The Multiversity

Au collège, les cours de mathématiques m’ennuyaient, bien que je reste active. Mais bon, ce n’est pas la matière que j’aime le plus, loin de là. Ce n’est pas que je me dis que les mathématiques ne servent à rien, après tout ça doit servir pour pleins de trucs, que ce soit pour ma forme diurne ou ma forme nocturne, mais qu’une fois au collège, ça devient vraiment complexe.

Heureusement, quand je suis arrivée au lycée, alors que je pensais que j’allais encore m’ennuyer, une professeure, Ichtora-sensei, m’a fait plus intéresser aux mathématiques, non pas parce que c’est moins complexe, ça l’est encore, mais pour sa façon d’expliquer, et surtout car elle est mignonne, agréable et particulièrement bien gaulée. Oui, je sais, ça voudrait dire que j’aime les maths juste pour voir la prof, mais bon, c’est pas ma faute si elle st bonne ! Et je suis pas la seule : il y a bien des gars qui ne peuvent s’empêcher de regarder les formes de la professeure, et plusieurs filles, comme moi, qui en font de même. Heureusement, parmi eux, je suis de ceux et celles qui tentent de se concentrer sur les cours malgré tout.

Après, je ne peux pas me permettre de m’approcher d’elle plus que ça : je suis son élève, et sous ma forme diurne, on m’a inculqué le fait que les relations entre les profs et les élèves sont sévèrement réprimandés. Alors, je me dis que je peux vraiment pas faire autrement. Par contre on dit d’elle qu’elle est une professeure sulfureuse. Oh ! Ça m’étonne à moitié : elle donne des cours de façon sérieuse, sans sous-entendu, mais en même temps, elle doit avoir vu des personnes qui lui regardent ses autres parties, et ça ne la dérange pas du tout. Du coup, j’en pense quoi ? Je préfère voir.

Là, dans ma classe, la dernière heure de la journée, c’est celle des mathématiques. On est un peu fatigués, mais les cours de mathématiques font quand même du bien. Le cours se base sur les vecteurs, donc. J’écoute avec attention Ichtora-sensei, et mes yeux n’ont pas pu s’empêcher de voir des parties d’elle bien tentantes. Autant être honnête avec moi-même : je ne le cache pas, mais je tente d’être sérieuse. Je comprends un peu ce qu’elle dit, je me concentre, et heureusement que c’est quelque chose d’assez simple.

Du coup, lorsqu’elle demande qui veut aller au tableau, je lève la main. Je participe activement à beaucoup de cours, donc mes camarades y sont habitués. Ichtora-sensei me désigne. Je prends la craie que la professeure me donne, et je commence à faire quatre points, de sorte que si on forme deux droites, celles-ci sont parallèles entre elles. Puis je trace deux vecteurs commençant par un point, s’arrêtant à l’autre, et pareil en-dessous. Le tout avec le sourire fier.

Une fois ça fait, je donne la craie à Ichtora-sensei avant de retourner à ma place. Mon voisin me chuchote juste après que je m’assois à ma place.

"Attends, tu m’avais pas dit que tu n’aimais pas trop les maths ? Pourquoi tu es si contente d’être dans ce cours ?

C’est simple : la prof est bonne.

Ça, tu peux le dire, mais c’est vraiment que pour ça ? Je te signale que tu n’as pas le droit d’avoir une relation avec la prof.

Je sais, mais j’ai le droit de complimenter physiquement la professeure.

C’est quand même le premier pas pour enfreindre les règles."

Ichtora-sensei, après que j'aie répondu, parle de l'utilité des mathématiques... à savoir tellement de chose un minimum scientifique. Moi qui semble avoir un certain goût pour la violence quand je suis sous forme nocturne, est-ce qu'on peut dire que la guerre est un minimum scientifique ? Je pense qu'il y a moyen. Après, je ne sais pas si c'est vraiment ma nature ou mes origines qui fait que je suis aussi violente sous forme nocturne. En tout cas, l'architecture, utilise beaucoup les mathématiques. Je me disais bien que ça servait à beaucoup de choses.

Du coup, s'il n'y avait pas les mathématiques, la culture serait complètement différente car il n'y aurait pas de CD, ni les jeux vidéos. Personnellement, je ne vois pas vraiment le rapport entre les mathématiques et les jeux-vidéos, mais je découvrirai ça en temps voulu. Alors même dans le mannequinat ou dans d'autres activités plus réservées à l'adulte. Au moins, mes doutes sont confirmés.

La fin du cours approche et je l'écris sur mon agenda. Comme ça, je sais que j'aurai ça à faire, c'est déjà ça. Après cela, puisque c'est la fin des cours, je range mes affaires machinalement, et lorsque je me lève avec les autres pour sortir de la classe, j'entends Ichtora-sensei racler la gorge près de moi, je me retourne et apparemment, elle veut me voir. Si ça me permet d'être seule avec la professeure, ça ne me dérange pas.

