The Multiversity

“Ah, déjà réveillé ? Rise and shine ! ♪”

Une voix moqueuse s’était fait entendre quand la porte s’était ouverte, laissant entrer un trio des plus hétéroclites. Deux monstruosités humanoïdes se compressèrent difficilement pour passer la porte, leur masse de muscles rendant leur corps une grotesque métaphore de force physique brute, couplée par l’hideuse morphologie de leurs visages et leur peau maladive. Des mutants comme on en trouvait en abondance dans les zones les plus touchées par la radioactivité de certaines terres du Rustworld. Au milieu de ce duo de brutes, ce trouvait le ravisseur.

Un élégant gentleman portant des habits d’un autre monde, quelque chose qui n’existait pas (ou plus) sur les terres arides et inhospitalières des Badlands. Tout en lui suintait l’éloquence et le luxe, dans sa posture, dans ses habits, dans son aura même. Une canne noire reposait entre ses mains, sur laquelle il s’appuyait avec nonchalance tout en scrutant son petit prisonnier avec une expression qui mélangeait dédain et amusement.

L’individu était écarlate, sa peau aussi rouge que le sang vital d’un cœur palpitant. Son visage était séducteur, mais était marqué d’une vilaine cicatrice cousue sur son front, juste au-dessus d’un de ses yeux qui semblait ne pas pouvoir cacher sa nature démoniaque : un oeil jaune maladive, dont l’iris horizontale faisait penser à quelques chèvres ou crapauds.

Le diable claqua des doigts, et l’un de ses compagnons tira une chaise déployable devant lui. Relevant la queue de son manteau, l’hérétique s’installa, une jambe au-dessus de l’autre, puis pencha la tête de côté pour mieux toiser son captif, comme on surveillerait avec curiosité un animal de compagnie.

“Tu devrais laisser tomber ce caillou, mon ami. Tu ne voudrais pas provoquer nos partenaires ici présents, hm ? Ils sont de nature très farouche, tu sais. La provocation est rapidement répondue avec la violence ... ou pire.”

Comme pour ponctuer ses mots, l’un des larges mutants se pencha comme une bête, reniflant bruyamment en direction du petit humain presque nu, ses yeux s’attardant sur bien des parties de son corps avec une curiosité presque animale.

“Drôle de couleur ... c’est quoi ?”

“La couleur rose, mon brave. Jolie, n’est-ce pas ? Savais-tu qu’elle existait dans bien des choses, avant ? Les gens portaient souvent cette couleur car elle attire le regard. C’est la couleur de l’amour, de la séduction ... du sexe.”

“Oh ... je peux toucher ?”

L’autre brute s’approcha à son tour, tendant la main pour s’emparer d’Akimbo, mais reçut un coup de canne sur le bout des doigts de la part du démon, le faisant se retrancher dans sa position initiale.

“Patience. Je sais que votre père veut que vous passiez votre rite de passage adulte, comme promis, mais laissons d’abord à notre invité le temps de s’introduire. Un peu de politesse.”

“Po ... litesse ?”

Valac roula des yeux en secouant sa tête, avant de reporter son regard vers la personne enchaînée, lui offrant un sourire qui n’avait rien de chaleureux ou amical. D’un geste de la main, il l’invita à s’exprimer, comme si tout ceci n’était qu’un jeu, qu’une mise en scène. La lampe des toilettes publiques vacilla, comme si elle-même était énervée par la tension malsaine qui émanait de la présence du diable. Son regard ne promettait rien, absolument rien de bon pour l’infortunée.

Devant l'inconnu en costard et face à ces deux mutants puissants et au visage un peu déplaisant, l'Ancienne arpenteuse eut un moment de recul dans la pièce. Bien entendu, essayer de cacher cette pierre n'avait rien donné et on lui intima de la jeter. Devant un tel phrasé et surtout une telle éloquence, elle ne pouvait que se douter que cette créature devant elle était un démon... Et probable qu'il avait sentit chez elle le profil d'une délicieuse victime à baiser aussi violemment que possible. Akimbo recula un peu mais sa lutte était veine. Enchaînée à la cheville et dans une tenue aussi aguicheuse, il ne lui restait que la compliance et trouver une voie de sortie pour sa propre vie. Elle posa une main sur son "inmon", le tatouage au dessus de son pubis, délicatement sur le groin trônant au centre de ce dernier.

