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"I'm a nasty piece of work, ask anybody" [DC Trashy] [Valiobservée !]

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Joan Constantine
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Enregistré le : 16 mai 2025 23:22
[Zone de rattachement : Terre. Et oui, son univers à été détruit.]

2025. Terre -52. New York. 11 PM.

Le vent hurlait à travers les ruines de New York. Les hautes tours étaient désormais des carcasses de métal et de verre, des fantômes d’une époque révolue. Des éclats de lumière noire, malveillante, illuminaient le ciel tandis que HellBat, l’entité qui avait anéanti l'Alliance de la Justice, se tenait, imposante, au milieu du chaos. Une silhouette, vêtue d'un costume de chevalier sombre orné de runes mystiques, se tenait au centre de l’arène. Le symbole de l'effroi sur le visage d’un homme devenu monstre. A ses pieds gisait une Superwoman agonisante de kryptonite.

"Pauvre folle ! Je suis HellBat ! De Batman, j'ai volé tout le savoir du John Constantine de mon univers en matière de magie noire ! Vous ne pourrez me vaincre ! Et maintenant, je vais voler vos âmes à vous aussi !"

Joan Constantine, jeune magicienne aux cheveux éparse et à la détermination vacillante, serrait ses poings dans ses gants de cuir usés. Elle sentait la chaleur de la magie noire, l'essence même du mal, qui imprégnait l'air. En face d’elle, Batwoman, déterminée et implacable, avait déjà son batarang sortie, prête à attaquer.

"On y va, Constantine," dit-elle d'une voix froide et tranchante. "On coordonne nos attaques."

Joan regarda son alliée dans les yeux. Batwoman, implacable, n'avait jamais flanché. Mais Joan, au fond d'elle, sentait l'inévitable. Leur défaite était proche. Trop proche. HellBat était trop puissant, trop calculateur. Même la magie de Joan, bien que redoutable, semblait futile face à cet être, maitre de tous les arts martiaux, génie de la technologie, et qui avait absorbé la connaissance d'une magie noire insondable.

"On n'y arrivera pas," murmura Joan à elle-même, mais assez fort pour que Batwoman l'entende. "Tu ne comprends pas, Batwoman... c'est déjà fini."

Un rire guttural s'échappa des lèvres d'HellBat. Il s'avança, sa silhouette menaçante projetant des ombres grotesques sur les murs dévastés. Il leva la main, et un éclair d'énergie sombre jaillit, frappant Superwoman qui tenta de se défendre. L’instant suivant, la force d’HellBat écrasa la héroïne sous son poing magique, la réduisant au silence. Le sol trembla sous le choc de l'impact, et Joan sentit la terreur se resserrer autour de son cœur.

"Regarde bien, Constantine. Cette terre, ces héros... tout appartient à l’obscurité," dit HellBat d'une voix glacée, ses yeux brillaient d’une lumière malveillante. Il tournait autour d’eux, comme un prédateur rôdant.

Batwoman, bien qu’ébranlée, ne se laissa pas déstabiliser. Elle s’élança à l’attaque avec la force et la précision d’un guerrier aguerri. Mais Joan ne pouvait pas s’empêcher de voir l’issue. La fin. C’était inévitable. Elle sentait ses forces s’épuiser à mesure que la magie noire d’HellBat se faisait de plus en plus oppressante. Ils ne gagneraient pas.

Le regard de Joan se tourna vers Batwoman, encore concentrée sur le combat. Un sentiment de honte s’épanouit en elle. Elles avaient perdu. Elle savait ce qu’elle devait faire, mais ça la rongeait de l’intérieur.

Elle baissa la tête, tremblante. Une voix intérieure, murmurait dans son esprit, un écho de sa propre lâcheté. Fuis... fuis et sauve-toi.

Sans un mot, Joan attrapa un parchemin enroulé, un artefact volé à la Doctoresse Weird. Elle le déplia d’un geste nerveux. Un souffle, une incantation murmurée, et elle le déchira. Un portail noir comme la nuit apparut devant elle, une brèche dans l’espace-temps.

