The Multiversity

Assise dans son bureau, son ordinateur portable à coque rose allumée : Lissandre soufflait une nouvelle fois. L’inspiration avait fui. Elle tournait en rond depuis au moins trois heures. Elle ne parvenait pas à reprendre un de ses récits commencés. Elle n’arrivait pas non plus à trouver une nouvelle idée. C’était le néant. Et elle soupirait encore, laissant tomber sa tête contre la surface du bureau.

Lissandre décida de fermer toutes ses pages ouvertes. Elle éteignit même son ordinateur pour le rallumer. Se disant que le geste serait symbolique de repartir de zéro. Elle éteignit donc sa session, redémarra son PC et se retrouva face à son fond d’écran. Sa main sur la souris… ne sachant quoi faire et où cliquer.

« Merde ! »

Elle ouvrit une page internet. Cliqua sur un lien. Puis alla sur cet autre site. Lissandre finit par se perdre dans les méandres d’internet, allant d’un article sur une innovation technologie, à une vidéo sur des chats kawaii, en passant également par une vidéo porno avant de finir sur un forum local. Des fils de conversation qui explosait dans tous les sens.

« Légande urbain – Monstre marin » Ce titre avait remporté l’attention de Lissandre. Ça et le fait que le pseudo du créateur indiquait une localisation pas si loin de sa position. Elle ouvrit le fil de discussion et apprit qu’un geek avait aperçu une forme dans l’eau. Une très belle femme aux cheveux rouge nageant avec une souplesse et une rapidité impossible pour une humaine. Les réponses étaient aussi intéressantes que le postulat de base. Il y avait les haters qui s’en donnait à cœur joie, les pervers qui imaginaient les choses, il y avait même un pseudo-scientifique qui expliquait par A+B comment l’existence d’une sirène était impossible.

Car c’était de ça dont il était question : une sirène !

Milieu de l’après-midi. Lissandre s’enfonçait dans le sable. Ça faisait une heure qu’elle essayait de retrouver le spot. Elle n’avait que quelques images issues du fil de discussion du forum. Elle s’arrêta une énième fois pour demander les coordonnées GPS à celui qui avait soi-disant vu la sirène. Mais elle n’avait toujours pas de réponse.

« SIRENE ! SIRENE ! Où es-tu ? »

Il n’y avait plus personne autour d’elle. Elle s’était éloignée des plages de sable fin pour explorer des endroits bien plus sauvages. Des petites criques qui se retrouvaient complètement noyées à marée haute. Et la marée montait justement. Le temps jouait la course-poursuite contre elle.

« SIRENE ! J’aimerai te rencontrer ! J’aimerai parler avec toi ! Tu M’ENTENDS ? »

Ses mains en porte-voix, Lissandre se demandait soudainement si ça servait à quelque chose. Est-ce que le son de sa voix pouvait être audible depuis sous la surface de la mer ?

Elle finit par laisser ses affaires un peu plus haut, là où l’eau ne les atteindrait pas. Puis elle se dirigea vers un rocher où elle s’assit en tailleur. Le regard au loin, elle ne croyait plus en cette rencontre…

Pour les humains, créatures les plus banales peuplant la terre, il était difficile de concevoir l'existence de créatures hors du commun, tout comme de la magie elle même. Les rares rencontres de Lyli étaient de ce fait souvent un choc culturel lorsqu'elles avaient lieux sur terre, et même après témoignage des rares humains l'ayant rencontré qui irait vraiment croire qu'une créature surnaturelle vivait juste là, à quelques mètres des plages si fréquentés par les touristes ? Généralement personne, mais quelques exceptions contournaient cette règle...souvent des rêveurs qui n'étaient eux même pas sur de ce qu'ils faisaient. Quoi qu'il en soit, ces rares téméraires valaient bien le coup qu'on aille à leurs rencontre !

Quand une voix féminine hurla "SIRENE" comme si rien n'était, difficile donc pour Lyli de l'ignorer. La sirène crut d'abord à un jeu entre adolescente mais les cris s'intensifiaient, portés par le vent et l'eau. " J'aimerais te rencontrer ", voila qui l'interpela assez pour sortir discrètement la tête de l'eau et l'observer de loin. Aux premiers abord c'était une jeune femme, tout ce qu'il y avait de plus banale mais Lyli eut soudainement un doute et une interrogation. Sa peau n'était pas de la même couleurs que les humaines normales, elle était toute rose mis à part le visage. Une certaine interrogation sur son visage, la sirène décida de plonger et de s'approcher lentement et surement des côtes presque vides, jusqu'à se retrouver au pied du petit endiguement de roche.

Sans crier garde et par surprise, Lyli se hisse coude contre la roche en surgissant de nulle part aux pieds de la demoiselle, crevant avec élégance la surface de l'eau. Les goutes salées de l'océan ruisselaient contre sa peau nue et son revêtement en écaille, ainsi que sur ses longs cheveux couleurs de feu, semblant moins impactés que ceux d'une humaine par le liquide. Tout sourire aux lèvres, Lyli dévisage cette personne en penchant son visage de droite à gauche, comme une enfant espiègle jaugeant une surprise qu'on venait de lui offrir.

- Comment tu savais que j'étais ici ?

A vrai dire Lyli n'attends pas vraiment de réponse et approche son visage si près de celui de la jeune femme qu'elle pouvait sentir son souffle. Toujours en conservant le même sourire et avec une pointe de curiosité, la sirène commence à poser les mains sur les cuisses de la jeune femme, ne pensant pas une seule seconde que ce geste pouvait avoir une connotation sensuelle ou même érotique, les sirènes et les humains ne voyaient pas les choses de la même façon après tout.

Ces mains commençaient d'ailleurs à caresser ces jambes, puis son ventre, ainsi que le reste de ses hanches et de ses bras... en évitant tout de même les zones trop intimes. Avec un sourire s'agrandissant d'avantage, Lyli continues de toiser ce corps rose, en riant soudainement aux éclats.

- Ahahaha ! j'aime bien ta peau, elle est rigolote ! C'est... étrange et agréable à toucher ! Quels genre de créature es-tu ?

Lyli ne connaissait pas assez le latex et pensait que cette combinaison rose constituait la peau de la jeune femme. En tout cas, elle aimait énormément ce toucher, ces sensations... et avait du mal à retirer ses mains. Elle ne saurait dire pourquoi, mais la sirène était très excitée par la sensation de ce toucher.

Lissandre n’a même pas le temps de conter son histoire qui l’a amené sur cette plage à ce moment précis. Elle est bien trop surprise d’abord, et trop curieuse ensuite pour le faire. Cette femme au corps parfait, aux cheveux magnifiques : cette femme a posé ses mains sur son latex chéri. Et Lissandre ne peut rien faire contre une femme qui adore sa peau d’adoption.

La déglutition est difficile quand les mains deviennent un peu plus que curieuse. Ses mains qui appartiennent à une femme extraordinaire et dont le corps ruisselle d’eau. Ses mains qui glissent sur son ventre… sur ses hanches… C’est : c’est sensuel. Lissandre ne s’attendait pas du tout à ça en rencontrant une sirène ! Elle en perd ses mots et c’est quelque chose de rare pour la petite Française !

