Le docteur Henri Jones Junior est de retour ! [Valiobservé !]
Posté : 05 sept. 2025 17:04
Thème pour la lecture
Je rentre dans une pièce plutôt grande, assez vide à mon goût, où se trouvent plusieurs fauteuils de cuir sombre reposant sur une moquette grise. Mon interlocutrice m'attends, une journaliste dont j'ai oublié le nom. Je m'assied, posant ma sacoche de cuir brune à côté de mon siège et croise mes jambes, attentand ses questions.
— Bonjour docteur. Pouvez-vous nous rappeler votre nom ? commence-t-elle par me questionner.
— Mon surnom est Indiana Jones... mais à cette époque, j’étais juste un gamin curieux avec un chapeau trop grand et des rêves encore plus grands.
— Je suis né en 1899, dans le New Jersey. Mon père, Henry Jones Sr., était professeur de littérature médiévale – un homme brillant, mais pas très... démonstratif. Il passait plus de temps à poursuivre le mystère du Saint Graal qu’à jouer au ballon avec moi. Ma mère, douce et patiente, est morte alors que j’étais encore jeune. Après ça, j’ai passé beaucoup de temps seul. Enfin, seul avec mon chien, Indiana. C’est de lui que vient mon surnom.
— Très tôt, j’ai été plongé dans les livres, les langues anciennes, les récits de civilisations disparues. Mais j’étais surtout fasciné par ce qu’on pouvait toucher, découvrir, sauver. L’Histoire, pour moi, n’était pas une théorie poussiéreuse : elle était vivante.
— Quand avez-vous vécu votre première aventure, docteur ?
— C'était en 1912. dans l'Utah. J’avais 13 ans. C’est ce jour-là que tout a commencé. J’ai découvert une croix espagnole du XVIe siècle, volée par des pilleurs de tombes. Et je n’ai pas pu m’empêcher d’agir. Je l’ai prise, je me suis enfui à cheval, et j’ai failli me faire tuer dans un train de cirque (oui, avec des lions). Ce jour-là, j’ai appris deux choses importantes :
— Primo, les serpents, c’est hors de question.
— Secundo, parfois, même quand on fait ce qui est juste, les adultes vous ignorent. La croix a été reprise par ceux qui l’avaient volée. Injustice totale.
— Mais j’ai aussi gagné quelque chose : un chapeau et un modèle. Ce pilleur de tombes – même s’il faisait le mal – avait un certain code. Il m’a dit : “Tu as perdu aujourd'hui, gamin. Mais ça ne veut pas dire que tu dois aimer ça.” Ce jour-là, j’ai décidé que je ne me laisserais jamais démonter ou abattre par une difficulté qui semble insurmontable. Et que je trouverais ma propre voie.
— Les années suivantes, j’ai beaucoup voyagé. Grâce au travail de mon père, j’ai vu l’Europe, l’Asie, l’Afrique. J’ai appris à parler plusieurs langues, à me débrouiller, à me battre, à survivre. Je me suis retrouvé embringué par erreur dans la révolution mexicaine en 1914 et j'ai baroudé presque un an avec Pancho Villa, là j'ai fais la connaissance d'un belge, Jean-Claude, qui, apprenant que son pays était ravagé par la guerre m'a fait part de son désir d'aller le défendre. Et je l'ai suivi. C'est comme ça que je me suis engagé dans l'armée Belge, sous un faux nom, pour participer à la Première Guerre mondiale. À 16 ans, j’étais sur les champs de bataille, pas dans une salle de classe.
— Après la guerre, je suis retourné aux études. Archéologie, histoire, langues anciennes… J’ai obtenu mon doctorat et fini professeur à l’université de Marshall College. Mais le vrai savoir, pour moi, est sur le terrain, dans la poussière, le danger et les énigmes oubliées.
— Vous avez vécu plusieurs aventures archéologique mémorables docteur, pouvez-vous nous raconter la première ?
— Oui, c'était en 1935, la découvert du Temple Maudit.
