout cas, je la laisse se faire plaisir. Peut-être qu'elle va mettre ses boules de geisha dans mon cul ou ma bouche, au choix. En tout cas, elle ne m'a absolument pas demandé de ranger ma bite, au contraire, je crois qu'elle préfère que je garde cette bite.

Je fais semblant de tirer, faisant comme si j'étais pressée de pouvoir l'enculer ou lui faire un coït tant elle m'excite, mais que cette emprise est trop forte pour moi, pour une femme aussi "frêle" que moi. Cette imitation est convaincante, mais de toute façon, elle a déjà essayé ma force. Ça faisait mal sans que j'aie besoin de beaucoup forcer, alors elle sait que je fais semblant.

Si Jeena sait être patiente, c’est autrement plus compliqué pour Lissandre. Entre le pouvoir de moduler une chambre selon son imagination et celui d’une femme tout autant magique et équipée d’un sexe de mâle… En perd la tête !

*Mais c’est peut-être aussi à cause de cette fleur qui me rentre dans le fondement : hi hi ! *

« Hmm… Si ça continue, je crois que je ne vais plus être capable de me relever. J’espère que ces fleurs ne vont pas grandir indéfiniment. »

Un soupçon d’angoisse la traverse. Est-ce que son imagination pourrait se retourner contre elle ? Est-ce que les fleurs pourraient prendre possession de ses entrailles et plus encore ? Plus que lui donner du plaisir, qu’est-ce que ça pourrait être ? Son âme ?

Lissandre quitte donc une troisième fleur. Quand elle se relève, elle sent comme un vide dans son fondement. Elle ressent le vide. Son imagination pense à un courant d’air et c’est ce qui arrive. L’eau noire au niveau du sol est balayée gentiment par du vent imaginaire. Cette douce brise dans on fondement la fait frissonner de plaisir.

Elle avance à nouveau et s’accroupit dans une quatrième fleur. Alors que le bourgeon se nourrit de sa mouille et de sa chaleur interne : Lissandre craque !

« OH ! Je n’en peux plus ! »

Ce n’est pas la seule chose qui « craque » dans la pièce. Les grilles des barreaux de prison qui retiennent Jeena volent en éclats ! Des éclats qui se transforment en pétales de fleurs de différentes couleurs.

« Prends-moi ! J’ai tellement envie de savoir ce que je vais ressentir avec ton attirail. Je deviens folle avec ces préliminaires et ce pouvoir de toute-puissance d’imagination. »

La fleur n’est pas allée loin dans le fondement de Lissandre. Juste de quoi se positionner en elle pour laisser des pétales, -des grandes- jaillirent et former une sorte de coussin dans laquelle la bourgeoise française est confortablement assise. Deux grandes pétales un peu différentes s’enroulent autour des jambes de latex rose et les écartent pour montrer ce que dissimulait la fermeture éclair.

La voie est complètement ouverte pour Jeena !