"Constantine, NON !" Batwoman cria, sa voix emportée par la rage et la déception.

Les bras de Joan tremblaient alors qu’elle regardait l’ouverture qui se formait. C'était leur dernière chance. Mais, dans le fond de son cœur, elle ressentait la morsure de la lâcheté. Elle les abandonnait. Elle abandonnait Batwoman, Superwoman... elle abandonnait tout le monde.


La lumière du portail engloutit Joan. Avant de disparaître, elle se figea un instant, se maudissant intérieurement pour son acte. Puis, avec un dernier regard vers Batwoman, elle franchit la frontière entre les mondes, laissant derrière elle la guerre, le sang et la souffrance.

"Sorry luv'...mais je ne suis pas une héroïne."


Le portail se referma derrière elle dans un cri d'effroi.

2025. Terre 1. New York. 11 PM et 3 minutes.


Joan Constantine tomba lourdement dans une pile de poubelles, un cri de douleur échappant de ses lèvres alors que l'impact la projeta contre un tas de déchets pourris. "Bollocks!" hurla-t-elle, se redressant péniblement. La pluie battait son visage, son corps épuisé se tordant de douleur sous l’humidité glacée. Elle resta là, quelques instants, le regard perdu dans la nuit, avant de souffler un peu, respirant la lourdeur de l’air. Un soupir las s’échappa de sa gorge.

La ruelle était sombre, ses murs étaient rongés par l’humidité et la moisissure. Les néons d’un vieux panneau publicitaire clignotaient faiblement en arrière-plan, tandis que les gouttes de pluie frappaient le sol avec une régularité métronomique. Une atmosphère de déclin régnait. Tout semblait en décomposition, comme si la ville elle-même souffrait sous le poids de la fatigue.

Joan, bien que frappée de fatigue, se redressa d’un coup. Ses mains se posèrent sur le sol détrempé, sa respiration bruyante et irrégulière. Elle tenta de s'orienter, de reprendre le contrôle, ses yeux cherchant des repères familiers, mais tout était flou, un chaos indistinct. Ce n’était pas New York tel qu’elle le connaissait… ou du moins, tel qu’elle s’en souvenait.

Elle fouilla dans ses poches trempées et en sortit une cigarette "Velvet Cut", allumant la mèche avec un briquet du bout tremblant. Le premier tirage apaisa légèrement la tension qui lui serrait la poitrine. La nicotine glissa lentement dans ses poumons, mais la fatigue était bien là, presque écrasante. Un soupir plus lourd cette fois. Elle ferma les yeux, se laissant envahir par l’obscurité de la ruelle, la fumée de la cigarette se mêlant à l'air humide.

Au bout de quelques secondes, un mouvement attira son attention. Un homme, à l’apparence négligée et mal rasée, un de ces SDF qui errent la nuit dans les rues abandonnées de la ville, s’approcha d’elle d’un pas lent. Il s’arrêta à quelques pas, la regarda un instant sans dire un mot, les yeux un peu hagards, comme s'il venait de sortir d’un long cauchemar.

"Tu... tu m'en donnes une ?" demanda-t-il d’une voix rauque, le regard vacillant. Joan le jaugea un instant, encore un peu suspicieuse, mais quelque chose dans son ton, ou peut-être la fatigue qui la rendait moins vigilante, l’empêcha de le repousser. Elle hocha lentement la tête, sortant une cigarette de son paquet et la tendit sans un mot.

Il la saisit presque précipitamment, comme si la simple idée de fumer était un baume pour ses tourments. Joan se leva finalement, tout en tirant une bouffée, et observa l'homme qui l'avait rejointe, observant la scène avec une curiosité inquiète, mais aussi une forme de déconnexion. Il n'y avait rien de menaçant en lui, juste une résignation étrange, comme si la nuit et la misère avaient fait de lui une ombre sans passé.

