Présentation
Posté : 18 sept. 2024 01:31
PAPUA
Dust To Dust
Une histoire si ancienne, si ancienne qu’elle en est maintenant devenue une légende, raconte qu’en des temps immémoriaux, le Royaume de Papua était envahi par un adversaire cauchemardesque, le Warlock. Nul ne pouvait le vaincre, nul ne pouvait le repousser, car il avait avec lui les plus redoutables guerriers du désert : les abominables Djinns Noirs, esprits de la nature, créatures redoutables qui se nourrissent de l’âme des humains qu’ils dévorent.
Le Warlock dévastait tout sur son passage, brisant armées, villes, pillant et rasant, avec pour seul objectif de semer le chaos, et de l’offrir à ses maîtres. Cruel et sadique, épaulés par ses redoutables Djinns Noirs, il fut stoppé par Nomeydas Thoris, qui parvint à en venir à bout en réunissant les six morceaux de la Pierre de Foudre, et en l’amenant auprès d’une ancienne tour magique un soir d’orage. Quand la foudre tapa sur la Pierre, juchée au sommet de la Tour, les Géants de Lumière se réveillèrent, sortant de leur sommeil ancestral, et balayèrent les Djinns Noirs. Une lutte terrible eut lieu entre ces deux forces surnaturelles, et le Warlock se retrouva face à Nomeydas.
Le Warlock avait avec lui la force terrible et surnaturelle du Dieu cruel qui lui avait permis de dominer son armée. Il se heurta à Nomeydas dans un combat sanglant, et son épée lui arracha un bras après un combat qui, dit-on, dura plus de dix heures. Vaincu, Nomeydas se retrouva empalé par son ennemi, son sang se déversant sur l’armure noirâtre et abominable du Warlock. Le monde touchait alors à la fin, car, sans Nomeydas pour les guider, les Géants de Lumière s’écrouleraient et se disloqueraient. Heureusement, Nomeydas trouva la force d’agripper la Pierre de Foudre, de la tenir, et un éclair jaillit alors du ciel, comme une aide divine. La foudre frappa la Pierre, et les électrocuta tous les deux. Nomeydas mourut, et le Warlock aussi.
Pour empêcher ce dernier de ressusciter, il fut enfermé dans les profondeurs de la Tour, dans un donjon spécial, un fort souterrain, et, pour s’assurer qu’aucun de ses anciens disciples ne chercherait à le réveiller, les hommes de Nomeydas érigèrent un camp autour de cette tour. La tour en elle-même devint un palais, le camp devint une ville, la ville devint un royaume, et l’Histoire devint légende. Un conte qu’on raconte aux enfants le soir au coin du feu pour émerveiller leurs nuits, un récit épique qu’on enorgueillit d’actions et de voyages oniriques pour vous permettre de vous évader. Un avertissement que les religieux assènent aux pêcheurs : continuez à vous vautrer dans la luxure et dans le vice, et vous réveillerez le Warlock. Un apologue qu’on utilise pour enseigner aux jeunes guerriers les vertus du courage et de l’abnégation.
La Pierre de Foudre fut perdue, tout comme l’accès au fort souterrain, à la prison du Warlock. On dit qu’elle a été cachée, et que seul le véritable héritier de Nomeydas pourra la retrouver dans les méandres des catacombes...
...Car la légende dit que le Warlock, un jour, émergera de son sommeil, et ravagera Papua de son souffle de braises.
Le Warlock dévastait tout sur son passage, brisant armées, villes, pillant et rasant, avec pour seul objectif de semer le chaos, et de l’offrir à ses maîtres. Cruel et sadique, épaulés par ses redoutables Djinns Noirs, il fut stoppé par Nomeydas Thoris, qui parvint à en venir à bout en réunissant les six morceaux de la Pierre de Foudre, et en l’amenant auprès d’une ancienne tour magique un soir d’orage. Quand la foudre tapa sur la Pierre, juchée au sommet de la Tour, les Géants de Lumière se réveillèrent, sortant de leur sommeil ancestral, et balayèrent les Djinns Noirs. Une lutte terrible eut lieu entre ces deux forces surnaturelles, et le Warlock se retrouva face à Nomeydas.
