The Multiversity

Nom du groupe : Hera Familia.
Membre en charge de l’équipe : Sadgyra Hera Anippe.
Membres que compte l'équipe à ce jour : Cinq.
Origine : Les Provinces Impériales - Papua.
Histoire de l'Unité : La jeune Héra a passé les vingt premières années de sa vie dans une misère noire ! Piégée dans les bas-fonds de la cité sans père ni mère pour l'accompagner, il n'y avait plus que ses quatre frères pour assurer sa subsistance. Quatre crapules orphelines avec qui elle a appris à vivre sur le malheur des autres. Quatre monstres de la même espèce démoniaque qu'elle, qui la voyaient plus comme une subordonnée que comme une sœur digne d'intérêt. Quatre démons insensibles à sa beauté mais qui n’hésitaient pas à s'en servir pour leur propre profit ! Des êtres immondes mais qui ne prévoyaient pas de la tuer, contrairement à d'autres raclures plus répandues encore en ce bas monde...
Avec eux, Sadgyra assimila une leçon qui allait régir son existence toute entière : les faibles se font toujours exploiter, voire dévorer dans le pire des cas, par les forts.

Désireuse de ne pas glisser du mauvais côté de la balance, la petite sœur s'était résolue à suivre sa fratrie dans la moindre de leurs exactions. Quand ses frères et elle ne gaspillaient pas leurs sombres gains dans des jeux clandestins, elle participait à de nombreuses agressions, à des vols et à quantité de pillages ; une vie salement réglée mais qui n'allait pas tarder à changer de façon drastique avec cette improbable rencontre...
Aux yeux de la famille Héra, tombeaux et ruines représentaient autant des planques idéales pour se faire petit durant un temps que des lieux susceptibles d'abriter de vieilles richesses bonnes pour le troc. Tout juste de quoi continuer à subvenir à leurs besoins, à profiter de quelques largesses en ville avant d'en revenir, en grands dépensiers, à des activités toutes plus illicites les unes que les autres... Pourtant, parmi toutes ces vieilleries rutilantes dormait un véritable trésor ; une lampe, en l’occurrence, au sein de laquelle un djinn attendait son heure. Un objet du quotidien, plutôt banal en apparence, avec lequel Sadgyra fut la première à entrer en contact et à établir une connexion mentale. C'est ainsi que la cadette des Héra comprit qu'un destin autrement plus grand que celui de ses frères réunis l'attendait ; la Djinn lui avait promis une insoupçonnée récompense en échange de leurs vies !

Sadgyra, qui s'était toujours cramponnée jusqu'à s'en retourner les ongles pour ne pas basculer brutalement du côté des faibles, n'avait plus d'yeux que pour cette chaude place du côté des puissants. Influencée par l'esprit de la Malicieuse, la cadette prononça de sa bouche-même la formule idoine ; en se libérant, le mauvais génie s'était immédiatement dressé face aux quatre offrandes que lui avait promises l'ambitieuse traîtresse. Mais en unissant leurs forces, les frères opposèrent une farouche résistance à la Djinn qui, en réponse, dut momentanément entrer en symbiose avec Sadgyra afin de déployer tous ses pouvoirs. Finalement, sur les cinq membres de la famille Héra, seule la plus jeune, en contractante quatre fois honnie, survécut à cet événement impossible.

Les jours suivants, l'ancienne cadette des Héra se redécouvrait petit à petit. En se mêlant à elle, sa Djinn lui avait accidentellement cédé une partie non négligeable de ses pouvoirs. Sadgyra n'était plus ni une simple mortelle ni une vulgaire contractante : elle se situait maintenant entre le mauvais génie et la démone. Cette flamme mystique qui brûlait en elle n'avait de cesse de se développer au fur et à mesure qu’elle laissait s'exprimer ses plus forts désirs. Reshaa-Mess, la Djinn, dans sa nouvelle enveloppe, en était elle-aussi devenue dépendante. D'une certaine manière, un lien puissant et irrépressible s'était formé entre elles. Les deux se trouvaient sur le même bateau, désormais !
La Pécheresse et la Malicieuse... une collaboration faite pour s'éterniser.

