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Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:09
par Mélinda Warren
Dans le petit milieu de l’esclavage à la capitale de Mijak, on disait que Mélinda Warren était l’une des meilleures propriétaires possibles. Celle qui était auparavant vue comme une sorte de vampire excentrique, aussi belle que provocante, avait su se hisser au sein de la bonne société mijakienne. Elle était maintenant une noble, et la Première Dame de l’Empire, depuis son mariage avec l’Empereur. Son harem avait en conséquence été réaménagé, et on l’appelait désormais « palais Warren ». Une belle demeure où le harem continuait à exister, mais où plusieurs annexes avaient été rajoutées à ce bâtiment. Il y avait notamment une école. Mélinda participait maintenant rarement aux foires d’esclaves, y envoyant ses sbires. C’est ainsi que Kamiye fut acheté, et, quand la calèche le conduisit au palais, il fut confié aux bons soins de l’une des esclaves de Mélinda, la charmante Irène. Portant une élégante tenue de maid mettant en valeur ses atouts, dont une magnifique paire de seins, Irène sourit doucement en voyant le jeune Kamiye arriver.

« Bonjour, Kamiye ! Je m’appelle Irène, et je suis chargée de t’accueillir pour ton premier jour ici ! Maîtresse va venir te voir dès ce soir, tu vas avoir le privilège de manger avec elle ! »

Irène était originaire de la Terre. Comme bien des esclaves de Mélinda, elle avait voué son corps et son âme à sa Maîtresse. Elle portait fièrement un collier autour du cou, un collier simiilaire à celui de Kamiye, soit un délicat collier en cuir avec des motifs dorés, et à l’intérieur duquel on avait brodé : « PROPRIÉTÉ DE MÉLINDA WARREN ». Irène invita Kamiye à la suivre, et elle conduisit ce dernier… Dans une salle de cours.

Il y avait des étagères remplies de livres, un squelette symbolisant l’anatomie du corps humain, et plusieurs tables.

« Nous avons un petit test à destination de tous les nouveaux arrivants. On doit s’assurer de ton niveau de connaissances… Maîtresse ne veut pas d’esclaves stupides. »

C’était un choix assez atypique, car, souvent, les esclaves étaient laissés dans l’ignorance, afin de renforcer leur soumission. Les esclaves que Mélinda récupérait et qui n’étaient pas instruits rejoignaient donc l’école

« Est-ce que tu sais lire ? »

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:10
par Kamiye Goupile
Et voilà, ça allait recommencer. Nouvelle propriétaire. Nouvelles tâches. Nouvelle soumission et tout le lot d’humiliations qui s’ensuivraient. Mais Kamiye n’avait pas la force de souffler. C’était ainsi. C’était sa vie. Il n’y avait aucune raison qu’un jour prochain, il cesse de récurer les dalles des écuries ou celles des chambres de torture. Il préférait encore l’odeur des excréments humains à celle de devoir passer des heures à côté des lames, des chaînes et des mécanismes horribles dont il s’efforçait de ne pas comprendre comment ils fonctionnaient.

L’esclave qui l’accueillit au nouveau château ne le rassura en rien. D’expérience, c’était les personnes au visage et aux intentions les plus sympathiques qui se révélaient être les pires bourreaux. De toute façon, Kamiye observa seulement un instant cette Irène. Il ne comptait pas s’attarder dans ses yeux ou dans son décolleté. L’objectif était seulement de retenir son prénom et de se soumettre sans faire d’esclandre.

Sa main s’en alla gratter son nouveau collier. Ce devait être une femme riche pour qu’il y ait de l’or dessus. Ce qui contrastait énormément avec le paillasson sur ses épaules. Kamiye était presque triste à l’idée de souiller un pareil accessoire. Il ne comprenait d’ailleurs pas pourquoi on lui avait confier pareille richesse.

« Je ne sais pas lire. »

La tête toujours baissée. Ses grandes oreilles étaient aussi aplaties comme les animaux terrorisés.

« Mais je ne suis pas stupide. Je sais reconnaître des mots. Seulement ceux utiles à mes corvées. Mais je ne pourrais pas lire les livres qui sont dans la salle. Je suis désolé. »

Il aurait également voulu ajouter qu’il ne voulait pas manger avec sa nouvelle Maîtresse. Mais ça aurait été impoli. Et il ne voulait pas subir des punitions sitôt arrivé. C’est pourquoi il se sentit obligé d’ajouter quelque chose.

« Je ne suis pas une fille. J’ai déjà eu des problèmes par le passé avec une ancienne Maîtresse. Je suis désolé. »

Kamiye allait beaucoup s’excuser. C’était ainsi quand on avait vécu dans la misère. Les humiliations vous apprenaient à vous dévaloriser et à vous rabaisser. De toute façon, ça faisait bien longtemps qu’il avait abandonné sa fierté.

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:10
par Mélinda Warren
Pour les esclavagistes, l’éducation était rarement une priorité. Sur Terra, l’instruction était de manière générale très inégalitaire. Cela faisait partie des grands projets de sa Maîtresse, mais il y avait encore beaucoup à faire. Irène hocha donc la tête quand Kamiye, penaud, baissa la tête en confessant que, s’il n’était pas stupide, il ne savait pas lire pour autant. Il s’excusa encore en indiquant qu’il n’était pas une fille, ce qui amena Irène à froncer les sourcils.

« Tu sais, tu n’as pas à être désolé à chaque phrase que tu fais. La priorité sera donc de d’apprendre les bases de l’instruction. »

Autrement dit, Kamiye allait avoir la joie de se rendre à l’école ! Irène se déplaça donc, et l’invita à la suivre. Inutile de lui soumettre des tests s’il ne savait pas lire ! Irène rejoignit un grand couloir qui menait à l’aile centrale, le harem. Elle avait attrapé la main de Kamiye, marchant lentement avec lui, tout en lui parlant un peu de l’endroit :

« Le palais est très grand, nous appartenons tous à une grande communauté. Toi, tu es en formation, donc tu passeras tes premières semaines ici à apprendre comment tout fonctionne, ainsi qu’à aller à l’école. Tu es très mignon, les gens vont t’adorer, et ce délai de formation permettra aussi à notre Maîtresse de se renseigner sur toi et sur tes goûts. »

Les couloirs étaient assez aérés et cossus, avec de la tapisserie rouge, des tapis, des tableaux… Il y avait d’autres personnes qu’Irène saluait respectueusement. Elle rejoignit l’aile centrale, qui abritait le harem, mais aussi des quartiers réservés au personnel, dont l’atelier de tisserand et les vestiaires. Elle entra dans le hall de cette partie, une grande pièce avec un comptoir à l’accueil.

« C’est l’atelier Warren, nous fabriquons nos propres tenues. Peut-être que tu es doué en couture, hum ? »

L’atelier concevait des tenues sensuelles, ainsi que les uniformes et les tenues de maid. Plusieurs panneaux internes envoyaient vers les différents ateliers ; il y avait même un accès vers le laboratoire magique pour enchanter les vêtements ! Le tout était bien organisé, et chaque personne disposait d’un collier similaire à celui de Kamiye ou d’Irène. Le secteur comprenait une longue pièce centrale avec des allées menant aux autres parties. Tenues en latex, lingerie fine, déguisements sensuels… L’ensemble était une véritable ruche en ébullition ! Irène laissa Kamiye regarder un peu les lieux, puis elle lui fit signe de la suivre, et ils rejoignirent une pièce d’essayage.

« Bon… Il va falloir que tu prennes un bain, qu’on te parfume et tout ça, mais, avant, il faut quand même t’habiller un peu ! Alors, regarde cette penderie… »

Il y avait plusieurs types de vêtements à l’intérieur. Combinaison en latex, tenue en cuir, tenue de maid, longue robe… Et une tenue plus subtile : un bustier en fine dentelle.

