Voyage lointain à la frontière de l'irréel [Le Lys]
Posté : 10 juil. 2025 22:16
C'est dans les sous-sols de la maison, accompagnée par Martha ma chatte tellement géniale, que j'étais à côté d'elle en train d'essayer de comprendre ce qu'elle faisait encore. Elle était encore en train de triturer ce putain d'ordinateur de fou, dans la salle qui servait de recherche scientifique et qu'utilisait autrefois mes parents, avant de disparaitre du jour au lendemain. Comment expliquer bien les choses... Si en vrai, je révélais à tout le monde qu'on était capable de se parler et de se comprendre. Qu'elle était tellement intelligente, qu'elle supplanterait certainement le meilleurs élève du monde au bac, c'est certain que tout le monde me prendrait pour la dernière des barges. Bref, c'est surtout que pendant qu'elle bidouille sur l'écran pour vérifier un truc avec le sac-sans-fond magique, que moi j'attends là, en me faisant en même temps un peu chier. Même me curer le nez ou passer des messages à mes potes, ça ne suffit pas pour me donner envie de faire savoir ce qu'elle mijotait encore.
- (Martha la chatte domestique de Emmy) : Veux-tu bien arrêter de faire les cent pas dans la pièce, pendant que je me concentre à essayer de décoder des informations précieuses sur ton objet, légué holographiquement parlant par tes parents, Emmy?
- (Emmy) : Pfff... Tu fais chier Martha. C'est vraiment important de savoir si je risque d'entrer dans une éventuelle faille dimensionnelle, en utilisant ce truc? Même les parents, ils n'en ont pas parlé. Tu te fais encore des délires toute, seule dans ta tête de chat qui parle et qui a surtout raté sa vocation de devenir un néko, super scientifique internationalement reconnue par le monde entier.
- Ma fille, sache que tu es pour l'heure, encore bien trop naïve que pour comprendre certaines choses cosmiques dans l'univers, qui te dépassent. Si je m'arrête au simple "scientifiquement parlant", j'ai mes raisons de croire que cet objet peut potentiellement te conduire dans des failles de multivers dangereux. Je fais cela pour ton bien.
- Ouais, tu parles. Mon cul oui. C'est surtout que si je dois disparaitre dans ta faille multivers machin, que t'as surtout peur de ne plus recevoir tes croquettes quatre étoiles ,achetées dans la meilleure boutique animale de la ville.
- *Soupir* Ce que je ne ferai et ne supporterai pas de ta part, si je ne t'aimais pas...
En vrai, même si je trouvais son procédé ultra compliqué et chiant à mourir, je trouvais pas ça inintéressant dans le fond. Mais bon allez, imaginons deux secondes que son truc des mondes temporels soit vrai, ça pourrait peut-être être marrant de faire un saut ailleurs dans cet espace temps. Comment je reviendrais ensuite, ça j'en sais rien. Mais s'il y a une existence d'autres univers parallèles, ça pourrait vraiment être un truc de dingue...
Donc, pendant que la chatte avec ses éternels airs de petite bourgeoise capricieuse et arrogante, même si elle est adorable, pianote avec ses pattes sur le clavier comme elle jouerait avec une souris, avec sa blouse blanche de genre "madame je suis une scientifique de génie", avec ses lunettes miniatures pour lire l'écran, je continue de chatter sur mon téléphone en attendant. Entre ma pote Jude, qui me sort des conneries sur ses derniers groupes de métal à la mode, en me parlant du style tellement "cool et branché" de certains chanteurs et musiciens qu'elle adore écouter en boucle 25 heures sur 24 par semaines. Mon autre pote Carl, qui se fait parfois du soucis sur l'avancée de sa relation avec elle, parce qu'il est amoureux d'elle. Ou bien mon Kentin adoré, avec qui je réponds à ses messages d'amour, tous tellement plus mignons les uns que les autres, je finis par être tellement concentrée, que je ne capte pas tout de suite que miss boule de poils m'interpelle.
- Emmy?... Emmy! Je crois que je viens de détecter une perturbation anormale, provenant du sac magique. Quand je te le dis, tu le retires doucement de l'inhibiteur. Et pas de mouvement brusques.
