The Multiversity

(HRP / Images en plus grandes, NSFW)

« Il était pas mal ce film, vous trouvez pas ? »

La nuit est déjà tombée depuis un petit moment sur la ville. Ce soir, les sœurs ont eu une envie de cinéma : ça n’arrive pas tous les jours, d’autant qu’il faut déjà qu’elles tombent d’accord sur le film à aller voir. Et, encore plus rare, le film était si bien qu’aucune d’elles n’a pris d’initiatives douteuses en plein milieu ! Dans un sens, ça répond à la question de Iori.

« Dis Megumi, tu dois souvent t’amuser dans ce coin non ? »

Saya vient attraper le bras de sa sœur en lui posant la question. Le chemin du retour les a amenés à traverser un parc public, juste assez éclairé pour y voir quelque chose.

« Oui, en général ça finit derrière un buisson ou contre un arbre… dans ce coin-là par exemple. »

Elle pointe du doigt le coin en question, ce qui ne manque pas d’éveiller l’intérêt de Yukiko en plus de Saya. Les deux sœurs commencent d’ailleurs à s’y diriger, faisant dévier le trajet du groupe pour une raison qui parait vite évident à toutes : pourquoi ne pas profiter du calme qui règne dans le coin pour faire des folies dans un espace public ?

Etant la plus raisonnable du lot, ce n’est pas une surprise pour Shizuka d’être la première à se faire sauter dessus par Saya et Yukiko. Elle n’a pas le temps de protester ou de leur dire qu’elles pourraient tout aussi bien s’amuser chez elles que la langue de Yukiko vient déjà trouver la sienne, tandis que Saya vient faire glisser sa robe jusqu’à ses pieds.

Megumi et Iori les regardent faire avant d’échanger un regard entendu. Elles ne vont tout de même pas rester sur la touche ! Shizuka se retrouvant déjà quasiment nue, les deux décident à montrer leur soutient en enlevant rapidement leurs tenues avant de venir la coller et la tripoter de partout. Une aubaine pour Saya et Yukiko qui peuvent à leur tour se déshabiller avant de rejoindre leurs sœurs… et au moment d’enlever la culotte de Shizuka…

« Oh, Shizuka, tu bandes dur ! »

« L’inverse aurait été étonnant… »

La suite est toute aussi torride que l’on pourrait le penser : Yukiko commence par sucer Shizuka, et est vite rejointe par Iori. Pendant que les deux pompent l’ainée, Saya et Megumi décident de s’amuser ensemble et finissent allonger pour un 69 intense, s’amusant même à rouler dans l’herbe pour inverser leur place.
Après quelques minutes, la scène est fixée : Shizuka est allongée, Yukiko la chevauchant pendant que Iori est venue se placer au-dessus de sa bouche pour un cunnilingus. Et juste à côté, Megumi et Saya continuent de se rouler dans l’herbe jusqu’à tamponner le trio.

« Désooooo ! »

Megumi ne l’est pas vraiment, trop occupée à lécher sa sœur pour ça. Et, tout comme ses sœurs, elle n’a pas non plus remarqué le changement de cadre pour le moment : pourtant là où la nuit était tombée chez elle, le lever du soleil semble pointer le bout de son nez ici. Il faut dire que cette petite bousculade n’a pas fait que changer leurs positions, mais aussi changer de lieu.

« Hmm Shizu… aah… ! »

Yukiko, pleinement concentrée sur la sensation du membre de Shizuka en elle, garde les yeux fermés jusqu’à sentir l’orgasme monter en elle. Elle serre la tête de Iori contre elle, celle-ci profitant de la position pour lécher ses seins…

« Aaaah… hein… déjà le jour ? »

Sur l’instant, personne n’écoute vraiment Iori. Il faut dire que ses sœurs sont toutes au bord de l’orgasme, voir en plein dedans. Ce n’est qu’après une dizaine de secondes de silence que Yukiko répond.

« Oui… ? Non attend… pfiouh… bizarre un peu… »

Après quelques minutes de plus, les cinq Seishi se relèvent et observent les alentours. Ce n’est pas du tout le parc ! Qu’est-ce que c’est que cette histoire ?

« Shizu… on est où ? »

Saya regarde sa sœur avec un air inquiet. Elle n’a pas plus de réponses qu’elle, mais puisqu’elle a tendance à prendre le lead…

« Je ne sais pas encore, mais nous pouvons toujours avancer un peu… nous reconnaitrons bien quelque chose. »

« Ok, mais on va devoir rester à poil… »

Car forcément, les vêtements eux ne se sont pas roulés dans l’herbe jusqu’à arriver elles ne savent pas où. C’est bien la première fois que Megumi regrette de s’être totalement déshabillée dans un jardin public !

L’île de Zyanya avait beau être de taille respectable au sein de l’archipel conquis par Mijak, les ressources en son sein n’était pas pour autant les plus abondantes. Quand bien même Neila était seule à vivre dessus, il lui fallait s’organiser au mieux pour ne manquer de rien. Si les récoltes de cultures potagères et de vergers étaient suffisants, elle devait néanmoins faire attention à sa consommation de gibier si elle ne voulait pas voir les espèces y vivant s’éteindre par inadvertance. L’équilibre étant fragile, elle ne s’autorisait donc à chasser un mâle qu’une fois par mois, conservant sa viande plus longtemps avec un contenant gravé de runes de glace.

