The Multiversity

Je ne sais pas quelle routine je préfère entre celle du jour ou celle de la nuit. Celle où je suis une lycéenne qui aime aider, ou celle où je suis une tueuse à gages particulièrement violente ? C'est un vrai mystère, même pour moi, mais toujours est-il que j'aime mes deux routines. Au moins, j'ai toujours quelque chose à faire lorsque j'ai pris les deux formes. A l'heure actuelle, ma routine c'est : rechercher, rencontrer, signer, rechercher, trouver, tuer, signer. Donc, c'est toujours munie de mon épée rouge et de mon uniforme noire que je fais mon travail de tueuse à gages, ma principale source de revenus.

Un de mes contrats est sur le point de se terminer, quand je vois un groupe de cibles à abattre dans la ruelle où je passe justement pour venir les voir. Mon épée posée sur le dos, marchant lentement vers eux avec un visage qui veut clairement dire qu'ils vont passer un mauvais moment. De mon dos, mes ailes en plumes noires poussent et se déploient, et il s'agit clairement d'ailes de mauvaise augure, en plus du fait qu'il s'agisse de ma nature d'ange noire. Ma marche vers eux est sinistre.

Mes cibles, sachant ce qui leur attend, pointent leurs armes sur moi, et suite à ça, je mets mon épée sur mon dos avant de la prendre à deux mains. Les fusils tirent dans ma direction, mais avec une grande vitesse je tournoie ma lame, qui me sert de bouclier, tout en criant :

"Ayayayaaa !"

Les balles sont font couper par la lame, et ma marche continue. Mes cibles commencent à sortir leurs couteaux ou autres armes tranchantes ou contondantes, voulant me battre pour leur survie. Cependant, avec aisance, j'évite leurs attaques avant de les contre-attaquer violemment, leur coupant un bras d'abord, puis une jambe ensuite. Ça crie, hein ? Une fois que tout le monde est bien hors d'état de me tenir tête, mon visage change pour devenir celui d'une fille complètement énervée, laissant parler ma brutalité en les tailladant violemment pour chacun, laissant les autres le regarder mourir horriblement devant leurs yeux.

Chacun meurt de manière atroce, massacré, avec son dos ou son torse tailladé de partout, le sang s'étant répandu sur tout le lieu. Tout spectateur un minimum sain d'esprit aurait soit fui, soit regardé avec une grande horreur, parfois même avec traumatisme. Personnellement, après chaque meurtre, je ne laisse pas les corps, mais seulement le sang. Car à chaque fois que je plante une de mes plumes noires sur un corps sans vie, tout son corps se fait comme absorber par la plume, ne restant plus que cette plume.

Rares sont les témoins qui se trouvent ici par hasard. J'avertis toujours ces témoins que si jamais la police est au courant et que je sais que c'est eux qui l'ont fait, je les massacre. Cependant, ce que je ne doute pas, c'est que je vais avoir une témoin... pas comme les autres.

Depuis son réveil Nanami était un peu perdu…comme souvent ses derniers temps. La découverte d’un autre monde, la rencontre d’Alice cette princessse qui occupait toute la place dans son cœur, puis tous ses étranges évènement, se coma inexpliqué…La Nanami de l’année dernière ne se reconnaitrais plus.

Alice et Hikari était venue la voir quand elle était inconsciente, mais ce n’était pas les seules, ses amis de son gang, les trois autre pillé aussi. Nana était quand même leur plus grande force de frappe, heureusement en ce moment les autres gangs se tenaient tranquille. Il faut dire que trop de chose c’était passé dans leur quartier pour convaincre les autres qu’il ne fallait pas les chercher. Ce qui laissait plus de temps à tout le monde à la danse qu’a la guerre ce qui n’était pas plus mal.

Cette nuit-là, Nanami était sortie seule dans la rue marchant sans but, cherchant juste à mettre de l’ordre dans tout ça. Elle ne craignait pas grand-chose, entre ses pouvoirs, ses maitrises du combat, sans parlé de tous les « petits » oiseau de sa seconde, qu’es qui pouvais lui arriver ? Cette nuit si c’est pensé était tourmenté pour une fois ce n’était pas par Alice, mais par Scarifa. Ce nom entendu en rêve, qui revenais souvent, depuis qu’elle avait découvert les vrais origine d’Alice et encore plus depuis son réveil de se coma.  Depuis ce dernier, elle se sentait aussi plus forte, comme si quelque chose avait changer, sans pour autant savoir quoi.

ça devais faire une bonne heure qu’elle marchait ainsi, sans trop faire attention où elle se rendait. Quand le fil de ses pensées fut coupé par des cris. Surprise, elle tourna la tête dans la direction d’où ça venais. Elle ut alors comme un mal de tête, bref, rapide où la lune lui parut alors rouge ou plutôt le cœur qui la remplacé dans le ciel, un boum sonore d’un battement du cœur immense la fit frissonné. Sa ne dura qu’un bref instant, comme si elle l’avait rêvé, mais c’était sur il se passait quelque chose. Nana se mis alors à courir vers les cris. C’est alors qu’une scène irréaliste se tenais devant elle…

Une ruelle sombre à peine éclairé par la lumière de la lune, des hommes arme à la mains, des corps au sol coupé en morceau, une fille épée à la main avec des ailes noirs ? Cette fille était couverte de sang, elle ne l’avait pas encore remarqué et massacrait les hommes sans le moindre problème, comme s’il n’était que des cartons sans la moindre défense. C’était un véritable déferlement de violence, du sang, des boues de corps, très vite il ne restait rien de ses pauvres hommes. A la voir ainsi une personne normal aurais paniqué, crié, perdu connaissance ou fuis craignant pour sa propre sécurité, mais Nanami ressentie tout autre chose.

-Que c’est beau…

Cette fille était d’une beauté terrible, tout se sang sur elle…si excitante, elle avait envie de lui sauter dessus, de lui arracher cette uniforme et la plonger encore plus dans tout se sang, gouté au sien et lui faire furieusement l’amour…

Sans la moindre peur, Nana commence alors à marcher vers elle la dévorant du regard passant sa langue sur ses lèvres.

-Qu’elle est cette beauté qui traine dans rue en pleine nuit ?

Contrat rempli. Leur corps va se faire complètement déchiqueter, mes bras se défoulent sur eux, mon épée a ce rouge sanglant pour dissimuler le sang. Evidemment, pour prouver que je les ai bien tué, je garde en souvenir quelques têtes que j'enveloppe sous mon aile, pour qu'il disparaisse avant de le reprendre avant de le planter ma plume dans le corps pour qu'il disparaisse, ne laissant plus que la plume et le sang. En tout cas, je montre juste une violence sans borne que ma forme nocturne me fait comme ordonner de faire. Mes bras ont besoin de déchiqueter, c'est pour ça que je suis tueuse à gage.

D'un coup, je me mets à entendre quelqu'un dire que ce spectacle est beau. J'ai l'impression de voir une personne fan de violence et de sang. Voir des corps se faire massacrer la passionne. J'ai du coup l'impression d'avoir affaire à un témoin pas comme les autres, pendant que je continue de rendre les corps complètement méconnaissables, les organes coupés de partout, une véritable mare de sang qui s'étend. Ceux qui ne se font pas encore massacré, les moins chanceux, hurlent de terreur, ne voulant pas mourir, mais ils ne peuvent pas fuir.

