Vampiric Love [PV]
Posté : 17 août 2024 01:01
Le feu brûlait doucement dans l’âtre de la cheminée, crachant quelques ultimes braises tandis que les deux corps enchevêtrés remuaient l’un contre l’autre. La main de Mélinda glissa sur le ventre nu de Vanillia, caressant sa peau, ce ventre légèrement rebondi à force de recevoir du sperme en elle, mais aussi sur elle. De fait, la main de Mélinda récupéra quelques traînées de sperme, des dépôts qui se collèrent à ses doigts, et qu’elle approcha des lèvres de la jeune femme, invitant ainsi la magnifique Vanillia à les suçoter. C’était bien elle, sa délicieuse femme, qui l’observait avec des yeux violets. Ses pupilles changeaient en fonction de la magie qu’elle utilisait, et ses longs cheveux verts s’étalaient sur le lit, tandis qu’elle suçotait l’un après l’autre les doigts de sa femme.
Puis elles parlèrent, évoquant le passé, un passé heureux et joyeux... Et revinrent au commencement, quand elles s’étaient rencontrées pour la première fois.
« Bien sûr que je m’en souviens... J’avais reçu ta missive parmi les autres courriers de la journée, à mon bureau, et... En réalité, au début, j’ai cru à une plaisanterie. Je veux dire... Pourquoi l’héritière du puissant duché de Carlberg s’intéresserait à moi, une simple vampire insignifiante, une simple tenancière de bordel ? »
Mélinda avait juste pour elle, à l’époque, d’être riche et belle. Elle n’était pas encore une Comtesse, elle ne dirigeait encore aucun clan, mais son nom commençait à se répandre. On parlait de plus en plus d’elle au sein du Conseil Impérial, mais, de là à imaginer cela... Les Carlberg formaient une puissante famille mijakienne, gérant un duché tout aussi puissant, comprenant une vaste armée, des villes entières... Le duché comprenait des régiments de Lycans, des laboratoires magiques, sans parler de ressources économiques importantes, comme des carrières, des mines...
La vampire sourit encore, et embrassa sa délicieuse femme.
« J’ai eu peur, oui... Et j’ai décidé d’y répondre. »
Et qui aurait cru que cette visite aurait changé sa vie ? Pourtant, la première fois qu’elle avait vu le château...
Dans son chariot, en compagnie de Bran, Mélinda se tenait devant l’entrée de l’immense forteresse. Le donjon central était si élevé qu’il semblait caresser les nuages, et elle déglutit doucement, voyant le chariot se rapprocher d’une solide porte d’entrée. Il y avait d’énormes statues en guise d’ornements, ainsi que des gardes massifs, lourdement armés. Le chariot était un chariot ducal, qui les attendait à l’auberge où Mélinda et Bran, son grand-frère, étaient arrivés. L’invitation était claire : Mélinda devait venir seule, ou en famille. Elle n’avait donc pas pu emmener avec elle d’autres personnes que son propre frère, essentiellement pour la protéger. Certes, elle n’avait rien à craindre des Carlberg, mais... La méfiance était de mise !
Elle avait encore avec elle l’étrange missive, écrite par la belle plume de Vanillia, l’invitant à venir la rejoindre pour participer à un concours visant à désigner la personne avec laquelle elle allait se marier. Le choix était très surprenant, car les Carlberg devraient sans doute trouver comme déshonorants une union avec une simple bourgeoise, qui n’avait plus aucune racine aristocratique. Pourquoi diable Vanillia s’intéresserait à elle ? Bran, qui observait les lieux, y alla de son petit commentaire :
« On dit que ses prétendants n’ont guère de chances avec elle...
- Mais pourquoi moi ? Aux yeux de la haute noblesse, je suis une paria. Pire qu’une roturière, j’appartiens à une famille déchue ! »
Habituellement, Mélinda était très sûre d’elle. Elle affrontait les problèmes avec stoïcisme et pragmatisme, mais, là, elle était très intimidée, alors que le chariot rentrait dans le ventre monstrueux de la bête.
Qu’est-ce que cette Vanillia pouvait bien lui vouloir ?
Puis elles parlèrent, évoquant le passé, un passé heureux et joyeux... Et revinrent au commencement, quand elles s’étaient rencontrées pour la première fois.
« Bien sûr que je m’en souviens... J’avais reçu ta missive parmi les autres courriers de la journée, à mon bureau, et... En réalité, au début, j’ai cru à une plaisanterie. Je veux dire... Pourquoi l’héritière du puissant duché de Carlberg s’intéresserait à moi, une simple vampire insignifiante, une simple tenancière de bordel ? »
Mélinda avait juste pour elle, à l’époque, d’être riche et belle. Elle n’était pas encore une Comtesse, elle ne dirigeait encore aucun clan, mais son nom commençait à se répandre. On parlait de plus en plus d’elle au sein du Conseil Impérial, mais, de là à imaginer cela... Les Carlberg formaient une puissante famille mijakienne, gérant un duché tout aussi puissant, comprenant une vaste armée, des villes entières... Le duché comprenait des régiments de Lycans, des laboratoires magiques, sans parler de ressources économiques importantes, comme des carrières, des mines...
La vampire sourit encore, et embrassa sa délicieuse femme.
« J’ai eu peur, oui... Et j’ai décidé d’y répondre. »
Et qui aurait cru que cette visite aurait changé sa vie ? Pourtant, la première fois qu’elle avait vu le château...
*
* *
« ...C’est forcément une plaisanterie. »* *
Dans son chariot, en compagnie de Bran, Mélinda se tenait devant l’entrée de l’immense forteresse. Le donjon central était si élevé qu’il semblait caresser les nuages, et elle déglutit doucement, voyant le chariot se rapprocher d’une solide porte d’entrée. Il y avait d’énormes statues en guise d’ornements, ainsi que des gardes massifs, lourdement armés. Le chariot était un chariot ducal, qui les attendait à l’auberge où Mélinda et Bran, son grand-frère, étaient arrivés. L’invitation était claire : Mélinda devait venir seule, ou en famille. Elle n’avait donc pas pu emmener avec elle d’autres personnes que son propre frère, essentiellement pour la protéger. Certes, elle n’avait rien à craindre des Carlberg, mais... La méfiance était de mise !
Elle avait encore avec elle l’étrange missive, écrite par la belle plume de Vanillia, l’invitant à venir la rejoindre pour participer à un concours visant à désigner la personne avec laquelle elle allait se marier. Le choix était très surprenant, car les Carlberg devraient sans doute trouver comme déshonorants une union avec une simple bourgeoise, qui n’avait plus aucune racine aristocratique. Pourquoi diable Vanillia s’intéresserait à elle ? Bran, qui observait les lieux, y alla de son petit commentaire :
« On dit que ses prétendants n’ont guère de chances avec elle...
- Mais pourquoi moi ? Aux yeux de la haute noblesse, je suis une paria. Pire qu’une roturière, j’appartiens à une famille déchue ! »
Habituellement, Mélinda était très sûre d’elle. Elle affrontait les problèmes avec stoïcisme et pragmatisme, mais, là, elle était très intimidée, alors que le chariot rentrait dans le ventre monstrueux de la bête.
Qu’est-ce que cette Vanillia pouvait bien lui vouloir ?