« Je suis… je suis humaine. »

Des mots étranges. Tout le monde est humain. Alors, devoir le dire à voix haute et sous le coup du sérieux ?... Lissandre est toujours perturbée par les premiers instants de cette rencontre. Sa tête ne sait plus très bien si elle rêve ou si c’est la réalité tellement triste et terne racontée par les informations télévisées.

« Tu… tu es vraiment une sirène ? »

La question parait idiote. Elle est si proche d’elle. Elle a été touché par elle. Pourtant, son esprit suspecte encore une farce démesurément réaliste. Dans cette société actuelle, avec la technologie de réalité virtuelle émergeante et tout le reste ? Les effets spéciaux hallucinants des films de cinéma ? Lissandre pourrait être prête à vivre une vraie-fausse expérience de rencontre de sirène.

*C’est forcément une vraie ! Arrête de jouer l’idiote, Lissandre ! Reprends-toi ! *

« C’est du latex. Ce n’est… pas ma vraie peau. Mais je n’aime pas celle que la vie m’a donné. Je préfère celle-là. Elle a plus de couleurs. Elle a une meilleure texture. Elle n’a pas de défaut contrairement à celle que je cache derrière. »

*Et maintenant ? De quoi est-ce que je parle avec une sirène ? Certainement pas de la pluie et du beau temps ! Alors quoi ? *

« Euh, je peux te demander ce que tu fais ici ? Je veux dire, j’adore que tu sois venue me voir. J’adore que tu aimes ma peau d’adoption. Mais je ne comprends pas. Si tu existes vraiment, comment ça se fait qu’on vous prend pour des créatures imaginaires ? Tu t’es perdue ? Tu veux que je t’aide ? Sache que j’ai beaucoup d’argent. Je ne suis pas en train de dire que je suis vaniteuse, en fait, je ne sais même pas si tu comprends le concept d’argent. Bref, ce que je veux te dire c’est que, si tu as besoin d’aide : je serai ravie de t’aider ! »

Toujours assise en tailleur sur le rocher, ses yeux étaient concentrés sur ceux de la sirène. Mais également sur son corps si… féminin. Si… mouillé. Un corps magnifique !

La curiosité de L'humaine aussi bien que la pression était palpable, si bien qu'elle posa une vanne de questions, beaucoup trop même du point de vu de la sirène, qui avait du mal à suivre. Elle se contenta tout de même de répondre aux premières ,entre les mots de l'étrange créature à la peau rose.

- Bien sure que j'en suis une, si tu as un doute je peux te le... Ce que je fais ici ? Ben heu... Oui on nous prends pour des créatures imaginaire mais... Heu non je ne me suis pas perdue mais...

Finalement difficile de suivre et Lyli soupira simplement en se penchant en avant avec un sourire charmeur étiré sur ses belles lèvres. Ses mains se posent sur les épaules de la belle humaine, et son propre corps mêlée d'un doux revêtement d'écaille moulant et de peau humaine, se pressa contre celui de l'humaine. Autant dire que ce fut un contact plutôt agréable de presser ainsi sa généreuse poitrine contre le revêtement rose moulant, et d'écraser son propre corps à en faire agréablement couiner le latex tendu et serrée par la pression de leurs deux corps. A ce contact, le coeur de Lyli fit nettement un bond que l'humaine dut ressentir aisément, avec une telle proximité. Cette étrange matière, le latex, excitait terriblement la sirène.

- Tsssshhhh... Tu parles beaucoup trop, si tu continues je devrais sceller ta si jolie bouche...

La sirène adressa ces mots sur un ton des plus joueurs, tout en pressant deux doigts contre les lèvres rouges de l'humaine, pour la faire taire. L'eau qui perlait sur le corps de Lyli suintait maintenant contre le latex rose, qui continuait de chanter de son agréable son à chaque frottement de Lyli, qui ondulait légèrement contre elle, comme une pulsion inévitable. Pour finir, elle déposa un bref baiser sur le coin de sa joue, avant de retirer lentement les doigts qui scellait ses lèvres.

- Je connais votre étrange concept d'argent, et je n'en ai pas grande chose à faire... En faite je n'ai pas besoin d'aide non plus, je suis ici de mon plein grès, toutes les mers, tous les océans sont ma demeure... Dis moi plutôt pourquoi tu me cherchais...

Lyli restait toujours contre elle, ondulant légèrement contre le latex de manière à ce que ça paraisse naturel. C'était si étrange, si agréable... la sensation en se rapprochait presque de son corps écailleux qui était une protection lisse et moulante, peut-être était-ce pour ça qu'elle l'appréciait tant ? Cela lui rappelait les autre sirènes... t puis, c'était comme être nue sans vraiment l'être, on pouvait ressentir chaque courbes si parfaitement...

- Déjà, les humaines croyant vraiment aux sirènes sont rares, mais en plus ne devrait-tu pas avoir peur d'en croiser une ? Les histoires ne sont pourtant pas tendres à nos égards... Qui te dit que je n'essayerais pas de t'attirer sous l'eau ? Tu risquerais de te noyer... Dit-elle d'un ton amusé, presque enfantin.

Le corps d’une belle sirène qui vient se presser contre son corps ? Ses doigts qui viennent toucher ses lèvres ? Bien entendu que Lissandre arrête de parler et de faire quoi que ce soit. A cet instant, elle croit parfaitement au fameux charme des sirènes. Comme ces chants dans les histoires avec Ulysse. Elle est charmée. Elle se laisse donc faire. Mieux ! Elle en profite.

*Toi aussi tu commences à beaucoup parler : hi hi ! *

« Mais je n’attends que ça que tu m’attires sous l’eau avec toi ! »

Lissandre aussi pouvait parler avec ce ton joueur et malicieux.

« Je n’a absolument pas peur de toi. Pourquoi ? Je devrais ? Je veux dire, tu es magnifique. Tu es une créature que nous, on appelle imaginaire. Alors avoir la chance de pouvoir attester de ton existence et de pouvoir te parler ! Mais c’est trop génial !! »

Vu que la sirène se frottait contre elle, Lissandre était assez en confiance pour venir poser ses propres mains sur ses hanches à elle. A son tour de réaliser en quelle « matière » elle était faite. Et elle ne se priva pas pour glisser ses mains et aller un peu en exploration de son corps. Rien de sexuel ou érotique. De la pure curiosité.

« Je ne suis pas sûr de bien voir avec l’eau. Tu as une queue de poisson ou des jambes humaines ? Parce que si c’est bien des jambes que je devine, euh, comment le dire sans t’offenser… Ca fait vraiment de toi une sirène ? A moins que tu es des pouvoirs ?! »

Lissandre s’imaginait déjà revenir sur la plage avec sa caméra. Elle cherchait déjà dans sa tête quelle actrice elle pourrait appeler pour tourner une scène sensuelle. Car elle ne voyait pas un mâle dans cette histoire. Elle voulait quelque chose de doux. Des images fluides. Une lumière révélant la douceur de tous. Oui ! Il fallait qu’elle en apprenne plus sur la sirène et ce monde imaginaire dans laquelle elle devait vivre. Ca allait alimenter ses fantasmes et ses histoires pour AU MOINS l’année à venir !

