The Multiversity

I/ HISTOIRE DE LA CONQUÊTE SPATIALE MÉGAPOLIENNE

L’espace est vaste et immense. Après que les humains aient découvert la totalité de Megapolis, ils se sont intéressés à l’exploration spatiale. Une brève histoire de la conquête spatiale mégapolienne montre que les premiers vols spatiaux ont commencé avant l’émergence du cerveau positronien. Les Mégapoliens avaient alors réussi à s’extraire de la gravité de leur planète, à rejoindre leur satellite naturel, leur « lune », et à y installer une colonie. Leur objectif était d’inspecter les autres planètes telluriques de leur système solaire, à la recherche de formes de vie. Ces vols étaient toutefois complexes, car les Mégapoliens ne disposaient pas de fusées suffisamment puissantes pour s’extraire de leur planète, et aller jusqu’à une autre planète, puis en revenir. Comme les habitants de la Terre, l’un des projets des Mégapoliens fut d’envoyer une sonde en-dehors du système solaire. On les appela Observer, et plusieurs sondes furent envoyées en-dehors du système stellaire.

Toutefois, la conquête spatiale se heurta bientôt aux limites de la réalité, et le rêve devint un miracle illusoire. Dépasser la vitesse de la lumière était alors impossible, et il fallait des milliers d’années pour permettre de rejoindre un autre système stellaire. La conquête spatiale semblait alors devoir se limiter à la seule exploration du système stellaire environnant, l’exploration du Cosmos relevant de la science-fiction…

…Mais le cerveau positronien arriva.

L’Âge Positronien fut aussi l’âge où l’humanité parvint à franchir ses propres limites, et à réussir l’impossible : concilier la physique quantique à la théorie de la relativité. Deux notions incompatibles, irréconciliables, qui trouvèrent des solutions grâce à l’intellect inégalé d’Algernon I. Ce fut Algernon II qui parvint à concrétiser les notes de recherche d’Algernon I, et à concevoir la première sonde spatiale positronienne. Ce vaisseau spatial, qu’on baptisa « Observer II », parvint à rattraper et à dépasser la sonde spatiale rebaptisée « Observer I ». Ce mince exploit fut appelé historiquement le « Jour du Dépassement ». Encore célébré annuellement dans le calendrier mégapolien, il marque l’expansion réelle de Mégapolis, et le premier jour où l’Homme parvint à sortir de sa sphère, de son propre système stellaire. Les Mégapoliens conçurent ensuite le premier vaisseau habitable humain, qu’on appela tout simplement l’Algernon.

Pour voyager dans l’espace, et parcourir de très grandes distances, les vaisseaux positroniens se déplaçaient à travers la réalité. Utilisant le principe de courbure de l’univers, les vaisseaux positroniens et leurs ordinateurs de bord extrêmement précis passaient à travers la réalité pour aller d’un point A à un point B. Un principe de science-fiction qui trouvait une application concrète, un « trou de ver » artificiel qui permettait aux vaisseaux positroniens de s’extirper de leur propre système stellaire pour en rejoindre d’autres.

C’est ainsi que le Jour du Contact arriva. Ce jour est un jour férié sur Mégapolis, célébré également chaque année. C’est le jour où l’Algernon croisa d’autres vaisseaux spatiaux. Le « Premier Contact », un moment historique qui fédéra le monde entier sous la houlette de Central Positronics. Ce contact donna lieu à un premier affrontement militaire contre les Xénos. Les Mégapoliens croisèrent un vaisseau de réfugiés fuyant une planète dévastée par les Xénos. L’Algernon rapatria les réfugiés, et mena sa première bataille spatiale contre les Xénos. Ce fut une victoire inattendue, mais qui plongea de fait Mégapolis dans une guerre de longue haleine, qui dure encore aujourd’hui.

Après le Premier Contact, Mégapolis commença pleinement sa campagne d’expansion spatiale. Le principe était de coloniser les différentes planètes, avec différents types de colonies. Il y avait essentiellement des colonies ouvrières, consistant à exploiter les ressources de telle ou telle planète. Ces colonies ouvrières étaient administrées par une colonie principale.

La conquête spatiale atteignit son sommet quand Mégapolis rejoignit l’Alliance Cosmique, une association d’empires galactiques œuvrant contre des ennemis communs, à savoir essentiellement les Xénos et les forces du Chaos. L’indéniable intérêt de faire partie de l’Alliance est que ses membres reconnaissent les frontières des autres, évitant ainsi les guerres coloniales… Car des guerres, Mégapolis en connut beaucoup au cours de son expansion spatiale. Toutes les forces spatiales civilisées ne font pas non plus partie de l’Alliance, et c’est avant tout pour pouvoir faire son expansion en paix que Mégapolis adhéra à l’Alliance.