"Bien sûr, Ichtora-sensei."

Du coup, je fais demi-tour pour me mettre devant elle avec le sourire, pendant que mes camarades sont en train de sortir. Ils ne sont pas trop surpris s'ils me voient encore dans la salle, mais certains, en les regardant, se mettent à me faire un clin d’œil, et pourtant, ils n'ont pas l'air d'avoir un lien avec mon voisin de table. Surtout qu'ils ne savent pas forcément que je trouve la professeure bonne.

Je la regarde donc, et comme d'habitude, je vais me montrer honnête avec elle, même en sachant que je peux frôler l'illégalité. Apparemment, elle m'a entendu parler avec mon camarade de classe, tout à l'heure, et elle savait déjà que j'ai parlé d'elle. Ça ne me surprend à moitié, mais je vais tâcher de dire ce que je pense.

"Oui, Ichtora-sensei. En fait, il faut savoir que quand j'étais au collège, comme beaucoup, je me suis moins intéressée aux mathématiques. Je me doutais déjà que les maths servent, mais ça devenait tellement complexe, et peut-être pour rien que c'était devenu plus difficile de me concentrer dessus. J'y participais, oui, mais j'aurais aimé éviter les maths. Et ça, je lui en avais parlé à mon camarade, au début d'année."

Je la regarde ensuite avec un petit sourire joyeux. Je pense que c'est là que je vais lui dire sans détour ce que je pense d'elle.

"Par contre, vous m'avez donné de l'intérêt aux mathématiques. Mon camarade l'avait remarqué et il se posait des questions là-dessus. Il m'avait demandé pourquoi est-ce que je suis si contente d'être dans ce cours, je lui ai tout simplement dit que vous êtes bonne. J'aime bien votre façon d'expliquer, mais ce qui aide beaucoup, c'est le fait que vous êtes mignonne, agréable et bien gaulée. Après, vous êtes ma professeure, donc je pense que les compliments sont bien suffisants."

Au moins, elle sait qu'elle ne me laisse pas indifférente. Par contre, elle sait que je préfère respecter les règles, et donc je préfère garder mes réserves. En plus, elle voit bien que je préfère me montrer franche que de mentir à moi-même. J'ai pas l'interdiction de la complimenter, après tout, alors tant qu'à faire, autant y aller jusqu'au bout.

Bon, ma franchise ne plait pas vraiment à la prof. C'est du moins ce que montre ses yeux qui s'écarquillent quand j'ai dit qu'elle est bien gaulée. Pas ma faute si elle a de beaux nichons et un beau cul, mais bon, je montre juste que je suis franche dans ce que je dis. Parce que là, j'ai pas besoin de mentir, ça sert à rien ici. Elle veut que je sois un minimum honnête, j'y vais franco. Vous avez compris la blague ? Mais bref, Ichtora-sensei m'engueule, et je réagis en m'éloignant d'elle d'un pas. Bon, pour ce langage, ma mère ne me l'a pas appris, c'est sûr. Peut-être que j'ai hérité de mon con de père.

Bon, je sais pas qu'est-ce qu'elle va me faire, en fait. Je sais qu'elle n'a pas l'intention d'être violente, c'est une prof, mais bon, j'ai pas peur de ce qu'elle va me faire. Alors je suis collée. Bah ! Pour franchise, j'ai déjà été collée plusieurs fois. Parce que je ressens pas le besoin de mentir. Alors sans discuter et en haussant les épaules, je sors mon carnet et je lui donne à ma prof. Je la laisse écrire sur mon carnet, et elle voit que c'est pas le premier mot que j'ai, mais à chaque fois, c'est surtout un rapport avec le fait que je vais pas par quatre chemins.

Après lui avoir laissé écrire, je récupère le carnet et continue les cours. Je me suis fait coller comme une conne, mais je ne regrette rien. S'il faut que je fasse un devoir, je le fais, mais je crois pas que ça va me changer grand-chose, niveau comportement. Une humaine ne peut pas changer une Ange Noire, et je cache cette nature.

Les cours se terminent, mais pendant tout ce temps, j'ai pas oublié que je suis collée. Après tout, c'est pas la première fois. J'aurais pas pu faire des activités périscolaires, mais bon, ça me dérange pas d'être avec Ichtora-sensei pour me faire punir. De toute façon, une surveillante vient me chercher, près de la salle de classe, et elle n'a pas besoin de m'appeler que je suis venue vers elle. Elle m'accompagne vers le secteur de l'administration.

Elle toque à la porte avant de partir, et j'entre dans cette salle. Bon, le lieu de l'administration semble un peu banal pour un lieu de l'administration. C'est juste que c'est agréable de bien s'y sentir, ici. Comme prévu, Ichtora-sensei m'accueille, si je puis dire. Si j'ai réfléchi ? Bah vite fait.

