The Multiversity

Elle y était enfin, une époque différente de la sienne, une différence de presque un demi-siècle entre son présent et ce passée. Elle ignorait à quel point ce monde serait différent du siens, elle n'a jamais connu tout cela, même le simple fait d'être dans cette forêt, ça pourrait être pareil. Eh bien non. Elle ne saurait dire pourquoi, mais ici, tout semblait en paix, même dans cette forêt inconnue. Les Celkhanes l'avaient bien précisé, elle ne se trouvera pas au même endroit où elle avait voyagé, soudainement, une personne du futur débarque dans un endroit censé être secret, c'est louche ! Pour plus de sécurité et de pratique, elle fut transportée dans le passé, près de Mijak, pas la ville en elle-même pour éviter le même scénario, mais une forêt non loin de la cité Impérial. Quand elle quitta enfin la forêt, elle confirma être dans le passé. La cité de Mijak s’élevait au loin, elle était belle et surtout intacte. Des murs propre, pas de fumée ou de soldat bloquant l'entrée pour foncer sur le moindre envahisseur venant de Lumen ou ailleurs, rien que ça, c'était étrange. Ganyu n'avait jamais vu la ville ainsi, et elle y a toujours vécu, même en ayant rarement quitté les murs de la capitale...

Elle avançait, avec une légère peur en poche, car elle ignorait comment les gardes pouvaient réagir à cette époque, mais elle passait les portes sans plus qu'on ne la regarde différemment. Dans les rues, les gens étaient souriantes, heureux, tout se passait si bien. Elle a connu les rues plus sales, les cris affamés de certains, la peur des gens pensant voir des espions partout, des gens qui criaient leur haine envers Lumen, parfois envers l'Impératrice Amy qui tentait pourtant de prendre soin de son peuple, mais... la guerre change les gens, pas en bien. Elle avait du mal à reconnaître les rues où elle avait grandi, ne serait-ce que le harem de Mélinda. Intacte, propre, une douce odeur se dégageait déjà à l'entrée, sans même passée les portes ! Elle n'avait grandi ici, enfin, pas exactement, elle avait grandi dans le coin orphelinat avec les autres enfants, ses grandes sœurs, même si elle avait surtout habité la demeure de sa mère Samara, en compagnie de ses grandes sœurs Angie et Hellene surtout. Sa mère Sya n'était jamais absente longtemps, mais elle veillait sur toute sa famille et dieu sait que Ganyu était l'une de ses précieuses enfants... La dernière fille de Samara. Non pas qu'elle ait eu beaucoup d'enfant, mais forcément, voir la démone mourir sous ses yeux, ça avait perturbé sa mère...

Elle ne pénétrait pas les portes du harem, elle n'était pas là pour ça, même si pouvait y avertir Mélinda Warren et que sa mère Sya avait des chances d'être ici, sa principale raison d'être ici était Samara. L'avertir et elle seule sera plus susceptible de comprendre ce qui s'était passé, de la croire. L'avertir elle, ce n'était le premier pas, une fois convaincu, elle pourra en avertir Mélinda, Sha, sa Majesté, Samara était le premier domino qui devait tomber et emporter tous les autres un à un pour changer le futur. Mais une fois devant les portes de ce qui était sa maison, elle fut autorisée à entrer, mais une des servantes voulait connaître la raison de sa venue ? Elle indiqua simplement vouloir voir l'archimage Samara, porteuse d'un message qui lui était destiné. Cela pourrait être un piège, même si elle n'était pas armée, la magie n'avait pas besoin de lame cachée. Elle patienta dans une pièce, sachant bien que cette pièce bloquée la magie, elle avait grandi ici, elle connaissait bien les pièces de cet endroit.

Dire qu'à cette époque, ses grandes sœurs n'étaient pas plus grande que des bébés ? Ou de petites filles ayant à peine un an ou deux ? Elle ne savait pas précisément la date de son arrivée, mais grosso modo, elle avait voyagé environ quarante années dans le passé. Elle naquit quand ses sœurs étaient déjà majeures, alors ici... Elle était curieuse de les rencontrer. Mais pas tout de suite. D'abord, rencontrer sa mère. Mine de rien, ce sera leur première rencontre, du moins, une rencontre que le bébé qu'elle avait été avait oublier... Elle était quelque peu stressée, mais quoi de plus normale ? Elle avait pourtant déjà prévu quoi lui dire, mais elle risquait de s'y perdre aussi.

« On raconte d’étranges histoires au sein du Cercle, ma chère Samara… Des histoires sur toi, des vampires, une jeune Princesse appelée à devenir Reine, et une tortue…
-  Vous, les humains, aimez parler par énigmes. Les démons sont plus cartésiens. De quoi as-tu entendu parler, ma chère Keira ? »

À travers son miroir magique, l’Archimage Samara s’adressait à une mage luméenne, la séduisante et talentueuse Keira Metz. On la disait Lycane, sûrement à cause de ses cheveux argentés et de sa propension à errer dans les forêts. Keira n’en restait pas moins une mage puissante, membre comme elle de la Loge des Magiciennes, une organisation secrète transpartisane qui était en cours de fondation. L’idée était de réunir les membres des Cercles magiques suite à l’Olympomachie, car, suite à ce conflit invraisemblable, la magie était déréglée, complètement perturbée. Les monstres proliféraient, et les mages commençaient à craindre une nouvelle Conjonction des Sphères, soit l’émergence de monstres encore plus dangereux. Samara ne pouvait pas nier cette inquiétude, mais elle n’avait pas encore suffisamment confiance en l’impartialité des magiciennes pour évoquer la confrérie que Mélinda avait entrepris de fonder. L’époque où la jeune vampire n’était qu’une simple gourgandine sur laquelle tout le monde s’amusait à passer était bien éloignée !

Samara écouta donc Keira pérorer.

« Nous aurons l’occasion d’en parler. Un rassemblement a lieu. Tous les Cercles magiques de Terra sont conviés à Loc Muinne, j’espère que nous aurons l’occasion d’y voir ta charmante silhouette. »

L’Archimage haussa les épaules.

« Évidemment, je ne raterai ça pour rien au monde. Les monstres prolifèrent dangereusement.
-  Tu n’as pas idée. La Nouvelle-Olympe devrait également participer à ce sommet. Mais, dis-moi, le nom de Maturin ne te dit vraiment rien ?
-  Une antique légende eldoise… Est-ce là tout ce qui t’intéresse ? »

Keira sourit malicieusement, comme si elle savait que Samara ne lui disait pas toute la vérité. La conversation se termina ensuite. Samara se déplaça ensuite. Elle disposait d’un grand appartement situé dans un hôtel particulier mijakien. Un hôtel qui avait été relativement bien épargné par l’Olympomachie. Tandis qu’elle réfléchissait, Kazuha, sa garde du corps et servante, toujours légèrement vêtue, vint la voir.

« Il y a une invitée qui demande à vous voir, Maîtresse…
-  Je n’ai aucune invitée de prévue, Kazuha… Congédie-là. »

Samara était retournée dans son bureau, consultant ses dossiers.

