L’envie sous l’armure (PV Merveil)
Posté : 29 avr. 2025 11:53
Starring : Loras, le paladin noir.
« Apporte avec toi l’être pur qui, en tout, t’est le plus différent et reviens moi. Ce jour-là, à nouveau peut-être, tu vivras. »
Tels étaient à peu près les mots qui, depuis des décennies au moins, avaient accompagné l’homme dans l’armure, dans sa bien longue errance et qui, par cette glaciale nuit de tempête, approchait l’un des nombreux temples d’Aphrodite que comptait le continent.
La formulation exacte, l’homme l’avait depuis bien longtemps oubliée, toutefois celle-ci en conservait son sens premier. Il avait une mission, un ordre et, malgré l’usure, le sang, la rouille et le poids des ans, l’homme escomptait bien respecter son devoir.
Ce n’est en tout cas pas le déluge qui s’abattait là dehors qui l’arrêterait.
Non, car celui qui se trouvait sous l’armure jamais n’aurait froid. Pas plus qu’il n’aurait chaud s’il s’approchait de l’un de ces feux, qu’il avait pu voir faire consteller de lumières les vitraux de la bâtisse.
Toute cette eau, au moins, avait fini d’essuyer tout ce fer noir de ces nombreuses tâches rougeâtres qui, quelques heures plus tôt encore, le ternissait lugubrement.
Comme de nombreux autres temples, celui-ci n’était pas gardé. Ou bien la tempête avait-elle forcé les gardiens du lieu de culte à s’abriter plus à l’intérieur ?
Quoiqu’il en soit, sans un mot, et sans même tenter de se faire discret, l’immense homme dans l’armure grimpa pas à pas les escaliers de pierre le menant jusqu’à la grande porte, par laquelle il passa là encore sans attirer l’attention.
L’orage rendait presque indétectable et inaudible l’incessant et lourd cliquetis de ses bottes de fer noir qui martelaient la pierre.
Attiré par un chant d’une mélodie rare, se mit-il alors à contourner l’allée principale du temple pour en rejoindre l’une des alcôves, en évitant les quelques prêtresses qui, trop occupées à leur office, ne l’avaient pas non plus remarqué.
Elles n’étaient pas celles pour qui il était venu en ces murs.
Grimpant encore une à une les marches d’un petit escalier, l’immense chevalier noir s’avança, la main posée sur le pommeau de son espadon de jais. À chacune d’entre elles, le chant était plus fort… comme cette… sensation, qui chatouillait soudain son être ?
Voilà… presque un siècle, que l’homme n’avait ressenti ni la chaleur ni le froid, la faim, ni même la douleur.
Et pourtant en ces lieux, et plus encore à chaque seconde, quelque chose semblait faire bouillir le fer de son armure.
Alors même qu’il ne respirait plus vraiment, de la vapeur sembla s’échapper de sous son casque, tandis que de son gantelet, il attrapa les pans d’un large rideau de soie, sur lequel il tira pour découvrir la sirène qui l’avait attiré ici.
Tels étaient à peu près les mots qui, depuis des décennies au moins, avaient accompagné l’homme dans l’armure, dans sa bien longue errance et qui, par cette glaciale nuit de tempête, approchait l’un des nombreux temples d’Aphrodite que comptait le continent.
La formulation exacte, l’homme l’avait depuis bien longtemps oubliée, toutefois celle-ci en conservait son sens premier. Il avait une mission, un ordre et, malgré l’usure, le sang, la rouille et le poids des ans, l’homme escomptait bien respecter son devoir.
Ce n’est en tout cas pas le déluge qui s’abattait là dehors qui l’arrêterait.
Non, car celui qui se trouvait sous l’armure jamais n’aurait froid. Pas plus qu’il n’aurait chaud s’il s’approchait de l’un de ces feux, qu’il avait pu voir faire consteller de lumières les vitraux de la bâtisse.
Toute cette eau, au moins, avait fini d’essuyer tout ce fer noir de ces nombreuses tâches rougeâtres qui, quelques heures plus tôt encore, le ternissait lugubrement.
Comme de nombreux autres temples, celui-ci n’était pas gardé. Ou bien la tempête avait-elle forcé les gardiens du lieu de culte à s’abriter plus à l’intérieur ?
Quoiqu’il en soit, sans un mot, et sans même tenter de se faire discret, l’immense homme dans l’armure grimpa pas à pas les escaliers de pierre le menant jusqu’à la grande porte, par laquelle il passa là encore sans attirer l’attention.
L’orage rendait presque indétectable et inaudible l’incessant et lourd cliquetis de ses bottes de fer noir qui martelaient la pierre.
Attiré par un chant d’une mélodie rare, se mit-il alors à contourner l’allée principale du temple pour en rejoindre l’une des alcôves, en évitant les quelques prêtresses qui, trop occupées à leur office, ne l’avaient pas non plus remarqué.
Elles n’étaient pas celles pour qui il était venu en ces murs.
Grimpant encore une à une les marches d’un petit escalier, l’immense chevalier noir s’avança, la main posée sur le pommeau de son espadon de jais. À chacune d’entre elles, le chant était plus fort… comme cette… sensation, qui chatouillait soudain son être ?
Voilà… presque un siècle, que l’homme n’avait ressenti ni la chaleur ni le froid, la faim, ni même la douleur.
Et pourtant en ces lieux, et plus encore à chaque seconde, quelque chose semblait faire bouillir le fer de son armure.
Alors même qu’il ne respirait plus vraiment, de la vapeur sembla s’échapper de sous son casque, tandis que de son gantelet, il attrapa les pans d’un large rideau de soie, sur lequel il tira pour découvrir la sirène qui l’avait attiré ici.