Après avoir tué mes cibles, coupé leur tête et les fait disparaître complètement, j'entends une voix qui m'est... familière maintenant que j'y pense. Bien que j'aie l'impression qu'elle a parfois une voix plus prononcée. Mais elle a l'air séduite. Elle se trouve derrière moi, et je me tourne doucement vers elle, donc, mais d'un coup, je vois une fille que je reconnais bien. Je suis surprise de la voir. Mes ailes se rangent, mais mon sang qui a bien sali mon uniforme reste.

"Seikyo-san ?!"

Je la connais un peu, pour être une fille plutôt extravertie, mais il m'a semblé qu'elle ait caché quelque chose, mais quoi ? En tout cas, je n'aurais pas imaginé que Seikyo-san serait aussi fan de sang et de violence. Je ne m'éloigne pas du tout d'elle, et rien qu'à la voir, je sens qu'elle a envie de moi, pour avoir massacré des gens.

"Tu me reconnais ? C'est Gonas Dark Shehtra."

Je ne sais pas si elle va me reconnaître, surtout que le Dark provient de mon abruti de père. Mais bref, je sens qu'elle aurait envie de baiser avec une meuf qu'elle connait en fait déjà. C'est pas un problème, juste que savoir que le sang fait partie de ses fantasmes, ça fait un peu bizarre. En attendant, je plante mon épée dans le sol. Si elle veut qu'on baise ensemble tout de suite, mes clients sont patients, de toute façon.

Nanami regardait cette fille avec une excitation comme elle en avait jamais ut. C’était différent de ses envies de sexe habituels, non la elle voulait du sexe, mais aussi du sang. Son esprit semblait embrumé petit à petit alors que tout semblait devenir rouge.

-Shehtra ? …ça ne me dit rien…hum…tu m’excite, tout se sang sur toi…et le tien ? Il est comment ? Aussi noir que tes ailes ? Son gout est t’ils aussi fort que coup de tes lames ?

L’ambiance autour se mis à changer petit à petit…la nuit noire devenait petit à petit plus rouge, mais ce n’était pas un lever de soleil pour autant. Le sang encore au sol s’écoula sur ce dernier attiré à ses pieds formant une grande flaque tourbillonnante.

-Tu n’es pas comme les autres toi…Quel sont tes origines ?

Sa voie était le même, mais sa façon de parler différente, comme si c’était une autre personne qui avait pris le contrôle, se qui était plus ou moins le cas.

-Je sens du sang divin, es ça qui m’excite à ce point ? A tu déjà connue le plaisir donné par une Divinité ?

Les cheveux de Nanami avaient viré au roux et plusieurs marques était apparu sur son corps, des chaines et fer de prisonnière était accroché à ses bras trainant sur le sol. Mains lié par ses fers, elle tendit les bras vers Shehtra alors que des chaines apparut sur cette dernière. La jeune fille était alors tenue les quatre membre écarté suspendu au chaines relier au décors autour, sans la moindre logique de la gravité.

-Dit moi, me ferrais tu offrande de ton corps ? Laisse-moi le gouter, laisse-moi gouté à son sang et tu auras droit à un plaisir que tu n’as encore jamais gouté. En échange de ton sacrifice, je t’offrirais une récompense.

Shehra pouvais être surprise par la vitesse ou tout ça c’était déroulé. Elle pouvait aussi sentir qu’elle n’était clairement plus dans le monde où elle se trouvait l’instant d’avant. Le ciel rouge, la lune remplacée par un cœur humain, les fenêtres des bâtiments autour qui semble avoir des rideaux de sang…Nanami qui semblait plus être elle. Puis cette magie divine qui l’avait si vite enchainé loin de son arme encore planté dans le sol. Surement qu’elle devait avoir pas mal de question à l’esprit.

Pendant que Nanami s'approche de moi, je commence à voir que l'ambiance commence à virer au rouge sang. Je ne sais pas ce qui se passe, surtout que j'ai jamais eu affaire à ce genre de trucs. Comment ça ça ne te dit rien ? Je sens directement que quelque chose est en train de prendre le contrôle de Nanami, au vu de sa façon de parler. Mais... qu'est-ce que c'est ?! Le sang qui se trouve non seulement sur le sol, mais aussi sur mon corps et mes vêtements semble réellement exciter cet être.

Mon sang ? Heu... non, il n'est pas aussi sombre que mes ailes. C'est pas pour autant que je suis une ange noire que tout ce qui est en moi est noir, sinon ma forme nocturne serait mon unique forme, en fait. Si mes goûts sont aussi forts que mes lames ? Mais... qu'est-ce que c'est que ces questions ? Je me sens légèrement mal à l'aise suite à ses questions.

"Heu... mon sang est juste un peu plus sombre que celui d'un humain normal... pourquoi ?"

Le sang qui était au sol commence à s'écouler vers mes pieds pour former une grande flaque tourbillonnante. Je ne sais pas ce qui se passe. On dirait que ce genre de choses me rend moins mal à l'aise. Le sang qui j'ai répandu éclabousse complètement mes chaussures et mes jambes. Ou alors est-ce que c'est l'ambiance qui vire vraiment au rouge sang qui, étrangement, me rend moins mal à l'aise. Toujours est-il que... on dirait que... je suis dans mon élément. Un monde particulièrement sanglant.

Oui, tu peux dire que je ne suis pas comme les autres, tout comme tu n'es pas comme les autres. Mais alors vraiment pas. Cette question ne me rend pas mal à l'aise, car sous forme nocturne, ce n'est pas difficile que je l'exprime, surtout que je sors mes ailes pour intimider.

"Je suis fille d'un ange noir, le reflet maléfique d'un ange."

Du sang divin ? Est-ce que tu ne devrais pas plutôt dire des pouvoirs divins ? Ou alors c'est du sang qui comporte de la magie divine, et c'est pour ça que c'est du sang divin. Si c'est ça, j'ai des pouvoirs de la déesse Pandore, déesse de la Calamité. Après, les anges constituent une espèce divine, donc ça marche aussi. Si j'ai déjà connu le plaisir donné par une divinité ? Heu... je pense que Palutena a déjà couché avec moi, donc ça ne m'étonnerait pas. Donc, je vais lui répondre en hochant la tête.

"Si tu comprends ça comme du sang qui comporte de la magie divine, oui, car mon père m'a transmis une partie des pouvoirs de Pandore, déesse icarienne de la Calamité. De plus, j'ai des origines divines. J'ai déjà ressenti le plaisir par Palutena, déesse icarienne de la Lumière. Mais... qui es-tu ?"

Après, avec cette question, est-ce que cela veut dire que je suis face à une incarnation d'une déesse ? Si c'est le cas, quelle déesse ? Je peux me douter que c'est du sang, mais qui est-elle ? En tout cas, les cheveux de Nanami vire au roux, est-ce que c'est la couleur de cheveux de cette déesse ? Des marques apparaissent autour de ses yeux, sur ses épaules, sur ses bras et sur ses jambes, des chaînes et fer de prisonnière apparaissent, et les chaînes trainent au sol.

Elle tend aussi les bras vers moi, et d'un coup, des chaînes apparaissent sur mes poignets et mes chevilles, me surprenant déjà de base, mais je me fais d'un coup relever en me faisant éloigner très rapidement de mon épée et mes membres s'écartent, et étrangement, je ne sens pas le poids de la gravité me faire souffrir aux bras. Mon corps violent ne supportant pas d'être entravé de ses mouvements, il ne peut s'empêcher de bouger, tentant de s'en sortir, et mes bras et mes jambes prennent un aura cyan, comme pour tenter d'utiliser les pouvoirs de Pandore pour s'en sortir, mais il semble que ces chaînes sont trop puissantes pour ces pouvoirs. On dirait que ces chaînes soient vraiment divins. Alors, après une vingtaine de secondes à peine, le corps abandonne et l'aura cyan disparait.