"Alors, où suis-je ?"
demanda Joan, une lueur d'impatience dans la voix, mais la fatigue pesait encore sur ses épaules. "Tu sais où ça se trouve, cette ruelle ?"

L’homme haussa les épaules, allumant sa cigarette contre le pavé avant de lever les yeux vers elle. "C’est… euh, c’est juste Lost Street. On m’appelle ‘le gars du coin’ ici." Il la scrutait avec un air déconcerté, cherchant peut-être à se raccrocher à un moment de clarté, mais ses mots se perdirent dans un tourbillon d’indécision. Joan lui lança un regard perçant. Son esprit cherchait la vérité dans chaque fragment de sa réponse, une lueur de compréhension derrière les mots déformés par la confusion. Il toussa légèrement à cause de la fumée. "Bah...elle est bizarre cette cigarette..."

"Non, sérieusement," insista Joan, frustrée mais maîtrisant son ton. "Je veux savoir où je suis. Quelle Terre, quelle réalité ?!"

L’homme, visiblement déstabilisé par l'intensité et l'étrangeté de la question, commença à répondre avec une sorte de lenteur désorientée, comme si ses pensées se bousculaient dans sa tête. "Bah... tu sais, ici c’est New York, quoi. La ville… de toutes sortes de gens. C’est pas… c’est pas facile, tu vois ? C’est juste comme ça, la vie. Les gens se battent, mais ça… ça fait rien. Y a trop de trucs qui se passent."

Joan cligna des yeux, soupira. C'était flou, mais les mots s'assemblaient peu à peu dans son esprit, comme un puzzle incomplet. "New York, oui... mais… c'est vraiment le New York d'ici ? Pas comme celui d’où je viens ? T’es sûr que c’est ici… ici… vraiment ?"

L’homme la regarda d’un air vaguement inquiet, la cigarette fumant entre ses doigts. "Bah, oui… c'est… la Terre… la Terre quoi, quoi. Heu...bah je sais pas ! C'est la Terre !" Il regarda autour de lui, un peu perdu. "C'est tout ce que je sais, ma chère."

Joan sentait ses forces l’abandonner à chaque seconde. Mais un petit éclair d’espoir jaillit. La Terre 1. Elle était là. Elle avait fait le voyage à travers les univers. Un mince sourire s’esquissa sur son visage fatigué. Elle regarda dans sa poche, le parchemin de la Doctoresse avait disparu suite à l'incantation. S'était donc un voyage à sens unique, pour l'instant.

"Une dernière question," dit-elle, la voix rauque. "Tu sais où je peux trouver un annuaire ici ?"

Le SDF la fixa un moment, complètement perdu dans la demande, avant de hocher la tête. "Un… annuaire ? C’est... bah, tu peux peut-être en trouver un dans une bibliothèque. Je crois. Les gens qui travaillent là-bas… ils savent tout ça."

Joan jeta un dernier regard à l’homme, se sentant à la fois abattue et déterminée. C'était un petit pas, mais un pas vers quelque chose. Elle écrasa son mégot et se remit en marche, sans un mot de plus, malgré la lourdeur de son esprit et la lassitude de ses os. La quête continuait. Il ne pouvait en être autrement. Elle lui tendis un billet en guise de remerciement avant de partir. Le SDF, la remerciant, se dépécha de prendre le billet, avant de déchanter.

"Mais...pourquoi le billet est jaune ? Et puis...Pourquoi il y a une version de Abraham Lincoln en femme dessus ???"

2025. Terre 1. Londres. 1 AM et 27 minutes.


L’ambiance du pub à Camden Town était vibrante et bruyante, une chaleur réconfortante s’échappant des conversations qui se croisaient, des rires qui éclataient sous le tintement des verres. La lumière tamisée des ampoules jaunes dansait sur les murs recouverts de graffitis, et le bois du comptoir semblait avoir vécu autant de vies que les habitués qui l’entouraient. Des airs de musique indie se mêlaient aux bruits des pintes qui s’entrechoquaient, la chaleur humaine se ressentant dans chaque recoin du lieu. L’endroit avait ce parfum unique de liberté et d’irrévérence, un lieu où le quotidien semblait suspendu par les accords de guitare et les éclats de voix.

