The Multiversity

Ce RP se passe après l’Olympomachie.

« Il va en falloir du temps, pour tout reconstruire… »

Hestia était à ce jour la seule Déesse de l’Olympe disposant de la capacité magique de construction. C’était une forme de magie blanche très avancée, une magie blanche si complexe et subtile que même les Dieux ne la maîtrisaient pas. À dire vrai, Aphrodite aurait pu l’apprendre, car elle était une Céleste, une Fille de la Tour adoptée par Zeus. Mais elle ne s’était pas entraînée, et, à ce jour, Hestia était très occupée. Elle méditait jour et nuit à reconstruire le Palais. Pour reconstruire l’Olympe, il fallait plus que des ingénieurs et des ouvriers, il fallait une dose importante de magie. L’Olympe était après tout interdite aux mortels, et les mortels étaient en ce moment suffisamment occupés comme ça à reconstruire Terra. Lumen et Mijak, les deux principales villes de Terra, avaient été sévèrement endommagées. La famille olympienne était par ailleurs fortement endeuillée, et avait perdu la majorité de ses Dieux majeurs. Poséidon était mort à Lumen, Arès était mort à Mijak, Hadès avait également succombé dans le Tartare, et Zeus s’était sacrifié pour donner aux héros de Maturin l’opportunité d’enfermer Chaos.

Observant depuis un promontoire le monde de Terra, Héra se retourna en voyant Aphrodite. La Reine-Mère était à ce jour la divinité la plus puissante de l’Olympe, celle qui avait contribué à tuer son propre mari. Aussi fière soit-elle, Héra portait le deuil, mais elle savait que le temps n’était pas pour les larmes. L’Olympe connaissait une situation de crise, une situation que les Dieux n’avaient sans doute plus connu depuis longtemps… Depuis la guerre contre les Grands Anciens.

« Maerlyn avait confié aux Olympiens la protection de la Tour et de Terra. Notre situation actuelle ne nous met plus en situation de protéger Terra, Aphrodite. Notre famille est brisée. »

Aphrodite se retint de préciser qu’il y avait sans doute bien longtemps que leur panthéon était désuni et déchiré. Héra se déplaça lentement, descendant les marches en marbre ramenant vers ce qui avait été, jadis, la partie centrale du Palais. Aujourd’hui, il ne restait plus qu’un immense jardin dévasté et ravagé. D’énormes éclats témoignaient encore de la puissance du combat qui avait eu lieu. Deux gros cratères ornaient également l’Olympe : le trou abritant la Chaîne de l’Olympe, qui reliait l’Olympe à sa partie infernale, une ancre permettant de rejoindre les Champs-Élysées et le Tartare. Ce passage devait toujours fonctionner. En ce moment même, le Tartare était en ébullition, et il fallait avant tout éviter que les Titans ne s’échappent également.

« Alors, tu as vraiment envoyé ces messages ? »

Héra avait déployé ses précieux paons, enchantés pour voler sur de très longues distances. Elle avait porté des messages à d’importants panthéons, et se rapprocha du centre du plateau. Sous un grand kiosque, Héra avait fait installer une énorme table circulaire. Des divinités émanant de tous les panthéons étaient attendues.

« Il y a des millénaires, mon mari a organisé le premier Conclave Divin. C’est lors de ce conclave que les panthéons ont approuvé la proposition de Maerlyn, et ont façonné l’Arc-En-Ciel. Nous verrons bien ce qui en émergera… »

D’autres divinités étaient déjà là, comme la Déesse Palutena, qui avait participé à la bataille finale. De nombreux sujets étaient à traiter, parmi lesquels, en priorité, le sort de Chaos. Cet être avait été enfermé dans une sphère magique, et il allait désormais falloir la protéger…

"Bonjour, joli paon."

J'ai très rapidement compris qu'il s'agit du paon d'Héra qui est arrivé à mon temple. Il semble que les paons sont ses anges, et donc je sais qu'elle parle surtout au nom des Olympiens, étant donné que Zeus est mort. Il me donne alors un message, et ce que je vois est un sacré honneur.

	"Alors, de quoi s'agit-il, Dame Palutena ?!"
	"Une proposition que je ne peux pas refuser."
	"Tu sais que depuis l'Olympomachie, l'Olympe est en partie détruite."
	"C'est vrai ! On le ressent bien au sein de Terra !"
	"Eh bien en attendant que Zeus ne ressuscite, et donc en attendant que l'Olympe soit à nouveau sur pieds, Héra me propose de les rejoindre dans un conseil pour combler les manques."
	"Ouah ! Ca veut dire que tu deviens Olympienne ?! Je ne pensais pas que tu prendrais encore plus d'importance que tu n'en aies déjà !"
	"Moi non plus, je dois l'avouer, et c'est un vrai honneur."
	"Mais en attendant mon retour, tu peux t'occuper de ma chère Lucina ?"
	"Compte sur moi !"

