Du rôle des valeurs dans une société égoïste
Posté : 19 oct. 2024 17:58
Dans son vaisseau fraichement sorti du portail, Ribu voit en face d'elle une planète immense et très brune, beige et marron, grise par endroits, peu de bleu, de vert ou de chatoyance au premier abord, à l'exception de cette région rouge, au loin sur cette planète. Hormis cela, le morne décor dont s'approche à grande vitesse le Daïkatana, vaisseau originaire de Daichi, se complexifie, s'étoffe. Des zones noires et blanches apparaissent et la palette chromatique s'étoffe, montrant sa diversité de couleurs. D'abord éloigné, la sphère révèle peu à peu ses subtilités et ses formes, ce à quoi elle doit ressembler de près. Et la pilote de ralentir afin d'éviter que son engin de soit détruit en pénétrant m'atmosphère comme le sont certaines comètes sur certaines planètes. Elle ralentit progressivement, mais l'entrée dans cet atmosphère secoue la machine et fait trembler son intérieur, déstabilisant un instant la Saiyajin.
Merde, je me suis laissée surprendre. L'entrée sur cette planète est différente de Daichi, il y a une résistance plus nette. J'ai déjà vu ça dans d'anciennes colonies, mais jamais à ce point. Cela veut dire qu'à priori, mon vaisseau devrait être ralenti, ça ne va pas m'aider à faire une entrée discrète. Et où atterrir ? Je vois beaucoup de sable, mais il semble y avoir une zone noirâtre sans que ce soit du sable. De loin… des habitations ? Noires ?
Ribu a vu juste, car au sol se trouvent les ruines fumantes d'une ancienne citée détruite, apparemment ravagée par le feu. Le Daïkatana amorce une approche lente, Ribu regardant si elle aperçoit quoi que ce soit de vivant ou robotique, mais ni ses radars, ni ses yeux ne lui indique la présence d'une intelligence vivante ou inorganique. Seules des maisons et immeubles calcinés se présentent à elles. Elle fait cependant avancer entre les immeubles son bâtiment de guerre, lentement, très lentement, voyant un sol tantôt grisâtre tantôt sablonneux et à de rares endroits coloré par des débris par totalement calcinés par les événements s'étant déroulés. L'absence de toute âme laisse la guerrière songeuse et un peu inquiète, car il s'est passé quelque chose à cet endroit, de toute évidence et hormis survoler les rues vides de monde, elle ne verra rien d'intéressant dans le cadre de sa mission. Mais le plus inquiétant est sur son tableau de bord. Les radars semblent bel et bien détecter les alentours, mais…
Le Daïkatana ne se repère pas ? Bizarre. J'ai piloté plusieurs vaisseaux, mais les systèmes d'orientation ne se sont jamais montrés inopérants hors de certaines zones d'interférence et pourtant, rien n'indique aucune interférence. Un piratage ? Cela expliquerait que je ne voie rien, mais qui s'installerait dans une zone ravagée comme celle-ci ? Et qu'est-ce qui s'est passé ? J'ai vu des villes en ruine, mais cette architecture… et surtout ces cris lugu… des cris lugubres ?
Les radars s'affolent : plusieurs formes de vie approchent. Deux, trois, cinq ! Immédiatement, la femme aux cheveux roses réoriente son engin pour voir ce qui arrive. Là-bas, volant à tires d'ailes, cinq oiseaux géants verts s'en viennent vers elle, hurlant puissamment d'une voix gargarisante et menaçante. Aussitôt, Ribu comprend qu'il ne s'agit pas d'amis et amorce une approche douce. Les canons du vaisseau se chargent du reste, réduisant la volaille en cendres en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Seules quelques plumes restent, se posant doucement, au gré du souffle, sur un sol aussi noir qu'elles. La pilote, épaules détendues, expire du nez et regarde autour d'elle.
Des bêtes sauvages ! Ce n'est pas une première, au moins il y a de la vie. Je me demande s'il y a des espèces non-animales ici. Mais ce qui m'inquiète le plus, c'est mon système de radars. Quand bien même je trouverais des renforts, comment les emmener à Daichi sans savoir où me diriger ?
La Saiyajin réfléchit quelques instants, elle tapote sur le tableau de bord et se demande s'il faut en priorité trouver des renforts ou réparer son radar.
Recruter, la chose à faire. Je n'ai qu'un seul vaisseau et pour lutter contre Zortron, l'Impérium et les Xénos à la fois, il faudra que j'aie derrière moi une flotte entière et si je trouve des alliés potentiels, ils auront surement des radars fonctionnels à installer au vaisseau. Je peux même envisager d'abandonner le Daïkatana, l'important sera de pouvoir orienter les renforts vers Daichi. Si je trouve des alliés, je trouve le moyen d'obtenir un radar. Donc je vais explorer les environs à la recherche de puissances militaires. Je ne sais pas du tout comment les convaincre, je suis partie dans la précipitation sans missive ou marque de Daichi pouvant prouver ma bonne foi. Et il se peut que cette planète déteste Daichi. Je dois d'abord trouver un lieu fréquenté ou m'informer sur ce que les autorités locales pensent de ma planète. Je dois donc atterrir assez loin pour ne pas être repérée. Voici mon premier objectif.