*Moccus, donne-moi la force de résister à ce supplice et permet-moi de survivre à cette épreuve...*

Un mutant chercha à la toucher mais tout d'abord c'est la canne de ce démon qui repoussa cette tentative. La jeune Buta savait qu'elle serait souillée dans peu de temps... Elle vivait les quelques minutes juste avant, comme quand les nuages noirs se forment et que l'orage arrive. On sait que ça va toner, que l'on va être trempé et que le vent va vous chambouler... Mais l'orage finit toujours par passer...

"J... Je me nomme... Suida... Trogia..."

Autant s'habituer à son nouveau nom de Buta. Akimbo c'était encore quand il était 100% masculin. Mais désormais, comme elle était offert à ces deux mutants, sûrement pour que eux puissent se qualifier d'homme... Suida se demandait si elle n'était pas face à deux puceaux... Peut être que c'était là sa chance de les amadouer, de les faire jouir rapidement et ainsi d'être libre et entière... Elle se couvrait les seins depuis le début avec un bras, réflexe purement défensif d'une pudeur qu'elle allait perdre dans quelques minutes... Mais finalement elle s'appuya sur ses deux mains révélant son bonnet C généreux contenu dans un bikini rose en latex. la matière si moulante laissait deviner les deux anneaux à ses tétons et malgré cela, Suida ne parvenait pas à garder son regard sur ces hideux mutants, regardant dans un coin de la pièce.

"Qu... Qu'on en finisse... Je veux juste que vous me laissiez... la vie sauve..."

Soumise, malgré sa première tentative de se montrer farouche en s’emparant d’une pierre. Un geste désespéré, qui ne parvint pas à cacher le caractère de la prisonnière, soigneusement sélectionnée par l’infernal qui avait lu tous les attributs idéaux pour cette petite expérience fort amusante ... pour toute âme vicieuse et malveillante. Mais quelque chose lui disait que son captif n’était pas nécessairement la victime de cette histoire, ou plutôt, qu’une part profonde de son âme devait se réjouir de ce scénario en ne peut plus vulgaire.

Valac caressa d’un air pensif son menton entre ses phalanges couleur de sang quand il entendit la faible prière prononcée par Akimbo. Ou Suida, comme elle révéla ensuite entre deux hoquètements de peur résignée.

“C’est un nom intéressant, Moccus. Une divinité mineure, je présume ? Une de ces entités vaines et paresseuses qui parviennent encore, miraculeusement, à avoir des fidèles pour les vénérer ? Je dis ça parce que, vois-tu, il me semble bien impotent, ce Moccus, à t’abandonner ainsi dans un tel traquenard. Mais peut-être que c’est sa volonté.”

Se redressant, l’infâme diablotin avança d’un pas enjoué vers la petite chose rose et s’accroupit à son niveau. Souriant à pleines dents, il dressa sa canne pour en presser le bout contre un des seins de Suida, guettant la réaction d’un corps qu’il devinait parfaitement réceptif à ce genre de traitements sans douceurs.

“Peut-être qu’il a répondu à tes prières secrètes, celles qu’on ne prononce pas à haute voix mais qu’on fantasme dans l’ombre de sa chambre, à se toucher vulgairement en s’imaginant les plus scandaleux des plaisirs défendus. Ton corps a été modelé pour le péché, alors ne vas pas me mentir.”

L’écarlate tira sur la chaîne qui enserrait le cou de l’adoratrice du Dieu-Porc, approchant brusquement son visage du sien. Sur le ton de la confidence, son geôlier approcha ses lèvres de son oreille pour lui susurrer d’un ton terriblement mielleux.

“Un conseil. Il n’y a pas de fin rapide. Ces deux bêtes ont besoin d’assouvir leurs pulsions, leurs besoins les plus primaires, et généralement le besoin qui prime est celui de se remplir la panse.”

