The Multiversity

Les provinces situées à l’est de Mijak sont loin d’être les plus fortifiées. Elles sont en effet à l’abri, et les villes-forteresses qui s’y trouvent servent surtout de chef-lieu administratifs, assurant le fonctionnement de multiples fortins et le lien entre les villages environnants. Des cibles idéales pour les troupes du terrible Arès. Le Dieu de la guerre olympien vient de déferler sur les provinces les plus éloignées, laissant derrière lui des villages ravagés, des fermes incendiées, des greniers pillés. Arès n’a jamais été connu pour sa douceur. Dieu brutal et violent, il a toujours représenté le côté violent, cruel, et sauvage de la guerre.

Tandis que ses troupes progressent impitoyablement vers la capitale, la première véritable bataille a lieu à Fort-Rumvell. Appelé ainsi en hommage à son bâtisseur, Fort-Rumvell est une impressionnante ville-forteresse, mélangeant habilement infrastructures civiles et militaires. Arès, qui marche à bride abattue vers la capitale, a confié à l’un des Dieux qui l’accompagnent, Moros, le soin d’infliger à cette province le sort funeste qu’elle mérite.

La première véritable bataille de la région a lieu à la ville de Gavony, une ville pieuse où une cathédrale se dresse, et où Moros envoie ses troupes, dans le but de mener un pogrom violent et sanglant. C’est ici que les réfugiés s’agglutinent, sollicitant l’aide des Dieux mijakiens pour les protéger de la démence des Olympiens. Divinité méconnue, personnifiant le sort funeste, l’implacable chemin conduisant à la mort, Moros, dont on dit qu’il est le descendant de Nyx, entend bien rappeler aux Mijakiens que, pour eux, les fils du Destin se terminent ici.

Personnage incarné : Bellone

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La téléportation s'estompa et Bellone apparut dans des flammes rouges au beau milieu de la ou elle souhaitait aller. Elle était arrivé a la suite d'un téléportation de sa volontés non pas sur une région de la terre mais dans une province de terra et cela pour plusieurs raisons. déjà car après les visites et événements des derniers mois pour elle elle voulait savoir si elle devait reprendre véritablement son rôle ou continuer a s'isoler et rester seule. Deuxième chose elle avait senti comme un danger qui guettait, appelez ça de l'instinct divin.

Elle se trouvait précisément dans l'une des provinces de l'empire de Mijak Une province éloignée de la capitale a L'est de cet empire. Elle ne savait pas trop ou aller pour commencer...son introspection, mais elle fini par choisir Gavony enfin elle voulait y aller mais pour cela elle devait traverser une vaste pleine pour reprendre la route principale plus loin. Elle commença alors sa marche. Bellone sur Terra n'avait pas changé d’apparence et apparaissait en tant que divinités romaine  elle n'avait pas peur qu'on la reconnaisse car son culte n'avais jamais été pratiqué ici et les olympiens n'avaient pas beaucoup d'influence dans la région.

D'ailleurs elle se demandait si après sa médiation elle irait sur l'olympe , cela devait faire un bon millénaire qu'elle n'y était pas allé. Mais ca elle verrait, alors qu'elle marchait elle se sentait de plus en plus mal a l'aise, bizarrement. L’atmosphère semblait électrique et oppressant. elle se demandait bien ce qui pouvait provoquer en elle un sentiment d’inquiétude pareil. Par prudence elle matérialisa son épée dans sa main et la prit en la posant sur une de ses épaules et poursuivi son chemin. Mais elle avait la désagréable impression que quelque chose n'allait pas.

Héphaïstos... je suis prête à t'obéir. Toi qui as fait de moi ta guerrière sacrée. Toi qui m'as demandé de détruire Soul Edge. Toi qui as veillé sur le chevalier pêcheur après que je t'ai prié. Toi qui as béni mon mariage avec Rothion. Je déteste tuer, je préfère aider. Aider me rend heureuse... cependant, tu me demandes de tuer mes confrères, de faire payer à ceux qui se détournent de toi et de ta famille au profit d'une seule divinité abstraite. Je n'ai pas le choix. Je suis réellement triste d'être contrainte à tuer des humains que je pourrais aider, mais tel est ta volonté, je le ferai.

Sophitia ? Oui, Soul Calibur ? Est-ce que tu es sûre du bienfait de ce que tu comptes faire ? Non, pas du tout. J'ai prêté allégeance à Héphaïstos, je me dois de lui obéir. Le courroux des dieux a déjà commencé. Si cela ne tenait qu'à moi, je protégerais l'humanité du courroux des dieux. Cependant, Héphaïstos fait partie de ces dieux qui veulent une guerre contre l'humanité. Tu es une des rares humaines à qui les dieux ont confiance. Moi aussi je veux protéger l'humanité. J'espère que Soul Edge n'a pas corrompu les dieux. J'espère aussi. Soul Calibur, prépare tes pouvoirs. C'est l'heure de participer à la guerre divine qui nous attend. Mes pouvoirs ont prêts, Sophitia.

