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Secours en péril (Grayle-Starfire)
Posté : 08 juil. 2025 21:33
par Grayle le Marchemonde
Les bottes de Grayle s'enfoncèrent dans le sol spongieux avec un léger chuintement. Il s'arrêta, observant ce nouveau monde avec attention. L'air était dense, chargé d'une humidité qui portait des parfums familiers, un mélange subtil de lavande et de sève de pin.
- Analyse atmosphérique confirmée, annonça une membre d'équipage dans le communicateur, sa voix légèrement déformée par les interférences magnétiques de la planète. Oxygène à 22%, pression normale, gravité légèrement plus forte que les standards. Vous pouvez retirer vos masques.
Il s’exécuta avec application. Les mois passés à bord du vaisseau de Koriand'r lui avaient permis de tisser des liens solides avec l'équipage. Que ce soit sur 16CignyB ou sur Proxima, ils avaient affronté ensemble assez de dangers pour qu'une confiance mutuelle s'installe naturellement.
Il accrocha son masque à la ceinture de sa combinaison orange. Moulante, cette dernière ne cachait rien des formes de Grayle, en particulier son bassin large, ses hanches épaisses et ses bras noueux. Koriand'r lui avait dit en riant qu'elle moulait adorablement son cul. Elle n'avait pas tort.
L'air frais envahit ses poumons, et il inspira avec force, son corps subrepticement engourdi, alors que sa température interne montait subtilement. À sa droite, le géologue de l'équipage scrutait déjà son scanner portable se tenant près d'un arbre auburn étrange, dont l'écorce semblait avoir été remplacée par de la chair, qui pulsait paresseusement.
- Flippant., commenta la voix d'une membre d'équipage par radio
- Je suis d'accord, mais au moins, ce n'est pas hostile. Ils regardèrent autour d'eux. Les arbres - si on pouvait les appeler ainsi - se dressaient jusqu'à 15 mètres de haut, des branches molles faisant penser à des lianes pendant d'autres plus larges qui semblaient presque... musclées. La mousse sous leurs pieds était rose, mais, outre cette couleur étrange, semblait parfaitement ordinaire.
- Le signal de détresse provenait de cette direction indiqua Grayle, désignant du doigt une vallée où la végétation semblait plus dense, presque noire dans l'ombre des falaises cristallines.Au loin, les chants harmonieux d'oiseaux encore trop lointains pour être vus emplissaient la vallée.
- Très bien, on te suis sur radar.
- Attend.
Les siècles d'expérience lui avaient appris à reconnaître les signes et de garder une curiosité prudente. Le Starfire ne pouvait pas se permettre d'ignorer un signal de détresse, et aucune activité suspecte n'avait été détectée sur la planète, mais la possibilité d'une piège tendu par des pirates stellaires n'étaient pas à écarter. C'est d'ailleurs pour cette raison que seul Grayle avait été envoyé en surface. L'expérience de l'immortel et son incapacité à mourir faisait de lui le parfait éclaireur. Il activa son communicateur.
- Koriand'r, rien à signaler pour l'instant. La planète est étrange, mais sans plus. Je me dirige vers le signal, je devrais arriver dans 45 minutes, je bipe toutes les 10. Si on ne répond pas d'ici une heure, descendez nous chercher.
- Ca va, Grayle ?
- Je ne sommes pas seuls. Animaux, humains ou autres, le danger est toujours présent. Moins pour moi que pour vous, mais.
Pendant un très bref instant, les chants des animaux s'arrêtèrent. Un silence absolu tomba sur la forêt, alors que la mousse bioluminescente devint plus pâle, comme si la vie elle-même retenait son souffle, avant de retrouver ses couleurs. Le silence n'avait duré qu'une seconde et demie, deux secondes peut-être. Un bref instant et une éternité. Comme un simple bug dans une vidéo.
Son instinct lui soufflait qu'il était observé, jaugé par quelque chose d'invisible. Il fronça les sourcils, épaulant avec regret un fusil laser, nécessaire pour leur protection.