« On a des tenues pour les hommes, mais, pour les éphèbes mignons comme toi, on préfère les habiller comme des filles… Je suis curieuse de voir si tu vas réussir à piéger Maîtresse, hihi… »

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:10
par Kamiye Goupile
Kamiye ne comprenait plus rien du tout. Où était-il tombé ? Quel était le piège ? La façon sympathique qu’avait cette esclave de lui parler. La promesse de l’instruire à l’école. Une hérésie que de donner de la culture à un esclave ! Tous ces gens souriants. Pourquoi souriait-ils alors qu’ils portaient tous ce collier autour du cou ?

« Je ne sais pas coudre, madame. Je suis désolé. On ne m’a jamais appris ce genre de chose. Mais je sais passer le balai. »

*Coudre ! Ce serait tellement bien si je savais le faire. Ce serait comme… un travail. Quelque chose qui ne soit pas dégradant. Oui, j’aimerai bien coudre et fabriquer de belles choses. *

« Je suis désolé. Vous m’avez dit que je n’avais pas à dire désolé tout le temps. Je… »

Il ne finit pas sa phrase. Il allait encore dire qu’il était désolé et… il baissa la tête. Il ne savait pas se comporter avec les autres. Jamais personne n’était réellement bon. Même ces prétendus amis par le passé l’avaient toujours utilisé tôt ou tard. Ou dénoncé pour échapper à une punition. Ou disparu purement et simplement. Il n’y avait rien de bon à vivre dans ce monde. Et pourtant, mourir lui était également impossible.

*Prendre un bain ? Me parfumer ? Mais, ce n’est pas pour un moi. Je ne suis pas un noble ou quelqu’un d’important ! *

Kamiye était trop asservi pour dire tout haut ce qu’il pensait en silence. Mais ces yeux agrandis et sa bouche entrouverte était révélateur de son malaise. Seulement, Irène n’en avait pas fini avec lui. Voilà qu’elle ouvrait une penderie où il découvrait des tenues magnifiques. Certaines étaient étranges. Ce latex, par exemple. Il fallait être bizarre pour porter ce genre de chose compressante, non ? Et le colorer de rose n’améliorait en rien cette sensation de prison. Oui, il fallait vraiment être bizarre pour porter une tenue moulante de latex rose.

« Je… je porterais ce qu’on me dit que je dois porter. »

Il n’était pas à l’aise avec ce petite rire d’Irène. Il n’avait PAS DU TOUT envie de piéger sa nouvelle propriétaire. Il avait déjà eu assez de problème comme ça par le passé. Il ne voulait pas qu’on le prenne pour une fille. Ça lui avait causé une punition dont il se réveillait encore en pleine nuit parfois…

Mais ses yeux se posèrent sur le bustier en fine dentelle. Et pas seulement une fois. C’était de la lingerie magnifique. Tant qu’il dut poser ses mains au niveau de son entrejambe pour dissimuler un début d’érection.

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:11
par Mélinda Warren
Irène fronça les sourcils en constatant la gêne évidente de Kamiye. Il répondait mécaniquement, car il avait intériorisé en lui les schémas de soumission et d'aliénation propres à l'esclavage. Tout ce qui se passait ici devait donc lui semblait absolument délirant. Cela, Irène pouvait le comprendre. Elle venait de la Terre, et, si on lui avait dit un jour qu'elle serait une esclave, elle n'y aurait jamais cru. Mais Maîtresse n'était pas comme les autres, et cela, il allait falloir que Kamiye le comprenne. Irène nota sa nervosité, mais aussi son regard. En compagnie de Maîtresse, Irène avait appris à étudier les signes, ce qu'on appelait le langage non-verbal... Et, chez les hommes, les signes étaient évidents. Elle gloussa encore en voyant ses rougeurs, ses muscles se roidir, ses cuisses se frotter l'une à l'autre.

« Les hommes ont du mal à masquer leurs sentiments, hein ? Ce sera donc le bustier ! Tu fais partie de la Team Lingerie, alors... Ça va plaire à Ai-chan ! »

Irène se rapprocha, et attrapa la tenue.

« Bon, je te l'enfilerai bien, mais pas avant de te décrasser ! Donc, suis-moi... Tu porteras ça ce soir, Maîtresse va t'adorer ! » lui glissa-t-elle avec un clin d’œil.

Voir des esclaves aussi décomplexés devait être un choc pour Kamiye ! Irène lui attrapa encore la main, et elle sortit à nouveau. Le duo passa à travers une série de couloirs, délaissant l'atelier de couture pour rejoindre l'un des escaliers de la propriété. De grands escaliers en marbre avec des tableaux énormes, très éclairés, un lustre immense suspendu au sommet. Irène s'arrêta néanmoins sur le palier, et pointa du doigt une longue peinture à l'huile montrant sa Maîtresse, en compagnie de son frère. Elle était assise sur un fauteuil, fixant le spectateur avec son regard vert pénétrant, une jambe relevée mise à nu (NdA : l'image de son avatar !).

« C'est notre Maîtresse... Mélinda Warren. Tu as encore beaucoup de choses à apprendre, Kamiye. Tes anciens maîtres étaient de toute évidence des idiots pour avoir gaspillé à ce point ton potentiel. »

Irène laissa le temps à Kamiye d'observer cette sublime beauté, puis ils descendirent de plusieurs étages, rejoignant les thermes. Il fallut, là aussi, emprunter un grand couloir suspendu similaire à celui qui les avait amenés de l'école au bâtiment principal. Et, tandis qu'ils approchaient, la moquette était remplacée par du carrelage, et on pouvait sentir l'humidité. Irène installa Kamiye dans un vestiaire, puis s'absenta quelques minutes, avant de revenir.

« On va bientôt s'occuper de toi. Tu devrais rester ici quelques heures, et, quand tu sortiras, je t'aiderai à enfiler ta tenue, d'accord ? Mais, avant ça... »

Irène se rapprocha de lui, et s'assit sur le banc où Kamiye attendait. Il y avait d'autres personnes sur d'autres bancs. Ce n'était pas le vestiaire de la clientèle, mais un vestiaire privé, car, même nus, les esclaves avaient encore leurs colliers.

« Maîtresse te l'expliquera bien mieux que moi, mais... Ici, nous ne sommes pas des esclaves comme les autres. Je ne sais pas trop ce que tu as vécu, mais je ne peux que l'imaginer. Ta manie à t'excuser tout le temps te démontre. On t'a castré, brimé, humilié, et rabaissé. Ce n'est pas comme ça que fonctionne notre Maîtresse. Et ce n’est pas comme ça que les choses devraient marcher. Sache que Maîtresse souhaite tirer le meilleur de nous-même, et que l'on puisse s'épanouir. Enfin, tu verras cela par toi-même... »

Elle lui sourit encore. Irène se doutait bien qu'il en faudrait plus pour convaincre Kamiye, ce n'était qu'un petit caillou qui était déposé à son attention... Prise d’une inspiration subite, elle tendit brusquement sa main pour lui ébouriffer les cheveux, entre ses deux oreilles, les furrys étant souvent assez sensibles à cet endroit…

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:11
par Kamiye Goupile
« Mais !... »

Son corps l’avait trahi. Si son esprit était parfaitement asservi à… servir, justement. Son corps n’avait pas été traumatisé jusqu’à contraindre ses muscles, de façon inconsciente, à ne plus réagir à rien.

« Je suis désolé. »

Kamiye s’excusa donc une nouvelle fois de ne pas être assez… servile. Ce devait être déprimant pour Irène qui cherchait à tout prix à le rassurer. Elle qui faisait tout pour lui expliquer calmement et patiemment que les esclaves ici n’étaient pas les esclaves d’ailleurs.

