L'escalade de la divine toile. [PV Les Sœurs Seishi]
Posté : 07 déc. 2025 11:46
En ce jour d'Halloween, le Lycée Jinmu fêtait la nuit des monstres ! Eijiro Goto était de la partie. Il étudiait dans cet établissement, après tout. Une couverture humaine que le Bâtard Cauchemardesque avait appris à beaucoup aimer avec le temps. Il se voulait donc de plus en plus prudent vis-à-vis de son maintien, de sa pérennité en tant que soi-disant mortel.
Mais ce soir, c'était pour lui l'occasion de se lâcher un grand coup !
- Je sens que ça va être chaud bouillant.
Son costume ? Un déguisement qui ne le dissimulait pas comme la plupart des convives. Braënox Agdranath - de son vrai nom - s'était présenté à moitié nu au milieu de tout ce beau monde déguisé. Avec sa peau d'un blanc cireux en parfait contraste avec sa noire chevelure de rebelle, il détonait ! Sa musculature sèche et travaillée ressortait autant que ses yeux rouges - naturels, qui donnaient l'impression d'être porteurs de lentilles spéciales. Il portait des boucles d'oreilles, des bracelets ainsi qu'un collier luminescents. Le tout se mariait bien avec son manteau noir aux liserés rouges, qui n'était attaché qu'à ses biceps. Un pantalon blanc à la sombre ceinture, assorti à des bottes montantes aux lacets carmins, complétait l'ensemble.
On eût dit un vampire - le genre qui ne craint ni le soleil ni le regard des autres.
Toutes ces beautés me donnent une de ces soifs de tous les diables !
Avant d'entreprendre de multiplier les conquêtes féminines au grand dam de ses concurrents humains, Eijiro s'empara d'un gobelet qu'il remplit et vida plusieurs fois. Il n'y avait pas d'alcool dans les parages, ce qui était tout à fait logique. Le Bâtard Cauchemardesque n'avait pas besoin de ça pour s'amuser. Tous ces corps qui remuaient çà et là lui donnaient effectivement très chaud. Sensation parfaitement supportable pour un ex-habitant des Enfers. Il était dans son élément, bien que cela ne l'empêchât pas de devoir se préparer correctement.
Il se tourna vers la foule, examinant son contenu hétéroclite d'un œil expert.
Son regard brûlant s'arrêta alors sur une lycéenne qui n'avait pas froid aux yeux. Celle-ci avait les cheveux châtains. Des cheveux longs qui encadraient un visage lisse comme celui d'une poupée. Elle portait des collants noirs, ainsi qu'un haut tout aussi léger et élastique qui lui remontait de l'entrejambe jusqu'aux hanches. Des motifs en forme de toiles d'araignée dissimulaient en partie sa peau... et notamment ses jolis mamelons.
Ça, c'est une vraie petite coquine !
D'un gabarit idéal, elle lui avait tapé dans l'œil.
Avec un verre de plus à la main, Eijiro Goto se dirigea droit vers elle, bousculant les autres fêtards comme s'ils n'existaient pas. D'aucuns, sous le coup de l'indignation, essayèrent d'attirer son attention. Il les fit taire d'un regard assassin sans même avoir besoin de ralentir. Les plus sages s'écartèrent instinctivement de sa trajectoire comme s'ils avaient perçu le danger avant même de le voir arriver. Les éventuels gus qui avaient eu l'audace de discuter avec la demoiselle se figèrent soudain, lui laissant inconsciemment le champ libre.
Eijiro Goto les dépassa tranquillement, puis tendit un verre au véritable centre de toutes les attentions.
- Une tel entrelacs de toiles n'a pas besoin d'autant d'araignées qui lui tournent autour, dit-il sur le ton de la séduction. La seule - la vraie - est à même de lui apporter ce qu'elle est venue chercher.
Il ponctua sa réplique d'un clin d'œil qui, s'il ne touchât point sa destinatrice, eut au moins le mérite de faire muettement rager les autres « araignées ». Braënox ne prit même pas la peine de les rabrouer d'un regard meurtrier ; il n'avait d'yeux que pour cette remarquable entoilée.