Il part alors dans mon temple pour s'occuper de Lucina, qui est en train d'aller mieux, mais n'est pas encore en état de se battre. Pour ce qui est de Médusa, la trêve est terminée, et elle peut réessayer d'envahir Angel Land… mais je pense qu'elle apprend rapidement que je vais être Olympienne, et donc redoubler d'importance. Je pars alors vers le portail d'Aphrodite.

"Aphrodite ? Lauréan ? Je suis ici."

Bien sûr, j'ai été accueillie par la déesse de l'Amour. Moi qui suis très proche de cette déesse, je ne peux pas m'empêcher de l'embrasser une fois qu'elle m'a accueillie. J'ai été rétablie de mes blessures et de mon épuisement dus au combat contre Chaos, qui a été bien plus difficile que le combat contre Hadès. Alors que contre Hadès il fallait que moi et Médusa nous fassions une trêve pour l'affronter, ici même tout l'Olympe n'a rien pu faire face à cet être abominable, heureusement que Yehaël était là.

Nous allons donc en direction du lieu de réunion, où se trouve une énorme table circulaire. Je suis la seule présente, étant donné que Médusa hait trop les humains et peut s'avérer dangereuse, Viridi hait aussi les humains bien qu'elle puisse aider, Pyrrhon préfère rester à Angel Land pour ne pas sombrer le monde dans l'obscurité, Poséidon rappelle trop celui de l'Olympe et Dyntos ne peut pas remplacer Héphaïstos car il est sûrement encore vivant. Je suis donc la seule à pouvoir et à accepter cette invitation.

Naturellement, je salue chaque dieu qui est venu, homme comme femme. J'attends alors que la réunion puisse commencer.

Aphrodite était dans ses appartements, soucieuse. L’Olympomachie avait été catastrophique, y compris pour elle… Dès qu’elle fermait les yeux, elle se rappelait Chaos provoquant sa mort. Elle avait été ressuscitée, mais cet acte n’avait pas été totalement indolore pour elle. Elle s’était souvenue… Souvenue de ce qu’elle était avant.

Ishtar… Inanna-La-Terrible, la Déesse des Batailles.

Avant d’être Aphrodite, Lust avait été la puissante Ishtar, une ancienne Déesse qui avait été ardemment vénérée en Mésopotamie. Elle était alors une Déesse très puissante, dont les rois avaient besoin de l’approbation pour régner. Déesse guerrière, Déesse sexuelle, et Déesse astrale, Ishtar avait été une force de la nature, une divinité qui était alors aussi puissante que Zeus ou Râ. Elle s’était rappelée Uruk, une ville aujourd’hui disparue qui avait été l’un des fleurons de la civilisation mésopotamienne, et où elle avait été vénérée. Déesse titulaire de l’Empire d’Akkad,  elle n’arrivait plus à se rappeler avec précision de ce qui s’était passé. Aphrodite avait l’intime conviction qu’une partie de ses pouvoirs avait été verrouillée, et qu’elle devait retrouver son passé. Elle se souvenait d’un nom, d’une localisation… L’Eanna, l’un de ses anciens temples majeurs situés à Uruk. Aphrodite devait s’y rendre, elle devait comprendre ce qu’elle avait fait jadis, car sa nouvelle famille en aurait besoin. Les temps étaient plus sombres que jamais.

La Déesse sortit de ses pensées quand elle sentit un voile. Elle se releva, et vit que l’un de ses miroirs magiques avait été utilisé. Un sourire étira ses lèvres en voyant la Déesse Palutena qui se rapprochait.

« Bonjour, Palutena ! »

Comme le voulait la tradition au sein du culte d’Aphrodite, les deux femmes s’embrassèrent avec appétit. Aphrodite se pressa contre le corps de la Déesse lumineuse, qui avait répondu sans hésiter à l’invitation de la Déesse Héra. Aphrodite lui sourit ensuite, et l’invita à la suivre. Elle l’attrapa par la main, et sortirent du temple. D’autres divinités avaient commencé à venir. Dans une armure étincelante, Horus ressemblait à une petite étoile miniature. Toute aussi lumineuse, Amaterasu ne passait pas non plus inaperçue. Aphrodite put également voir l’Empereur de jade, Yuhuang Dadi, qui avait pris place sur un trône magique composé d’un ryu. Enfin, Aphrodite reconnut également le Dieu aquatique aztèque Tlaloc.

Une telle concentration de divinités si puissantes en un seul lieu était très impressionnante. Leur seule présence formait une sorte d’explosion magique qui faisait vibrer le sol. Aphrodite se rapprocha lentement du centre de la plaine, et constata, non sans surprise, qu’aucune divinité ne s’était assise autour de la table, laissant ce rôle à leurs hérauts, qui étaient généralement des prêtres ou des champions mythologiques. Héra apparut dans un éclair.

« Divinités, je vous remercie d’avoir répondu à mon invitation.
-  Où est Zeus ? gronda l’Empereur de jade.
-  Je vous confirme le sacrifice de mon époux… Son âme céleste ne s’est pas encore réincarnée sur ce plan, et il nous faut agir d’urgence si nous ne souhaitons pas que tous nos panthéons soient soufflés également. »

L’Empereur de jade persifla lentement. Levant les deux mains, Tlaloc généra des gerbes d’eau autour de lui.