- Mes instruments détectant des perturbations bioélectriques étranges. murmura une xenobiologiste par radio. Comme un réseau neural étendu.
- Une intelligence collective, peut-être ? hasarda Grayle.
- Oui. Très présent sur beaucoup de planètes primitives, où la vie est avant tout insectoïde. Ce n'est peut-être pas dangereux, mais tu as raison. Restons sur nos gardes.
- Starfire, reprit-il dans son communicateur, sa voix cette fois plus tendue. Apparemment, La faune locale a un comportement... organisé. Garde les systèmes d'armement en veille. Et... prépare toi à sauver mon petit cul moulé, au cas où.
Re: Secours en péril (Grayle-Starfire)
Posté : 09 juil. 2025 14:42
par Starfire
Équipage du « Starfire » :
- Alina Baranova, une doctoresse qui fait partie de l’équipe technique du Starfire,
- Miran, xénobiologiste appartenant à une espèce amphibie très avancée technologiquement, qui fait partie de l’équipe technique du Starfire,
- ANDREA, sexbot qui est la secrétaire administrative, l’infirmière, et l’assistante de Baranova. Elle fait donc partie de l’équipe technique,
- Karen Anders, mécanicienne et scientifique, qui fait partie de l’équipe technique du Starfire,
- Sœurs ALICE-01 et ALICE-02, deux clones sauvés par Starfire, et qui sont les deux pilotes du vaisseau. Inséparables, elles restent continuellement à bord du Starfire,
- Akira Sunblade, ex-Gordanienne, soldate. Elle est une soldate qui fait partie de l’équipe d’assaut du Starfire,
- Yui « Pink » Japon, grande adoratrice du Japon, des mangas, des cosplays, et des grosses fusillades et explosions. Elle et sa sœur se surnomment « sœurs Japon » en référence à ce pays qu’elles aiment bien, et font partie de l’équipe d’assaut,
- Mei « Black » Japon, grande-sœur de Yui, reconnaissable à ses cheveux noirs. Comme sa petite-sœur, elle adore le pays japonais de la Terre, et fait partie de l’équipe d’assaut,
- Sacha Parkers, une soldate qui fait partie de l’équipe d’assaut du Starfire,
- Princesse Zandra, une Princesse en fuite originaire d’un système solaire en guerre civile. Disposant de pouvoirs surnaturels, elle fait partie de l’équipe d’assaut.
Il y a quelques mois, le
Starfire avait récupéré un nouveau membre d’équipage, Grayle*. Récupéré à bord de la station Ouranov-IV, il avait été récupéré en même temps que la scientifique qui avait travaillé sur lui,
Rosalind Fries. La station sur laquelle le docteur Fries travaillait servait la Citadelle, les forces d’Okaara, une puissance galactique qui était l’ennemie suprême de Starfire. Celle-ci avait donc récupéré Grayle et le docteur Fries. L’équipage du
Starfire, un équipage 100% féminin, avait plutôt bien accepté les deux, et Grayle n’avait guère eu l’occasion de chômer. On peut dire qu’il s’était plutôt bien intégré à l’équipe, que ce soit pour s’entraîner avec les sœurs Japon, ou subir les expériences génétiques d’Alina pour comprendre comment il marchait.
En raison de son immortalité, l’équipe l’envoyait généralement en éclaireur. Il disposait pour cela d’une
combinaison moulante qui pouvait s’adapter à sa morphologie. Le
Starfire répondait à un appel d’urgence émanant d’une planète a priori vierge. Elle était en phase de terraformation avancée, et destinée à devenir une planète agricole. La planète avait été développée grâce à des usines de terraformation fonctionnant en mode automatique depuis des siècles. Elle était maintenant prête à être habitée, et il arrivait parfois que des pirates ou des explorateurs se perdent sur ces planètes. Il fallait alors les récupérer. Starfire respectait aussi les règles intergalactiques en la matière, qui, comme en matière de navigation maritime, prévoyaient un devoir moral de sauvetage à chaque appel de détresse.
