The Multiversity

Ce matin Ratiya en se revaillent pris la décision de confectionner de nouveaux remède. Elle se prépara en tenu discrète pour passer inaperçue , comme a son habitude sous sa forme humaine. En arrivant a la bibliothèque, elle se rendis directement au rayon des herbes médicinales. Pour trouver de nouvelle plante quelle n'a pas encore découverte sur son ile.

Tout en lissant ces livre médicinales , ce qui la plongerait dans son monde. Elle ne s'occupe pas de se qui peut l'entourer. S'entend un léger cour en d'air arriver jusqu'à elle , une faible odeur familière la fit sortie de sa bulle et lui donna un léger frison qui lui parcourra le long de sa colonne vertébrale .L'humaine n'y preta pas attention et se retourna vers la lecture de ses bouquins.

En entendent une personne s'adresser a elle , Ratiya leva la tête timidement .Répondit d'une voix tremblante.

" Bonjour madame Samara...."

Avant de continuer a répondre elle l'analyse des pieds a la tête. Lorsqu'elle vit son visage , ses joues pris une teinte plus prononcer que d'habitude. Elle ferma les yeux précipitamment et se mis a compter jusqu'à trois pour reprendre ses esprit. Reprennent ses esprits elle décida de la reregarda de nouveaux dans les yeux, et répondit toujours d'une voix timide.

" Moi c'est Ratiya herbologue sur l'archipel de Lustoria, je suis désole. , mais je ne suis pas une étudiante en magie."

Baissant la tête elle pris le temps de réfléchir pour lui proposer de lui faire visiter Lustoria ou de s'assoir avec elle. Elle pris une profonde inspiration et senti une légère odeur familière qui lui rappela Mijak , ainsi qu'une odeur de forte puissance qui s'emmena de Samara. Se qui lui fit prendre la décision de lui faire sa proposition avec un léger sourire.

"Madame Samara... souhaitez vous que je vous face la visite de Lustoria ou préférez vous vous installez avec moi?"

Ratiya lui indiqua en même temps une chaise libre a côté d'elle.

Ratiya souris a la réponse de madame Samara. Elle se leva précipitamment afin de ranger ses livre pour partir visiter Lustoria . E n regardent ses livre et vis que dame Samara la fixer , elle la regarda en retour et lui sourie timidement. Après avoir tout bien ranger , elle lui demanda dune voix douce et calme.

«  Dame Samara êtes vous prête ? »

Ratiya attendu ça réponse , sauf qu’elle constata a la place ces doigt étaient entremêle au siens . Elle ne pu se contrôler et se mis a rougir et a détourner le regard .L’humaine partie toujours en tenant la mains de dame Samara , qui lui parler. Elle pris la parole gêne qu’on s’intéresse a elle.

«  Te parler de moi… ! Où je suis née.. ? »

Ratiya lâcha la main de miss Samara et réfléchit avant de lui répondre , elle décida de lui cacher la vérité . Ne la connaissant pas assez elle voulait pas prendre de risque. Elle respira profondément avant de lui répondre calmement.

« Je suis née a Lustoria , je confectionne des remède a fin de soigner des blesses , tel que des brûlure , maux de ventre, maux de tête et encore plein d’autre chose et je fait aussi des produit de cosmétique."

Ratiya emmena dame Samara visiter des ruelle remplit de petite boutique joliment d’écorer, les ruelle était animer de passant et d’enfants on pouvais aussi voir des animaux se promener. En se promènent elle fit une présentation de se qu’on pouvait faire a Lustoria.

«  A Lustoria tu ne trouvera quasiment pas de de violence , tout le monde et joyeux et tolèrent . On peut trouver aussi le palais des cavalier de l’apocalypse . On na aussi une prêtresse qui se nomme Naamah , elle est la pour prêcher la parole du dieux de l’aurore et du dieux du crépuscule , ainsi qu’une grande prestesse de temple d’Aphrodite. Je ne sais si tu rend hommage a un de ces dieux mais tu peut faire des offrande et Naamah les récupéré et leur donne . Elle fait aussi des visite du temple et on peut participer a certain rituel."

Ratiya fini ses explication et se tourna vers l’archi mage et lui montra deux petite île , celle a sa droit c’était l’île avec une foret tropicale et celle a sa gauche l’île ou il y avait des montagne.

