Rejetée vers la chaleur d’un oasis inconnu {Phasmaria}
Posté : 09 juin 2025 23:44
Le désert tout entier semblait pris au piège d’une colère divine. Le soleil brûlait sans pitié, et les vents se déchaînaient en tempêtes de sable hurlantes.
Râ, le dieu Soleil, déchaînait sa fureur contre sa propre fille, Neferita, née d’un viol sur une mortelle, une tache qu’il voulait effacer à tout prix.
L’air autour d’elle vibrait de puissance destructrice.
Chaque grain de sable était chargé de lumière ardente, chaque rafale un coup porté à son existence.
Neferita sentait son corps vaciller, brûlé par la chaleur du combat, affaibli par la magie qu’elle avait dépensée.
Mais elle refusait de céder.
Elle rassembla ce qu’il lui restait de force et appela le pouvoir des astres — la lumière profonde et froide des planètes, la chaleur lointaine des étoiles.
Un éclat solaire jaillit d’elle, une force cosmique qui fendit la tempête en un instant.
Poussée par ce pouvoir, elle s’envola, fuyant la tempête divine.
Mais la fuite fut brutale.
Elle percuta le sol près d’un oasis caché, son corps meurtri et son esprit presque brisé.
Chaque respiration était une douleur, chaque mouvement un supplice.
Ses blessures ouvertes laissaient perler un sang mêlé de poussière, et la fatigue l’écrasait comme un poids de pierre.
Dans ce moment de faiblesse extrême, des silhouettes surgirent doucement des palmiers environnants.
Des hommes.
Ils portaient des armes, mais leurs gestes étaient mesurés, empreints de prudence.
Leurs regards n’étaient pas animés de haine, mais d’une certaine inquiétude, voire de compassion.
Pourtant, Neferita, marquée par les trahisons et le rejet, sentit une méfiance viscérale monter en elle.
Chaque présence inconnue était une menace potentielle.
Son instinct de survie lui criait de fuir.
Malgré la douleur, elle recula lentement, les muscles engourdis protestant à chaque pas.
Puis, dans un effort désespéré, elle se précipita hors de leur portée, tentant de fuir.
Mais son corps trahit ses intentions.
Ses jambes fléchirent, ses forces l’abandonnèrent.
Elle chuta au sol, inconsciente, la chaleur du désert l’enveloppant comme un linceul.
Le silence qui suivit fut profond, seulement troublé par un murmure.
— “Neferita…”
Cette voix résonna dans son esprit, grave, puissante, inoubliable.
Elle s’éveilla en sursaut, le cœur battant à tout rompre, les yeux grands ouverts dans l’obscurité d’une pièce inconnue.
Les murs étaient lisses, baignés d’une lumière douce et chaude qui semblait venir de partout à la fois.
Le silence était presque palpable, presque sacré.
Au fond de la chambre, une silhouette apparut.
Ce n’était pas Râ.
C’était une femme, élancée, vêtue d’un tissu fluide qui semblait capturer la lumière et la plier en ombres dansantes.
Son visage restait dans l’ombre, mystérieux et impénétrable.
Neferita, encore fragile, mais saisie par une étrange curiosité, rassembla ses dernières forces pour parler.
— “Qui… qui es-tu ?”
Un souffle de mystère planait dans l’air.
Râ, le dieu Soleil, déchaînait sa fureur contre sa propre fille, Neferita, née d’un viol sur une mortelle, une tache qu’il voulait effacer à tout prix.
L’air autour d’elle vibrait de puissance destructrice.
Chaque grain de sable était chargé de lumière ardente, chaque rafale un coup porté à son existence.
Neferita sentait son corps vaciller, brûlé par la chaleur du combat, affaibli par la magie qu’elle avait dépensée.
Mais elle refusait de céder.
Elle rassembla ce qu’il lui restait de force et appela le pouvoir des astres — la lumière profonde et froide des planètes, la chaleur lointaine des étoiles.
Un éclat solaire jaillit d’elle, une force cosmique qui fendit la tempête en un instant.
Poussée par ce pouvoir, elle s’envola, fuyant la tempête divine.
Mais la fuite fut brutale.
Elle percuta le sol près d’un oasis caché, son corps meurtri et son esprit presque brisé.
Chaque respiration était une douleur, chaque mouvement un supplice.
Ses blessures ouvertes laissaient perler un sang mêlé de poussière, et la fatigue l’écrasait comme un poids de pierre.
Dans ce moment de faiblesse extrême, des silhouettes surgirent doucement des palmiers environnants.
Des hommes.
Ils portaient des armes, mais leurs gestes étaient mesurés, empreints de prudence.
Leurs regards n’étaient pas animés de haine, mais d’une certaine inquiétude, voire de compassion.
Pourtant, Neferita, marquée par les trahisons et le rejet, sentit une méfiance viscérale monter en elle.
Chaque présence inconnue était une menace potentielle.
Son instinct de survie lui criait de fuir.
Malgré la douleur, elle recula lentement, les muscles engourdis protestant à chaque pas.
Puis, dans un effort désespéré, elle se précipita hors de leur portée, tentant de fuir.
Mais son corps trahit ses intentions.
Ses jambes fléchirent, ses forces l’abandonnèrent.
Elle chuta au sol, inconsciente, la chaleur du désert l’enveloppant comme un linceul.
Le silence qui suivit fut profond, seulement troublé par un murmure.
— “Neferita…”
Cette voix résonna dans son esprit, grave, puissante, inoubliable.
Elle s’éveilla en sursaut, le cœur battant à tout rompre, les yeux grands ouverts dans l’obscurité d’une pièce inconnue.
Les murs étaient lisses, baignés d’une lumière douce et chaude qui semblait venir de partout à la fois.
Le silence était presque palpable, presque sacré.
Au fond de la chambre, une silhouette apparut.
Ce n’était pas Râ.
C’était une femme, élancée, vêtue d’un tissu fluide qui semblait capturer la lumière et la plier en ombres dansantes.
Son visage restait dans l’ombre, mystérieux et impénétrable.
Neferita, encore fragile, mais saisie par une étrange curiosité, rassembla ses dernières forces pour parler.
— “Qui… qui es-tu ?”
Un souffle de mystère planait dans l’air.