Et voilà qu’une visite des lieux débutait. Cet endroit était énorme. Encore une fois, il lui faudrait tout réapprendre. Combien de fois s’était-il perdu alors qu’on lui avait ordonné d’aller livrer le pain ? Ou d’aller chercher un autre esclave dans une autre aile ? L’apprentissage était tout le temps douloureux. Ça rentrait parce que le corps voulait que la douleur cesse. Mais c’était toujours avec souffrance que les nouvelles connaissances restaient dans sa petite tête d’esclave de rien du tout…

*Melinda Warren. Il faut à tout prix que je retienne le nom de ma nouvelle propriétaire. C’est une priorité ! *

Alors il regarda aussi longtemps qu’il put le tableau où elle était peinte avec son frère. Si son regard était intense et sa jambe nue révoltante ! Un simple esclave pouvait observer tant de nudité chez sa propriétaire ?! S’il regarda aussi longtemps qu’il put, ce fut pour mémoriser le faciès et le reconnaître dès qu’il la verrait. Courber la nuque et faire la courbette en énonçant son prénom et nom sans erreur : voilà la mission qu’il se confiait.

Kamiye finit dans les vestiaires. Il se retrouva seule, assis sur un banc, entouré d’esclaves nus et portant toujours leur collier. Ses doigts touchèrent le sien. Il paraissait moins… brut que ses précédents. C’était trop soigné. Ce devait être un test. Une façon aisée de le punir dès que le précieux collier serait abimé. Oui, il n’y avait aucune autre raison à faire porter tant de beauté chez un bas esclave…

Irène revint enfin. Enfin parce qu’elle ne lui avait rien dit. Quelles étaient ses ordres ?! Elle s’assit à côté de lui. Alors, qu’est-ce qu’il devait faire là tout de suite maintenant ? C’était horrible de rester dans l’attente. Non, pourquoi est-ce qu’elle parlait autant ? Ah, voilà. Elle lui rappelait à quel point il avait été « castré, brimé, humilié et rabaissé ». Il le savait tant… Et les fausses promesses recommençaient. Cette propriétaire serait différente. Cette propriétaire voulait le bien-être de ses esclaves.

Kamiye n’y croyait pas.

Il garda la tête penchée ainsi que le silence…

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:11
par Mélinda Warren
Kamiye n'y croyait pas. Irène le savait, et elle n'en était pas surprise. Elle n'insista pas outre mesure. Pour faire d'elle une esclave, Mélinda avait parlé à Irène d'un philosophe, Alexis de Tocqueville. Ce philosophe des Lumières avait écrit sur la démocratie, et considérait notamment que, pour que la démocratie fonctionne, il fallait donner aux gens l'envie d'aimer la démocratie. C'était comme ça que les choses marchaient. Pour que ses esclaves se soumettent à elle, ils devaient aimer la soumission. Elle appliquait aussi cette formule aux esclaves comme Kamiye. La liberté ne venait pas du ciel, et Kamiye allait devoir commencer par prendre conscience que son destin n'était pas d'être malheureux pour vraiment prendre goût à cette vie. Paradoxalement, et alors même qu'elle était devenue une esclave, Irène ne s'était jamais sentie aussi libérée que depuis qu'elle avait renoncé à son individualité. Sous les mains de Mélinda, elle avait pu s'épanouir, et faire ce qu'elle voulait vraiment. Alors, certes, elle devait se soumettre, mais, comme Mélinda le lui avait dit, la liberté n'était qu'une illusion. Une personne restait toujours soumise à d'autres, que ce soit l'État, son patron, son bailleur, ses parents... La liberté était une utopie, et, tout ce qu'il fallait pour l'épanouissement d'une personne, c'était de trouver la meilleure façon d'exercer sa servitude, le cadre le plus épanouissant possible.

Irène n'insista donc pas, et signala à Kamiye qu'il allait maintenant être pouponné. Plusieurs filles vinrent donc le voir, et il rejoignit les thermes. Il fut installé dans un bain, et on se chargea de le nettoyer. Du shampooing dans les cheveux, et du savon partout. On lui demanda de se tourner, de se coucher sur le dos, puis, après l'avoir lavé, il fut nettoyé, puis on l'installa sur une table de massage. Les filles avaient son âge, elles gloussaient régulièrement, et le complimentaient sur sa beauté. Une fois sur la table de massage, Kamiye fut joyeusement massé.

Ceci fait, il passa à un dernier stade, où on l'installa sur un fauteuil, en lui disant de ne pas bouger. On lui mit un peu de gloss sur les lèvres, un parfum efféminé et très sensuel (« ça allait faire craquer Maîtresse ! » selon l'une des esclaves), puis un peu de fard, tout en examinant sa peau, afin de la nettoyer des impuretés (« il a une peau de bébé toute douce, hihi, Maîtresse va l'adorer ! »). Il régnait une ambiance suave et bon enfant, et, quand elles eurent terminées, Kamiye était tout propre. Il ne ressemblait plus à un souillon fatigué, mais à un beau jeune homme. Ses cheveux avaient également été coiffés et coupés. La dernière étape, qui allait sans doute le faire tressaillir, fut quand Irène arriva dans sa loge, une belle pièce aux murs roses. Sur un plateau, elle tenait une cage de chasteté en or.

« Ne t'inquiète pas, on te donne la clef... C'est un petit rituel, il faudra que tu lui donnes la clef ce soir pour qu'elle déverrouille ta cage... »

Ou pas. Leur Maîtresse pouvait parfois se montrer retorse ! Kamiye dut donc se relever, et Irène lui enfila la cage, avant de la verrouiller sur le devant. La clef était à enfoncer sur la pointe, et la cage s'ouvrait ensuite en deux. Une douce libération à venir !

« Alors, comment tu te trouves ? Pendant qu'on te pouponnait, je t'ai préparé des vêtements. »

Elle sortit de la pièce pour amener un chariot sur lequel Irène avait posé la tenue du soir de Kamiye : il y avait une belle robe et le bustier qu'il avait aperçu tout à l'heure. Irène avait également amené un porte-jarretelles avec de longs collants soyeux, et une paire de longs gants opéra en dentelle.

« Je vais t'aider à t'habiller, le dîner va bientôt commencer. Tu vas bientôt rencontrer Maîtresse ! Si tu savais comme j'aimerai être à ta place... La première fois, c'est inoubliable ! »

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:11
par Kamiye Goupile
Comment savoir si c’était de la torture ou quelque chose de complètement plaisant ? Il était manipulé, tripoté, partout et dans tous les sens. Une bande de filles le lavait, le frottait et l’astiquait comme s’il était un nouveau-né. Déjà que l’eau chaude était agréable. Mais se faire masser en addition ? Parce que, même si elles cherchaient à le laver dans les moindres recoins. (même au niveau de son sexe ! même au niveau de ses testicules ! même au niveau de son anus ! rien n’échappait aux nombreuses mains !) Kamiye devait avouer que c’était très agréable. Et ça l’aurait été définitivement si son esprit n’avait pas imaginé le pire. Car le pire devait forcément arriver. Il ne pouvait pas y avoir tant de plaisir sans que quelque chose d’horrible lui arrive par derrière. Alors, toujours un peu tendu, il attendait le coup de fouet… la torture… les ordres horribles… quoi que ce soit qui devrait tomber tôt ou tard…

Mais non. Rien. Toujours rien. Voilà maintenant qu’il était réellement massé. Les filles gloussaient et papotaient autour de lui. S’il y avait encore un peu de, disons d’estime de soi à se faire toucher le sexe sous l’eau (parce que l’eau permettait de cacher un peu les choses ; la surface de l’eau pouvait donner l’impression que ça se déroulait ailleurs ; la « matière » de l’eau faisait que le contact était différent) Mais là ? Allongé sur une table de massage complètement nu avec plusieurs mains féminines qui le massaient aussi bien au niveau des tempes, que sur son ventre qui avait de nombreuses fois manqué de manger à satiété, mais également au niveau de son sexe qui… oui, Kamiye restait un homme. Et même s’il avait vécu un traumatisme étant enfant : son sexe était bien en érection sous tant de tendresses.