C'est à contre-coeur et avec tristesse que je vais en direction de Mijak. J'y étais pour affronter une créature, maintenant j'y affronte tout un peuple, avec l'aide de Soul Calibur, dans une armée menée par Arès. Je participe aux destructions, glaçant tout bâtiment avec du mouvement, et aidant à incendier tout ce qui peut brûler. Lorsqu'on arrive à Fort-Rumwell, je vois Arès demander à Moros, un dieu incarnant le sort implacable. Je suis donc ce funeste dieu. De toute manière, si jamais je trahis ce dieu, il m'exécutera purement et simplement.

La bataille de Gavony commence et je cours vers cette ville, tuant tous les peuples que les dieux considèrent comme étant corrompus. Je m'excuse envers tout ceux que je tue. Je n'ai pas le choix. Je les tue, ou je me fais tuer par l'armée où je suis ou même par Moros. Le massacre continue jusqu'à ce que je vois un être dont je sens l'aura divin. Un aura divin semblable à Arès. Je le sens, c'est une déesse de la guerre. Il existe donc au moins trois dieux de la guerre : Athéna, Arès et cette déesse. Je suis capable de tuer un dieu avec Soul Calibur. J'espère juste qu'elle est dans notre camp. Cependant, cette déesse marche vers l'Olympe, ce qui fait qu'elle n'est pas dans notre camp. J'aimerais donner une dernière chance à la déesse de nous rejoindre ou de partir. Je me mets donc sur son chemin en pointant Soul Calibur vers elle.

"Déesse de la guerre, ne vous approchez pas de l'Olympe ! Moi, Sophitia, Guerrière d'Héphaïstos, vous demande de partir, ou de nous rejoindre ! Dans le cas contraire, je serai dans l'obligation de vous tuer ! Je le peux, mon épée en est capable !"

Si c'était un humain comme moi, je ne lui donnerais aucune sommation, car je ne pense pas que les dieux l'accepteraient. Cependant, je sais qu'elle est une déesse de la guerre, donc je l'avertis. Si elle ne prend pas en compte cet avertissement, ce sera vraiment dommage. Je serai dans l'obligation de la tuer avec Soul Calibur. Pourquoi est-ce que tu affronterais un dieu ? Je n'ai pas le choix, elle ne semble pas être de notre côté. Si elle était de notre côté, je l'assisterai. Le cœur de Soul Calibur brille un peu plus.

Personnage incarné : Bellone

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Alors qu’elle progressait en direction de Gavony et qu’elle s’en rapprochait elle sentit la tension de l’air s’accentuer et devenir plus forte, Bellone devint plus méfiante et était de plus en plus sûr ses gardes. Et alors qu’elle arrivait au sommet d’une colline derrière laquelle se trouvait la vallée contenant la ville elle se stoppa et devint témoin d’un spectacle qu’elle avait déjà vu. Mais ce qui la choque fut les soldats qui perpétuaient ce carnage. Des soldats grèses ou plutôt Olympiens, elle se demanda alors instantanément comment cel se faisait que ses semblables s’en prennent ainsi au peuple qu’ils étaient censé protéger. Elle reconnu permis les auras et les relans de fumée de maison brûler et des odeurs de sang celle de Moros un serviteur de Arès.

Donc ce devait être les troupes d’Ares mais ce dernier n’aurait jamais fait ça seul il devait agir sur ordre de son père. Zeus. Bellone pensa tout haut en serrant les poings.

- Qu’elle folie s’est emparé de vous olympiens ? Quelle force a pu poussé les dieux a tuer les humains en masse a tuer le peuple que nous devons protéger ? Si la folie ses empare de vos esprits et que vous ne savez faire preuve de retenue. C’est moi qui serai sans pitié envers vous.

Sur ces mots elle s’élança de toute la force de ses jambes et traversa les trois quarts de distance entre elle et la ville avant qu’une silouhette ne s’interpose. Une jeune femme armée d’une épée singulière et avec une aura pas mortelle mais pas divine non plus. Sûrement une élue. Cette dernière lui adressa un ultimatum, partir ou les rejoindre ou bien elle menaçait de la tuer. Cette petite était courageuses c’était sans doute mais Bellone se début de stopper une telle folie.

-Navré Gamine mais je ne suis pas dans ton camp. Je suis le visage rouge de Rome, la déesse de la guerre, du carnage et de la dévastation, je suis Bellone. Et moi qui suis olympienne je refuse de participer à ce carnage envers un peuple que les olympiens sont censés protéger. Je suis ici pour faire cesser cette folie. Alors désolé mais JE PASSE !!!

D’un bond Bellone sauta au dessus de Sophitia et s’élança Dans la ville en hurlant le nom du dieu qui perpétuait ce carnage.

-MOOOROS. !!!!!!! TU CHERCHE LA GUERRE ? ME VOILÀ !!!!!