Mais, pour éviter les pièges, Starfire préférait envoyer Grayle. Elle l’encourageait à chaque fois par de gros baisers. L’homme était ensuite descendu à l’aide d’une capsule orbitale qui avait fusé depuis le
Starfire pour atterrir à proximité de la balise de sauvetage. Sa combinaison disposait d’un traceur GPS qui permettait au
Starfire de le suivre. Sa capsule abritait aussi un drone qui le suivait, et qui permettait de renforcer la connexion avec le vaisseau.
La planète abritait des gorges profondes, des vallées qui s’enfonçaient dans les profondeurs, et de très hautes montagnes. Grayle se déplaçait lentement, tandis que l’équipe le suivait.
«
Prudence, Grayle. En cas de souci, on se déploie pour t’aider. »
La mort ne freinait pas Grayle, car il pouvait revenir à la vie, mais Starfire n’aimait pas ça pour autant. Elle ignorait totalement ce sur quoi il allait tomber, tandis que le signal l’invitait à descendre au fond d’une grande gorge très feuillue, avec de nombreux arbres, et une végétation extrêmement dense…
* : Cf. RP «
L’Invasion d’Ouranov.
Re: Secours en péril (Grayle-Starfire)
Posté : 20 juil. 2025 17:44
par Grayle le Marchemonde
Grayle ne se laissait pas distraire par le drone, qui le suivait de près. Se sachant dans l'objectif de la caméra -et à moitié sûr que ce dernier était fixé sur son bassin au moins 10% du temps-, il avançait avec prudence le long du terrain. Bien qu'il ne soit qu'un simple humain à première vue, il était clair à ses mouvements que Grayle était spécial. Il avançait avec une fluidité et une aisance déconcertante à travers le terrain accidenté, au point d'en être presque beau, ses muscles se contractant sous le tissu technique de sa combinaison. A aucun moment le jeune homme ne s'arrêtait ou ralentissait le temps de trouver un bon itinéraire. Son équilibre était parfait, qu'il soit sur la terre, la roche ou le sable, enjambant et évitant les obstacles avec des gestes experts.
- Je l'ai déjà vu en opération mais c'est toujours aussi impressionnant confessa Akira avec une voix emplie de respect, Alors qu'il sautait par dessus un arbre effondré avant de glisser avec fluidité sous un autre dans un seul mouvement, se relevant et reprenant sa marche immédiatement après. J'ai vu des escadrons de soldats être ralentis par ce genre de forêt et il avance comme s'il traversait la rue.
Voilà vingt que Grayle avait atterrit sur la planète. Il avait déjà couvert la moitié du chemin.
- Vitesse de progression ? demanda Akira
- 12 kilomètres/heure chuchota Karen
- Par la déesse...
- La végétation est fascinante... il faudra demander à Grayle de ramener des échantillons, rajouta la xénobiologiste Miran d'une voix excitée.
Le terrain se faisait de plus en plus hostile à mesure que Grayle progressait vers la source du signal. Les affleurements rocheux laissaient place à un sol spongieux et instable, parsemé de racines traîtresses et de troncs pourrissants qui craquaient sous le moindre poids mal réparti. Mais l'immortel continuait de progresser à travers cette géographie chaotique, ses piecs trouvant instinctivement les appuis solides, son corps s'adaptant aux dénivelés sans jamais perdre son rythme hypnotique. Une fine pellicule de transpiration commençait à perler sur son front malgré la régulation thermique de son équipement, témoignant de l'intensité soutenue de ses efforts. Le drone peinait parfois à le suivre quand Grayle bondissait d'un rocher à l'autre ou glissait entre les failles comme s'il connaissait cette planète depuis des siècles.
Il se sentait bien. Il était dans son élément.
Mais il ne pouvait pas se départir de l'impression qu'on l'observait. Enfin, qu'autre chose que le drone et une poignée d'animaux curieux l'observaient.