Aujourd’hui, la conquête spatiale de l’Empire mégapolien se poursuit, et ne cesse de s’étendre.

En revanche, tout n’est pas parfait dans la technologie positronienne. En utilisant les trous de ver, les vaisseaux positroniens passent dans des plans alternatifs, ces mêmes plans d’où émanent les monstruosités du Chaos. Parfois, des vaisseaux mégapoliens se perdent, la plus grande perte étant celle de l’Algernon. L’Algernon disparut lors d’un saut il y a plusieurs siècles, et reste toujours, à ce jour, perdu. Retrouver l’Algernon est l’un des plus grands rêves de Mégapolis.

II/ LES COLONIES DE MEGAPOLIS

Mégapolis a étendu son influence système solaire par système solaire, en cartographiant sa propre Galaxie. C’est une tâche de longue haline qui consista à envoyer des milliers de sondes pour inspecter les systèmes stellaires, et pour y appliquer ensuite un programme de peuplement.

Les systèmes stellaires sont ainsi classés par intérêt, en fonction du nombre de planètes, et des ressources intéressantes. Les systèmes stellaires abritant des exoplanètes sont naturellement les plus intéressantes, et les exoplanètes sont souvent des « colonies de peuplement ». Les colonies de peuplement ont pour objectif d’être colonisés, terraformés, les planètes devant être transformés en monde totalement viable. Ces colonies font office de capitale locale et de points-relais pour examiner les autres systèmes solaires environnants.

Les planètes abondantes en ressources, mais dont les critères d’habitabilité s’éloignent des exoplanètes, sont des « colonies minières ». Ces colonies ne sont pas en soi destinées à une terraformation complète, mais à une exploitation massive.

Parallèlement aux colonies minières, on peut aussi trouver des « colonies agricoles », qui ont pour fonction de produire de la nourriture. L’urbanisation de ces planètes est très limitée, et on dénote souvent une seule grande ville qui abrite le spatioport, le territoire étant ensuite composé de villages ou de villes. Ces colonies agricoles sont souvent prisées par ceux qui aspirent à une vie plus paisible, loin de l’hyperurbanisation. Elles sont toutefois de plus en plus dangereuses, car disposant d’une faible présence militaire, et donc sensibles aux raids d’Orks, de pillards, ou, pire, de Xénos !

Dans la cartographie de la Galaxie, un « secteur spatial » est constitué d’une colonie de peuplement entourée des colonies minières qui en dépendant administrativement.


Chaque exploration d’un nouveau système stellaire suit généralement la même approche. Dans un premier temps, le Consortium déploie un contingent militaire pour s’assurer que les planètes sont sûres, puis un appel d’offres est ensuite lancé auprès des compagnies spatiales afin que celles-ci installent leurs colonies. Selon les ressources disponibles, plusieurs compagnies peuvent chacune installer leurs propres colonies. Les planètes telluriques sans ressource visible à la surface peuvent faire l’objet d’inspection minière très profonde, notamment par des techniques très modernes consistant à arracher un morceau de la planète à l’aide de bombes sismiques et de foreuses spatiales. Cette technique spécifique est appelée « extraction planétaire » ou « démantèlement planétaire », et consiste à ouvrir une planète pour pouvoir récupérer les ressources qui y sont profondément enterrées.


L’exploration spatiale rapporte une fortune considérable au Consortium. C’est aussi un formidable outil de cohésion sociale et de propagande, car l’armée de Megapolis agit surtout dans l’espace. De fait, les frontières de la Galaxie abritent beaucoup de « secteurs militaires », qui sont des secteurs en guerre avec d’autres forces spatiales, et qui abritent des « colonies militaires ». Ces colonies peuvent être d’anciennes colonies reconverties en bases militaires. Il s’agit en réalité très souvent de colonies civiles sous un régime militaire.

III/ L’ALLIANCE COSMIQUE


On ignore précisément quand est née l’Alliance Cosmique. Regroupement de diverses races évoluées, l’Alliance fut pensée initialement comme la première organisation cosmique neutre, une structure pensée comme un hall diplomatique entre deux races belliqueuses aujourd’hui éteintes. Leur héritage est resté : Sanctuary. Curieuse structure en déplacement perpétuel, Sanctuary n’appartient à personne, et on découvre encore aujourd’hui des secrets. Station gigantesque et automatisée, Sanctuary est le refuge des puissances cosmiques membres de l’Alliance. Ces puissances se livrent entre elles à une assistance militaire, une coopération économique, et s’engagent à ne pas entrer en guerre entre elles.

