The Multiversity

Sylvandell était assurément plus grande qu’on ne le pensait, et la jeune Reine de Sylvandell n’avait pas dérogé à l’une de ses traditions ancestrales : des séances d’équitation sur Éclipse, son fidèle destrier de guerre. Le royaume était en soi un micro-État s’étalant sur une vallée au milieu d’un massif montagneux, et Alice prenait l’habitude de s’éloigner dans ce massif. La majeure partie de ce massif était interdite au public, car elle était le domaine des dragons dorés de Sylvandell, un territoire dangereux pour les humains. En l’occurrence, Alice avait décidé de traverser une forêt sylvandine. Elle était sortie des frontières de son pays. Il y avait longtemps qu’elle n’avait pas chevauché Éclipse. Depuis son ascension comme Reine, Alice devait donner de la tête partout, et elle devait aussi s’occuper de ses deux enfants, Aerin et Erwan. Elle avait donc poussé son cheval assez loin, en suivant le lit d’une rivière, et s’arrêta donc quand la rivière s’accélérait, en s’approchant d’une cascade.

« Pffiouh… On se repose un peu, Éclipse. »

Alice sauta au sol. Elle ne portait pas une robe, car ce n’était pas pratique pour chevaucher. Elle portait donc un pantalon en cuir avec une chemise blanche, un corset en cuir, et des gants et des bottes en cuir. La jeune femme récupéra une gourde, et avala un peu d’eau, avant de s’asseoir contre un arbre. L’eau s’écoulait le long du ruisseau. Éclipse se déplaça un peu pour s’abreuver, puis pour brouter. La jeune femme soupira encore, et ferma les yeux. Ici, c’était si calme… Oh, comme elle aimait ça ! Elle avait beaucoup de choses à faire, sans doute trop de choses pour une seule tête, mais elle avait bien le droit de se reposer un peu. Alice finit par se redresser au bout de plusieurs minutes. Contre elle, elle avait un fin collier doré au bout duquel pendouillait un artefact magique qui la protégeait, la Croix-de-Sylvandell. Elle sentit alors la Croix vibrer, annonçant un danger. Alice fronça les sourcils. Elle portait comme arme une courte dague, mais la jeune femme n’était pas une guerrière.

Elle posa sa main sur sa hanche, prête à saisir sa dague… Quand quelque chose s’enroula autour de sa cheville ! Alice poussa un cri avant d’être tirée en arrière. Éclipse hennit furieusement, mais ne put rien faire. Sortant de l’eau, un tentacule venait de la saisir, et la projeta dans l’eau ! Alice sentit ensuite les rapides l’emporter, le tentacule se rétractant. Il était long, et Alice vit la cascade se rapprocher.

*Oh non !*

Éclipse la suivait au double galop, mais dut s’arrêter devant le précipice. Alice chuta sur une dizaine de mètres, et sentit la Croix émettre autour d’elle un halo doré, la protégeant des rochers et de l’impact de l’eau. Alice vit une grosse masse gélatineuse qui se trouvait au bas de la cascade. Elle nagea rapidement, et rejoignit la rive. Elle commença à courir, tandis que, derrière elle, l’eau s’agitait. Un tentacule jaillit alors pour s’enrouler autour de son cou, et la traîna encore en arrière.

Jaillissant de l’eau, un horrible monstre émergeait. C’était une créature qui n’avait rien à faire ici, un monstrueux zeugle ! Dans une situation critique, Alice chercha à attraper sa dague. La Croix vibra encore, et émit une décharge d’énergie qui brûle le tentacule. Elle retomba au sol, et éternua avant de se redresser, tandis que le zeugle jaillissait. Il était immense, monstrueux ! Alice déglutit, se demandant bien comment elle allait réussir à ce sortir de ce pétrin…

Introducing : Maëlle, la barbare.

*pssssssss… blblblblbl…*

Au bord d’une petite rivière en lisière de forêt, Vaan soulageait sa vessie, ne faisant qu’émettre soupir sur soupir pour signifier son contentement. Ce que cela pouvait faire du bien !

Voilà des mois déjà que le garçon avait quitté sa terre natale à bord d’une large carriole floquée du blason de l’église, accompagnée de sa garde rapprochée, exclusivement constituée de femmes, aux personnalités toutes plus atypiques les unes que les autres.