« C’est que… Elle a l’air… Particulière. »

L’Archimage leva les yeux de son parchemin.

« Particulière dans quel sens ?
-  Vous… Vous ne le sentez pas ? »

Surprise, Samara ferma les yeux, et se concentra alors. Ses cheveux se redressèrent légèrement, et elle laissa la magie l’envahir. Elle ressentit la présence de cette femme dans l’antichambre, et sentit son cœur bondir dans sa poitrine. La signature magique de cette femme était… Incompréhensible. Samara avait l’impression de sentir sa propre empreinte, sa propre énergie, mais de manière lointaine.

« Oui… Fais-là venir, Kazuha. »

La servante s’inclina respectueusement, puis fila. Kazuha retourna dans l’antichambre, et invita Ganyu à la suivre. Elles s’aventurèrent dans l’appartement de Samara, un grand penthouse avec de nombreuses pièces, et elle rejoignit un salon. Samara venait de s’y installer, et, en voyant cette femme, son malaise s’accrut. Elle l’observa encore, indécise, n’arrivant pas à comprendre comment elle pouvait ressentir sa propre énergie chez cette femme… Mais Samara, sans se laisser décontenancer, se racla la gorge.

« Qui êtes-vous, ma jolie ? Je crois n’avoir jamais vu votre joli minois… Malheureusement, sachez que mon temps est compté, alors… Quel est le message dont vous souhaitiez me faire part ? »

Que tout cela lui était étrange. Mais aussi familier. Ses murs, ses tableaux, Kazuha, elle connaissait tout cela, elle avait pour ainsi dire passer sa vie entre ses mêmes murs, mais il y régnait une odeur, une ambiance différente de son époque. Outre un climat plus sain, car la guerre n'était que des étincelles qui ne faisait que crépiter parfois sans que le feu ne prenne. Ganyu a grandi en tremblant en entendant le peuple hurler à l'Impératrice d'aller brûler Lumen et son peuple, elle frémissait en entendant les cornes qui sonnaient l'alerte quand une troupe de Lumen approchait un peu trop de la capitale. Ici, tout semblait différent. La demoiselle avait beau avoir révisé ce qu'elle pourrait dire ou faire, elle savait que ses preuves seraient irréfutables. Certes, on pouvait douter de la véracité de ses propos à parler de guerre, partout, des personnes importantes tombé avant sa naissance ou même pendant qu'elle grandissait, mais Samara était une archimage et il lui sera si simple de découvrir que l'ADN de cette fille était bien celui de Sya et surtout du sien. Il n'était pas rare de voir une fille de Sya – peut-être pas de cet âge, les triplées de Sya, Shinobu, Emika et Lusya, ses aînées avaient à peine dépassé leur premier anniversaire à cette époque – mais l'ange avait beau aimé sa neko de tout son cœur, elle avait autant d'enfants, si ce n'est plus, que le nombre de doigts à ses mains. Déjà à cette époque alors là d'où venait Ganyu...

Kazuha revint, l'invitant à la suivre aux appartements de Samara, une décoration qui avait peu changé en comparaison avec son époque. Et enfin en passant la porte, son cœur fit un léger bond en voyant la démone, sa mère. Elle n'ignorait pas son apparence, mais elle grandis en imaginant sa mère au travers des portraits qui ornait sa demeure ainsi que des paroles de sa mère et de ses grandes sœurs. Là, elle était là et bien vivante. Une certaine douceur et fermeté à la fois dans son expression et dans sa voix, c'était si bizarre de la voir... Mais Ganyu se redressa, les mains jointes devant elle, mettant involontairement sa poitrine plus en valeur, légèrement compressé entre ses bras.

« B-bonjours, grande Archimage Samara ! Je-je m'excuse de devoir m'étaler sur v-votre temps si précieux ! »

Stressée, quoi de plus logique ! Même sans avoir de grands secrets en elle, elle parlait à l'une des femmes les plus puissantes de la cité ! D'après sa mère et ses sœurs, elle avait même éduqué l'Impératrice Amy avant qu'elle n'ait ce titre. Éduque, sans préciser le sens de ses mots, de façon magique ou autre, elle l'ignorait, mais Samara aurait pu se vanter de cela à son époque ! La bouche tremblotante, la jeune femme avait beau connaître son texte dans les grandes lignes, il était difficile de remettre tout cela en ordre, mais elle faisait des efforts pour éviter trop de blancs dans la conversation. Elle jouait avec ses mains jointes, preuve d'une certaine nervosité.

« Je, peut-être n'allez vous p-pas me croire m-mais... je viens d-du futur et... là où j'ai grandi, Terra est en proie à une guerre permanente, mais pas seulement Terra mais... l'univers, si je puis dire ? »

Elle ne pouvait pas confirmer que chaque monde était en pleine guerre, mais de ce qu'elle savait, bien des mondes où elles auraient pu fuir vivaient des batailles aussi dangereuses, si ce n'est plus qu'entre Mijak et Lumen. Elle qui pensait amener doucement cela sur le tapis, face à sa mère démone, elle avait finalement été directe, sans pour autant dire la chose la plus importante – du moins, pour son projet personnel, même si sauver des millions de vie était plus importante que rencontrer sa seconde mère. Qu'elle croie ou non ses propos d'une grande guerre étalée sur plusieurs mondes ou simplement de plusieurs guerres sur les différentes surfaces de cet univers si compliqué. Elle n'avait pas de preuve physique à lui montrer, l'archimage avait sûrement des moyens de lire ses souvenirs, mais en soi, Ganyu n'avait pas vue de champs de bataille, elle a toujours vécu en sécurité auprès de sa famille, mais les rues de Mijak étaient loin d'être aussi propre et paisible qu'aujourd'hui. À vrai dire, elle avait bien une preuve à lui fournir, après, elle ignorait si cela était un objet personnellement rattaché à Samara ou non, mais Ganyu portait une cloche autour du cou, c'était une cloche d'invocation.

Sa mère Sya lui avait expliqué que cet objet lui appartenait, un cadeau de Samara envers Sya, la faire sonner trois fois permettait d'invoquer Samara. Elle ignorait quand elle avait reçu un tel cadeau, donc si aujourd'hui, Sya possédait cet objet ou non, mais elle a toujours grandis avec ça sur elle. Bien sûr, elle n'a jamais pu voir Samara, peu importe le nombre de fois où elle faisait sonner la cloche, c'était une chose qu'elle a toujours gardé près d'elle. Elle ignorait si cette cloche était faite par Samara ou juste rattaché à elle ou si n'importe quelle personne liée à une démone ou succube pouvait avoir la même, mais c'était bien le seul objet, or ses vêtements, bien entendue, qu'elle a apporté de son époque.