Le Warlock avait avec lui la force terrible et surnaturelle du Dieu cruel qui lui avait permis de dominer son armée. Il se heurta à Nomeydas dans un combat sanglant, et son épée lui arracha un bras après un combat qui, dit-on, dura plus de dix heures. Vaincu, Nomeydas se retrouva empalé par son ennemi, son sang se déversant sur l’armure noirâtre et abominable du Warlock. Le monde touchait alors à la fin, car, sans Nomeydas pour les guider, les Géants de Lumière s’écrouleraient et se disloqueraient. Heureusement, Nomeydas trouva la force d’agripper la Pierre de Foudre, de la tenir, et un éclair jaillit alors du ciel, comme une aide divine. La foudre frappa la Pierre, et les électrocuta tous les deux. Nomeydas mourut, et le Warlock aussi.
Pour empêcher ce dernier de ressusciter, il fut enfermé dans les profondeurs de la Tour, dans un donjon spécial, un fort souterrain, et, pour s’assurer qu’aucun de ses anciens disciples ne chercherait à le réveiller, les hommes de Nomeydas érigèrent un camp autour de cette tour. La tour en elle-même devint un palais, le camp devint une ville, la ville devint un royaume, et l’Histoire devint légende. Un conte qu’on raconte aux enfants le soir au coin du feu pour émerveiller leurs nuits, un récit épique qu’on enorgueillit d’actions et de voyages oniriques pour vous permettre de vous évader. Un avertissement que les religieux assènent aux pêcheurs : continuez à vous vautrer dans la luxure et dans le vice, et vous réveillerez le Warlock. Un apologue qu’on utilise pour enseigner aux jeunes guerriers les vertus du courage et de l’abnégation.
La Pierre de Foudre fut perdue, tout comme l’accès au fort souterrain, à la prison du Warlock. On dit qu’elle a été cachée, et que seul le véritable héritier de Nomeydas pourra la retrouver dans les méandres des catacombes...
...Car la légende dit que le Warlock, un jour, émergera de son sommeil, et ravagera Papua de son souffle de braises.
PARTIE 1
PAPUA
INTRODUCTIONPAPUA
Jadis un royaume libre vivant en plein désert, Papua est, depuis des siècles, une province impériale réagie par l’Empire de Mijak. Si les autochtones continuent encore à voir en Papua un royaume, d’un point de vue administratif et juridique, Papua est une province impériale. Elle bénéficie cependant d’un régime spécial, en ce sens que le Gouverneur impérial reste le pouvoir royal.
Les Mijakiens ont colonisé ce territoire il y a des siècles, lors d’une guerre qui dura plusieurs années, et qui fut un échec cruel pour les Papuans. Ces derniers peuvent encore en ressentir un certain ressenti, mais les avantages qu’il y a à appartenir à l’Empire ont eu souvent tendance à contrebalancer ces velléités d’indépendance. D’un point de vue économique, Papua est ainsi inséré dans tout un circuit marchand s’étalant sur des milliers de kilomètres, et bénéficie de plus d’une aide militaire... Aide dont elle n’a pas besoin, vu la qualité de ses soldats. Les soldats papuans sont régulièrement convoqués par les Mijakiens afin de se battre pour eux, et bénéficient d’une formation faisant d’eux aussi bien des guerriers accomplis que des magiciens.
S’étalant sur un vaste désert comprenant quelques milliers de kilomètres, Papua est une organisation théoriquement centralisée, mais laissant beaucoup d’indépendance aux administrateurs locaux. Il s’agit généralement de petits seigneurs féodaux qui font appel au pouvoir royal quand ils ont besoin d’aide. Politiquement parlant, le royaume est assez paisible, tous respectant l’actuelle famille royale, qui existe depuis des millénaires, et dont la légitimité a parfois pu être remise en cause par des révoltes, notamment suite à l’annexion de Papua par Mijak, que certains voient toujours comme une profonde trahison. La famille royale de Papua bénéficie pour l’heure d’une longue période de paix, caractérisée par de bonnes relations commerciales avec les voisins. Malheureusement, cette période de paix arrive à son terme. Dans l’ombre, des complots s’ourdissent contre l’actuelle famille royale, notamment contre le Roi, perçu comme un personnage trop autoritaire, et comme trop proche des Mijakiens.