*Est-ce que je peux lui demander de venir séjourner chez moi ? Est-ce qu’elle serait bien dans ma piscine ? Ou est-ce que l’eau bourrée de trucs chimiques serait un poison pour elle ? Hum… On va déjà commencer par parler elle et moi. On verra ce genre de proposition plus tard ! *

Cette peau rose et glissante naturellement, mais encore d'avantage avec l'eau excitait de plus en plus la sirène, qui avait du mal à se contenir et aurait été capable de l'attirer sous l'eau sur le champ. Si elle ne l'a pas encore fait, c'est bien parce que l'humaine est totalement consentante à cette idée, mieux encore elle n'attends que ça. Lyli se mordille la lèvre inférieure en la fixant d'un regard animé de désirs, caressant le long de ces si belles hanches moulées par le latex.

-Bien sure que tu devrais être prudente, les histoires de sirènes noyant leurs proies sont véridiques je peux te l'assurer...

La tensions sexuelle augmente et la simple exploration de ce corps semblant si parfait, à travers ce revêtement agréable, se transforme rapidement en caresses bien plus intimes. La sirène, pas pudique pour un sous, se fichait bien à l'idée de pouvoir être vue par un baigneurs égaré ou non, et laissé retombé son corps de tout son poids, contre celui de Lissandre. La créature marine, en retombant, seins contre seins dans un impact des plus moelleux et agréable, laisse échappé un petit gémissement assez mignon, avant de ricaner.

- Même si je voulais te noyer tu ne pourrais pas échapper à mon emprise maintenant... Je paris que tu craques déjà complètement pour moi...

Lyli presse son buste contre celui de l'humaine, augmentant la pressions sur leurs deux poitrines, faisant agréablement grincer le latex. Un son formidables qui réveille encore chez Lyli des frissons d'excitation, qui parcours toute son échine. Ses mains baladeuses vont se poser conte ses cuisses, ses fesses, en prenant bien soin de refermer son emprise pour de temps en temps presser sa chaire et le latex... c'était si agréable.

- Tu as de la chance de toute façon, je ne fais pas parties de ces sirènes là ! Je suis un peu spéciale comme tu as pu le remarquer, c'est une longue histoire et... disons que mon attention est captivé par autre chose pour le moment... Je t'expliquerais plus tard si tu es sages...

Sur un ton espiègle, elle lui décoche ces mots et dépose un petit baiser sur le coin de ses lèvres, touchant à peine celles-ci de manière à laisser planer le doute. Etait-ce volontaire ou a t-elle dérapé ? Quel que soit la réponse à ce mystère Lyli se relève, appuyant les deux mains sur la poitrine de Lissandre pour se redresser. Comme un appel de l'océan, la sirène s'en retourne petit à petit vers l'eau, et se retourne une dernière fois vers l'humaine avec un sourire.

- Viens vérifier que je suis une vraiment une sirène par toi même, si tu n'as pas peur de boire la tasse...

Dans un plongeon sans éclaboussure, presque mystique, Lyli plonge sous l'eau, s'éloignant un tout petit peu pour avoir plus de profondeur, et toisant la surface dans l'attente de sa nouvelle amie. Elle était presque sure qu'elle ne résisterait pas à la tentation de plonger, malgré que les humains ne pouvaient respirer sous l'eau.

Lissandre se sentait toute seule soudainement. Et un peu idiote également, debout sur cette plage à observer l’eau de l’océan.

Ses doigts se posèrent sur la commissure de ses lèvres. Là où la sirène l’avait bisouillé. Ce geste la travaillait. Est-ce qu’elle avait posé délibérément ses lèvres à cet endroit ou est-ce qu’elle avait glissé à cause de l’eau ? Lissandre pensait connaître la vérité. Et… entre ça et une sirène avec des jambes : sa curiosité s’était élevé à un très haut niveau !

*Elle a dit que les sirènes noyaient vraiment. Ce n’est donc vraiment pas prudent de plonger à l’eau. *

Ses yeux regardaient avec envie l’endroit où avait disparu la sirène.

*Mais… Comment résister ? C’est une sirène, quoi ! Une sirène que je n’ai jamais vu ailleurs autre que dans les mangas ou les films ! Une sirène avec des jambes !! *

Elle allait peut-être mourir noyée. C’était une possibilité. Elle n’allait rien voir car elle ne pourrait pas ouvrir les yeux dans l’eau salée de la mer. C’était une certitude. Mais Lissandre ne pouvait absolument pas la laisser partir comme ça ! Il y avait beaucoup de questions sans réponses !!

« ATTENDS-MOI ! »

Elle plongea dans l’eau sans se préoccuper des affaires qu’elle jetait derrière elle. Elle fit bien plus de bruit que la sirène en plongeant dans l’eau. Pour autant, Lissandre restait une femme qui faisait du sport régulièrement et qui était habillée d’une tenue de latex moulante. Autant dire que son plongeon restait très acceptable. D’un point de vue humain, bien entendu. Car d’un point de vue de sirène, ça devait être à peu près pareil qu’un plat dans une piscine ?

Elle sortit la tête de l’eau et s’éloigna rapidement de la plage en nageant le crawl pour la rattraper.

« Attends-moi ! Tu ne peux pas me quitter maintenant ! J’ai des questions pour toi ! Je serai sage, promis. Alors ne pars-pas, s’il te plaît. »

Elle ne serait pas sage. Lissandre serait hyperactive et parlerait beaucoup. Beaucoup trop, probablement ! Mais peu lui importait les punitions si elle pouvait prolonger son entrevue avec la sirène qui n’était pas sensé exister dans son monde à elle.

Comme convenu Lissandre la suivait jusqu'à l'eau, sans se soucier des avertissements que la sirène lui avait donné. Cette humaine était soit trop téméraire soit complètement sous le charme... ou un mélange des deux ! Quoi qu'il en soit la sirène était maintenant juste en dessous de Lissandre, qui agitait les jambes sous l'eau pour se maintenir à la surface ! Il devait bien y avoir 5 bon mètres de profondeur ici, rien d'énorme comparé à l'immensité de l'océan, mais bien assez pour que le fond de l'eau turquoise ne soit insondable. La sirène était donc parfaitement caché, même allongé ainsi sur le sable sans obstacle, et profitait de ce spectacle pendant de longues secondes sans se dévoiler. Jusque soudainement...

- Alors tu as ignoré mon avertissement ? Tu mérites une récompense pour cela... tu ne seras pas déçue...

Elle venait de lui parler en étant sous l'eau, d'une voix si claire qu'aucun doute n'était permis sur sa nature magique. Ce n'en fut que plus marquant encore au moment ou elle se mit à nager en cercle juste sous ses pieds, de mouvements ondulatoires et gracieux, comme si l'eau ne la freinait pas... Son revêtements en écailles brillait à travers la surface, sous les éclats du soleil, aucun doute là dessus maintenant, Lyli n'était pas une humaine.

- Tu nages pas trop mal pour une humaine, j'espère que tu es aussi douée en apnée, chérie...