« La guerre... n'arrivera pas tout de suite m-mais... il est plus prudent d'en informer les principaux concerné et éviter cela avant qu'il ne soit trop tard... »

Ganyu savait que les attaques commenceront quelque temps plus tard après le mariage de l'ainée de Kaguya – concernant les premières morts, dont Samara – mais peu de temps après cette attaque, il y aura l'assassinat de l'Empereur et sa femme, ainsi que la même tentative à Lumen, qui aura échoué de ce côté. Mais les braises étaient lâchées quand même. En sachant qu'à ce jour, la future reine d'Edoras venait à peine de naître, elles avaient encore des années devant elles pour éviter le pire, mais il était plus prudent de prévenir que de guérir.

Samara était… Confuse. Qui était cette femme ? Elle ne l’avait jamais vu, et, pourtant, elle lui semblait étrangement familière. Silencieuse, elle se rapprocha d’elle. D’une voix tremblotante, la douce démone aux cheveux bleus lui expliqua venir du futur, commençant par lui présenter ses excuses, mais sans lui donner son nom. Samara ne s’en formalisa pas immédiatement, notant l’émoi de la démone. Elle pensait instinctivement à une élève, une cadette venant réclamer ses conseils. Beaucoup venaient dans ses appartements personnels ou dans son bureau à l’académie pour solliciter d’être une élève particulière, de recevoir sa formation spécifique. Lesdits élèves étaient naturellement nerveux, car Samara était une femme avec une prestance impressionnante. Face à elle, on ne pouvait que se sentir nerveux. Pourtant, Samara continuait à sentir un étrange trouble en voyant cette femme. Sa voix fluette et doucereuse lui rappelait Sya, et elle lui expliqua venir du futur. L’Archimage fronça les sourcils, sans sentir le soupçon du mensonge dans la voix de cette jeune démone. Elle lui expliqua que Terra allait être l’objet d’une « guerre permanente », et qu’elle était venue du futur pour prévenir les habitants de Terra.

« Hum… »

Le voyage dans le temps… Un grand classique de la magie, mais aussi de la science. Car le temps, contrairement à ce qu’on pouvait penser, n’était pas une ligne liminaire et monolithique allant uniquement dans un sens. Le temps était lié à la vitesse et à la magie. Des expériences scientifiques menées sur d’autres mondes avaient révélé le lien entre vitesse et temps. Samara allait répondre, quand la jeune femme lui présenta sa cloche. Cette fois, la surprise put vraiment se lire sur les yeux de Samara, qui se rapprocha lentement. Observant la cloche, elle observa encore le visage de la démone, puis récupéra la cloche. Elle l’examina, et reconnut, à l’intérieur, le nom gravé à l’intérieur : « SYA ».

« Mais… C’est impossible… »

Impossible, oui, car cette cloche était unique au monde !

« Il n’y a qu’une seule cloche de ce type… Je n’en ai fabriqué qu’une seule, et elle est toujours au cou de la personne à qui je l’ai destiné. Cela signifie… »

Dans la tête de Samara, les engrenages s’enclenchèrent les uns après les autres. Samara releva alors la tête… Et bondit sur la femme. Elle l’embrassa brusquement, surprenant celle-ci, et maintint le contact pendant quelques secondes, avant de rompre le baiser.

« Tu es ma fille et celle de Sya… Ganyu ! »

Ganyu n’avait pas eu l’occasion de le dire, Samara l’avait lu dans son esprit.

« Tu sais que ta seule présence a déjà modifié le futur, n’est-ce pas ? J’ai dû te l’apprendre… Je crois que tu as beaucoup à me dire, ma fille. »

Pour Ganyu, elle commençait par le plus compliqué, expliqué son histoire à sa mère qu'elle n'avait pas connue, sa mère qui l'avait sauvée alors qu'elle venait tout juste de naître. C'était tellement d'émotion, elle ne contemplait pas un de ses tableaux, même si son air sérieux collait parfaitement à quelques tableaux qui ornent – ou orneront – cette demeure dans les prochaines années. Elle était stressée, quoi de plus normal à dire vrai ? Elle se doutait bien que croisé quelqu'un qui vous dit venir du futur, ça peut faire soupirer, expliquant bien des choses pour faire que son histoire soit plus crédible, mais elle ignorait si sa mère allait la croire ? Ce n'était que des mots et à moins que Samara lui fasse entièrement confiance, aveuglement même, elle devait fournir des preuves. Et cette cloche, ce n'était pas le genre de chose que Sya pourrait se détacher facilement pour faire une blague ou autre. Au moins, elle savait que cela allait peser dans la balance quand Samara l'examina, se rendant compte que ce qu'elle disait était non seulement sûrement vrai, mais qu'en plus, elle assemblait des pièces qu'elle n'avait pas encore annoncée. Et ce baiser, il était des plus surprenants !

« Huuuumph ! »

Surprise, elle ne disait rien, profitant autant de ce baiser que de ce câlin, le premier câlin avec sa mère Samara ! Elle sentait l'émotion la gagner, verser quelques larmes n'allait pas la rendre bizarre maintenant qu'elle savait ! Même si la démone ignorait bien des détails de son enfance, elle avait sûrement quelques hypothèses.

« O-oui, Maman... Je suis ta fille ! »

Sa mère démone, cette personne froide et hautaine sur ses tableaux, cette démone qui dominait les gens qu'elle ne respectait pas ! Mais aussi, une mère aussi douce que sérieuse. Ses grandes sœurs l'avaient formé magiquement en lui parlant d'elle, de son côté aussi doux que celui de Sya, même si ce genre de moment était plus rare venant de la démone, ça ne faisait pas d'elle une mauvaise mère. Sya avait tendance à dire oui à tout, Samara était là pour l'équilibre. Du moins, dans l'enfance de ses grandes sœurs, car la perte de Samara a rendu Sya plus craintive, elle ne disait plus oui si facilement, à part pour obtenir un câlin de ses filles. Mais fait un cinéma pour ne pas finir son assiette ou autres, non, sans Samara, Sya endossait les deux rôles, de la gentille maman et de la maman sérieuse. Ganyu avait donc grandit avec une Sya différente de celle qu'ont eut Angie et Hellène.

Concernant sa venue ici et le futur donc déjà modifier, elle l'espérait, en mieux ! Maîtriser la magie temporelle était une chose compliquée, sinon ça ferait bien longtemps que de nombreux sorciers seraient retourner dans le passé pour se faire avoir une meilleure vie ! Mais la magie n'était pas le seul carburant pour venir ici, avec l'aide de Caelestis, ils ont misé sur elle pour sauver le monde, Ganyu n'avait pas de billet de retour pour revenir à son époque, elle allait devoir voir de ses yeux que le futur atroce dans lequel elle a grandis ne se déroule pas. Détournant ses yeux, elle observa plutôt le sol face aux paroles de sa mère.

« Eh bien justement, non... tu... tu ne me l'as pas appris... »

Sya, ses sœurs, elles ont dû vaguement en parler, mais ce plan était si secret qu'elles en parlaient peu, à peine Caelestis avait fini, qu'ils ont misé sur elle, avec son consentement ! De peur que quelque chose ne fasse pas capoter leur essaie, car eux aussi, avait bien souffert de cette guerre, c'est pour dire, elle portait sur ses épaules les espoirs de milliers, de millions de personnes ! Peut-être plus.

