3h10 pour Nachtheim
Posté : 06 nov. 2024 09:10
Le voyage dans le Rustworld devenait de plus en plus éreintant. Ca avait été des plus crevant de traverser ce désert en calèche avec un stock d'eau à ménager. Mais au bout de plusieurs semaines à voir ses montures dépérirent, elle termina le voyage à pieds avec dans son sac la viande de ses montures séchées pour tenir encore plus longtemps. La résistance des Ushi était légendaire et celle de Malaurie était liée à sa détermination de voir la fin de ce voyage arriver. Heureusement un gros nuage à l'horizon lui fit la promesse d'un peu d'ombre et d'un environnement différent que ce désert aride. Bien sûr, Malaurie ne savait pas qu'elle réalisait un véritable exploit que de traverser ce désert jusqu'à la colonie... Ca avait été une très longue promenade voila tout. Elle passa les abords du nuage et fut soulagée de ne plus subir ce soleil brûlant. Ses pas la guidèrent dans la jungle hostile de Nachtheim... Ses pas la conduisirent jusqu'à Grenzstadt, un inselberg aux abords du nuage. C'est là que Malaurie découvrit la colonie d'Inferis et son organisation. Avec le peu de possession qu'elle avait, la Ushi négocia un transport jusqu'à Bivotopia la capitale. Et c'est une fois dans ces lieux qu'elle visita l'endroit et ses quelques habitants contractuels de la Marine sans pour autant en faire partie. Malaurie trouva une place parmi les logements pour immigrants avant de trouver un contrat pour aider à l'Hopital Militaire de Saint Semper en tant qu'aide soignante. Il fallait bien recharger ses économies avant de partir pour un autre endroit. Bien sûr, elle dû se faire à l'uniforme des aide-soignants en latex et elle les quittaient avec plaisir le soir pour retrouver sa robe de religieuse. Elle ne pouvait pas ignorer les "clother" qu'on lui murmurait des fois, mais elle n'était pas la seule immigrante à porter encore des vêtements normaux. Quand elle racontait comment elle était arrivé, tout le monde lui faisait les gros yeux ou ne la prenait pas au sérieux...
*Ils me prennent pour une conne ? La traversée n'était pas facile, mais ça allait...*
En profitant de sa première paie, Malaurie alla se détendre un peu dans un des nombreux bars de la capitale. Elle s'était un peu amourachée du Virevoltant, un bar à l'ambiance de ses origines, qui reprenait des classiques country. Mais l'endroit était surtout peuplé de Ryu venu pour un exotisme. La Ushi resta un peu seule dans son coeur, à relire quelques passage de sa bible sur le bar, avec un verre de whisky sec qu'elle descendait comme du soda. Elle envisageait déjà son départ alors qu'elle se dirigea vers les toilettes du bar. Occupé ? Elle toqua.
"Occupé !"
Mais l'envie se faisait pressante maintenant qu'elle était debout.
"Pourriez-vous je vous pris vous hâter un peu ?..."
"Putain elle va pas me faire chier la grosse vache !"
". . ."
Malaurie perdit soudainement son cool et empoigna la porte pour l'arracher soudainement, exposant un Ryu assis sur le toilette avec un journal dans les mains. La surprise se lisait sur son visage avant de passer à la terreur en voyant le regard de mort que lui lançait la Ushi. Elle l'empoigna par le col avant de le soulever sans aucun mal. Malaurie le retourna avant de lui expédier la tête dans la cuvette de son pied, elle le maintenait dans le trou en céramique avant de tirer la chasse pour lui donner un peu d'air.
"Je ne suis pas grosse, bordel à cul !!!"
Elle le redressa pour le jeter dans le bar avant de fermer la porte des toilettes. A part un bruit d'eau qui coule et un long soupire de soulagement, le silence régnait dans le bar maintenant que le Ryu souillé et trempé se redressait. Malaurie ignorait qu'elle venait de matraquer le sous-officier en charge de l'atelier de Chengzu von Nacht. Ce dernier s'empara de son téléphone et se dépêcha d'appeler son supérieur. Il quitta bien sûr le bar, trop humilié de s'être fait démonté par une étrangère avant que Malaurie ne sorte et ne réalise enfin sa bêtise quand plusieurs gardes armées l'attendaient.
"Ah... C'est lui qui a commencé hein ? J'ai rien cassé."
La porte derrière elle se décrocha et tomba au sol dans un grand fracas.
". . . Je rembourserai, de toutes façons elle tenait à peine..."
Dit-elle avec un sourire gêné... Après tout, elle l'avait arraché un peu facilement. Ca devait être une merde de chez wish... Enfin...
*Ils me prennent pour une conne ? La traversée n'était pas facile, mais ça allait...*
En profitant de sa première paie, Malaurie alla se détendre un peu dans un des nombreux bars de la capitale. Elle s'était un peu amourachée du Virevoltant, un bar à l'ambiance de ses origines, qui reprenait des classiques country. Mais l'endroit était surtout peuplé de Ryu venu pour un exotisme. La Ushi resta un peu seule dans son coeur, à relire quelques passage de sa bible sur le bar, avec un verre de whisky sec qu'elle descendait comme du soda. Elle envisageait déjà son départ alors qu'elle se dirigea vers les toilettes du bar. Occupé ? Elle toqua.
"Occupé !"
Mais l'envie se faisait pressante maintenant qu'elle était debout.
"Pourriez-vous je vous pris vous hâter un peu ?..."
"Putain elle va pas me faire chier la grosse vache !"
". . ."
Malaurie perdit soudainement son cool et empoigna la porte pour l'arracher soudainement, exposant un Ryu assis sur le toilette avec un journal dans les mains. La surprise se lisait sur son visage avant de passer à la terreur en voyant le regard de mort que lui lançait la Ushi. Elle l'empoigna par le col avant de le soulever sans aucun mal. Malaurie le retourna avant de lui expédier la tête dans la cuvette de son pied, elle le maintenait dans le trou en céramique avant de tirer la chasse pour lui donner un peu d'air.
"Je ne suis pas grosse, bordel à cul !!!"
Elle le redressa pour le jeter dans le bar avant de fermer la porte des toilettes. A part un bruit d'eau qui coule et un long soupire de soulagement, le silence régnait dans le bar maintenant que le Ryu souillé et trempé se redressait. Malaurie ignorait qu'elle venait de matraquer le sous-officier en charge de l'atelier de Chengzu von Nacht. Ce dernier s'empara de son téléphone et se dépêcha d'appeler son supérieur. Il quitta bien sûr le bar, trop humilié de s'être fait démonté par une étrangère avant que Malaurie ne sorte et ne réalise enfin sa bêtise quand plusieurs gardes armées l'attendaient.
"Ah... C'est lui qui a commencé hein ? J'ai rien cassé."
La porte derrière elle se décrocha et tomba au sol dans un grand fracas.
". . . Je rembourserai, de toutes façons elle tenait à peine..."
Dit-elle avec un sourire gêné... Après tout, elle l'avait arraché un peu facilement. Ca devait être une merde de chez wish... Enfin...