La déesse me demande si je lui ferais l'offrande de mon corps... je ne sais pas qui elle est. Elle m'inspire une certaine confiance, mais seulement une partie, car je ne la connais pas. Gouter mon corps, gouter mon sang, et j'aurai le droit à un plaisir que je n'ai pas goûté ? On va voir, mais pour l'instant, je ne sais pas qui est cette déesse. Je ne me débats plus, et le fait que je sois dans un environnement qui me met à l'aise aide. Je regarde la femme qui m'a enchaînée, et sans la moindre once d'hostilité, puisqu'une demie-ange ne peut de toute façon pas affronter une déesse, je lui pose des questions.

"Qui es-tu ? J'ai rapidement compris que tu es une déesse sanglante, mais c'est quoi ton rôle ? Je te laisserai faire si tu réponds à mes questions."

Je ne vais pas lui poser la question de ce qu'elle veut de moi, car elle a été assez claire là-dessus. Mais je ne la connais pas. Peut-être qu'en la connaissant mieux je pourrais être sa servante et sa messagère, mais pour l'instant, c'est une déesse inconnue pour moi.

Nanami finit par s’endormir complétement laissant place à sa vraie personnalité, sa vraie nature. Ce n’était pas vraiment deux personnes différente, mais bien la même qui perdait en temps normal la notion de sa vraie nature. Scarifa était éveillé, l’odeur du sang et la présence d’être au origine divine avait joué à cette éveille temporaire. Puis son nom était ressorti, des mortels avait retrouvé son nom. Bien qu’ils étains très peu nombreux son nom n’était plus dans l’oubli total.

Face à elle se tenait l’ange déchu qu’elle venait d’enchainé, une ange qu’elle avait profondément envie de profité et ce de bien des manières. Bien sûr cette dernière ne comprenait pas tout ce qui se passait et demanda qui elle était. Evidemment, elle méritait de savoir à qui elle avait à faire.

-Je suis Scarifa déesse du sang et du sacrifice. Déesse déchu et tombé dans l’oubli comme le panthéon auquel j’appartenais. Mais un dieu ne disparait jamais vraiment quand il reste des traces de son culte.

Elle n’avait pas besoin d’en savoir plus à ce niveau-là, du moins pas pour le moment. Pris dans ses chaînes, l’ange bien qu’elle c’était débattue au début ne semblait pas si mal à l’aise, moins qu’au début en tout cas. En tout cas l’idée d’accepté son offre ne semblait pas lui déplaire étant prête à accepter contre des informations. Un échange que Scarifa était prête à accepter.

-Très bien, pose moi toute les questions que tu souhaites et après je m’occuperais de toi et à la fin je t’offrirais la récompense qui se doit. Donc vas s’y pose tes questions.

En attendant la déesses s’approcha quand même d’elle et avec ses griffes et commença lentement à déchiré ses vêtements pour la mettre nue petit à petit.

-Comme ça la suite serra plus facile pour la suite, ne t’en fait pas je rendrais tout en état à la fin.

Quand elle disait « tout » elle ne parlait pas que ses vêtements.

Scarifa... je n'ai jamais entendu ce nom, mais ce nom me plait. Scarifa, scarification, blessure, sang... Ce nom m'inspire confiance, une déesse où offrir du sang permet d'avoir un don. Chaque don est tiré du pouvoir d'un être. Son nom et son rôle font que je ne peux pas la détester, étant une jeune femme violente par nature. C'est vraiment dommage que cette déesse soit déchue et tombée dans l'oubli, tout comme son panthéon. J'ai envie de reformer son panthéon. Ma nature d'Ange Noire se plait à entendre qui elle est.

Après, j'ai envie d'entendre son histoire. Pas forcément savoir comment est-elle née, car je sais que certains dieux ne savent pas comment ils naissent, mais savoir comment est-elle passée de connue, même par une niche de personnes, à déchue ? J'ai envie qu'elle revive en tant que déesse. Une récompense en échange d'avoir répondu à ses questions ? Très bien, je vais me faire plaisir à les poser, et je commence à aimer entendre sa voix.

Mais avant qu'elle ne pose la question, Scarifa s'approche de moi pour commencer à griffer mes vêtements pour commencer à les déchirer, jusqu'à ce que je sois complètement nue, et si d'un côté je m'y attendais, j'espère au moins que je vais récupérer mes vêtements pour quand je rentrerai dans le lycée. Ah, elle rendra tout cela à la fin ? Très bien, mon corps ayant déjà abandonné la lutte, je la laisse complètement faire. Mais pendant qu'elle est en train de déchirer mes vêtements, je vais lui poser des questions importants.

"Alors, j'aimerais savoir quels sont tes origines ? Le nom de ton panthéon, que je puisse le compléter ? Combien est-ce que tu avais de fidèles, et comment est-ce que tu es déchue ? Est-ce que c'est les autres dieux eux-mêmes qui t'ont déchue ou est-ce que c'est la foi qui s'est perdue au point de te déchoir ? Est-ce que tu avais tes propres anges, avant ? Et... est-ce que tes dons pourraient permettre de combler les tares de par la nature d'ange ? Puisque je suis incapable de voler, et que même en en étant capable, je ne pourrais voler que cinq minutes d'affilée au grand maximum au risque de me brûler les ailes."

J'ai des pouvoirs d'une déesse, mais si je n'ai pas de pouvoirs d'anges, ça pourrait être assez chiant, alors si je me dois d'être fidèle à la déesse Scarifa pour corriger mes erreurs de la nature, je suis prête.

Scarifa regardais cette fille maintenant nue, sentant son sang battre dans son cœur, les envies s’enchainé dans sa tête. Mais avant de jouer avec elle, la déesse lui avait accordé de posé des questions…et elle ne s’en priva pas.

-Brûlé tes ailes ? J’en déduis que tu as des origines icariennes ? Pauvre petite chose…Déjà tu n’as pas appris à vouvoyer les dieux ?

En réalité ça ne la dérangeait pas tant que ça, surtout avec sa nouvelle incarnation les familiarité était bien plus commune. Mais de nombreux Dieux ferrais ça comme une terrible insulte.

-Enfin pour moi ce n’est que peu important, mais d’autre t’aurais surement déjà châtié pour ça.

Scarifa passa ensuite une griffe contre son ventre, lui faisant coulé alors un peu de sang qu’elle vient alors lécher. Quand le sang rentra en contact avec sa langue, Shehtra put sentir alors son corps vibré comme si tout son corps perdait tout son contrôle, comme si la déesse c’était déjà emparé d’elle. Elle reposa alors sa griffe et continua à la griffé cherchant un peu plus à faire couler le sang. La douleur pour l’instant légère était partager avec la déesse.

-Je vais répondre à tes questions, pour commencer j’appartiens au panthéon des Douze. Un culte oublier et perdu par le temps. Des anciens tributs des temps anciens qui ont tout simplement était détruit ou absorbé dans des cultures plus moderne. Je suis la seule à avoir survécu, mes fidèles était bien plus fanatique. Mes faveurs étaient bien plus visibles sur le monde, ainsi mon culte survécu. Mais le temps à quand même finit par me faire disparaitre, je n’ai plus de fidèle et il ne reste que de vague trace de mon existence dans mon monde. C’est pourquoi je survie comme un écho sous cette forme humaine.