« Je me souviens encore de ce moment… Celui où nous avons convenu de confier aux Olympiens la protection de ce monde… Un monde que votre propre famille a attaqué. Vous êtes responsable de la situation actuelle, Déesse Héra. Votre jalousie a causé l’ouverture de la Boîte de Pandore. Le nierez-vous ? »

Héra se pinça les lèvres, mais elle savait qu’elle n’avait pas affaire à de simples ouailles qu’elle pouvait congédier d’un claquement de doigts. Elle soutint donc le regard de Tlaloc.

« Je ne le nie pas, Dieu Tlaloc… Tout comme je constate que vos propres panthéons sont déjà lourdement affaiblis. Si ma famille a reçu la charge de protéger la Tour, c’est parce que ma famille restait la plus puissante. »

Un grondement de mécontentement sembla traverser la foule. Aphrodite s’attendait à tout moment à ce qu’il y ait une bataille entre Dieux… La dernière fois, cela avait été aussi le cas !

Le conseil commence alors, et il y a surtout des rois des panthéons. Je ne me sens pas intruse, parce que je suis moi-même la Reine des dieux icariens, de par le fait que l'Overworld m'appartient. J'aurais pu partager le titre avec Médusa si elle n'avait pas une telle haine pour les humains qui l'a amenée à ce que je sois folle de rage et que je la bannisse dans les enfers d'Angel Land. Avec cette concentration de divinités, n'importe quel mortel serait ébloui.

Ce n'est pas le sujet, parce que nous sommes dans un Conclave Divin permettant de prendre des décisions très importantes après l'Olympomachie. Cependant, je sens que Yuhuang et Tlaloc ont l'origine de l'Olympomachie à travers la gorge. Surtout Tlaloc qui se sent comme trahi. Si je comprends leurs sentiments, je pense sincèrement que ce n'est pas le meilleur moment pour. Il semble que l'on n'a pas entièrement compris, et qu'ils pensent que nous sommes dans un procès.

Alors, je me dois d'agir, levant le bâton pour générer une lumière aveuglante pour certaines divinités, ceux qui n'ont pas vraiment de lien avec la lumière. Cette liste n'inclut alors pas Amaterasu, qui est déesse shinto du Soleil, qui elle génère de la lumière.

	"S'il vous plait ! Nous avons des discussions plus urgentes !"
	"Si vous voulez qu'Héra vous rende des comptes, on en discutera plus tard lors d'un Procès Divin. Pour l'heure, avant de réparer, il faut éloigner les potentiels dangers."
	"A tout hasard, qu'est-ce qu'on fait de l'Eclat de Chaos ? Qui va s'assurer que Chaos n'en sorte pas ?"

Je n'ai pas souvenir d'avoir été dans le premier Conclave Divin. En fait, je ne sais pas si j'existais, à ce moment-là. Cependant, ce n'est un secret pour personne que j'ai aidé à vaincre Chaos lors de l'Olympomachie. J'espère au moins montrer que je reste importante dans tout ça. Dans cette décision, je pourrais avoir ce rôle, mais ça demande beaucoup plus de surveillance. Et puis, si jamais Médusa me déclare encore la guerre, et qu'elle l'emporte, il y a des chances qu'Hadès, celui de mon panthéon, veuille le réveiller de lui-même, pour une question de puissance et de sadisme.

En attenant, la lumière que j'ai généré s'estompe, afin de laisser à toutes les autres divinités la vue. Ce serait gênant de gaspiller de mon énergie pour une intimidation.

Palutena tenta de calmer les choses, de refréner les ardeurs des Dieux. En réalité, tous savaient qu’ils n’auraient sans doute pas fait mieux que les Olympiens. Mais aucun des panthéons ici présents ne viendrait l’admettre. Les Dieux n’avaient de comptes à rendre à personne, et, pour que des panthéons rivaux puissent en arriver à discuter, il fallait une menace supérieure. Et tous, ici, se souvenaient encore des Grands Anciens.

« L’Éclat de Chaos… Où est-il ? demanda l’Empereur de jade.
-  Il est sous la surveillance des Anges. »

Une silhouette supplémentaire émergea alors, et s’inclina respectueusement devant ce parterre de puissances divines. Yehaël n’était point une Déesse, mais l’Ange de la Pureté était la représentante de la Milice Céleste.