"Rebonjour Ichtora-sensei. J'ai un peu réfléchi, et je regrette rien."

Elle, elle a l'air d'avoir bien réfléchi, normal pour une prof. Bon, ça a l'air d'un manque de respect, mais bon, je mesure pas mes propos, je suis comme ça. Du coup, je sais qu'elle va me punir, mais comment ? J'ai étrangement hâte de voir ça, en fait.

"Et quelle est ma punition, Ichtora-sensei ?"

Je la regarde avec un sourire serviable. Peu importe ce qu'elle veut me faire, j'accepte. Rien qu'avec mon ton et mon sourire serviables, je montre que j'accepte tout ce qu'elle va me faire faire sans broncher.

Je ne suis pas la fille la plus irrespectueuse du Japon, juste une fille qui refuse de passer par quatre chemins pour dire ce qu'elle pense. Si c'est devant ma professeure, tant pis, de toute façon, ma mère ne m'engueule pas pour ça car elle sait que je suis en partie une Ange Noire, et donc c'est difficile de base de calmer mes ardeurs. Je suis en retenue, mais bon, c'est pas grave, ça fait partie de moi, et de toute façon, je trouve cette punition assez juste, bien que je n'aie aucun regret à dire ça.

Du coup, on commence par faire simple. Recopier cent fois une phrase, bon c'est une munition que j'ai depuis mes années primaires, donc je connais bien, mais je ne suis pas là pour refuser, alors je m'exécute. Juste que ça m'étonne que je dois l'appeler "Maîtresse". Bon, bah peu importe. Je lui souris et lui dis donc :

"Bien, Ichtora-sensei."

Alors, je m'assois au bureau, et je vois qu'elle a préparé le tout. Bon, bah j'écris. Je dois me souvenir de la phrase la première fois, après, plus besoin, on regarde la ligne précédente et on écrit en mode automatique. J'écris plutôt bien, alors quand je commence j'éteins un peu mon cerveau. Au début, je ne ressens qu'un automatisme. De l'encens, je ne ressens que l'odeur agréable. Cependant, j'écoute la "Maîtresse".

Une professeure et une Maîtresse ? Si vous avez une instruction spéciale Ange Noire, bah je suis preneuse. Sachez juste que je ne suis pas aussi facile à maîtriser qu'une élève. Alors... plusieurs professeurs instruisent sexuellement les jeunes élèves ? Ça me surprend, surtout que c'est quelque chose qu'on n'approuve pas au Japon. J'espère que c'est secret, au moins, surtout qu'elle n'est pas moche, comme femme, au contraire.

"Mais pour ça, vous devriez vous cacher de tout autre autorité. Je n'ai pas vu une école japonaise où une relation professeure-élève n'était pas sévèrement punie."

D'ailleurs, c'est là que je commence à avoir une petite difficulté à mon écriture : un désir croissant commence à se faire ressentir. Un désir que je commence à retenir, et au début, c'était plutôt simple, je suis parfaitement capable de le retenir. Surtout que si je commence à avoir un désir, il me faudrait des efforts pour empêcher mes ailes noires de pousser. Ailes noires que je ne me permets de sortir volontairement que sous forme nocturne.

Mais cette petite difficulté fait que je n'écris plus en mode automatique, ce qui fait que j'écoute encore plus autour de moi, et donc les crissements derrière moi, vers ma professeure de mathématiques. Le désir va croissant, ce qui rend de plus en plus compliqué la retenue. Si pour une demi-ange noire c'est assez difficile de se retenir, alors je n'ose pas imaginer pour les autres. Je sens des mains portant des gants en latex se poser sur mes épaules, commençant à me masser, rendant cette retenue encore plus difficile que prévu. J'en suis à un point où j'écris plus lentement pour surtout me concentrer sur le désir croissant et mes ailes qui ont envie de se déployer.

"Vous avez vraiment besoin d'une éducation spéciale pour moi, Ichtora-sensei. Je ne suis pas une élève comme une autre. Si vous avez une éducation spéciale, je suis preneuse. Mais sachez qu'il vous faudra être encore plus patiente que pour n'importe quel autre élève."

Je dis ça en laissant toujours mes yeux sur ma feuille. Sans qu'elle ne le voie, mes yeux, d'habitude marrons, commencent à prendre une teinte violacée. Ces yeux sont encore cachés par la perspective, avec mes cheveux qui se mettent entre elle si elle me regarde par le côté et mes yeux. Je ne peux pas me permettre de déchirer mon uniforme, alors je m'arrête d'écrire pour commencer à déboutonner la chemise, me déshabiller jusqu'à ce que je sois en soutien-gorge, posant mes affaires sur le dossier de ma chaise, et elle commence à voir, sur mon dos, que ça bouge, comme si quelque chose voudrait vraiment sortir de mon dos, mais que quelque chose l'en empêche.