Ses doigts couverts du sang de la jeune fille, Scarifa les fis descendre le longs de son corps et les portant à son entre jambes. Shehtra put sentir son propre sang se faire alors étendre sur ses lèvre intime.

-Si tu souhaites du pouvoir, ange sanguinaire, oui je peux te l’offrir. Refait surgir mon nom de l’oubli. Offre-moi du sang, des sacrifices et je ferais de toi bien qu’un ange lambda. Prouve moi que tu es prête à me servir, fait moi offrande d’un ange.

En disant ça elle rentra quatre doit en elle, deux dans son intimité, deux perçant son dos avec ses griffe.

Serait-ce le destin d'un ange icarien, de servir une divinité qui lui correspond ? Mon oncle a sauvé Palutena et est devenu d'une fidélité sans faille envers elle, mon père a été créé pour servir Méduse, mais l'a refusé avant de rejoindre Viridi en tant que Capitaine. Est-ce que comme les autres mon destin est d'être messager d'un dieu ? Si c'est le cas, j'ai trouvé une déesse qui me plait personnellement. En attendant, je préfère connaître cette déesse dont son élément correspond au mien.

Elle a bien deviné mes origines, rien qu'en sachant une des particularités de ces anges. Aucun ange icarien ne peut pas voler pendant cinq minutes d'affilée. C'est vrai que comme origines, c'est un peu triste. Elle me fait une remarque sur le fait que je ne l'ai pas vouvoyé. Ouhlà ! Je ne l'ai jamais fait de ma vie ! Même Palutena, que je respecte beaucoup pour sa douceur, je la tutoie, alors je ne fais que soupirer de surprise, ne sachant pas que ça peut être un affront.

Heureusement, la déesse Scarifa n'en tient pas rigueur, alors je soupire de soulagement. Mais elle préviens que d'autres dieux m'aurait châtié pour ça. J'imagine que Zeus n'aurait surtout pas aimé qu'un mortel le tutoie, ce qui le mettrait dans une colère noire. Mais bon, je fais quelque chose que j'aurais fait sous forme nocturne, mais uniquement de manière ironique.

"Oh ! Je suis désolée, Dame Scarifa."

Là, je le dis de manière sincère. Je commence à sentir une griffe se planter légèrement sur mon ventre pour faire couler un peu de sang. Ce n'est pas une punition, je sais que c'est par simple plaisir. Elle goûte ensuite mon sang, et je ressens des vibrations sur mon corps, comme si mon corps appartient déjà à Dame Scarifa. Elle continue de me griffer le ventre, me faisant légèrement souffrir même pour une demi-ange comme moi. Alors pour un humain normal, il doit bien souffrir.

Donc, elle fait partie du Panthéon des Douze, un culte oublié par le temps. Les traces de ce culte ont disparu par la modernité, et Scarifa est la seule survivante grâce au fanatisme de ses fidèles. Les faveurs de Scarifa sont bien plus visibles, et donc le culte vit encore, et n'attend plus qu'une étincelle. Cependant, elle a disparu et elle n'a plus que les vagues traces de son existence. Alors la déesse n'est plus qu'un écho qui n'attend plus qu'être entendu et amplifié. Je pense que ce sera à moi d'amplifier cet écho, et rendre à la déesse du Sacrifice sa puissance d'antan.

Les doigts de la déesse glisse le long de mon corps, laissant derrière eux les traces de mon sang. Les doigts finissent par atteindre mon vagin, me faisant gémir. Je sens mon propre sang s'étendre sur mon vagin, du sang assez chaud, pendant que j'entends la déesse me dire quelque chose qui ne peut que me plaire. Si je resurgis le nom de Scarifa de l'oubli, je deviendrai plus qu'un ange lambda. Je me mets à gémir un peu plus franchement en sentant deux doigts dans mon vagin, alors que deux doigts se plantent sur mon dos. Mes ailes noirs se déploient d'eux-mêmes, comme par réflexe, comme pour réaction de ces griffes qui se plantent.

"Oui, Dame Scarifa. Mon corps et mon âme sont vôtres. Je suis prête à être votre ange, votre messagère, celle qui vous recouvrera votre puissance d'antan. Je vous apporterai autant de sang et de cœurs que vous le voulez, pour vous."

Je le ressens par une sensation qui me semble étrange, mais mes ailes commencent à... changer, à partir de ses racines. Mes ailes habituellement noirs commencent à devenir d'un rouge sang. Je ne le vois cependant pas, mais Scarifa le verrait parfaitement. Je me demande si ce changement va être définitif. Une fois que mes ailes deviennent complètement rouges, je me mets à parler avant que je ne me rende compte.

"Du sang pour Scarifa. Des cœurs pour la déesse du Sacrifice."

Regardant cette ange enchainé et entièrement en son pouvoir, Scarifa souriait de façon sadique. Avec ses doigts elle doigtait le vagin de cette dernière, alors qu’elle enfonçait aussi deux doigts dans sa chaire lui perçant le dos. Cette fille semblait vraiment vouloir la servir et qui serrais t’elle pour lui refuser ? Une ange noire, qui aime le sang, quoi de mieux pour la représenté ? Après tout elle-même avait de grande aile noire, chaque plume perlant de goutte de sang.

-Oui une ange comme toi, pourrais bien me servir. Mais toi aussi tu aurais à y gagné.

Elle se mit à bouger ses doigts en elle, la doigtant avec vigueur, que ce soit dans son sexe ou dans sa blessure. Ne faisant pas de différence de geste entre, alors qu’à travers son pouvoir elle ressentait tout ce que l’ange elle ressentait physiquement. Que ce soit son plaisir, comme sa douleur.

-Sacrifie un ange en mon nom et je t’offrirait le pouvoir que tu souhaites. Ensuite alors je pourrais t’offrir de me servir. Te reconnaitre comme mon Ange et t’accordé alors tout ce qu’implique de représenté un Dieu.

Après tout pour un ange servir un Dieu, lui apportait pouvoir et statue. Et si comme elle semblait l’être autant en accord avec les préceptes de son dieu, elle pourrait même vite monter en rang. Qui sais peut-être qu’une future Archange du Sang se trouvait entre ses mains.

-Mais pour le moment, je préfère profité de ton corps. Tout ça peut bien attendre.

Surtout que le temps était figé autour d’elle, se trouvant dans son esprit. Scarifa retira alors ses doigts d’elle, venant apporté ceux de son dos couvert de sang à sa bouche les léchant avec perversité, puis les autres sortant du sexe de l’ange dans la bouche de cette dernière. Quand les deux mains furent bien nettoyées et retiré de leur bouche respective, les chaînes se mirent à bouger. Surtout celle de ses jambes qui la souleva pour la tenir alors allonger le ventre vers le sol.
Scarifa, passa alors par derrière, se glissant entre ses jambes. Se trouvant à hauteur parfaite elle vient alors lui lécher l’intimité encoure couverte de sang. Alors qu’une de ses ailes viens caressé son dos, sauf qu’une caresses avec des plumes tranchante comme des lames de rasoir.