« En réalité... je suis à peine née... tu... tu m'as à peine prise dans tes bras que... qu'une attaque visant le harem de madame Warren nous à surpris... Maman... tu... tu as donné ta vie... pour me protéger, moi et maman Sya... je... j'ai grandis qu'en te voyant à travers tes tableaux et et... et de ce que me racontait maman sur toi, snif, et et de ce que disait Angie, Hellene et Kazuha ! »

L'émotion remontait, elle rencontrait enfin sa seconde mère et cela se voyait à son physique, Ganyu tenait beaucoup de Sya, tant sur le plan physique – même si elle est un peu plus grande et plus généreuse en formes – et sur le plan mental. Bien qu'à cette époque, ses grandes sœurs devaient à peine avoir un an, en devenant adulte, les fausses jumelles avaient pris de leur mère. Angie avait plus le physique de Sya et Hellène le physique de Samara. Retombant dans les bras de sa mère, elle profitait de pouvoir la sentir, la toucher, être à ses côtés. Elle devait changer le monde, mais le monde n'allait pas se détruire dans les trois prochaines minutes, elle pouvait bien profiter un minimum de pouvoir enfin voir sa mère. Techniquement, le début de la fin était pour, dans une vingtaine d'années environ, autant dire qu'elle était en avance et avait le temps de prévenir les principaux concernés et mettre le plan en joue pour empêcher cela. Elle pleurait à chaudes larmes dans ses bras, des larmes autant de joie que de tristesse.

C’était bien sa fille… Un voyage temporel ! Samara en avait déjà entendu parler. C’était un voyage différent d’un voyage dimensionnel, car il s’agissait de revenir en arrière, et ainsi de se fermer définitivement une porte. Ces voyages étaient rarissimes, beaucoup plus difficiles à faire,  car il s’agissait de voyager dans le temps, de revenir en arrière. Il fallait un sort magique particulièrement complexe pour faire cela, et ce sort, Ganyu l’avait fait. Elle avait donc sacrifié tout ce qu’elle connaissait, et là, dans les bras de Samara, la jeune femme commença à sombrer. Samara sentit toute la souffrance de sa fille quand elle lui annonça que Samara était morte pour la protéger. Les larmes commencèrent à couler, et la voix de Ganyu se brisa. Samara serra sa main sur les cheveux bleus de sa fille. Elle et Sya avaient déjà envisagé d’avoir une fille. Sya était très fertile, et Sapmara se devait d’avoir des enfants, des disciples qui pourraient ainsi, à moyen ou long terme, fonder son propre clan. Samara avait évoqué cette idée, mais Sya n’était pas encore enceinte.

*Je vais donc avoir une fille avec Sya…*

Samara laissa Ganyu reprendre progressivement ses esprits. Confuse, celle-ci s’écarta un peu, et croisa le regard de Samara.

« Effectivement… Pour pleurer autant, c’est bien que tu as dû être élevée par Sya, ma chérie, elle a toujours été très sensible… »

La démone se pencha alors à nouveau vers elle, et l’embrassa à nouveau. Elle sentit le corps de Ganyu frissonner contre le sien. La petite cloche dorée à son cou carillonna légèrement, et Samara rompit à nouveau ce second baiser.

« Je crois que tu as beaucoup de choses à me dire, ma chérie… Mais, d’abord, laisse-moi te présenter les lieux. »

Dans son état de confusion, Ganyu n’arriverait de toute façon pas à expliquer grand-chose. Samara lui prit donc délicatement la main, et la guida vers l’intérieur de son vaste appartement. Difficile de dire si Ganyu l’avait vu, puisque, si Samara avait bien compris, l’appartement avait été violemment attaqué quand elle était encore un bébé. Elles rejoignirent donc le salon central, une agréable pièce circulaire et aérée avec une statue de la Déesse Lust au centre. L’aura de luxure qui s’en échappait témoignait du fait que Sya venait régulièrement bénir cette statue, en faisant l’amour avec Samara, ou avec Kazuha… Ou avec des invitées.

« Tu sens l’énergie de Lust, n’est-ce pas ? Tu as sûrement hérité ça de Sya… »

Samara était curieuse de voir jusqu’à quel point Ganyu ressemblerait à Sya…

Ganyu n'était pas la fille de Samara et de Sya, elle était leur troisième fille plutôt ! Il ne faut pas oublier l'épisode à Novac, où Sya voulait faire la surprise à sa mère de porter son bébé, chose qui s'était faite, non sans quelques légers soucis où la démone avait peu apprécier ce cadeau surprise... C'est ce soir-là qu'une longue discussion où elle et Sya avaient parlé de sa phobie des hommes et que plus tard – peut-être est-ce déjà le cas ou pas encore – Sya avait affronter ses peurs avec l'aide de Samara à Uatis. Mais cette même nuit, Sya fut fécondé une première fois, pour la « surprise » suivie de cette discussion où, ensuite, de façon plus douce, leur nuit d'amour avait amené Sya à être fécondé une seconde fois, donnant ainsi naissance à Angie et Hellène. À cette date, ce n'était que des bébés de quelques mois. C'est drôle de se dire ça, alors que dans son présent, ses grandes sœurs avaient presque une vingtaine d'année de plus qu'elle et là, c'était pratiquement inversé ! Tandis que la démone constatait les points communs entre Ganyu et Sya, on ne pouvait pas dire que physiquement, elle soit très proche de Samara. La poitrine, les cornes, c'était forcément plus développer que chez Sya, mais oui, elle était très proche de sa mère. Elle ne pouvait pas dire comment elle était avant, mais depuis toute petite, elle a toujours été auprès de sa mère, les fois où elle était sans elle, elle était avec l'une de ses grandes sœurs pour son éducation magique, mais, jamais elle n'a vraiment été séparer de sa famille.

C'est pour cela que son arrivée lui a semblé si étrange. Sentir sa mère se presser contre elle, l'embrasser, elle était ravie, c'était si nouveau et si commun à la fois. Elle avait tant rêvé de sa mère Samara, de par les tableaux d'elle à la maison aux dires de sa mère ou de ses sœurs. Elle ne l'avait pas imaginé ainsi, mais les deux époques étaient bien différentes après tout. Elle connaissait bien les lieux en fait, même si certains détails étaient différents, dans son époque, Samara est morte chez Mélinda, Sya avait donné naissance à Ganyu là-bas, et c'est le fait d'être là-bas en réalité, qui leur avait donné si peu de chance. Ganyu l'ignorait, mais l'auteur de cette attaque visait avant tout, toute personne ayant un lien de sang avec la déesse Sha, Elizabeth était la fille de Mélinda, de Sya, mais la déesse avait fait l'impossible pour que cette naissance ait lieu. Que ce soit un tout petit peu ou beaucoup, elle partageait un lien avec la divinité des sorcières. La petite vampire de Mélinda n'a rien eu, si ce n'est une grosse peur ce jour-là, comme tout le monde, mais Samara n'a pas eut cette chance, elle...