- Starfire, vérifiez si je ne suis pas pisté. J'ai la désagréable sensation d'être suivi, mais je n'ai repéré personne. Sa voix restait parfaitement stable malgré l'effort soutenu. La réponse d'Akira grésilla dans son oreillette, avec un léger décalage : "Re—u, signal encore bon. Garde le cont—"
Un bref silence, puis sa voix reprit, parfaitement claire cette fois : Garde le contact toutes les deux minutes.
Grayle haussa imperceptiblement les sourcils mais n'y prêta pas plus d'attention. Les interférences atmosphériques étaient monnaie courante sur ces planètes.
La grande gorge s'ouvrait tel un gouffre vert et vivant, ses parois tapissées d'un enchevêtrement de lianes épaisses comme des câbles et d'arbres aux troncs tortueux qui semblaient défier la gravité.
Certaines de ces lianes pulsaient faiblement d'une lueur rose-violette, comme parcourues d'une circulation interne, et quelques-unes se rétractaient lentement quand Grayle s'en approchait. Une brume verdâtre aux effluves étrangement douceâtres dansait entre les feuillages, chargée de spores qui chatouillaient désagréablement ses narines. Grayle s'arrêta un instant au bord, le premier véritable arrêt depuis son atterrissage.
Ses yeux scrutèrent rapidement les différentes voies de descente possibles.
-Ok, je saute.
Il s'élança dans le vide, ses doigts se refermant avec précision autour d'une liane robuste, les tendons de ses avant-bras se dessinant sous la combinaison tandis qu'il contrôlait sa descente d'une poigne sûre. Le contact était légèrement visqueux, mais il l'ignora, jugeant que l'humidité excessive expliquait cette texture inhabituelle.
Le sol de la gorge, quand ses pieds le touchèrent enfin, était plus spongieux qu'attendu, cédant légèrement sous son poids avec un bruit de succion étouffé. Sa respiration s'était légèrement accélérée, et il sentait la chaleur de l'effort irradier de son torse sous le tissu technique qui en épousait parfaitement les contours. L'air était plus épais ici, presque sirupeux, et il dut se concentrer quelques instants pour ne pas se laisser bercer par l'atmosphère étrangement enivrante qui semblait émousser ses réflexes.
- Je suis arrivé au fond. Je me sens... étrange. La végétation est assez dense, je pense qu'elle sature l'atmosphère en oxygène. Visibilité réduite mais progression normale.
Cette fois, la réponse d'Akira fut immédiate, peut-être un peu trop : Parfait, Grayle. Tout va bien de notre côté aussi. S'il ne se sentait pas légèrement troublé, Il aurait sans doute remarqué une inflexion presque imperceptible dans son ton, qui n'était pas la sienne. Il continua sa progression. Peu à peu, le ciel avait changé de couleur, perturbé par des sortes de fumerolles. La végétation était devenue subtilement plus inquiétante, et dans la périphérie de son champs de vision, il jurait voir des créatures bouger d'un couvert à l'autre.
- Akira, l'air devient vraiment épais ici. Je commence à ressentir des effets... comme des vertiges. Tu me reçois bien ?
À bord du vaisseau, l'image du drone se figea soudain, capturant Grayle dans une pose parfaite. Akira sourit en entendant la voix rassurante de Grayle dans son casque : Akira, l'exploration se passe papa-parfaitement. L'atmosphère est d-d-dense mais respirable, auCUN souci de mon côté.
Elle ajusta quelques paramètres sur son écran tout en gardant un œil sur les images, attribuant cette petite saccade vocale à une micro-coupure de transmission habituelle. Tout allait bien...
Re: Secours en péril (Grayle-Starfire)
Posté : 18 août 2025 01:28
par Starfire
Tout cela était calme… Beaucoup trop calme. Starfire réfléchissait silencieusement. La planète était viable, il y avait donc de la flore, et de la faune. Grayle s’enfonçait dans une profonde ravine, une faille qui l’emmenait à une partie où les communications avaient du mal à passer.