Je ne pensais absolument pas qu'un contrat rempli de la sorte allait m'emmener vers un moment avec une déesse qui me plait énormément. Une déesse toute aussi sanglante que moi, voire plus, qui aimerait resurgir son nom de l'oubli. Elle a besoin de fidèles, et qui serais-je pour refuser ? La déesse me donne du sens à toute cette violence de ma forme nocturne. Pendant longtemps, le seul moyen que j'ai trouvé pour rendre ma violence utile, c'est de devenir tueuse à gages, mais désormais, je m'approche d'une déesse qui m'offre quelque chose bien plus précieux que de l'argent, et réservé à ceux qui font dans la grande violence.

Je gémis à la fois de plaisir et de douleur, au point que je peux sentir que les deux peuvent être liés, comme si je sentais du plaisir dans la douleur, ce qui fait que je ressens plus de plaisir que ce que je pensais. La déesse du Sang remue vigoureusement ses griffes dans la plaie qu'elle a elle-même fait. Mes gémissements se font de plus en plus forts pendant que je regarde la déesse dans les yeux bleus, dont le blanc est fortement teinté de rouge sang.

Sacrifier un ange à mon nom... les premiers anges en tête sont difficiles à sacrifier pour moi : tout d'abord mon père a l'air bien trop puissant pour moi, alors que mon oncle, je l'aime trop pour le sacrifier. Tant pis, ce ne sont pas les seuls anges, et du fait que je ne suis qu'en partie une ange noire, et du fait que je reste une ange, j'ai accès au Paradis pour pouvoir sacrifier un ange. Un vrai ange, pas un demi-ange. Cependant, il faut que cet ange ne soit pas trop puissant en général. En tout cas, je sacrifierai un ange pour Scarifa, c'est une promesse, et je pourrai la servir. Un ange a tout à gagner d'être un messager d'un dieu, et je n'échappe pas à la règle, d'autant plus que c'est d'une déesse qui me plait sincèrement.

Mais en attendant, je reste enchaînée, elle a besoin de profiter de mon corps de demi-ange, et je la laisse complètement faire. Je ne me doute pas que dans ce monde, le temps est figé, que ce moment reste entre nous. Scarifa retire ses doigts de mon dos ensanglanté et de mon vagin mouillé. Elle lèche ses doigts couverts de mon sang dans sa bouche et ses doigts induit de mouille dans la mienne, et je suce bien ses doigts, appréciant ma propre mouille dont je connais déjà le goût, de plus mêlé au sang qu'il y a sur les doigts.

Une fois qu'on en ait terminé avec les doigts, je sens les chaînes me faire bouger, continuant de me suspendre, mais cette fois en étant vraiment parallèle au sol, vers le ventre, mes cuisses toujours écartées par les chaines. La gravité ne fait toujours aucun effet, me trouvant donc toujours aussi droite dont la seule douleur est celle de la plaie que Dame Scarifa m'a fait au milieu de mon dos.

Je sens ensuite Dame Scarifa derrière moi, sa tête au niveau de mon vagin, et je sens sa langue se glisser dessus, me faisant gémir de plaisir, alors que je commence à sentir une aile dont les plumes sont aussi tranchantes que des lames de rasoir me caresse le dos, faisant que je commence à avoir d'autres plaies qui accompagnent celles entre mes ailes, ce qui fait qu'encore une fois, la douleur et le plaisir sont liés.

"Haaan ! Déesse Scarifa !"

Je ne peux qu'apprécier ce qu'elle est en train de me faire. Je ne peux vraiment pas résister. J'ai envie qu'elle me morde le cou pour qu'elle continue de boire mon sang. Elle ne me laisse vraiment pas indifférente.

Scarifa prenait du plaisir dans la douleur de son futur ange, dans cet être qui l’avait éveillé par sa simple beauté sanglante. Cette enfant qui couverte de sang l’avait excité. Maintenant elle dévorait son sexe, à coup de langue, alors que son aile commençait à déchirer la chaire de son dos de plus en plus. Un être normal aurait déjà perdu connaissance par tant de douleur, du moins dans le monde normal, car ici l’inconscience n’existait pas.

-Hum je le sent à ton gout, à ton sang, tu as se qu’il faut pour me satisfaire. Je vais prendre ton corps jusqu’au bout.

Alors qu’elle lui léchait les lèvres intime, Sacarifa viens lui mordre directement arrachant un morceau qu’elle vient alors manger.

-Reçoit toute cette souffrance comme mon cadeau, supporte là et tu me prouvera que tu es digne d’être l’ange principal de mon culte.

Les chaines qui tenait alors Shehtra disparurent la laissant tombé sur le sol, la douleur la dévorant alors que son corps malgré ses blessures ne perdait pas ses capacité. Scarifa lui tendu la main pour l’aidé à se relevé. Une fois debout face à elle, elle lui sourit d’une façon plutôt inquiétante, alors que les ailes de la déesses commençait à s’étendre autour d’elle comme si elle cherchait à enveloppé l’ange dedans.

-Ne bouge pas, accepte mon don et supporte cette épreuve.

Les ailes se refermait sur Shehtra, alors que le corps de Scarifa s’ouvrai face à elle. La Déesse devenait comme une vierge de fer, ses ailes formaient des milliers de lames qui s’abattait sur elle, son corps ouvert devenant une sorte de bouche géante…une fois dans le noir Shehtra put gouter à la pire souffrance et pourtant plaisir à la fois qu’elle ut jamais ressentis. Son corps était à la fois dépecé et dévoré à la fois. Malgré tout la douleur restait présente, même des parties disparut et surtout sans pouvoir perdre connaissance. Quand finalement Scarifa rouvrit ses ailes pour la libéré, il ne restait que le squelette de Shehtra et une flaque de sang au sol, pourtant elle pouvait encore bouger, voir et surtout ressentir.

-Tu es délicieuse mon enfant, ton gout est merveilleux.

Le corps de Scarifa se referma pour reprendre son apparence normal.

-Tien voilà mon premier cadeau, tu auras tes pouvoirs et ton rang après l’offrande que j’ai demandé.

Le sang au pied de Shethra se mirent à monter, comme un pluie à l’envers et formèrent alors des plumes de sang, des plumes qui se fixèrent  alors au os des ailes de l’ange squelette. A chaque plume qui se fixais sur l’aile, la douleur s’effaçait un peu plus et quand la dernière fut en place Shertha se réveilla.

La rue était redevenue normal, le ciel aussi, Shethra avait retrouvé son corps entier, plus de douleur, plus de sang, du moins pas le siens, mais celui qu’elle avait sur elle au départ. Comme si au final rien ne c’était passé, pourtant elle gardait tout le souvenir de se moment. Un détail était déférent, à ses pieds se trouvait Nanami inconsciente, cette fille qui comme le savait Shethra était Scarifa. Elle savait aussi que Nanami n’en était pas consciente. Elle avait à ses pieds la déesse qui venait de la dévoré mentalement vulnérable à ses pieds.

Mon corps et mon âme appartiennent désormais à Scarifa, désormais. Jamais je ne la trahirai. Elle peut me faire ce qu'elle veut de mon corps, j'y prends du plaisir. Elle me déchire, me dévore la chatte. Elle ne me fait pas peur, je n'ai pas peur d'être proche d'elle. Je la laisse apprécier mon corps en gémissant, et en criant lorsqu'elle commence à me dévorer mon clitoris. Cette souffrance est un cadeau pour moi. Je peux la supporter.

