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Amor Ex Machina [Pv.]

Posté : 19 août 2025 10:10
par Balthazar Noël
"Alors le pouilleux ? Tu penses que tu peux te barrer sans venir nous présenter tes respects ?"

Dos au mur, Kenichi serrait contre son torse sa sacoche qui contenait ses affaires scolaires et son précieux ordinateur portable. Face à lui, Kento, le capitaine de l'équipe de baseball du campus et trois de ses sbires le dominaient de leurs hautes statures, menaçants et arborant des sourires vicieux. Kenichi avait tout fait pour leur échapper mais manque de bol, ils l'avaient rattrapé et coincé dans cette ruelle sordide non loin des jardins du campus. Cet établissement scolaire faisait la fierté d'Atarashi Yoake. Les élèves visant des études supérieures de qualité venaient de loin pour y suivre une formation qui était reconnue internationalement. De nombreuses spécialisations ou domaines y étaient enseignés et malheureusement pour Kenichi dont l'atout premier était son cerveau, un certain nombre de représentations sportives y avaient aussi leur place. Et il était bien connu que les sportifs méprisaient les geeks et autres fortiches du ciboulot en tout genres. C'était bien dommage car ce n'était pas réciproque. Kenichi enviait ces garçons aux corps sculptés qui attiraient les filles comme des aimants. Lui, de taille très moyenne et assez fin, presque efféminé pour certains, ne pouvait pas se targuer de gros muscles. Et pour ne rien arrangé, ses origines mixtes, père anglais et mère japonaise, en faisait aux yeux des nippons pur souche quelque chose de pire qu'un Moldu.

Sa force à Kenichi, résidait dans sa boite crânienne. Il calculait vite instinctivement, ne lisait pas les calculs ni les lignes de codes mais surfait dessus pour en tirer l'essentiel à la plus juste valeur. Son cerveau guidait ses doigts sur un clavier comme ceux d'un pianiste prodige sur son instrument. Les informations qu'il lisait sur un écran et sa compréhension de l’intelligence numérique et artificielle dépassait de loin celle des hackers de la génération précédente. Ses résultats étaient exceptionnels ; il suivait un cursus égalant les doctorats européens alors qu'il n'avait que dix-huit ans.

… Et cette brillante réussite en énervait plus d'un, et particulièrement cet abruti de Kento qui plafonnait difficilement, pour les matières générales, près de la moyenne alors que dans les domaines du sport il excellait. Kenichi et lui partageaient la classe de mathématiques et dès le début de cette nouvelle année, le sportif avait pris le geek en grippe et lui faisait payé sa supériorité scolaire par des brimades et des humiliations. Kenichi était pâle de peau et de cheveux, avait de grands et beaux yeux bleus et s'habillait comme les jeunes de son âge en recherche de personnalité. Kento était grand, massif et baraqué et représentait ce qu'on pouvait attendre d'un vrai « mâle ».

Ça avait commencé par des bousculades, des accrochages dans les escaliers, quelques commentaires désobligeants. Et après ça avait dégénéré en actes plus vils et humiliants pour mener finalement à une domination psychologique forcée.

Ce jour-ci, aujourd'hui donc, Kenichi avait filé en douce dès la sonnerie de fin des cours pour esquiver l'inévitable confrontation avec son tourmenteur. Il voulait rentrer chez lui ; ses parents louaient pour lui un studio à quelques pas du campus. Il travaillait en ce moment sur le développement d'un modèle d'IA surpuissant qui pourrait révolutionner l'idée qu'on se faisait de ce nouvel aspect technologique. Son studio ressemblait plus à un labo technique qu'à une chambre d'ado et il avait hâte de reprendre ses travaux, protégés sur un serveur hautement sécurisé dont il avait lui-même établi les protocoles de sécurité et d'accès.

Seulement, Kento avait envie de jouer et avait anticipé ce départ précipité qui n'était pas le premier. Le claquement de la gifle résonna dans la ruelle et Kenichi vacilla sur ses jambes.

"Quoi ? Tu croyais quoi merdeux ? T'arrives à compter comme une machine et ça te rend meilleur que moi ?"

"J'ai jamais dit ça Kento ..."