Est-ce que tu es réellement obligée de continuer cette guerre, puisqu'une déesse de la guerre se trouve désormais devant toi. Oui. C'est une mission que je suis obligée d'accepter. Il s'agit d'une déesse contre plusieurs dizaines, alors pourquoi est-ce que je devrais m'arrêter ? Elle semble être plus raisonnée qu'Héphaïstos, c'est un fait. Elle semble réellement vouloir sauver l'humanité, tel que je veux faire. Mais ce n'est pas ma déesse, et elle n'est pas dans notre camp... notre camp que je suis obligée de rejoindre. Les dieux ont perdu l'esprit, et tu n'es qu'une victime.

La déesse de la guerre me confirma ses intentions après s'est présentée. Bellone, déesse romaine de la guerre, du carnage et de la dévastation. La déesse est olympienne, mais elle refuse de nous rejoindre. J'aimerais déserter, mais si je le fais, c'est la fin de ma vie. Elle veut réellement protéger l'humanité de nous. Je veux faire comme elle, mais je ne peux clairement pas, et si je le fais, je meurs. Elle passe en force en sautant au-dessus de moi et en hurlant pour s'adresser à Moros. C'est terminé. Soul Calibur, est-ce que tu as un pouvoir qui me permet de la rattraper ? Oui, mais pour cela, il te faudra me laisser le contrôle de tes jambes. Si c'est le prix à payer, alors je te laisse faire.

Le cœur de Soul Calibur brille encore plus et un aura apparaît autour de Soul Calibur et de mes jambes. Je sens mes jambes, mais désormais je ressens quelque chose qui les contrôle. Une fine couche de glace commence à se former sous mes pieds. Mes jambes s'élancent et glisse sur la glace qui se forme toujours sous mes pieds, et en direction de Bellone. Ma vitesse est largement augmenté, au point que je suis désormais en train de rattraper la déesse.

Après avoir parcouru une distance relativement longue, je me mets devant Bellone avant de lui donner un coup de bouclier pour tenter de la faire tomber. Soul Calibur, j'aimerais reprendre le contrôle de mes jambes, s'il te plaît. Les voilà. Merci. Les auras disparaissent et je reprends le contrôle de mes jambes, tenant en position athénienne, le bouclier à l'avant, l'épée à l'arrière, les jambes solidement ancrées au sol et les pieds écartés d'un pas de géant.

"Si tu veux affronter Moros, il te faudra d'abord m'affronter, Bellone !"

Héphaïstos, donne-moi ta force... en espérant que tu finisses par protéger les humains. Je me concentre sur le combat qui va sûrement être à mort.

"Désolée Bellone. Je n'ai pas le choix." dis-je à voix basse.

Personnage incarné : Bellone

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Alors que Bellone venait d’atterrir enfin de son saut et de s’élancer à toute jambe vers l’aura de Moros pour terrasser ce dernier et stopper sa folie, elle perçut derrière elle un son de glissement et un force là rattraper. Instinctivement elle s’écartat d’un saut sur le côté et vit la guerrière de tout a l’heure passez devant elle et tenter de donner un coup de boulier qu’elle esquiva d’un simple mouvement avant de planter ses yeux de braise dans ceux de la guerrière en garde devant elle.
Elle lui expliqua qu’elle ne l’a laisserait pas passer sans combattre, mais comprenait t’elle que face à elle ce n’était pas un humain ou un être béni mais bien un être divin. Aussi forte sois son épée elle ne vaincrait pas Bellone comme ça.

De plus elle sentait que quelque choses chez cette guerrière n’allait pas, peut être une chose dans San voix ou bien l’an phrase prononce tout bas qu’elle navait pas su entendre toujours était t’il que Bellone elle n’en voulait pas de ce combat son ennemi était Moros pas cette gamine.

-Tu est têtue, loyale mais têtue.

Bellone poursuivi toujours le regard planté dans celui de là guerrière.

-Je ne suis pas là pour tuer des humains ou bien des guerriers vassaux des dieux. Je suis là pour arracher la tête de Moros et régler mes comptes avec Ares, et si au travers de ça je peut stopper cette folie meurtrière c’est d’autant plus avantageux. Et une fois cela fait je monterais sur l’olympe pour aller mettre deux trois claques à zeus et lui faire retrouver la raison.

Elle finit sa phrase en grondant.

- Et toutes les divinités ou guerrière sacrés que j’en croiserais sur mon chemin et Qui ne seront pas raisonnables finiront comme tous les ennemis que j’ai rencontré. EST-CE CLAIR. MAINTENANT ÉCARTE TOI !!!!

Sur ces mots elle se mit en garde et laissa exploser son aura noir ténèbres et rouge sang signé que là elle n’en plaisantait plus.

-c’est ta dernière chance.

Je dois le faire. Si Héphaïstos m'ordonne de le faire, alors je dois le faire. Même si je ne comprends absolument pas pourquoi une telle bataille, j'ai prêté allégeance à Héphaïstos, donc je dois me battre, vaincre tous les ennemis qui se dressent sur ma route, même si ce sont des humains que j'aimerais protéger. S'il vaut tuer une déesse pour cela, alors il faut que je le fasse, peu importe si la déesse a raison ou tort.