Elle se montrait plus aguicheuse, l'appelant chérie  d'une voix aguicheuse alors qu'une main de la sirène sortie soudainement de l'eau, derrière Lissandre pour lui agripper un de ses seins. Les doigts de la sirènes se crispèrent dessus, tordant aussi bien ce joli orbe de chaire que le latex qui le recouvrait. Son deuxième bras se colla fermement à son ventre pour le lui caresser, profitant du latex glissant d'avantage avec l'eau et semblant serrer d'avantage son corps. En parlant de serrer, les jambes de la sirènes quant-à elles s'enroulent autours de celles de l'humaine, enroulant le corps de Lissandre comme une proie.

- Des questions pour moi ? Encore.... Tu parles un peu trop chérie... Tu es certaines de ne pas vouloir autre choses que des questions...

Si elle en posait trop, Lyli n'aurait qu'à l'attirer au fond de l'océan pour la faire taire un peu ! et profiter d'autres plaisirs sous-marins en silence ! Mais pour le moment elle se contentait de malaxer son seins, tout en écrasant sa propre poitrine, rebondit, contre le dos de Lissandre, s'y frottant si bien que l'humaine pouvait bientôt sentir les tétons de la sirènes se dresser, et se caresser contre le latex, avec de de petits mouvements contre son dos. La main sur le ventre des descendit à son tours entre les cuisses, ignorant son sexe pour ne pas brusquer trop rapidement les choses, mais caressant le contours tout en posant un long baiser contre sa nuque...

Elle était sous l’eau et elle l’avait entendu très clairement !

*Pourquoi j’aurai besoin d’être bonne en apnée ? Et- Mais attends, elle vient de m’appeler chérie ? *

Il se passait beaucoup de choses en même temps. Tant que même elle commençait à avoir du mal à suivre. Et pourtant, elle avait un esprit enfiévré ! Le problème venait qu’elle n’avait pas le contrôle du rythme. C’était la sirène qui imposait. En même temps, Lissandre s’était littéralement jetée dans son élément à elle. Pas très malin comme manœuvre.

« Bien sûr que j’ai des questions. Comment tu peux parler alors que tu es sous l’eau ? Comment est-ce que tu peux t’appeler une sirène alors que tu as des jambes ? Et ça, ce n’est que le début de ma liste. »

Parce que… là son esprit commençait à penser à autre chose. Au durcissement des tétons dans son dos, l’humaine excitait la sirène ! Et pour Lissandre, c’était important. Elle avait assez de charme pour donner envie à une créature normalement imaginaire de faire des choses avec son corps ! Et elle ne s’en privait. Malaxage de poitrine d’un côté. Caresse sur le bas-ventre. Heureusement qu’elle n’avait pas de pénis car elles seraient déjà emboîtées l’une dans l’autre, Lissandre n’en doutait pas.

Le corps de Lissandre était également communicatif. Ses tétons à elle aussi durcissaient, luttant contre la matière du latex. Une légère rougeur gagnait ses joues tandis qu’un feu commençait à s’embrasser dans son bas-ventre. Elle se demanda d’ailleurs si elle pourrait encore dire qu’elle mouillait dans l’eau ? Car… bah elle serait dans l’eau.

*Elle va peut-être m’emmener dans une sorte de gros coquillage cinq étoiles ? On sera installé sur une sorte de lit tout mou et entourés de pleins de perles blanches et chers. Je pourrais respirer et je pourrais profiter de cette rencontre avec une sirène dans tous les sens du terme : hi hi ! *

Comme seule réponses à ses questions, Lyli lui agrippa la poitrine et commença à la malaxer, tordant le latex dans tous les sens avec la forme des seins. C'était aussi amusant qu'elle aurait pu le penser, la matière agissait comme une seconde peau qui suivait parfaitement la poitrine de Lissandre, lorsque le latex était étiré. " Formidable", laissa t-elle à peine échappé d'entre ses lèvres, dans un murmure à peine audible, tandis qu'elle faisait criser le latex sous ses doigts.

- La bonne nouvelle c'est que t'as l'air d'avoir du souffle chérie, vu toute les question que tu poses...

Mais combien de temps pourrait-elle retenir son souffle ? Lyli comptait bien le découvrir, en lui faisant comprendre qu'elle allait lentement l'attirer sous l'eau, en enfonçant peu à peu son visage. D'abord le menton, puis la bouche, enfin le nez puis tout le reste du visage disparue sous l'eau en ne laissant que la longue trainée de ses cheveux derrière elle. Tout en se laissant ainsi coulé dans ce jeu inégal ou Lyli pouvait respirer et parler, contrairement à l'humaine, la sirène continuait à jouer sur ses seins semblant très élastique sous le latex. Elle tirait la chaire, la pétrissait dans tous les sens aussi bien avec amour que fougue, durant de longue seconde.

- Retiens bien ton souffle, l'air est une denrée si précieuse ici bas...

Ses tétons durs qui dépassent nettement du latex ont eux aussi le droit à leurs part de bonheur. Sous cette tenue il est plutôt facile de les saisir pour les pincer, les tirailler, et les faire rouler entre les doigts. D'ailleurs ceux de Lyli étaient tout aussi dur, et se frottaient contre le dos de la belle, contre cette seconde peau de latex rose... C'était si agréable que Lyli en devint sauvage et commença à lui mordiller la nuque entre deux baisers chaud, bien que ses véritables intentions se dessinent bien vite.

Si une main reste sur sa poitrine à la malaxer et la tripoter, la seconde elle, longe le bas ventre de Lissandre, d'un toucher doux et érotique. Sa destination est claire, les cuisses de la belle, qu'elle écarte à peine d'un geste pour caresser intimement ses lèvres, elles aussi cloisonnées dans ce latex si parfait. Serait-elle capable de jouir si elle la caresser et la pénétrait à travers le latex ?

Les signaux d’alerte auraient dû retentir à pleins poumons ! Ils étaient bien là, certes. Mais l’esprit curieux de Lissandre les réduisaient au silence. Elle vivait une expérience inédite avec une sirène. Une sirène ! Donc elle se laissa faire. Elle eut le temps de comprendre qu’elle plongeait dans l’eau. Mais elle ne paniquait pas. Au contraire ! Tout ça l’excitait. Jamais elle n’avait expérimenté pareils préliminaires.

*Sauf que je ne vois plus rien maintenant. Je sens toute cette eau autour de moi. Je ressens si fort le corps de la sirène dans mon dos. C’est… C’est fantastique ! *

Même sous l’eau, Lissandre pouvait parfaitement comprendre la sirène. Elle avait manqué essayer de lui répondre puis s’était ravisé au dernier instant. Certes elle aimait bien parler. Mais en cette situation, elle préférait garder son air encore plus ! Plus longtemps elle pouvait rester sous l’eau, plus longtemps elle pouvait frissonner du plaisir des caresses et des morsures. Car c’était de plaisir qu’elle ressentait les crocs de la sirène. Elle aimait bien ce côté sauvage dans ce corps si sexy qu’elle avait.

*Mais je n’ai pas de temps à perdre. Regarde, voie comme j’ouvre mes cuisses pour toi. Et je vais faire bien plus : hi hi ! *

Sa main chercha à l’aveugle la fermeture éclair. Elle la trouva rapidement. Cette combinaison moulante de latex rose était sa peau d’adoption. Elle la connaissait par cœur. A tel point qu’elle avait réussi à la retrouver dans un bac rempli d’autres combinaisons de latex. La fierté avait étreint son cœur ce jour-là. Mais elle n’avait pas le temps pour les souvenirs. Alors sa main tira sur la fermeture éclair : révélant à la sirène sa peau pâle.