« Messeigneurs… Moi, Yehaël, Ange de la Pureté, vous confirme que nous avons détaché plusieurs Séraphins pour veiller sur l’Éclat… Mais… »

Coupant sans vergogne Yehaël, car bien décidée à rappeler son autorité, Héra intervint :

« La Boîte de Pandore avait permis de sceller l’âme malfaisante de Chaos. Sans cette relique, Chaos peut à tout instant se libérer. L’Éclat Divin dans lequel il a été scellé ne suffit pas à le contenir.
-  Refaire une autre boîte devrait pouvoir s’envisager… suggéra Tlaloc.
-  Cela reviendrait à sacrifier un autre Céleste… Et je m’y refuse.
-  Un sentimentalisme bien surprenant pour la redoutable Héra… »

Héra se pinça doucement les lèvres. Ce bref accès de sentiment la desservait. Les sentiments étaient l’apanage des mortels, pas des Dieux. Sha vint alors à la rescousse de Héra, fait d’autant plus marquant que c’était Héra qui l’avait banni, et donc profondément affaibli :

« Outre le fait que nous ne disposons d’aucun Céleste, et que la Tour est de toute manière fermée, le rituel consistant à fabriquer la boîte est un rituel complexe qui nécessite que des Dieux sacrifient une portion de leur âme. L’expérience montre que cette solution n’est pas idéale, et n’assure pas une fiabilité à toute épreuve.
-  Alors, que suggérez-vous ? Aucune pyramide ne pourrait également retenir l’Éclat de Chaos, intervint Horus.
-  Jeter l’Éclat dans le soleil ne supprimera pas davantage Chaos, précisa Amaterasu. Disposez-vous d’une autre solution ? »

Héra acquiesça alors. Ce fut l’occasion pour Aphrodite d’intervenir :

« Suite aux récents évènements, d’anciennes failles se sont ouvertes… Comme vous le savez sans doute, je suis une Déesse particulière. Je suis à l’origine une Céleste qui a été recueillie par les Olympiens. Après ce qui s’est passé, mes songes ont été habités par de curieuses visions… Des visions de deux Célestes qui ont disparu il y a des temps immémoriaux, des sœurs. »

Nés directement au sein de la Tour, les Célestes étaient des individus particuliers. Ils n’étaient pas forcément des Dieux (sauf Aphrodite), mais s’en apparentaient fortement.

« Reah et Feena… J’ai senti leur présence à Ys.
-  La cité perdue ? »

Ys était une cité légendaire, au même titre que l’Atlantide. Une cité qui se situerait en Bretagne, sur Terre, et qui aurait disparu, engloutie dans l’océan. La vérité était que Ys était une cité atlante, qui avait, comme le reste de l’Atlantide, été détruite lors de la guerre contre les Grands Anciens… Mais Aphrodite avait l’intime conviction qu’Ys avait subi un traitement particulier.

« La légende parle des Divines Jumelles, avança Horus, qui amenèrent avec elles en Ys la Perle Noire… L’artefact de magie noire ultime, capable de détruire même les Dieux.
-  Les Dieux ne croient pas aux légendes des mortels ! »

Tlaloc secoua la tête.

« Ce que nous appelons improprement « Atlantide » est un ancien continent terrien, qui a pu être identifié dans l’Océan Pacifique. Mais, en ce qui concerne Ys… Aucune trace d’elle n’a été retrouvée, si ce n’est des légendes de marins.
-  Ys existe, assura Aphrodite. Je l’ai vu… Et j’ai vu que les Divines Jumelles avaient été scellées, leurs pouvoirs contraints, restreints… L’Éclat de Chaos ne pourra être contenu que par elles. »

Yehaël a pris l'Eclat de Chaos afin de le surveiller, mais si c'était suffisant, la discussion serait déjà close. Il faut quelque chose pour que Chaos sorte dans une cage à la manière de la Boîte de Pandore, mais il s'est avéré que cette Boîte n'est pas sans faille, bien qu'ayant nécessité le sacrifice d'une Céleste, en l'occurrence Pandore.

Bien sûr, Yehaël confirme que la Milice Céleste est en train de surveiller l'Eclat. Je ne peux pas crier sur Héra, qui est par nature supérieure aux Anges, et bien sûr déterminée à montrer sa puissance. Tlaloc envisage de créer une Boîte similaire à celle de Pandore, mais pour cela il faut faire appel à une Céleste, en plus du fait que ce sacrifice finira par être vain. Je pense d'ailleurs que Yuhuang devrait mieux comprendre mon sentimentalisme que celui de Héra. Je suis gardienne des humains et ce n'est pas un secret que je les aime, après tout.

Sha intervient alors, malgré sa possible haine envers Héra pour l'avoir scellée. C'est vrai qu'il n'y a plus aucun Céleste, du moins à Terra. Peut-être y aurait-il des Céleste dans d'autres mondes. Bien sûr, Sha rappelle que le rituel est aussi complexe, et que les évènements récents montrent la faillibilité de cette méthode. Alors, quelle solution prendre ? Personnellement, je n'ai aucun moyen de régler la situation.

"J'ai un moyen d'empirer la solution si je voulais aider les Grands Anciens, mais aucun moyen de retenir Chaos.

Si j'étais pour les Grands Anciens, j'aurais volé l'Eclat et confié à Hadès, dieu icarien de l'Underworld. Il aime voir ses ennemis souffrir et veut plus de puissance. Nul doute qu'il aurait brisé l'Eclat pour que tout le Multivers soit détruit, à commencer par Angel Land. Je l'ai vécu dans les deux cas, il est déjà compliqué de battre Hadès, qui est déjà aussi puissant et moi et Médusa réunies, alors Chaos…

Il semble qu'Aphrodite a une solution. Il semble qu'elle ait des visions de ses sœurs. Ys… je devrais me renseigner sur cette légende. Il devrait y avoir des livres parlant de cette cité perdue. Il semble fortement lié à l'Atlantide, et donc sur Terre, où je suis vraiment peu connue. Donc il existerait une Perle Noire. Yuhuang semble ne pas croire à cette légende parce que les mortels ont tendance à déformer la réalité des choses. Aphrodite est convaincue que Ys existe, alors je me dis qu'elle saurait où trouver exactement.