Pour comprendre cette opposition, il faut remonter à l’époque de la guerre entre Mijak et Papua, où il est dit que, pour mettre fin à la guerre, la dynastie royale a vendu son royaume, alors même que leurs soldats, des guerriers expérimentés et talentueux, auraient pu continuer à repousser les Mijakiens. Pour ces critiques, la dynastie a vendu Papua pour conserver son trône, et les temps durs arrivent. La paix, ce sentiment éphémère, ne suffit pas parfois à assurer une bonne santé économique et prospère, et, à chaque crise socio-économique que le royaume traverse, il est régulier de remettre en cause la légitimité du pouvoir en place, de les voir comme des traîtres, des parvenus corrompus qui ont déshonoré l’héritage du Grand Nomeydas. La première cible de ces accusations est le tribut impérial que les Papuans doivent s’acquitter, afin de financer la guerre entre Lumen et Mijak, un tribut qui n’est pas que financier, dans la mesure où bon nombre de soldats papuans sont réquisitionnés par les Mijakiens.
Avisé, le Roi de Papua, Tomeyrus, sent que des jours sombres arrivent. Lui qui a réussi à préserver l’intégrité et la sécurité de son royaume en chassant monstres et pillards voit désormais son sommeil se dérober à lui... Comme si ce sentiment de paix était illusoire, comme si la tempête menaçait, une tempête si forte qu’elle pourrait balayer Papua. Il entend les murmures de mécontentement, il entend les railleries, il entend les questions, il sait que la convoitise dans le cœur de ses vassaux a laissé place à la colère et à la rancœur. Il sait qu’une menace plane sur Papua, une ombre, il sait qu’on murmure son nom à chaque fois que des pillards attaquent des caravanes ou des hameaux isolés. Le Warlock... On murmure son retour, on murmure qu’il est en colère, et que les parvenus actuels n’arriveront jamais à le stopper.
Tomeyrus craint pour Papua, craint pour ses deux enfants, le Prince Herebos et la Princesse Rhian. Aussi s’est-il mis en tête de retrouver l’artefact légendaire, la Pierre de Foudre, la Pierre que Nomeydas a brandi pour sauver Papua en invoquant les Gardiens de Papua, les Géants de Lumière, cette même pierre que son ancêtre n’a pas su trouver lors de l’invasion des Mijakiens. Il sait que la Pierre se trouve dans la tombe de Nomeydas, sous le château, et a commandé des fouilles archéologiques. Malheureusement, les profondeurs du Palais sont envahies par des monstres, et le vieux fort n’a toujours pas été retrouvé. Chaque jour, Tomeyrus commence à sentir la peur entailler son cœur de brave guerrier. Chaque jour, il sent l’ombre s’avancer, les nuages planant sur Papua.
Car la tempête approche. L’orage vient, et se matérialise à travers un nuage de brumes annonçant des cavaliers noirâtres, des cavaliers spectraux que les lances ne peuvent pas tuer. Sont-ce les Djinns Noirs ? Est-ce là le retour du Warlock ? La menace approche, et, à chaque sang versé, la peur monte dans Papua, jusqu’à se muer en terreur, et par tout ravager sur son passage. Inquiet, Tomeyrus n’a eu d’autres choix que d’envoyer Herebos à sa place pour chasser ces mystérieux ennemis.
Il convient enfin de signaler que la nature est assez redoutable à Papua, que ce soit à cause des monstres la peuplant, ou de la faille sismique qui la traverse, le royaume étant situé à un croisement entre deux plaques tectoniques.
PRÉSENTATION DE LA CAPITALE
1°) La ville
Papua est aussi bien le nom du royaume que de la capitale elle-même. C’est une ville très agréable, très vivante, abritant des milliers d’êtres vivants. Elle est située à l’embouchure d’un vaste lac, si grand qu’il est presque une mer intérieure, et qui permet à Papua de s’inscrire comme ville-étape dans une grande route commerciale serpentant à travers l’immensité de l’Empire Mijakien. Ce faisant, les Papuans accueillent fréquemment de nombreux touristes, qui viennent admirer les multiples palais de la ville, ses grands jardins agréables, ses minarets, et ses multiples monuments. On entre dans la ville par de nombreux postes de garde, avec, à chaque fois, des marchands ambulants. La ville recèle son nombre de colporteurs, et, comme toute grande ville, dispose de bas-fonds.
Ces quartiers miséreux sont des endroits mal famés, où une prostitution racoleuse se mélange aux soudards venant agresser les riches personnes ayant eu la sottise de se perdre par ici, et où les bâtiments en ruine décorent le paysage. Chaque quartier est délimité par des murailles internes, et, pour certains, la hausse du nombre de gardes traduit le fait que le pouvoir royal redoute une révolte imminente. Il arrive assez souvent que des émeutes secouent les bas-fonds, mais elles ne durent généralement jamais très longtemps.