Je continue d'écrire, mais cette écriture est lente, mais vient le moment où c'était beaucoup trop difficile pour moi de retenir mes ailes, ceux-ci sortant de mon dos pour se déployer. Des ailes en plumes noires. Elle voit désormais pourquoi est-ce que je lui dis ça. Je me tourne donc doucement vers elle, lui faisant voir mes yeux devenus violets, comme ceux que j'ai dans ma forme nocturne.

"Vous voyez désormais ce qui fait de moi une élève qui n'est pas comme une autre : je suis la fille d'un ange noir, le reflet maléfique d'un ange."

C'est trop tard pour cacher ma nature à Ichtora-sensei. Bien que j'aie senti pendant tout ce temps quelque chose que je ne parviens pas à dire quoi au sein de la professeure de mathématiques, je ne pouvais pas me permettre de parler de ma nature, mais là, le désir était si grand que je ne pouvais pas retenir mes ailes noires, que j'ai à la naissance, et qui sont visibles devant un miroir, comme pour me rappeler que je suis en partie un reflet d'un ange.

La teinte violette de mes yeux deviennent de plus en plus poussée, jusqu'à ce qu'elle soit exactement celle de ma forme nocturne, alors que la professeure vient de comprendre pourquoi est-ce qu'elle voulait m'avoir, alors que je ne suis pas à cheval sur la notion de respect, contrairement à tous les Japonais comme moi. Ce doit être à cause du fait que je suis franche, et que je n'ai pas peur de blesser les autres avec mes paroles. Peut-être que ça vient aussi du sang de mon père : il déteste se conformer à quoi que ce soit, il aime être libre. Je ne suis pas anticonformiste, mais je n'arrive tout simplement pas à me conformer, comme si le sang de mon père m'en empêche.

Apparemment, le fait que je sois une ange noire l'étonne, mais on dirait qu'elle sait que le surnaturel existe, que le fait d'avoir une ange parmi ses élèves ne l'étonne pas. Je lui laisse caresser mon visage. Alors... elle est demie-succube ? C'est en partie une démone ? Alors c'est pour ça que j'ai ressenti quelque chose de particulier en elle. Avec sa tenue de dominante en latex, ça ne m'étonne pas qu'elle me dise qu'elle n'est pas qu'une professeure, et maintenant qu'elle m'a dit qu'elle est en partie succube, je ne peux plus m'étonner. Elle me répète qu'elle éduque sexuellement des élèves à l'image du lycée. Je ne suis pas à cet image.

Le pouce de la professeure force entre mes lèvres, et s'y enfonce, pendant que je regarde la professeure dans les yeux. L'arrogance légendaire des anges... qu'on connait. Je ne fais pas partie de ces anges. Je ne suis pas une ange de la Milice Angélique. Mon "oncle" n'est pas vraiment arrogant, car elle a une "Maîtresse". Mon père, lui, oui, il est arrogant. Très arrogant. Alors, elle veut à la fois que je sois son esclave, sûrement sexuelle, et que je sois virée de ce lycée. Comment le résoudre. Avant de réfléchir, je vais me permettre de la corriger.

"Permettez-moi d'abord de vous dire que même en étant une ange blanche, je ne serais pas une ange telle que vous connaissez. Je suis une ange icarienne, qui est bien différent, rien que le fait que je ne peux pas voler, aussi légère que je sois, à mon âge en plus. Mon père est bel et bien arrogant, jusqu'à refuser tout amour qu'un de ses "rejetons" pourrait lui donner, mais l'ange dont il est le reflet, que je considère comme mon oncle, il est un peu frimeur, oui, mais il est pas dans le stade de l'arrogance. Et puis, il sert une déesse dont il a une foi absolue. Il a une Maîtresse."

Quand je dis que je ne peux pas voler, je fais quelques battements d'ailes, et on voit que ça ne fait que provoquer des petits bourrasques de vent, et rien de mon corps n'est relevé. Alors que mon père, si, il peut voler. Après, je dis ça juste pour lui dire que les anges ne sont pas tous pareils, mais ça elle ne peut pas le savoir. Il y a bien des différences entre un ange de la Milice et un ange icarien. Rien que le fait que les ailes d'un ange icarien est vraiment fragile comparé à un ange de la Milice : 5 minutes de vol maximum à la fois avant que ses ailes ne finissent par brûler, c'est vraiment handicapant.

Mais sinon, je la laisse faire, commençant même à sucer son pouce, et je me lève doucement, et je me mets devant elle pour dégrafer mon soutien-gorge devant elle, histoire de laisser son côté succube s'exprimer, en voyant mes seins. Elle éduque sexuellement, voir une élève se déshabiller devant elle l'excite plus qu'autre chose. Maintenant qu'elle m'a mis tellement de désir que mes ailes noires ont poussé, autant qu'elle en profite.

