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Nightcall (Lucius)

Posté : 04 oct. 2025 20:28
par Rosie
La nuit tombait doucement sur le campement. Autour du feu, quelques voyageurs riaient encore, partageant du pain et du vin. Rosie, elle, restait un peu à l'écart. Assise sur une souche, elle triait des herbes qu'elle avait cueillies plus tôt dans la journée. L'odeur de menthe et de terre humide lui rappelait un peu son village natal. C'était la première fois depuis longtemps qu'elle se sentait presque tranquille.

Ici, personne ne savait qui elle était vraiment. Les autres la voyaient comme une simple herboriste, une fille discrète et un peu timide. Ça lui convenait très bien. Après tout ce qu'elle avait vécu, tout ce qu'elle voulait c'était du calme, sans qu'on la questionne de trop et des visages amicaux autour d'elle.

Pourtant, au fond, elle restait sur ses gardes. Il fallait qu'elle mette plus de kilomètres entre elle et le château. Pas que sa vie de fille de cuisine compte beaucoup, mais le seigneur avait cette manie possessive et n'acceptait pas que ses jouets s'évanouissent dans la nature. Chaque bruit un peu fort la faisait sursauter. Chaque cavalier aperçu au loin faisait remuer son coeur dans sa poitrine. Et si le seigneur avait envoyé quelqu'un à sa recherche ? L'idée lui traversait souvent l'esprit, même si elle essayait de ne pas y penser.

Elle releva les yeux vers le ciel. Les étoiles perçaient à travers les nuages éparses. Le feu crépitait doucement. Le menton posé contre la paume de sa main, Rosie restait songeuse. A tel point qu'elle n'avait pas vu ses camarades de soirée regagner leurs tentes respectives. Ca faisait combien de temps qu'elle était dans les nuages comme ça ?

Rosie frotta ses mains pleines de terre, n'yant pas encore eu le temps de les nettoyer avec l'eau du ruisseau environnant. Puis elle se redressa. En marchant doucement vers les autres, elle avait une impression étrange : comme si quelqu'un quelque part dans la nuit, savait qu'elle était ici. Elle chasse cette pensée d'un mouvement de tête. C'était juste la fatigue qui la rendait parano.

Comme convenu plus tôt, Rosie rejoignit dans la couchette d'un jeune vagabond qui l'avait aidée à réparer le chariot. Il lui avait promis quelques pièces pour la baiser, et une promesse de lui organiser un départ en charrette qui allait plus au sud. Ses yeux luisaient de cette envie que les phéromones de l'elfe déclenchaient et qu'elle reconnaissait dans le regard de quiconque. Sous la couverture râpeuse, leurs corps nus étaient collés dans l'espace étroit. La main calleuse du jeune homme plongea direct sous sa tunique, agrippant sa cuisse avant de remonter jusqu'à son entrejambe, grognant qu'elle était trop bandante pour se retenir.

La scène, elle l'avait vécue des milliers de fois, bien qu'elle n'aille pas toujours jusqu'au bout. Elle en avait renvoyé plus d'un. Mais ça lui faisait toujours ce petit quelque chose d'entendre ces mots. Rosie sentit ses joues s'enflammer, son souffle devenait court. Est-ce que c'était lui qui en avait envie ou est-ce que c'était ce foutu effet que son pouvoir faisait qui parlait à sa place ? Il la plaqua contre le matelas, sa bouche bavant sur son cou pendant que ses doigts s'enfonçaient en elle, humides et brutaux.

- Han !

Elle lâcha un gémissement, tiraillée entre la honte et la chaleur qui pulsait dans son bas-ventre, ses ongles s'enfonçant dans ses épaules alors qu'il la pénétrait des ses doigts de coups secs, les quelques piécettes éparpillées sur le matelas tombant sur le sol à chaque acoup.

Re: Nightcall (Lucius)

Posté : 05 oct. 2025 15:33
par Lucius
Retrouver l’elfette n’a pas été une partie de plaisir, même à cheval. La jeune femme semble se déplacer au hasard. S’agit-il d’une manière de couvrir ses traces, ou une manifestation de l’indécision veule de son caractère ? Lucius se déplace seul ; la mission dont son frère aîné l’a chargé est confidentielle, même si le petit personnel de la maisonnée n’est probablement pas dupe. Le goût immodéré du duc pour la petite herboriste n’est pas passé inaperçu et il se murmure même que le Maître de maison aurait dans l’idée d’épouser sa petite souillon… Balivernes, naturellement. Quoiqu’il en soit, Lucius est officiellement en voyage d’affaire et ce, depuis plusieurs semaines. Après avoir perdu la piste de Rosie quelques temps plus tôt, un aubergiste bavard et libidineux, encore frustré d’avoir été éconduit par la jeune femme lui a indiqué qu’une femme correspondant à la description donnée par Lucius semblait se déplacer avec quelques saisonniers.