Je ne suis pas têtue, je n'ai juste pas le choix. Si je le pouvais, j'épargnerais cette déesse, je la rejoindrais, même, pour protéger l'humanité... mais Héphaïstos veut de cette guerre, même si je ne comprends pas pourquoi. Je me doute qu'elle n'est pas là pour tuer les humains, ni des guerriers sacrés, mais pour vaincre les dieux. Je veux la laisser faire, mais je ne peux pas. Ceux qui se mettront à travers de sa route, je pense qu'elle veut dire qu'elle les exécuterait sans aucune forme de pitié, et pour me montrer l'étendue de sa puissance, un aura noir et rouge explose autour d'elle, et par réflexe, je mets mon bouclier juste devant moi.

Ne te laisse pas intimider par un tel aura, même s'il est divin... au bout d'un instant, même si je ne m'écarte pas, je finis par me dire que je ne peux pas, que ce n'est plus la peine de se forcer. J'abandonne cette bataille, donc je baisse mes armes et ma tête. Je ne peux plus me mettre contre mes confrères. Je suis ravi de savoir que tu ne puisses plus aller à l'encontre de ton devoir originel.

"Bellone... je suis la première à ne pas comprendre pourquoi est-ce que les dieux se mettent à tuer les mortels qu'ils sont censés protéger. Si ça ne tenait qu'à moi, j'aurais protégé aussi mes confrères, quitte à aller à l'encontre des dieux. Mais j'ai prêté allégeance à Héphaïstos, et il fait partie des dieux qui veulent de cette guerre. Tous les dieux olympiens ou presque sont de la partie. Je n'ai donc pas le choix."

Je soupire de tristesse. Je ne suis pas une lâche, mais je ne peux plus me permettre de tuer mes confrères, ceux que je veux protéger. Je ne peux plus me battre ainsi.

"Je ne peux plus tuer comme ça, mais je ne peux pas trahir les dieux olympiens sous peine qu'ils m'exécutent ! Qu'est-ce que je peux faire, maintenant !?"

Je m'effondre. Mes forces m'abandonnent. Je peux t'en donner, mais là, c'est ton mental qui te manque réellement, donc je ne peux pas vraiment t'aider. Je n'ai plus la force de faire quoi que ce soit. Toutes ces personnes que je pouvais sauver, mais que j'étais obligée de tuer sous peine d'être tuée moi-même... ils ne peuvent me cesser de hanter mes esprits pendant que je continuais de me battre... pendant que j'étais forcée de me battre !

Personnage incarné : Bellone

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Après plusieurs minutes de silence des deux combattantes, la guerrière baissa ses armes et dévoila son vrai visage. Elle ne voulait pas de ca , pas de la guerre ni des carnages. Elle voulait juste aider les autres mais était tenu par son serment d’en loyaute et par la peur des autres divinités de l’olympe. Bellone sur ces mots baissa l’intensité de son aura et son regard s’adoucit. Elle comprenait le tiraillement de la guerrière mais ne pouvait lui ôter. Elle s’avança pour arriver en face d’elle. Bellone devait bien la dépasser d’une tête, cette dernière posa une main sur sur son épaule et sourit.

- Être vassal d’un dieu n’est jamais chose aisée, vois comme tu souffre. Mais sois sans crainte si je suis là c’est pour stopper cette folie et ramener mes congénère à la raison. Mais avant cela il faut se débarrasser de cette armée ou du moins l’affaiblir.

Elle retira sa main de l’épaule de la guerrière et leva son épée qui se changea en étendard rouge et or où trônait un aigle avec les inscriptions Roma Invicta. Bellone planta le drapeau dans la terres viollement et prononça ses mots.

-Milites? restituere ordinem habet repondez vocationem bellum et pacem veni in nomine Roma

Quelques secondes plus tard le sol se craquela partout autour des deux femmes et une armée de deux légions de soldats Romain sortit de terre armée et en ordre de bataille. Bellone se tourna vers eux avant de hurler

-milites? Si vos estis hodie quod haec per hummanite est in periculo. rationis amiserint deos perdere. liberet nunc vestrum est. Praemisit !!!

Sur ces paroles les légionnaires chargèrent dans les’ ruelles et les avenues pour éradiquer les olympiens. Bellone revint lors à la guerrière.

- Bien maintenant question que vas tu faire ? Sache que quoi que tu choisisses je respecterais cela mais je te propose de t’en liberer de ton serment et d’en passer un nouveau avec moi. Mais je ne te force pas. Après tu peux rester là ou bien partir..... alors que choisis tu ?

Je commence à sentir son aura diminuer. Elle n'a pas l'air de vouloir me tuer après ça, même si je suis toujours sur sa route. Je ne peux plus me battre ainsi pour tuer mes confrères et ceux qui les protègent, c'est sûrement pour cela. Je la sens m'approche de moi, mais plus doucement, jusqu'à ce que je sente sa main sur mon épaule. Je la laisse faire. Qui suis-je pour retirer sa main divine de mon épaule de guerrière sacrée ? Personne.