	"Alors si tu es convaincue qu'Ys existe réellement sur Terre grâce à tes visions, tu pourrais savoir où se trouve la cité et comment y accéder, ou du moins un indice."
	"Tes sœurs ne devraient pas te donner de telles visions sans te montrer un minimum comment t'approcher d'elles, sinon ça te ferait une belle jambe."
	"Enfin, une jambe encore plus belle que celles que tu as, mais ce n'est pas le sujet."

Oui, j'emprunte des expressions aux humains, mais là je me demande si celle-ci était pertinente envers Aphrodite, qui est une amante divine. On est dans une réunion sérieuse et je fais involontairement un compliment sur les jambes d'Aphrodite.

Après, par rapport à la Terre, je sais que c'est assez complexe parce que les religions dominantes sont monothéistes et qu'il y en a plusieurs. Bien sûr, des religions polythéistes existent, Amaterasu en est la preuve étant donné qu'elle reste une ancêtre de l'Empereur du Japon, et que le shinto fait partie des religions dominantes du Japon. Seulement, la grande majorité des terriens croyants sont catholiques ou musulmans.

"Bien sûr, je peux t'accompagner, mais… que penseront les Terriens de ma présence ?"

Ils doivent désormais détester les Olympiens parce que c'est à cause d'eux que la Terre est en sale état, mais de mon côté très peu de monde ne me connait.

Un ricanement traversa les lèvres de Yuhuang quand Palutena suggéra d'accompagner Aphrodite pour retrouver Ys.

« Vous n'avez donc plus de fidèles ? Nous sommes des Dieux, nous ne pouvons pas nous déplacer librement parmi les mortels ! »

Héra acquiesça, et, malgré le ton comminatoire de l'Empereur de jade, ne pouvait qu'aller dans son sens :

« Déesse Palutena, votre désir est louable, mais les Dieux ne peuvent utiliser librement leurs pouvoirs dans le monde des mortels. Cela est d'autant plus vrai actuellement. Si les autres panthéons ne sont pas intervenus directement dans ce conflit...
  -  La magie est un équilibre fragile, précisa Horus. Les Dieux qui souhaitent intervenir dans les affaires des mortels se réincarnent dans le corps d'un adepte, d'un prêtre, d'un fidèle... Mais il faut nous abstenir autant que possible de nous manifester en personne. »

Les Dieux libres comme Palutena ignoraient sans doute ces règles. Il n'y avait aucun texte qui codifiait cela, mais c'était une pratique courante, liée à la nécessité de conserver les équilibres. Jadis, les Dieux circulaient librement, mais les Grands Anciens étaient intervenus ensuite. Si les Dieux déployaient leurs pouvoirs directement dans le plan des mortels, ils fragilisaient ce dernier, ils perturbaient les activités magiques, et risquaient ainsi de fragiliser la réalité du monde. On en avait d'ailleurs l'illustration actuellement. L'effondrement du panthéon olympien entraînait d'importants bouleversements sur Terra. Aphrodite hocha la tête.

« Je suis d'accord... Déesse Palutena, vous pourrez toujours missionner votre Ange. Ceci étant dit, je ne suis pas convaincue que Ys se trouve sur Terre. Il est plus probable qu'elle ait été... Déplacée ailleurs, probablement dans une autre dimension. Il faudra que je médite, pour essayer de retrouver des informations à ce sujet. Soit dit en passant, je ne pense pas que ce soit mes sœurs qui m'aient donné une telle vision... À dire vrai, je me demande ce qui a pu leur arriver. »

Tlaloc intervint alors :

« Très bien. En attendant, où sera la Sphère de Chaos ?
  -  Dans les cités célestes du Royaume des Anges, sous bonne escorte, précisa Yehaël.
  -  Entreposer un tel objet au sein même du Paradis... C'est de l'imprudence, Ange !
  - Ne blâmez pas Yehaël, intervint alors Héra. C'est moi qui lui ai donné cet ordre... À moins qu'un panthéon quelconque parmi ceux ici présents ne souhaite avoir la tâche de s'occuper de cette sphère ? »

Héra savait très bien la réponse à cette question. L'Empereur de jade grommela doucement, et Amaterasu, pour l'heure assez silencieuse, choisit ce moment pour intervenir :

« Alors, la chose est entendue. Que ceci soit donc la première décision officielle de notre Conclave... Les Déesses Palutena et Aphrodite organiseront une quête commune en vue de retrouver la légendaire cité d'Ys, ainsi que les deux êtres divins qui y sont retenus. »


La voix mélodieuse d'Amaterasu emporta l'assentiment silencieux des différentes divinités.