— Après la guerre, après quelques années à enseigner, je suis tombé sur un temple secret en Inde, dans le cœur de la jungle. Il était gardé par une secte maléfique, les Thuggee, qui pratiquaient des rituels macabres, y compris des sacrifices humains. Je n'étais pas venu pour ça, mais pour récupérer la Pierre Sankara, un artefact censé offrir une puissance incroyable.
— J’ai rencontré deux compagnons improbables là-bas : Willie Scott, une chanteuse de cabaret excentrique, et Short Round, un jeune gamin courageux. Ensemble, nous avons dû traverser des épreuves terrifiantes, notamment une descente dans les entrailles du temple où des pièges mortels, des crocodiles affamés et des rituels démoniaques se sont dressés sur notre chemin.
— J'ai réussi à sauver les enfants enlevés par la secte, à stopper la folie de la pierre, et à détruire ce temple maudit. Mais à chaque victoire, je me suis toujours demandé : est-ce que le prix à payer en valait la peine ?
— Et cette question vous a poursuivi pendant votre seconde grande aventure archéologique ?
— Pas trop, en fait, j'ai été lancé sur la piste de L'Arche d'Alliance par le Bureau Fédéral d'Investigation en 1936, surtout à cause de mes démêlés avec Belloq, un un rival et ancien collègue archéologue Français à la moralité disont... Financièrement négociable. Il était plus déterminé que jamais à mettre la main sur l’Arche.
— L’Arche, censée être la clé du pouvoir de Dieu, était entre les mains des nazis. Ces salauds pensaient pouvoir l'utiliser pour conquérir le monde. Ils ne comprenaient pas ce qu'ils cherchaient. Moi, je savais que l’Arche était trop puissante pour être manipulée par qui que ce soit. J’ai dû courir à travers le désert, affronter des pièges mortels, tout ça pour empêcher l’Arche de tomber dans de mauvaises mains. Mais je n'y ai eu qu'un succès très mitigé et les allemands s'en sont finalement emparés.
— Lorsque l’Arche a été ouverte… c’était pire que ce que je pensais. La fureur divine a tout englouti. Les nazis, pris de panique, ont payé de leurs vies. Quant à moi ? J’ai survécu, une fois de plus, mais sans grande gloire, juste avec un sens profond du danger de certains objets antiques.
— Incroyable ! Mais ça n'a pas été la seule fois où vous avez été aux prises avec les allemands je crois ?
— Non en effet. J'ai remis le couvert à cause de mon père en 1938.
— Sa quête du Saint Graal m’a forcé à me lancer sur ses traces, un homme obsédé par sa recherche, tout autant que par l'Histoire. Il avait disparu au cours de ces dernières, et je me suis retrouvé à devoir reprendre son journal, ce qui m'a mené à une aventure à travers l’Europe et le Moyen-Orient, des catacombes de Venise jusqu’aux montagnes de Jordanie.
— Je n'avais jamais vu mon père de cette manière, aussi passionné, aussi obsédé par la quête. Mais j’ai compris, en suivant ses traces, que ce Graal, ce n’était pas un simple artefact. C’était l’essence même de la foi et de l’histoire humaine. Mon père, qui était si détaché de tout, m’a appris une leçon importante : le plus grand trésor, c’est ce qu’on laisse derrière soi, les liens qu’on crée, et ce qu’on enseigne aux autres.
— Je n’ai pas eu l’Arche. Je n’ai pas eu la Pierre. Et je n’ai pas eu le Graal… Mais je suis reparti avec mon père, et c'est bien plus que je n’aurais jamais pu espérer.
— Vous Avez dit au début de l'interview être né en 1899, mais nous sommes en 2025, cela fait plus de 126 ans. Vous semblez pourtant toujours fringuant en bonne santé, que c'est-il passé pour que vous puissiez atteindre cette longévité ?