Mais surtout son intimité accessible.

*C’est délicieux de se sentir nue sous l’eau. J’ai l’impression de faire de l’exhibition : hi hi ! *

Pour preuve de son excitation, Lissandre donnait des petits coups de rein. Elle ondulait sous l’eau comme si elle pouvait se faire plaisir avec la caresse des courants marins.

La question de savoir si elle pourra jouir au travers de sa tenue ne se pose plus, puisque Lissandre dézip le latex de son antre jambe. Alors il y avait ce genre d'ouverture ? Après tout, c'était pas étonnant, si elle ne retirait presque jamais cette seconde peau il lui fallait au moins bien ça, pour partager des moments très intimes sans avoir à la retirer... Mais c'était tout de même étrange de voir cette peau claire en dessous, Lyli avait presque fini par croire que ce latex rose était REELLEMENT sa peau ! Comme quoi, cette tenue jouait bien son rôle.

Ne t'en fais pas, tes yeux vont vite s'habituer à l'eau... patience ma belle.

Comme Lyli pouvait parler de son côté, elle en profitait pour lui donner des instructions ou la rassurer... Ca lui servait aussi pour se montrer plus vilaine parfois, mais avec Lissandre elle n'en avait pas besoin, elle n'était pas là pour la punir... Pas contre son grès du moins. Car Lyli imaginait que Lissandre était tout de même une vilaine fille, qui d'autres aurait accepté les enjeux sans se poser plus de questions ? Peut-être devrait-elle un peu la punir finalement. Pour l'instant, Lyli saisit la fermeture éclair entre ses dents et continue de baisser le rester en fixant Lissandre d'un regard lubrique. Elle se demande si cela est pareil pour ses fesses ? Surement... mais elle aurait le temps de vérifier ça plus tard, pour le moment un délicieux fruit aux contours pulpeux et juteux s'offrent à la sirène, inutile d'être trop gourmande et de penser à la suite du dessert.

Ne m'en veut pas si tu ne peux pas t'empêcher de gémir et que tu bois la tasse chérie, c'est que j'aurais bien fait mon boulot !

*Lyli en bonne espiègle qu'elle était aimait provoquer ou au moins titiller ses amantes, mais sachant que chaque seconde d'une humaine est précieuse sous l'eau la sirène ne tarde pas plus, et se lèche une dernières fois les lèvres avant d'aller embrasser son jolie abricot nue. Elle prends d'abords son temps, donnant de grands coup de langues gourmand et quelques baisers, avant de vite céder à la tentation de suçoter. Un peu entre chaque baiser, elle coince sa bouche autours des lèvres intimes de Lissandre, comme pour aspirer le jus coincé à l'intérieur. Toujours avec ce même regard lubrique et espiègle levé vers Lissandre, Lyli aspire de plus en plus les lèvres vaginales de Lissandre, exagérant même pour créer un bruit d'aspiration plus que nécessaire.

Bien sure, même ne s'occupant de sa peau nue, Lyli n'oublie surtout pas le latex et ses mains ont tout le long un appuie sur les cuisses de Lissandre. Vacillantes entre sa paires de fesses et ses cuisses, les doigts de la sirènes s'agrippent et se crispent pour saisir la chaire de Lissandre ainsi que sa seconde peau rose. A force de s'y agripper vigoureusement un agréable sons de grincement raisonne sous l'eau, à cause du latex qui se crispe et se tord. Ca ne donne que plus envie à Lyli de se déchainer... Cette tenue que portait l'humaine excitait vraiment Lyli, elle donnait à la sirène des pulsions, cela lui donnait envie d'être plus sauvage... Comme quoi les humains avaient parfois bon gouts avec leurs vêtements.

Soudain, les doigts glissaient un peu plus loin et ce sont finalement les fesses qui se retrouvent entre les serres de Lyli, agrippant si fermement avec ses ongles qu'elle en décolle ses fesses du sable. Elle les auraient bien fessées si elle avait de la place et le temps pour ça, mais trop hypnotisée par sa fente, c'est sa langue qui prit surtout les devants, en filant entre les chaires de Lissandre. Elle voulait jouir sous l'eau ? Lyli allait faire de son mieux pour lui déclencher cet orgasme, quitte à lui faire boire la tasse. En fait, ce serait peut-être mieux niveau sensation, le danger et le manque d'oxygène offraient parfois des perspectives plus... intenses.

En tout cas sa langue était comme un poisson dans l'eau, virevoltante dans tous les sens, tournoyante pour se repaitre de la moindre parcelle de chaire chaude de l'humaine. Elle pouvait déjà distinguer le gout différent de celui salin de l'océan, il était comme une drogue que la sirène ne cessait de siroter, un délicieux nectar qui ne filait que dans les lèvres de Lyli tant elle avait rendue hermétiques le bord du vagin de Lissandre, à force de sucer et d'aspirer sans interruption. La créature aquatique ne savait pas depuis combien de temps Lissandre était excitée, et donc quand elle serait assez extasiée pour jouir. Mais Lyli y mettait toute son énergie pour dévorer ce délicieux fruit aussi bien de l'extérieur que de l'intérieur si bien qu'on aurait presque pu la comparer à un sangsue... Sa langue ne pouvait pas aller plus profondément, et ses mains ne pouvaient se crisper d'avantage sur le latex qui semblait être prêt à se déchirer. Heureusement, ce n'était pas une matière qui cédait si facilement...

Est-ce qu’elle coulait toujours un peu plus profondément ? Toujours plus loin de la chaleur du soleil et de l’oxygène si précieux ? Lissandre ne savait plus. Les yeux fermés, elle n’avait plus de repère visuel. Le contrôle sur sa respiration, elle n’en ressentait que davantage les succions et les attouchements de la sirène. Une nouvelle expérience étonnante et excitante ! Qu’il était compliqué de se retenir de gémir. Qu’il était compliqué pour la bavarde qu’elle était de ne pas pouvoir parler au risque d’avaler trop d’eau de mer et de se noyer. Pourtant, ce risque de noyage ne la faisait pas flipper. Au contraire ! Elle avait déjà expérimenté le fait de se faire étrangler en plein coït. Et, bien que d’un point de vue extérieur cela soit violent, d’un point de vue sensation : elle avait trouvé ça extra et avait joui d’une façon plus intense.

Le cunnilingus d’une sirène. Ces quelques mots l’excitaient autant que c’était une porte menant à l’aventure. Ça pouvait devenir le prochain titre d’un court métrage pornographique de son invention. Mais avant tout ça : c’était sa réalité ! Cette langue qui trifouillait dans son intimité. Voilà, elle n’avait pas pu se retenir plus longtemps, une vague de plaisir avait été plus puissante et elle avait ouvert grand la bouche ! D’abord le soulagement de s’exprimer. Puis la surprise d’avaler l’eau si salée. Elle qui aimait tant le sucré… Ensuite la peur qui se mélangeait très vite au plaisir. Plaisir sadomasochiste d’un genre nouveau car affilié au registre fantasy. Et donc impossible.