« Disposons-nous d'un scribe, ou ce genre de choses ? s'enquit alors Amaterasu.
  -  Ne vous en faites pas, il nous reste encore des archivistes.
  -  J'espère que vous avez fait appel à des peintres. Ce n'est pas tous les jours qu'on peut voir une telle assemblée, il nous faudra l'immortaliser. »

Il était encore trop tôt pour chanter victoire. Chaos n'était pas un sujet très complexe, car tous les Dieux s'entendaient sur la nécessité de neutraliser ce dernier. Les vrais conflits viendront ensuite.

« Si cela vous convient, Messeigneurs, je propose de lever la séance en l'état. Nous reprendrons nos échanges demain, ce qui vous laissera le temps de vous rapprocher de vos différents panthéons, ou de constater par vous-même l'état de notre glorieux palais. »

Aphrodite se déplaça lentement, et rejoignit Palutena, où elle posa ses mains sur ses hanches, son torse heurtant doucement son dos :

« Alors, dis-moi... J'ai de belles jambes ? »

Oups ! J'ai oublié qu'il existe cette règle… alors tous les panthéons l'appliquent. Ce n'est pas pour me décevoir, moi-même à Angel Land j'applique la règle et j'ai déjà blâmé Viridi d'avoir directement appliqué la Bombe Zéro envers les humains lorsqu'ils s'étaient mis en guerre à cause d'Hadès.

"Excusez-moi, j'ai perdu l'habitude. J'enverrai mon Ange Pit pour cette mission."

Je n'ai jamais connu les Grands Anciens, du moins pas directement. Angel Land a été créé après la Guerre du Multivers, donc si je connais cette règle, je pensais qu'elle ne s'appliquait qu'à Angel Land, et pas ailleurs. Je suis la seule à partir d'Angel Land de temps en temps, donc je pensais avoir le droit ailleurs, mais il s'avère que non, je n'en ai pas le droit.

Cependant, Aphrodite n'est pas convaincue qu'Ys se trouve sur Terre, mais qu'elle a été déplacée dans une autre dimension. Apparemment, ce ne sont pas ses sœurs qui lui ont donné cette vision. Dans ce cas, je ne peux tenir rigueur à personne.

"Je comprends."

En attendant, les Anges Célestes veilleront toujours sur la Sphère de Chaos. Dadi pensait que la décision a été prise par les anges eux-mêmes, mais c'est en réalité Héra qui l'a ordonné. En tout cas, je serais incapable de veiller et sur l'Eclat de Chaos, et sur Lucina qui a besoin de tant de soins. Alors, Amaterasu entérine la première décision, et les archivistes olympiens vont le graver.

Héra propose de lever la séance, afin que tout le monde puisse cohabiter et se rendre compte de l'état de l'Olympe que je connais personnellement, étant donné que j'ai directement participé à l'Olympomachie.

C'est alors que pendant que je me lève, ma chère Aphrodite se colle à moi en tenant mes hanches. Je souris alors en tournant ma tête vers la sienne. Ma meilleure amante divine voudrait profiter d'un corps de lumière.

"Tu connais déjà ma réponse."

Bien sûr qu'elle a de belles jambes. Je l'ai dit indirectement lorsque je me rendais compte de ma bourde. Je lui offre alors le cou en posant ma main libre sur sa hanche, le caressant. Aphrodite fait sa déesse de l'Amour qu'elle est, n'est-ce pas ?

"Est-ce que tu veux que nous allions dans ton temple ? Ce serait dommage que nos confrères nous interrompent."

De toute manière, elle est plus chez elle que moi, c'est à elle de décider, je ne fais que proposer, après tout. Toujours est-il que je lui montre que je suis prête à profiter de son corps divin.

Les pourparlers divins allaient sûrement durer un certain temps, avec des discussion qui seraient un peu plus techniques. Il allait falloir étudier le cas des cultes, et discuter d’un nouvel équilibre cosmique des puissances divines. Pour le dire autrement, il n’était dans l’intérêt d’aucun culte de se retourner contre les autres. C’était un principe de « destruction mutuelle assurée », en quelque sorte. Les cultes divins permettaient de réguler les activités magiques et les flux énergétiques qui traversaient Terra. Sans eux, sans ces cultes qui faisaient le rôle de filtres ou de siphons, les flux magiques s’emballeraient, augmentant les risques de catastrophes naturelles, ou les invasions de monstres. On le constatait d’ailleurs déjà dans Terra. Les monstres s’étaient multipliés depuis l’Olympomachie, et, outre sécuriser l’orbe de Chaos, reconstruire l’Olympe était la priorité de Héra. Elle allait pour cela devoir renoncer à la monarchie olympienne. Seul Zeus était apte à gouverner l’Olympe, mais Zeus était mort. Découvrir dans quel corps son essence s’était réincarnée allait être une autre chose à faire, mais, pour l’heure, Aphrodite souhaitait surtout passer du bon temps avec Palutena. Elle lui sourit donc tendrement en attrapant sa main, et acquiesça quand Palutena proposa de rejoindre son temple.