L’Alliance Cosmique connaît un essor croissant en raison de la guerre contre les Xénos, qui envahissent l’Univers, et ont annihilé des millions de mondes. Sanctuary fonctionne de toute évidence selon une technologie très ancienne, et dispose de la cartographie la plus complète qui soit de l’Univers. C’est le siège de l’Alliance.

Au sommet de l’Alliance, on trouve un conseil, chaque puissance galactique pouvant nommer un Conseiller. Ce mode de fonctionnement est souvent source de conflits, car toutes les puissances n’ont pas le même poids au sein de l’Alliance. Le Conseil se réunit selon des sessions ordinaires où une puissance est égale à une voix, et peut prendre la forme d’un Congrès lors de sessions extraordinaires, où les puissances galactiques peuvent faire venir d’autres conseillers. Ces sessions extraordinaires sont réservées aux grandes décisions stratégiques à prendre.

Pour certains, l’Alliance n’est qu’une organisation de façade, très artificielle, et qui est contrôlée par les plus puissantes forces galactiques, qui se livrent à travers l’Alliance une sorte de « pacte mutuel de non-agression ». Pour d’autres, l’Alliance est au contraire une organisation centrale, qui permet d’assurer une lutte efficace contre la menace xénos.

Outre les Xénos, l’Alliance Cosmique combat aussi les autres menaces qui pèsent sur ses membres, comme les Orks, les forces du Chaos, ou d’autres espèces hostiles.


IV/ LES AUTRES RACES DE L’UNIVERS

Cette liste est non-exhaustive, et vise à présenter sommairement quelques principales races.

• Les Orks.

Les Orks constituent une race très hétéroclite, présente dans à peu près toutes les Galaxies connues. Une race très disparate, composée de Hordes qui s’unissent sous la bannière d’un chef militaire, le « Big Boss », qui le reste jusqu’à ce qu’un autre Ork le tue. Si les Orks étaient capables de s’unir, ils formeraient sans doute la plus puissante force de l’Univers connu, au vu de leur nombre et de leur sauvagerie. Fort heureusement, les Orks passent l’essentiel de leur temps à se faire la guerre. Nombreux, sauvages, brutaux, ils ont acquis un savoir-faire technologique limité qui repose essentiellement sur le pillage et la contrefaçon. Les Orks ne sont pas connus pour leur sens de la miséricorde, et la menace des « Peaux-Vertes » terrorise souvent les civils à l’idée qu’une Horde vienne ravager leurs planètes.

• L’Imperium.

L’Imperium ne fait pas partie de l’Alliance. Son domaine d’action est dans une galaxie assez éloignée de celle de Megapolis. L’Imperium ne fait officiellement pas partie de l’Alliance, mais il est parfois arrivé que des alliances de circonstances s’établissent, notamment du fait d’ennemis communs. Pour autant, ces alliances ne durent jamais. L’Imperium était jadis une force spatiale prédominante, dirigée par un leader charismatique, l’Empereur. Difficile de pouvoir donner des informations précises sur les origines de l’Empereur, car la propagande impériale est très présente. Toujours est-il que ce fut l’Empereur qui permit à l’Imperium de partir à la conquête de l’espace. La version la plus couramment admise, et qui est enregistrée dans Sanctuary, fut que l’Empereur résulta d’un rituel très rare, où tous les chamans de l’Imperium fusionnèrent pour créer un seul être imbibé de leur énergie psychique : l’Empereur.

Doté de toute évidence de pouvoirs très importants, son souhait fut d’organiser la conquête de l’espace à travers ses fils, les Primarques. L’Empereur souhaitait, par l’intermédiaire des Primarques, protéger l’humanité de l’influence des Dieux Noirs. Ses pouvoirs étaient tels que l’Empereur avait en effet perçu une menace dans les profondeurs de l’Univers, au-delà de la dimension. Peut-être avait-il senti la présence des Grands Anciens ? En tout cas, il perçut l’éveil des Dieux Noirs, notamment du dieu Slaanesh. Les Primarques, conçus à partir de son gène, furent néanmoins dispersés dans la Galaxie, et soumis à la tentation des Dieux Noirs. Ce qui devait permettre à l’Imperium d’éviter la corruption précipita finalement l’Imperium dans la ruine quand il fut avéré que les Primarques pouvaient être corrompus. Le plus puissant et le plus majestueux des Primarques, Horus, succomba à l’influence de la Ruine, et déclencha une guerre civile meurtrière au sein de l’Imperium, qui connut son apothéose lors d’une bataille suprême face à l’Empereur.