- JE peux t'accorder cet insigne honneur pour une nuit de folie. Alors choisis ton terrain, ma beauté : nous lui mettrons le feu ensemble.
Il lui concédait un avantage. L'homme était vraiment sûr de lui en comparaison de tous ces pécores à la langue pendante.
Mais ce soir, c'était pour lui l'occasion de se lâcher un grand coup !
- Je sens que ça va être chaud bouillant.
Son costume ? Un déguisement qui ne le dissimulait pas comme la plupart des convives. Braënox Agdranath - de son vrai nom - s'était présenté à moitié nu au milieu de tout ce beau monde déguisé. Avec sa peau d'un blanc cireux en parfait contraste avec sa noire chevelure de rebelle, il détonait ! Sa musculature sèche et travaillée ressortait autant que ses yeux rouges - naturels, qui donnaient l'impression d'être porteurs de lentilles spéciales. Il portait des boucles d'oreilles, des bracelets ainsi qu'un collier luminescents. Le tout se mariait bien avec son manteau noir aux liserés rouges, qui n'était attaché qu'à ses biceps. Un pantalon blanc à la sombre ceinture, assorti à des bottes montantes aux lacets carmins, complétait l'ensemble.
On eût dit un vampire - le genre qui ne craint ni le soleil ni le regard des autres.
Toutes ces beautés me donnent une de ces soifs de tous les diables !
Avant d'entreprendre de multiplier les conquêtes féminines au grand dam de ses concurrents humains, Eijiro s'empara d'un gobelet qu'il remplit et vida plusieurs fois. Il n'y avait pas d'alcool dans les parages, ce qui était tout à fait logique. Le Bâtard Cauchemardesque n'avait pas besoin de ça pour s'amuser. Tous ces corps qui remuaient çà et là lui donnaient effectivement très chaud. Sensation parfaitement supportable pour un ex-habitant des Enfers. Il était dans son élément, bien que cela ne l'empêchât pas de devoir se préparer correctement.
Il se tourna vers la foule, examinant son contenu hétéroclite d'un œil expert.
Son regard brûlant s'arrêta alors sur une lycéenne qui n'avait pas froid aux yeux. Celle-ci avait les cheveux châtains. Des cheveux longs qui encadraient un visage lisse comme celui d'une poupée. Elle portait des collants noirs, ainsi qu'un haut tout aussi léger et élastique qui lui remontait de l'entrejambe jusqu'aux hanches. Des motifs en forme de toiles d'araignée dissimulaient en partie sa peau... et notamment ses jolis mamelons.
Ça, c'est une vraie petite coquine !
D'un gabarit idéal, elle lui avait tapé dans l'œil.
Avec un verre de plus à la main, Eijiro Goto se dirigea droit vers elle, bousculant les autres fêtards comme s'ils n'existaient pas. D'aucuns, sous le coup de l'indignation, essayèrent d'attirer son attention. Il les fit taire d'un regard assassin sans même avoir besoin de ralentir. Les plus sages s'écartèrent instinctivement de sa trajectoire comme s'ils avaient perçu le danger avant même de le voir arriver. Les éventuels gus qui avaient eu l'audace de discuter avec la demoiselle se figèrent soudain, lui laissant inconsciemment le champ libre.
Eijiro Goto les dépassa tranquillement, puis tendit un verre au véritable centre de toutes les attentions.
- Une tel entrelacs de toiles n'a pas besoin d'autant d'araignées qui lui tournent autour, dit-il sur le ton de la séduction. La seule - la vraie - est à même de lui apporter ce qu'elle est venue chercher.
Il ponctua sa réplique d'un clin d'œil qui, s'il ne touchât point sa destinatrice, eut au moins le mérite de faire muettement rager les autres « araignées ». Braënox ne prit même pas la peine de les rabrouer d'un regard meurtrier ; il n'avait d'yeux que pour cette remarquable entoilée.
- JE peux t'accorder cet insigne honneur pour une nuit de folie. Alors choisis ton terrain, ma beauté : nous lui mettrons le feu ensemble.
Il lui concédait un avantage. L'homme était vraiment sûr de lui en comparaison de tous ces pécores à la langue pendante.