The Multiversity

De temps en temps, il faut savoir changer d'air, surtout pendant les vacs. Alors quand on est en vacs, je vais en profiter pour aller dans d'autres mondes, parfois que je suis curieux de découvrir. Il y a bien un qui m'a rendu curieuse, et c'est le monde de Sebastian Castellanos. Ouais, le flic qui est arrivée dans New York Zero avec moi. Bon, il a fini par s'en sortir, non sans séquelles, mais bon, je le comprends, ce monde est traumatisant, et son propre trauma l'a vraiment pas aidé, alors je vais pas lui gueuler dessus.

Je franchis le portail pour aller à Uatis, et wow ! La technologie qui y règne, c'est vraiment impressionnant ! Bon, c'est la nuit et je suis sous forme nocturne, que demander de plus ? Naturellement, je suis dans un moment où je suis dans l'illégalité, où je vais faire des contrats d'assassinat. Là, personne ne me connait, donc il va falloir faire mes preuves, même en sachant que ça va pas être facile, et qu'il faut griller des types qui pourraient gêner dans les affaires d'autres. Là, je repars de zéro, je connais même pas l'argent, je connais même pas sa valeur, je sais pas comment ça se passe, à part le fait que j'ai remarqué que Sebastian a beaucoup de chatte car putain le nombre de meufs par rapport aux mecs ! C'est à se dire que Sebastian fait partie des rares mecs, du moins avec une belle carrière, de flic, en plus.

Ce qui est sûr, c'est que ce que je vais faire, ça va vraiment pas l'arranger. Je l'ai aidé quand on était à New York Zero, là on devient des ennemis, en quelque sorte. C'est dommage, mais jamais le meurtre est légal, et je dois buter. Bon, en attendant, il faut que je trouve des types à assassiner sans qu'on n'ait rien demandé, vu que de toute façon on me demandera rien.

Bon, j'ai assassiné plusieurs types, et on est reconnaissants, je leur ai donné mes coordonnées temporaires pour qu'ils puissent me demander un contrat. Au bout d'un moment, j'entends une discussion qui m'interpelle. Une discussion entre un fournisseur et une consommatrice. En soi, je connais pas les drogues, mais au vu du ton, je sens que c'est un jeune con ambitieux qui veut arnaquer les autres, vu qu'elle a précisé que c'était le prix convenu. Je crois qu'il va falloir agir.

J'ai pas besoin de changer d'apparence pour ne pas me faire remarquer, je suis déjà sous les radars, alors j'en profite. Je passe derrière lui et je prends mon épée pour rapidement lui couper les jambes, lui faisant déjà crier de douleur, alors qu'il peut que s'effondrer d'abord, les yeux écarquillés. C'est là qu'il voit qui lui a coupé les jambes, et au vu de ma droiture, de mon sourire carnassier et de ma lame rouge qui camoufle le sang, je crois qu'il a compris qu'il a fait la plus grosse erreur de sa vie, donc il flippe à mort.

"Tu connais pas les bases. En tant que fournisseur, si tu veux arnaquer, c'est avec un plan préparé à l'avance, car une fois que t'es grillé, on peut arracher ta misérable vie. Maintenant, c'est à toi de payer."

Le type me supplie de l'épargner, mais j'en fais autrement, car tout d'abord je lui plante mon épée dans un des moignons, alors que je plonge la main dans l'autre moignon pour lui arracher ce qui reste des os des jambes, ce qui fait que ce qui reste de la jambe n'a plus que ce qui entoure les os et les muscles, en fait. Je pose mon pied sur l'autre hanche et je plonge l'épée plus en profondeur dans l'os pour faire en sorte que mon épée accroche l'os, et je tire brutalement pour l'arracher. Le voilà avec les os des jambes en moins. Je plante ensuite l'épée au niveau de ses intestins et lui prends les poignets pour les serrer jusqu'à les écraser et donc séparer les mains des bras.

"Un tueur à gage banal se contente juste de buter et on n'en parle plus, mais là tu te trouves devant un autre type de tueur à gages."