« Aie ! »

Ses mains essayèrent de libérer la douleur. Mais rien à faire. La cage de chasteté était définitivement en place. Le métal broyait l’afflux de sang dans son sexe. Il n’avait pas pu se contrôler en redécouvrant le bustier.

« On ne m’a jamais fait subir ça avant. Je suis désolé… »

Est-ce qu’il parlait du fait qu’on l’avait tripoté ? Ou de la cage de chasteté ? Peu importait dans le fond. Peut-être que le plus importait à noter était qu’il s’excusait encore et toujours. Et voilà qu’il rebaissait la tête. Irène voulait l’habiller. Elle lui était supérieure hiérarchiquement. Il devait lui obéir.

Et… il y avait du plaisir dans cette « soumission ». De mémoire, Kamiye n’avait jamais expérimenté ça. Ses lèvres glissèrent l’une sur l’autre. C’était agréable d’avoir du gloss. Ses narines reniflèrent l’air ambiant tandis qu’Irène l’aidait à enfiler la robe. Il y avait tant de parfums délicats. Celui d’Irène. Mais aussi le sien ! Ça le perturbait. Mais en bien. Il aimait se sentir frais. Il aimait se sentir propre. Il aimait savoir qu’il sentait bon. Et tous ces beaux vêtements qui venaient fleurir son corps. Il se sentait beau. Belle. Il se sentait précieux. Le porte-jarretelles donnait naissance à des idées. Des envies. Et il n’y avait pas besoin de les définir. Car l’importait était que Kamiye se « débloquait ». Lui qui avait toujours tout intériorisé. Lui qui avait toujours tout abandonné pour se résigner à une vie de rien dans les bas-fonds d’une énième propriété. Kamiye se mettait à rêver !

« Je… je suis beau ? Pardon. Je ne devrais rien demander. Je suis désolé… »

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:12
par Mélinda Warren
Irène le laissa avec son érection, ce qui était inconvenant.

« Crois bien que j’aurai aimé te faire jouir, mais, quand Maîtresse sentira ton érection… Enfin, je me dis que le mieux est que Maîtresse soit la première à te faire jouir… »

Elle parlait toute seule, car Kamiye s’observait dans le miroir, et demanda alors s’il était beau. Irène se rapprocha alors de lui, et lui sourit doucement.

« Bien sûr que tu es beau ! Mais tes précédents propriétaires ne t’entretenaient pas trop, alors il a fallu qu’on te nettoie… »

Irène était suffisamment observatrice pour constater que, régulièrement, Kamiye s’observait, ou caressait ses habits, notamment les collants. Assurément, il aimait ça. La lingerie fine, la haute couture… Autant dire qu’il allait se régaler ici ! Irène lui sourit, et attrapa sa main. La démarche de Kamiye fut un peu maladroite au début, car il marchait avec sa cage de chasteté et son sexe en érection qui heurtait les parois de celle-ci. Ils descendirent des marches, et on pouvait voir à travers les fenêtres que le soleil commençait à se coucher, le ciel ayant pris cette teinte orange typique des crépuscules. Elle rejoignit finalement une double porte élégante, donnant sur une pièce tout aussi élégante. Un feu crépitait dans l’âtre, des bougies étaient allumées dans le coin, et il y avait au-dessus d’une table ronde recouverte d’une élégante nappe un lustre imposant avec de multiples bougies. On avait préparé la table, avec des assiettes en argent et plusieurs couteaux et fourchettes de différentes tailles à côté. Plusieurs verres, également, ainsi que des bouteilles. Avant de le laisser, Irène lui demanda de tenir un plateau sur lequel il y avait la clef de sa cage de chasteté, puis elle partit ensuite, en l’embrassant sur la joue.

Irène avait invité Kamiye à attendre. Devant eux, il y avait une grande porte avec un petit escalier qui descendait jusqu’à un promontoire, puis se séparait par deux escaliers amenant au niveau du sol. Tout semblait indiquer que la Maîtresse allait arriver par là. Un silence pesant s’installait, trahi par le renflement des flammes. C’était une atmosphère pesante, avec cette pièce haut de plafond, donnant véritablement l’impression d’être dans la salle à manger d’un vampire cruel qui allait vous dévorer. Kamiye se tenait debout sans noter la silhouette qui s’approchait discrètement de lui. Elle portait sa traditionnelle robe dorée, mais était pieds nus, ce qui faisait qu’elle avançait très silencieusement, sur la pointe des pieds, jusqu’à se retrouver à quelques centimètres de lui, dans son dos. Ses mains se déplacèrent lentement, ses lèvres s’ouvrirent, dévoilant ses canines pointues, et…

« BOUH ! » s’exclama brusquement Mélinda.

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:12
par Kamiye Goupile
Tout était trop bizarre… Dehors, le soleil se couchait et la nuit allait laisser tomber son lourd manteau de ténèbres. La pièce dans laquelle il devait attendre était si grande et si vide. Il avait peur de dire quoi que ce soit, de faire quoi que ce soit et que le moindre bruitage se répercute encore et encore jusqu’à provoquer une cacophonie. Qui finirait en punition, c’était certain.

Oui, la situation était bizarre. Tandis qu’il attendait, un plateau trop léger et trop froid dans les mains. D’habitude, c’était plutôt de lourds plats de viandes en sauces brûlantes. Kamiye observait et cherchait à comprendre pourquoi il trouvait ça bizarre. Ce n’était pas les lourds rideaux. Il en avait déjà vu chez ses anciens propriétaires. Ce n’était pas les moulures dans les murs, ça aussi il en avait déjà vu.

*Est-ce que c’est un test ? Peut-être que je vais attendre là toute la nuit. Après les petites attentions, on va me faire voir l’autre visage de ma nouvelle propriétaire. De toute façon, tout ça a été beaucoup trop jusqu’à maintenant. C’est impossible que ça continue ainsi. Ou que ça s’améliore encore… *

Mais… Tous ces beaux habits. Sentir la lingerie du bustier épousée ses courbes. Ressentir la légèreté du porte-jarrette ceignant sa taille. Ressentir la douce pression des collants magnifiant ses maigres jambes. Tout ça était divinement satisfaisant. Presque qu’heureusement, il y avait cette prison qui semblait devenir de plus en plus petite à mesure que le temps passait. Cette cage qui le rejetait à sa condition d’esclave. Il baisse à nouveau la tête, inconsciemment.

Et cette grande porte qui ne s’ouvrait pas. Allait-il vraiment être laissé seule toute la nuit ?

« AAAaaaAAAaaahhhHHH !!! »

Le plateau lui échappa des mains. Rebondissant et provoquant un tintamarre épouvantable dans la grande salle qui était alors jusque-là si silencieuse.

« Je suis désolé ! Je vais ramasser le plateau tout de suite ! »

Nerveux, il manqua le plateau. Sa prise n’avait pas été assez ferme et il retomba. La chute ne s’était faite que sur quelques centimètres. Mais un propriétaire ne tolérait jamais une bourde provenant d’un esclave…

« Je suis désolé ! Je suis désolé ! »

Dans le mouvement de se relever, il remarqua alors la clé qu’il n’avait pas ramassée.

« Je suis désolé ! Je vais ramasser la clé aussi. Je dois la donner à la Maîtresse de maison. Je suis désolé. »

Parce que, avec toute cette peur et cette nervosité : Kamiye n’avait pas encore réalisé que c’était bel et bien Mélinda Warren, sa nouvelle propriétaire, qui l’avait effrayé.