La deuxième fois qu’elle ouvrit la bouche ne mit pas longtemps à venir. A peine cinq secondes pour être plus précis. Cette fois, la vague de plaisir était celle d’un tsunami : un orgasme. Les yeux toujours fermés s’ouvrirent pour la première fois ! Tout son corps se cambra en arrière. Ses doigts se raidirent sous les crampes de désir sexuel. Lyli sentit une mouille abondante. Une délicieuse mouille presque sucrée ? Inévitablement, Lissandre ouvrit la bouche et avala la tasse. Mais le plaisir était si intense qu’elle cherchait maintenant de l’air. Il fallait qu’elle respire. Elle n’avait plus d’oxygène dans ses poumons. Pourtant, malgré ça, cette asphyxie rentrait en synergie avec le tsunami orgasmique. Plus elle se rapprochait de la mort, plus elle mouillait. Lissandre prisonnière entre Eros et Thanatos.

Ses yeux se fermèrent. L’eau était entrée dans ses poumons.

Elle perdit conscience…

Les bulles d'air qui quittaient les lèvres de Lissandre, noyés par l'eau de mer, étaient devenus une mélodie qui accompagnaient les gémissements érotique de Lyli, lors de ses sucions gourmandes. Mais connaissant les humains elle savait que Lissandre allait paniquer, bouger dans tous les sens et chercher à remonter, ou du moins taper frénétiquement sur Lyli pour lui signaler qu'elle n'en pouvait plus... Enfin, ça c'était ce que la sirène croyait. Il y avait pourtant des signes qui ne trompaient pas durant l'orgasme, le corps de la jeune fille cambré vers l'arrière convulsait de plus en plus, et pas seulement à cause de l'orgasme qui envahissait la bouche de Lyli. Elle aussi, tout comme l'humaine, buvait la tase en un sens ! une belle tasse de cyprine, bien qu'elle pouvait respirer comparer à Lissandre. Sure que Lissandre se plaindrait si elle voulait respirer, et concentrée sur l'orgasme, la sirène ignora les fortes contraction qui poussaient sur le bas ventre de Lissandre, fortement visible au travers du latex rose très serré. Elles étaient pourtant un signe que son corps cherchait à respirer par tous les moyens

Mhhh oh oui... ne te retient pas Lissandre... continue ma chérie.

Tandis que Lissandre commençait à avaler des goulées d'eau de mer, Lyli elle, en faisait de même avec la cyprine chaude et au gout agréablement doux. Ce n'est que lorsque la sirène quitta les mains sur ses fesses pour remonter vers sa taille que quelque chose l'alerta. La main qui venait de se poser proche de sa poitrine sentit clairement le haut de sa poitrine se soulever, signe qu'elle inspirait... Lyli se pressa d'interrompre la partie de cunnilingus sous-marine pour secouer son amante visiblement évanouie. Depuis combien de temps l'était-elle ? Lissandre avait jouit jusqu'à la perte de connaissance ? Non... même après son corps semblait continuer... A quel point s'était-elle excitée ? Aucunement le temps de penser à ça, Lyli remonta vite vers la surface et comme elles étaient encore proche de la plage, elle la traina sur le sable et essaya d'imiter les humains, paniquée.

Comment ils font déjà ? Souvient-toi Lyli tu as déjà vu faire les maitre nageur l'été ! il faut .. heu... merde !! on doit appuyer combien de fois sur le torse entre chaque baiser ?

Un peu paniquée et ne voulant pas être une tueuse, même si ce dérapage n'avait pas été sa faute pour le coup, Lyli essayait de reproduire les geste qu'elle avait déjà vu, faisant un bouche à bouche maladroit qui avait presque l'air d'un baiser, et appuyant plusieurs fois sur son abdomen, juste entre ses seins, un peu difficilement d'ailleurs à travers le latex très élastique. Elle allait se réveiller, n'est-ce pas ?

Ce silence… Ces ténèbres… Où était Lissandre ?

*Il y a quelqu’un ? *

Sa voix se répéta comme un écho infini. Et lugubre.

*Je m’appelle Lissandre. Où est-ce que je suis ? Si c’est une question d’argent, je suis riche. *

Mais rien. A moins que… ? Oui. Quelque chose sur ses lèvres. Une chaleur. Oui, Lissandre remarque que son corps est plutôt froid. Bien que ce ne soit pas exact. Il n’est pas froid : il est sans température. Sans capteurs pour savoir s’il est froid ou autre. Alors elle réalise. Elle comprend qu’elle se trouve après le monde des vivants. Peut-être pas le monde des morts, mais quelque chose après.

« JE SUIS VIVANTE ! »

(BRUIT D’UNE GRANDE INSPIRATION)

Lissandre se palpe le corps. Ses mains tapotent sa poitrine, son ventre, ses bras, son Mont de Vénus, ses cuisses et tout autre partie de son corps moulé dans du latex rose.

Puis c’est le jet d’eau de mer qui avait élu domicile dans ses poumons. Elle est vivante ! Elle est revenue à la vie. Et très vite, elle oublie ce passage dans le Néant…

« Où est-ce que je suis ? »

Ses doigts touchent ses lèvres et s’arrêtent dessus. Son corps se souvient de la sensation de chaleur. Alors ses yeux accrochent ceux de la sirène.

« Tu m’as sauvé ? »

Ses sourcils se froncent.

« Ou alors tu m’as tué ? Je ne suis plus certaine de savoir quelle question je dois poser. »

Son autre main s’égare et glisse sur son latex mouillé. Le bout de ses doigts découvre sa toison pubienne dorée. Mais ils ne s’arrêtent pas là. Ils glissent entre les deux lèvres intimes. C’est tellement mouillé ici. Et pas seulement par l’eau de mer. Alors elle sourit à la sirène. Oui, elle l’a tué. Mais en tant que femme voulant révolutionner le monde du porno en y incluant de la fantasy : elle ne pouvait pas rêver meilleure tentative de mort.

Lyli fait un bond en arrière en entendant son cri de surprise, la surprise d'être encore vivante. Son coeur bat la chamade sous le stress de l'avoir presque vu mourir, mais aussi parce qu'elle a cru elle même défaillir devant ce cri ! Dans tous les cas la voici soulagée de la voir cracher l'eau salée bien que sa réaction l'instant suivant fait froncer les yeux de la sirène. Elle n'as pas peur ? Elle semble même... contente ? Contente de ce qui lui est arrivée ? La sirène va devoir lui glisser deux petits mots et c'est bien la première fois que ça arrive. Ce n'est pas dans son genre de devoir faire la morale avant de continuer des ébats avec ses amantes, mais là elle doit s'assurer de plusieurs choses.

T'es suicidaire ou quoi ? Si j'avais pas remarqué tout de suite tu serais morte noyée ! Si tu cherches à mourir pour de bon tu n'as qu'à t'attacher une pierre aux chevilles et faire ça toute seule ! Mais me demande pas de l'aide pour ça merde !

Lyli, encore un peu sous le choc, se dit qu'elle se trompe peut-être après tout et se frotte vigoureusement l'arrière de la tête en soupirant. Et si... Et si c'était plutôt juste une originale ? Une âme en quête de sensation forte ou autre chose... Plutôt que d'en tirer une conclusion, elle décide de lui laisser le bénéfice du doute et d'en savoir plus.