- Ha? T'as trouvé enfin un truc cool?
- Ce n'est pas "cool" Emmy. Soit donc un peu plus sérieuse et mature de temps en temps. Et fais ce que je te dis, si tu ne veux pas que la maison, le quartier, la ville ou je ne sais quoi d'autre, disparaisse à travers une fluctuation dimensionnelle hyper sensible spontanée, à caractère instable à phénomène sensoriel extra-planaire, de type déchirure méga quantique du noyau primaire de la couche de niveau trois de l'électron biotique magnétique, à fulguration thermique accéléré.
Je m'arrête un instant, mais genre vraiment sans bouger, pendant que je l'entends déblatérer sa thèse de catastrophe de fin du monde. C'est là que j'ai une idée pour l'aider à résoudre son équation "dimensionnelle".
- Euh... Ouais, d'accord Martha. T'énerve pas. Moi j'ai une solution plus simple. C'est de marcher jusqu’à ton appareil, de tendre la main, d'attraper le sac, le retirer de ton truc où il est enfermé et hop, fini les emmerdes.
Du Martha tout craché. Quand elle est à fond comme ça, le monde pourrait vraiment s'écrouler et disparaitre, qu’elle serait encore dans ses calculs à s'inquiéter de si le monde ne va disparaitre... Il faudra que je dise un jour au prof de faire des cours sur tout ça, expliqué par Martha par visioconférence et qui fera croire qu'elle utilise un filtre, pour passer pour un chat intello de génie. Je finis donc d'envoyer un dernier message au groupe, en leur disant que je pars courageusement sauver le monde, à cinq pas plus loin de ma position. Une fois devant le sac mis sous l'étrange appareil qui tourne et qui semble vibrer, je suis les instructions de Martha pour enlever une première sécurité. C'est alors qu'elle commence un décompte rapide et en mode ultra sérieux, en m'indiquant que je devais être précise, lors du retrait du sac.
- Emmy? Prépare-toi à le retirer d'urgence. Je sens des ondes instables, qui commencent à perturber les systèmes.Même mes moustaches n'aiment pas ça du tout.
- Bein, il fallait peut-être juste pas faire tout ce cinéma et on en serait pas là. Moi aussi, je sens parfois des ondes instables quand je prends mon téléphone ou que je sors un plat du four.
- Trêves de plaisanteries. Le moment est devient critique. Alors concentre-toi, au lieu de raconter n'importe-quoi. Tu es prête? A mon signal, retrait d'urgence du sac-sans-fond dans... 3...2...1...
- ... Zéro! Allez hop! Fin de la game. Le monde est sauvé Martha.
Au moment où je prends le sac pour le retirer de l'appareil, j'ai un instant comme une sensation un peu chelou qui se propage dans mon corps. Sans doute les délires paranos de Martha qui font ça...
- Okay c'est fait. C'est bon Martha... Alors? C'est quoi le résultat final de tes théories complotistes à caractère dimensionnel?
Lorsque je regarde la douce petite chatte poilue tellement mignonne et qui a la chance de vivre comme une reine, dans cette maison depuis huit ans, elle ne répond pas. Quand je m'approche d'elle pour lui confirmer que j'ai assuré l'opération sauvetage du monde et de l'univers, je vois que non seulement elle ne bouge pas, mais en plus que l'écran et tous les chiffres qui défilaient sans arrêt, se sont comme arrêtés de bouger. Je rigole un coup, en lui tapant dessus.
- Ouais. Très drôle comme blague. Tu...
Mais en la touchant, je sens qu'il y a comme un truc qui cloche. Martha avait comme l'air d'être devenue toute dure. C'était comme si elle s'était transformée en pierre... Quand je tente de lui faire des signes et des grimaces pour qu'elle me réponse, elle ne fait absolument rien, à part rester toujours pareille, sans bouger un seul de cil de chat qu'elle n'a pas. Là, je commence à comprendre que ça craint peut-être... Surtout que Martha, elle n'est pas du genre à faire des blagues. pas de ce genre là en tout cas... Alors pour être certaine, je regarde un peu partout autour de moi, mais sans rien remarquer d'autre. Sauf quand je prend le téléphone en main et que je vois que plus rien ne s'affiche...