Papua reste une ville très diversifiée et cosmopolite, et très ouverte aux touristes. C’est une ville où il fait bon vivre. Par ailleurs, la ville dispose de plusieurs barrages et aqueducs permettant de faciliter l’hydratation des cultures, ou tout simplement de la ville elle-même.
On trouve également, ici et là, quelques palais, abritant les casernes de Papua, et servant notamment de structures administratives.
2°) Le Grand Souk
Le Grand Souk de Papua est le marché central de la ville. Il est établi le long du port de Papua, afin d’être le plus près possible des commerçants étrangers venant à l’intérieur de la ville pour commercer. Le marché se déroule dans un grand bâtiment avec une rotonde centrale, le Grand Souk, et en-dehors de ce dernier, pour les marchands n’ayant pas pu avoir de place au sein du bâtiment. Ils vendent en pleine rue, dans un endroit spécialement prévu à cet effet. On a ainsi pour coutume de dire que les produits les plus réussis et les plus luxueux se trouvent dans le Grand Souk, et que les autres se trouvent dans la rue, dans ce qu’on appelle communément « Le petit Souk ».
On trouve absolument de tout au Grand Souk : outre des vêtements, des bijoux, de la nourriture, de nombreux stands de guildes proposent des armes, des armures, des artefacts magiques... Les guildes en profitent pour établir leurs comptoirs commerciaux, afin de pouvoir notamment recruter d’éventuels intéressés. N’importe qui y trouvera son bonheur !
3°) La Mosquée
Terre convertie, Papua dispose d’une mosquée, un établissement de culte construit pour être le siège de l’Ordre Immaculé à Papua. Le choix d’une mosquée, et non d’une église, s’explique par le fait de respecter la tradition cultuelle et architecturale de la ville. L’Ordre Immaculé exerce une influence certaine à Papua, comme dans n’importe quelle société civilement constituée. La Mosquée est un lieu de culte fréquenté par de nombreux pèlerins et Papuans, et l’Ordre dispose d’un conseiller près de la famille royale, afin de conseiller le Roi.
L’Ordre Immaculé n’exerce pas qu’une fonction symbolique et purement cultuelle à Papua, car il est parfois utilisé pour exorciser certaines parties du désert. De fait, la véritable raison de la présence de l’Ordre à Papua s’explique par leur volonté de se renseigner sur les Djinns Noirs de la légende, et, le cas échéant, de les supprimer, ces êtres étant perçus comme des créatures entièrement malfaisantes, rentrant donc parfaitement dans les compétences de l’Ordre Immaculé.
PRÉSENTATION DU PALAIS ROYAL
1°) Le Palais
Le Palais Royal de Papua se trouve à la périphérie de la ville, séparée de cette dernière par un pont rocheux. C’est une superbe structure, partiellement ouverte aux visiteurs. Ses murs extérieurs offrent une vue imparable sur toute la région environnante, que ce soit la capitale elle-même, les montagnes au loin, ou la mer. Le Palais est bâti près d’un fleuve dont l’embouchure fait parfois l’objet de visites guidées, car on y trouve de vieux villages engloutis, suite à une crue particulièrement violente il y a des années qui avait fait déborder l’un des barrages de la ville.
Agréable et grand, le Palais se tient juché sur une épaisse montagne, et est traversé en son milieu par une rivière artificielle qui part se jeter dans le vide, permettant de fournir au Palais des bassins et des jardins beaux et fleuris. La légende raconte que, dans les profondeurs de la montagne, on trouverait l’ancien fort de Papua. Néanmoins, provoquer des fouilles archéologiques risquées, notamment en creusant dans la roche, provoquerait le risque de faire s’écrouler tout le Palais.
Pièces à l’intérieur du Palais (liste non exhaustive) :
- Bibliothèque du Palais ;
- Salle commune ;
- Balcon ;
- Jardin intérieur ;
- Chambre à coucher du Palais ;
- Salle à manger.