Non, en effet, Kenichi ne disait jamais rien à personne …

La deuxième gifle vint dans l'autre sens et le garçon faillit lâcher sa sacoche. Kento tenta de s'en emparer et l'un comme l'autre tirèrent dessus, l'avantage allant au sportif. Dedans, il y avait le portable de Kenichi, une machine de guerre valant très cher, son bien le plus précieux. La peur de le perdre fit faire l'impensable au garçon. Son pied fusa et la pointe s'écrasa dans les burnes de Kento qui tomba à genoux.

"Putain de petit bâtard !"


Il se releva couteau en main.

Re: Amor Ex Machina [Pv.]

Posté : 19 août 2025 19:04
par Lisbeth
C'était la fin des cours et Lisbeth marchait tranquillement dans la rue quand elle vit un spectacle qu'elle ne connaissait que trop bien : un groupe de garçons, assez baraqués, qui s'en prenaient à un autre, plus frêle. Le Japon était un pays assez safe mais cela n'empêchait nullement qu'il ne connût son lot de problèmes en matière de violence, et le harcèlement scolaire en faisait partie. Le pays du Soleil Levant avait un terme pour ça : ijime. Traduisible par "intimidation", il était un terme utilisé pour parler des moqueries et des agressions physiques ou psychologiques subies par des individus ne correspondant pas aux codes de conduites ou de paraitre de la société nippone.

L'agressé lui était familier : Kenichi, un jeune homme qui était un crack en informatique et qui en outre était métisse puisque son père était anglais et sa mère japonaise. La situation était tendue, puisque l'un des lascars, sûrement le chef, tirait sur le sac de Kenichi ; à un moment donné ce dernier balança un coup de pied bien placé dans les valseuses de son agresseur et Lisbeth émit même un petit sifflement admiratif devant la performance.

Le problème est que l'autre se releva, les dents serrées, avec un couteau à la main. la situation risquait de salement dégénérer aussi la cyborg choisit d'intervenir : toussant discrètement, elle attira l'attention du quatuor et de Kenichi et toisa les voyous d'un air peu amène...

- Range ton couteau, tu vas te blesser ! fit-elle d'une voix glaciale.
- T'es qui toi ?!
- Tu la reconnais pas ? C'est l'américaine qui est dans notre lycée, pour un programme d'échange, chais pas quoi...
- Exact ! Et je te conseille de filer, toi et tes potes ! J'ai appelé les flics et ils seront là d'un instant à l'autre.

C'était du bluff bien entendu mais Lisbeth était tellement convaincante que les quatre gaillards la crurent. Un rapide scan sur leurs visages l'en informa :

Peur 45%
Appréhension 30%
Doute 13%
Perplexité 12%


- Ok, t'as gagné miss Gros Lolos ! Quant à toi, Kenichi, on se reverra...
- Tu vas rien faire du tout peau de gland ! Parce que si je te revois en train de l'emmerder, je te pète le bras !

Et pour appuyer ses dires, elle prit dans sa main une canette qui avait contenu du lait de soja, jetée au sol par un indélicat et que Lisbeth avait ramassée pour la jeter dans une poubelle, et qui avait la particularité d'être extrêmement solide. Elle la broya dans sa main sans effort et le visage des quatre clampins devint blême.

- Bon ben, j'ai mon cours du soir moi... dit le chef, suivi par les autres qui s'éloignèrent rapidement. Lisbeth les suivit également, mais du regard, un petit sourire satisfait aux lèvres, avant de se tourner vers Kenichi :
- Ça va, pas de bobos ? demanda-t-elle d'une voix rassurante.

Re: Amor Ex Machina [Pv.]

Posté : 20 août 2025 13:43
par Balthazar Noël
Là où certains garçons trouvaient humiliants d'être secourus par une personne du sexe faible, alors Kenichi, lui, ne voyait que des points positifs à l'irruption impromptue de celle que tout le monde connaissait au bahut. Déjà, elle le sortait d'une situation potentiellement dangereuse où cet abruti de Kento aurait vraiment pu faire une grosse connerie. Et ensuite, elle avait mis en fuite tout son groupe de suiveurs médiocres qui eux aussi, auraient pu suivre l'exemple de leur chef.