Difficile à croire, mais la Sya qu'elle connaissait et celle de cette époque sont très différente. Perdre Samara l'avait changé, elle avait peur de perdre ses enfants, ses proches. Le drame ayant eu lieu chez Mélinda, elle évitait cet endroit, c'est pour cela qu'ensuite, elle a habité chez Samara, elle était officiellement sa fille, elle en avait le droit ! Avec ses enfants, ses femmes, Sya a vécu entre ses murs. Arrivant devant la statue de Lust, elle n'avait pas changé, l'aura y était juste moins fort dans son époque, ici, la statue agissait sur elle, naturellement. Son corps devenait chaud, elle avait des images de certaines nuits, entre ses sœurs, et sa mère, ainsi que Kazuha. Sya était différente, mais toujours aimante avec ses filles et Ganyu n'a pas manqué d'amour sur ce point-là. Elle avait beau ne plus être aussi joyeuse qu'à cette époque, elle n'en restait pas moins une prêtresse de Lust.

« Maman... Maman Sya m'a... hum, déjà présenter à la déesse... »

Lust a béni la fille de sa prêtresse comme si c'était sa propre fille. Les temps étaient durs à son époque, Sya ne manquait pas d'amour auprès de Lust, mais elle évitait de trop sortir. Son souffle se faisait plus lourd, ses joues devenaient rouges, mais surtout, bien que cela n'était pas facilement remarquable, car sa tenue était plutôt sombre, sa poitrine devenait plus sensible, ses mamelons laissèrent échapper un peu de lait. Sya ne l'expliquait pas, pour Lust, ce n'était qu'une bénédiction parmi tant d'autres que Ganyu avait hérité en grandissant. Peut-être, car Sya lui a donné trop de fois le sein ? Peut-être simplement un héritage de sa mère prêtresse ? Les mains jointes entre ses jambes, elle frissonnait un peu devant cette statue, sentant la luxure l'envahir, lui donnant certaines idées, certains fantasmes refoulés, mais, Ganyu était timide, elle venait tout juste de retrouver sa mère, elle ne pouvait pas parler de ça... Pas tout de suite. Sa fille restait muette sur ses désirs, mais son corps s'excitait, la statue lui susurrait des choses, elle n'était pas fille de Sya pour rien. Les lèvres tremblotantes, elle était fébrile, Samara n'avait pas à forcer sa fille, juste à approcher l'allumette de la mèche, au moindre baiser, elle sera sienne.

Samara était encore sous le choc. Découvrir que sa propre fille venait du futur… Un futur hypothétique, théorique, qui n’existait déjà plus par la seule venue de Ganyu. Les voyages temporels faisaient l’objet d’une littérature théorique très abondante. Certains penseurs affirmaient même que le Multivers avait vu le jour de ces voyages temporels, et que chaque voyage temporel déclenchait la survenance d’un nouvel univers. Samara n’y comprenait pas grand-chose, mais elle sentait chez Ganyu un lien filial indiscutable… Oui, cette femme était bel et bien sa fille ! Et là, face à la statue de Lust, elle sentait les émois de la jeune femme. Ganyu avait du mal à se retenir sur place, et, même si elle avait beau affirmer avoir déjà vu cette statue, Samara la sentait particulièrement instable. Elle avait beaucoup de questions à poser à cette jeune femme, à sa fille… Mais ici, elle put discerner ses pensées érotiques. Cela la motiva, car Ganyu n’avait après tout aucun souvenir d’avoir couché avec Samara… Ce qui semblait compréhensible, puisque, dans cette réalité, Samara était morte.

Ne l’écoutant pas se rapprocher, Ganyu était perdue dans ses pensées, et Samara caressa doucement sa joue. Son pouce glissa sur ses lèvres, et elle vit le regard de Ganyu prendre une teinte rosâtre. Ses lèvres s’entrouvrirent, et elle suçota ce pouce avec amour.

« Je crois que cette statue a perdu de sa puissance dans ton futur… »

Sa queue caudale se déplaça, et caressa doucement l’une des jambes de sa partenaire, la faisant frémir. Samara enfonça son pouce avec un sourire malicieux, et déplaça son autre main. Elle pinça le téton de Ganyu à travers son corset, et soupira en sentant le lait jaillir. Ganyu couina doucement, peinant à rester concentrée. Samara retira alors sa main, et la posa sur la nuque de sa fille, serrant ses cheveux. Elle se pencha alors contre elle, et l’embrassa sur les lèvres. Un baiser appuyé, auquel Ganyu répondit, tout son corps se crispant sur place, tremblant furieusement. Samara serra ses cheveux, et déplaça son autre main, caressant et grattant le dos de Ganyu, puis descendit encore sa main, et pressa ses fesses, en pinçant une.

« Laisse-moi te saluer, Ganyu… Te montrer à la manière de notre famille que tout ce que tu ressens est bien réel ! »

Ganyu était perdue dans ce temps qui n'était pas le sien. Elle était ici pour une raison bien précise, mais de voir tout cela si différent. Croiser sa mère, arrivée à un temps ou ses grandes devaient encore être toute petite, tout cela la changeait. Une époque de paix. Certes, il y avait déjà des tensions entre Mijak et Lumen, mais à cette époque, c'était un peu une guerre froide, ce n'était pas la paix, mais tant que tout le monde reste dans son coin, les tensions n'augmentent pas. Face à la statue de Lust, la même qu'elle a toujours vue depuis son plus jeune âge, ici, la même, en tout point, mais sa force magique était plus puissante que ce qu'elle avait déjà pu voir et elle se sentait toutes bizarre. Elle se remémorait des câlins avec sa mère, toujours toute douce avec elle, sa mère Sya lui donnait tout l'amour qu'elle aurait dû avoir, parfois, c'était sa mère qui venait la téter alors que pourtant, c'était elle la fille, en théorie. Enfin, cela n'avait pas empêché Ganyu de profiter du lait de sa mère. Mais elle savait que sa petite particularité physique n'était pas rien, même ses grandes sœurs, quand elles jouaient avec elle, en profitaient aussi parfois. Même si Angie et Hellène étaient aussi douces que leur mère, elles étaient un peu douces avec Ganyu, étant déjà ses professeurs de magie, elles restaient ses grandes sœurs et devaient la former un minimum sur bien des points. Jamais elles ne lui ont fait de mal, mais sans la couvrir de cadeaux non plus.

Ganyu était une jeune femme qui avait déjà vécu certaines choses quand ça touche au sexe, sans avoir tout vécu, elle avait quand même certains bagages et Samara commençait à vouloir savoir lesquels ? À découvrir un peu plus en intimité ce que valait sa fille. Elle suçait son doigt dans sa bouche, tandis que la statue l’enivrait, comme si des mains magiques se joignaient à celles de sa mère sur son corps pour la caresser. Après le doigt, ce furent ses lèvres contre les siennes, et même si elle venait la pincer, ne serait-ce que pour s'assurer que les tâches étaient bien du lait, elle laissait son côté démone parler. Elle n'avait pas de queue caudale, mais Ganyu avait deux jolies cornes sur sa tête, prouvant bien que sous son aspect angélique, elle avait aussi du sang de démon dans les veines.