«
Comme dirait l’Amiral Ackbar… Tout ça ressemble à un piège.
-
L’Amiral-qui ? » demanda
Pink.
Starfire soupira doucement.
«
Il n’y a pas que des mangas sur Terre, les filles, il y a aussi Star Wars !
-
Ah oui… C’est ce truc nul qui a tout pompé sur les mangas, hein ? » répliqua
Black.
Pour les sœurs Japon, leur fine analyse de la culture terrienne les amenait à considérer que tout avait été inventé au Japon, et que les autres pays n’avaient finalement fait que copier les classiques japonais. Starfire décida de se focaliser sur Grayle. La végétation luxuriante de la planète, l’absence totale de relais ou de radars, perturbaient la connexion. Grayle devait de plus s’enfoncer vers l’origine du signal de détresse, dans une gorge profonde. Difficile de dire ce qui était arrivé à cette planète. Elle ne figurait pas sur les registres de Megapolis, elle n’était donc pas une planète que les Mégapoliens avaient terraformé, mais une planète naturelle. D’épaisses ravines traversaient la surface, comme si un être gigantesque avait griffé la planète, et l’avait entaillé profondément. Starfire avait clairement un mauvais pressentiment.
De son côté, Grayle se rapprochait du signal de détresse. Il disposait avec lui de détecteurs de mouvement et de capteurs thermiques. Le détecteur de mouvements confirma la présence de créatures, qui, curieusement, ne cherchaient pas à l’attaquer. Il avançait sur un sol spongieux, et se rapprocha ainsi du signal de détresse… Et put ainsi apercevoir
un vaisseau recouvert de mousse végétale, au milieu d’une caverne. L’éclairage venait de champignons phosphorescents, et l’absence de cratère au sommet de la caverne signifiait assez clairement que le vaisseau avait été délibérément traîné ici.
Le détecteur de mouvement de Grayle s’affola, tandis qu’il put voir, autour du vaisseau, étalé le long de cette grotte, des œufs lumineux de différentes tailles. C’était
un nid. Derrière lui, une paroi chitineuse se referma, et des créatures multiples commencèrent à émerger. Au milieu des œufs, une mare d’eau verdâtre s’étirait, le cœur du nid. Une silhouette nageait dedans, le corps relié au nid par de multiples tentacules. L’eau s’agita alors, et la silhouette émergea alors du bassin génétique.
«
Hum… Un voyageur, un beau mâle, il y avait si longtemps… Bienvenue dans ma demeure, voyageur, je suis… »
La femme se tut brusquement en reconnaissant ledit voyageur.
«
Grayle ? »
L’univers était visiblement bien petit. La personne qui lui faisait face était la jeune Cérébrate que Grayle avait rencontré à Ouranov-IV,
Evelynn !
Re: Secours en péril (Grayle-Starfire)
Posté : 18 août 2025 22:49
par Grayle le Marchemonde
- Et meeeeeerde....
Grayle avait poussé cette exclamation par pur réflexe des qu'il avait vu les oeufs disposés autour d'une mare d'eau. Des formiens. Ces aliens immondes, parfois humanoïdes, souvent insectoides, fais de chair et de chitine et qui se repandait à travers la galaxie tel un cancer. Chaque planete infestée se retrouvait vidée de sa biomasse, les hommes massacrés et les femmes violées jusqu'à en perdre la raison, réduites au statut de pondeuses.
Grayle n'avait pas peur. Il savait qu'il ne risquait, au pire, qu'une breve et douloureuse mort. Mais l'équipage entièrement féminin du starfire ? Il ne les connaissait pas depuis longtemps, mais se refusait à les voir réduites à l'état de vide-couilles pour Alien.
" Formiens detectés, evacuez la planète ! " envoya-t-il dans son communicateur, avant de pester en voyant que les communication était tellement brouillée que seul du bruit blanc lui répondait. Il essaya encore, et encore, changea de canal plusieurs fois, puis envoya un "dangez, partez" en morse, avant de se déconnecter purement et simplement, espérant que cette action -totalement hors du protocole- suffirait à faire comprendre aux filles qu'un danger était bien présent.