Les chaines se mettent à disparaitre et je tombe donc au sol. Je rouvre mes yeux et je vois ma déesse me tendre la main. Je la prends avec grand plaisir et elle me relève donc, pendant que ma chatte est en train de saigner, mais pas parce que j'ai mes règles. Elle saigne car ma déesse en a arraché un morceau, le sang coulant et s'écrasant au sol de ce monde. Elle me sourit donc de manière inquiétante, mais je suis déjà inquiétante en soi, donc je n'ai pas peur. Je vois ses ailes s'étendre autour de moi. Je commence donc à comprendre où elle veut en venir. Alors, je pose mes deux mains sur le cœur, en guise de foi absolue, fermant les yeux.

"Oui, Dame Scarifa. Mon corps est vôtre."

Je ne bouge pas, je reste en place. Mes paupières laissent passer de moins en moins de lumière, ma vision est donc de plus en plus noire. Puis je commence à ressentir une atroce douleur transpercer tout mon corps, commençant donc à hurler de douleur, mais aussi de plaisir. Je sens mon corps se faire complètement tailler, dépecé, dévoré, au point qu'après un moment, mes cordes vocales se font arracher, dévorer, m'empêchant d'exprimer ma douleur. Mais je ne tente pas d'en sortir, je reste statique, et lorsque cette souffrance prend fin, mes paupières étant dévorés… en fait tout mon corps est dévoré, sauf mes os, mes nerfs et mon cerveau, me permettant toujours de ressentir ce que je peux ressentir, comme cette intense douleur, et de voir ce que je peux voir. Je regarde en bas pour m'en rendre compte. Tout mon sang est répandu autour de nous. Je me suis rendue compte que son corps contenait une bouche qui m'avait dévoré, bouche qui se referme donc.

Je ne peux plus parler, mais je peux faire tout le reste. Je regarde tout le sang qui s'est répandu autour de nous commencer à remonter, par gouttelettes, comme si on fait une marche arrière dans la pluie de sang, et certaines gouttelettes se réunissent pour former des ailes de sang, qui se fixe sur mes omoplates. Je peux les bouger, et je peux les voir se réunir et se fixer sur mon dos, petit à petit, en plus du fait que plus les plumes se fixent sur moi, moi je souffre.

C'est là que d'un coup j'ouvre grand les yeux, toujours debout. Ma vue est différente, car désormais j'ai mes yeux. Je ne sens plus aucun vide près des nerfs, car j'ai récupéré toute ma peau. Je porte même à nouveau mes vêtements en tant que tueuse à gages. Je regarde autour de moi, le ciel n'est plus du tout rouge, et le cœur organique ne remplace plus la lune. C'est comme si plus rien ne s'était passé, mais je sens quand même mon vide en tant qu'ange comblé, et j'ai toujours en tête la déesse Scarifa. C'est elle que je sers à partir d'aujourd'hui.

En parlant de Scarifa, je vois, à mes pieds, Nanami, inconsciente, sur le côté. J'ai même l'impression que Nanami ne sait pas qu'elle est l'incarnation de la déesse Scarifa. Je me baisse donc, me mettant à genoux et commençant à mettre mes mains sur mon visage.

"Seikyo-san…"

Je la regarde toujours, commençant à lui faire tourner délicatement la tête pour que son visage pointe vers moi, et j'approche mon visage du sien pour l'embrasser sur les lèvres. Le baiser prend fin après quelques secondes et je regarde Nanami. Je commence à avoir une sorte de teinte rouge, comme si mes yeux s'allumaient en rouge.

"Je vais sacrifier un ange pour vous, Dame Scarifa."

Après ça, je commence à porter Nanami pour l'emmener dans le lycée, dans sa chambre, afin qu'elle soit en sécurité. Pour moi c'est le plus important, car il ne faut surtout pas que l'enveloppe physique de Dame Scarifa soit à portée de n'importe quel voyou. Je trancherai la tête à ceux qui oseront mettre la main sur Nanami.

Quelque temps plus tard, alors que Scarifa avais reconnue Shehtra comme son ange et lui avait donc donné ce titre et les pouvoirs qui allait avec. L’ange était maintenant lié au culte du sacrifice et du sang. Un culte qui tournait autour du sacrifice en échange de plus de pouvoir ou de reconnaissance auprès de la déesse et tout sang offert ainsi servait de pouvoir à la déesse. Mais toute sorte de sacrifice pouvait aussi servir le culte. A l’époque où le culte était encore puissant, les plus fervent serviteur avait alors de grand pouvoir en fonction de ce qu’il était prêt à sacrifier contre. Mais aujourd’hui se culte était éteint ou presque disparut. De faible trace était retrouvable dans l’histoire, mais juste ce qu’il fallait pour laisser à Scarifa la possibilité de la réincarnation et de survivre. Mais cela était sur le point de changer.

Shehtra, une ange sans dieux l’avait rencontré et sa soif naturel de sang avait éveiller la déesse endormit, qui lui offrit alors la place d’ange de son culte. Il y avait aussi Alice une princesse qui à travers l’amour de Nanami, l’hôte de la déesse, avait maintenant un lien de bénédiction de la déesse marquant un peu plus la présence de Scarifa. Lentement, le culte revenait et Scarifa refaisait de plus en plus surface. Et pour continuer cette résurrection Scarifa avait confier à son ange, de trouvé des intéressés par le culte, des gens aimant faire couler le sang en son nom ou qui était prêt à de gros sacrifice pour obtenir ce qu’ils désiraient. Mais on pouvait vénéré un dieu de bien d’autre façon et c’était pour une de ses raisons que Scarifa avait à travers un rêve, envoyer Shehtra à la rencontre de Maki dans le repère de cette dernière.

Maki était depuis longtemps au côté de Nanami, c’était sa meilleure amie et était sa protéger dans le gang. Avec les années, Maki avait pas mal change, elle le savait elle n’était pas beaucoup appréciée et même si Nanami la gardait auprès d’elle, elle savait que cette dernière n’appréciait pas vraiment ce qu’elle était devenue. Pour autant, malgré la drague, ses excès de vaillance, Nana l’avait jamais lâché. Malgré sa mauvaise réputation dans le gang, Maki apportait quand même un lieu très apprécier de ses membres. Un bowling discothèque, qui appartenait à son père, un lieu où se mélangeais le célèbre jeu de quille et salle privé pour dansé. Pour un gang de rue qui mélanger baston et dance urbaine, c’était un lieu très apprécié.

Ce soir-là, Maki se trouvait dans l’une des salles réservé au gang, au milieux des danseurs, elle était comme souvent à fumé avec d’autre, mais de façon moins raisonnable. Des habituées du gang la gardait à l’œil pour Nanami. Même si Maki était une protéger, elle était souvent la cause de conflits. Le gang était réparti en quatre groupe, chacun contrôlant un quartier de la ville, chacun avec un chef, Nanami était l’un de ses quatre piliers. C’était cette place qui rendait au autre difficile d’exclure Maki.

Ce vide à l'intérieur de moi est complètement comblé. J'ai l'impression d'être complète, grâce au fait que je suis désormais liée au culte du sacrifice et du sang. Désormais, je sers corps et âme une déesse qui me correspond, et je ne vais jamais essayer de la décevoir. Désormais, je n'ai plus besoin d'essayer d'oublier ce vide car il n'existe plus, et quand je vais tuer des personnes, il y aura à la clé quelque chose d'infiniment plus précieux que l'argent : le pouvoir et la sensation de me sentir vivante et complète.