La déesse de la guerre me comprend tout à fait. Je savais très bien que parfois, être une vassale d'un dieu n'est pas toujours facile. La preuve étant cet évènement. Je ne peux pas m'empêcher de souffrir, d'être hantée par tous les esprits de personnes que j'étais contrainte de tuer. Aucune des âmes ne sont à l'intérieur de moi. Ils doivent tous être dans des mondes autre que les Enfers, puisque Hadès est du côté olympien. Ma tête peut être une possibilité.

D’un coup, j’entends quelque chose de particulièrement lourd se planter au sol, et la déesse se mit à parler dans une langue que je ne comprends absolument pas, mais que je reconnais : c’est du latin. Quand je voyageais en Europe et que j’étais en train d’aider un médecin, ce dernier parlait parfois en latin. Je lève ma tête et je vois un étendard planté au sol, un étendard romain. Bellone m’avait dit qu’elle est le visage rouge de Rome, donc je sais très bien que c’est une déesse romaine.

Autour de nous, une véritable armée de deux légions sortent du sol, et ils semblent prêts à en découdre face à l’armée olympienne que je veux absolument quitter. Bellone leur hurle en latin, et l’armée se met à partir protéger l’humanité.

Après cela, Bellone me donne le choix. Elle me propose de rompre mon serment envers Héphaïstos pour en passer un autre avec elle. Il n’y a que deux des trois parties de sa proposition que je veux faire : rompre mon serment avec Héphaïstos pour en passer une autre avec une autre déesse. Je suis d’origine grecque, et Bellone est une déesse romaine, donc je ne me vois mal être sa guerrière. Si j’étais Romaine ou du moins Italienne, je n’hésiterais pas à accepter, mais ce n’est pas le cas. Pour ce qui est du nouveau serment, ce sera plutôt avec Athéna… en espérant qu’elle ne soit pas de leur côté, ce que je doute fort, puisqu’elle a envoyé quelqu’un pour sauver mon monde de la Graine du Mal. Cependant, avec tout ce qu’Héphaïstos a fait pour moi, je pense que ce serment pourra être temporaire, sauf si Héphaïstos meurt de cette bataille.

Après mûres réflexions, j’annonce ma décision à la déesse romaine de la guerre. C’est le mieux à faire pour moi.

"Je veux bien rompre mon serment envers Héphaïstos pour en faire un autre. Cependant, je suis navrée, mais je suis d’origine grecque. Donc je ne pense pas pouvoir être votre guerrière. Je veux plutôt prêter serment à Athéna… enfin si elle n’est pas du côté olympien. Si jamais Héphaïstos est ramené à la raison et qu’il vit encore à la fin de la guerre, je voudrais refaire un serment avec lui."

Je me relève et je lève Soul Calibur au ciel. Soul Calibur, crée un portail menant à la Terre où se trouve Athéna. Est-ce que tu es certaine de sacrifier toute mon énergie pour cela ? Si c’est ce qu’il faut pour devenir guerrière d’Athéna, oui. Alors je vais créer le portail. Soul Calibur se met à briller et derrière moi, un portail s’ouvre. Un portail blanc et bleu clair qui mènera à la Terre.

"Bellone, est-ce que vous voulez m’accompagner pour cela ?"

Venue initialement dans la région pour chasser des monstres, Cirillia ne se serait jamais attendue à se retrouver dans cette situation. Aux abords de Gavony, elle avait réservé une chambre dans l’auberge d’un petit village. C’était ici qu’elle avait commencé à explorer la profonde forêt environnante, afin de retrouver la kikimorrhe qui rôdait dans les lieux. La tâche était d’importance, car il n’y avait pas encore de nid. Très certainement, il s’agit d’une éclaireuse, venant ici pour trouver un endroit pour installer la Reine. Cirillia avait donc exploré les lieux, croisant quelques ours, et, alors qu’elle se rapprochait d’une grotte susceptible d’abriter la kikimorrhe, le cheval qu’elle utilisait avait été transpercé à la tête par une lance. Elle était tombée de son cheval, et avait roulé sur le sol boueux, avant d’échouer contre un arbre. Surprise, le temps qu’elle reprenne ses esprits, Ciri’ avait vu, devant elle, plusieurs hoplites.

« C’est quoi, ce bordel ?
-  Une roturière ! Tuez-là ! »

Une nouvelle lance avait fusé vers elle, que la femme avait évité de justesse, avant de se ruer vers eux. Ce fut la première rencontre entre Cirillia et la colère des Dieux. Indécise, ne comprenant rien à ce qui venait de se passer, elle était repartie à pied vers le village, tout en entendant de terribles grondements. Médusée, elle avait vu d’immenses cyclopes remonter le long de la forêt, leurs pas faisant trembler le sol.

Le temps de rejoindre le village, la nuit s’était tombée, et le village était en feu. Les villageois avaient été massacrés, crucifiés le long du chemin. Derrière eux, les Olympiens avaient laissé plusieurs satyres. Cirillia avait encore dû croiser le fer, mais était épuisée, fourbue.