« Tu peut aller les visiter quand tu veux ! Voila la visite et terminer je tes fait les chose principale je sais pas si il y d’autre chose que tu souhaite voir mais je te conseillerai dit aller demain car la il se fait tard le soleil se coucher…. »

Ratiya marqua une pose et reflechit un instant avait de reprendre la parole timidement .

« Dame Samara avait vous un endroit ou dormir ou vous rentrer directement a Mijak ? »

Ratiya regarda l’archi mage dans les yeux et lui sourie tendrement pendant que le soleil se coucher derrière elle et que le vent souffla et fit envoler des pétales de fleur qui rendit se moment magique et si tendre.

« Tu n’as pas besoin de me dédommager. Si je t’invite chez moi, ce sera parce que j’en ai envie. Pas parce que tu es Archimage ou ambassadrice impériale. Mais je ne suis pas un lit de passage sur une route diplomatique. »

Sa voix n’était ni dure, ni accusatrice. Elle était douce, presque lasse, comme si ces mots venaient de loin, d’un endroit qu’elle avait longtemps gardé fermé. Ratiya détourna brièvement les yeux, les posant sur la mer qui s’étendait à l’infini sous leurs pieds. La lumière déclinante du jour jetait une lueur dorée sur les vagues tranquilles, et le ciel, strié de nuages effilés, prenait une teinte lilas qui baignait tout Lustoria d’une atmosphère irréelle.

Elle inspira longuement, ses épaules se soulevant lentement avant de retomber dans un soupir presque imperceptible.

« J’ai entendu ce genre de mots avant, tu sais… » reprit-elle, les yeux toujours tournés vers l’horizon. « Des promesses voilées derrière des sourires, des mains sur mes hanches, des souffles brûlants sur mes lèvres. Et à chaque fois, c’était beau… trop beau. Mais ça ne durait jamais. »

Elle se tourna de nouveau vers Madame Samara. La brise marine soulevait doucement une mèche de cheveux qu’elle repoussa du bout des doigts, distraite.

« Je ne dis pas ça pour te repousser. Ce n’est pas de la peur. Pas vraiment. C’est juste que… je suis fatiguée de ne pas savoir ce que je suis pour les gens. Un moment de chaleur ? Une distraction exotique ? Une jolie curiosité, entre deux rendez-vous impériaux ? »

Elle esquissa un sourire un peu triste, un peu tendre.

« Peut-être que je ne suis qu’une simple guide, pour toi. Une silhouette de plus dans les ruelles d’une ville étrange. Ou peut-être que je suis autre chose, je ne sais pas. Ce que je sais, c’est que j’ai envie de te croire. Et ça, Madame Samara… c’est dangereux. »

Elle fit quelques pas, lentement, laissant ses doigts glisser sur la pierre du parapet du belvédère, fraîche et rugueuse sous sa peau.

« Si tu viens avec moi, je ne t’offrirai pas un lit parfumé aux encens rares ni une nuit pleine de promesses qu’on oubliera demain. Il n’y aura pas de velours ni d’ambassade entre mes murs. »

Elle s’arrêta, les bras croisés sous sa poitrine, et la regarda à nouveau.

« Il y aura une porte qui grince, un chat qui déteste les étrangers, un matelas un peu trop dur, et du thé que je prépare trop fort. Il y aura peut-être un oreiller pour deux. Et moi, qui dormirai trop près de toi sans oser te toucher. »

Ses lèvres tremblèrent d’un sourire mêlé de gêne et de sincérité.

« Et si tu bouges trop dans ton sommeil, je vais sûrement paniquer en croyant que je t’ai dérangée. Je vais probablement me réveiller avant toi et te regarder dormir, me demander ce que tu rêves. Si c’est moi. Si c’est ailleurs. »

Un silence, chargé d’émotions non dites, s’étira entre elles. La lumière s’était faite plus douce, presque diaphane. Au loin, les cloches d’un temple sonnaient l’heure bleue. Le moment entre le jour et la nuit, entre ce qui est et ce qui pourrait être.

« Alors oui… tu peux venir. Si tu viens avec ton nom, ton histoire, tes silences. Pas avec un masque de magicienne ou d’espionne. Pas pour jouer. »

Elle tendit la main, paume ouverte, simple et honnête.