D'ailleurs, je sens que vu les nombreuses hémorragies qu'il subit, j'estime pas son espérance de vie à plusieurs heures, mais une minute pour lui fait déjà des heures interminables. J'en profite donc, et pour commencer avec les bras, je lui prends de la peau et d'un coup sec, je lui arrache une partie des bras et du torse, et donc on voit ce qu'il y a à l'intérieur de lui. je lui prends les os des bras et je les arrache à leur tour, et... bon, soyons honnêtes, il lui reste qu'une minute à vivre tout au plus, alors à mains nues, je lui arrache les muscles du torse en cassant sa cage thoracique, avant de lui prendre le coeur encore palpitant, qui disparaît progressivement. Pour finir, je lui donne un gros coup de poing à la face, qui le bute, et tout son corps, y compris les membres arrachés rentre dans le mien, assimilé, alors que le sang par terre se fait absorber aussi. Il ne reste plus rien au final, si ce n'est une trace sur mon corps. Ca m'a fait du bien de massacrer un type comme ça, et ma respiration n'est même pas forte, alors que je me relève.

"Hé hé hé ! Peu importe le monde, c'est toujours aussi plaisant de massacrer des connards."

Quoi, j'ai fait une connerie ? En tout cas, la meuf, on dirait qu'elle sait ce qu'elle fait, et elle est froide. J'ai l'habitude de la froideur, et du côté dominant, que mon côté angélique refuse de faire soumettre, à quelques exceptions près. Après, elle parle lentement, ce qui fait que j'ai pas besoin de faire trop d'efforts pour comprendre.

Bon, critiquer la façon d'assassiner, c'est un truc qu'on me reproche régulièrement. Elle sait pas que je suis en partie une ange noire, et pour me satisfaire, je dois utiliser la manière ultra-violente, même pour rien. Du coup, ouais, j'ai absorbé le cadavre, c'est ce que j'ai toujours fait, et le sang aussi. Je cause des traumatismes, et on dirait que la meuf a déjà vu bien pire.

Ah ouais ! Son fric et sa drogue. Bon, c'est le désavantage du Virus Mercer : ça laisse rien traîner, y compris ce qu'on veut. Après, si ce n'est que ça, je crois que je peux rendre. Je peux faire des vêtements, alors le fric et la drogue que j'ai assimilé, bon. Au moins, je sais qui va me prendre sous son aile.

"Si ce n'est que ça, au moins je sais où je vais bosser."

Je m'approche un peu plus de la boss, avec un sourire confiant. Je dévoile ma vraie identité car de toute façon, qui est Shehtra Gonas, à Uatis ? Elle n'existe sûrement pas.

"Du coup, je m'appelle Shehtra, et pour cette ultra-violence, c'est ma façon de me défouler."

Après, si elle m'héberge, elle va vite découvrir que j'ai deux formes. Allons voir si elle va vraiment me mettre sous son toit.

De toute façon, tu peux me traiter de salope, si tu veux, mais pas de pute. Donc plutôt être embauchée en tant qu'assassine ou garde du corps. Du coup, je viens de comprendre que son business, c'est le proxénétisme. En soi, c'est un truc horrible, mais l'underground n'est pas déjà horrible, à la base ? Alors je m'en fous, ça me permet même de combler ma libido.

"Du coup tu es proxénète. Intéressant."

Elle me propose de bosser pour elle, je vais pas refuser. Bon, j'ai l'air d'être ce genre de meufs, vu que je pars de rien et que je viens de la Terre, donc je vais pas la contredire. Malade mentale ? Tu as le droit de le dire sans que je sois énervée. Dans ma forme nocturne, je suis une vraie tarée, donc je ne peux pas m'empêcher de hocher la tête.

"Ouais, surtout la nuit, en fait."

Parce que le jour... limite elle me prendrait pour une de ses putes, mais je dirais que je suis bien Shehtra, avec des preuves. Du coup, Madame Lissandre, une boss dans un gang ou une mafia. Ca va être fun. D'ailleurs, elle me demande des infos qui sont capitales, et... bah je crois que je pourrais lui inventer une histoire rien que pour Uatis. J'ai pas menti pour mon identité, je peux mentir pour mon histoire.