« Oui… Nous ne serons pas dérangées, et nous devons après tout choisir qui ira retrouver les Divines Jumelles, il va falloir que nous examinions chaque profil minutieusement. Cela risque bien de nous prendre… Quelques heures. »

Un sourire enjoué sur ses lèvres témoignait du fait qu’elle avait trouvé à ses yeux le prétexte parfait. Les deux femmes traversèrent donc la grande cour centrale. Ici et là, l’Olympe se reconstruisait lentement, grâce à la magie constructive très puissante de la Déesse Hestia. Des colonnes en marbre se réassemblaient, et le duo entra dans le hall d’accueil. Dès qu’elles entrèrent, Palutena put sentir la douceur odeur de luxure qui régnait là. Le hall comprenait des alcôves très agréables avec de gros coussins moelleux. On fumait et on faisait l’amour, dans un environnement essentiellement féminin. Il y avait aussi des hommes, mais ils se trouvaient plutôt dans d’autres salons. Aphrodite avait de nombreuses concubines, mais il y avait aussi des femmes venant d’autres cultes, de magnifiques femmes arabes couchant avec des femmes asiatiques… Aphrodite sourit doucement devant ce spectacle, et rejoignit un petit escalier menant au cœur du temple.

C’était une grande pièce avec des colonnes en marbre dans les angles, et une grosse fleur rose centrale. Comme pour l’antichambre, le sexe formait ici une agréable couche. Si Palutena n’était pas une Déesse, elle aurait sans doute basculé. La Déesse de la Luxure frémit, et embrassa brusquement Palutena sur les lèvres, maintenant avec plaisir le contact pendant de nombreuses secondes. Elle rompit ensuite le baiser en lui souriant, et, tandis qu’elles rejoignaient la fleur, celle-ci s’ouvrit. Les pétales tombèrent, leur permettant de rejoindre le cœur de la fleur, ; formant une série de couches douces et voluptueuses.

« Viens, Palutena… Laisse-moi te montrer l’hospitalité dont je peux faire preuve ! »

Pit va rater quelque chose ! Cela dit, rien ne l'empêche d'aller lui-même dans le Temple, juste pour profiter d'Aphrodite, tant qu'il n'y a aucun rendez-vous et tant qu'il n'est pas en mission. Surtout qu'on sait quelle mission on va lui confier, et ce ne sera pas de tout repos. On parle de rechercher un monde venant d'une autre dimension, et où il devrait se faire guider par Aphrodite.

Ce n'est pas encore le sujet, bien que quelques heures puissent suffire pour que ce soit le cas. Je la laisse prendre ma main et utiliser joyeusement son excuse pour ne pas avoir à se faire déranger. Oui, le temps de "rencontrer" tous les candidats et de les choisir. C'est ce que je suis tentée de dire, mais ça concerne surtout Aphrodite, qui est mon hôtesse, ici. Une hôtesse de l'air car elle va m'envoyer au 7e ciel.

On traverse alors la grande cour centrale, où l'Olympe se construit doucement grâce à la magie d'Hestia, bien plus occupée qu'avant, par ailleurs. On entre dans le hall d'accueil du temple, et bien sûr, l'odeur de luxure ne me laisse pas indifférente, bien que je sois habituée. Après tout, ce n'est pas du tout le première fois que je suis chez Aphrodite. Ce milieu est d'ailleurs essentiellement féminin, les hommes étant dans un autre lieu. En attendant, dans cette salle précise, beaucoup de femmes qui jouent entre elles joyeusement, même d'anciennes monothéistes qui ont sûrement été excommuniées pour avoir bafoué la parole du seul dieu véritable, et dont une des paroles est "tu ne consommeras pas un autre homme comme tu consommes une femme, c'est une abomination". Je châtie bien !

Finalement, Aphrodite va dans le cœur de son temple, où se trouve une grande fleur rose moelleuse. D'ailleurs, après qu'on soit entrées dans le coeur, Aphrodite m'embrasse, et je réponds fiévreusement à son baiser, jusqu'à ce qu'elle le rompe, pour qu'on puisse aller à sa fleur. Bien sûr, il y a bien une autre fleur que je veux profiter à cet instant.

"Oh oui !"

On monte sur la fleur, dont les pétales tombées nous laissent un bel accès sous forme de pont, avant que je ne reprenne le baiser avec Aphrodite, l'allongeant doucement sans rompre le baiser un seul instant, totu en lâchant mon bâton qui flotte tout seul. Je commence alors à déshabiller la belle, lui enlevant son haut afin de la mettre torse nu, avant de rompre le baiser pour lui embrasser le cou.

"Il faut bien profiter avant la tempête qui se prépare."

Bien sûr, je ne lui empêche pas d'enlever ma robe, surtout qu'elle sait qu'en-dessous il n'y a pas de soutien-gorge. Une culotte et des collants, oui, mais pas de soutien-gorge, et elle le sait.