Et la pilote de filer vers de nouveaux horizons.
En fait, mon premier objectif sera de trouver à manger. Et de voler un truc, en souvenir de cette planète. Il vaut mieux faire ça avant de commencer l'infiltration et la chasse aux renseignements. Évitons de voler une coupe dans la base militaire d'un allié potentiel. Ouais, c'est un bon plan.
Et le Daïkatana s'envole vers l'inconnu.
Merde, je me suis laissée surprendre. L'entrée sur cette planète est différente de Daichi, il y a une résistance plus nette. J'ai déjà vu ça dans d'anciennes colonies, mais jamais à ce point. Cela veut dire qu'à priori, mon vaisseau devrait être ralenti, ça ne va pas m'aider à faire une entrée discrète. Et où atterrir ? Je vois beaucoup de sable, mais il semble y avoir une zone noirâtre sans que ce soit du sable. De loin… des habitations ? Noires ?
Ribu a vu juste, car au sol se trouvent les ruines fumantes d'une ancienne citée détruite, apparemment ravagée par le feu. Le Daïkatana amorce une approche lente, Ribu regardant si elle aperçoit quoi que ce soit de vivant ou robotique, mais ni ses radars, ni ses yeux ne lui indique la présence d'une intelligence vivante ou inorganique. Seules des maisons et immeubles calcinés se présentent à elles. Elle fait cependant avancer entre les immeubles son bâtiment de guerre, lentement, très lentement, voyant un sol tantôt grisâtre tantôt sablonneux et à de rares endroits coloré par des débris par totalement calcinés par les événements s'étant déroulés. L'absence de toute âme laisse la guerrière songeuse et un peu inquiète, car il s'est passé quelque chose à cet endroit, de toute évidence et hormis survoler les rues vides de monde, elle ne verra rien d'intéressant dans le cadre de sa mission. Mais le plus inquiétant est sur son tableau de bord. Les radars semblent bel et bien détecter les alentours, mais…
Le Daïkatana ne se repère pas ? Bizarre. J'ai piloté plusieurs vaisseaux, mais les systèmes d'orientation ne se sont jamais montrés inopérants hors de certaines zones d'interférence et pourtant, rien n'indique aucune interférence. Un piratage ? Cela expliquerait que je ne voie rien, mais qui s'installerait dans une zone ravagée comme celle-ci ? Et qu'est-ce qui s'est passé ? J'ai vu des villes en ruine, mais cette architecture… et surtout ces cris lugu… des cris lugubres ?
Les radars s'affolent : plusieurs formes de vie approchent. Deux, trois, cinq ! Immédiatement, la femme aux cheveux roses réoriente son engin pour voir ce qui arrive. Là-bas, volant à tires d'ailes, cinq oiseaux géants verts s'en viennent vers elle, hurlant puissamment d'une voix gargarisante et menaçante. Aussitôt, Ribu comprend qu'il ne s'agit pas d'amis et amorce une approche douce. Les canons du vaisseau se chargent du reste, réduisant la volaille en cendres en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Seules quelques plumes restent, se posant doucement, au gré du souffle, sur un sol aussi noir qu'elles. La pilote, épaules détendues, expire du nez et regarde autour d'elle.
Des bêtes sauvages ! Ce n'est pas une première, au moins il y a de la vie. Je me demande s'il y a des espèces non-animales ici. Mais ce qui m'inquiète le plus, c'est mon système de radars. Quand bien même je trouverais des renforts, comment les emmener à Daichi sans savoir où me diriger ?
La Saiyajin réfléchit quelques instants, elle tapote sur le tableau de bord et se demande s'il faut en priorité trouver des renforts ou réparer son radar.
Recruter, la chose à faire. Je n'ai qu'un seul vaisseau et pour lutter contre Zortron, l'Impérium et les Xénos à la fois, il faudra que j'aie derrière moi une flotte entière et si je trouve des alliés potentiels, ils auront surement des radars fonctionnels à installer au vaisseau. Je peux même envisager d'abandonner le Daïkatana, l'important sera de pouvoir orienter les renforts vers Daichi. Si je trouve des alliés, je trouve le moyen d'obtenir un radar. Donc je vais explorer les environs à la recherche de puissances militaires. Je ne sais pas du tout comment les convaincre, je suis partie dans la précipitation sans missive ou marque de Daichi pouvant prouver ma bonne foi. Et il se peut que cette planète déteste Daichi. Je dois d'abord trouver un lieu fréquenté ou m'informer sur ce que les autorités locales pensent de ma planète. Je dois donc atterrir assez loin pour ne pas être repérée. Voici mon premier objectif.
Et la pilote de filer vers de nouveaux horizons.
En fait, mon premier objectif sera de trouver à manger. Et de voler un truc, en souvenir de cette planète. Il vaut mieux faire ça avant de commencer l'infiltration et la chasse aux renseignements. Évitons de voler une coupe dans la base militaire d'un allié potentiel. Ouais, c'est un bon plan.
Et le Daïkatana s'envole vers l'inconnu.