"Je vis nulle part, en fait, et j'ai pas encore de contrat. Et non, pour l'instant j'ai pas de problème, et quand bien même tu as vu que je peux me démerder. Aussi, niveau dépendance, ça va, je peux consommer, mais je suis solide."

Je vous mets au défi de me rendre bourrée. Avec ma résistance d'ange, je vous mets vraiment au défi.

Elle veut me tester ma résistance aux drogues ? Je vois pas pourquoi je protesterais. J'aurai du plaisir, mais niveau accoutumance, je crois qu'on repassera. Peut-être que ça va la faire chier, mais bon, elle sait pas encore que je suis une ange, alors... mais bref, elle peut me tester, je pourrai résister.

Je la suis alors, et je me rends vraiment compte que je suis dans son territoire. Autant dire que dans tous les cas je devrais la croiser, ou au moins connaître son nom. Un couple (que j'aurais pu dire lesbien, mais j'ai fini par comprendre qu'être lesbienne c'est banal) qui salue la dame avec respect et une meuf qui s'excuse avec panique.

D'ailleurs, question intéressante, elle me dit que je suis pas choquée qu'elle vive du proxénétisme, donc elle me demande mon avis, ce qui est tout à fait compréhensible. Du coup, c'est sans problème que j'y réponds.

"Bah ! C'est le monde criminel, quoi. Je suis pas une fervente défenseuse de cette pratique, mais il y a de l'offre et de la demande, et si on voulait sauver toutes les putes de leurs conditions, on va pas y arriver."

Après, je connais vraiment pas les lois à Uatis, donc ça aide pas non plus à être contre ce genre de trucs. Après, je vois qu'ici le cul est un argument de vente beaucoup plus assumé que sur Terre, au vu des affiches. De toute façon, je suis dans le monde criminel, hors de question de gueuler sur la moindre pratique. Juste que le monde criminel ne se mêle pas au monde civil. Oui, je sais, dans ce cas j'en ferais quoi du proxénétisme ? Bah... dans les quartiers pauvres, je m'en sortirai jamais si je voulais aider tout le monde.

Du coup, je me dis un truc. Peut-être que je vais céder à cette tentation. J'ai déjà utilisé des putes pour piéger une proie. Bon, c'est plus des escort girls, mais ça n'empêche que dalle.

"Après, ça se trouve, je vais vraiment en consommer, de tes putes. Je suis vraiment pas fermée à l'idée. Déjà que parfois, je peux piéger des cibles avec des putes, avant de moi-même baiser ces dernières pour les récompenser."

Ca, c'est sur Terre, mais pas de raison que ça ne se passe pas à Uatis. Juste que j'enlève le fait que quand je piège, c'est surtout avec des escorts, donc celles qui voulaient être putes de base, et après qu'elles soient dans la salle de bain pour me laisser les buter, adieu mon gars ! Après, quand je suis avec une pute en général, je peux être relativement douce.

Bon, j'ai vu que Madame Lissandre n'aime pas que je dise que ce sont des "putes". Bon, je crois que c'est une déformation terrienne, surtout, mais bref, elle va pas corriger pour ça. Bon, elle me demande mes goûts en terme d'escorts. Je me doute que c'est surtout une question de business, plus qu'une question personnelle. Je vois pas pourquoi elle me demande juste par curiosité, elle veut me faire consommer. Comme j'ai dit, je suis pas fermée à l'idée, donc je vais juste dire ce qui est plutôt récurrent parmi mes amantes. Bon, déjà, pas vieilles, je préfère les meufs de mon âge. Moi c'est surtout des jeunes, quarantenaires grand max. Niveau fétichisme, bah rien de particulier, bien que Val ait un kink avec les pieds. Et niveau amélioration technologique en plus… bah rien, en fait. Il faut dire que je suis pas uatienne à la base, donc j'y connais pas tant que ça.

"Plutôt jeunes brunes, et sans amélioration particulière, et pas de kink."