« Misérable humaine, tu frappes fort !
-  On la tue ou on la viole ?
-  Que faites-vous ici ? »

Cirillia se rua sur l’un des satyres, qui bondit en arrière, évitant son attaque, et la frappa avec son sabot au visage, l’envoyant s’écraser au sol, près d’un flaque boueuse. Malheureusement, lors de la chute de son cheval, Cirillia avait perdu ses élixirs, et, en traversant la forêt, elle avait également dû combattre des monstres. Le satyre face à elle sortit une dague, cherchant à l’abattre sur elle... Ce qui l’amena à se retourner. Sa main avait saisi la boue au sol, et le jeta sur son visage, ce qui l’aveugla. L’autre satyre tenta de se précipiter vers elle, mais la femme le repoussa à l’aide du Signe d’Aard, envoyant une onde de choc qui le repoussa.

La femme se redressa donc, et, plutôt que de tenter de ramasser son épée, se précipita sur le satyre aveuglé, et le frappa d’un coup d’épaule. Elle récupéra sa dague, mais le satyre, en beuglant, la repoussa à son tour. Cirillia tomba au sol quand le satyre la chargea, et sentit sa main se saisir de la dague, cherchant à la lui prendre.

« Foutue salope, tu vas me le payer, tu… »

Le satyre ne put achever sa phrase, car, peu de temps après, un pilum lui transperça la tête. Cirillia vit son cadavre chavirer au sol, et, le temps qu’elle se redresse, elle entendit de nombreuses voix, et vit des hommes se rapprocher rapidement, tuant les autres satyres. Le temps que Cirillia se redresse, un homme se dressa devant elle, tenant un glaive à la main.

« Centurion Anatolis , Commandant de la 3^ème cohorte. Qui êtes-vous, jeune femme ?
-  Je… Ci-Cirillia, chasseuse de monstres… Que se passe-t-il ici ? »

Anatolis fronça lentement les sourcils.

« Ramenez-là parmi les blessés. Légionnaires, pour la Déesse Bellone ! »

Et les légionnaires hurlèrent avec fierté ! Cirillia, indécise, les observa lentement, ne reconnaissant aucun écusson mijakien. Et elle voyait surtout les lueurs verdâtres dans leurs yeux.

*Ils ont été invoqués… Mais par qui ?*

Visiblement, quelque chose de très grave était en train de se passer…

Anatolis et ses hommes avaient des instructions précises. Ils avaient été ramenés provisoirement à la vie par leur Déesse dans le but de combattre la menace olympienne. Tandis qu’elle reprenait ses esprits, Cirillia était progressivement en train de réaliser ce que tout cela signifiait. Question religion, elle n’était pas une grande spécialiste. Pourquoi les Olympiens viendraient attaquer les humains ? En avaient-ils assez que plus personne ne prie pour eux ? Était-ce là la raison de cette attaque ? Cirillia avait repris ses esprits, et avait compris qu’Anatolis n’était pas un Mijakien.

« La Déesse Bellone a puisé dans sa magie pour ressusciter les Légions qui lui sont restées fidèles. »

Cirillia devait bien admettre que c’était là un sacré pouvoir. Cependant, les autorités mijakiennes allaient forcément, tôt ou tard, se rendre sur place. Les légionnaires étant en infériorité numérique, Cirillia les suivit jusqu’à rejoindre un autre village où des cyclopes attaquaient les environs. En les voyant, Cirillia frémit. Elle avait déjà affronté des cyclopes sauvages dans des temples abandonnés, dans des grottes ou dans des cryptes. Il s’agissait de puissants monstres, dangereux, agressifs. Cirillia constata que des hoplites les accompagnaient, mais alors qu’Anatolis s’approchait, Cirillia put voir qu’une femme était en train de se battre… Et comprit, à la réflexion des légionnaires, qu’il s’agissait de Bellone.

Elle la vit bondir sur le cyclope, plantant son épée dans son œil unique, faisant jaillir une épaisse projection de sang. Bellone bondit ensuite vers un autre cyclope, et réussit à le décapiter, témoignant de sa puissance surréaliste. Quand la Déesse se retourna, elle s’adressa d’un mot à ses hommes, Cirillia la regardant silencieusement sans rien dire…

…Et le sol explosa alors brusquement devant Bellone, repoussant plusieurs légionnaires. Un homme en armure dorée et rouge émergea alors. Cirillia se rua vers lui avec son épée, et l’homme l’attrapa à la gorge avec son gantelet, faisant preuve de réflexes surhumains. Derrière son casque hérissé de cornes, Ciri’ vit une paire de yeux rouges la fixant silencieusement.

« Toi… Tu n’es pas une simple humaine… Ni l’un de ces cadavres ressuscités…
-  Argh ! »

Il la balança alors comme un fétu de paille. Cirillia traversa les volets d’une maison, et s’écrasa au sol, sur le ventre. L’homme se retourna alors vers Bellone… Du moins, c’était ainsi qu’on pouvait le croire, car il s’agissait en réalité d’un Dieu olympien. Moros se trouvait là, et l’observa.