Suite à ce combat, l’Empereur fut grièvement blessé, et fut entreposé sur le Trône d’Or. Depuis lors, son corps momifié continue à rester, tandis que son esprit continue à survivre. Depuis cet évènement, ; l’Imperium est devenu une théocratie sanguinaire, brutale et fasciste. Ouvertement raciste, l’Imperium fait preuve d’une violence terrifiante. Tout en voulant ainsi combattre l’influence du Chaos, les méthodes brutales et impitoyables de l’Imperium contribuent paradoxalement à renforcer le Chaos, à tel point que certains se demandent si l’Imperium tout entier n’est pas finalement dirigé en son sommet par des serviteurs du Chaos.

• Le Chaos.

Le Chaos est une force cosmique terrifiante, qui ne se limite pas qu’au Rayon Indigo. De fait, les Dieux Noirs sont présents dans tout le Multivers. À titre de résumé, on retiendra ici que le Chaos est une force très hétéroclite, composé de Dieux maléfiques, formant un « Panthéon Noir », qu’il convient toutefois de dissocier des Grands Anciens. Si on se fie à la Cosmogonie, les Dieux Noirs doivent être considérés comme les plus proches « enfants » des Grands Anciens, mais certains disent qu’il s’agit de divinités corrompues, les premlières divinités ayant jamais existé et ayant cédé à l’influence des Grands Anciens.

Au sein du Rayon Indigo, les Dieux Noirs sont très influents, et disposent de systèmes entiers qui leur sont dédiés. Ils ne se limitent à aucune frontière, et ont proliféré avec l’extinction de grandes espèces qui ont succombé aux Dieux Noirs. Il semble en réalité que, plus une race évolue, et plus elle est susceptible de céder à l’influence des Dieux Noirs.

Un complément de script détaillé les concernant est prévu.

• Les Nécromorphes.

Les Nécromorphes constituent une race de « zombies galactiques ». Il s’agit de corps qui se réaniment, d’un virus qui pullule à travers l’espace et qui est lié à de curieux artefacts, des « monolithes ». Les Mégapoliens ont découvert les Nécromorphes sur des planètes mortes. Le virus permettant de les créer a toutefois pu être observé à travers des vaisseaux-fantômes dérivant à l’abandon dans l’espace. Le virus qui créé un Nécromorphe réanime les tissus morts d’un cadavre, et le modifie, créant des monstres qui traquent et tuent tout être vivant. On ignore encore à ce jour l’origine du virus à l’origine des Nécromorphes, et les théories varient à leur sujet. Toujours est-il que Megapolis a déjà dû faire face à cette menace redoutable, qui leur a coûté des dizaines de colonies, y compris des colonies de peuplement.

• Les Xénos.

À titre de résumé, on retiendra que les Xénos constituent à ce jour la principale menace de tout l’Univers connu. Innombrables, inarrêtables, ils ont envahi le Rayon Indigo, et ne cessent de se répandre. Leur puissance est telle qu’ils contrôlent l’intégralité d’un superamas galactique. Ils terraforment les planètes au point de leur doter d’une consciente, et peuvent protéger ces « bioplanètes » dans l’espace, attaquant ainsi des systèmes entiers avec des planètes remplies de Xénos. Leur nuée est visible à travers l’espace, formant d’immenses nuages galactiques remplies de monstres qui envahissent des planètes, détruisent tout, ravagent tout, puis les repeuplent. Menés par l’Overmind, les Xénos constituent la menace suprême qui contraint des forces galactiques souvent hostiles à devoir sd’allier pour survivre.

Comme pour le Chaos, un complément de script spécifique est prévu pour les Xénos.

• L’Empire de Gordan.

Puissance galactique de premier plan, membre le plus influent de toute l’Alliance Cosmique, l’Empire de Gordan est une immense junte militaire qui est dans une guerre sans merci contre les Xénos. Il représente la principale ligne de front entre les territoires civilisés dépendant de l’Alliance et les Xénos. L’Empire de Gordan s’étale sur toute une galaxie qui est intégralement contrôlée par lui. Leur savoir technologique surclasse celui des Mégapoliens, et les Gordaniens disposent d’armes dévastatrices, comme la capacité d’utiliser des bombes spéciales qui augmentent le phénomène de combustion d’une étoile, et créent ainsi des supernovas. C’est une méthode qu’ils utilisent pour briser les hordes xénos. Ils disposent d’un arsenal militaire colossal, impliquant par exemple des méchas géants .

Pour beaucoup, l’Alliance Cosmique est sous le contrôle des Gordaniens, l’état-major gordanien représentant à ce jour un rempart redoutable contre les Xénos.