Ensemble, ils avaient déjà traversés bien des villages, bien des petites cités mais, pour la toute première fois, les voilà qui avaient entrepris la route en direction d’une capitale étrangère. À y regarder comme ça, les reliefs de Sylvandell n’avaient rien de bien différent de ceux qu’avait connu Vaan, aussi, il mit du temps à assimiler l’idée qu’il était enfin arrivé en un pays qu’il ne connaissait pas.

L’air y était bon, pur, et le soleil tout aussi chaud que chez lui. Il n’y avait jusqu’ici aucune trace des dragons censés pulluler dans la région, dont avait fait mention Eri, la voyante qui voyageait avec eux et ainsi, aucun des membres du groupe ne fit objection quand Vaan demanda à faire une balade, curieux qu’il était de voir du pays.

Le groupe avait pris la direction du village qui devait être le plus proche, si toutefois les cartes étaient à jour, tandis que le garçon était resté en retrait, seulement accompagné de Maëlle qui, même seule, n’était en rien effrayée à l’idée de croiser la route d’un dragon, aussi gros soit-il.

Sa hache de bataille à la main, l’immense blonde aux hanches plus que larges feignait de regarder au loin, de surveiller les monts et l’horizon. En vérité, le rouge aux joues, la guerrière ne pouvait s’empêcher de regarder pendre l’énorme saucisse du garçon, si frêle comparé à elle. Jamais elle n’avait vu pareil objet, chez aucun homme. Si… long, qu’il toucherait presque la rivière.

Elle retint un petit rire en imaginant un poisson la lui croquer. Ç’aurait fait une super canne à pêche.

« Quoi ? »

*psssssssssss*

« Non, rien. J’ai rien dit. Je surveille, c’est tout. Tu peux pas te dépêcher, un peu ? J’veux bien t’accompagner, regarder des fleurs, des animaux… et patati, et patata… mais on est une cible facile, à faire du sur-place, comme ça. »

« Qu’est-ce que t’as dit ? J’ai rien entendu. »

*pssssssss BLBLBLBLBLBL*

En effet, comme à chaque fois, Vaan avait comme un torrent à côté des oreilles.

Sans plus rien dire, Maëlle ne put s’empêcher de loucher encore sur ce bel engin qui se balançait sous ses yeux, à quelques mètres seulement. Elle… le trouvait impressionnant, c’est vrai, mais jamais n’avait-elle pensé à ce sexe comme elle le faisait désormais, avant qu’elle ne surprenne Cami, les deux baloches du garçon dans la bouche.

Feignant d’être énervée, Maëlle avait fui la scène, mais n’avait pu réussir à se l’enlever de la tête de tout l’après-midi, alors qu’elle chevauchait à deux pas de la carriole qui n’avait cessée de trembler et de craquer, Cami gémissant et appelant son seigneur plus souvent qu’elle n’avait dû le faire au couvent.

Scarlet aussi, elle l’avait entendue dire des choses, à propos de son colosse… et de comment il s’en servait.
Et ça, Maëlle, ça la remuait.

« Euuh… M-Maëlle ? Eeee… est-ce que c’est normal, ça ? »

Préoccupée, prise d’un désir qu’elle ne soupçonnait pas, Maëlle avait quitté des yeux son protégé une seconde à peine.
La suivante, il s’écarquillèrent.

Entre les mains de Vaan, son chibre s’était levé et brillait comme un soleil, d’une lueur puissante et dont émanait comme une étrange chaleur.
Accourant vers le garçon, Maëlle se saisit de son sexe.

« Vaan ! Est-ce que ça va ? La lance !  Est-ce que tu as mal ? »

Sous l’effet de la puissante poigne de la barbare, il serra les dents, faisant non de la tête. 

« Hin hin… c’est juste… tout chaud. Je m’sens bizarre… »

Tel un aimant, ou, telle une girouette indiquant soudain une direction, porté par une fulgurante bourrasque, le bassin du garçon pivota sans que Maëlle ne puisse le retenir, toujours agrippée à son sexe.
Celui-ci luisait plus fort… plus fort… indiquant la cascade un peu plus loin, à seulement quelques dizaines de mètres de là.

Dans un fracas, quelque chose sembla tomber, au loin, chutant dans les eaux tumultueuses, en bas des chutes.
L’eau se mit à remuer vivement, comme en train de bouillir.

Maëlle lâcha sa prise, agrippant fermement sa hache à deux mains, tandis qu’elle poussait Vaan en arrière.

« Recule ! J’aime pas ça… ça vient vers nous. Je le sens. »

Et d’un coup, aux abords de la cascade, émergea soudain l’immonde créature, l’étrange et gigantesque chose poisseuse, couverte ça et là d’infâmes tentacules. Véritable vision d’horreur.