Son regard était calme maintenant, mais il y avait dans ses yeux une lueur plus profonde — une invitation réelle, fragile, entière.

« Je ne te demande rien. Juste d’être là. Pour de vrai. Même si ce n’est que pour une nuit. »

Un souffle de vent passa, faisant frissonner ses épaules.

« Alors… Madame Samara. Tu viens ? »

Ratiya resta immobile, un instant, les yeux grands ouverts. Le baiser l’avait prise de court, mais étrangement… il ne la mettait pas mal à l’aise. Ses joues brûlaient, et pourtant, elle ne voulait pas fuir. Il y avait quelque chose dans la voix de Samara, dans la manière dont elle la regardait comme si elle la voyait vraiment, sans jugement.

Elle baissa légèrement les yeux, puis serra doucement les doigts autour de la main de Samara, sans oser lever la tête.

« Tu… tu es vraiment directe, toi… » murmura-t-elle, dans un souffle à peine audible.

Un sourire timide vint finalement ourler ses lèvres. Elle releva lentement le regard, croisant celui de la démone.

« Je… j’ai jamais été très à l’aise avec ce genre de choses. Je parle trop peu, je réfléchis trop. Mais… avec toi, je ne me sens pas obligée de prétendre. C’est étrange… mais agréable. »

Elle inspira un peu plus profondément, comme pour se donner du courage, puis hocha la tête, doucement.

« Si tu veux… on peut aller chez moi. Je… je suis pas très douée avec les restaurants. Trop de monde, trop de bruit… Mais je peux préparer quelque chose. Ou… on peut juste rester ensemble, parler. »

Un petit rire nerveux lui échappa, et elle détourna les yeux.

« Enfin… si t’as pas peur de t’ennuyer avec moi. »

Mais à peine avait-elle prononcé ces mots que Samara la tira doucement vers elle, posant une main rassurante sur son épaule.

« Si j’étais venue chercher de l’ennui, je serais déjà repartie. »

Ratiya rougit un peu plus, mais son regard brillait maintenant d’une lueur sincère. Elle fit un pas, puis un autre, en direction de sa maison, entraînant Samara avec elle, leur mains toujours liées. Le silence qui s’installa n’était pas gênant, mais complice. Un silence où tout pouvait encore arriver, doucement, à leur rythme.

Ratiya ne put s’empêcher de détourner le regard, ses joues virant à un rouge encore plus vif à la remarque de Samara. Elle tenta de reprendre contenance, mais le sourire de la démone ne faisait rien pour l’aider.

« Tu vas finir par me faire fondre si tu continues comme ça… » murmura-t-elle, mi-amusée, mi-gênée.

Elles avançaient à pas lents à travers les rues animées de Lustoria, baignées dans la lumière dorée du couchant. La chaleur de la main de Samara dans la sienne était une douce distraction, presque troublante. Ratiya n’avait jamais pensé qu’elle aurait un jour une Archimage démoniaque à son bras, encore moins une qui la fasse rougir comme une adolescente.

Arrivées devant une petite maison de pierre couverte de plantes grimpantes et de lanternes suspendues, Ratiya s’arrêta et jeta un coup d’œil à Samara.

« C’est ici… Ce n’est pas un palais infernal, mais j’y cultive les meilleures infusions de toute la ville, » dit-elle en souriant, un peu plus sûre d’elle.

Elle déverrouilla la porte, laissa passer Samara en première, et referma doucement derrière elles. L’intérieur sentait bon les herbes séchées, la résine brûlée et un soupçon de jasmin. Quelques cristaux luisaient faiblement sur les étagères.

Ratiya se tourna vers son invitée, s’efforçant de garder un ton léger malgré le battement trop rapide de son cœur.

« Alors, Archimage Samara, que désire une démone comme toi pour bien commencer la soirée ? Une infusion rare ? Un baiser volé ? Ou… quelque chose d’un peu plus dangereux ? »

Son sourire tremblait un peu de gène après prononcer ses mots, mais ses yeux brillaient d’un défi doux, presque complice

Ratiya sentit un frisson subtil parcourir sa peau au contact léger de la queue caudale de Samara, caresse à la fois douce et provocante. Cette sensation réveillait en elle une part longtemps contenue la succube qui sommeillait au creux de son âme, prêtant à ses gestes une fluidité et une audace nouvelles.