Grossière erreur.

« S’appelle Rosie ? J’savons pas. C’une bonne petite, vous lui voulez quoi ? »

Le garde – un paysan armé d’une fourche rouillée - l’observe avec un mélange de circonspection et de crainte, lorgnant sans se cacher sur les cornes grises de l’hybride, mais il suffit à Lucius de fourrer quelques pièces d’or entre ses doigts terreux pour que le pouilleux se montre bien plus loquace, lui donne du messire et lui montre du doigt le dortoir collectif dans lequel il devrait pouvoir la trouver. « Z’allez pas nous la zigouiller, non ? » Des scrupules après l’avoir vendue sans l’ombre d’une hésitation. Lucius esquisse une grimace méprisante avant de s’éloigner d’un pas chaloupé. Il estime ne pas avoir à menacer le vieil homme, l’épée sur son flanc droit est un avertissement suffisant.

Le jour est tombé depuis un long moment, mais quelques saisonniers se sont attardés autour du feu de camps pour s’enivrer en plaisantant. L’ambiance est chaleureuse, la nuit claire. La population est bigarrée et à la lueur des flammes, il distingue quelques hybrides, d’espèces différentes de la sienne. Étonnant. Il s’esquive au milieu d’une rangée de tentes, en direction du dortoir, une tente plus haute et plus large faite de toile rapiécée. Il grimace. La tente est susceptible d’accueillir une dizaine de personne et il n’a pas envie de passer son temps à…

Brusquement, il se fige, droit comme un piquet. C’est elle. Dix mètres plus loin, malgré l’obscurité, il reconnaît parfaitement la chevelure cendrée de la domestique qui, à petit pas, se rapproche d’un air hésitant du dortoir. Le cœur de l’hybride s’emballe, un sourire de satisfaction étire ses lèvres pleines. La fièvre de la traque l’envahit. Quelques secondes après qu’elle se soit glissée à l’intérieure en soulevant un large pan de toile crasseuse, Lucius se rapproche avec une lenteur calculée, savourant l’odeur du délicat parfum de l’elfette qui subsiste à l’entrée du dortoir. A son tour, il soulève la toile et se glisse à l’intérieur. Le noir y est presque complet, mais les yeux mordorés de l’hybride s’y habituent immédiatement. Il y voit presque comme en plein jour. Une dizaine de couchettes, séparées les unes des autres par des tentures afin de préserver l’intimité de chacun. Indisposé, il fronce les sourcils. Le dortoir pue la transpiration et le renfermé. Il lui faut quelques secondes pour retrouver l’odeur de Rosie. Des quelques voyageurs allongés, aucun ne fait vraiment attention à lui, mais Lucius se concentre tout de même pour effacer au mieux sa présence, s’enveloppe d’ombre pour presque disparaître aux yeux du monde.

La sale petite vicieuse.

Rosie est là, au fond, il sent l’odeur de son corps tiède, celles de ses phéromones qui irradient la tente. Mais elle n’est pas seule. Un homme se presse contre elle, l’écrase de son poids. L’elfette échevelée soupire, se tortille, étouffe des gémissements obscènes. Interdit l’espace de quelques secondes, Lucius observe le couple de circonstances, croise le regard brumeux de l’elfette qui ne peut le voir. La chatte de la petite chienne doit dégouliner de jus poisseux, à en croire les petits clapotis mouillés que produisent les doigts qui la fouillent. Engoncé dans son pourpoint brun et or et son pantalon bleu marine, le combattant frissonne. Le sang afflue vers sa grosse queue, qui ne tarde pas à distendre le tissu de ses chausses. Il étouffe un grognement, avise un rondin de bois non loin du matelas, sur lequel il finit par s’asseoir, partagé entre une jalousie viscérale et la satisfaction de son voyeurisme dépravé. Car ce n’est pas la première fois qu’il l’observe en pareille situation, oh, non... Au mouvement qu’il devine sous la couverture de bure, l’homme perd patience, se redresse pour faire glisser ses chausses sur ses cuisses, avant d’écraser ses lèvres avides sur les lèvres entrouvertes de la jeune femme. Oui. Il va la lui mettre. Maladroit et pressé, l’homme grogne d’impatience. Probablement frotte-il son sexe contre la vulve poisseuse de l’elfette, cherchant l’entrée pour y fourrer son gland. Au soupir de soulagement qu’elle finit par pousser, il parvient finalement à la pénétrer, non sans fourrer ses doigts souillés de jus dans sa jolie petite bouche pour étouffer ses gémissements, alors que son bassin commence à s’agiter nerveusement. La couverture glisse de ses épaules jusque sur ses reins, dévoilant également les longues cuisses pâles et fuselées de Rosie, parsemées de petites tâches de rousseur.