Après, je peux avoir moi-même une bite, vu que j'ai le Virus Mercer, et que donc je peux manipuler la biomasse pour ça. Des mecs, j'en ai assimilé, de toute façon. Je commence par des meufs, et je crois que je vais me "stériliser" un moment. En fait c'est plus que quand je jouis, c'est pas du tout fertile, même si du foutre en sort.

Okay, alors une nuit de baise gratuit. Allez ! J'ai beau ne pas être juive, si c'est gratuit, je prends. En plus, elle me trouvera où dormir, ce qui est vraiment cool. Bon, j'avouerai demain matin qui je suis vraiment. Je sais pas si je dois buter en étant diurne. Après, est-ce que je vais devenir une pute pour Lissandre, étant donné que je suis plus calme le jour, et que je dois avouer que je viens d'un lycée où être salope est banal ? Bah ! On en discutera.

"Okay ! Merci Madame Lissandre !"

D'ailleurs, on arrive devant une affiche avec un texte de la subtilité d'un Monster Truck qui crache des flammes avec un débit de fioul de 10 litres par seconde. Là, on est fixé, on sait ce que ça veut dire, c'est pas caché… et de toute façon on est dans une rue mal famée de base, donc pourquoi se cacher ? D'ailleurs, la Lili me fait remarquer que c'est qu'un des bâtiments. En gros, elle pèse vraiment dans le game, et ceux qui la contrarient pourraient payer cash.

Bon, les sexworkers saluent Lissandre, on sent qu'elle y sont habituées. D'ailleurs, une petite réunion pour Lissandre pour que je puisse voir qui pourraient être mon amante du soir. Je regarde alors qui j'aurais envie de baiser. Tiens, une belle brune avec une belle chemise blanche avec un shirt blanc. Allez ! Je la prends après cette réflexion.

"Allez, je prends elle !"

Je m'approche alors de la meuf avec le sourire. Je crois qu'elle est libre de base, alors pourquoi s'en priver.

"Du coup, tu m'emmènes à ta chambre, beauté ?"

Bon, moi je vais être plus débridée que sur Terre, car vu qu'au Japon on a un peu plus de mal avec les lesbiennes, j'ai l'impression qu'ici être lesbienne est banal, alors aucune raison de cacher.

Elle le sait pas encore, mais je reste humaine qui a des goûts d'humaines. Je vais profiter d'une humaine qui semble lambda d'abord, bien que je sente déjà son petit côté nympho, et ça, vu que je suis dans le lycée Jinmu, j'y suis sensible. Toi, je vais te baiser toute la nuit, jusqu'à ce que je devienne bien humaine. Elle a un petit charme bien à elle, il faut dire.

D'un coup j'entends une autre meuf se plaindre. Je regarde de ce côté, et je vois que c'est celle aux petits seins et avec un côté gothic lolita. J'ai envie de prendre une classique pour la Terre d'abord, mais un jour, je pourrai la baiser, que ce soit sous forme diurne ou nocturne. Bon, le problème c'est que c'est assez niche comme style, et Madame Lissandre l'aura dit direct, mais je la trouve pas moche comme ça. Je la regarde alors avec un clin d'œil.

"De toute façon, qui te dit qu'il y aura que Marina que je baiserai ? Un jour, ça sera ton tour."

Un jour. Je vais pas non plus baiser tout le monde, mais elle va voir que je suis pas insensible à son style. En tout cas, vu que les meufs semblent heureuses ici malgré le fait que c'est du proxénétisme, soyons francs, ça me rappelle quand même le Lys. Ils pourraient se faire partenaires commerciales, vu qu'en soi le Lys est un refuge qui héberge des meufs en échange de quoi elles travailleront pour elles.

Mais bref, pour ma première nuit gratuite, je vais vers la fameuse Marina. Je la laisse prendre ma main, et m'emmener vers sa chambre. D'ailleurs, elle me propose de choisir sur tout un tas de choses… mais en premier lieu, je veux surtout la voir en nuisette, pourquoi pas. Une jolie nuisette transparente, pourquoi pas ?

"Okay ! Alors une petite nuisette pour commencer. Je te laisse t'habiller et… on pourra commencer."