Son cœur battait la chamade, oscillant entre la timidité de l’humaine et la douce assurance de la démone qui prenait lentement le dessus. Elle se surprit à penser que cette nuit, elle pourrait enfin laisser tomber ses défenses, s’abandonner à ce feu intérieur qui la consumait avec une promesse à la fois terrifiante et exaltante.

« Doucement, » se murmura-t-elle intérieurement, « Ne te laisse pas emporter trop vite… » Mais malgré cette prudence, elle sentait la succube guider ses gestes, amplifiant la tension qui dansait entre elle et Samara.

Le souffle chaud de l’Archimage près de sa peau, la chaleur contre ses hanches, tout cela tissait autour d’elle un cocon vibrant d’émotions intenses. Un sourire espiègle éclota sur ses lèvres tandis qu’elle effleurait la main posée sur sa taille, jouant avec cette douce invitation au jeu et à la découverte.

« Ce qui est dangereux, » souffla-t-elle avec une voix tremblante d’audace, « c’est ce feu que nous allumons, cette frontière fine entre désir et confiance. »

Elle laissa ses doigts s’entrelacer avec ceux de Samara, cette étreinte légère scellant un pacte invisible, fragile et puissant à la fois.

En les guidant vers le canapé, Ratiya sentait la présence de la succube en elle s’intensifier, lui insufflant une grâce sensuelle, une assurance nouvelle qui la faisait rayonner d’une lumière intérieure captivante. Chaque mouvement, chaque regard semblait chargé d’une promesse secrète, une invitation à explorer ensemble les mystères enfouis au plus profond d’elles-mêmes.

Alors qu’elle versait le thé, la vapeur dansait entre elles, enveloppant la pièce d’une douceur presque tangible. Reprenant place près de Samara, leurs genoux frôlant à peine, Ratiya sentit son souffle s’accélérer, consciente que la succube en elle n’attendait plus qu’une chose : brûler, aimer, et s’abandonner à cette nuit d’ombres et de lumières mêlées.

Elle la regarder dans les yeux et lui dit en souriant « Mais je te préviens, Archimage, je ne suis pas qu’une simple herbologue… et mes secrets ne se laissent pas toujours cueillir facilement. »

Le souffle chaud de Samara dans son oreille fit frissonner Ratiya jusqu’à la base de la nuque. Une onde brûlante se propagea en elle, balayant la façade timide et lissée qu’elle avait si longtemps offerte au monde. Mais avec Samara… elle n’avait plus envie de se cacher.

Elle se tourna doucement vers elle, les joues un peu rosies, mais ses yeux ses yeux bleus d’ordinaire fuyants brillaient d’un éclat nouveau. Plus profond. Plus affirmé.
Un sourire à la fois tendre et joueur vint se poser sur ses lèvres.

« Plus persuasive ? » répéta-t-elle dans un souffle presque moqueur, tandis qu’elle glissait sa main sur la cuisse de Samara, lentement, comme si chaque geste était une incantation silencieuse.

Elle se rapprocha, jusqu’à ce que leurs fronts se frôlent, leurs souffles se confondent.

« Tu joues avec le feu, Archimage… Et tu ignores encore ce que je suis capable de faire quand je cesse de me retenir. »
Sa voix avait changé, elle vibrait d’un timbre plus grave, plus ancré, comme si une autre femme parlait à travers elle ou plutôt, comme si la vraie Ratiya venait enfin d’émerger.

Elle fit une pause, gardant ses doigts sur Samara, comme une promesse.

« Ce que je suis… ce que je cache… ce n’est pas qu’une autre facette. C’est une puissance que même moi j’ai peur de libérer. Mais toi… tu me donnes envie de l’ouvrir. De la partager. "

Elle effleura les lèvres de Samara, sans l’embrasser, les laissant suspendues à un fil de tension savoureux.

Puis, dans un murmure plus doux, presque une prière :

« Si tu veux mes secrets, Samara… il faudra que tu me montres les tiens. »

Et sur ces mots, elle porta la tasse à ses lèvres, calmement, mais son regard ne quittait plus celui de l’Archimage.
Elle avait commencé à jouer. Elle n’avait plus peur.