Son fusil laser épaulé, il recula avec discipline, jetant un œil à son radar qui lui montrait qu'il était face à 43 organismes vivants, tous hors de son champ de vision.
Il avait reculé d'une bonne cinqquantaine de mètres quand il se cogna contre un mur de chitine soudainement apparu. Il jura, cogna sans succès dans ce dernier, avant de sortir un explosif krak et de le fourrer dans le mur organique, qui explosa dans un amas de chair immonde... avant de se reconstituer quasi instantanément.
Derrière lui, les organismes se dévoilerent. Des dizaines de zergling, près à lui sauter dessus. Grayle se retourna et tira trois courte rafales, en tuant trois instantanément avec une habileté de vétéran. Les zerglings restèrent immobiles, puis reculerent. Ce n'était pas normal... ils devaient etre contrôlés. Il n avait qu'a trouver et tuer le ou la synapse...
Sa respiration était stable, soutenue, contrôlée. Il trouverait un moyen de se sortir de ce trou à rat. Il s'en sortait toujours.
Et puis, elle apparu. Evelynn. Il l'a connaissait. Comment ne pas l'oublier ? A sa grande honte, la cerebrate avait peuplée ses nuits et ses rêves humides des dernières semaines, des fantasmes qu'il avait mis sur le compte de l'influence que la formienne avait infiltré dans son organisme sur Ouranov, lorsqu’elle avait essayé de le violer. Sans succès, Starfire étant arrivé à temps pour sauver un Grayle reconnaissant mais frustré.
- Grayle ? Quoi Grayle ? J'ai pas le droit d'aller où je veux maintenant La familiarité avec laquelle elle s'était adressée à lui, comme s'il n'était qu'un collègue de bureau croisé par hasard dans une orgie de quartier, l'énervait sans qu'il ne sache pourquoi. Il braqua son fusil sur elle, exposant clairement ses intentions. Ses yeux bleus étaient fixés dans ceux de la cérébrate, afin d'ignorer les courbes affolantes de son corps nu.
- Un pas de plus et je te transforme en gruyère fumant, Evelynn. Je n'ai pas oublié ce que tu m'a fait dit-il avec un ton haineux qui n'etait helas pas aussi convainquant qu'il ne le souhaitait.
- Qu'est ce que la ruche fout ici ? demanda-t-il, espérant prendre le contrôle de la situation en menant la discussion selon ses termes.
Re: Secours en péril (Grayle-Starfire)
Posté : 25 août 2025 01:50
par Starfire
Evelynn fronça les sourcils en voyant le fusil laser, et les cadavres de trois de ses Zerglings. Ce n’était pas très gentil !
« Tu as visiblement des progrès à faire pour parler aux dames, toi ! Tu as tué mes bébés ! »
Le fusil laser de Grayle ne semblait pas impressionner Evelynn plus que ça. Comme toute Cérébrate, elle disposait de pouvoirs télépathiques. Cela lui servait habituellement à contrôler ses Xénos, mais aussi à lire les pensées des autres. Grayle pouvait sentir la présence d’Evelynn dans sa tête, relevant ses pensées ambiantes.