Au comptoir, légèrement éméché et son regard flottant entre les pensées, John Constantine était là, son éternelle cigarette pendue à ses lèvres. Son veston marron, déjà usé par le temps, semblait avoir vu plus d'un combat. Ses cheveux blonds en bataille, sa posture décontractée, tout en lui exprimait cette même énergie indomptable qu’on retrouvait sur toutes les versions de lui-même. Il s’éclaircit la gorge, levant son verre comme s’il allait entamer une performance.

"Alors, vous avez entendu cette blague ?" lança-t-il, une lueur moqueuse dans les yeux. "Pourquoi est-ce que les Royalistes n’aiment jamais jouer à cache-cache ? Parce qu’on finit toujours par les retrouver... dans un château, à siroter du thé, les fesses bien ancrées dans un trône de merde !"

Les quelques éclats de rire qui suivirent étaient plus de l’indulgence que de véritables rires. Même John semblait légèrement désappointé par sa propre blague, grimaçant comme s’il regrettait déjà la chute. Puis, alors qu’il se retournait pour prendre une gorgée de sa pinte, une nouvelle figure fit son apparition dans le bar.

Joan entra dans la pièce avec une démarche fatiguée mais résolue. Sa silhouette se dessina dans l’embrasure de la porte, ses vêtements rapiécés et sales contrastant violemment avec l’atmosphère chaleureuse du pub. Elle se déplaça avec la même assurance désinvolte que John, ses cheveux bruns en bataille, son regard fatigué mais déterminé. Il n’y avait aucun doute, bien qu’elle soit une version d’un autre monde, Joan portait la même âme que lui. La ressemblance était frappante : le même air défiant, la même malice sous l’apparente lassitude, les mêmes yeux perçants, malgré la fatigue évidente qui pesait sur elle.

Elle s’approcha du comptoir avec une démarche fluide, presque familière, comme si ce lieu était le sien aussi. Lorsqu’elle entendit la chute de la blague de John, elle éclata de rire, mais c’était un rire faussement enthousiaste, un peu forcé.

"Ah, pas mal, ça..." dit-elle, un sourire en coin, avant de tendre la main pour saisir la pinte de John sans cérémonie et la vider cul sec.

John la regarda, surpris, avant de froncer les sourcils et de marmonner pour lui-même, un peu abasourdi : "Qu'est-ce que c'est que ça...?"Puis, la lumière de la reconnaissance le traversa, et une pensée fugace vint à son esprit. Il la scruta, un peu plus intensément cette fois, ses yeux se posant sur les détails frappants qui le choquaient. Elle était… lui, mais en version féminine. Une version de lui-même, d'un autre univers.

"Mais..tu es moi. Moi, en bien mieux gaulé."


Son interlocutrice l'ignora, bien décidé à finir sa pinte.

"Fait gaffe à cette pinte, Luv'," dit-il, moitié amusé, moitié perplexe, le regard brillant d’une méfiance instinctive. "C’est pas… enfin, t’es… d'où tu viens ?"

Joan sourit, un sourire confiant, mais fatigué. Elle leva un doigt, posa doucement deux doigts sur ses lèvres, un geste qui semblait être la signature même de l’attitude de John. "Ne dis rien," murmura-t-elle, presque gentiment. "J'ai passé une sale journée, et je suis trop fatiguée pour écouter tout ça maintenant." Elle fit une pause, puis ajouta avec un clin d’œil, "Les questions viendront après. Pour l’instant, est-ce que tu peux me payer un verre ?"

John la fixa un instant, déstabilisé. Puis, après un moment d’hésitation, un sourire espiègle se dessina sur ses lèvres. Il se pencha, attrapa une nouvelle pinte, et la posa devant elle. "Okay, Luv', mais tu me dois une explication après." dit-il en haussant les épaules.