Ratiya s’écarta doucement, glissant entre Samara et la table, sans rompre le contact de son regard avec celui de la démone. Ses pas la menèrent devant le grand miroir dressé contre le mur, un miroir ancien aux bords dorés, presque rongés par le temps. Elle s’y contempla un instant. Son reflet lui renvoyait une image presque trop sage sa longue robe aux motifs floraux, ses lunettes rondes légèrement glissées sur le nez, son air réservé.

Mais elle, elle savait.

Elle leva doucement le bras et écarta la manche de sa robe. À son poignet brillait un bracelet ancien, orné d’une pierrenoir. Un bijou banal pour certains, mais elle, elle savait aussi ce qu’il enfermait.

Son reflet sembla trembler. Une autre Ratiya, dissimulée dans les éclats sombres du joyau, ouvrit un œil derrière le miroir. Elle était là, toujours là, tapie sous la surface, sous les couches de contrôle, sous la prétendue innocence.

« Qui joue avec le feu, Samara…? » murmura-t-elle sans se retourner, sa voix posée mais vibrante d’un sous-entendu lourd. « Est-ce toi, la démone qui cherche à percer mes mystères ? Ou moi, qui te laisse m’approcher juste assez pour te donner l’illusion que tu as le dessus…? »

Elle effleura son propre reflet, puis baissa à nouveau les yeux sur le bracelet, pensivement.

« Tu te dévoiles facilement… C’est peut-être ce qui te rend si… attirante. Et moi, je cache ce que je suis. C’est ce qui te pousse à t’accrocher. Peut-être sommes-nous toutes les deux en train de jouer… ou de brûler. »

Elle se retourna enfin, ses yeux légèrement luminescents maintenant, l’éclat de la magie affleurant dans leurs reflets d’ambre.

« Mais attention, Samara. Tout ce qui attire… finit par consumer. »

Puis, elle s’approcha de Samara.

Elle leva lentement le bras, celui orné du bracelet, et le tendit vers elle, le poignet délicatement offert, la peau pâle contrastant avec la noirceur du bijou. Son regard se fit plus perçant, plus grave.

« Tu veux vraiment savoir qui je suis, Samara…? » murmura-t-elle.
« Alors enlève-le.... de ta propre main. »

Le silence tomba dans la pièce, suspendu. Ratiya ne s'avais pas si elle le ferais ou non mais dans tout les cas sa décision était prise elle lui montrerai qui elle est vraiment, car elle avait confiance en l'archimage.

Ratiya sentit la pression de son bracelet, comme un poids de plus sur son poignet, un rappel constant de ce qu’elle retenait en elle. Ce bracelet, orné de runes anciennes et de symboles qu’elle seule comprenait, était son ancrage, sa protection. Il était là pour l’empêcher de céder à ses instincts les plus primaires, de libérer la force démoniaque qu’elle contenait depuis si longtemps. Mais à chaque mouvement de Samara, chaque geste fluide et confiant, ce bracelet semblait devenir plus oppressant, plus insistant, comme s’il cherchait à se libérer de lui-même.

Le souffle chaud de Samara sur sa peau, sa présence si proche, n’aidait en rien à la tranquillité de Ratiya. Chaque caresse fugitive, chaque mot murmurée, réveillait quelque chose en elle qu’elle avait soigneusement enterré. Elle avait vécu trop d’années à contenir ce côté d’elle, à maîtriser ses pouvoirs, sa nature. Mais Samara, avec son regard curieux et sa sensualité palpable, poussait Ratiya à se confronter à cette partie d’elle-même qu’elle refusait de reconnaître.

"Pourquoi cette tension ? Pourquoi cette attirance inexplicable ?" pensait-elle, le cœur battant plus vite à mesure que Samara s'approchait encore. Ratiya savait que chaque geste de la démone la poussait un peu plus vers la frontière entre la retenue et la libération. Un pas de plus, et elle pourrait tout perdre ou tout gagner.