J'entre dans la chambre qu'elle indique, et je regarde où elle va dans cette chambre pour se mettre en nuisette. Si elle va pas sur le lit tout de suite, je m'y allonge sur le côté. Je me demande un truc... peut-être que pour certaines des meufs, je pourrais leur rendre un service, à part monétaire et naturel. Imaginez, je leur donne le Virus Mercer. Bon, ça va leur faire mal sa mère au début, et... non, elles n'oseraient jamais buter qui que ce soit, donc idée de merde.

Joli paravent qui laisse voir en ombre chinoise la papillon se déshabiller. Ouais, aujourd'hui je vais utiliser papillon, en ref au Lys que je vais de temps en temps avec ma meuf. Je sais pas si elle connait, mais ce qui est sûr, c'est que je crois que je peux associer Madame Lissandre au Lys.

Si je peux prendre une douche ? Bon, après avoir foutu du sang partout, je crois que c'est pas une proposition qui est là pour rien. Elle accepterait tout, c'est son boulot, mais je crois que c'est la moindre des choses.

"Allez, on se rejoint tout à l'heure, belle gosse."

Je vais alors à la salle de bain pour me déshabiller et me doucher un peu, me débarrassant du sang qui est resté sur mon corps et qui n'a pas pu être absorbée. Bon, pas besoin de gel douche ou autre... j'ai même l'impression que c'est une douche parfumée de base, comme si on mettait déjà du gel douche dedans. Pratique, quoi ! J'aurais dû m'y attendre, on est à Uatis. Je connaissais pas cette belle odeur, mais en tout cas, je sens bon, je sens bien. Après m'être douchée vite fait, je m'habille d'un autre vêtement léger, mais grâce au Virus Mercer. Un crop top et un petit short. On dirait que ça vient de nulle part... et c'est le cas, en fait. Je m'installe alors sur le lit, pour la voir.

Une fois sortie, je vois la belle sous une nuisette qui couvre pas grand-chose. J'aime bien cette nuisette. Ni soutif, ni culotte, on voit bien sa chatte. On voit aussi bien ses cicatrices, comme si elle s'était fait fouetter, frapper, et sûrement fesser à plus d'une reprise. Elle est une belle nympho, ça se voit à son regard. Elle se prend pour une innocente, mais c'est qu'un rôle, je le sais, et je vois pas pourquoi c'est débandant.

Je voulais pas foutre Delora en rogne, je dois avouer, mais bon, je veux tenir cette petite promesse que je lui ai faite. Delora est bonne aussi, pas de raison qu'elle n'ait pas le droit à de la baise. Elle me demande d'ailleurs si j'ai une bite. Une question plus compliqué dans mon cas que ça en a l'air, mais je vais faire simple, étant donné que j'ai fait apparaître une belle bite quand j'étais dans la douche.

"J'ai ai une... et tu vas pouvoir y goûter tout de suite."

Je baisse alors mon short pour lui montrer ma queue qui est déjà en train de bander en la voyant. Je m'assois alors vraiment sur le lit, en écartant les cuisses. Je la prends pour l'embrasser doucement d'abord, avant de rendre le baiser plus intense et envieuse. Je lui prends la tête avant de rompre le baiser pour la faire baisser. A force d'expérience, pas besoin de tester si elle est douée de sa gueule, mais elle va bien me donner envie en me faisant une belle fellation.

Je souris à la belle. Elle a fait semblant d'être une innocente, mais les yeux ne me mentent pas. Limite ça me plait plus qu'elle fasse la belle perverse, une sacrée salope. Bon, pour Madame Lissandre, ça risque d'être une insulte, mais je suis moi-même salope, et elle ne le sait pas encore.

"Oh ouais !"

Elle m'embrasse la queue, ce qui me fait naturellement frissonner à cet endroit. Les baisers, les petits coups de langue au gland, caressant sous mes couilles. Je continue de lui sourire pendant que je la regarde dans les yeux, avant qu'elle ne commence à mettre ma queue dans sa bouche, me faisant gémir. Je sens même le gland dans la gorge, avant qu'elle ne retire doucement. Là elle n'a plus son faux air innocent. Voilà le regard de salope comme je les aime.