« Tu es chez moi, tout simplement. Ce vaisseau est celui où j’étais, jadis. Une navette envoyée par Megapolis pour étudier cette planète en vue de sa colonisation. Il n’y a pas d’espèce intelligente sur cette planète, mais il y a bien des animaux, une faune plus dangereuse qu’on ne le pense. Ces créatures nous ont attaqué, et ont même endommagé notre navette. J’étais la dernière survivante. J’aurais sans aucun doute dû mourir, mais, parfois, un miracle peut se produire. En l’occurrence, nous n’étions pas les seuls à visiter cette planète. La Reine des Lames s’y trouvait aussi. Quand elle m’a trouvé, j’étais en train d’être dévorée par une horrible limace. Elle m’a soigné, et m’a ramené à la vie en faisant de moi l’une de ses filles. Quand je ne mène pas des missions pour Mère, je me rends ici, chez moi, et j’utilise le signal de détresse de mon vaisseau pour attirer à moi des gens comme toi. On se sent seule ici, et, si je veux terraformer cette planète, il me faut bien de la compagnie ! »
La présence d’Evelynn expliquait sans doute pourquoi les animaux avaient déserté la région, fuyant un prédateur naturel. Evelynn souriait encore, avec ses formes magnifiques, tandis que les Zerglings s’agitaient nerveusement. Leur instinct de survie les amenait à vouloir bondir sur Grayle depuis qu’il avait abattu trois des leurs. Sans la volonté prédominante de leur Maîtresse, ils se seraient déjà rués sur lui. Grayle ne pouvait pas sortir du nid par l’entrée principale, mais il était à l’entrée de la grotte.
« Moi aussi, je n’ai pas oublié ce qu’on a fait… Et j’en suis très frustrée ! Ta belle copine orange nous a empêché de consommer notre union, et voilà que tu reviens finalement à moi. Moi aussi, j’ai beaucoup pensé à toi, mon chéri. »
Evelynn gloussa. Les Zerglins continuaient à se déplacer, ainsi que d’autres créatures. Avançant le long de parois, des Facehuggers se déplaçaient aussi, prêts à bondir sur Grayle pour l’immobiliser…
Re: Secours en péril (Grayle-Starfire)
Posté : 07 sept. 2025 17:23
par Grayle le Marchemonde
- Ne fait pas comme si tu avais la moindre empathie pour eux avait murmuré Grayle, ignorant les reproches d'Evelynn. Elle continuait de s'approcher de lui, et lui ne pouvait reculer, étant littéralement et figurativement, dos au mur.
Inexorablement, la dame s'approchait.
Elle allait être sur lui.
Elle allait lui sauter dessus, faire voler son arme, lui déchirer sa combinaison, et lui faire la fellation la plus délicieuse de la galaxie.
Il en fourmi... huh ?
Il cligna des yeux, essayant de se concentrer sur la situation. L'influence puissante de la Cérébrate était déjà dans son esprit, et il la sentait trifouiller son cerveau, comme autant de petits doigts minuscules à l'arrière de sa nuque. Lui faire baisser sa garde, rendre la présence de la Cérébrate désirable, alors qu'elle était un danger.
Il glissait contre le mur, alors qu'elle continuait d'avancer. Son déhanché était de plus en plus prononcé, sa voix de plus en plus douce, son regard, toujours plus ardent. Sa peau semblait douce comme...
Elle recommençait.
« Moi aussi, je n’ai pas oublié ce qu’on a fait… Et j’en suis très frustrée ! Ta belle copine orange nous a empêché de consumer notre union, et voilà que tu reviens finalement à moi. Moi aussi, j’ai beaucoup pensé à toi, mon chéri. »
Un sentiment de fierté empli son esprit en apprenant qu'elle avait pensé à lui, repoussant sans difficulté celui d'horreur qu'il aurait du ressentir. Son corps était devenu brûlant, et ses doigts, tendus sur la gachette qu'il n'avait toujours pas pressé, lui faisaient mal. Entre ses cuisses, une autre douleurs, chaude et délicieuse, se faisait aussi sentir.
Est ce que Starfire interviendrait pour tout gâc... le sauver cette fois ?
Il avait le vertige. Il se mordit la langue, jusqu'au sang, pour reprendre ses esprits. Pendant un bref instant, la douleur repoussa l'influence mentale de la cérébrate. Il tira, et le son fit sursauter tous les aliens présents dans la grotte.
Il avait tiré vers le sol, juste devant les pieds de la délicieuse Evelynn, afin de la stopper.