- C'est quoi ce délire?...
Après avoir bien compris qu'en fait, bah ça n'allait juste pas du tout, je décide de sortir de là. Sait-on jamais qu'il se passe un truc et que ça va se remettre en route tout seul. En sortant à travers la porte blindée qui heureusement était restée ouverte, c'est là que je l'ai vue. Une porte de dingue. Immense, dorée et qui attend comme dans un espace en total hors du temps, située juste derrière les fenêtres de la maison. A l'extérieur, quand je m'approche pour bien regarder, je remarque que absolument tout était blanc... De partout. Du ciel, du sol, à l'horizon... Pendant que je commence vraiment à paniquer sa mère, je fais le tour de la maison pour savoir comment j'allais sortir de là. Car, impossible d'ouvrir la porte ou de casser un carreau. J’arrivais pas à croire que ce sac avait vraiment un pouvoir pareil... Je savais qu'il était vraiment spécial et unique. Clairement un genre de truc que même moi je ne montrerais jamais à tout le monde, mais de là à ce que ça parte en délire dimensionnel de multivers machin... A moins que...
- Ouais c'est bon. C'est juste un rêve. Je suis en train de pioncer dans mon lit et quand le réveil va sonner, je vais me réveiller genre à côté de Kentin avec sa trop belle trogne de furry dragon et qui m'aura fait l'amour durant toute la nuit entière. Je suis sûre que c'est ça. En attendant, putain de rêve éveillé quoi.
Du moins, c'était ce que je voulais essayer de croire... Mais en attendant, je me suis rappelée que j'ai toujours les fenêtres à l'étage qui restent ouvertes. Donc une fois arrivée en haut en quatre enjambées, je regarde à l'extérieur. C'était toujours pareil. Du blanc partout, avec cette porte de dingue un peu plus loin... Je n'avais pas besoin de capter plus ou d'avoir un cerveau comme Martha, pour comprendre qu'il fallait que je sorte de là et que j'aille voir cette porte. Quand je saute de la fenêtre, non sans oublier de garder le sac-sans-fond avec moi, sait-on jamais que ça serve, je me réceptionne en roulé-boulé. Sans perde de temps, je me dirige vers la fameuse porte. Impressionnante, massive, j'ai pas le temps de commenter, que celle-ci est déjà en train de s'ouvrir et s'ouvre entièrement,une fois que je suis juste devant...
- (Martha la chatte domestique de Emmy) : Veux-tu bien arrêter de faire les cent pas dans la pièce, pendant que je me concentre à essayer de décoder des informations précieuses sur ton objet, légué holographiquement parlant par tes parents, Emmy?
- (Emmy) : Pfff... Tu fais chier Martha. C'est vraiment important de savoir si je risque d'entrer dans une éventuelle faille dimensionnelle, en utilisant ce truc? Même les parents, ils n'en ont pas parlé. Tu te fais encore des délires toute, seule dans ta tête de chat qui parle et qui a surtout raté sa vocation de devenir un néko, super scientifique internationalement reconnue par le monde entier.
- Ma fille, sache que tu es pour l'heure, encore bien trop naïve que pour comprendre certaines choses cosmiques dans l'univers, qui te dépassent. Si je m'arrête au simple "scientifiquement parlant", j'ai mes raisons de croire que cet objet peut potentiellement te conduire dans des failles de multivers dangereux. Je fais cela pour ton bien.
- Ouais, tu parles. Mon cul oui. C'est surtout que si je dois disparaitre dans ta faille multivers machin, que t'as surtout peur de ne plus recevoir tes croquettes quatre étoiles ,achetées dans la meilleure boutique animale de la ville.
- *Soupir* Ce que je ne ferai et ne supporterai pas de ta part, si je ne t'aimais pas...