Joan éclata de rire, un rire fatigué mais sincère, avant de trinquer avec lui. Le début d’une rencontre inattendue, mais probablement pas la dernière.

2025. Terre 1. Londres. 3 AM et 12 minutes.


L’appartement de John Constantine n’avait rien d’un sanctuaire de pureté. C’était plutôt un capharnaüm à l’image de son propriétaire, un chaos organisé à la manière d’un magicien qui s’était retrouvé un peu trop dévoré par ses propres sortilèges et recherches. Des piles de livres anciens, aux couvertures écornées, traînaient par terre et sur des étagères bancales. Des fioles de liquides aux couleurs étranges étaient posées sans ménagement sur une table basse couverte de cendres et de papiers froissés. De la bougie fondue, des talismans, des cristaux en tout genre, et une multitude d’artefacts ésotériques jonchaient le sol ou pendaient aux murs dans une forme de décor inexplicable. Il y avait aussi des restes de nourriture, une pizza presque oubliée et un paquet de chips éparpillé dans un coin. L'endroit n'était pas propre, ni ordonné, mais il avait un certain charme pour ceux qui connaissaient la folie qui y régnait.

Et au milieu de tout ça, sur un matelas rapiécé, les deux êtres se galochaient, enivré, tout en se déshabillant. C'est alors que John toucha l'entrejambe de sa partenaire qu'il se redressa, étonné. Elle, le regarda, avec un air espiègle.

"Mais...c'est pas sensé être là, ça..." Lui dit-elle, l'air à moitié étonné et pas du tout dérangé.

"Hum. Là d'où je viens, il n'y a pas d'homme. Du moins, pas comme toi. Y a que des femmes. Certaines avec une fente, d'autres avec ça pour entrer dedans."

Elle le repoussa, monta sur lui, avant de finir par baisser son pantalon, relevant le chibre accentué par ses deux noix, contrastant avec son allure féminine.

"Alors maintenant, John Constantine. Veux tu être au dessus, ou au dessous ?"

2025. Terre 1. Londres. 4 AM et 02 minutes.


Joan, nue et un peu dans le gaz, se tenait penchée sur la cuvette des toilettes. Elle vomissait bruyamment, ses doigts crispés sur le rebord. L'alcool et la fatigue se mêlaient dans une mélasse de douleur et de nausée. La soirée avait été longue, et elle savait qu’elle en paierait les conséquences. "Bollocks!" marmonna-t-elle en crachant dans l'eau, sa tête encore embrumée par les effets de l'alcool. Elle resta là quelques secondes, haletante, avant de se redresser et d’essuyer sa bouche avec le dos de sa main, les jambes tremblantes.

Dans le miroir, son reflet, un peu flou, la montrait à l’état brut, dénuée de son masque habituel. Son visage était marqué par la fatigue, son corps à moitié recouvert d’ecchymoses, de tatouage de protection et de traces de son propre combat intérieur. Elle avait l’air épuisée, la peau presque translucide, mais ses yeux gardaient cette lueur vive, celle d’une survivante.

Dans la pièce, un bruit de cigarette allumée se fit entendre. John se tenait dans l’encadrement de la porte, les bras croisés, un sourire en coin. Il observait la scène avec amusement, la tête légèrement penchée. "Sympa, cette introduction," lança-t-il d'un ton moqueur. Il avait la même attitude décontractée qu’à l’instant où elle l’avait rencontré, malgré la situation quelque peu ubuesque.

Joan, après un moment d’hésitation, se tourna vers lui, s’appuyant sur le lavabo pour se redresser. Elle attrapa un paquet de cigarettes sur le comptoir, en sortit une, et l’alluma d’un geste las.

"Bon… si t’es vraiment pressé d’avoir une explication, t’as qu’à prendre un siège." Elle tira une bouffée, le regard flottant. "J’ai dû fuir mon univers. C’est… un gros bordel. Un homme venu d’un autre univers, une fusion d’un Constantine et d’un Bruce Wayne."