Pourquoi parler de cela ? Et bien parce que Neila consommait le reste du mois essentiellement du poisson, bien plus abondant dans l’océan. Ces derniers étaient également plus variés. Mais la jeune femme les péchait surtout les nuits de pleine lune et de nouvelle lune, ayant constatée depuis longtemps que les banc remontaient massivement vers la surface durant ces périodes. Il lui suffisait donc de s’installer au bord d’une falaise et de concentrer sa magie aquatique pour faire remonter les poissons à elle. Bien plus rapide que d’user d’une canne à pêche et attendre qu’ils mordent à l’hameçon.

Lorsque l’aube pointa, la basanée avait fait bonne pêche, une bonne trentaine de poissons gigotant dans son panier réfrigéré en oseille tressé. Elle allait repartir avec en le portant, lorsqu’elle s’arrêta en plein mouvement, se figeant quelques instants.

* Cette sensation… Il s’est passé quelque chose de peu commun à l’instant… *

C’était comme si l’air a l’intérieur du bouclier protégeant son île avait vibré, comme si quelque chose avait réussi à le pénétrer sans passer au travers. Un avertissement ? Cela n’était encore jamais arrivé en deux millénaires. Il lui suffit néanmoins de jeter un œil vers les activités des autres îles pour constater que rien ne semblait prévoir une nouvelle tentative d’infiltration. Et de toute manière, si l’une des épouses de l’empereur était venue négocier avec elle, ce n’était pas pour retourner sa veste ensuite, même si elle s’en était facilement délestée lors de sa venue.

Secouant la tête, la brune reprit le chemin du retour. Si intrusion il y avait vraiment, elle serait vite fixée sur les intentions des êtres arrivés par surprise sur son île. En attendant, elle avança à travers la végétation exotique jusqu’à arriver dans son petit coin de paradis: une bâtisse en pierre taillée faisant face à un lac turquoise et peu profond, dans les hauteurs de l’île. Neila s’avança jusqu’à la pièce qui servait de cuisine, certes rustique mais confortablement aménagée grâce à la magie, pour y stocker au frais sa pêche nocturne.

C’est ensuite en ressortant pour aller récolter quelques fruits sauvages dans son verger, qu’elles tomba sur cinq jeunes femmes aussi dénudées qu’elle, chercher leur chemin dans la végétations… et semblant parfaitement paumées.

« Non mais je suis quasiment sûre que des arbres comme ça y’en a pas dans le parc. »

Megumi regarde l’arbre qu’elles viennent de dépasser. C’était évident qu’elles n’étaient plus dans le parc, mais elle essayait quand même de glaner des indices et cela même si cette remarque était pour le moins inutile.

« J’ai quand même l’impression qu’on a été téléportées ailleurs, mais je ne sais pas comment… »

Iori prend la suite de Megumi, statuant à son tour sur l’évidence même : cela ne faisait peut-être pas longtemps qu’elles marchaient, mais aucune d’elles ne reconnaissait l’endroit. Pour l’instant, le seul point positif était que personne ne les avait surprises nues.

« Je crois avoir aperçu un bâtiment dans cette direction entre deux arbres, nous devrions aller voir… »

Shizuka avait, comme souvent, pris la tête du petit groupe. S’il y a quelqu’un, ou au moins un bâtiment abandonné, elles trouveront peut-être quelques réponses ou de quoi leur venir en aide. C’était toujours mieux que d’attendre là où elles sont arrivées, et cela même si l’endroit était très plaisant.

« Yuki, t’aurais peut-être dû faire trempette quand on est passée du côté de la rivière… voir le sperme de Shizu couler sur tes cuisses ça me chauffe trop. »

« Tu peux regarder ailleurs au pire… »

Alors qu’elle s’apprête à répondre que c’est impossible, le possible arrive : son regard est attiré par une silhouette au loin. Une silhouette particulièrement attractive et aux formes généreuses, qu’elle s’empresse de signaler à ses sœurs.

« Les filles ! Y’a une meuf là-bas ! Et elle est à poil aussi, alors ça sera pas trop bizarre de débouler sans fringues ! Et elle a l’air carrément canon, mais promis je vais essayer de me tenir. »

Saya et Iori pouffent de rire mais sont bien contentes de savoir qu’il y a une autre personne dans le coin, et que ça soit une femme. Non pas qu’elles n’aiment pas les hommes, mais elles se disent que ça sera peut-être plus simple de l’aborder.
Toujours en tête de file, Shizuka avance vers l’inconnue dans le plus simple appareil. Elle espère tout de même que le fait de se promener avec un pénis ne va pas choquer leur potentielle sauveuse, mais ce n’est pas comme si elle pouvait l’enlever comme ça d’un claquement de doigts. Elle lève la main pour faire signe à la jeune femme, avant de se rendre compte que Saya et Iori le font déjà. Elles ne perdent décidément pas de temps !
Maintenant à portée de voix, Shizuka sent le regard de ses sœurs qui attendent qu’elle ouvre la discussion.

« Bonjour… nous sommes désolées de nous inviter et vous importuner de la sorte, mais j’ai bien peur que nous soyons perdues... »

Comme si la situation n’était pas assez étrange, Shizuka sent l’effet que l’attirante et mystérieuse femme lui fait : son membre ne se gène d’ailleurs pas pour commencer à reprendre du volume, pour son plus grand désarroi.

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Voyage exotique [Pv. Neila]

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