En vrai, même si je trouvais son procédé ultra compliqué et chiant à mourir, je trouvais pas ça inintéressant dans le fond. Mais bon allez, imaginons deux secondes que son truc des mondes temporels soit vrai, ça pourrait peut-être être marrant de faire un saut ailleurs dans cet espace temps. Comment je reviendrais ensuite, ça j'en sais rien. Mais s'il y a une existence d'autres univers parallèles, ça pourrait vraiment être un truc de dingue...
Donc, pendant que la chatte avec ses éternels airs de petite bourgeoise capricieuse et arrogante, même si elle est adorable, pianote avec ses pattes sur le clavier comme elle jouerait avec une souris, avec sa blouse blanche de genre "madame je suis une scientifique de génie", avec ses lunettes miniatures pour lire l'écran, je continue de chatter sur mon téléphone en attendant. Entre ma pote Jude, qui me sort des conneries sur ses derniers groupes de métal à la mode, en me parlant du style tellement "cool et branché" de certains chanteurs et musiciens qu'elle adore écouter en boucle 25 heures sur 24 par semaines. Mon autre pote Carl, qui se fait parfois du soucis sur l'avancée de sa relation avec elle, parce qu'il est amoureux d'elle. Ou bien mon Kentin adoré, avec qui je réponds à ses messages d'amour, tous tellement plus mignons les uns que les autres, je finis par être tellement concentrée, que je ne capte pas tout de suite que miss boule de poils m'interpelle.
- Emmy?... Emmy! Je crois que je viens de détecter une perturbation anormale, provenant du sac magique. Quand je te le dis, tu le retires doucement de l'inhibiteur. Et pas de mouvement brusques.
- Ha? T'as trouvé enfin un truc cool?
- Ce n'est pas "cool" Emmy. Soit donc un peu plus sérieuse et mature de temps en temps. Et fais ce que je te dis, si tu ne veux pas que la maison, le quartier, la ville ou je ne sais quoi d'autre, disparaisse à travers une fluctuation dimensionnelle hyper sensible spontanée, à caractère instable à phénomène sensoriel extra-planaire, de type déchirure méga quantique du noyau primaire de la couche de niveau trois de l'électron biotique magnétique, à fulguration thermique accéléré.
Je m'arrête un instant, mais genre vraiment sans bouger, pendant que je l'entends déblatérer sa thèse de catastrophe de fin du monde. C'est là que j'ai une idée pour l'aider à résoudre son équation "dimensionnelle".
- Euh... Ouais, d'accord Martha. T'énerve pas. Moi j'ai une solution plus simple. C'est de marcher jusqu’à ton appareil, de tendre la main, d'attraper le sac, le retirer de ton truc où il est enfermé et hop, fini les emmerdes.
Du Martha tout craché. Quand elle est à fond comme ça, le monde pourrait vraiment s'écrouler et disparaitre, qu’elle serait encore dans ses calculs à s'inquiéter de si le monde ne va disparaitre... Il faudra que je dise un jour au prof de faire des cours sur tout ça, expliqué par Martha par visioconférence et qui fera croire qu'elle utilise un filtre, pour passer pour un chat intello de génie. Je finis donc d'envoyer un dernier message au groupe, en leur disant que je pars courageusement sauver le monde, à cinq pas plus loin de ma position. Une fois devant le sac mis sous l'étrange appareil qui tourne et qui semble vibrer, je suis les instructions de Martha pour enlever une première sécurité. C'est alors qu'elle commence un décompte rapide et en mode ultra sérieux, en m'indiquant que je devais être précise, lors du retrait du sac.
- Emmy? Prépare-toi à le retirer d'urgence. Je sens des ondes instables, qui commencent à perturber les systèmes.Même mes moustaches n'aiment pas ça du tout.
- Bein, il fallait peut-être juste pas faire tout ce cinéma et on en serait pas là. Moi aussi, je sens parfois des ondes instables quand je prends mon téléphone ou que je sors un plat du four.
- Trêves de plaisanteries. Le moment est devient critique. Alors concentre-toi, au lieu de raconter n'importe-quoi. Tu es prête? A mon signal, retrait d'urgence du sac-sans-fond dans... 3...2...1...