— Et bien, vous mettez le doigt sur mon dernier projet de recherche en date. À vrai dire, j'étais au Pérou en 1946. Je me souviens avoir exploré une tombe sur les plateaux de Nazca. J'étais avec toute mon équipe, on venait d'ouvrir une nouvelle tombe. Mais elle était piégée et j'ai fait un plongeon involontaire dans une sorte de citerne souterraine. J'ai eu l'impression d'avoir halluciné quelques heures, mais quand je suis remonté, tout le monde avait disparu et le chantier de fouilles était désert, comme abandonné depuis longtemps. C'est en rejoignant l'ambassade américaine à Lima que j'ai compris qu'il m'était arrivé un pépin car j'ai découvert mon propre avis de décès... En 1989, j'aurais alors eu 90 ans. Je me serais éteint auprès de Marion, qui semble-t-il aurait été mon épouse et la mère de mon fils. Je me suis même rendu sur notre tombe.
Dis-je en sortant une photographie en noir et blanc de ce qui serait ma tombe, avec l'épitaphe "Il a cherché les mystères du monde toute sa vie, mais le plus grand trésor qu'il ait trouvé fut l'amour." Dr. Henry Walton Jones Jr. 1899 – 1989.
— Du coup, vous êtes vraiment le docteur Jones ?
— Les analyses ADN semblent le confirmer en tout cas. Ainsi que mon ancien dossier médical. Je suis bel et bien celui que j'étais à 46 ans avant cet incident. Mon dossier dentaire le confirme ainsi que les blessures que j'aie eues avant ma mésaventure au Pérou. J'ai pris quelques balles des allemands entre 39 et 45. Pour mon gouvernement, je suis un mystère complet. Une erreur. Ou un imposteur, au choix. Tous mes amis et anciens collègues sont morts, mais je viens tout juste de sortir de l'université de new-york où j'ai repassé mes examens de docteur en histoire avec mention. Je n'ai plus qu'à reprendre un nouveau départ.
L'interview se termine, mais alors que je reprend mon chapeau sur le porte-manteau, la journaliste me demande où me retrouver au cas où elle aurait plus de questions. Avec mon sourire un peu canaille, je lui réponds "Suivez les coups de feu et les claquements de fouets, je serais probablement dans le secteur."
Je rentre dans une pièce plutôt grande, assez vide à mon goût, où se trouvent plusieurs fauteuils de cuir sombre reposant sur une moquette grise. Mon interlocutrice m'attends, une journaliste dont j'ai oublié le nom. Je m'assied, posant ma sacoche de cuir brune à côté de mon siège et croise mes jambes, attentand ses questions.
— Bonjour docteur. Pouvez-vous nous rappeler votre nom ? commence-t-elle par me questionner.
— Mon surnom est Indiana Jones... mais à cette époque, j’étais juste un gamin curieux avec un chapeau trop grand et des rêves encore plus grands.
— Je suis né en 1899, dans le New Jersey. Mon père, Henry Jones Sr., était professeur de littérature médiévale – un homme brillant, mais pas très... démonstratif. Il passait plus de temps à poursuivre le mystère du Saint Graal qu’à jouer au ballon avec moi. Ma mère, douce et patiente, est morte alors que j’étais encore jeune. Après ça, j’ai passé beaucoup de temps seul. Enfin, seul avec mon chien, Indiana. C’est de lui que vient mon surnom.
— Très tôt, j’ai été plongé dans les livres, les langues anciennes, les récits de civilisations disparues. Mais j’étais surtout fasciné par ce qu’on pouvait toucher, découvrir, sauver. L’Histoire, pour moi, n’était pas une théorie poussiéreuse : elle était vivante.
— Quand avez-vous vécu votre première aventure, docteur ?
— C'était en 1912. dans l'Utah. J’avais 13 ans. C’est ce jour-là que tout a commencé. J’ai découvert une croix espagnole du XVIe siècle, volée par des pilleurs de tombes. Et je n’ai pas pu m’empêcher d’agir. Je l’ai prise, je me suis enfui à cheval, et j’ai failli me faire tuer dans un train de cirque (oui, avec des lions). Ce jour-là, j’ai appris deux choses importantes :
— Primo, les serpents, c’est hors de question.