Regarde-moi, Rosie,lui ordonne-il, mentalement. Il n'a pas ce genre de pouvoir mais pourtant...

A sa grande surprise, Rosie semble effectivement diriger son attention dans sa direction, alors que l’autre la besogne. Est-elle capable de le voir ? Impossible, pourtant… Non. Elle finit par détourner le regard, le déporter sur son amant du soir. Lucius serre les dents, alors que la jalousie embrase ses sens. Être ignoré lui est désormais insupportable. Regarde-moi, petite pute, songe-il encore. D’un clignement de paupières, Lucius se dévoile ; l’enveloppe brumeuse qui l’enveloppait s’évanouit peu à peu. Si Rosie regarde de nouveau dans sa direction, elle apercevra la silhouette massive qui les observe, les angles durs du visage qui la scrute, la lueur surnaturelle de ses yeux dorés, l’imperceptible mouvement de sa grosse main calleuse qui frotte la hampe de sa verge à travers le tissu de ses chausses. Et si jamais en effet elle le voit, il la fusillera du regard, avant de dresser un index impérieux devant ses lèvres closes pour lui intimer le silence.

Re: Nightcall (Lucius)

Posté : 07 oct. 2025 14:33
par Rosie
Le vagabond persistait à la fouiller de ses doigts, plongeant dans son intimité ruisselante, chaque va-et-vient provoquant des bruits moites. Rosie se cambrait sous lui, ses jambes tremblant tandis que ses phéromones saturaient l'air d'un truc lascif. Le vagabond, pressé, la pénétra d'un coup sec, son sexe raide s'enfonçant dans sa chatte humide avec un grognement avide mêlé au gémissement satisfait de l'elfe, étouffé par les doigts poisseux de l'homme dans sa bouche entre-ouverte. Il fallait pas faire de bruit, mais c'était si dur...

Rosie sentait le poids maladroit du vagabond l'écraser contre le matelas pourri, son corps svelte gigotant. Il s'agitait frénétiquement, son sexe dur mais inexpérimenté cognant en elle avec des à-coups irréguliers, frottant parfois contre ses parois humides sans rythme précis.

" Putain, t'es serrée comme une vierge ", grognait-il entre deux halètements.

Elle mordait sa lèvre pour étouffer un gémissement, ses cuisses tremblant autour de ses hanches osseuses. Mais au milieu de ces ébats, ses yeux s'accrochèrent à cette lueur jaune qui brillait dans l'ombre, comme deux braises dans la nuit. Lucius, le frère cadet de son Seigneur. Son cœur s'emballa, une vague de peur lui noua les tripes : il l'avait retrouvée, fidèle chien de son frère haï. Elle devrait hurler, alerter le camp, mais qui la croirait ? Une fugitive qui crie au loup dans le noir, pendant qu'elle se fait baiser pour quelques pièces ? On la prendrait pour une folle ou mieux, ou pour une fille de petite vertu parano qui invente pour se faire remarquer. Non, elle ne pouvait rien dire, rien faire d'autre que continuer, feindre l'ignorance, tout en sentant son regard la percer comme une lame.

Pourtant, cette peur se mélangeait à une excitation vicieuse et brûlante, qui faisait pulser son clito. Être vue comme ça, cuisses écartées, chatte dégoulinante de mouille autour de la bite maladroite de ce type, par Lucius... Ça l'allumait, étrangement. Elle adorait ce frisson sadique de se faire mater en pleine dépravation. Sa main glissa instinctivement vers son bas-ventre, ses doigts effleurant son bouton rose et enflé, frottant en cercles rapides pendant que l'autre la pilonnait.

– Mmmh... oui continue, murmura-t-elle au vagabond, mais ses yeux restaient rivés sur ces prunelles dorées et son visage à moitié révélé.

La chaleur montait, ses phéromones s'emballant, rendant l'air encore plus lourd de désir. Le vagabond accéléra, ses couilles claquant contre son cul moite, mais Rosie se touchait plus fort. Son orgasme approchait, un mélange de honte et d'extase, ses ongles griffant le dos du jeune homme tandis que son doigt tournoyait sur son clito trempé. Elle gémit plus fort.

– Han ! Plus profond !