Il n'avait fallu qu'une démonstration de la fille pour les effrayer et il fallait avouer qu'elle avait crever l'écran en broyant la canette d'une main.

Maintenant, l'évènement avait de quoi surprendre. Kenichi se redressa un peu, ajusta sa casquette et s'ébroua pour remettre sa veste en place. Et ... Il se figea! Son ordi ! Il ouvrit sa sacoche, en sortit sa machine de guerre, l'ausculta sous toutes les faces et fut rassuré de constater qu'il n'avait pas une rayure. Ouf ...

Alors seulement, il s'inclina bien bas devant la fille.

"Merci beaucoup pour ton aide, Lisbeth-san. Sans ton intervention, il aurait pu m'arriver quelque chose de grave."

Pour faire bonne mesure, il attendit quelques secondes de plus et se redressa en se frottant une joue marquée de l'empreinte d'une paume.

"Non, ça devrait aller. Ça va passer."

Il l'observa. Évidemment qu'il la connaissait Lisbeth, comme tous les étudiants du campus d'ailleurs. Son arrivée avait provoqué un véritable chaos au sein de la gente masculine et une onde de jalousie auprès des filles de l'établissement. On savait qu'elle s'appelait Lisbeth, qu'elle était américaine, et qu'en dépit de son physique de fou et de sa nationalité, elle était super brillante en cours. Les blondes occidentales trainaient une réputation assez peu flatteuse et les jalouses entretenaient à son sujet des propos peu reluisants. En revanche, toute une horde de mecs en rut en étaient amoureux sans qu'aucun ait vraiment jamais essayé de l'approcher. En effet, elle était non pas bizarre ou spéciale, mais elle dégageait quelque chose qui incitait à la retenue. Vu son physique et ses atouts, c'était un peu paradoxal, d'autant plus qu'elle ne cherchait pas particulièrement à cacher sa silhouette fabuleuse.

Comme tous les autres, Kenichi avait pensé à quelques trucs salaces la première fois qu'il l'avait vu mais bon, un geek comme lui n'avait aucune chance de s'attirer les bonnes grâces de la bombe américaine. En tout cas, il n'avait jamais essayé de lui adresser la parole non plus ...

Comment elle était arrivée là à cet instant et pourquoi elle était intervenue, c'était un mystère. Personne ne s'opposait à Kento d'ordinaire. Kenichi espéra que cela n'allait pas lui attirer des problèmes.

"Kento ne va pas laisser passer ça, il va chercher à te faire des crasses."

C'te poitrine ... Dur de regarder ailleurs ... En fait tout en elle incite à rougir. Kenichi tangue d'un pied sur l'autre. Normalement il devrait la remercier encore bien bas mais comme elle n'a pas l'air de vouloir bouger, cela devient presque gênant. Il pourrait l'inviter alors? A boire un jus de fruit au petit débit de boisson du coin, là où se pressent tous les étudiants quand ils en ont le temps. Mais non, on les verrait ... Et on imaginerait ds trucs et on poserait des questions. Kenichi détestait être au centre de l'attention ... Et en plus, il n'avait pas d'argent sur lui. Il n'en prenait plus depuis que Kento avait fait main basse sur quelques billets qu'il avait dans la poche une fois précédent celle-ci, sans que personne n'intervienne. Donc ou il laissait tomber et cela serait nul, ou il prenait un risque insensé, ce qu'il fit après une courte hésitation.

"J'habite tout près ... Je ...je peux t'offrir un jus de fruit chez moi?"

Chez lui, c'était un microscopique studio bien agencé mais envahit de câbles, branchements, disques durs, et autres appareils dédiés à sa passion de l'informatique. Il y préservait un coin pour sa kitchenette et un autre pour déplier son futon. Ce n'était pas non plus le foutoir car il n'aimait pas cela, mais une pièce de plus aurait bien été utile.

Le studio était à 200 mètres, à tout casser. Il suffisait de suivre la rue principale pour accéder à une petite résidence principalement occupée par des retraités. Dans le fond, on avait transformé et aménagé une ancienne cabane de jardin, et c'est là que Kenichi logeait.