— Secundo, parfois, même quand on fait ce qui est juste, les adultes vous ignorent. La croix a été reprise par ceux qui l’avaient volée. Injustice totale.
— Mais j’ai aussi gagné quelque chose : un chapeau et un modèle. Ce pilleur de tombes – même s’il faisait le mal – avait un certain code. Il m’a dit : “Tu as perdu aujourd'hui, gamin. Mais ça ne veut pas dire que tu dois aimer ça.” Ce jour-là, j’ai décidé que je ne me laisserais jamais démonter ou abattre par une difficulté qui semble insurmontable. Et que je trouverais ma propre voie.
— Les années suivantes, j’ai beaucoup voyagé. Grâce au travail de mon père, j’ai vu l’Europe, l’Asie, l’Afrique. J’ai appris à parler plusieurs langues, à me débrouiller, à me battre, à survivre. Je me suis retrouvé embringué par erreur dans la révolution mexicaine en 1914 et j'ai baroudé presque un an avec Pancho Villa, là j'ai fais la connaissance d'un belge, Jean-Claude, qui, apprenant que son pays était ravagé par la guerre m'a fait part de son désir d'aller le défendre. Et je l'ai suivi. C'est comme ça que je me suis engagé dans l'armée Belge, sous un faux nom, pour participer à la Première Guerre mondiale. À 16 ans, j’étais sur les champs de bataille, pas dans une salle de classe.
— Après la guerre, je suis retourné aux études. Archéologie, histoire, langues anciennes… J’ai obtenu mon doctorat et fini professeur à l’université de Marshall College. Mais le vrai savoir, pour moi, est sur le terrain, dans la poussière, le danger et les énigmes oubliées.
— Vous avez vécu plusieurs aventures archéologique mémorables docteur, pouvez-vous nous raconter la première ?
— Oui, c'était en 1935, la découvert du Temple Maudit.
— Après la guerre, après quelques années à enseigner, je suis tombé sur un temple secret en Inde, dans le cœur de la jungle. Il était gardé par une secte maléfique, les Thuggee, qui pratiquaient des rituels macabres, y compris des sacrifices humains. Je n'étais pas venu pour ça, mais pour récupérer la Pierre Sankara, un artefact censé offrir une puissance incroyable.
— J’ai rencontré deux compagnons improbables là-bas : Willie Scott, une chanteuse de cabaret excentrique, et Short Round, un jeune gamin courageux. Ensemble, nous avons dû traverser des épreuves terrifiantes, notamment une descente dans les entrailles du temple où des pièges mortels, des crocodiles affamés et des rituels démoniaques se sont dressés sur notre chemin.
— J'ai réussi à sauver les enfants enlevés par la secte, à stopper la folie de la pierre, et à détruire ce temple maudit. Mais à chaque victoire, je me suis toujours demandé : est-ce que le prix à payer en valait la peine ?
— Et cette question vous a poursuivi pendant votre seconde grande aventure archéologique ?
— Pas trop, en fait, j'ai été lancé sur la piste de L'Arche d'Alliance par le Bureau Fédéral d'Investigation en 1936, surtout à cause de mes démêlés avec Belloq, un un rival et ancien collègue archéologue Français à la moralité disont... Financièrement négociable. Il était plus déterminé que jamais à mettre la main sur l’Arche.
— L’Arche, censée être la clé du pouvoir de Dieu, était entre les mains des nazis. Ces salauds pensaient pouvoir l'utiliser pour conquérir le monde. Ils ne comprenaient pas ce qu'ils cherchaient. Moi, je savais que l’Arche était trop puissante pour être manipulée par qui que ce soit. J’ai dû courir à travers le désert, affronter des pièges mortels, tout ça pour empêcher l’Arche de tomber dans de mauvaises mains. Mais je n'y ai eu qu'un succès très mitigé et les allemands s'en sont finalement emparés.