Elle ressentait la chaleur de son propre corps, l’agitation de son esprit. Le bracelet autour de son poignet, signe de son contrôle, semblait réagir à la proximité de Samara, comme une menace. Il était fait pour la maintenir sous contrôle, mais à cet instant, il ne faisait qu’augmenter son désir de briser les chaînes. Et pourtant, quelque chose en elle résistait, une peur de ce qu’elle pourrait devenir si elle franchissait cette ligne. La transformation n’était pas quelque chose qu’elle prenait à la légère. Ce bracelet avait été une promesse une promesse qu’elle n’allait pas abandonner si facilement.

Quand Samara toucha doucement le bracelet, un frisson traversa Ratiya. Elle savait que cette simple action allait entraîner quelque chose de bien plus grand. Le lien entre elles était tangible, palpable. Il n'était pas seulement physique. Samara percevait sa nature, Ratiya le savait, et cela faisait naître en elle une contradiction : la peur de se dévoiler et, paradoxalement, l’envie irrépressible de tout laisser tomber.

"Tu veux que je me transforme, que je montre ce que je suis vraiment... mais suis-je prête à te le montrer ?" pensa-t-elle, déchirée entre son désir de maintenir sa façade et l’appel insistant de sa véritable nature. Ce bracelet, symbole de sa résistance, commençait à devenir plus qu’un simple objet. Il était le dernier rempart entre elle et la libération.

Les doigts de Samara effleurèrent le bracelet, et un instant, Ratiya sentit le souffle de l’incertitude l’envahir. Si elle se laissait aller, si elle brisait enfin ce dernier lien avec sa répression, ce serait un pas irréversible. Mais peut-être que c’était ce qu’elle attendait inconsciemment peut-être qu’il était temps de voir qui elle était vraiment, sans ces barrières.

Ratiya enleva son bracelet et montrais sa nature démoniaque a Samara elle resta devant elle attendant une réaction. Et commencer a se sentir stupide d'avoir fait cela

Ratiya accueillit le baiser de Samara sans violence, mais sans y répondre non plus. Elle garda les yeux ouverts durant toute l’échange, son regard empreint d’une étrange tristesse mêlée de douceur. Une main se posa doucement sur la hanche de la démone, pas pour l’attirer davantage… mais pour la repousser, lentement, avec délicatesse, sans brutalité.

Une fois le contact rompu, elle soupira doucement, et releva la tête. Ses yeux, d’un éclat inhabituellement doux, s’étaient voilés d’une sincérité rare.

— Samara… Je ne me cache pas par honte.

Elle leva lentement le bras, montrant le bracelet fin et gravé qu’elle portait au poignet, celui qui contenait son pouvoir et son héritage.

— Ce bracelet ne m’emprisonne pas. Il me protège. Il protège les autres aussi.

Elle fit un pas en arrière, remettant un peu d’espace entre elles.

— Lustoria accepte peut-être les démons. Mais le monde n’est pas fait que de villes tolérantes, Samara. Et même ici, l’acceptation ne signifie pas sécurité. Les gens ne voient pas toujours une succube comme un être pensant… mais comme une proie à capturer. Ou pire, une arme à utiliser.

Elle détourna un instant les yeux, comme si elle revivait des souvenirs anciens, puis les replanta dans ceux de la démone, avec calme.

— Mon pouvoir réagit aux émotions. Aux désirs. Il attire, il séduit, même quand je ne le veux pas. Et parfois… moi aussi, j’ai du mal à résister. Il y a des moments où mon côté succube prend le dessus, s’accroche aux moindres envies autour de moi… et ce n’est pas compatible avec ce que je fais.

Elle se tut une seconde, puis ajouta d’un ton plus bas, mais ferme :

— Je travaille avec des gens blessés, vulnérables, dangereux parfois. Je soigne. J’aide. Et je veux qu’on me voie pour ce que je suis : Ratiya. Pas juste un corps qui appelle au péché, ou une créature à soumettre.

Son regard s’adoucit encore, moins sur la défensive maintenant qu’elle avait pu parler.

— Je t’en veux pas pour ton geste. Mais ce pouvoir-là… je choisis de le garder enfermé. Par respect pour moi, pour les autres. Et parce que je refuse d’être contrôlée, même par mes propres instincts.

Un silence s’installa, paisible, presque solennel. Ratiya baissa un peu les yeux, puis releva le menton, avec un petit sourire triste.

— Un jour, peut-être, je pourrai être entière sans craindre d’être brisée. Et je veux quon m'aime pour se que je suis pas pour une succube.