"Vas-y, Marina. Surtout si ça te plait que je jouisse sur ton visage."

Je la laisse me sucer avec sa technique me faisant un grand plaisir, tout en gardant mes yeux dans ceux de la belle prostituée, avant que je ne finisse par fermer doucement les yeux en levant doucement la tête.

"Oh oui tu es tellement bonne !"

C'était vraiment génial, et on a baisé jusqu'à notre fatigue… qui a d'ailleurs amené à ce que je change de forme avant que je me réveille. J'ai d'ailleurs remarqué la présence de Madame Lissandre, je l'avais même regardée pendant l'acte. Ca fait croire que j'ai la capacité de voir à travers les murs. En fait, presque, car là c'est mon pouvoir de Traque du Virus. Mais bon, elle pouvait très bien me mater sans que je suis vexée. On m'a déjà filmée en train de baiser, tant que c'est pas pour m'humilier, alors pourquoi pas ? Du coup, elle a remarqué que j'ai changé de forme entre celle nocturne et celle diurne. Là, je ressemble plus à une meuf banale.

D'ailleurs, je me suis rhabillée. De toute façon, le Virus n'est pas sexuellement transmissible, ça se saurait, sinon. Ca voudrait dire que j'aurais plus trop le droit de baiser. L'horreur ! Mais en tout cas, je fais connaissance avec d'autres, dont certaines sont modifiées, et ça m'étonne pas.

Le matin, on m'annonce que je suis appelée par Madame Lissandre, dans son bureau. Pas de problème, Madame ! Je prends donc cette direction et quand je toque à la porte avant d'entrer, je vois qu'elle discute avec une meuf plus grasse. Bon, il y en a qui aiment beaucoup les meufs grosses, mais elle n'est pas là pour baiser, ça se sent. Elle est là pour flinguer des culs. D'ailleurs, les paroles de Madame Lissandre me le confirment. "Se débarrasser de cette nuisance", ça tombe pas dans l'oreille d'une sourde.

Je la laisse partir, et je vois qu'elle me jauge en grognant. Je souris en coin. J'ai l'air assez faible, mais il faut pas me sous-estimer. En attendant, on est dans le même camp. Je regarde donc Madame Lissandre, l'écoutant attentivement. Elle veut donc connaître tout ce que je suis capable de faire. Bon, ça va être long, je vais toussoter pour préparer ma voix.

"Bon, prépare tes oreilles, ça va être long."

Comment ça ma voix est plus aiguë et fait vraiment penser à une ado normale ? Bon, j'y suis habituée, je l'ai tout à fait acceptée. Ma voix sous forme nocturne est plus grave, et elle ne peut que s'en rendre compte, surtout qu'elle pourrait avoir des oreilles plus fines.

"Déjà, on commence par mes pouvoirs de base, avec lesquels je suis née. Parce qu'en fait de base, je suis une hybride entre une humaine et une ange noire. Imagine un reflet maléfique d'un ange. Ca c'est mon daron."

Alors je déploie mes ailes noires, pour lui prouver que je ne déconne pas. Mes yeux deviennent violets par la même, et Madame Lissandre peut les reconnaître, car elle les a déjà vus quand j'étais sous forme nocturne.

"Bon déjà, mes deux formes que tu as vu, ça fait partie de ma nature. C'est comme si j'avais une forme humaine et une forme d'ange noire, mais je préfère les appeler respectivement ma forme diurne et ma forme nocturne. J'ai plus besoin de tuer dans ma forme nocturne que dans ma forme diurne. D'ailleurs, je peux cacher des choses sous mes ailes, donc apporter des têtes sans qu'on ne puisse soupçonner quoi que ce soit en me regardant. Après, je peux aussi faire des bombes et des scies laser, ainsi que de disparaître à condition qu'il y ait du mouvement entre moi et des champs de vision."

Mes ailes se mettent à changer pour devenir rouges, et mes yeux deviennent rouge sang aussi. Là, c'est mon côté sanglant qui s'exprime, pendant que mes ailes suintent du sang qui disparaît.