"Et pour répondre à votre paradoxe, je pense que vous devriez laisser votre partie démoniaque vous exprimer pour aujourd'hui... Maîtresse."

Je pense qu'un ange tel qu'on le connaît dirait plutôt de la renvoyer, mais ici, je préfère que la professeure pourrait laisser exprimer sa nature. En attendant, je commence à me baisser pour me mettre à genoux devant elle, et je profite du fait qu'elle a une tirette en bas de la robe pour la tirer vers le haut, jusqu'à ce que son intimité soit accessible. Puis je commence à embrasser son intimité avant de le lécher doucement. Ce n'est absolument pas ma première fois. J'ai déjà couché avec plus d'une personne, et surtout d'autres filles car j'aime beaucoup plus les femmes que les hommes.

J'ai des ailes, mais pour moi, ce ne sont que des organes vitales. J'ai joué à "Kid Icarus : Uprising" pour mieux connaître la mythologie icarienne et j'ai vu Pit, donc mon "oncle", perdre ses ailes, et ça l'a mis aux portes de la mort. Je ne peux pas voler, mais si je n'ai pas tenté de couper mes ailes, c'est parce que ça équivaut à un suicide. C'est une particularité d'un ange icarien : alors qu'un ange normal peut vivre sans ailes, un ange icarien, non, il en a besoin car ce sont des organes vitales.

En tout cas, je me montre plus docile devant Ichtora-sensei. Je laisse son côté démone s'exprimer. Je ne sais pas si les anges icariens sont naturellement plus dociles que les anges normaux, mais en tout cas, je me laisse faire, et je cède complètement. Je ne veux pas la décevoir. Je remarque que sous sa robe, elle porte toujours une culotte, alors je m'attaque à son intimité sans décaler la culotte, mais je me fais rapidement repousser.

Je sens sa main se serrer ensuite sur mes cheveux, ne me faisant pas mal, puis je me laisse renverser sur le sol. Je ne gémis même pas de douleur, car la douleur est moindre. Tout ce que je fais, c'est de soupirer de surprise. Mais... je ne voulais pas m'imposer non plus en tentant de vous lécher l'intimité. Si vous voulez me faire une fessée, mon cul vous est offert. Après tout, je veux laisser votre côté démoniaque agir. Alors je commence à enlever ma jupe et ma culotte.

"Je ne peux qu'être vilaine, Maîtresse. Mon cœur est sombre, et il ne peut pas s'éclaircir."

Après m'être déshabillée, je me mets à quatre pattes derrière la professeure, mes ailes tombant, une partie de chacune s'étant complètement posée sur le sol. Je ne cherche pas à lutter. Je cherche à ce qu'elle profite de ma forme diurne, celle qui est beaucoup plus abordable que ma forme nocturne. Je tourne ma tête vers Maîtresse.

"Profitez que je sois sous forme diurne, Maîtresse, car ma forme nocturne est très difficilement maîtrisable, bien plus difficilement que sous cette forme que je vous offre généreusement."

Je ne lui dis pas tout, car cette forme est violente, et très agressive. Certes, je peux me maîtriser moi-même sous forme nocturne, pour me montrer plus sympathique, mais ça ne ferait que retarder un besoin qui peut assez rapidement devenir viscérale. Ma forme nocturne est un vrai défouloir, et c'est par la violence que j'évacue toute la frustration que j'ai accumulé sous forme diurne. Alors qu'elle en profite, car c'est là que les chaînes qu'on peut me mettre sont les plus résistantes.

Maintenant qu'elle connait mon secret, je ne vais rien cacher à ma professeure. Elle ne connait pas ma forme nocturne, et je ne suis pas certaine qu'elle serait capable de la maîtriser. En tout cas, la connaissant, je sais qu'elle n'aime pas prendre de risque inutilement, mais là, j'ai juste envie qu'elle laisse son côté succube s'exprimer, pleinement. Je fais ça pour elle, afin qu'au moins pour la journée elle se sente bien.

Je ne vois absolument pas la moue qu'elle fait, car elle est derrière mon cul. Après ça, je sens qu'elle a attaché un collier autour de mon cou, attaché à une laisse, pour faire de moi sa chienne. Qu'elle le fasse car sous ma forme nocturne, je lutterais, et je me soumettrais pas aussi facilement à un être mi-humain, mi-succube. Alors que sous forme diurne, je suis bien plus calme et maîtrisable, et ma mère préfère largement ma forme diurne que ma forme nocturne.