Elle pouvait les voir, ces deux brutes aux muscles surdimensionnés, veineux et massifs. Ils salivaient et semblaient agités, mais la lueur de leurs yeux porcins relevait plus d’une faim plus simple, plus ... sanglante. Le cannibalisme était une pratique bien trop courante dans les wastelands, et la chaire de la prisonnière semblait être de premier choix, une généreuse quantité de viande tendre et fraîche qui n’attendait qu’à être dégustée.

“Il faut prendre l’initiative, Suida. Ne leur donne pas le temps de penser à te mordre, à te ronger les oreilles et la truffe. Dès qu’ils approcheront, agis comme la plus assoiffée des salopes, la plus incongrue des putains. Fais la belle, tends le cul, et prends les deux en bouche en même temps ... un instant de fatigue, et leur instinct de prédateurs risque de prendre le dessus.”

Valac s’écarta en sifflant doucement, croisant ses mains derrière son dos et s’éloigna lentement pour laisser la place aux deux frères mutants qui commencèrent à avancer à pas lents vers leur proie, les doigts secoués de tremblements et les narines reniflant bruyamment le parfum de Suida.

“Ah, voilà, ça c’est l’esprit !”

Valac applaudit presque, tapotant de manière théâtrale ses mains pour féliciter la performance quelque peu maladroite de la prisonnière aux traits porcins. Sa petite danse n’aurait pas fait long-feu devant des spectateurs aguerris d’un club nocturne indécent, mais cela eut l’effet de détourner les deux brutes de leurs pulsions originales : celles de croquer la petite bête sous leurs dents jusqu’aux os.

Ils approchèrent, fascinés par la généreuse poitrine de la coquine captive, l’un d’eux salivant sans retenue entre ses lèvres épaisses tandis que l’autre semblait renifler bruyamment l’air, cherchant à immortaliser dans son crâne primitif le parfum aguicheur de leur future proie. Valac, dans sa prévoyance malsaine, avait imbibé le corps de Suida d’un généreuse fragrance érotique qui jouait le rôle d’aphrodisiaque olfactive : de l’essence de succube.

Ne demandez pas comment il a obtenu une substance aussi rare, les méthodes de l’hérétique étaient souvent très graphiques. L’écarlate poussa d’ailleurs un rire fort amusé quand il vit l’adoratrice du Dieu-cochon remuer sa croupe d’un air faussement aguicheur. Elle avait de la chance que ses deux amants du soir étaient crédules et inexpérimentés. Cela suffit largement à les exciter, allant la saisir sans douceur et la palper comme une marchandise, leurs gros doigts aux ongles rongés se pressant là où la chair de Suida étaient la plus ample et ronde.

“Courage, disciple de Moccus. Ton dieu veille, il faut lui montrer que tu es digne de sa bénédiction, ha ha.”

Et elle se débrouillait décemment bien, il devait l’admettre. Mise à genoux, elle obtempéra aussitôt et commença à s’attaquer aux chibres turgescents présentés devant elle. Elle usait bien de ses atouts, à savoir sa bouche et ses seins, cherchant à satisfaire chaque monstre séparément. L’ainé poussa un hululement de plaisir sauvage tel une sorte de gorille sans poils, attrapant la tête de la porcine pour mieux la coincer le plus profondément possible contre son pieu veineux. Son frère, incapable de patienter, avait tôt fait de tirer la prisonnière par la chaîne qui retenait son cou pour écraser son visage contre sa verge, qu’il chercha à immiscer dans ses lèvres sans patienter.

Il était clair que si elle escomptait offrir des gâteries séparément pour chacun, leur impatience allait vite avoir comme résultat une fin prématurée. Comble de l’humiliation, Suida pouvait remarquer qu’au coin de la chambre de toilette, l’infâme Valac avait installé sur un trépied une caméra qu’il avait allumé pour filmer la scène, se prenant ainsi pour un directeur de scène artistique ... sauf que le film était tout sauf de l’art et relevait plus du genre de contenu qu’on retrouve dans des sites très peu recommandables du net.