« Je suis désolé. Je ne savais pas que c’était vous. Je suis désolé. Je me nomme Kamiye. Je suis désolé. Je devais vous présenter ce plateau avec cette clé. Je suis désolé. Vraiment désolé… »

Et il inclina encore sa tête en bon esclave bien soumis, bien érodé par des centaines de punitions…

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:12
par Mélinda Warren
La surprise dut de taille pour Kamiye, qui poussa un cri et bondit jusqu’au plafond. Il en lâcha son plateau et la clef de sa cage, puis se confondit en excuses, son sang se mettant à battre furieusement dans sa poitrine. Il termina chaque phrase en répétant à foison qu’il était « désolé ». Mélinda se tenait les deux mains sur la bouche, et semblait avoir du mal à se contenir… Puis se mit soudfain à rire. Elle éclata même de rire.

« Hahaha ! Ex-Excuse-moi, hihihi… Mais… Tu verrais ta tête, hahaha !! »

Elle dut soupirer longuement en reprenant son calme. L’incompréhension la plus totale devait se lire dans les yeux de Kamiye, qui ne s’attendait pas du tout à ça.

« Pffiouh… Excuse-moi, vraiment… Je savais que ma blague te ferait réagir, mais… Ton cœur bat tellement vite que je me demande s’il ne va pas exploser dans ta poitrine. »

Mélinda se déplaça alors, et tapota la tête de Kamiye, qui s’était penché vers elle, puis elle s’assit sur un fauteuil.

« Bon, comme tu as dû le comprendre, je suis Mélinda Warren, ta Maîtresse… Normalement, c’est moi qui me charge personnellement de l’accueil de mes nouveaux pensionnaires, mais je manque de temps. Je m’impose tout de même de passer mon premier repas avec eux. »

La vampire hésita alors, et cligna des yeux :

« Tu… Tu comptes rester planté là longtemps ? Viens poser tes fesses sur le fauteuil. »

Du pied, Mélinda écarta le fauteuil, qui se poussa dans un raclement sur le sol, comme pour l’inviter à s’asseoir. La familiarité de Mélinda tranchait sévèrement avec le décor austère et gothique des lieux, et l’image que la vampire donnait d’elle-même. Elle lui sourit doucement, et le laissa s’asseoir. Kamiye pouvait au passage constater que Mélinda était pieds nus, ce qui expliquait sans doute la facilité avec laquelle elle avait pu se glisser dans son dos pour lui faire cette petite plaisanterie.

« Bon, on a beaucoup de choses à se dire, toi et moi. Je sais que tu viens d’une maison qui est très stricte sur son éducation, et, vu à quel point tu es coincé, je constate que leur réputation est à la hauteur que ce qu’on dit. C’est dommage, parce que je ne peux pas te punir, moi, si tu ne commets aucune bêtise… »

Elle poursuivit alors, en relevant à nouveau sa jambe. Son pied se posa entre les cuisses de Kamiye, et caressa son sexe.

« Au fait, tu veux que je te la retire quand, cette cage ? J’ai demandé à ce qu’on te la mette pour une raison précise, tu sais… C’est pour la symbolique. Ta virilité a été castrée et enfouie dans ton corps. Comme un oiseau dans sa cage, tu trembles à l’idée de battre tes ailes… Sincèrement, est-ce que je fais si peur pour t’effrayer à ce point ? Mais, d’un autre côté, tu es tellement mignon quand tu rougis que ça donne envie de te faire encore plus peur ! Tu ne me facilites vraiment pas la tâche, tu sais… »

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:12
par Kamiye Goupile
Kamiye ne savait vraiment pas où se mettre. Cette nouvelle propriétaire semblait encore plus dérangée que les précédentes… Au moins, avec le dernier, il avait tout de suite su que c’était un vieil aristocrate très exigeant et très motivé à donner les punitions (non, il parlait de « leçons ») à coup de fouet. Mais cette femme ? Cette Maîtresse Warren ? Elle ressemblait à une fille pas encore femme. Elle donnait l’impression de ne pas jouer dans la cours des grands. Voilà, Kamiye venait de comprendre. Ce n’était pas une adulte et il allait devoir subir les caprices d’une princesse au lieu d’une reine (pour la métaphore). Les enfants étant généralement plus sadiques que les adultes, la suite s’annonçait mal…

« Oui ! Oui, pardon. Je m’assoie tout de suite. Je suis désolé, euh, Maîtresse Warren. »

Il avait retenu son prénom. Il lui avait donné. C’était une bonne chose. Elle allait comprendre qu’il n’était pas stupide. Du moins, qu’il était suffisamment intelligent pour retenir les règles de savoir-vivre. Oui, Kamiye était un bon esclave. De ça, il pouvait presque en tirer une « fierté ».

Quoi ? Quoi quoi quoi ?! Première interrogation : pourquoi une femme du rang de Maîtresse Warren est pied nu ? Ce n’est pas normal. Deuxième interrogation : il ne comprend pas ce qu’elle vient de dire. Elle veut le punir ? Elle veut qu’il fasse des erreurs ? Mais pourtant, son ancien propriétaire haïssait que ses esclaves en fassent. Et le fouet claquait suffisamment entre les murs pour que tous cherchent à s’améliorer. Mais surtout, troisième interrogation : pourquoi cet attouchement ?! Pour « l’enfant » Warren cherche à le caresser ? Est-elle une sorte d’enfant/adulte ? Coincé entre les deux. Trop enfant pour jouer au jeu de la politique. Mais déjà trop adulte pour jouer au jeu sexuel.

Kamiye était complètement perdu. Alors il baissa la tête et ne dit rien. Il devait résister. S’il n’était pas fétichiste des pieds ou des prisons, il devait bien admettre que la peau de sa nouvelle Maîtresse était douce. Tout du moins, sa façon de caresser était douce. Il dut donc étouffer un gémissement de douleur quand son sexe chercha à gonfler mais rencontra les barreaux de sa prison.

« Ce n’est pas à moi de prendre une telle décision, Maîtresse Warren. Je suis votre esclave et j’attendrais patiemment jusqu’au jour où vous aurez décidé de me la retirer.

Je vais surement être puni pour la réponse que je vais vous donner. Mais je recevrai aussi une punition pour garder le silence. On m’a appris qu’il vaut toujours mieux répondre aux questions qu’on me pose plutôt que de ne rien dire. Alors oui, vous me faites peur. Mais pas de la même façon que mon ancien propriétaire. Je suis désolé, Maîtresse Warren.

Je suis désolé de rougir si facilement, Maïtresse Warren.

Je suis désolé de vous créer des ennuis. Je ne cherche qu’à être un bon esclave et à vous faciliter la vie. Je suis désolé, Maîtresse Warren. »

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:13
par Mélinda Warren
Comme Mélinda pouvait s'y attendre, les choses n'allaient pas être si simples avec Kamiye. Tremblant nerveusement, le jeune homme ne savait plus où donner de la tête, décontenancé par l'attitude nonchalante de sa nouvelle Maîtresse. Alors, dans un réflexe psychologique tout à fait compréhensible, il se referma sur place, et revint à ce qu'il connaissait de mieux : la servitude totale. Il répéta à loisir qu'il était désolé, tout en baissant la tête, semblant rapetisser sur place, n'osant même pas demander à ce qu'on le soulage de sa cage. Mélinda se pinça les lèvres en l'observant. Mine de rien, la vampire était assez douée dans ce domaine... Du moins, c'est ce qu'elle pensait. Outre son intuition naturelle, elle avait grandi au milieu d'esclaves. Mélinda réfléchit donc un peu, tandis qu'un silence inconfortable s'installa entre eux.

« Tu n'es pas un bon esclave, Kamiye. »

La sentence venait de tomber, et elle savait déjà que ce qu'elle venait de dire allait faire travailler les neurones de Kamiye. Mélinda se déplaça alors, les pieds de sa chaise raclant le sol, puis elle marcha sur le tapis, toujours pieds nus.