« Ta lance ! Elle a débusquée la bête ! »

De peur qu’il en ait après la vie de son protégé, et sans savoir vraiment après qui la créature en avait, Maëlle s’élança, traversant la distance qui la séparait du monstre en de grandes enjambées, la hache levée bien haut.

« Ne bouge pas, petit homme ! »

« Q-quoi ? Maëlle, attends ! »

Éprouvant bien du mal à remettre son pantalon, toujours rendu au niveau de ses genoux, Vaan courut aussi vite qu’il le put, faisant fi du danger pour rattraper la guerrière, prête à se jeter dans la mêlée.

Prenant appui sur un tronc, Maëlle sauta sur un autre, puis au sommet d’un arbre… atteignit un rocher… et soudain, elle s’élança, de toute sa hauteur, fonçant sur l’immondice depuis les airs.
Sa hache la marqua au crâne d’un coup puissant, mais quand bien même… c’est comme si cela n’avait eu le moindre effet. L’espèce de gélatine recouvrant son corps absorbant sans doute une part bien trop importante des dégâts…

Un nouveau tentacule sortit des eaux comme par surprise et la frappa de plein fouet.

« Maëlle ! »

Le pantalon toujours au milieu des genoux, Vaan s’approchait du combat.

« Maëlle, est-ce que ça va ? »

Relevant la tête, la guerrière serra les dents avant de lever le pouce en l’air à son intention. Se mettant à grogner, elle serra le pommeau de sa hache de toutes ses forces, prête à retenter sa chance.

Apercevant enfin la petite silhouette qui se dessinait derrière le monstre, Vaan en lâcha son pantalon qui retomba sur ses chevilles, alors qu’il adressait un signe de la main en guise de salutation.

« Oh… euh. Bonjour ? Tout va bien ? »

« Mais reste pas là, abruti ! », lança Maëlle qui, contrairement à Vaan, avait remarqué le tentacule qui fonçait droit sur lui.

Mais, contre toute attente, celui-ci ne le frappa pas.
C’était comme si… comme s’il venait de rebondir sur lui.
Sursautant de trouille, il peina à réaliser.

« AAAH ! Qu- quoi ? »

« La lance ! Elle est vraiment magique ! Sers-toi de la lance ! »

« Hein ? Mais… comment j’fais ça, moi ? »

Un second tentacule tenta de l’écraser, mais rebondit comme le premier, éloigné par la singulière lueur émanant de son gigantesque engin.

Le zeugle était un monstre tentaculaire carnivore vorace qu’on trouvait dans les eaux profondes, dans les océans. C’était l’équivalent du légendaire kraken, un monstre qui n’avait rien à faire ici. Il avait dû s’égarer dans les courants océaniques, jusqu’à se retrouver ici, dans ce lac. Alice ne savait pas quoi faire. Elle ne vit même pas Maëlle et Vaan se rapprocher, jusqu’à ce que Maëlle se fasse frapper par un tentacule. Surprise, Alice vit une géante blonde à moitié nue être projetée près d’elle, suivi d’un homme assez jeune, qui avait le pantalon aux genoux, et une solide queue en érection qui brillait.

*Mais…*

Éberluée, Alice cligna des yeux en voyant cette scène incongrue. Elle sentit sa Croix vibrer furieusement et étinceler devant cette verge tendue. Un tentacule énorme jaillit alors sur Vaan, mais se heurta à un bouclier doré. Alice sentit sa Croix vibrer et étinceler à ce contact, puis au second, tandis que le pénis de Vaan brillait également fortement.

*Sa queue… Réagit à ma Croix ?*

Elle entendit la guerrière évoquer une « lance ». Un second tentacule frappa en vain Vaan, faisant luire le bouclier doré, tout en incendiant la peau visqueuse du tentacule. Le zeugle grogna furieusement, envoyant de l’eau dans tous les sens, et rugit avec sa gueule immense. Un souffle puant et intense, projetant de l’eau sur eux.

Alice sentit son instinct la guider, et se rapprocha de l’homme. Sa Croix agissait, et c’était comme si elle la faisait réagir instinctivement. Elle posa sa main sur sa hampe de chair, et le masturba alors.

« J’ignore qui tu es, mais… Ma Croix te reconnaît ! »

Avec sa main libre, Alice sortit de ses affaires son pendentif. La Croix brillait de la même manière que la verge de Vaan, sa « lance » improvisée. Derrière eux, le zeugle frappa encore violemment le bouclier protégeant Vaan, fissurant ce dernier. Alice grogna, et masturba encore l’homme.