Désormais, j'ai une mission permanente, une mission qui se suffit en soi et qui ne se terminera jamais : trouver des personnes qui aiment faire couler le sang, qui seraient prêts à le faire à son nom afin d'obtenir des vœux et de la puissance. Des gens qui sont prêts à des sacrifices pour avoir ce qu'ils voulaient. Ils doivent avoir de la foi pour Scarifa, et c'est ainsi qu'elle recouvrera sa puissance d'antan. Bien sûr, je fais aussi des sacrifices à mon échelle, et j'ai déjà profité de mon weekend pour accomplir ma première mission : sacrifier un ange pour pouvoir avoir la puissance d'un ange et pouvoir m'envoler.

Lors d'un moment où j'étais en train de passer de ma forme nocturne à ma forme diurne, Dame Scarifa m'a envoyé voir une fille que Nanami, donc son hôtesse, apprécie énormément. Sa meilleure amie qu'elle protège contre vents et marées. Elle m'a envoyée voir Maki pour prendre soin d'elle, car m'approchant de Maki, je m'approche de Nanami, et ainsi je m'approche plus de Dame Scarifa. Alors, pendant le weekend, je prends en quelque sorte congé de mon boulot de tueuse à gages, et je vais dans le refuge sous forme diurne, malgré le fait qu'il fasse nuit. Je prends cette forme pour éviter de foutre le moindre bordel. Nanami est une des cheffes de gangs : si j'attaque ce gang, Nanami sera énervée, et donc Dame Scarifa aussi. Alors autant jouer la sécurité en étant dans une forme relativement calme.

Je suis allée dans un refuge. En fait, je pense que je vais même faire en sorte de rejoindre ce gang pour mieux m'approcher de Maki, puisque celle-ci fait partie intégrante de ce gang. Si je sais danser ? Absolument pas, mais non seulement je sais me battre pour pouvoir protéger les autres, mais en plus je suis capable de fréquenter n'importe qui. A force, je connais l'art de sociabiliser avec n'importe qui. Alors, je me suis proposée pour rejoindre le gang, devenir une recrue protectrice. Vu que je sais me battre sous forme nocturne, je n'ai aucune raison de ne pas savoir me battre sous forme diurne, vu que c'est la même conscience.

Après, j'ai bien l'impression que ce gang recrute n'importe qui, on s'en fout des capacités. Même les types inutiles peuvent rejoindre ce gang qui comporte beaucoup de danseurs. Il suffit qu'un espion arrive pour tuer un à un les membres du gang, et il disparaîtra, ne laissant plus que moi, Maki et Nanami. En parlant de Maki, j'entre dans une des salles réservée au gang et je vois cette fille que Dame Scarifa m'a montré. Alors, je commence direct à parler avec un grand sourire.

"Salut ! Je suis nouvelle dans ce gang !"

Du coup, je m'approche des autres, les habitués me laissent une petite place avec plaisir, semblant satisfaits de voir que le gang intéresse encore. Bien sûr, les membres du gang, tout en me proposant un pétard, me demandent comment je m'appelle.

"Je m'appelle Gonas Dark Shehtra. Et vous ?"

Je les écoute donc tout en commençant à fumer. Ca va, je suis très robuste au niveau de l'accoutumance. Si je suis dépendante, ce ne sera qu'une fois par an au pire. Je pense que les gars finiront par s'en rendre compte petit à petit. J'ai aussi peu de chance de subir des bad trips, bien que je puisse sentir quand je serais vulnérable si j'étais une simple humaine. C'est comme si mon côté angélique agissait quand mon côté humain allait partir en couilles.

Maki était assise dans son coin comme toujours à fumé et partie dans ses pensées embrumées. Encore une fois Nanami n’était pas là…elle venais plus si souvent qu’avant, encore et toujours cette Alice qui lui volais son amie. Plus d’une fois elle avait cherché des idées pour se débarrassé d’elle, mais depuis qu’il y avait aussi la prof, cette dernière rendait les choses encore plus compliquées. Alors qu’elle était un nouveau délire, elle remarqué l’entré d’une fille qu’elle ne connaissait pas…Une nouvelle ? Comment elle c’était déjà retrouvé ici ? C’était quand même un endroit spécial. Maki la surveillât du regard alors qu’elle discutait avec les autres. Ici, dans cette pièce il n’y avait que des membres du gang ou employer de l’établissement de son père. C’était pour ça qu’on passait que des musiques sur lesquelles s’entrainait le gang ou les envi de ses dernier et dans cette pièce tout passait par elle, c’était son repère après tout.

Quand Maki la vie suffisamment proche des autres, qui semblait pas se méfier de cette nouvelle, Maki lui fit signe de la rejoindre. Maki était assise sur une banquette avec une table, il n’y avait personne d’autre avec elle jusque-là.

-Alors comme ça tu es nouvelle dans le gang ? C’est étrange j’ai pas entendu parler de toi…Tu es parmi nous depuis quand ? Pourquoi nous avoir rejoint ?

Le gang était composé principalement de jeune des quatre quartiers contrôlés, des jeunes qui formais un groupe pour se défendre ou partager leur passion pour la danse de rue. Il y avait des combats avec d’autre quartier que ce soit de danse ou vraiment des combats venant au mains. Mais ce n’était pas plus que de la petite délinquance, pas d’assassin, de meurtre ou autre, au pire du trafic de drogue en interne. Ainsi des nouvelle tête comme ça était plutôt rare.

-Comment tu as trouvé cette endroit ? Qui te l’a recommandé ?

Maki me fait signe de la rejoindre, et elle semble méfiante envers moi. Après, je ne la connais pas trop, je ne connais pas grand-chose d'elle, à part le fait qu'elle est la meilleure amie de Nanami, et donc celle de Dame Scarifa. Mais ça, Maki ne peut pas être au courant, étant donné que Nanami elle-même ne l'est pas. Je suis l'ange gardien du lycée, mais avec Dame Scarifa alors je me dois d'être ange gardien de Maki. Pas seulement de Makoto et pas seulement de n'importe qui du lycée.

Je la rejoins donc avec le sourire, faisant comme si j'étais une personne comme une autre, juste une nouvelle dans le gang. Elle n'a pas entendu parler de moi, c'est pas trop grave, on va faire connaissance… avant que je ne la protège réellement. Depuis quand ? Quelques jours tout au plus, en fait.

"C'est normal, t'inquiète. En fait, je suis là depuis quelques jours tout au plus. Je vous ai rejoint car je pense qu'un gang n'a jamais trop de protection. Je peux danser, oui, mais je suis beaucoup plus compétente quand il s'agit de régler une situation qui dégénère."

Quand on commence à venir aux mains, je peux essayer de séparer tout le monde, et je peux battre tout ceux qui prennent une arme. C'est mon rôle principal au sein de ce gang. Oui, je mens un peu, mais bon, pour moi ça reste crédible. De toute façon, si je disais cash que je dois garder un œil sur Maki, ça peut craindre. Maki ne me connait pas, je ne la connais pas trop. Tout ce qu'elle sait de moi, c'est que je suis l'ange gardien du lycée, mais sinon, nani mo.

Après, Maki me demande comment est-ce que j'ai trouvé cet endroit et qui me l'a recommandé. Allez, encore un mensonge. Je ne vais pas dire que ça ne lui regarde pas, car c'est un membre important du gang, donc forcément supérieure à moi dans cette hiérarchie.

"Eh bien… disons qu'un ami du gang m'en a parlé discrètement. Il s'est dit que vous avez besoin de quelqu'un pour vous protéger de potentielles menaces, du coup il m'a amené ici."