Entre les deux Déesses, il fallait s’attendre à ce qu’elles ne s’isolent pas pour discuter de la pluie et du bon temps. Il régnait une bonne ambiance chez Aphrodite, une ambiance de paix, de luxure, et de volupté. Aphrodite et Palutena s’attarderaient peut-être par la suite auprès des prêtresses et des prêtres qui se trouvaient là, mais, pour l’heure, elles rejoignirent la pièce centrale. Aphrodite sourit à Palutena, avant de l’embrasser tendrement, puis elles rejoignirent la fleur centrale. C’était une belle fleur, suffisamment grande pour que les deux femmes s’allongent sur l’une de ses pétales. Et, quand Aphrodite se coucha, et que Palutena commença à l’embrasser en retirant son haut, du pollen jaillit de la fleur, confirmant finalement qu’elle était liée à Aphrodite. La Déesse soupira donc, et laissa le pollen aphrodisiaque envahir la pièce. Dans cette salle, il y avait des mezzanines en hauteur, et des prêtresses et autres s’y rendaient, observant ce magnifique duo en souriant, en gloussant, et en s’embrassant chaudement.

« Tu attires des curieuses, ma belle… »

Aphrodite lui caressa la joue, et déplaça son autre main. Elle massa le sein de Palutena à travers sa robe, puis descendit ensuite, jusqu’à palper ses fesses. Sa main glissa pour cela sur sa robe, caressant et creusant les plis du tissu, avant de filer sous la robe, où elle serra l’une de ses fesses. Avec son autre main, elle attrapa la nuque de Palutena, et, tout en l’embrassant de nouveau, plus fiévreusement, elle défit ses lacets dans son dos, dénudant ainsi sa poitrine. La robe tomba en avant, et Aphrodite continua à l’ouvrir en abaissant sa main, caressant dans la foulée le magnifique dos de la Déesse. Elle pouvait la sentir frémir, et Aphrodite continua à ouvrir largement le robe, jusqu’à pouvoir le jeter au sol.

Palutena ne portait plus qu’une fine culotte à dentelles et ses collants. Elle lui sourit donc, et malaxa ses fesses avec ses deux mains, avant de l’embrasser à nouveau, puis la retourna ensuite. Elle la coucha donc sur la pétale, puis lui sourit, et se pencha vers l’un de ses seins, qu’elle caressa avec sa main, et y apposa ensuite ses lèvres.

« Tu es vraiment magnifique, ma chérie… »

Et elle alla mordiller et jouer avec l’un de ses tétons…

Si on avait demandé à Aphrodite sa solution pour parvenir à instaurer la paix entre les différents panthéons divins, ou même entre les hommes, elle aurait sans aucun doute suggéré une paix par le sexe. Rien n’était plus universel que le désir, chimiquement et biologiquement lié au besoin de reproduction, et rien n’était plus commun aux différentes espèces que la volonté de survivre à la mort par la reproduction. Alors, en suivant ce raisonnement, il était évident que tous les Dieux aimaient le sexe. S’il fallait donc choisir une valeur commune susceptible d’unir les gens, c’était donc bien le rapport sexuel. Ce n’était pas pour rien si peu de panthéons n’appréciaient pas la visite d’Aphrodite, car elle offrait toujours en signe de paix l’irrésistible confort de ses cuisses, et l’exquis plaisir de son corps parfait. Palutena était l’une de ces Déesses non-Olympiennes qui avaient goûté aux faveurs et aux charmes de la Déesse du désir, et elle en était devenue accroc, tout comme Aphrodite était devenue accroc à son corps.

Les deux beautés se trouvaient donc en plein milieu de son temple, couchées sur la pétale d’une grosse fleur. Aphrodite aimait beaucoup les plantes, surtout celles qui pouvaient générer des tentacules et du pollen aphrodisiaque. Elle devait ces joyeusetés à Dionysos, qui était après tout Dieu de la vigne, et avait donc un certain lien avec la nature. Palutena était donc naturellement très bien traitée, mais soucieuse aussi d’agir. Elle utilisa ainsi son bâton pour générer des formes lumineuses. Des mains dorées flottèrent pour déshabiller Aphrodite, jusqu’à ce qu’elle finisse nue.

« Oh, ma chérie, je vois que tu t’es améliorée… Avec tes formes… Haaa… »

Un langoureux soupir s’échappa des lèvres de la Déesse quand les mains commencèrent à la pénétrer, prenant ensuite des formes plus phalliques, tentaculaires. Aphrodite n’avait toutefois pas encore tout vu. Comme si le bâton s’adaptait aux fantasmes réciproques des Déesses, le tentacule qui venait de se nicher dans son fondement changea d’apparence, jusqu’à prendre la forme d’une autre Palutena, une Palutena dorée qui se lova dans le dos d’Aphrodite, et l’embrassa dans le creux du cou. Sous ce traitement, l’apparence d’Aphrodite elle aussi changea. Elle revêtit sa forme basanée, la plus sensuelle, ses cheveux blonds prenant une teinte rose tout en s’étirant longuement. Aphrodite embrassa également Palutena, tandis que sa main glissa sur la verge qui était dans sa chatte, et qui se rattacha au corps de Palutena, la dotant ainsi d’une verge.

« Hmmm… !! » gémit Aphrodite pendant ce long baiser.

Elle se tortilla sur place, délicieusement prise par sa Déesse et amante…