Ses mains se crispèrent instinctivement sur son arme, bien qu'il sache qu'elle ne lui servirait à rien dans cette situation. Les Zerglings grouillaient autour de lui, contenus uniquement par la volonté de leur maîtresse aux yeux d'or. Grayle pouvait sentir leur soif de sang comme une présence palpable dans l'air confiné de la grotte.
- Tu utilises un signal de détresse... murmura-t-il d'une voix rauque Combien ? Combien de personnes ont répondu à ton appel avant moi ?
L'horreur de la situation frappait son esprit libre de toute influence, pendant quelques instants Evelynn n'était pas seulement une Cérébrate, elle était un piège vivant, utilisant son ancienne humanité comme appât pour attirer des victimes innocentes.
- Et cette "compagnie" que tu cherches...qu'est-ce qu'il reste de ceux qui répondent à ton signal ?
Le regard bleu de Grayle était torturé par plusieurs émotions. Révulsion, colère, attirance... et pour la première fois, une pointe de pitié, envers celle qui n'était, au départ, qu'une simple personne normale, tout comme lui. Et qui, comme lui, était devenue autre chose sous l'impulsion d'un être supérieur.
Elle était désormais assez proche pour que le canon de son arme touche sa poitrine.
Et il n'osait toujours pas tiré, le visage en sueur, les dents serrées, les jambes arquées... et une monstrueuse érection déformant sa combinaison, alors que les souvenirs de leur dernière rencontre saturaient son esprit et son champ de vision.
Re: Secours en péril (Grayle-Starfire)
Posté : 06 oct. 2025 01:29
par Starfire
Ce qui était bien avec les hommes, c’est qu’il n’y avait nul besoin d’être télépathe pour savoir ce qu’ils éprouvaient vis-à-vis d’une femme. Un simple regard à leur entrejambe parlait pour le reste ! Grayle était visiblement partagé entre l’envie de copuler avec elle, et sa peur de s’attacher. Evelynn se demandait s’il n’était pas en couple avec sa copine à la peau orangée. Pour seule réponse à ses avances, Grayle tira avec son arme en visant le sol. La détonation fit trembler le nid, les Xénos se mettant à gronder, se rapprochant. Ils étaient en train de marcher sur les murs. Evelynn n’aurait qu’un geste à faire pour qu’ils tombent sur lui. La Cérébrate croisa alors les bras.
« Si tu veux vider tes cartouches, je préfère que tu utilises ton autre pistolet ! Tu sais, celui qui se tend, là, entre tes cuisses… »
Evelynn se déplaça ensuite un peu. Elle n’avait rien à cacher.
« Deux qui ont eu la chance de venir ici ont eu droit à une nouvelle vie. Ce message de détresse est une idée de ma Reine-Déesse, Sarah Kerrigan. Elle gagne en influence au sein de notre peuple, et dirige sa propre planète. Nous y envoyons les chanceux qui ont eu le bonheur de tomber entre nos mains. La plupart du temps, les hommes sont transformés en femmes, mais nous conservons aussi quelques hommes, comme une garde d’élite pour féconder les femmes. Tu croyais quoi, hein ? Qu’on les mangeait ? »
L’idée amusa Evelynn, qui se mit à en rire.
« Quand il y en a qui se rebellent et qui tentent de nous tuer, on se défend. Je ne te mentirai pas, il y en a quelques-uns que nous avons dû tuer, surtout les jaloux. Tu sais, l’homme qui ne veut pas que sa femme sorte de ses griffes, et qui menace de tous nous tuer, des fous de ce genre. Toi, j’espère que tu ne réagis pas comme ça à cause de ta copine orange. Elle vient de Tamaran, tu sais, les relations sexuelles sont très libres là-bas. »
Comme si le pistolet ne l’impressionnait pas, Evelynn se rapprocha encore, lentement, de son amant.
« Si je voulais te tuer, tu serais déjà mort, Grayle. Tu me dois un enfant ! Le fait qu’on se retrouve ici, si loin d’Ouranov-IV… J’y vois comme un signe du Destin. Tu étais prédestiné à me faire un bébé ! »