Juste après, elle tire la laisse pour relever mon buste, et je sens un coup de cravache sur mes fesses, me faisant couiner. Je suis insolente de par ma nature d'Ange Noire, mais là je ne la prends pas de haut, je lui dis que ça va être très difficile de maîtriser ma forme nocturne. En tout cas, je suis juste quelqu'un de franche. Je ne suis pas du genre à renier une autorité, mais même devant une prof, je vais franco dans mon honnêteté, d'où le fait qu'elle pense que je suis rebelle.

Encore une fois, elle me claque le cul, me faisant couiner. Au moins, je suis sûre qu'elle tient à ses promesses. Elle me dit que je mérite une fessée, je le lui offre généreusement, et elle le fait, évidemment. Son côté succube s'exprime. Si j'avoue que je suis une mauvaise élève ? C'est mentir de dire que je suis une bonne élève, alors je vais le dire sans sourciller.

"Je suis une mauvaise élève, Maîtresse, et ma nature ne me permet pas d'être une bonne élève."

Je suis une Ange Noire, mais une Ange tout court, après tout. J'ai un visage angélique, mais je suis maléfique de nature. Enfin, je suis proche du gris foncé, car si ma mère est dans la nuance, mon père est près du noir de nature. Donc même en voulant l'être, je ne peux pas être une bonne élève.

Une demie-ange noire qui essaie de se soumettre à une demie-démone. Ma nature est doublement spéciale, car en soi, un ange icarien a des spécificités qui les différencient beaucoup des autres anges. Tu ne peux pas comparer mon oncle à Gabriel dans la Bible, par exemple. Mais là encore, les anges icariens et les anges miliciens peuvent coopérer sans problème, et peuvent même faire une assez belle synergie. Seulement, les Anges Miliciens ont leurs Anges Déchus, alors que les Anges Icariens ont leurs Anges Noirs, des reflets maléfiques d'un ange qui, contrairement aux anges déchus, ont toujours été mauvais, de naissance. Juste que certains anges noirs sont plus maléfiques que d'autres.

C'est quelque chose que la Maîtresse ne comprend pas, de par son ignorance toute naturelle. Après tout, si on me dit qu'on n'en a jamais entendu parler, c'est banal pour moi. Difficile d'éduquer une Ange Noire quand on est une simple humaine, et si ma mère a fait beaucoup d'efforts, ça n'a jamais été de tout repos, d'autant plus que mon père a été un gros connard à ne pas venir en aide quand ma mère le voulait. Alors si c'est en effet l'éducation qui est responsable de ma dérive extrêmement franche, une question se pose.

"Si mon éducation est mauvaise, comment une humaine pourrait éduquer correctement un être maléfique comme moi ? Je vous le demande, Maîtresse. Surtout avec un connard qui sert de père qui envoie chier sa propre fille, et qui lui a transmis ce maléfice."

On commence à sentir de la colère quand je me suis mis à parler de mon père, et pas seulement dans mon langage. Elle le sent que je ne porte pas mon père dans mon cœur. Ma mère, je l'aime énormément, et je la considère comme la plus merveilleuse des personnes possible, mais c'est tellement difficile d'avoir comme fille unique un être surnaturel. Ichtora-sensei, elle a de la chance d'avoir ses deux parents qui l'aiment. Sa mère est une succube et elle doit avoir fortement aidé son père pour son éducation. Bien sûr, de par sa nature de succube, je suis certaine que pour elle, l'inceste n'a rien de honteux. Je pense pareil, d'ailleurs, car en soi les dieux sont souvent incestueux, et c'est normal.

Pendant qu'elle se met à s'assoir devant moi, je reste toujours dans ma position, toujours à genoux. Une fois qu'elle est assise, elle croise les jambes et elle me dit de lubrifier ses bottes avec ma langue. Là, je ne suis pas là pour refuser, alors...

"Comme vous voulez, Maîtresse."

Du coup, j'approche mon visage de ses bottes et je commence à les lécher. Rien que pour cet instant, je suis prête à laisser de côté ma dignité. Est-ce que son côté succube aurait mieux apprécié que je refuse ? Je ne sais pas, en tout cas, je préfère qu'elle frissonne en sentant ma langue glisser sur ses bottes.

Je n'ai pas demandé à avoir une Maîtresse. J'avais juste cherché un compromis. Mais il s'avère que ce compromis ne lui plaise pas tant que ça. Alors quand je comprends que ce genre de choses ne lui plait pas trop, en entendant que je manque d'appétence pour vouloir une Maîtresse, je m'arrête. Je ne sais pas quoi faire. Ce que je lui disais, c'est juste ce que je pensais, et j'ai juste été très franche.

Je regarde Ichtora-sensei marcher, et me demander ce que je veux exactement. C'est là que je repense à ce sentiment qui m'a toujours accompagnée, et qui m'a toujours gênée. Ce sentiment qui s'exprime à nouveau, remplaçant le fait de vouloir juste lui faire plaisir. Elle ne souhaite pas faire quelque chose en vain, elle voulait quelque chose de plus concret. Peut-être que c'est elle qui pourrait m'aider dans cette sensation où je fais tant de choses pour m'empêcher d'y penser. Ce n'est clairement pas le sentiment de détester mon père, bien qu'il y ait un rapport.