Dis moi réellement ce que tu es venue chercher... Je ne te jugerais pas, mais si on doit faire des choses aussi dangereuses j'ai besoin de savoir, sinon je n'irais pas plus loin ! Alors, que recherches-tu au juste ? J'ai l'impression qu'il y a autre chose derrière qu'une simple partie de jambe en l'air...

La sirène aime bien Lissandre et surtout sa peau en latex, mais tant qu'elle n'aura pas été totalement sincère avec elle Lyli est prête à s'en passer. Maintenant, c'est elle qui est devenue le moulin à parole à la place de l'humaine !

Et aussi... Tu as fait exprès de ne pas me signaler ton besoin d'air ? C'est la sensation que tu souhaitais trouver ? J'ai l'impression que tu me caches pas mal de choses... je veux tout savoir sinon... on y retourne pas !

Et voila qu'elle lui faisait du chantage, maintenant !

La sirène est mignonne. C’est la première conclusion de Lissandre après cette longue tirade. Elle est mignonne parce que la créature fantasy qui n’est pas sensé exister, cette créature qui peut avoir une morbide réputation à changer pour une face hideuse sous le niveau de l’eau, cette même créature qui chante pour noyer les marins : celle-ci s’inquiète pour l’humaine. Oui, Lissandre trouve que Lyli est mignonne.

« Normalement, c’est moi qui passe beaucoup de temps à parler. Ce n’est pas souvent que je suis de l’autre côté de la conversation. Donc, il va falloir que je réponde à tes nombreuses questions maintenant. »

Elle se laisse retomber dans le sable, regardant le ciel bleu. Elle doit retrouver le contrôle. Pas parce que le manque de contrôler lui fait peur mais parce que prendre le temps va continuer à faire ressortir la personnalité de la sirène. Puis elle se redresse et commence à répondre :

« Je ne vais pas mentir, l’asphyxie associée à l’orgasme a été très puissant. Tant que j’ai envie de regoûter à ces sensations comme si j’étais déjà une junkie en manque. Mais je n’avais pas anticipé ce fantasme. Comment est-ce que j’aurai pu savoir que j’aurai envie de mêler la noyade au sexe avec une partenaire qui n’est sensé exister que dans nos livres et blurays ? »

Lissandre se lève et se retrouve en position debout. Elle est obligée de tousser parce que l’eau de mer est tout de même restée en elle quelques instants. D’ailleurs, elle a un peu mal à la gorge maintenant. Mais elle n’a pas le temps de s’attarder sur cette douleur qu’une petite brise glisse sur sa peau nue. Lissandre réalise que la fermeture éclair est toujours ouverte. Un sourire naît.

« Qu’est-ce que je recherche ? C’est ça que tu m’as demandé n’est-ce pas ? Est-ce que j’ai quatre heures pour répondre à cette question philosophique. Non, ne fais pas cette tête, je te taquine, charmeuse sirène. Ce que je recherche, c’est l’impossible. Devenir professionnelle du porno alors que je viens d’une famille bourgeoise. M’imposer dans cette univers d’homme alors que je suis une femme. Révolutionner ce genre aux règles désuètes en y injectant la fantasy et toutes les œuvres sublimes que nos magiciens de l’informatique invoquent de leurs dix doigts. Je veux que l’Histoire se souvienne de mon nom. Je veux que l’humanité progresse grâce à mes films porno-fantasy. »

Ses jambes l’emmènent de nouveau vers la mer. Ses pieds ont déjà disparu sous la surface de l’eau. Croisant les mains derrière son dos, Lissandre se retourne pour faire de nouveau face à Lyli.

« Je ne peux pas me contenter de choses ordinaires. Impossible pour moi de vivre une routine. Je suis curieuse et je suis hyperactive. Je n’ai pas peur de faire ce qui n’est pas conventionnelle. J’aime repousser les limites. J’aime provoquer l’autorité. »

Lissandre s’arrête alors que ses jambes ont presque entièrement disparu sous la surface de l’eau. Elle s’arrête à un endroit où s’il n’y a pas de vague, son intimité est visible aux yeux de la sirène. Et s’il y a une vague, Lissandre ressent la caresse de l’océan sur ses lèvres intimes.

« Mais je n’ai pas envie de mourir, jolie Lyli. Je suis encore trop jeune. Surtout maintenant que je sais que tu existes. J’ai faim de te connaître, toi et les tiens de ta race impossible ! »

Alors c'est ça, la jeune fille à la douce peau de latex rose veut percer dans le porno... Mais pas n'importe lequel ! Celui incluant de la fantasy, l'impossible ! Curieuse est hyper-actif hein ? Oui ça la sirène l'avait déjà remarqué, surtout pour l'hyperactivité !

Je comprends mieux, si tu es venue me voir c'est donc pour ça... Mais du coup, tu ne devrais pas prendre quelques séquences avec ta caméra ? Tu dois bien avoir une sorte de matériel waterproof non ?

Quant au reste, repousser les limites, l'orgasme sous l'asphyxie, rien ne choque Lyli, bien au contraire même, la sirène aimait ce genre de femmes prête à tout pour éprouver un plaisir nouveau, quitte à aller loin, très loin... et maintenant qu'elle lui avait avoué la peur en Lyli s'estompe. Elle comprenait mieux par quel bout y aller avec Lissandre. L'orgasme par asphyxie, Lyli connaissait bien, c'était un peu son jeu favoris même, une pulsion ancrée en elle comme un instinct : les sirènes noient leurs proies, quoi de plus basique ?

L'asphyxie hein ? Mhh... Je veux bien te croire, ça a l'air de te donner vraiment envie de recommencer hein ? Mais je pense que tu peux y tirer encore plus de plaisir, tu as mal gérer la situation tout à l'heure. Je veux dire, tu n'aurais pas du te noyer si rapidement, plus longtemps tu arrivera à rester dans cet état de suffocation, plus longtemps tu pourras ressentir ce plaisir brut et intense associé, et le danger, qui s'installera d'avantage sur la longueur, pourra remplir ton corps sur une dure plus longue. L'adrénaline va se déverser dans chaque parcelle de tes veines... Si tu craque trop vite, tu vas couper ça.

Lyli la rejoint alors dans l'eau, l'enlaçant tendrement par derrière, collant sa poitrine galbée dans le dos de l'humaine et encerclant ses propres mains autours du corps en latex. Sa tête quant à elle, se repose sur son épaules, frottant la joue contre ce délicieux latex rose, comme une vulgaire fétichiste amoureuse de latex. De cette position, elle lui murmure à l'oreille d'une voie mielleuse et érotique.

Donc en fait si je comprends bien, tu es amatrice de porno et une masochiste extrême... En fait... Ca me plait assez... Mais essayes de te contrôler un peu plus, et tu sais les sirènes peuvent respirer sous l'eau, je peux partager un peu de mon oxygène avec toi de temps en temps, pour te rationner un peu, sans avoir à remonter à la surface tout le temps...

Puis, après quelques coups de langues sur son épaules, et après avoir passer une main sous l'eau pour doigter sa fente encore libérée du latex, Lyli lui proposes des choses plus dangereuses.... plus en adéquation avec ces plaisirs extrêmes qu'elle recherche.