« Déesse Bellone… Que venez-vous faire ici ? »

Moros était un Dieu redoutable. En sentant la puissance d’une Déesse étrangère, il venait de faire irruption !

Dans la maison, Cirillia se redressait lentement, reprenant ses esprits. Ce type l’avait envoyé valser comme un fétu de paille à travers la vitre, et elle avait pris conscience, instantanément, qu’ils ne jouaient pas dans la même cour. Ce n’était pas un simple soldat, elle l’avait senti sur place. Un Dieu olympien ? Se pouvait-il donc vraiment que les Dieux soient descendus de l’Olympe pour être parmi eux ? Tandis qu’elle se relevait, deux légionnaires entrèrent dans la maison.

« Il faut partir, vite ! »

L’un des soldats tenta de l’aider en lui attrapant la main, mais la femme le repoussa sur place en grognant.

« Je peux me relever, okay ?!
-  Nous avons été réveillés par la Déesse pour vous aider. »

Cirillia n’avait nullement envie de battre en retraite. Certes, il pouvait sembler suicidaire, pour elle, d’affronter un Dieu, mais… N’avait-elle pas déjà tué un dragon ? Elle n’était pas une femme lâche, et, face à un adversaire, elle avait toujours pris les devants, sans jamais fuir. C’était ce qu’elle comptait faire ici, face à ce Dieu infernal. Elle se remit donc sur pied, tandis que, dehors, Moros observait Bellone. Divinité très particulière au sein de l’Olympe, Moros était considéré comme un Dieu assez secondaire. Personnification du Sort, du Destin, les Romains l’avaient appelé Fatum. Il faisait partie de ce penchant obscur et ancestral chez les Olympiens, ces êtres cosmiques qu’on disait antérieurs aux Dieux mêmes. On disait ainsi de Moros qu’il était le fils direct de Nyx, et on l’avait rarement vu se battre, ou participer aux conflits olympiens. Aucun culte majeur ne semblait d’ailleurs lui être consacré.

Devant Bellone, Moros semblait conserver son calme.

« Les humains se sont détournés des vraies valeurs, Bellone. Ils ont cessé de croire en nous, et, ce faisant, ne sont plus à même de protéger ce monde. La destruction de l’Eld n’a nullement amené les humains à cesser leurs vaines querelles et leurs vanités. Nous venons rétablir l’ordre en rappelant aux humains qui nous sommes vraiment. C’est là la volonté de Zeus, et, en tant qu’Olympien, j’y suis obligé. »

Les choses étaient-elles aussi simples ? Elles semblaient l’être aux yeux des Olympiens, en tout cas.

« Nous n’avons pas à nous battre, Déesse Bellone. Pourquoi protéger de tels incroyants ? Pourquoi vous dresser contre nous ? Votre combat n’a pas de sens. »

Cirillia n’était pas du genre à fuir, même face aux Dieux. Elle était après tout du genre à affronter plus forte qu’elle-même, comme le dragon noir qu’elle traquait depuis des années. Ce n’était pas un simple Dieu qui allait l’amener à fuir, même si elle avait pu sentir sa puissance. Moros, qui aurait pu la tuer, l’avait jugé tellement faible qu’il ne s’était même pas donné la peine de la tuer. Plus que tout le reste, ce geste avait été particulièrement infamant, heurtant l’orgueil de Cirillia. Les légionnaires qui étaient venus la rejoindre tentaient en vain de la dissuader.

« Ce sont des combats de Dieux, vous dérangeriez la Déesse Bellone plus qu’autre chose !
-  Mon cul, ouais ! » grogna Cirillia pour seule réponse.

Elle récupérait plusieurs élixirs, et, après quelques hésitations, choisit d’opter pour le Blizzard. Cet élixir équilibré augmentait sensiblement ses performances, sans avoir trop d’effet négatif, contrairement au Tonnerre, qui, tout en améliorant sa puissance, la rendait aussi plus faible aux attaques. Elle avala donc l’élixir d’une traite, et ferma les yeux, sentant les modifications arriver.

Dehors, Moros constata que Bellone refusait de le suivre.

« Je ne m’attendais pas spécialement à devoir débattre théologie avec une Déesse guerrière. En d’autres temps, j’aurai laissé le soin à Arès de corriger les errements de son épouse, mais… Je n’ai jamais compris cette passion olympienne d’avoir des femmes volages et rebelles. Toi, Athéna, Perséphone, Héra… Tout cela me lasse. »

Il tendit alors la main, et une véritable tempête émergea de sa paume. Un souffle de vent terrible, qui repoussa Bellone. Des morceaux de toiture s’envolèrent, des volets furent arrachés de leurs gonds, tandis que la tempête s’accentuait. Dieu énigmatique aux pouvoirs flous, Moros était en train d’illustrer toute sa puissance. Dans ce combat de Dieux, une simple humaine comme Cirillia semblait être de trop, comme un singe jouant dans la paume de Bouddha. Des éclairs dansèrent autour du corps de Moros, qui bondit alors brusquement dans les airs, des ailes rougeâtres enflammées semblant jaillir de ses épaules.