Re: Nightcall (Lucius)

Posté : 07 oct. 2025 19:24
par Lucius
Tapis dans l’ombre, Lucius inspire, expire avec lenteur, mais ne cherche plus à se dissimuler des yeux embués de stupre de l’elfette depuis qu’elle l’a remarqué. Il y a entre eux un pacte tacite de silence, qu’aucun des deux ne souhaite rompre. De la pulpe de ses doigts calleux, il caresse la hampe de sa grosse queue, écartant suffisamment ses jambes pour pouvoir empoigner ses couilles pleines, les masser avec application. Il crève d’envie de fourrer cette petite traînée, mais trouve un plaisir malsain et vertigineux à se nourrir de la frustration de l’observer en train de se faire remplir par un inconnu, d’autant que Rosie ne boude pas son plaisir. La remarque obscène de l’inconnu le fait frissonner. Serrée… Avec sa trique à lui, il la défoncerait… Comme pour sceller définitivement leur accord silencieux, il lui adresse un sourire carnassier, avant de défaire avec lenteur, les boutons de ses chausses.

Au bout de ses doigts de sa main libre, s’allume une petite lueur chatoyante jaune orange qui éclaire ses cuisses et son abdomen, alors qu’il plonge l’autre dans son pantalon, pour en faire jaillir une queue massive, surmontée d’un gros gland poisseux de jus. Mais outre les dimension de cette grosse trique, ce qui étonnera peut-être davantage la jeune femme, qui a glissé une petite main entre ses cuisses - probablement pour se branler - c’est les nombreux picots lisses sous l’épiderme de son sexe, lui donnant une apparence monstrueuse. Branle-toi, petite pute, lui ordonne-il silencieusement, de son regard brûlant de stupre. Ses doigts s’enroulent autour de sa verge, juste au-dessous du gland, pour lui donner le change et se masturber avec lenteur, des filaments de son foutre tièdes s’insinuant entre ses doigts serrés.

Le phéromones que l’elfette exsude sont entêtantes, galvanisantes, même, aussi bien pour Lucius, dont le poignet s’agite de plus en plus brusquement, que pour le jeune homme, qui fourre désormais sa victime avec hargne, galvanisé par ses encouragements. Il s’effondre sur elle en grognant, agitant brutalement son bassin à un rythme erratique. “Sale chienne…” marmonna-il, en ahanant. Lucius quant à lui, voyant le corps mince et diaphane se raidir sous les coups de butoir, encourage l’elfette, hochant la tête pour l’inviter, l’enjoindre même, à jouir. Toutefois, c’est au faîte de son plaisir que le pouilleux tourne son visage crasseux vers le demi-démon, avant de se raidir, les yeux écarquillés.

“NON.” Impérieux, les dents serrées, Lucius se redresse de toute sa stature, sa grosse queue bien raide, accusatrice, pointée en direction du couple de circonstance. “Continue.” Sa main n’a pas cessé de s’agiter sur sa trique. “Remplis cette pute.” Sidéré, mais trop proche de l’orgasme pour s’interrompre, l’autre a déjà repris son pilonnage furieux. “Là… “ Le scélérat se laisse glisser au sol ses genoux au niveau du visage de l’elfette. “Ouvre ta bouche, toi.” Le ton est précipité, agressif ; le gros gland ne tarde pas à s’écraser lourdement sur le joli minois, sur ses lèvres, ses joues, son petit nez mutin, les souillant de son liquide pré-séminal tiède. “Pu-tain…” Incapable de jouer davantage, Lucius se crispe, hoquète, se courbe vers l’avant, répète son ordre. "Ouvre… Tire ta lan…gue… HMMM !"

Il éructe, alors que de belles salves de jus brûlant gicle de son vit, arrosant copieusement la jolie petite gueule de l’elfette d’un sperme épais et poisseux pendant de longues secondes. Son orgasme précipite celui du saisonnier, qui à son tour, se vide en gémissant dans sa petite chatte malmenée, avant de s'efforcer de se redresser en repoussant le sol de ses mains, alors que Lucius, qui agite encore sa belle queue au dessus du visage comblé de Rosie pour achever de se vider le fusille du regard. "La politesse, manant." L'autre l'observe, partagé entre la crainte et l'incompréhension. "Embrasse-là, avant de partir." Et l'autre de ricaner nerveusement, supposant qu'il s'agit probablement là d'une plaisanterie de mauvais goût. Mais un regard vers le profil ciselé du démon et un autre vers la lame de l'épée qui pend à son flanc le persuade de se penche et, avec dégout, d'apposer ses lèvres contre celles, poisseuse de foutre, de l'elfette, ce qui ne manque pas de faire ricaner Lucius. "Allez, tire-toi maintenant, avant que je t'éventre."

Sitôt que l'importun a déguerpit, Lucius se penche sur la petite traînée, écartant de son visage quelques mèches collées par le sperme. "Faut qu'on cause, toi et moi." Il promène le gland sur ses lèvres souillées, le glisse entre ses lèvres si elle se laisse faire. Bien qu'à moitié débandée, sa queue déforme ses joues. "Nettoie." Puis, sur un ton plus conciliant : "Pourquoi t'es-tu enfuie, Rosie ? Tu devais pourtant savoir que je te retrouverai..."