"Ensuite, je suis une ange de sang, je sers une déesse du Sang et du Sacrifice, donc forcément, je maîtrise le sang. Ca passe par absorber le sang de quelqu'un d'autre, donc ça enlève des preuves. Tu as vu le sang qui est venu vers moi avant de disparaître, ça vient de là. Bon, cette forme, je crois que c'est une des rares fois que tu peux voir."

Ca, c'est pour le côté ange de sang. Bon, pour l'instant, j'ai pas l'intention de parler de son autre monde… mais je crois que rien que le fait qu'elle sache que les anges existe, ça lui donne une idée quand même. Mes ailes se rangent et mes yeux redeviennent marrons… mais je sais qu'elle veut aussi parler de ma capacité de faire apparaître des bites et des vêtements. Parce que c'est beau tout ça, mais ça explique pas l'apparition de ma bite que Marina a bien profité. Alors, je transforme une de mes mains en lames à partir de mini-tentacules qui apparaissent.

"Et enfin, je me suis infecté à un virus mutagène merveilleux mais extrêmement dangereux : le Virus Mercer, qui vient d'un autre monde post-apocalyptique. Capacités physiques drastiquement augmentées, transformations de membres en lames, absorption d'une autre personne pour pouvoir se transformer en cette personne, même de manière partielle, régénération bien accrue, radar à personnes, donc imagine que je capte une personne précise, capacité de faire exploser des personnes... bon je crois que ça va être de toute façon compliqué de parler de tout, même moi je m'y perds. Ha ha ha !"

La lame disparait pour redevenir ma main, et je souris à Madame Lissandre. Je lui dis toutes mes capacités, et c'est ça qui doit l'intéresser le plus, après tout. Ma personnalité, ça peut l'aider mais pas autant que savoir ce que je suis capable de faire pour elle.

"Je crois que j'ai dit beaucoup sur ce qui peut t'intéresser, Madame Lissandre."

Elle m'a pas repris quand je l'ai tutoyé, alors j'ai continué, sans manquer de respect.

J'ai de la chance là-dessus, ouais. Avoir toutes ces facettes et en être parfaitement consciente, il y a de quoi être fière. Je hoche la tête avec le sourire.

D'ailleurs, elle se lève de son siège pour se mettre devant sa baie vitrée, montrant un paysage sombre. Bon, normalement la nuit n'est pas perpétuelle contrairement à Gotham, mais les nuages sont bien gris.

Le Complexe de l'Esprit Bleu... hmm... drôle de nom. Ca peut être quoi, l'esprit bleu ? Je la laisse s'assoir, sans bouger de ma place.

"Jamais entendu parler."

Il faut dire, j'ai sous-entendu que je suis originaire d'un autre monde. Pas que j'ai pas grandi à Uatis, mais quand même. Je l'écoute attentivement. Le Complexe ressemble donc à son business, mais bien affiché. Ca a l'air bien cool à voir. Un lieu de pouvoir qu'elle veut détenir. Luna Edgecombe... jamais entendu parler. Je crois qu'elle aurait plus intérêt à ce que j'ignore en premier lieu. Apparemment, elle n'est pas en forme ? Bon...

Okay, voilà ma mission sur le long terme : visiter ce lieu pour avoir un sacré réseau, surtout dans les types importants. Par contre, elle m'a fait comprendre que le meurtre n'est pas toléré dans cette mission, et franchement je comprends. Je souris en hochant la tête.

"Ouais ! Elle est pour moi, du moins de jour ! Bon, la nuit, je devrais sortir un moment pour tuer, mais dans le périmètre du Complexe de l'Esprit Bleu, je ne fais saigner que pour la baise !"

Evidemment, avec consentement. Si la meuf ne veut pas saigner, je fais pas saigner. En tout cas, on peut partir du principe que le jour, il y a une mission à long terme. Après, histoire d'être certaine que je doive pas tuer gratuitement, je vais quand même lui poser des questions.

"Mais du coup, la nuit, tu me diras quelles têtes tu voudrais que je t'offre ? Histoire d'être sûre que je ne tue pas des personnes dont personne ne voudrait la mort."

En d'autres termes, je veux pas tuer d'innocents. C'est un principe auquel je tiens le plus.