« Oui, Maman... J'ai souvent rêvé... de toi... qui viendrait me... câliner. »

Qu'elle dise cela au sens propre ou que cela soit une formule de Sya, car elle ne fait pas l'amour à ses filles, mais les câlines, dans les deux sens, le résultat sera sûrement le même. Elle voulait que sa mère démoniaque l'examine plus en détail et lui procure un plaisir qu'elle connaissait bien, sauf que pour une fois, ce ne sera pas sa mère Sya qui serait à ses côtés, mais Samara. Pour une fois, Ganyu ne sera pas celle qui avait un plus grand gabarit entre elle et sa mère. Oui, même quarante ans plus tard, Sya était la même, toujours aussi fluette et menue, pour le plus grand plaisir de celles qui la connaissait déjà. Les mains de la jeune fille venaient aussi sur le corps rouge et chaud de sa mère, que ce soit sur des parties plus en cuir ou sa peau rouge, elle savourait autant l'un que l'autre et serrait doucement cette dernière. Un câlin... Même un vrai câlin lui plairait beaucoup tant, elle avait besoin de ça, de sa mère, profiter d'elle, enfin... Plus que sa tête à l'imaginer, la voilà en chair et en os. Sans la luxure qui venait alléger ce moment, elle aurait sûrement versé de nouveaux quelques larmes face à cela. Mais pour le moment, c'est vrai que sentir ses lèvres ou autres choses sur ou en elle, elle n'avait rien contre.

Son nez s'écrasait dans son cou, elle sentait son odeur alors que ses lèvres passaient sur sa peau. Chaude... délicieuse... Oui, tout comme sa mère, lui avait longuement décrit.

Il y avait certaines choses sur lesquelles on ne pouvait pas mentir… Et ce désir, palpable chez Ganyu, en faisait partie. Samara frémit en se blottissant contre elle. La statue de Lust produisait toujours son petit effet chez les gens. Samara l’avait érigé ici après s’être rapprochée de Sya, pour symboliser son appartenance au culte de Lust. Ganyu semblait moins immunisée que Samara ne l’aurait cru, et tout en frissonnant, elle se retourna contre Samara, et lui avoua avoir envie de se faire « câliner » par elle. Samara sourit donc en la sentant se retourner, et l’enlaça donc.

« Un câlin, donc… Le genre de câlin que Maman Sya aime faire, non ? Initialement, je comptais attendre que Sya revienne pour te la présenter, mais… Je serais une bien mauvaise mère si je ne m’occupais pas de la détresse sentimentale de ma fille adorée. »

Samara remonta sa main pour caresser les cheveux de Ganyu. Elle se pressait lentement contre elle, leurs seins se caressant mutuellement. Samara l’embrassa ensuite, et déplaça son autre main. Ses doigts glissèrent sur la peau de Ganyu, caressant sa délicieuse combinaison moulante. Elle sentit celle-ci frémir lentement, et continua son office, fourrant sa langue dans sa bouche. Ganyu ne tarda pas à lui répondre, avec la même emphase, le même désir, la même envie… Si ce n’est plus. Samara frémit lentement, yeux clos, et l’embrassa longuement.

C’était un baiser très agréable, qui en disait bien plus que tout ce qu’elles pourraient dire. Samara pouvait sentir toute la frustration de Ganyu, mais aussi sa souffrance, sa tristesse… Ce manque, toute cette vie qu’elle avait perdu. Samara la maintint donc contre elle, et, quand elle palpa ses fesses, elle sentit le corps de Ganyu se presser contre le sien.

« Je ne suis pas ta mère, Ganyu… Je ne suis pas celle que tu aurais pu connaître, mais je te promets de devenir la mère dont tu as toujours rêvé… »

À ce stade, c’était tout ce que Samara pouvait lui promettre…

Ganyu n'avait qu'une envie, celui de profiter de sa mère démoniaque. Samara a toujours été une sorte de fantasme pour elle, dans tous les sens du terme. Elle était sa mère, cette femme qu'elle ne connaissait que via ses tableaux et ce que pouvait en dire sa mère et ses sœurs. Elle voulait tant la connaître, et même plus. Tant en douceur, qu'intimement, elle avait rêvé de cette vie idyllique qu'elle voulait offrir à la Ganyu qui naîtra d'ici une vingtaine d'année. Une vie ou elle grandira heureuse entre ses mamans, sans avoir peur, sans voir sa mère triste la serrer dans ses bras la nuit. La future Ganyu méritait une vie heureuse. Elle s'était sacrifiée, en un sens, pour qu'elle puisse avoir cette vie. Après tout, actuellement, elle ne pouvait pas revenir dans son époque et qui sait si elle le pourra un jour ? Mais qu'est-ce qui était le mieux ? Vivre dans la peur, dans cette insécurité de l'avenir ou vivre dans un passé qui n'était pas encore détruit et où elle agirait pour le changer, en mieux ?

Dans les bras de la démone, elle se laissait caresser, sentant le corps chaud de sa mère de presser contre le sien, sa poitrine écrasait la sienne, le lait en sortait un peu plus, mouillant la tenue de la demi-démone. Peu importe le type de câlin, elle le désirait ! Même si oui, la statue lui donnait envie d'un câlin plus intime que simplement être prise entre les bras de Samara. Ses baisers étaient si doux et savoureux, elle en profitait doucement, mais plus elle sentait ses lèvres et sa langue, plus elle en voulait. Ses mains caressaient autant le cuir sur le corps de sa mère que sa peau rouge et si chaude. Une douce chaleur qui ne faisait qu'attiser ses flammes en elle. Doucement, elle entoura sa mère avec ses bras pour prolonger le baiser, venant frotter une de ses jambes qui se levait, faisant ainsi comprendre qu'elle ne tarderait pas à grimper dans ses bras. Soutenue par Samara, elle profitait du câlin qui s'orientait de plus en plus vers un câlin comme Lust savait si bien les faire.

« Moui... Je veux que tu me fasses l'amour, maman... Je veux savoir ce que Maman Sya, Kazuha, Angie et Hellène ont pu vivre à tes côtés. »

Elle fut un peu la laissée-pour-compte, elle venait à peine de venir au monde que sa mère avait donné sa vie pour la protéger aussi. Kazuha était celle qui avait sûrement le plus longtemps profité de l'archimage, puis Sya, et enfin les jumelles qu'elles ont eut à Novac. Ganyu voulait connaître tout de sa mère, tout ce qu'elle avait pu louper dans cette vie rêvée. Certes, elle n'allait pas redevenir une petite fille pour être bercé entre ses bras, mais au moins, elle allait connaître d'autres choses, qu'elle était en âge de connaître. Il était tant que ses fantasmes prennent une tournure plus réelle.