Re: Amor Ex Machina [Pv.]

Posté : 20 août 2025 17:35
par Lisbeth
Kenichi ne répondit pas tout de suite, préoccupé qu'il était par le contenu de son sac : un ordinateur portable. Manifestement il avait peur que la bécane ait pu souffrir lors de l'altercation. Il l'examina sous toutes les coutures et poussa un soupir satisfait. Durant tout ce temps, Lisbeth l'avait scanné et dut reconnaître que c'était une "bête de combat" : microprocesseur et carte graphique dernier cri, connexion internet à haut débit, quatre ventilateurs internes, écran à cristaux liquides, clavier luminescent (pratique pour taper au clavier dans le noir)... Cela eût été dommage que l'autre merdeux l'abîme !

Il la remercia et la cyborg remarqua qu'il avait jeté un coup d’œil à sa poitrine. Elle ne s'en offusqua nullement tant elle faisait peu d'efforts pour la dissimuler (et de toute manière elle aurait eu du mal à le faire) ; en un sens, cela l'arrangeait : quand on louchait sur ses nichons, on ne la regardait pas dans les yeux et ces derniers avaient une fixité robotique qui mettait un peu mal à l'aise ceux et celles qui plongeaient leur regard dedans. Et puis bon, même si elle avait une âme humaine en elle, elle était avant tout une créature artificielle et n'avait donc cure de ce genre de considérations.

Pour toute réponse, elle hocha la tête en lui souriant. Puis il embraya sur le fait que Kento n'allait certainement pas en rester là et qu'il allait chercher à se venger d'elle.

- Qu'il essaye ! fit-elle joyeusement en faisant craquer ses doigts. Les petits connards comme lui ne me font pas peur !

Elle avait réussi à exterminer tout un clan de yakuzas et ce n'était pas un voyou de bas étage qui allait l'impressionner !

Il lui dit qu'il n'habitait pas loin et l'invita à boire un jus de fruit chez lui.

- Je n'ai pas soif mais je veux bien venir chez toi ! répondit-elle sans l'ombre d'une hésitation, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde. Montre-moi le chemin, Kenichi-san !

En fait, elle savait déjà où il habitait grâce à un "piratage" dans les dossiers informatiques de l'école : elle avait entendu parler de sa réputation de génie de l'informatique et cela avait éveillé sa curiosité au point de vouloir en savoir plus sur lui...

Re: Amor Ex Machina [Pv.]

Posté : 22 août 2025 09:18
par Balthazar Noël
En effet, ils n'eurent pas long à marcher pour arriver devant la porte du logement de Kenichi. Durant ce court trajet, il s'était arrangé pour être un peu devant Lisbeth. Il avait senti son regard peser sur sa nuque et même si cela le gênait un peu, c'était préférable à devoir se déplacer à ses côtés. Le profil de Lisbeth était, disons, agressif, dans le bon sens du terme, et l'on pouvait aussi utiliser voluptueux, sexy, "hot", ou encore diablement bandant, mais cela il ne l'avouerait devant personne.

Donc, il avait préféré la devancer de peu tout en orientant les quelques mots qu'ils échangèrent sur des banalités. Lui qui ne côtoyaient quasiment personne d'autre que son clavier, devait s'adapter à cette présence qui l'impressionnait. Lisbeth était tellement populaire au campus que le fait, qu'elle s'adresse à lui, se soit souciée de lui et pire encore, qu'elle vienne chez lui, paraissait totalement saugrenu. Sans la connaitre et ne pouvant s'empêcher de penser à certains préjugés, il se demandait pourquoi elle était là plutôt que de passer son temps avec quelqu’un qui lui correspondrait plus: un garçon riche aux parents influents ... un homme plus vieux mais fortuné ... un sportif au corps de rêve ... Mais non, en lieu et place, elle suivait un gringalet pâle dont les seuls atouts était ses vitesses de calculs et de frappe sur un clavier ...

Ils atteignirent la résidence et Kenichi se perdit dans une description inutile de l'endroit, comme s'il se devait de justifier la condition de son petit logement. Il eut du mal à ouvrir sa porte, ses doigts tremblant un peu au moment d'utiliser sa clé.