Sadgyra avait compris qu'elle ne pouvait pas renoncer à sa vraie nature. Il fallait qu'elle laisse ses nouvelles capacités s'exprimer, répondre à ses désirs qu'il ne lui était plus possible de refréner. La Djinn, nullement chamboulée par sa force manquante, était en mesure de l'aiguiller, de la suivre comme une conseillère et une alliée de poids. Avec elle à son côté, la survivante de la famille Hera multipliait les larcins, les vols, les pillages et les explorations de ruines périlleuses. Elle n'agissait jamais en vain - le jeu en valait toujours la chandelle. Sans ses frères pour liquider ses économies, Sadgyra accumulait les trésors plus vite que n'importe quel voleur, n'importe quel profanateur... au point de ne plus savoir où les entreposer. Elle n'avait plus le choix ; il lui fallait trouver un endroit sûr où conserver ses richesses. Un lieu caché, bien à l'abri des regards, loin de la civilisation, mais sur lequel elle pourrait toujours avoir un œil...

Elle avait trouvé son bonheur au sein d'une grotte savamment dissimulée et fréquentée par des monstres qui avaient appris à la craindre. Sadgyra était sur de son coup et, avec le temps, avait fini par baisser sa garde. Moment de relâchement qui lui avait valu une visite inopinée de la part de ce qu'elle pensait être la simple propriétaire d'un bordel à Papua. La gérante d'un établissement somme toute assez modeste qu'elle avait pris l'habitude de fréquenter dans l'unique but de satisfaire ses besoins lubriques - un bon moyen qu'elle avait trouvé de conserver le contrôle sur ses pouvoirs, mais surtout de garder la tête froide en des circonstances plus tendues. Ce jour-là, Sadgyra avait été surprise de constater que cette femme, qui avait su elle ne savait comment la prendre en filature, excellait non seulement dans la voyance mais possédait en plus de cela une sœur jumelle qui lui était identique en tous points. Deux vraies beautés, redoutables par-dessus le marché, suffisamment compétentes pour lui tenir tête, à elle et à la Djinn. Des dragonnes mystiques, « déguisées » en humaines à la peau mate, qui avaient le pouvoir de s'unir pour former un grand reptile bicéphale. Une vraie plaie à combattre ! Un monument de brutalité et de savoir martial investi de capacités magiques hors du commun. En plus d'anticiper certaines actions à travers quelques prémonitions, Ankhta et Sayna exploitaient l’élément du feu et les arts obscurs d'une main de maître. L'affrontement, soldé par un statu quo, avait laissé place à de longues négociations à la suite desquelles un arrangement eut été trouvé.

En faisant travailler ses biens « récupérés » dans « La Flamboyante Couveuse », autrement dit le nouveau lupanar des jumelles, Sadgyra s'était assurée de plus grands bénéfices sur le long terme ainsi que l'inestimable fidélité de créatures fantastiques qui rivalisaient de puissance avec elle. Leur collaboration n'était pas qu'économique : Ankhta et Sayna disposaient d'une main d’œuvre efficace, avec en occurrence une pièce maîtresse répondant au nom d'Aynaëth Spirabilis. Une jeune femme dynamique, mi-elfe mi-dragon, quoiqu'un peu immature, qui excellait dans bien des domaines tels que l'utilisation de la magie élémentaire et le combat au corps-à-corps. Une candidate émérite au poste de gardienne de trésors ! Le genre de fille qui ne se préoccupait pas de leur valeur réelle, qui avait plutôt tendance à manipuler ces trophées onéreux comme des jouets sur lesquels nulle autre que Sadgyra et sa Djinn pouvaient poser les mains.
Par inadvertance, celle qui avait sacrifié sa fratrie entière s'était constitué un entourage des plus divertissants avec lequel perdurer dans de juteuses affaires !