Ganyu était visiblement moins énergique et moins affirmative que sa mère. Samara sourit doucement devant elle, et Ganyu lui expliqua, pudiquement, qu’elle voulait effectivement que sa mère lui fasse l’amour, mais sans oser faire le premier pas. Samara sourit doucement, et frotta son nez contre le sien. Elle la sentait toute fébrile, tremblante d’excitation. Son regard fiévreux croisa le sien, et Samara l’embrassa alors, plus longuement, plus énergiquement. Sa main descendit, et caressa le bas du dos de Ganyu, grattant sa belle peau à travers sa combinaison moulante. Elle sentait Ganyu fondre contre elle. Même si cette jeune femme n’était pas sa fille à proprement parler, Samara sentait bien qu’elle allait la considérer comme telle. Elle retrouvait le goût des lèvres de Sya, et comprit que Ganyu avait surtout hérité du côté de sa mère angélique… Mère qui était la fille adoptive de Samara.

*Voilà qui nous promet un sacré arbre généalogique…*

Samara sentit Ganyu lui répondre, et elle déplaça encore sa main, l’abaissant jusqu’à empoigner l’une de ses fesses. La démone s’en servit comme appui et la souleva. Elle la coinça contre le plus proche mur, et sentit les jambes de la jeune démone se recroqueviller autour de sa taille.

« Là… Oui, ma belle… »

L’Archimage se déplaça ensuite, et ouvrit magiquement la double grande porte menant à sa chambre, où elle jeta Ganyu sur le lit, s’allongeant sur elle, pour un nouveau baiser sensuel et curieux, vorace, sa langue partant à l’assaut de la cavité buccale de sa partenaire…

Ganyu vivait un rêve éveillé, elle était auprès de sa mère Samara, elles partageaient un moment qui devenait de plus en plus intime et cela lui procurait un bien immense ! Oh oui, elle sentait sa peau et son odeur, ne serait-ce que ses lèvres contre les siennes. Elle en tremblait de plaisir tant elle adorait ce qu'elle partageait avec elle, car elle ne connaissait sa mère qu'à travers les propos de sa mère ou de ses sœurs. Là, elle vivait ça en vrai. Elle s'accrochait à elle quand Samara portait ses mains sur ses fesses, la soulevant pour aller jusqu'à sa chambre, où elle fut presque jetée sur le lit. La chambre de Samara... c'était la chambre de Sya aussi dans son époque, elle avait pratiquement dormi toujours dans ce lit à ses côtés, de ses souvenirs les plus lointains aux plus récent. La décoration était un peu différente, mais ça restait quand même très similaire. Le corps chaud, lourd et puissant l'écrasait et sa langue se frottait contre la sienne. Un délice de sentir tout cela se mélanger à ses sensations.

« Mmmmh, maman... »

Ses mains parcouraient la peau-rouge de sa mère, le désir grimpait en elle, ses yeux prenaient une teinte légèrement violacée, comme souvent sous l'excitation. Les montées de lait et ce changement dans les yeux, c'était le signe que Ganyu commençait à se sentir très excitée. Entre ses cuisses, son intimité commençait à s'humidifier, appelant à elle plusieurs envies qui allaient plus loin qu'un simple baiser. Quand bien même sa tenue était très moulante, très sexy, ce qui se cachait en dessous était tout aussi attirant. Quand le baiser se termina, la fille de Samara venait libérer un de ses seins, étirant sa tenue depuis les côtés, coinçant sa tenue entre ses seins, dévoilant une poitrine ni trop grosse, ni trop petit comme sa mère Sya.

« Maman... Bois mon lait, s'il te plaît... Maman Sya m'a toujours dis... que tu adorais le goût de son lait... »

Alors le partager avec elle... Oh oui, elle en avait envie de lui donner son lait, à sa maman... C'était une envie, un fantasme, un désir. Elle était impatiente, tant pour le côté activités avec sa mère que du sexe avec elle.

Samara sourit doucement en s’allongeant contre Ganyu. Elle commença évidemment par l’embrasser, et elle retrouvait bien là le goût sucré et tendre des lèvres de Sya. Ganyu était bel et bien sa fille, et elle la sentait frémir sous elle. Samara l’embrassait longuement, se pressant encore contre elle, caressant ses hanches, sa peau, sentant la douceur et la volupté de son corps. Une peau douce et tendre, comme Sya… La langue de Samara s’enfonçait dans la bouche de Ganyu. La petite femme remuait sous elle, câlinant le corps de sa mère démoniaque. Samara put sentir les seins de Ganyu durcir et gonfler, et celle-ci, en gémissant, lui demanda alors de venir l’allaiter. Samara cligna des yeux, surprise, puis sourit alors. Sa main se déplaça, et, quand elle pinça le téton de Ganyu, elle sentit le lait fuser, un petit jet crémeux venant éclater sur sa joue.

« Oh, je vois… Tu débordes à craquer de désir, ma belle… »

Samara avait libéré l’accès à ses seins, écartant sa cloche dorée, puis défit le haut de son justaucorps moulant. Elle approcha ensuite ses lèvres du sein droit de Ganyu, et le titilla avec sa langue, puis le mordilla à hauteur du téton. Ganyu se mit à soupirer, et même à gémir, tandis qu’un petit jet blanc fusa dans la bouche de Samara. La démone frémit à ce contact, sentant un lait chaud et tendre, très doux aussi. Elle cligna des yeux, se concentra, et retourna à l’assaut, pompant ce sein plus énergiquement. Samara avalait ce lait avec appétit, s’en régalant. Elle se gorgeait de ce nectar doucereux, entendant sa partenaire gémir et soupirer de plaisir.

Joueuse, Samara déplaça sa main droite, et la glissa entre les cuisses de Ganyu. Elle la caressa doucement, et enfonça deux doigts dans son intimité.

« Puisque tu fonctionnes comme Sya… Le désir sexuel rend toujours son lait meilleur. »

L’Archimage retourna à l’assaut, et continua son office, pompant ce sein avec appétit. Elle sentait le lait affluer en elle, et gémit doucement. Un frémissement la parcourut tandis que Samara continuait à la pomper, optant pour l’autre sein, qu’elle se mit à suçoter également…

C'est de drôles de retrouvailles aux yeux de gens normaux, mais Ganyu était la fille d'une grande prêtresse de la luxure, l'inceste n'a jamais été une chose taboue. Sya a bien éduqué ses enfants, de même pour Ganyu, elle lui a appris, elle l'a guidé, elle ne l'a jamais forcée, toujours aimée et leur amour était fusionnel. Mais maintenant, elle pouvait aussi partager cela avec son autre maman. Son sang de démone bouillonnait en se présence, ses fantasmes devenaient doucement réalité, la belle et démoniaque Samara, l'Archimage de Mijak, s'occupaient d'elle. Bien vite, elle lui tendait une invitation, à sentir ses lèvres un peu plus bas, cette dernière constatant que Ganyu débordait de lait. C'était sa spécialité, avec l'excitation, elle produisait du lait, rien de bien méchant donc, en tout cas, Sya ne s'en était jamais plains, elle adorait boire le lait de sa fille et quand ce n'était pas sa mère, elle trouvait toujours des volontaires pour la remplacer, comme ses deux grandes sœurs vivant avec elles. Samara venait donc le goûter, testant cela doucement, savourant le goût unique et savoureux du lait de sa fille, elle allait pouvoir en profiter longtemps, car même si Ganyu avait une mission a accomplir, elle comptait bien faire de cette maison, son pied-à-terre, comme à son époque.