« Toi ! ordonna-t-elle à Maëlle. Retiens ce monstre ! »

De son côté, la tête blonde continua à masturber l’homme, et l’embrassa alors.

« Ne me demande pas pourquoi, mais… Il faut que tu jouisses ! »

Son orgasme serait très spécial, car ce n’était pas que du foutre qui allait jaillir de sa lance… Mais un rayon lumineux qui frapperait mortellement le zeugle !

Qu’était-ce donc que tout ce cirque ?
Vaan, comme Maëlle, n’en revenait pas de ce qu’il venait de se passer. Jamais la lance n’avait eue un tel effet.

D’ordinaire -c’est du moins ce que les filles tentèrent de lui expliquer plusieurs fois, en vain-, puisque celle-ci était un artefact de magie pure, la lance agissait surtout telle une sorte de réservoir infini de mana, ce qui expliquait la capacité qu’avait le garçon d’éjaculer non-stop, sans jamais avoir à souffrir de quelque mal qui soit.

Or, jamais un tel bouclier ne s’était déployé ainsi pour lui sauver la mise. Jamais la lance ne s’était mise à briller de la sorte non plus.

Fort heureusement pour le petit groupe qui s’improvisait face au zeugle, celle-ci avait encore bien des secrets à dévoiler…

Le garçon le comprendrait plus tard mais, en plusieurs endroits à travers l’univers, existaient des reliques à-mème de modifier la forme comme les effets de tout ce mana qui bouillonnait dans ses bourses.

Et… Alice en en possédait une.

« E-eh ! »

Pataugeant dans l’eau, peu profonde au bord du lac, la petit blonde avait accouru jusqu’à lui et s’était emparée de son sexe presque sans prévenir. Ne voyant l’objet que comme la « lance » et pas autrement, Vaan ne s’offusqua pas le moins du monde, mais fut toutefois surpris par la tournure prise si subitement par les événements.

De sa toute petite main qui ne couvrait à peine qu’une moitié du diamètre de son chibre, elle le décalotta, le recalotta, se mettant à frictionner son bel objet sans même rougir.

Puis… elle sortit sa croix de ses affaires, la montrant au garçon qui ne put que faire le lien entre celle-ci et sa lance, les deux brillant à l’unisson, d’une même lumière, puissante et déjà presque aveuglante.

Déglutissant faiblement en la regardant, il se contenta d’acquiescer, croyant comprendre où la jeune femme voulait en venir. « Jouir » ne faisait pas partie de son vocabulaire mais, dans le contexte, il percuta instinctivement : pour une raison qui lui échappait encore, elle attendait de lui qu’il crache de son mana.

Écarquillant en grand les yeux en les apercevant, Maëlle s’était mise à rougir -comprenant, à l’inverse du garçon, la situation-. Mais, chassant ces vilaines pensées, se refusant à croire qu’elle puisse être jalouse, elle, elle repartit à l’assaut, tournant tout autour du monstre et hurlant pour attirer son attention.

« Allez, par là, gros lourdaud ! C’est ça… viens là ! »

« Haaa… haaaaa… »

La bête occupée, et éloignée pour un temps, Vaan ferma les yeux. La bouche de l’inconnue posée tout contre la sienne, il se concentra sur la recherche de son mana, qu’il sentait déjà bouillonner en son ventre, sous l’effet de toutes ces caresses qui devenaient plus vigoureuses chaque seconde.

« Mmh… o-oui… ça vient. »

Le baiser se rompant, il se sentit trembler. Ses jambes… sur le point de lâcher.
D’instinct, il plongea la tête tout contre la poitrine de l’inconnue, couvrant de baisers sa chemise et son corset, à la recherche d’un joli sein bien rond à téter, comme Cami le lui avait appris. Y couvrant ses gémissements qui devenaient de plus en plus sonores, Vaan posa quelques doigts à la base de son sexe, frottant ses bourses démesurées, à la recherche d’un plaisir qui ne tarderait plus à exploser.

« MMMMMH ! »

Tous ses muscles se raidissant d’un seul coup, le garçon se lova plus encore tout contre la jeune femme. Tel un énorme canon à poudre, son membre viril expulsait alors salve de jus sur salve de jus…

Seulement, cette fois, son divin foutre luisait, comme le faisait sa lance.

Ralentissant une demi seconde dans les airs, à peine était-il expulsé de sa queue, que le liquide semblait changer… de forme, de consistance… avant de repartir à l’assaut tel un rayon chargé, envoyé à toute berzingue frapper la bête qui leur tournait le dos.