Alors mon regard change. Je suis nue physiquement, mais je me mets à nue mentalement, en sachant qu'elle aussi a un lien avec le surnaturel. Je commence vraiment à avoir un sentiment de tristesse, cette sensation de vide, d'un message intérieur que je comprends vraiment très mal. Les humains se demandent leur sens de la vie, et moi quand c'est mon cas, c'est poussé encore plus loin que n'importe quelle humain, sans penser que ce soit futile.

"Ce n'est pas ça. Ça a un rapport avec mon père, mais ce n'est vraiment pas ça. Personne ne peut m'aider pour la relation tumultueuse entre moi et mon père. Si jamais vous tentez de le faire, il vous enverra chier."

Là je peux m'attendre à une réprimande d'être vulgaire ou d'avoir un quelconque manque de respect, alors je laisse un petit vide. Lorsque tout est arrangé, je reprends la parole.

"En fait, je suis complètement perdue. Depuis petite, j'ai un sentiment d'avoir une mission... mais laquelle ? Je pense que beaucoup d'anges ont une mission, un rôle à jouer dans le Multivers ou par rapport à un panthéon. Enfin je crois, car je pense que je n'aurais jamais l'impression d'avoir une mission si j'étais qu'une humaine. Pour savoir c'est quoi ma mission, je vais partout sur Yoake, et je ne suis vraiment pas aidée. Je n'ai absolument pas l'impression de m'approcher, ni de m'éloigner de l'objectif de ma mission. Ce genre de sentiments fait que j'ai un gros vide en moi. C'est comme si j'avais l'impression d'être une ange complètement inutile. Je me sens déjà mal de me dire que je ne suis qu'un rejeton d'un ange noir qui considère les humains comme des clowns, et qui sert une déesse qui souhaite détruire l'humanité, je n'avais surtout pas besoin d'avoir cette sensation de n'être qu'une merde en tant qu'ange, et c'est encore plus désagréable qu'en tant qu'humaine. Je vous l'ai dit, mon père s'en bat complètement les couilles de moi. Ma mère a cherché, elle ne sait vraiment pas comment s'occuper correctement d'une ange noire. L'alter ego de mon père que je considère comme mon oncle veut m'aider, mais s'occuper d'une armée et protéger l'humanité lui demande beaucoup de travail. Sa déesse veut sincèrement m'aider, mais si jamais elle me prend sous son aile, il y a un gros risque que son armée sera affaiblie. J'ai vraiment pas les outils pour savoir ce que je pourrais faire... Tout ce que je peux faire, c'est de tenter d'oublier ce vide que je ressens, d'autant plus que c'est sous ma forme diurne que je suis plus vulnérable à cette sensation de vide. Sous forme nocturne, au moins, je ressens une telle envie de sang et de violence que je ne cherche qu'à l'assouvir, et je suis tueuse à gages la nuit pour que cette violence ne soit pas entièrement gratuite. Mais le jour, j'ai besoin d'oublier. Je ne l'ai jamais fait mais plusieurs fois il m'est passé par la tête de couper mes ailes, et pour une ange icarienne comme moi, ça correspond à un suicide."

Je finis par céder. Je commence sincèrement à pleurer. C'est quelque chose que je fais assez rarement en général, mais là je me sens tellement mal que j'ai besoin de l'exprimer. D'ailleurs, sous forme diurne plus que sous forme nocturne, car sous cette forme je peux voir les larmes comme un aveu de faiblesse. Alors je pose mon front devant elle, pour lui montrer que je lui en supplie.

"Ichtora-sensei... je vous en supplie ! Vous qui êtes en partie démoniaque et qui avez eu tous les outils nécessaires pour savoir ce que vous voulez, j'ai vraiment besoin de quelqu'un qui saura combler mon vide ! Une personne qui saura me guider dans mon rôle à jouer ! Vous ou n'importe qui que vous connaissez ! Tant que quelqu'un saura m'aider, le reste n'a plus aucune importance ! Je vous en supplie, j'ai besoin d'aide !"

Ichtora-sensei est une des rares à connaître mon malêtre. Il y a mes deux parents, mon oncle et sa déesse avant Ichtora-sensei. Parfois, j'aimerais être plutôt une fille de Pit plutôt que de Dark Pit. Si j'étais la fille de Pit, je serais déjà dans la Lumière, et je n'aurais jamais ressenti le vide que je ressens actuellement. Ou alors, parfois, j'aimerais être une simple humaine pour ne pas avoir la sensation d'avoir une mission. Je serais moins prise de tête, et peut-être que je serais moins franche qu'actuellement.