« Cela va te surprendre, mon joli, mais j'ai été une esclave, moi aussi. Mon propre père m'a asservi. C'est que, quand je suis venue au monde, ça... Le corps de ma mère ne l'a pas supporté. Elle était déjà très affaiblie, et elle est morte en me mettant au monde. Alors, malgré mon joli minois, mon père m'a toujours vu comme un monstre, la créature hideuse qui avait tué la dernière personne sur Terra que ce salaud était encore capable d'aimer. J'ai grandi dans une cage similaire à la tienne, et c'est là que j'ai compris une chose. »

Elle se déplaçait lentement en parlant. Remuer des souvenirs lointains était toujours douloureux pour elle.

« Ce ne sont pas les barreaux d'une cage qui te retiennent... Ce sont les barreaux qui se mettent dans ta tête. Tu es un esclave par déterminisme, parce que tu te convaincs que tu ne peux pas être autre chose. Quand on en arrive à ce point du raisonnement, on finit par se dire qu'on pourrait être ce qu'on a envie d'être, et non ce que les autres veulent qu'on soit. Mon père voulait que je sois un esclave, mais je n'y suis pas restée. Quand j'ai tué ce monstre de mes propres mains, je suis devenue la Maîtresse. Ma leçon, toutefois, était incomplète. Je pensais que, comme moi, les autres esclaves avaient soif de liberté, alors j'ai voulu affranchir les autres esclaves de mon père... Et tous ont refusé. Tu vois, Kamiye, si je te disais à l'instant que je vais t'affranchir, tu paniqueras plus que jamais. Mais moi, j'ai insisté, je leur avais dit qu'ils devaient être libres... Mais que signifie la liberté, quand on a pas les clefs pour vivre de manière autonome ? On apprend pas aux esclaves à lire, à écrire, on les laisse dans l'ignorance la plus complète. Donc, moi, j'ai décidé de les former, de les éduquer. Mais, après leur avoir appris la lecture, à compter, ils n'ont jamais voulu partir. »

Tout en parlant, Mélinda se rapprocha, et s'assit alors sur le rebord de la table, à côté de Kamiye. Elle pivota pour lui faire face, ses magnifiques jambes dénudées venant se poser sur la chaise.

« La vérité, Kamiye, c'est que, qu'on soit esclave ou libre, qu'on soit riche ou pauvre, au fond, il n'y a qu'une seule chose que l'être humain veut... C'est faire partie d'une famille. Avoir le sentiment de compter et de ne pas être quantité négligeable. Donc, tu auras beau dire que tu es désolé tout le temps, je sais très bien que ce n'est pas le cas. Car, au fond de toi, tu ne peux pas te concevoir autrement que comme esclave... Et tu as été formé comme ça. L'idée de faire un choix te fait paniquer, l'idée que je sois autre chose qu'une Maîtresse tyrannique se heurte à tes conceptions. Tout cela, je le sais, car je l'ai vécu. Moi, tu vois, je ne crois pas que les humains aient pour finalité nécessaire d'être libres... Et cela vaut encore plus pour les Furrys. Tu appartiens à des espèces qui sont serviles par nature. Alors, dis-moi... Que ferais-tu si tu étais libre, hum ? »

Et, après avoir posé cette question, Mélinda se laissa glisser en avant, et atterrit sur le fauteuil de Kamiye. Elle s'installa sensuellement contre lui, ses seins venant heurter sa poitrine. Ses bras s'enroulèrent sensuellement autour de son cou, et elle continua à se rapprocher, croisant son regard nerveux. Elle n'avait pas encore fini sa démonstration ni ses explications, elle ne faisait d'ailleurs que mettre en application ce qu'elle venait de dire, curieuse de voir ce que Kamiye allait bien pouvoir répondre...

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:13
par Kamiye Goupile
Pas un bon esclave ?! Kamiye était choqué. Les yeux tout grands ouverts de surprise et d’incompréhension. Puis la lèvre qui se contracta. S’il avait été davantage furry côté animal, ce sont ces crocs qu’il aurait exhibés. Mais il n’en était rien. Et sa nature d’esclave reprit rapidement le dessus. Il baissa la tête, marmonna un énième « je suis désolé… » et écouta le discours de sa nouvelle Maîtresse.

L’affranchir ? Mais-… C’était une idée… oui, presque « insultante ». Comme si cela allait à l’encontre des règles de l’univers. Et puis, voilà que sa nouvelle Maîtresse continuait à agir étrangement. Ce n’était déjà pas assez de le tourmenter avec ces mots ? Il fallait qu’elle prenne cette attitude provocante en plus ? (s’il avait été un jeune homme embrassant ses pulsions tout à fait naturels, il aurait bandé fort ! Et il aurait aussi gueuler qu’on le libère de cette prison de sexe. Mais… Kamiye n’était pas cela)

Une famille ? Son cœur avait manqué un battement. Oui… Oui ! Oui ? C’était une idée intéressante. C’était… un concept intrigant. Mais, au final, c’était une chimère. Sa famille ? Il l’avait perdu tout petit dans des circonstances dramatiques. Une vie recluse pour rien. Un traumatisme lié à la vision du viol de ses parents. Et ensuite une vie de servitude. Au final, qu’est-ce que c’était une famille ? C’était un concept aussi flou que l’amour, l’âme-sœur ou encore cette notion de liberté.

Si Kamiye était libre ? Aucune idée. Cette question est complètement aberrante, effrayante, incompréhensible. Mais Kamiye a toujours été un esclave. Si on lui pose une question, il se doit d’y répondre. Alors il commence à réfléchir. « Je t’emprisonnerais le cou d’un collier et ferais de toi mon esclave ! » C’est une première pensée. Evidente au vu de leur situation. Mais fausse. Car même dans ses pensées, Kamiye est bien trop conditionné. Il ne tutoie pas : il vouvoie. Puis il continue à réfléchir. Quoi d’autre ? Sa mémoire revient un peu plus loin dans son passé. « Je voudrais savoir coudre. Savoir confectionner des vêtements magnifiques. Surtout de la lingerie ! » Mais cela aussi reste aux abords de sa tête.

« Je mourrais. Oui, je vais mourir, c’est sur. »

Est-ce qu’il devait la regarder dans les yeux ? Est-ce qu’il devait baisser le regard pour ne pas donner l’impression à sa nouvelle Maîtresse qu’il se pensait être sur un pied d’égalité avec elle ? Il n’en savait rien. Alors il alternait encore et encore. Sans compter qu’il était difficile de réfléchir et de parler au contact de cette peau si douce et si… chaleureuse ?

« Si je ne croisais personne, je mourrais parce que je ne sais pas faire de feu. Si je croisais du monde, je mourrais parce que je ne saurai pas acheter quoi que ce soit. Comme des vêtements ou de la nourriture. Non, me libérer serait me mettre à mort. C’est ce que vous voulez ? Que je meurs ? Peut-être pour votre plaisir d’assister à une sorte de spectacle pour vous et vos semblables ? »

Puis Kamiye baisse de nouveau les yeux. Il n’a pas donné ces autres pensées. Mais son corps parle pour lui. S’il a des difficultés à conserver le regard de sa Maîtresse, il a des facilités à observer les entrelacs maîtrisés de son bustier. Non, de cette œuvre d’art ! Il voudrait remercier la personne qui lui a donné ce dernier accoutrement avant de mourir. Oui, découvrir qui est le visage inconnu qui a des doigts magiques. Entrer dans sa caverne de grand maître artisan et se perdre dans les dizaines, non ! dans les centaines de modèles qui recouvrent et masquent tous les murs de son atelier.

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:13
par Mélinda Warren
Mélinda gloussa en réponse à la remarque de Kamiye.

« Hihi ! Voilà… Enfin un peu d’insolence chez un jeune homme aussi sage ! »

Mélinda se pencha alors en avant, et lui tomba dessus. Elle s’assit contre lui, à califourchon, et s’installa lentement, en recourbant ses jambes, les posant à droite et à gauche des jambes de Kamiye. Elle posa sa main sur son menton, releva son visage, et se pencha vers lui, venant l’embrasser. Un baiser délicat et soutenu, qu’elle fit durer pendant quelques secondes, tout en sentant le sang de Kamiye s’emballer, s’accentuant entre ses jambes. Mélinda s’appuyait contre lui, et enroula ses bras autour de son cou, ce qui fit que Kamiye eut pendant un bref moment les seins de sa Maîtresse sous le nez.