En fait, cet ami n'existe pas, j'espère juste qu'elle ne va pas me demander de qui il s'agit. Bon, au pire, je dirai que c'est quelqu'un qui n'est pas trop connu au sein du gang, mais là encore, j'ai peur que ça ne déplace le problème. Bon, évite de te stresser et prend un bon taffe. De toute façon, tous les effets négatifs seront rapidement assimilés par ma nature d'ange noire.

"Après, le gang a une bonne ambiance, ça m'aide à y aller."

Maki observait cette fille, elle l’avait peut-être déjà vue en cours, mais il n’y avait jamais fait attention. Il faut dire qu’en dehors du gang, elle ne s’intéressait pas à grand-chose. Elle écouta donc ses explications, bien trop vague à son gout.

-Tu dois être forte pour te croire indispensable pour nous protéger…Tu sais qu’ici beaucoup se battent depuis leur plus jeune age ? Que certain pratique des arts martiaux en plus de la danse ?

Elle-même boxait souvent avec son père, Nanami avait un bon niveau en Kendo et brillerais même en compétition si elle en avait l’envie. Alors arrivé de nulle part en parlant de les protéger, c’était limite comique.

-Et tu dis qu’un ami t’a parler d’ici ? J’aimerais bien connaitre son nom que je lui dise deux mots…

Le cerveaux encore embrouiller, elle n’arrivait pas à savoir si elle mentait ou pas. Par précaution, elle va la surveiller quelque temps et en parler à Nana.

-Tu fume ?

Elle sourit et lui tend alors une cigarette de sa confection, un mélange plutôt que peu reprenait après l’avoir gouté. Elle était intriguée de voir comment elle allait réagir. Mais à première vue, elle ne semblait pas rejeté l’idée.

-Parle-moi de toi, tu sais te battre très bien admettons je verrais ça plus tard, mais à part ça ?

Pour ce point, je maîtrise. Après tout, le combat est carrément inné chez moi. Alors je peux pas m'inquiéter là-dessus. Okay, ça me fait dire que je serai pas la seule à savoir me battre, je m'en doutais après tout, mais bon, ça craint pas non plus.

"Ca je savais pas, mais moi aussi je me bats depuis mon plus jeune âge. En autodidacte, s'il te plait."

Après tout, ma daronne sait pas se battre. Si je sais me battre, c'est parce que c'est dans la nature de certains anges, surtout icariens, de savoir se battre. Alors j'ai du combat dans le sang. Si elle me prend pour un mytho, bon, c'est pas grave, je lui montrerai tant qu'il essaie pas de me battre. Je dois la protéger, c'est pas pour qu'elle ait la gueule en sang.

Par contre, s'il y a un truc que j'arrive pas à maîtriser, c'est par rapport au pote. Bon, heu… pas le choix. Il faut que je mente encore, quitte à ce que ce soit grossier. Plus c'est gros et mieux ça passe. Du coup, je suppose que tout le monde se connait dans le gang, maintenant que j'y pense. Bon, heu… dit un nom au pif, mais qui fait partie du gang. Il y a pas la liste, mais un nom du mec qui fait partie du gang à coup sûr. Ah oui ! Le premier qui me vient en tête, que je connais assez bien mais qui est dans le gang !

"Il s'appelle Sakuma Ukon."

J'essaie de ne pas être trop sec. J'espère juste que ça se voit pas que je suis un peu déstabilisée par la paranoïa de Maki. Bref, au moins, elle m'offre un truc qui pourrait m'aider à ne pas être trop déstabilisée : une cigarette. Je lui souris donc à sa proposition, prenant donc la cigarette gentiment.

"Ca m'arrive. Merci Maki."

Du coup, j'allume cette cigarette et je commence à prendre une taffe. Encore une fois, je résiste bien à la nicotine, donc pas de problème d'accoutumance. Par contre, le cigarette est assez forte. Pas assez pour me faire recracher la fumée, mais assez pour que je le ressente. En plus, je sens que c'est un autre mélange que le millier de merdes toxiques qu'il y a dans une cigarette classique : c'est plus un mélange de feuilles et de sortes de tabacs qu'il y a dedans. Bah ! Je me plains pas trop. Je montre donc une résistance.

Du coup, elle veut faire plus ample connaissance avec moi, et c'est vrai que me résumer à une simple ange gardienne c'est un peu con. Alors sa question est légitime et pas besoin d'être parano pour ça.

"Tu sais, je fais des tas de trucs qui me permettent d'occuper mon esprit. J'apprends à danser, mais à part ça, je peux vous aider à trouver des adversaires. Je connais très bien Yoake, après tout, et donc qui vous pourrez affronter, même quand c'est dans un combat amical. Il y a aussi au niveau du divertissement que je peux aider, que ce soit par rapport à la danse ou autre. J'irai pas jusqu'à dire que ce seront des soirées d'enfer, mais juste de quoi passer un bon moment. Après, je peux me réduire à des trucs plus chiants, je vois pas de problème."

Là, je dis ça avec des mensonges mais uniquement par omission. Je connais très bien Yoake, mais pas comment, et en plus pour ne pas dire que je connais Yoake par cœur à force de contrats. Bien sûr, je peux être un peu trop optimiste et ambitieux, mais vaut mieux trop que pas assez. Et puis, j'ai précisé que je peux me réduire à des trucs chiants. S'il faut que je sois femme de ménage, c'est pas passionnant, mais au moins je peux être clairement utile au groupe tout en prenant soin de Maki.

Je reprends donc une taffe de la cigarette de Maki. Bon, elle est parano, donc je crains certaines questions. J'improvise, j'espère tomber sur des questions où je peux me montrer honnête, mais j'espère aussi qu'elle pourrait gober les mensonges les plus importantes. J'ai pas envie de la forcer à aller dans le Monde de Scarifa pour tout lui expliquer, et ainsi me prendre pour une mythomane.

Maki pris note dans sa tête du nom qu’elle lui avait donné, elle voyait vaguement qui c’était. Il lui ne restait pas à pas oublier pour vérifier. Elle lui avait donné une de ses cigarettes perso, histoire de voir un peu sa réaction. A première vue elle ne s’en méfia pas spécialement, la prenant comme une classique. Maki fut alors surprise de voir qu’elle ne rejeta pas cette dernière, voilà qui devenait intéressant. Finalement cette nouvelle pourrait lui plaire. Pour la conversation, elle lui demanda de lui parler un peu d’elle histoire de mieux la connaitre. La réponse qu’elle donna, n’était pas vraiment à son gout.

-Je m’en fou de ton CV, parle-moi de tes gouts, de ce que tu aimes. Moi tu vois j’aime fumer, c’est même ce qu’on me reproche, j’aime la musique, ici tu es chez moi. Cette pièce c’est mon repère, c’est le seul endroit où c’est moi qui commande. La musique c’est ma play-liste, il n’y a que Nana qui est la sienne. Bref parle-moi un peu de tes gouts.

Elle ne savait pas trop pourquoi, mais cette fille lui paraissait étrange. Bien sûr c’était une nouvelle, donc elle ne la connaissait pas comme les autres ici, mais quelque chose lui paraissait différent que les autres membres. En tout la voir fumé normalement la même chose qu’elle, lui faisait plaisir.
Elle jeta un œil au piste de bowling, tout semblait bien se passé, en même temps à part la nouvelle ici tout le monde était des habitués en qui elle avait confiance.

-Dit moi que pense tu de Nana ?

Maki avait soudainement une idée, mais avant de la mettre en place, elle allait lui faire passé un petit teste.