"Voilà, c'est chez moi!"

Une évidence ... mais il lui fallait bien dire quelque chose, moyen de se détendre. Il ouvrit aussitôt les volets et fenêtres qui donnaient sur la cour agréable de la résidence pour laisser la "vraie" lumière entrer.

"Entre, entre ... C'est un peu le bazar mais je manque de place et j'ai pas mal de matériel ..."

Il libéra le plateau d'une table ronde d'un fatras de câbles enroulés et soigneusement étiquetés et parvint à cacher un magazine de charme posé sur une chaise avant que Lisbeth ne puisse s'y asseoir. Ensuite, il fonça à son frigo se prendre un truc à boire, frais, n'importe quoi, et revint prendre place à côté d'elle. Que dire? Parler de lui? C'était assez peu intéressant et c'est un exercice qu'il ne maitrisait pas. Parler d'elle? ... Ou bien lui poser des questions? Oui c'était mieux. Elle meublerait la conversation et il pourrait s'y adapter plus facilement.

" On ... Je t'ai déjà vu au campus. Il parait que tu es américaine? Tu es la première que je croise."

Il se reprit, ça sonnait comme s'il annonçait voir une bestiole rare pour la première fois.

"Qu'est ce que tu étudies comme matière?"

Il lorgna sur son corps, incapable de s'en empêcher. Lisbeth valait toutes les bombasses qu'il pouvait mater dans les pages de son magazine. Mais ... pourquoi le regardait-elle aussi fixement?

Re: Amor Ex Machina [Pv.]

Posté : 23 août 2025 13:50
par Lisbeth
Durant le trajet, Kenichi demeura silencieux, ouvrant la marche. Lisbeth en profita pour le scanner et remarqua que son rythme cardiaque était légèrement plus élevé que la moyenne ainsi que sa tension artérielle. Bien sûr, on pouvait attribuer cela à l'adrénaline qui venait de retomber suite à l'altercation avec l'autre brute et ses acolytes mais cela pouvait également être dû à la présence de la cyborg. Cette dernière avait conscience de l'effet qu'elle produisait sur les garçons (et également de certaines filles) et Kenichi ne faisait pas exception. Il y avait néanmoins chez ce dernier quelque chose qui lui plaisait sans qu'elle ne puisse expliquer ce que c'était, ni pourquoi ni comment. Peut être son métissage...

Ils atteignirent au bout de quelques minutes une sorte de cabane de jardinier réaménagée. L'intérieur n'était pas très spacieux et convenait parfaitement pour une personne seule. Au moins, il n'est pas embêté par le voisinage... pensa Lisbeth. Une bonne partie de la pièce était encombrée par du matériel informatique dont un PC avec pas moins de trois écrans, une souris optique sans fil et un clavier de gamer dernier cri.

Lisbeth poussa un petit sifflement admiratif devant ce matos qui avait certainement dû lui coûter un rein ou un bras. Si ce n'était pas un terminal tel qu'on pouvait en trouver à la NASA ou au Pentagone, cela s'en rapprochait.

Kenichi enleva d'un siège un magazine dont elle eut juste le temps d'en voir la couverture représentant une fille à gros seins et l'invita à s'y assoir. La cyborg sourit intérieurement en voyant l'air coupable du jeune homme qui, pour masquer son trouble alla se chercher une boisson fraiche au frigo. Il prit place sur son fauteuil de gamer et regarda la jeune fille tout en buvant une gorgée. Lisbeth en profita pour le scanner, afin de mieux lire son état émotionnel et physiologique :

Désir 33%
Timidité 30%
Nervosité 21%
Embarras 16%

Afflux sanguin dans la région pelvienne - Érection à 57%
Rythme cardiaque : 150 battements par minute


Il lui posa quelques questions à lesquelles elle ne répondit pas tout de suite, se contentant de le regarder fixement, un léger sourire aux lèvres. A un moment donné, un petit jingle provenant du PC se fit entendre : le jeune homme venait de recevoir un mail. En fait c'était un courrier électronique anodin que Lisbeth avait envoyé et qui contenait un petit message divinatoire ou philosophique du style de ceux que l'on trouvait dans les gâteaux des restaurants chinois, à la fin du repas ; celui-ci, en l'occurrence, disait : "Une bonne surprise se trouve derrière vous. Profitez-en sans vous soucier du lendemain.".
Le temps qu'il se retourne et le consulte, elle s'était levée, avait déboutonnée sa chemise, l'avait enlevée puis déposée au sol ; puis elle fit de même pour son soutien-gorge, blanc, libérant son opulente poitrine qui tressautait à chaque mouvement. Elle le balança devant l'écran du milieu, atterrissant juste sous les yeux de Kenichi...

