Le vent souffle et emporte les souvenirs
Posté : 09 nov. 2024 02:25
Rien, que le sable, du sable chaud depuis des heures malgré les kilomètres parcourus et pas âme qui vive hormis ces bestioles sauvages et répugnantes entourées d'une aura radioactive et mortelle que Ribu évite en appuyant sur l'accélérateur. Portant l'armure saiyajin, signe d'appartenance à son peuple et tenue plus digne que l'accoutrement léger dont elle se sera jusque là affublée dès son arrivée sur le globe, elle serre les jambes pour oublier la douleur de ses premières rencontres concrètes. Voici moins d'une semaine que la pilote est arrivée sur cette planète et hormis ces deux échanges, elle n'a eu de contact qu'avec une population hostile la poussant au combat ou à la fuite, deux options toutes les deux choisies, laissant tantôt des campements armés intacts, d'autres tantôt détruits, mais la Saiyen a pu observer un fait intéressant : leur armement n'est de loin pas la technologie la plus puissante qu'elle a pu voir jusque là. À côté des armes à feu lui ayant fait face, Ribu a suffi à elle seule à défier de nombreux adversaires et elle comprend maintenant que sa mission commence mal. Si cette planète ne dispose pas de technologie plus avancée ou de véritables bâtiments de guerre spatiaux, alors le séjour ic ne vaut pas la peine. Toutefois, elle ne perd pas encore espoir, car malgré ce qu'elle a vu, elle n'a pas véritablement été en contact avec une société entière, avec une véritable ville, avec des instances qui pourraient ou non confirmer ce dont les grandes puissances de cette planète sont capables, si toutefois le globe n'est pas entièrement uni sous l'égide d'un roi ou d'un gouvernement unique.
Le Daïkatana survole des plaines vides de vie intelligente et par les vitres, la pilote ne voit nul signe de civilisation, laissant penser que le spectacle désolant auquel elle assiste se reproduira à chaque endroit du globe. Du sable. Du sable, du sable. Une montagne ? Mais celle-ci n'est que roche. Un campement ! Mais l'accueil est violent. Et rien ne change. Des monstres au sol dévorent des corps de soldats apparemment. Plus le temps passe et plus Ribu se dit que ce n'est que du temps perdu : elle ne trouvera ici ni carburant, ni ressources et encore moins des renforts pour Daichi et le temps presse. Qui sait si cette attaque conjointe des forces de Zortron, des Xénos et de l'Impérium n'a pas déjà réussi à faire une percée. Le peuple des singes est puissant mais pas invincible et tôt ou tard, il lui faudra vaincre ou mourir. Aussi, la pilote fait-elle ce choix : un jour. Si dans un jour, elle n'a rien découvert, elle quitte le globe. Mais pour l'heure, elle survole aux manette d'un engin de chez elle. Toutefois, il n'y a que les monstres, les monstres et des carcasses d'engins non-volants à terre. Toutefois, ces engins se font plus nombreux et la quantité de créatures qui semblait augmenter diminue drastiquement. Si la population change, cela signifie qu'il n'y a ici rien à chasser ou alors… ou alors que le terrain devient trop dangereux pour oser réellement y pénétrer ! Observant le sol, la Saiyen réduit son altitude et vient voler à quelques mètres du sol pour observer de plus près les restes de machines : de la tole, du caoutchouc en flamme, de la tole et toujours du caoutchouc, mais des cadavres à l'intérieur, comme s'agissant de petits vaisseaux individuels. Puis un reflet de soleil attire l'attention de la pilote : là, sortant du sol, un énorme tuyau jaillit tel un serpent géant et s'allonge vers l'horizon. Il se poursuit le long de la vallée et semble se diriger vers une zone habitée, là-bas, au loin. Une zone que Ribu approche à grande vitesse. Mais au loin, plus près d'elle tout de même, elle voit souffler le feu dans une détonation. Une explosion a brisé la monotonie ambiante et la terre se noircit et se pare de lumière : une bataille a commencé. Pas une échauffourée, une vraie bataille. Ce monde dispose de vraies instances capables de se battre ! L'espoir n'est pas perdu. Ce conflit est donc la destination de la Saiyen, son vaisseau fonçant droit vers les tirs, les cris et les flammes.
Le Daïkatana survole des plaines vides de vie intelligente et par les vitres, la pilote ne voit nul signe de civilisation, laissant penser que le spectacle désolant auquel elle assiste se reproduira à chaque endroit du globe. Du sable. Du sable, du sable. Une montagne ? Mais celle-ci n'est que roche. Un campement ! Mais l'accueil est violent. Et rien ne change. Des monstres au sol dévorent des corps de soldats apparemment. Plus le temps passe et plus Ribu se dit que ce n'est que du temps perdu : elle ne trouvera ici ni carburant, ni ressources et encore moins des renforts pour Daichi et le temps presse. Qui sait si cette attaque conjointe des forces de Zortron, des Xénos et de l'Impérium n'a pas déjà réussi à faire une percée. Le peuple des singes est puissant mais pas invincible et tôt ou tard, il lui faudra vaincre ou mourir. Aussi, la pilote fait-elle ce choix : un jour. Si dans un jour, elle n'a rien découvert, elle quitte le globe. Mais pour l'heure, elle survole aux manette d'un engin de chez elle. Toutefois, il n'y a que les monstres, les monstres et des carcasses d'engins non-volants à terre. Toutefois, ces engins se font plus nombreux et la quantité de créatures qui semblait augmenter diminue drastiquement. Si la population change, cela signifie qu'il n'y a ici rien à chasser ou alors… ou alors que le terrain devient trop dangereux pour oser réellement y pénétrer ! Observant le sol, la Saiyen réduit son altitude et vient voler à quelques mètres du sol pour observer de plus près les restes de machines : de la tole, du caoutchouc en flamme, de la tole et toujours du caoutchouc, mais des cadavres à l'intérieur, comme s'agissant de petits vaisseaux individuels. Puis un reflet de soleil attire l'attention de la pilote : là, sortant du sol, un énorme tuyau jaillit tel un serpent géant et s'allonge vers l'horizon. Il se poursuit le long de la vallée et semble se diriger vers une zone habitée, là-bas, au loin. Une zone que Ribu approche à grande vitesse. Mais au loin, plus près d'elle tout de même, elle voit souffler le feu dans une détonation. Une explosion a brisé la monotonie ambiante et la terre se noircit et se pare de lumière : une bataille a commencé. Pas une échauffourée, une vraie bataille. Ce monde dispose de vraies instances capables de se battre ! L'espoir n'est pas perdu. Ce conflit est donc la destination de la Saiyen, son vaisseau fonçant droit vers les tirs, les cris et les flammes.