Nom : Sadgyra Héra Anippe
Surnom/titre : La Pécheresse.
Particularités physiques : La femme fatale typique - Sa longue crinière rousse bouclée, qui descend plus bas que ses hanches - Sa peau tirant fortement vers le bleu-vert - Ses yeux bleus, magnifiques, mais derrière lesquels on devine une intelligence malsaine - Ses quelques bijoux/artefacts les plus précieux qu'elle porte en guise de boucles d'oreille ou de collier - Son pantalon ample assorti à des bottes montantes noir et jaune - Sa veste blanche assortie à un maillot bleu - Les collants noirs qu’elle porte aux bras.
Caractère : Vénale - Cruelle et sans pitié (y compris avec les enfants) - Dominatrice - Brigande dans l'âme (tueuse, pilleuse, emmerdeuse de compét'...) - Ambitieuse - Cherche constamment le profit - Persévérante dans tout ce qu'elle entreprend (elle ne néglige jamais son entraînement) - Prudente par nature - N'obéit qu'aux ordres des plus puissants afin d'assurer sa longévité - A la fois réfléchie et barbare - Elle n'a rien d'une grande bavarde.
Origines : Mijakienne de naissance, elle n'a connu ni son père ni sa mère ; seulement ses quatre frères tyranniques qui ont toujours su l'utiliser, d'une façon ou d'une autre, à leur avantage. Avant sa rencontre avec la Malicieuse, Sadgyra nourrissait une certaine rancœur à leur égard sans toutefois pouvoir se passer de leurs compétences. Il lui aura fallu des années - et un soutien mystique - pour se soustraire à ses démons et à en devenir une autrement plus féroce.
Liens particuliers : En tant que Contractante, elle est liée à la Malicieuse. Depuis le jour de leur symbiose, il leur est devenu impossible de s'opposer l'une à l'autre.
Anciennes ennemies, les sœurs Spirabilis sont devenues des éléments indispensables à ses projets. La plus jeune, en tant que Gardienne, a gagné sa confiance au point de s'être familiarisée avec la moindre de ses rutilantes trouvailles ; les deux autres sont pour elle de fidèles partenaires en affaires.
Compétences clés : Tout comme la Djinn, la Pécheresse manipule cette énergie brumeuse nommée « Myst ». En revanche, elle y a recours autrement ; son style de combat, dynamique et survolté, diffère radicalement de celui de la Malicieuse.
Bien malaxé, son Myst adopte souvent la forme et la consistance d'un feu concentré - éjecté par ses mains et ses doigts - ou d'un courant destructeur - par ses yeux et son... front ? - quand il ne lui permet tout simplement pas de voler à loisir. En matière de torture, la Pécheresse tisse des fils de Myst qui entravent la cible et se resserrent autour d'elle au fur et à mesure de ses gesticulations.
En tant qu'hybride - démone et djinn -, Sadgyra voit ses paramètres physiques augmentés avec, en tête de liste, son agilité surréaliste. Cela se fait ressentir autant dans ses déplacements rapides qu'à travers ses coups de pied fulgurants.
S'il lui est impossible de se dématérialiser comme cette Djinn dont elle tire les pouvoirs, la Pécheresse peut, tout à l'inverse d'elle, se faire diablement remarquer ; savamment diffusé autour de sa silhouette, son Myst dispose de vertus aphrodisiaques, limite possessives. Couplé à sa beauté, ce pouvoir fait des ravages... et des heureux à de plus chaleureuses occasions.
Possessions : Dees'ghanàt, une lame courte et ondulée à double tranchant, semblable à un couteau de rituel. Il ne possède aucun pouvoir mais découpe merveilleuse bien les chairs. Saygira le garde aussi par attachement telle une relique de son ancienne vie. En compagnie de la Malicieuse, elle s'en était servi face à ses frères.