Re: Amor Ex Machina [Pv.]

Posté : 25 août 2025 13:03
par Balthazar Noël
Quand son ordinateur lui sauva la mise en captant son attention, Kenichi fut si rapide à se jeter sur son clavier qu'il s'en étonna lui-même. La situation était devenue passablement gênante car Lisbeth n'avait pas l'air de vouloir lui répondre et il s'était passé plusieurs très longues secondes durant lesquelles un silence pesant s'était installé. Donc, l'arrivée d'un message fut la bienvenue et quand le garçon déverrouilla son écran, il put s'extraire du regard hypnotisant de son invitée.

Kenichi fronça les sourcils. Normalement, peu de spams passaient ses filtres qu'il avait lui-même établis à l'aide d'une IA, également de son propre cru. Que signifiait ces quelques mots ? Il n'eut pas l'idée d'obéir et de regarder derrière lui tant il ne s'attendait pas à l’événement fabuleux qui allait changer le cours de sa vie. Il sursauta quand l'objet tomba devant lui et leva d'abord les yeux au plafond, par réflexe. Puis il prit « la chose » dans ses mains et ne réalisa qu'après un certain laps de temps qu'il s'agissait … d'un soutien gorge ! Et pas n'importe lequel … Sa taille indiquait clairement des proportions massives … et sa propriétaire était juste derrière lui.

Le garçon déglutit et quand il se retourna enfin, il était rouge comme un poivron. Comment ne pas l'être ? Il fut presque prit de vertiges en découvrant Lisbeth topless, toujours aussi sage, à le fixer comme s'il était le dernier homme sur terre.

A ce stade, il fallait être débile pour ne pas comprendre le message et l'invitation et Ken ne l'était absolument pas, débile. Ses méninges tournaient à plein régime afin qu'il puisse exprimer quelque chose de sensé. Mais quand on vous offrait un trésor aussi beau, il ne fallait pas trop attendre, de craindre de le voir disparaître. Le garçon ouvrit la bouche puis la referma sans qu'aucun son n'en sorte. Son corps réagit avant lui et il se leva pour s'approcher de la bombe. Ses mains vinrent se poser sur l'imposante poitrine sans qu'elles parviennent à la couvrir. Les seins de Lisbeth étaient doux et chauds, tendres au toucher mais fermes en profondeur, bien maintenus. Respire, respire, respire … Il fallait respirer sinon il risquait de s'évanouir devant pareille aubaine. D'autres questions viendraient par la suite mais là, il lui fallait profiter du moment présent.

Il se rapprocha encore un peu, prenant confiance en lui. Son toucher initial devint caresses appuyées pour qu'enfin il pelote Lisbeth, s'employant à explorer son énorme poitrine.

Il se perdit un instant dans son regard et s'aperçut seulement à ce moment là qu'elle ne cillait pas des yeux. Trop étrange ! Mais … que voulait-elle exactement ? S'il devait pousser plus loin, il se risquait à louper peut être une information ou une approbation importante. Elle avait fait ce premier pas mais elle attendait éventuellement un retour spécifique ? Un baiser ? Un compliment ? Un commentaire salace ? Kenichi n'en avait aucune idée mais étant donné qu'il bandait dur, très dur, il espérait bien que cela irait plus loin qu'un gentil contact.

Il était puceau Kenichi, mais rien de grave en soi. Il avait en revanche une très grosse culture pornographique gagnée sur internet ou dans des magazines plus hard que celui qu'il avait caché. Il avait des fantasmes bien sûr et Lisbeth avait tout un tas d'atouts pour en assouvir un très grand nombre.