Ça fait depuis des années que je cache ce malêtre aux autres. Il n'y a que les personnes à qui je peux faire vraiment intimement confiance que je parle de ce malêtre. C'est pour ça que je suis aussi sociable : pour oublier ce malêtre où je suis particulièrement vulnérable. Parler aux autres me fait du bien, me permet de penser à autre chose que ce sentiment de vide. En plus, ça me permet d'être à l'aise à l'orale, même si je sais que je suis trop à l'aise, au vue de ma franchise. Mais bon, je pense que ma nature d'ange noire y est pour quelque chose.

J'avoue beaucoup à ma professeure. Même la chose horrible à ne surtout pas divulguer aux autres. Le fait que sous forme nocturne j'ai un tel attrait à la violence que j'en suis devenue une tueuse à gages pour que cette violence ne soit pas gratuite. Elle ne connait pas ma forme, mais elle connait son existence, et je comprends que ça la fasse froid dans le dos.

Je l'écoute donc avec attention. La professeure de mathématiques me dit qu'elle n'a pas de réponse car chaque rôle est individuel et personne ne connait cette réponse. Le rôle est défini par la société, mais ça ne nous satisfait jamais entièrement, jusqu'à ce qu'on puisse dire que ce rôle est factice. Alors, elle ne peut pas me donner la voie, mais m'aider à le trouver.

Elle met une remarque au fait que je suis tueuse à gages la nuit, et je comprends qu'elle ne le cautionne absolument pas. Moi-même, les premiers contrats que j'ai fait, je me suis sentie un peu mal d'avoir fait ça pour l'argent. Aujourd'hui, j'y suis habituée, mais je comprends que tuer rien qu'une personne peut être tellement horrible qu'on peut en finir traumatisé à vie. Alors une centaine, à force, ça peut rendre fou ceux qui peuvent s'en rendre compte. Elle avoue aussi ne pas connaître grand-chose aux anges, mais que de ce qu'elle a entendu, les anges obéissent aux dieux... ça me fait réfléchir. Les anges sont les messagers des dieux, même les guerriers. Une divinité à servir... oui... ça doit être ça... ça doit être ça qui me manque. Pit sert Palutena, et Dark Pit, bien que ce soit plus libre, sert Viridi.

Je comprends le fait qu'elle préfère sa partie humaine que sa partie démoniaque. C'est pareil pour moi. Parfois, j'aimerais être une simple humaine. Je ne serais pas dans le surnaturel, mais au moins j'aurais un père plus aimant et une vie plus tranquille. Elle n'aime que l'aspect sexuelle de son côté démoniaque, alors que je n'aime que la partie puissante de mon côté angélique, alors on peut se compléter. Un culte ? Un culte peu apprécié des anges blancs, mais qui est répandu chez les démons. Sa mère a donc été Prêtresse de Lust avant de venir au Japon. Lust... la déesse du cul ? Je pense que servir une déesse qui attend de moi d'être complètement dépravée... ça aurait marché si j'étais pas aussi violente.

"La déesse du cul... je pense que si j'avais aucune pulsion violente dans mon sang ça me botterait vraiment. Je crois que comme Palutena, si elle me prend sous son aile, il va y avoir un gros risque qu'elle aura affaire à une vraie purge de ses fidèles. Par contre, il y a moyen que sans pour autant la servir, je puisse avoir un petit lien avec elle, non ? Je crois que ça pourrait faire de moi une ange qui, à défaut d'avoir son vide comblé, puisse combler la frustration de celles qui le veulent, sans rien demander en retour, si ce n'est le fait de rendre les autres apaisées."

Je me mets donc à sourire. C'est un truc qui pourrait en partie m'intéresser, bien que ça n'aille pas aussi loin que servir la déesse, car ce serait contre-productif. Après, j'ai dit "celles", mais c'est juste que je préfère les meufs. Un mec veut me draguer, ça peut me faire de l'effet, juste moins que pour une meuf.

"D'ailleurs, je pense que pour ce qui est de servir une divinité, ça doit être ça qui me manque profondément. Je connais des divinités dans un panthéon que, je suis sûre, vous ne connaissez pas, Ichtora-sensei. Palutena en fait partie, et en est même la reine, d'ailleurs. Mais aucun d'entre eux ne peuvent me correspondre, même les dieux maléfiques. Alors je crois que j'ai besoin de regarder quels dieux existent encore aujourd'hui, voir si eux peuvent m'attirer. Mais en attendant, il peut y avoir un moyen d'aller voir Lust ?"

Encore une fois, ça m'intéresse sans pour autant la servir. Elle détesterait qu'on massacre ceux qui veulent que profiter de leur vie de débauche. Ça me dérange pas d'être débauchée, juste que je dois éviter de la servir. Je sais d'ailleurs même pas si elle serait ouverte à d'autres anges.