- ... Zéro! Allez hop! Fin de la game. Le monde est sauvé Martha.
Au moment où je prends le sac pour le retirer de l'appareil, j'ai un instant comme une sensation un peu chelou qui se propage dans mon corps. Sans doute les délires paranos de Martha qui font ça...
- Okay c'est fait. C'est bon Martha... Alors? C'est quoi le résultat final de tes théories complotistes à caractère dimensionnel?
Lorsque je regarde la douce petite chatte poilue tellement mignonne et qui a la chance de vivre comme une reine, dans cette maison depuis huit ans, elle ne répond pas. Quand je m'approche d'elle pour lui confirmer que j'ai assuré l'opération sauvetage du monde et de l'univers, je vois que non seulement elle ne bouge pas, mais en plus que l'écran et tous les chiffres qui défilaient sans arrêt, se sont comme arrêtés de bouger. Je rigole un coup, en lui tapant dessus.
- Ouais. Très drôle comme blague. Tu...
Mais en la touchant, je sens qu'il y a comme un truc qui cloche. Martha avait comme l'air d'être devenue toute dure. C'était comme si elle s'était transformée en pierre... Quand je tente de lui faire des signes et des grimaces pour qu'elle me réponse, elle ne fait absolument rien, à part rester toujours pareille, sans bouger un seul de cil de chat qu'elle n'a pas. Là, je commence à comprendre que ça craint peut-être... Surtout que Martha, elle n'est pas du genre à faire des blagues. pas de ce genre là en tout cas... Alors pour être certaine, je regarde un peu partout autour de moi, mais sans rien remarquer d'autre. Sauf quand je prend le téléphone en main et que je vois que plus rien ne s'affiche...
- C'est quoi ce délire?...
Après avoir bien compris qu'en fait, bah ça n'allait juste pas du tout, je décide de sortir de là. Sait-on jamais qu'il se passe un truc et que ça va se remettre en route tout seul. En sortant à travers la porte blindée qui heureusement était restée ouverte, c'est là que je l'ai vue. Une porte de dingue. Immense, dorée et qui attend comme dans un espace en total hors du temps, située juste derrière les fenêtres de la maison. A l'extérieur, quand je m'approche pour bien regarder, je remarque que absolument tout était blanc... De partout. Du ciel, du sol, à l'horizon... Pendant que je commence vraiment à paniquer sa mère, je fais le tour de la maison pour savoir comment j'allais sortir de là. Car, impossible d'ouvrir la porte ou de casser un carreau. J’arrivais pas à croire que ce sac avait vraiment un pouvoir pareil... Je savais qu'il était vraiment spécial et unique. Clairement un genre de truc que même moi je ne montrerais jamais à tout le monde, mais de là à ce que ça parte en délire dimensionnel de multivers machin... A moins que...
- Ouais c'est bon. C'est juste un rêve. Je suis en train de pioncer dans mon lit et quand le réveil va sonner, je vais me réveiller genre à côté de Kentin avec sa trop belle trogne de furry dragon et qui m'aura fait l'amour durant toute la nuit entière. Je suis sûre que c'est ça. En attendant, putain de rêve éveillé quoi.
Du moins, c'était ce que je voulais essayer de croire... Mais en attendant, je me suis rappelée que j'ai toujours les fenêtres à l'étage qui restent ouvertes. Donc une fois arrivée en haut en quatre enjambées, je regarde à l'extérieur. C'était toujours pareil. Du blanc partout, avec cette porte de dingue un peu plus loin... Je n'avais pas besoin de capter plus ou d'avoir un cerveau comme Martha, pour comprendre qu'il fallait que je sorte de là et que j'aille voir cette porte. Quand je saute de la fenêtre, non sans oublier de garder le sac-sans-fond avec moi, sait-on jamais que ça serve, je me réceptionne en roulé-boulé. Sans perde de temps, je me dirige vers la fameuse porte. Impressionnante, massive, j'ai pas le temps de commenter, que celle-ci est déjà en train de s'ouvrir et s'ouvre entièrement,une fois que je suis juste devant...