Aussi , ne sachant que faire, il prit le poignet de l'étudiante et guida sa main entre ses jambes pour qu'elle constate dans quel état il était. Il gémit, ou grogna, qu'importe, mais sentir ses doigts là … Et ses lèvres trouvèrent les siennes. Il déposa un baiser timide d'abord , puis plus incisif. Elle était délicieuse.

Il ne s'arrêta que pour demander :

"Tu veux bien qu'on … ?"

Re: Amor Ex Machina [Pv.]

Posté : 26 août 2025 21:16
par Lisbeth
Afflux sanguin massif dans la région pelvienne - érection à 100%
Température corporelle 37°5
Rythme cardiaque : 170 battements par minute


Le moins que l'on puisse dire est que la vision de la poitrine dénudée de Lisbeth avait eu sur Kenichi un effet du tonnerre ! Le jeune homme resta bouche bée durant de longues secondes, comme s'il avait du mal à en croire ses yeux, avant de se lever et de poser ses mains sur les seins de l'américaine qui ferma les yeux un bref instant, comme si elle appréciait le contact. Contact qui devint plus pressant : Kenichi se mit à peloter sans vergogne les pare-chocs de Lisbeth qui avait rouvert les yeux.

Il y eut un moment de flottement avant que le jeune homme prenne la main de son invitée pour la guider vers son pantalon où l'on pouvait voir une belle bosse. Grâce à ses capteurs, Lisbeth savait qu'il bandait comme un taureau mais elle put le constater directement quand elle lui mit "la main au paquet". Kenichi déposa un léger baiser sur ses lèvres et elle y répondit de la même façon.

"Tu veux bien qu'on … ?"

Elle hocha la tête en lui faisant un petit sourire. Puis elle le força gentiment à s'assoir sur son fauteuil de gamer, s'agenouilla devant lui, ouvrit sa braguette et extirpa son pénis qui était rouge comme un poivron, contrastant avec la peau pâle du reste de son corps.

Longueur 26,3 cm - Circonférence 13,1 cm

- Bel engin ! s'exclama-t-elle d'une voix admirative avant de l'engloutir, plongeant jusqu'à la racine. Les ingénieurs de Vixen Dolls avaient doté le modèle Cybel d'une langue mais Lisbeth ne s'en servit pas, utilisant une autre fonctionnalité que l'un des membres du service technique avait surnommé avec humour "l'effet ventouse" : elle contracta sa bouche, creusant ses joues au maximum si bien que Kenichi eut l'impression que son pénis était littéralement "emprisonné" dans une sorte de fourreau de chair étroit.

Lisbeth, tout en lui malaxant les couilles, commença alors à effectuer de légers mouvements de va-et-vient...

Re: Amor Ex Machina [Pv.]

Posté : 29 août 2025 10:34
par Balthazar Noël
Le sourire que lui rendit Lisbeth fut une illumination. Il n'avait rien de calculateur, ni de narquois, ni de hautain. Tout au contraire, il était espiègle et authentique et cela ôta à kenichi toute forme d'appréhension. Il se perdit dans la contemplation de ce si beau visage qui incarnait la perfection absolue et se laissa faire quand Lisbeth le repoussa pour qu'il s'assoit sur son fauteuil. Elle n'hésita pas un seul instant et d'une main experte le libéra.

Son "engin" jaillit comme un ressort relâché et pointa fièrement vers le haut, rouge, gonflé de sang et palpitant déjà d'anticipation. Car comme Lisbeth s'était agenouillée devant lui, il ne pouvait y avoir qu'une seule issue à cette préparation. C'était fou. La bombe du campus, celle que tous les mecs rêvaient de tirer dans leur lit, allait offrir à Kenichi ce qui était impossible à imaginer. Le garçon écarta naturellement les cuisses pour qu'elle s'installe confortablement et il rougit encore quand elle s'exclama Oui, il était de belle taille, et c'était d'ailleurs très gênant, surtout lors des séances de sport quand il portait un short court. C'était son petit secret à lui, et au moins, il n'aurait pas à se soucier de ce que penserait une fille en le voyant nu pour la première fois. La réaction de Lisbeth le rassura sur ce point mais il n'eut pas le temps de penser à plus car il se crispa en s'accrochant aux accoudoirs de son fauteuil.