Tu veux recommencer ? On peut augmenter les enchères... ça t'exciterais de prendre ton pied sous l'eau en te sentant encore plus en danger ? De devoir jouir en jouant la demoiselle en détresse mais... pour de vrai... ?

Embrassant sa nuque et resserrant la prises sur son sexe et son sein, Lyli lui donne une autre opportunité extrême... Car c'est ça ce qu'elle voulait après tout non ? De l'extrême de la fantasy, mais en la rendant réelle non ?

Collée contre son corps, Lissandre ne peut s’empêcher de sourire. Elle qui pensait que ce serait compliqué de gérer une sirène, voilà qu’elle a l’impression d’avoir charmé la femme. Elle a l’impression d’être un petit couple avec leurs habitudes. C’est plaisant. Tout comme il est plaisant de ressentir les doigts jouer avec son sein et son sexe. Elle en profite encore quelques secondes avant de remettre le moulin à paroles en action.

« De la surenchère tout de suite ? »

Lissandre prend alors la main de Lyli qui était en train de la doigter. Elle lui lèche le bout des doigts puis lui sourit malicieusement.

« Bien que je ne sois pas contre, la vitesse est trop élevée pour moi. Je vais prendre le pari que c’est ton jeu. Celui d’attirer une proie et de la noyer tout en lui procurant un orgasme ou deux. Mais moi je travaille dans l’univers des films et je sais à quel point le timing est important. Si on va trop vite, on perd vite l’intérêt du spectateur. Si on va trop extrême, que reste-t-il après à faire ? Non, il faut prendre son temps, jolie sirène. »

Lissandre se retourne et fait alors face à Lyli. Ses yeux plongent dans ceux de la créature impossible. Cette impossibilité l’excite. C’est indéniable. Elle a envie de lui sauter dessus. Elle a envie de passer un appel et de la kidnapper. Elle veut se jeter sur sa bouche, ses seins et son sexe. Elle veut tellement de choses à la fois que son cerveau carbure à fond. Elle doit calmer ses ardeurs. Les maîtriser pour faire durer le plaisir le plus longtemps possible.

Alors elle l’embrasse. En y ajoutant la langue.

« Et si on commençait par apprendre à respirer toutes les deux ? Toi tu es habituée parce que tu es une créature de la mer. Mais moi je suis une créature de la terre. Il va falloir que tu m’embrasses. Probablement beaucoup : hi hi ! »

Lissandre colle une nouvelle fois ses lèvres sur celles de Lyli. Puis sa main glisse sur son ventre à elle. Glisse jusqu’à descendre jusqu’à son sexe à elle. Elle veut la caresser. Lui redonner un peu du plaisir qu’elle a reçu.

« Ah, et une dernière chose avant de passer aux travaux pratiques. Je peux accepter d’être traitée de masochiste extrême. Par contre, hors de question d’être insultée d’amatrice de porno. »

L’émotion change de direction à cent quatre-vingt degrés. Le plaisir est parti au profit d’une colère sourde.

« J’ai tant travaillé pour me hisser où j’en suis aujourd’hui que je ne supporterais pas d’être rabaissée au rang d’amatrice. Tu ne sais pas le nombre d’heures que j’ai passé à regarder du porno sur internet. A regarder encore et encore tout en prenant des notes. Pour comprendre les tendances. Pour comprendre ce qui plaisait aux hommes, aux femmes, aux transgenres et tous les autres. Tu ne réalises pas le nombre de carnets que j’ai noirci pour apprendre. J’ai travaillé et étudier la pornographie comme un étudiant l’aurait fait pour écrire sa thèse. J’ai d’ailleurs écrit. Beaucoup. Des centaines et des centaines de pages Word. Je pourrais être doctoresse en pornographie si j’avais passé le concours. Le fait est que je suis une experte. Alors ne m’insulte plus, jolie sirène. »

Puis LIssandre retourne embrasser Lyli. Et la colère est à nouveau endormie. Seul le plaisir et l’excitation de la nouveauté doivent rester !

Et voila qu'elle s'emballait encore, partant dans un incroyable monologue, un peu colérique cette fois. Lyli, surpassée par cette cascade de paroles incessante, fini par soupirer en laissant couler, après avoir essayer, en vain, d'en placer une pour lui dire qu'elle se trompait. Ca, elle l'avait bien comprit que Lissandre était vouée à son art, peut-être même un peu trop, mais encore une fois elle faisait fausse route, la sirène ne l'avait pas rabaissé et ne s'était pas moquée d'elle. Quand elle peut enfin ouvrir la bouche, elle ne tarde pas à le lui faire savoir.

Heu... ok, j'ai compris... mais quand j'ai dis que tu étais une amatrice, c'était pas dans ce sens là... tu sais... Je voulais dire amatrice de porno comme quelqu'un qui aime beaucoup le porno... Tu sais, comme un enfant serait amateur de bonbon... ? Quelque chose du genre ?

Elle lui rajoute une petite pichenette sur le front, en ricanant et en donnant une belle fessée sur ses fesses endormies.

Vraiment... je devrais te bâillonner pour de vrai... tu parles trop ! Mais j'imagine que je en serais pas la première à faire ça hein... loin de là.

Cependant, la bercer jusqu'à l'orgasme au point de se noyer comme tout à l'heure, c'était surement la première fois qu'elle le vivait, Lyli pouvait au moins se targuer de lui avoir apprit quelque chose. Oh bien sure, elle avait encore un tas de choses à lui apprendre ! Comme par exemple partager leurs oxygène. Et ça, ce serait également un bon moyen de faire taire ce moulin à parole !!! L'apprentissage commence par les mains de Lyli autours de sa taille, chaque parcelle de son corps en latex apporte une sensation extraordinaire au toucher, tel que Lyli ne voudrait s'en détacher.

Tu vas reproduire ce que je fais avec ma bouche, comme un miroir ok ? Sauf au moment ou tu sentira que j'expire de l'air, toi tu fera le contraire, tu inspirera.

Généralement quand ses amantes manquaient d'air, ces choses étaient innées et elles inspiraient à l'intérieur de la bouche de Lyli sous la panique, en sentant l'air, comme un réflexe. L'apprendre en douceur, c'est bien la première fois que Lyli le faisait. Pour commencer, elle colla sa bouche contre celle de Lissandre, et écarta doucement les lèvres pour former une ouverture, comme lors d'un baiser plus langoureux pour y laisser passer la langue. Ce qu'elle fit d'ailleurs, même si ce n'était pas nécessaire. Ensuite, après avoir laisser un espace et avoir introduit la langue par la même occasion, pour danser contre la sienne avec un petit sourire, en plissant les yeux de malice, la sirène commence à expirer doucement, de petites quantités d'air qui viennent chatouiller l'intérieur de sa bouche.Expirant peu à peu de plus en plus, Lyli lui montre le rythme, puis se décolle après quelques minutes.

Bien tu as compris le principe ? Maintenant en situation réelle. Au fait tu ne veux toujours pas filmer ou quelque chose du genre ? Quand ça s'emballera un peu on quittera surement la plage, l'océan possède plus de secret que tu ne peux l'imaginer... Alors si tu veux immortaliser toutes ces scènes pour garder une trace c'est le moment ou jamais d'aller chercher un peu de matériel, je t'attendrais ici, si tu veux.