"Une personne charmante, je n'en doute pas."

"Un type qui se croit tout-puissant, en train de capturer des âmes d’autres réalités pour se préparer à un combat qu’il croit inévitable. Il m’a laissée pour morte plusieurs fois, alors j’ai pris la fuite."

Elle tira encore une bouffée, les yeux toujours fixés sur le sol, avant de lever un regard fatigué vers John. "Tu connais l’Olympomachie ?" demanda-t-elle d’un ton distrait, comme si elle était sur le point de raconter la météo plutôt que de dévoiler une partie aussi sombre de son passé.

John, intrigué retira son sourire en coin, tirant une latte sur sa cigarette à son tour, son regard passant de Joan à la pièce désordonnée. Il se pinça les lèvres en repoussant une pensée, avant de répondre d’un ton pensif. "Olympomachie ? Ouais, j'en ai vaguement entendu parlé." Il laissa sa cigarette fumer, fixant son reflet dans le miroir. Pour Joan, s'était clair. il en savait bien plus qu'il ne voulait le dévoiler.

Joan, après un instant, se releva pour aller tomber sur le bord du lit, ses jambes étendues, cherchant à reprendre ses esprits. "Je poursuis une entité maléfique. Appelle-le le 'Batman-qui-rit'. C’est un putain de cauchemar, un monstre... tu peux pas savoir. Il a quelque chose que je désire."

John, un éclat de rire étrange dans la voix, la fixa un moment avant de secouer la tête. "Batman qui rit, hein ? Non, dans mon univers, ce genre de connerie est juste... trop ridicule pour exister." Il éclata de rire, se moquant franchement. Constatant le regard dur et froid de son double dimensionnel, il se calma un peu. "Mais...euh...je suppose que rien ne m’étonne plus..."

Joan ferma les yeux un instant, se sentant à la fois épuisée et légère. Cette nuit, ce qu’elle avait traversé, était derrière elle, mais la quête restait. Elle n’avait pas encore trouvé ce qu’elle cherchait. Mais peut-être, ici, dans cet univers, les réponses étaient plus proches qu’elle ne l’aurait imaginé.

"J'ai tout perdu, John. Pas que je ne m'étais pas préparé. Mais c'est pire que ça. Elles sont toute morte. Et surtout..."

Elle le regarda. Joan aussi savait des choses que lui ne savait pas. Devait-elle lui dire pour Astra ? Non...pas maintenant. Il la regarda, attendant la suite. Finalement elle se releva.

"Bon. Merci pour la soirée, j'en avais bien besoin. Mais je dois y aller, j'ai une entité maléfique supérieur à éradiquer."

"Tu n'y arrivera pas seul, Luv' tu auras besoin d'aide."

Joan continua de se rhabiller, l'ignorant.

"Tu oublie que je te connais autant que je me connais, John Constantine. Toi et moi nous sommes de la même espèce. Et si y a bien une personne auquel je ne peux pas compter, c'est bien un double de moi même."

"Ow. touché" Répondit-il, amusé mais compréhensif.

"J'ai poursuivi le Batman-qui-rit dans le multivers avec Doctoresse Weird depuis des années. Et on le sait. Cette terre est particulière. Constantine, prépare toi ainsi que ta ligue. Le combat n'est pas encore terminé. En fait, il n'a pas encore commencé."

Re: "I'm a nasty piece of work, ask anybody" [DC Trashy]

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Observateur
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Demande de RP
Re-Bienvenue !

Voilà une fiche que je ne peux qu'aimer, des comics, du Multivers, et une référence au BG !

Nous serons appelés à nous revoir :mrgreen:

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Vous trouverez également sur ce topic l'ensemble de mes personnages, fan-arts liés à ceux-ci, etc...

Re: "I'm a nasty piece of work, ask anybody" [DC Trashy] [Valiobservée !]

Message par Joan Constantine »

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Joan Constantine
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Enregistré le : 16 mai 2025 23:22
Merci !
Oui hâte de faire vivre ce personnage !
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