« J’ai droit de vie et de mort sur toi, Kamiye… Et tu es beaucoup trop mignon pour que je te laisse mourir, tu sais… »

Elle lui sourit encore, et caressa sa joue, avant de l’embrasser encore.

« Mon seul plaisir, c’est de te voir rougir… Et de me demander combien de temps tu tiendras avant de me demander que je t’enlève cette cage. Tu as beau jouer le soumis, tu es quand même sacrément têtu… »

Mélinda l’embrassa alors dans le creux du cou, sa langue glissant sur sa douce peau.

« Mais, et toi ? As-tu envie de mourir, Kamiye ? Je me demande à quoi quelqu’un qui s’excuse toutes les secondes peut bien aspirer… »

La vampire sourit doucement, en posant une question à laquelle elle avait déjà la réponse. Sa main heurta le bustier de Kamiye, glissant sur la fine dentelle.

« Et si on t’apprenait à coudre, hum ? Est-ce que ça, tu en aurais envie ? »

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:14
par Kamiye Goupile
C’était une véritable torture ! Kamiye n’y comprenait rien. Dans un instant de désespoir, il avait perdu le contrôle et élevé la voix contre sa nouvelle Maîtresse. Il s’en était tout de suite voulu. La punition allait le frapper d’un instant à l’autre. Immédiatement, il avait anticipé un coup de fouet et plissé les yeux d’une douleur… qui ne vint pas. Au contraire ! Sa nouvelle Maîtresse l’embrassa. C’était doux. C’était gentil. C’était… incompréhensible.

*Je n’ai pas à demander à ce qu’on me retire cette cage… Je suis bel et bien un soumis… Et je ne crois pas être têtu… Si je l’étais, j’aurai reçu davantage de punitions, je crois. Je n’aurai pas été un bon esclave. Mais… elle a dit que j’étais un mauvais esclave. Je ne comprends rien. Je faute et elle m’embrasse. Qui est-elle ? *

« Qu-QUOI ?! Vraiment ?! Je veux dire, je suis désolé. Je n’aurai pas dû vous crier dessus alors que vous êtes si, euh… proche de moi. »

Cette bouille innocente chez sa nouvelle Maîtresse. Ces yeux incroyablement profonds. Elle ressemblait davantage à une magnifique poupée de porcelaine qu’à une tortionnaire au sourire de machiavélique sorcière. Et qui disait porcelaine, disait fragilité. Cette femme l’était-elle ? C’était également étrange d’éprouver une telle empathie pour une énième propriétaire après tant de débâcles dans sa courte vie.

« Je n’ai jamais été particulièrement doué de mes mains. Et je ne voudrais pas vous faire perdre votre temps et votre argent. Je suis un esclave. Mon rôle est d’être invisible. De nettoyer ce gigantesque endroit. De combler vos désirs. »

Non, il n’aurait pas dû utiliser ce terme. Désirs sonnaient étrangement chez sa nouvelle Maîtresse. Alors que chez son précédent cela aurait simplement signifier combler les affres de son estomac et la sécheresse de sa gorge par un bon verre de vin : ici, avec cette femme à califourchon sur son corps, désirs avait une toute autre signification.

Oui, il se sentait tout de même à l’étroit dans cette cage pénienne.

« Mais… oui. J’en aurai envie. J’adorerais, en fait. L’idée que je puisse créer de tels œuvres d’art ? Avez-vous vu à quel point ces entrelacs sont délicats ? Cette façon de jongler entre l’absence de matière et le remplissage ? Voir et dissimuler à la fois. Et ces lignes directrices ? Elles manipulent le regard tout en magnifiant le corps. Et que dire de sa qualité ? Bien qu’épousant le corps, je ne m’en sens pas enfermer dedans. C’est presque comme… une deuxième peau. »

Kamiye se tut soudainement. Il avait parlé. Beaucoup. Et avec énormément de passion ! Et aucune excuse. Ce n’était pas l’esclave qui avait parlé. C’était la liberté en lui. Il s’en voulait. Ce n’était pas son rôle de parler ainsi. Il s’en voulait encore davantage de ne pas avoir su résister au chant des sirènes. Maintenant, le rêve faisait son nid dans son cœur. Il faudrait tellement de temps pour tuer cet œuf et en chasser toute trace quand sa nouvelle Maîtresse lui aurait fait le coup à l’envers…

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:14
par Mélinda Warren
C’était donc sa faille, son fantasme… Sans doute n’avait-il jamais porté de haute couture chez ses anciens geôliers. Peut-être en avait-il vu, et avait-il fantasmé sur ça ? Mélinda caressait doucement son torse, lovée contre lui. Il était excité, mais son érection se heurtait à l’étroitesse de sa cage. Elle pouvait sentir sa confusion, car Mélinda bouleversait les règles qu’il avait établis et intériorisés. Elle sourit donc, et glissa ses doigts sur le bustier, promenant son ongle sur l’un des lacets.

« Ce bustier est pensé pour une femme, normalement, c’est pour ça qu’au centre, il est si étiré… Normalement, les seins replient le bustier… Comme ça… »

Au niveau des tétons de Kamiye, Mélinda serra le bustier dans sa main, et tira dessus, rapprochant le visage de Kamiye du sien.

« Tu es dans un établissement de luxe, mon cher Kamiye. Ici, tu n’as pas le privilège d’être invisible. Quand un client vient te voir, c’est toi qui mènes la danse… Même quand il veut un soumis, c’est toi qui apprendras à le dompter, à ensemencer ses rêves. Et, quand ce client ira coucher avec sa femme, quand il jouira en elle, il pensera à toi, il reviendra te voir, et il te chérira. Ici, tu apprendras à magnifier ton corps, Kamiye, ta nervosité ne sera plus un carcan, mais ton épanouissement. Ton air de petit timide te va à ravir. »

Elle l’embrassa alors sur le nez, et relâcha son bustier. Kamiye retourna ensuite s’appuyer contre le dossier du fauteuil.

« Et tu as le droit de crier… Tu es si mignon quand tu cries. Regarde… »

Elle pinça alors ses deux tétons, et gloussa quand Kamiye se mit à couiner. Mélinda l’embrassa ensuite à nouveau.

« Désolée, je voulais juste t’entendre couiner encore… Tu as une voix tellement aigue, c’est trop mignon ! Tu es ma petite peluche, Kamiye… »

Elle l’enlaça alors, lui faisant tout simplement un câlin.

« Ici, ce n’est pas un camp de vacances, tu devras apprendre à travailler… On commencera par vérifier si tu connais les bases avant d’envisager ensuite d’autres disciplines… Et il me semble évident que tu deviendras l’un de nos couturiers. J’ai hâte que tu laisses parler ta créativité, et que tu me confectionnes plusieurs robes ! »

Elle remuait un peu sur lui, de sorte que ses fesses heurtaient régulièrement sa cage de chasteté, comme un moyen implicite de lui rappeler que cette tenue de constriction était toujours là…

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:15
par Kamiye Goupile
C’était embarrassant. C’était inconfortable. Il avait beau essayé de rester le plus immobile possible, sa nouvelle Maîtresse ne cessait de se trémousser. Et cette érection qui restait condamnée dans la prison. Cela aurait été tellement plus simple si le désir n’agissait pas de sa propre volonté…

*Mais je ne peux pas lui dire que ça me gêne. Enfin… je crois ? Elle est tellement étrange. J’ai l’impression que je pourrais lui confier chacune de mes pensées et… oui, qu’elle en serait contente. *

Mais il y avait désormais un nouvel obstacle vers l’accomplissement de son rêve. Oui, il voulait devenir couturier ! OUI, il voulait fabriquer quelque chose de ces mains si uniques, si fantastique ! Si… si… Si tellement si quelque chose que sa Maîtresse le porterait ! Ça l’excitait tellement cette idée. Et ça se voyait. Mais… il y avait une ombre qui planait sur les traits de Kamiye.