La montagne comprend de multiples grottes souterraines, de longues galeries sinueuses dans lesquelles il est facile de se perdre. C’est en amont de ce réseau de grottes souterraines qu’on trouve la prison du Palais. Papua comprend plusieurs établissements pénitentiaires, et les geôles du palais hébergent les criminels les plus dangereux, notamment les traîtres, les rebelles, et les meurtriers violents. Ces prisons sont séparées des grottes, car les grottes souterraines abritent des monstres dangereux. De cette manière, les prisonniers cherchant à s’évader par les grottes souterraines risquent ainsi d’avoir de curieuses surprises.
On peut s’en douter, mais les geôles sont évidemment interdites d’accès aux visiteurs. Les prisonniers figurant dans ces geôles souterraines connaissent une vie difficile et éprouvante, loin du soleil, et n’ayant le droit à aucune visite. Ils sont régulièrement torturés par les bourreaux, et les prisonniers ont pour habitude de ne rien porter d’autre sur leur corps qu’un masque noir recouvrant leur visage, un pagne, des chaînes, ainsi qu’un tatouage permettant de les identifier. Ils n’ont plus aucun nom, plus aucune identité, jusqu’à ce que l’administration, par miracle, se décide à en libérer un ou deux. C’est un véritable mouroir.
3°) Le Vieux Fort
Le Vieux Fort désignerait, dans les profondeurs du Palais, un ancien fort souterrain construit lors des fondations du Palais pour y abriter le tombeau de Nomeydas, avec la Pierre de Foudre, cet artefact légendaire capable d’invoquer les Géants de Glace. Cependant, personne n’a jamais retrouvé le Vieux Fort, et il apparaît de plus en plus comme une structure légendaire. Depuis des siècles, les différents Rois et Reines ont mené de difficiles expéditions archéologiques pour tenter de le retrouver. Elles sont difficiles, car ils doivent des heurter aux monstres vivant dans les profondeurs de la montagne.
En réalité, le Vieux Fort existe bel et bien, mais les rares ayant réussi à le trouver n’en sont jamais revenus. La tombe de Nomeydas ne se découvre pas facilement, et le Vieux Fort recèle de pièges vicieux, à tel point qu’il est permis de se demander si ceux qui l’ont fondé cherchaient vraiment à honorer la mémoire de Nomeydas, ou à concevoir une tombe qui rendrait impossible à quiconque de venir le voir, et donc de récupérer la Pierre de Foudre.
4°) La Salle de Trône
Cœur du Palais, la Salle de Trône est une belle pièce avec de la moquette, et un escalier menant au siège du Roi. L’endroit abrite plusieurs gardes d’élite, ainsi que quelques courtisanes. C’est dans cette pièce que le Roi siège et rend ses doléances, accueillant les étrangers et les sujets désirant d’obtenir son aide pour résoudre des litiges, ou pour demander des subventions ou de l’aide. En somme, la Salle du Trône permet au Roi d’exercer ses fonctions judiciaires, et les doléances sont rendues deux après-midis par semaine.
Parfois, la Reine supplante le Roi pour les rendre, notamment lorsque ce dernier est occupé à guerroyer ou à former les militaires. Le droit papuan repose beaucoup sur le droit Mijakien, même s’il existe quelques spécificités législatives propres à Papua, spécificités dans lesquelles il serait inutile de rentrer. Retenons juste que, en vertu de son pouvoir royal, la Salle du Trône est une juridiction spéciale capable d’accueillir tout pourvoi en cassation formé par des plaideurs mécontents, la recevabilité du pourvoi étant cependant limitée à des cas bien précis.
PRÉSENTATION DU ROYAUME
1°) L’Armée Royale
L’Armée Royale abrite essentiellement des fantassins, que ce soit des archers ou des spadassins. Ce sont des guerriers puissants et bien entraînés, conçus, non seulement pour tuer des humains, mais aussi des monstres et des démons. Ils sont entraînés depuis l’enfance, et les formateurs n’hésitent pas à les habituer à l’usage de psychotropes et de drogues spéciales permettant d’annihiler la sensation de peur, et d’augmenter leur taux d’adrénaline pendant un court instant. Ils développent ainsi une certaine insensibilité à la douleur au moment de se battre, ce qui explique pourquoi ils n’ont pas d’armures, privilégiant la rapidité et la fluidité à la résistance.