Nom : A la vérité il est, dans sa version complète, aussi long qu'une incantation : Amaresha Berehanu Selassiee Messeret Eyodhora Basiell. Pour faire court, elle se fait appeler « Reshaa-Mess » ou, dans un registre plus comique, Mylh'nom (Soit mille noms).
Surnom/titre : La Fine Djinn, la Malicieuse, l'Entourloupeuse.
Particularités physiques : Très souple (contorsionniste) - Porte une longue tresse brune - A un petit nez retroussé - Son rictus malin tient de celui des félins - Ressemble à s'y méprendre à une humaine portée sur les acrobaties - Adepte des vêtements légers/aérés.
Caractère : Tactile (elle adore le contact) - Souriante, parfois à l'excès - Insondable - Imprévisible, pour le meilleur comme pour le pire - Mystifiante - Difficilement impressionnable - Aime se donner en spectacle - Peut passer inaperçue quand ça lui chante sans que l'on sache ni comment ni pourquoi - Fascinée par les relations entre mortels - Aime le rouge et le blanc - N'apprécie guère les endroits confinés - Sensuelle - Impudique - Croque la vie à pleines dents !
Origines : On ignore la façon dont cette créature de légende s'est retrouvée coincée dans une lampe. Peut-être en se frottant, dans des temps anciens, à un magicien plus doué qu'elle ? Toujours est-il qu'elle a été libérée par une ambitieuse pilleuse à qui elle a dû se lier pour assurer sa propre survie. Démone ayant hérité d'une partie de ses facultés mystiques et dont le train de vie endiablé plut à la Djinn, qui voyait en leur collaboration l'occasion de se divertir mais aussi de recouvrer ses pleins talents.
Liens particuliers : Elle est liée à la Pécheresse qui fait figure de Contractante. Depuis le jour de leur symbiose, il leur est devenu impossible de s'opposer l'une à l'autre.
Les jumelles Spirabilis représentent à ses yeux, en tant que dragonnes, des rivales pures et dures mais aussi, d'un autre coté, les gardiennes d'une antre favorable à tous les plaisirs - dont celui de la chair qui l'attire tout particulièrement.
La benjamine, Aynaëth Spirabilis, l'amuse plus que les deux autres. Son caractère joueur et son plus jeune âge poussent souvent la Djinn à baisser sa garde et à participer à ses enfantillages. Il leur arrive, à de rares occasions, de s'entraîner au combat sans jamais se blesser.
Compétences clés  : Reshaa-Mess est une grande spécialiste du combat rapproché ! Bien qu'elle puisse combattre à distance, l'idée ne lui évoque pas grand-chose. C'est pourquoi elle préfère se reposer sur le « Djinnken ». Un art martial mystique basé sur l'utilisation du « Myst », aussi appelé « Céo » dans un langage oublié. Cette énergie pourpre, à la brumeuse consistance, provoque, en entrant en contact avec la matière, différents effets qui dépendent principalement de la volonté de l'entité dont elle est issue. Ainsi la Malicieuse peut, par exemple, provoquer une méchante crise d'éternuements aigus chez ses cobayes ou, dans un registre tout aussi déconcertant, éveiller une toux aussi grasse que violente quand il ne lui vient tout simplement pas à l'idée de paralyser ses victimes ou, plus sournoisement, de leur inoculer l'équivalent d'un poison. Dans des cas plus extrêmes, faire imploser la cible ou la brûler de l’intérieur, la faire sombrer dans la folie ou lui infliger de sérieux démangeaisons, ne lui est aucunement étranger. L'Entourloupeuse se plaît à fait durer le plaisir.
En bonne acrobate, la Fine Djinn retombe toujours sur ses pattes ; elle ignore purement et simplement les dégâts de chute - quelque soit la hauteur. En outre, fidèle à sa nature de génie, Reshaa-Mess est capable de transformer son corps en une colonne de fumée pourpre tout comme il lui est possible de se rendre invisible au regard des autres.
Possessions : Elle n'a besoin de rien d'autre que de ses pouvoirs~