« Je ne comprends pas. Enfin, je crois comprendre mais… je ne voudrais pas. »

Son érection perdit un peu en force.

« Je vais devenir… une sorte de prostituée ? Je… ne veux pas. Et… je pense que ça prendra du temps. Je veux dire, je suppose que tout métier manuel est long. Encore plus quand c’est pour créer des œuvres d’art. Et… je ne pourrais pas accepter de vous créer des merveilles si elles ont des défauts. Je suis prêt à avoir les doigts en sang, à recommencer cent fois pour atteindre la perfection. Je suis prêt à travailler encore et encore, à sacrifier mon sommeil, à me confronter à des monstres pour récupérer des matériaux uniques mais… Devenir prostitué ? Je ne comprends pas. Tout comme je ne comprends pas pourquoi je dois subir cette gêne autour de mon pénis. »

Tout s’arrêta soudainement. Ses yeux s’agrandirent. Sa bouche s’ouvrit grand avec que ses mains viennent se plaquer dessus. Emporté une nouvelle fois par sa passion naissante de l’art de la couture, ses pensées avaient été prises de vitesse par ses mots. Il venait de confier à sa nouvelle Maîtresse qu’il voulait être débarrassée de la cage de chasteté. Il s’en voulait ! Et en même temps… c’était un soulagement. Et aussi une forme d’espoir. Il espérait tellement qu’avoir été honnête lui permettrait de perdre la cage, de ne pas devoir apprendre à donner ses fesses à tout le monde et surtout, SURTOUT, à apprendre au plus vite à savoir comment confectionner toute une nouvelle garde-robe pour sa Maîtresse. Oui ! Il voulait même être le seul couturier pour sa Maîtresse ! Et peu importait si ça signifiait rêver plus haut que ce qu’il ne pourrait jamais atteindre.

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:15
par Mélinda Warren
Confortablement installée sur le corps de Kamiye, elle sourit encore quand il se mit à parler, exprimant sa surprise à l’idée de se prostituer. Il était surtout prêt à tisser, mais ne comprenait pas l’intérêt de devoir se prostituer. Il termina alors en indiquant qu’il ne comprenait pas non plus pourquoi il portait cette cage, et écarquilla les yeux, paniquant visiblement à l’idée que sa Maîtresse puisse prendre ce qu’il disait comme une demande. Mélinda sourit simplement en retour, et gloussa encore, mettant sa main devant sa bouche, jouant la fausse prude.

« Se prostituer… Cela sert déjà à remplir nos caisses, mais cela aide aussi à s’épanouir. Quand on fait l’amour avec une personne, quand on lui offre son corps, il se noue un lien indélébile entre eux. Le rapport sexuel, c’est un lien social, mais c’est aussi ce qui permet de t’affirmer, d’avoir de l’importance vis-à-vis de l’autre. Mes protégés sont des prostitués de luxe, ils font tourner la tête des clients, et cela te sert à t’insérer dans notre grande famille. Maintenant, quant à cette cage… Comme je te l’ai dit, elle n’est là que pour tester ta résilience, et voir jusqu’à quel point tu peux tenir avant de demander à ta Maîtresse de la retirer. »

Mélinda se redressa alors. Elle posa pour cela ses deux mains sur le torse de Kamiye, et s’en servit pour se relever. Elle se retira ensuite, et récupéra la clef de la cage. Elle l’enfonça dans la serrure, et la tourna. On entendit un déclic, puis la cage s’ouvrit, et tomba enfin. La verge de Kamiye se redressa alors, et tapa contre le menton de Mélinda, qui en gloussa encore.

« Oh oui, tu bandes dur, mon mignon ! »

La vampire se mordilla les lèvres en observant ce membre à l’air nu. Bien dressée face à elle, sa queue était assoiffée, et Mélinda souffla lentement dessus, avant de promener ses doigts sur la partie inférieure de ce sexe, caressant doucement sa queue. Elle déposa un baiser sur la pointe.

« Je note que tu t’excuses de moins en moins, d’ailleurs… Petit chenapan, tu avais juste envie que ta Maîtresse te suce, hein ? »

Elle posa alors sa main sur sa verge, et le masturba.

« Tu es un vilain petit chenapan qui va bientôt salir ta Maîtresse… Sois un bon esclave, et ne jouis pas ! »

Tout en disant cela, Mélinda continuait à le masturber, et il ne faisait aucun doute qu’il allait contrevenir à cet ordre… De quoi le perturber davantage ! Mais, après tout, il était si amusant de jouer avec lui !

Re: Lingerie fine pour androgyne [Kamiye Goupile]

Posté : 16 août 2024 23:15
par Kamiye Goupile
« Mais non pas du tout ! »

Pourquoi avait-elle retiré la cage ? Parce qu’il avait dit que ça le gênait ? Kamiye ne comprenait pas. Ça le dépassait. Un esclave ne pouvait pas s’imposer ainsi face à une Maîtresse.

« Je n’ai jamais pensé qu’il pourrait y avoir un acte de sexe entre vous et moi ! »

Alors pourquoi est-ce que c’était aussi bon ? Pourquoi la main de sa nouvelle Maîtresse était si douce ? Et en même temps si serré sur son sexe si dur. Si elle continuait ainsi, il allait… NON ! Il ne fallait pas ! Alors il gémissait. Il fermait les yeux. Mais ça ne servait à rien. La main de sa Maîtresse continuait à le branler fiévreusement ! Elle cherchait à le tromper !

« Si vous continuez ainsi, ça va sortir ! Il faut que vous arrêtiez ! Il faut… »

Il venait de donner un ordre. Ça l’épouvanta. Ses yeux s’ouvrirent grand de surprise. Pendant un instant, il n’y avait plus aucune tension sexuelle. Seulement la peur d’une punition d’un genre nouveau, douloureux et épouvantable. Mais… Sa nouvelle Maîtresse avait un tel magnétisme. Ce visage qui paraissait innocent. Cette main si libidineuse.

« Je suis désolé ! Je ne veux pas vous salir ! Je suis désolé ! Je vais… je vais… Je- AHH !!! »

C’était ridicule. Il venait de jouir. Une belle rasade qui, évidemment, souilla la peau immaculée de sa nouvelle Maîtresse. Kamiye se détestait. Il avait échoué. Il avait joui. Donc, de facto, il n’était pas un BON esclave. Et s’il n’était pas un bon esclave, ça voulait dire qu’il en était un mauvais. Et sachant que dans sa vie, la seule chose qu’il s’autorisait à être, était d’être performant à être un bon esclave…

« Je suis désolé. Je suis désolé. Je suis vraiment désolé. Je ne voulais pas… Je suis désolé. Je suis… un mauvais esclave. Je ne mérite que d’être jeté dans une geôle, le sexe emprisonné à vie et à être prostituer encore et encore pour vous faire gagner de l’argent. Je suis désolé. Je suis désolé… »

Kamiye n’osait plus la regarder. Son sexe eut un soubresaut et commença à ployer et ramollir. La peur était bien plus puissante que le désir. On ne transformait pas un esclave longue durée en une espèce de soumis passionné. Et Mélinda n’aurait jamais assez de temps personnel pour s’attaquer à un tel programme. Elle devait avoir tant de choses et de gens à gérer. Kamiye n’était qu’une erreur de parcours. Un achat raté. Il serait balancé dans un coin pour être oublié et quelqu’un d’autre serait acheté pour le remplacer. C’était ainsi que la vie fonctionnait. Pas autrement. Comment pourrait-il en être autrement ? Impossible…