Les éclairs se concentrèrent autour de son corps, et il fondit alors sur Bellone, l’épée en avant. Celle-ci heurta violemment le sol, déclenchant une puissante explosion autour de lui, tout en creusant une crevasse dans le sol. Moros se rua ensuite sur Bellona, et les lames s’entrechoquèrent violemment. Moros aimait la Foudre, mais il maniait aussi les autres éléments magiques.

« Tu es rapide, Bellone… Ou dois-je t’appeler Ényo ? Tu as renié tes racines, ne t’offusque pas si le Roi de l’Olympe ne t’a pas convoqué. »

Moros se concentra alors, et joignit ses mains l’une à l’autre, générant autour de lui une véritable tempête de feu. Une sorte de tornade enflammée le recouvrit, et s’étendit progressivement, enflammant les maisons alentour. Cirillia, qui sortit par le jardin de la maison, vit la clôture en bois séparant le jardin de la rue, s’enflammer, avant que plusieurs pans ne s’en arrachent. Les flammes ondulaient furieusement dans le ciel.

« Tu as dépensé trop de magie à ressusciter tes Légions, Bellone. Ce combat sera à sens unique… Mais sache que j’y prendrais tout de même beaucoup de plaisir. Accepte ta destinée ! »

Désormais, l’armure de Moros était recouverte de flammes. C’était là le pouvoir d’un Dieu à l’œuvre…

Cirillia réussit à rejoindre la rue principale, et se retrouva dans le dos des deux duellistes. Une petite voix dans son esprit lui soufflait qu’elle était folle, qu’elle se mêlait à un combat de Dieux… De Dieux ! Elle ne faisait clairement pas le poids. Elle pouvait voir Moros, étincelant, utilisant une vaste panoplie de pouvoirs magiques, mais une autre explosion magique résonna devant lui. Bellone prit la forme d’Enyo, libérant des pouvoirs divins scellés en elle, et les légionnaires changèrent de forme, devenant des hoplites aux couleurs athéniennes. Elle fusa vers Moros, et le frappa au torse, l’envoyant valdinguer à travers une maison. Il défonça le mur, et disparut dans la maison. Il passa de l’autre côté, et rebondit sur le sol, avant de se redresser, griffant le sol au passage, arrachant plusieurs pavés plantés sur la rue.

Cirillia observa brièvement Ényo, ne sachant pas quoi dire… Quand Moros s’envola encore dans les airs, et les surplomba toutes les deux. Une aura dorée enveloppait Ényo, et Moros ricana.

« Voilà qui est mieux, Ényo ! Comme à Troie ! » fit-il, en évoquant le souvenir de l’antique siège de Troie, où Ényo avait marché en compagnie d’Arès.

Moros se concentra alors, et généra entre ses mains une sphère noirâtre qu’il releva ensuite. La sphère se mit à grossir, prenant la forme d’une grosse boule noirâtre parsemée d’éclairs violets. Cirillia se pinça les lèvres ne reconnaissant cette magie. C’était une sphère de Gravité, une magie qui attirait à elle tous les objets. Les toits de chaumière du village dévastés s’envolèrent alors, tout comme les débris. Cirillia se mit à courir, cherchant un abri quelconque, et bondit sur le sol. Ses jambes s’élevaient déjà en l’air, et elle s’agrippa à une barre en fer qui semblait clouée dans le sol, servant à nettoyer les chaussures sur le palier d’une maison. Son corps se redressa encore, tandis que la magie d’Ényo agissait comme un bouclier visant à la protéger.

« RETOURNE EN OLYMPE, ÉNYO ! TA PLACE EST À CÔTÉ DE NOUS !! »

La sphère de Gravité s’intensifia encore, et explosa violemment, dans un second temps, repoussant tous les objets et les débris qu’elle avait attiré. Fort heureusement, Cirillia évita de se retrouver avec une jambe tranchée. Moros était encore dans les airs, et jeta une boule de feu sur le sol, qui, en tombant, poussa un couinement, ressemblant presque à un Phénix. La boule heurta le sol, et déclencha une terrible onde de flamme qui noya tout le village, formant une sorte d’immense tornade enflammée qui vaporisa et vitrifia le village, pulvérisant les maisons, les envoyant valser dans le décor.

Quand la tornade disparut, il ne restait plus rien du village, si ce n’est quelques masures enflammées. Cirillia avait échappé à la mort en se rapprochant d’Ényo, bondissant dans ce halo doré qu’elle avait généré pour se protéger. Moros était toutefois parti, après cet ultime avertissement. Cirillia reprenait lentement ses esprits en se relevant, et considéra alors la Déesse.

« On devrait rejoindre les Mijakiens, Déesse… Je m’appelle Cirillia, et Moros est désormais autant mon ennemi que le vôtre. »