Nom : Ankhta-Sayna Spirabilis - « Ankhta » étant le nom de la voyante, « Sayna » étant celui de la danseuse.
Surnom/titre : La Tenancière, la Voyante ou la Diseuse pour Ankhta ; la Virevoltante, la Prémonitrice ou la Presciente pour Sayna.
Particularités physiques : Deux jumelles exotiques d'une très rare beauté - Leur teint hâlé - Leurs longs cheveux violet - Les quelques ornements en argent qu'elles portent - L'une revêt une robe orange tandis que l'autre, adepte de la danse, se contente d'un pagne de la même teinte et de quelques accessoires rutilants en guise de sous-vêtements.
Caractère : Calculatrices - Prennent un malin plaisir à appâter les autres, à leur vendre du rêve - Elles courent après l'argent - Leur établissement représente un véritable nid dans lequel leurs filles s'épanouissent - Protectrices envers leurs employées qui valent mieux que de la simple marchandise - Possèdent des goûts de luxe - Elle savent estimer les gens (l'une des deux sœurs est voyante) à leur juste valeur - Esthètes - Elles aiment se complimenter, se contempler... - Elles ne manquent pas de confiance en elles.
Origines : Elles n'ont pas toujours vécu à Papua, tout comme elle n'ont pas toujours été « deux exemplaires ». Dans leurs contrées d'origine, là où vivent différentes espèces de dragons, Ankhta-Sayna sont nées sœurs siamoises - un cas très rare chez les Dragons Pourpres. Elles ont grandi ainsi, avec deux têtes sur un unique tronc, avant de fuir leur monde en quête d'acceptation. Durant ce périple qui paraissait sans fin, elle ont fait la rencontre d'un pratiquant des arts obscurs qu'elles avaient fasciné par leur difformité. Un elfe à la peau sombre, drapé de noir, qui avait fait d'elles son sujet d'étude favoris avant de se mettre en tête de leur enseigner, en tant qu'assistantes, une partie de son savoir mystique. L'un des cerveaux avait dévoré ce savoir tandis que l'autre s'était montré un peu plus détaché vis-à-vis de lui. Il leur a fallu énormément de temps avant de trouver le rituel adéquat - celui qui leur permettrait de se scinder en deux à loisir, de se retrouver avec deux corps parfaits au lieu d'une unique enveloppe pour deux esprits. Une faculté encore imparfaite dans la mesure où Ankhta souffre d'une endurance plus limitée que celle de sa sœur, ce qui les amène souvent à devoir se reposer l'une sur l'autre - à comprendre par là que l'une des jumelles se fond intégralement dans le corps de sa comparse, qu'elle revitalise sur la durée par ce procédé.
C'est à la suite d'un profond désaccord avec leur maître que les dragonnes se sont éloignées de lui avec, sous leur responsabilité, un cobaye à qui elles ont confié un nom. Leur toute première protégée, Aynaëth Spirabilis, pathétique engeance mi-elfique mi-draconique aux yeux du malin qui l'avait « ramassée ».
Plus tard, après avoir obtenu de quoi subvenir à leurs besoins, le trio s'est lancé dans un projet - un rêve - duquel s'est élevé leur établissement fétiche. Simple taverne convertie en bordel grâce à l'étroite participation de ses employées, « La Flamboyante Couveuse » s'est transformée en un prestigieux lupanar grâce aux investissements quasi-forcés d'une certaine Pécheresse accompagnée de sa Djinn à la curiosité insondable.
Liens particuliers : Les deux sœurs considèrent Aynaëth Spirabilis comme la troisième de la fratrie. La talentueuse benjamine représente par ailleurs un atout incomparable et indispensable dans leur relation avec la Pécheresse et sa trop étrange compagnonne, que les jumelles cherchent à tout prix à garder auprès d'elles.
Compétences clés  : Ankhta-Sayna est avant toute chose une entité bicéphale. Lorsque les jumelles fusionnent et se transforment en dragon, c'est la figure imposante d'un reptile ailé à deux têtes qui émerge de la fumée ! Ce monstre, maître de deux éléments, crache du feu par la gueule et utilise des sortilèges de magie noire avec ses griffes. Le premier tient des propriétés de Sayna, la Virevoltante, tandis que le second appartient à Ankhta, autrement appelée la Diseuse.
Séparément, les jumelles, sous leur forme humaine, se battent différemment. En l’occurrence, Ankhta, son globe de voyance à la main, utilise ses arts obscurs pour restreindre/handicapé l'adversité. Sayna, elle, jouit d'une plus grande mobilité et d'un panel offensif plus varié qu'elle doit autant à son feu magique qu'à sa manière d'utiliser ses éventails tranchants. La dynamique de Sayna se fait ressentir au-delà de la dimension physique, dans la mesure où il lui arrive d'avoir des prémonitions en plein exercice là où sa sœur, plus posée, ne peut que se concentrer sur l'avenir des autres.
A savoir que les jumelles peuvent également adopter leur forme draconique sans pour autant s'unir ; dans ces conditions, elles possèdent chacun un corps de dragon pourpre doté d'une seule tête cornue et ne partagent pas leurs pouvoirs respectifs.
Possessions : En stock, les splendides jumelles possèdent divers boules de cristal et éventails qu'elles utilisent au grès de leurs fantaisies.