Leurs épées sont enchantées, et les soldats papuans maîtrisent la magie, s’en servant au combat, ce qui ne les rend que d’autant plus redoutable. Ils sont généralement appréciés par les Mijakiens, et leur discipline et leur rigueur amènent parfois à se demander s’ils ne sont pas eunuques. La réponse est négative, car les soldats sont généralement fils de soldats. Les Papuans maîtrisent juste leur sens et leurs émotions. Il est très difficile de les corrompre, à cause de leur sens de l’honneur. Ils sont entraînés depuis l’enfance à mourir pour leur Roi, et voient en ce dernier un Dieu vivant. L’armée n’est cependant pas très grande, n’abritant que quelques milliers de soldats. C’est largement suffisant pour assurer la sécurité intérieure du pays, mais bien loin de pouvoir rivaliser avec les innombrables Légions Mijakiennes.
L’armée voue un profond respect envers Herebos, qui, malgré son statut de Prince héritier, a été entraîné comme eux. Généralement, les soldats sont des gens pauvres, qui n’ont vu aucune autre alternative à leur situation que de s’engager. Herebos, malgré sa fortune et la promesse d’une vie oisive et facile, s’est longuement entraînée à être le digne héritier de son père. Pour beaucoup, Herebos est même le seul digne héritier du Grand Nomeydas depuis des millénaires.
2°) Les villes papuannes
Outre Papua la capitale, le royaume abrite aussi de nombreuses villes, de tailles moyennes ou petites, généralement des hameaux ou de petits villages. Les plus grandes villes sont localisées près des zones de richesse du royaume : les oasis, les exploitations minières... On trouve à l’orée du désert des petits hameaux abritant moins d’une centaine de personnes, où il fait très chaud, et où ces derniers doivent souvent se replier dans les mosquées quand on annonce des monstres, afin de bénéficier de la protection magique de l’Ordre Immaculé contre ces créatures infernales.
Bon nombre d’étrangers aiment se rendre dans ces endroits, notamment les aventuriers, et il n’est donc pas rare d’en croiser les auberges, à la recherche de trésors, d’anciens artefacts, de monstres spéciaux à occire. Les commerçants et les négociants préfèrent généralement ne pas s’aventurer dans les profondeurs du royaume, car il faut bien reconnaître que les routes sont dangereuses, et qu’il est déconseillé de voyager sans une escorte. Même si l’armée fait des patrouilles régulières, le désert est vaste. Cependant, ceux qui ont la curiosité de se promener dans les villages et ces villes locales ne le regrettent pas. Les locaux sont plutôt amicaux, sans vraiment être hostiles aux Mijakiens comme peuvent l’être les habitants de la capitale. Il s’agit de la campagne profonde, et, lors de la guerre, les Mijakiens ne les ont pas vraiment attaqués, s’étant concentrés sur la capitale.
La plupart des autochtones sont persuadés que le Warlock existe réellement, et qu’un jour viendra où il sortira de son sommeil. Par ailleurs, les campagnards apprécient beaucoup le Prince héritier du royaume, Herebos, car il lui arrive fréquemment de venir les voir, et il n’hésite pas à verser son propre sang pour les protéger contre les monstres. Autrement dit, Herebos ne reste pas à l’abri derrière ses soldats, et n’hésite pas à aller au devant des lignes de front, et à affronter en personne les monstres.
3°) Les ruines papuannes
Papua est surtout connue des aventuriers pour ses multiples ruines. Elles sont le fruit d’une histoire longue et marquée par des conflits entre les humains et les monstres, et entre les chefs tribaux, avant que le pouvoir royal ne parvienne à les unir. Papua est une région riche en artefact magique, son sol abritant d’importants gisements miniers, attirant la convoitise des négociants et des politiques. Cependant, les simples aventuriers peuvent aussi trouver des trésors enfouis dans les temples. Papua étant située sur une faille sismique, plusieurs temples, et parfois même des villes entières, ont pu être engloutis sous le sol.
L’exploration des ruines de Papua n’est donc pas un élément à négliger, car il attire régulièrement de nombreuses guildes désireuses d’y trouver de quoi renflouer leurs caisses.
PERSONNAGES
1°) La légende du Warlock
2°) La famille royale
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Princesse Rhian. De la Princesse, nous retiendrons sommairement qu’elle est belle, forte, instruite, qu’elle sait se battre, qu’elle est débrouillarde, qu’elle aime son Papa et sa Maman, qu’elle n’a pas envie de se marier... Et, pour de plus amples détails, je vous invite à consulter sa fiche, qui se trouve ici. |