“Allons, allons, ma belle, ta bouche doit bien être assez large pour accueillir nos deux amis, tu ne crois pas ?”

Comme sous une révélation soudaine, le second frère ricana bêtement et, au lieu de pousser son frère pour avoir sa place, il approcha son sexe humide et odorant vers la bouche déjà fort occupée de la captive, poussant son gland afin de rejoindre l’antre où sa consœur était déjà gâtée. Un spectacle assez difficile à voir pour ceux qui n’en avaient pas le cœur, les muscles buccaux de la servante de Moccus étaient poussés vers leurs limites, maintenant que deux épaisses queues de mutants se bousculaient à se faire une place sous ses dents.

“Ne la cassez pas si vite, sinon elle risque de ne plus servir.”

Valac sourit doucement, presque d’un air paternel, en réponse au regard provocateur que la Buta lui lança tandis qu’elle se faisait embrocher de part en part par ses deux larbins musclés. Il avait été très sélectif dans son choix de proie, de victime. Suida était une perverse petite salope, une truie dans l’âme. Ce genre de chose se devinait facilement quand on avait un flair démoniaque comme celui du diable. Ajustant l’angle de la caméra, il zooma sur son visage tâché de foutre, généreusement sali par la substance grisâtre et épaisse qui colla sur sa poitrine et ses jambes.

“Regarde-toi ma chérie, couverte des pieds à la tête. On sourit à la caméra ! ♪”

Mais évidemment, elle ne pouvait sourire. Pas quand elle avait été embarquée dans des toilettes poussiéreuses et crasseuses au milieu de nulle part. Pas quand elle ignorait quel sort on lui réservait et quel destin se tramait pour elle. Pas quand un démon était en train de la malmener en bon tortionnaire perfide.

Et certainement pas avec une verge monstrueuse entre les dents !

Le diablotin à la peau écarlate chantonna entre ses lèvres, d’un air innocent, contrastant avec la brutalité de la scène en face de la caméra, de la Buta prise par ses deux monstres grognants et rugissant bêtement. Le démon se pencha sur elle, une main caressant doucement la cuisse de la jeune femme alors qu’elle était trimbalée d’avant en arrière, un geste étrange et surtout qui n’avait pas sa place dans cette sauvage baise, et lui susurra :

”Oh, j'espère que tu n'as pas trop mal, chérie. Tu as vraiment l'air d'apprécier ça, malgré la peur. À ce rythme-là, ils te donneront un petit bébé mutagène d'ici la fin de l'année ! Tu penses que ton dieu serait content ?”

Sa voix était si douce, si calme, si... mielleuse. Un miel empoisonné. Il savait pertinemment qu'elle l'entendrait malgré la puissance des coups de reins que les mutants infligeaient à cette petite porcelaine. Elle était forte, bien trop pour son propre bien, et c’était pour cela qu’il l’avait choisi. Le spectacle était infiniment plus intéressant de voir les limites d’une cochonne poussés à l’extrême.

”Continue comme ça, ils adorent cette expérience. Tu auras de beaux cadeaux si tu parviens à les satisfaire, sinon ...”

Valac imita grossièrement avec sa bouche une bête qui dévorerait de la viande. Il y avait dans sa voix une promesse, ou plutôt une menace, qu'elle n'aurait pas envie de réaliser. Cette main, ce geste, lui donnaient des frissons et c'était très loin d'être un frisson agréable. Il se recula, reprenant le contrôle de la caméra, et sourit.

“Tu peux toujours baisser le regard.”

Les mutants hululèrent, comme si un bâtin les avaient fouetté, et l’un des frères hissa par les jambes Suida, écartant bien ses cuisses tandis que son autre main venait masturber le sexe tendu de la Buta dans sa paume au rythme de ses propres coups de bassin contre son fondement élargi. Son frère quant à lui avait enserré le cou de sa victime, cherchant à l’étrangler un moment avant qu’il ne se lasse du jeu, la libérant juste pour ensuite lui écarter les lèvres avec ses doigts et laisser un long filet de salive venir tomber entre ses dents écartées.

“C’est qu’ils apprennent vite, tu ne crois pas ?”