Lardée de coups puissants, en de multiples endroits, la bête se mit à hurler, semblant se tordre de douleur.

L’impact des tirs semblant figer la chair visqueuse du monstre, Maëlle eût une illumination. Un grand sourire se dessinant sur son visage, elle fit un habile pas de côté pour éviter un tentacule et frappa d’un grand coup à sa base, à l’endroit même où le sperme de Vaan semblait l’avoir atteint.

Comme si Maëlle venait simplement de frapper une motte de beurre, le membre tomba net, avec une simplicité déconcertante.

« Wooooaw ! Ça marche ! Vous arrêtez pas ! Je l’ramène vers vous, il faut viser la tête ! Vous, c-continuez d’astiquer ! »

Levant la tête pour regarder la jeune femme, Vaan acquiesça de nouveau, sentant l’assurance le gagner. Cette fois c’était sûr, la lance avait le pouvoir de tous les sauver !

Pour autant que les légendes soient fiables, il était dit que la Croix avait été un cadeau des elfes à Erwan Korvander, le Premier Roi de Sylvandell, fondateur du royaume. Un artefact magique très puissant, très ancien, qui était depuis porté par les héritiers de la Couronne. Alice portait la Croix depuis son enfance, et ne s’en séparait jamais. Et elle avait pu constater depuis que la Croix avait bien des pouvoirs. Comme un médaillon magique de sorceleur, elle vibrait à proximité de sources magiques fortes. La Croix était aussi capable de générer des sorts défensifs, comme Vaan avait pu le constater. Mais elle pouvait encore faire d’autres choses. Le fait est que la Croix était également liée au sang des Korvander. Si Alice cessait de porter la Croix, et qu’une autre personne la prenait, l’artefact se figeait, et n’émettait plus aucun signe, sauf quand Alice consentait à le donner. L’artefact avait sa volonté propre, et il réagissait à Vaan. Qu’est-ce que cela voulait dire ? À ce stade, Alice était bien incapable de répondre à cette question, mais elle savait ce qu’elle devait faire. Elle s’était donc redressée, et sa main masturbait l’homme.

Cette scène rendit le jeune homme perplexe, qui rougit furieusement, avant de gémir contre elle. Sa délicieuse voix fluette remontait aux oreilles d’Alice, qui nota que Maëlle semblait gagner en agressivité contre le zeugle, retenant son attention. La verge de Vaan enflait et durcissait contre ses doigts. Elle pouvait sentir avec surprise que cette queue s’étirait, enflant et grossissant, gagnant en centimètres.

*Impressionnant…*

Le jeune homme se mit à jouir, et son sperme se transforma en une sorte de rayon d’énergie qui frappa violemment le zeugle. Le terrible monstre mugit de douleur, grièvement blessé, mais pas encore vaincu. Maëlle profita de la faiblesse du zeugle suite à ce tir pour trancher un gros tentacule. Le zeugle se retourna ensuite, plus furieux que jamais. Maëlle enjoignit à Alice de continuer. Celle-ci cligna des yeux en regardant Vaan, et, saisie d’une inspiration subite, elle retira de son cou son pendentif, et lui mit la Croix autour du sien. Comme elle s’y attendait, la Croix se mit à luire. Alice sourit alors, et embrassa le jeune homme sur les lèvres.

« Je vais continuer, soulage-toi… »

Alice s’agenouilla alors. Au moment de jouir, Vaan avait commencé à la déshabiller, à s’attaquer à ses seins. Alice retira ses vêtements, et finit finalement toute nue, agenouillée devant son membre. Elle déshabilla également Vaan. Sa Croix luisait encore, brillant intensivement. Vaan pouvait la sentir contre lui, vibrant chaudement. Elle commença alors à le sucer. Ses mains soulevèrent sa verge, l’immobilisèrent, et elle le prit en bouche, enfournant ses lèvres dessus, puis commença à le sucer. Alice soupira, et déplaça ses mains le long de sa hampe, venant flatter ses testicules, les caressant. Ses doigts glissèrent sous le bas de ses testicules, et elle les gratta, les remuant sur place.

« Hmmm… » gémit-elle, relevant ses yeux pour croiser son regard.

Quand il approcherait de l’orgasme, elle libérerait son sexe, et, en étant agenouillée près de sa verge, elle pensait pouvoir l’orienter pour cibler au mieux le zeugle… Comme un canon de chair et de stupre, en somme !