— Lorsque l’Arche a été ouverte… c’était pire que ce que je pensais. La fureur divine a tout englouti. Les nazis, pris de panique, ont payé de leurs vies. Quant à moi ? J’ai survécu, une fois de plus, mais sans grande gloire, juste avec un sens profond du danger de certains objets antiques.
— Incroyable ! Mais ça n'a pas été la seule fois où vous avez été aux prises avec les allemands je crois ?
— Non en effet. J'ai remis le couvert à cause de mon père en 1938.
— Sa quête du Saint Graal m’a forcé à me lancer sur ses traces, un homme obsédé par sa recherche, tout autant que par l'Histoire. Il avait disparu au cours de ces dernières, et je me suis retrouvé à devoir reprendre son journal, ce qui m'a mené à une aventure à travers l’Europe et le Moyen-Orient, des catacombes de Venise jusqu’aux montagnes de Jordanie.
— Je n'avais jamais vu mon père de cette manière, aussi passionné, aussi obsédé par la quête. Mais j’ai compris, en suivant ses traces, que ce Graal, ce n’était pas un simple artefact. C’était l’essence même de la foi et de l’histoire humaine. Mon père, qui était si détaché de tout, m’a appris une leçon importante : le plus grand trésor, c’est ce qu’on laisse derrière soi, les liens qu’on crée, et ce qu’on enseigne aux autres.
— Je n’ai pas eu l’Arche. Je n’ai pas eu la Pierre. Et je n’ai pas eu le Graal… Mais je suis reparti avec mon père, et c'est bien plus que je n’aurais jamais pu espérer.
— Vous Avez dit au début de l'interview être né en 1899, mais nous sommes en 2025, cela fait plus de 126 ans. Vous semblez pourtant toujours fringuant en bonne santé, que c'est-il passé pour que vous puissiez atteindre cette longévité ?
— Et bien, vous mettez le doigt sur mon dernier projet de recherche en date. À vrai dire, j'étais au Pérou en 1946. Je me souviens avoir exploré une tombe sur les plateaux de Nazca. J'étais avec toute mon équipe, on venait d'ouvrir une nouvelle tombe. Mais elle était piégée et j'ai fait un plongeon involontaire dans une sorte de citerne souterraine. J'ai eu l'impression d'avoir halluciné quelques heures, mais quand je suis remonté, tout le monde avait disparu et le chantier de fouilles était désert, comme abandonné depuis longtemps. C'est en rejoignant l'ambassade américaine à Lima que j'ai compris qu'il m'était arrivé un pépin car j'ai découvert mon propre avis de décès... En 1989, j'aurais alors eu 90 ans. Je me serais éteint auprès de Marion, qui semble-t-il aurait été mon épouse et la mère de mon fils. Je me suis même rendu sur notre tombe.
Dis-je en sortant une photographie en noir et blanc de ce qui serait ma tombe, avec l'épitaphe "Il a cherché les mystères du monde toute sa vie, mais le plus grand trésor qu'il ait trouvé fut l'amour." Dr. Henry Walton Jones Jr. 1899 – 1989.
— Du coup, vous êtes vraiment le docteur Jones ?
— Les analyses ADN semblent le confirmer en tout cas. Ainsi que mon ancien dossier médical. Je suis bel et bien celui que j'étais à 46 ans avant cet incident. Mon dossier dentaire le confirme ainsi que les blessures que j'aie eues avant ma mésaventure au Pérou. J'ai pris quelques balles des allemands entre 39 et 45. Pour mon gouvernement, je suis un mystère complet. Une erreur. Ou un imposteur, au choix. Tous mes amis et anciens collègues sont morts, mais je viens tout juste de sortir de l'université de new-york où j'ai repassé mes examens de docteur en histoire avec mention. Je n'ai plus qu'à reprendre un nouveau départ.
L'interview se termine, mais alors que je reprend mon chapeau sur le porte-manteau, la journaliste me demande où me retrouver au cas où elle aurait plus de questions. Avec mon sourire un peu canaille, je lui réponds "Suivez les coups de feu et les claquements de fouets, je serais probablement dans le secteur."