Sans prévenir, sans petit mot gentil ou commentaire, Lisbeth venait de l'engloutir de la pire, ou la meilleure, des manières. Ce n'était pas propre ni mignon, non. Là, elle marquait la séance à venir et la plaçait sous le sceau de la pornographie et Kenichi n'allait pas s'en plaindre. Comme entrée en matière, c'était rude mais la sensation de fou qui lui compressa la verge ne put que l'orienter sur ce chemin là. Il faillit tout lâcher d'un coup mais au prix d'un gros effort, parvint à se retenir.

"Ah .... Lisbeth !!!"

Elle savait y faire. Il était fiché dans sa gorge sur toute sa longueur et ressentait des mouvements de compression autour de sa queue. La jeune femme avait les lèvres verrouillées à la base de son membre et Ken avait encore l'impression qu'elle cherchait à aller plus loin.

Et quand elle commença à le sucer, tout en gardant ces repères de profondeur, le garçon exhala et tenta de reprendre le contrôle de sa respiration.

"Tu ... y vas super fort."

Et comme elle ne ralentissait pas, il voulut participer. Toujours assis, il glissa ses doigts dans les cheveux blonds de l'américaine et se cramponna à sa tête. Kenichi ne trouva pas le rythme qu'il voulait pour tenir alors il suivit ses mouvements et imprima des pressions assez rudes à chaque va et vient qui écrasaient le joli visage contre son bassin. A ce rythme, il allait tout balancer très vite.

Après une longue minute de supplice délicieux, il parvint à se relever et repoussa son fauteuil à roulette. Lisbeth lui malaxait les burnes et la pression montait. Comme il n'y avait aucune limite imposée par la lycéenne, Kenichi entama un facefuck intense comme il en avait vu dans des vidéos pornos occidentales. Il fit un pas en avant et les épaules de Lisbeth touchèrent l'intérieur de ses cuisses. La fille était légèrement courbée en arrière et sa bouche et sa gorge parfaitement disponible. Vulgairement parlant, Kenichi lui "baisait bien la gueule" et il se régalait de cette position.

Re: Amor Ex Machina [Pv.]

Posté : 30 sept. 2025 07:29
par Lisbeth
Kenichi apprécia à sa juste mesure les attentions que lui prodiguait Lisbeth. Après les premières exclamations de plaisir et de surprise mêlés, le jeune homme s'enhardit, se mettant d'abord à caresser les cheveux de Lisbeth avant d'agripper son crâne, prenant ainsi le contrôle de la fellation.

A un moment donné, il se leva et effectua des mouvements de va-et-vient de plus en plus énergique à son bassin tout en maintenant fermement la tête de l'américaine. Pour faire court, c'était un bon facefuck digne d'un film porno que Kenichi avait l'habitude de mater. Lisbeth ne s'en formalisa aucunement : elle était avant tout une Cyber Love Doll et l'assouvissement des fantasmes à caractère sexuel était inscrit dans son programme ; même l'âme qui se trouvait en elle ne regimbait pas devant ce genre de choses car elle avait ne trouvait pas cela si déplaisant.

Pendant de longues secondes, les seuls sons que l'on pouvait entendre furent des bruits de succion, entrecoupés des gémissements de plaisir de Kenichi. A un moment donné, le jeune homme éjacula dans sa bouche une prodigieuse quantité de sperme qui l'inonda. Il y en avait tellement que ça en déborda, coulant le long de son menton avant d'atterrir sur ses seins.

Le corps cybernétique n'étant pas spécialement prévu pour stocker du liquide séminal (et des liquides en général) elle le cracha sur un mouchoir en papier qu'elle jeta dans une corbeille. Puis elle se releva et agrippa le membre de Kenichi qui s'était quelque peu dégonflé. Toujours le "tirant par la queue", elle se dirigea vers la salle d'eau où elle la lava à l'eau chaude et un peu de savon.

Quand ce fut fini, elle plongea son regard dans le sien et lui demanda d'une voix coquine :

- Cela te suffit ou tu en veux encore ?