Nom : Aynaëth Spirabilis.
Surnom/titre : La Gardienne, la Joueuse, la Forte-tête, l'Héroïne en herbe, la Troisième.
Particularités physiques : Hybride, ou semi-dragonne - Son armure pour éternel vêtement – Son bandana bleu - Ses traits juvéniles - Ses chignons qui se chevauchent - Sa petite taille - Sa force physique prodigieuse - Elle se balade pied nus.
Caractère : Un peu tête en l'air quand elle n'est pas à son poste - Grande dormeuse à ses heures perdues - Prend parfois plaisir à contredire les autres, à leur tenir tête - Pas vraiment très mature - Dynamique une fois qu'elle est lancée - Fait parfois des crises de nerf dignes d'une grande gamine (surtout quand elle a faim) - Elle déteste qu'on la frappe et sait très bien donner la réplique - Aime autant les trésors, pour ne pas dire tout ce qui brille, que les jeux de toutes sortes (ce qui fait qu’elle mélange souvent ces deux choses) - N'aime pas perdre - Douée en magie, elle est beaucoup plus intelligente qu’elle en donne l'air.
Origines : Orpheline happée par un destin qui s'annonçait des plus sombre, Aynaëth Spirabilis, fruit de l'union entre un elfe et un dragon, s'est vue réquisitionnée par un diable de mage occulte en mal de cobaye. L'ironie du sort a voulu qu’elle ait été sauvée par ses disciples au sang de dragon. Après l'avoir acceptée parmi les leurs, celles-ci lui ont permis de reconstruire sa vie autour d'un maison où repos, victuailles et boissons ont fini par se mélanger à leurs charmantes hôtesses. L'hybride a grandi à l'écart des festivités pour adultes, dans une pièce sécurisée et bourrée de divertissements comme d'enseignements. Épaulée par ses sœurs adoptives à leurs heures perdues, elle a appris le maniement de l'épée et n'a pas manqué de peaufiner sa magie par la même occasion. D'où son statut d' « Héroïne en herbe ». En parallèle, aujourd'hui, de celui de « Gardienne » de jouets rutilants. C'est d'ailleurs parmi ces trésors que la devenue jeune femme a déniché son épée préférée, qu’elle se plaît tant à brandir à tout va !
Liens particuliers : Ankhta-Sayna, qu'elle aurait plutôt tendance à voir comme ses parents plutôt que ses sœurs. Elle leur doit son avenir, ses connaissances... ses rêves les plus fous.
La Pécheresse et la Djinn qui, par la force des choses, lui ont autorisé l'accès à leur immeeeeeeeeeeeeense coffre à jouets. Son innocence a fait que ces deux femmes ne la considèrent pas comme une menace, plutôt comme une remarquable aide de camp ! Parmi elles, la Djinn est celle qui lui consacre le plus de temps et d'attention.
Compétences clés :  Aynaëth est beaucoup de choses à la fois. Entre pugiliste, bretteuse et magicienne, sa polyvalence fait d'elle une combattante de choix ! Sa nature de demi-dragonne lui permet en outre de modifier partiellement sa silhouette, de faire gonfler les proportions de certains de ses membres, voire même de se faire momentanément pousser une queue de lézard ou des ailes membraneuses dans le dos. En matière de magie, la jeune héroïne est capable d'invoquer trois éléments : l'eau, le feu et le vent. Elle ne les maîtrise certes pas totalement mais se débrouille très bien avec ses connaissances actuelles.
Possessions : Gyldinn, sa précieuse lame aux propriétés inconnues.
Scàlh, son armure magique - un coûteux artefact fabriqué sur mesure, que la jeune femme doit à ses sœurs et à leurs confortables bénéfices.


L'influence du Myst sur sa nouvelle détentrice :

Sadgyra dispose d'une plus grande endurance qu'avant le Pacte. Elle peut se priver de nourriture et de boisson pendant une période plus allongée mais, en revanche, doit obligatoirement répondre à ses désirs personnels et égoïstes avec beaucoup moins de modération. Plus de demi-mesure possible ! Dans son cas, accumuler les richesses et les multiplier devient une priorité absolue. Avec celle-ci, le besoin de se dépenser se fait, paradoxalement, pareil à un revers de fortune, plus important encore ; la nouvelle faim de Sadgyra la poussant à copuler jusqu'à satiété ou à user de violence physique dès que possible.
Si un manque ne peut pas provoquer la mort de l'hybride, celle-ci n'en demeura pas moins aussi affaiblie qu'un zombie.