« Mmmmmmh, Maman.... Haaaaaaaa... »

C'était délicieux, relaxant et excitant, la demoiselle profitait de ce plaisir impossible, elle laissait sa mère boire son lait, à son rythme et selon son envie. Elle la voyait, ses lèvres suçant ce petit bout de chair qui lui laissait passer le lait pour qu'elle en profite, jouant parfois avec son autre sein, titillant plus qu'elle n'en profitait pas, c'était son droit, c'était sa maman. Mais la démone en profita, supposant que c'était comme avec Sya, sa main glissa entre ses cuisses, profitant de stimuler cette zone pour effectivement, rendre son lait meilleur. Cela provoquant en plus, forcément, plus de plaisir à Ganyu qui se dandinait un peu plus sous sa mère qui laissait son envie parler, pour mieux faire gémir sa fille. La belle tentait de garder un œil sur sa mère, mais ce n'était pas si simple. Elle avait beau être habituée du doigter de sa mère Sya, d'Angie et Hellène, mais pas de Samara.

« Haaaaaaaan, Maman.... G-goûte aussi.... mon jus d'amour... »

Ses doigts en étaient imbibés, Sya mouillaient beaucoup, il semblerait que Ganyu ait hérité de cette particularité de sa mère aussi. Son intimité était si douce, imberbe, elle aimait sentir les lèvres et la langue de Samara sur sa poitrine, elle aimerait très certainement la sentir aussi sur son clitoris et ses lèvres intimes aussi. Il y avait tant à partager avec sa mère, mais tout viendra petit à petit, la fin du monde n'était pas pour demain même si elle ne devait pas trop tarder et avertir les principaux acteurs de cette fin du monde dans son époque. Ses mains venaient se poser sur son visage, caressant ses joues, contemplant ses yeux, elle était si belle.

« Maman... embrasse-moi encore, je veux sentir ta langue contre la mienne. »

Impatiente, gourmande, c'était bien la fille de Sya même si elle se montrait encore timide face à sa mère. Il fallait leur laisser un peu de temps pour coller les morceaux ensemble et ainsi, devenir très proche, comme mère et fille, chose qu'elles étaient. Si Samara observait sa petite bouche, elle verrait des petits signes d'impatience, un souffle court, elle se mordait les lèvres, elle bavait très légèrement, pas de doute... telle mère, telle fille.

Si Samara avait encore des doutes sur la filiation de Ganyu à Sya, ceux-ci s’envolèrent quand elle sentit la manière dont Ganyu réagissait à l’éveil du désir. Le goût de son lait, la manière dont sa chatte s’humidifiait, même ses couinements et ses gémissements… Oh, et la douceur de sa peau ! Une belle et douce peau de bébé qui semblait frémir sous ses attachements… Oui, tout cela ne pouvait pas s’inventer, ni se trafiquer ! Samara la caressait intimement, et elle pouvait sentir le désir croître dans le corps de sa partenaire. Hum, comme tout ça était excitant ! Samara continuait à boire son lait avec appétit, jusqu’à ce que le flux se tarisse. Ganyu demandait des baisers, mais la petite tremblotait aussi de partout. Elle était très excitée, fiévreuse, et Samara l’était aussi. Ce bon lait aphrodisiaque se diffusait dans son organisme, l’excitant, l’emballant. Elle soupira en rapprochant son visage du sien.

« Ma chérie… Dois-je t’embrasser, ou goûter à ton nectar d’amour ? Tu es comme Sya, indécise… Alors, laisse Maman Samara choisir… »

La démone parlait d’une voix douce, tandis que, sous l’effet de ce lait, elle sentit son corps frissonner encore. Elle embrassa Ganyu, longuement, tendrement, suavement. Sa langue s’enfonça dans sa bouche, et elle maintint le contact, tout en se concentrant. Sa chatte trembla encore, et sa verge se déploya ensuite, tapant l’intimité de Ganyu. Samara l’avait déployé sans aucune hésitation. L’hermaphrodite démone était ainsi bien décidée à faire puissamment l’amour à Ganyu, à la prendre avec force et sans ménagement… Car elle savait très bien que c’était ce que Ganyu voudrait. Elle était comme Sya, après tout ! Sa bouche avait en tout cas le goût sucré et savoureux de la bouche de Sya, et Samara n’hésita pas à enfoncer sa langue, la mélangeant à celle de Ganyu. Leurs langues se frottèrent ensemble, et Samara se déplaça encore.

Son membre ne tarda pas à se trouver un passage, et, dans un soupir, Samara la pénétra.

« Hmmm… »

Han, que c’était bon ! Samara le sentait bien, elle allait passer un très bon moment avec elle !

Samara ne pouvait pas lire dans les esprits, mais Ganyu était bien sa fille biologique, à elle et à Sya, un bébé que la Samara de la ligne temporelle de la demoiselle n'avait que peu tenue dans ses bras. Une attaque magique l'ayant tué, elle s'était sacrifié pour protéger autant Sya et son bébé qui venait tout juste de naître, mais dans cette nouvelle temporalité, Ganyu ne comptait pas changer sa naissance, juste son avenir. Changer le futur, éviter toutes ses morts, ses guerres, mais elle avait bien du monde à voir, à convaincre avant que ça n'arrive et par chance, elle avait environ vingt ans déjà, pour réussir cet exploit. Mais pour parvenir à un résultat positif, elle devait d'abord lier des liens avec son autre mère, apprendre à la connaître, à s’entraîner, bref, à faire bien des choses à ses côtés, et quoi de mieux pour commencer que se rapprocher intimement ? Elle avait l'habitude de cela avec Sya, là, la partenaire changeait, tant en gabarie qu'en tout, au final, mais ça restait sa maman. La belle Samara, sa peau rouge, ses yeux si perçant, d'elle, elle ne connaissait que les quelques tableaux qui ornaient sûrement déjà ce manoir à cette époque, mais aussi les petites anecdotes que sa mère ou ses grandes sœurs lui avait raconté ici et là.

Tremblotante sur place, Ganyu avait tant d'envie de la part de sa mère, mais elle ne pouvait pas tout faire à la fois, mais sa mère décidait pour elle, à raison. Elle venait l'embrasser avec douceur, cela l’apaisait autant que cela l'excitait alors que la démone se pressait contre son corps, bien vite, elle sentait quelque chose jaillir et se heurter à ses lèvres du bas. Sa verge, sa queue démoniaque... Cette même queue qu'elle avait jadis utilisée pour enfanter sa mère et la mettre enceinte d'elle... Sans grande peine, elle la pénétra, Ganyu se crispait un peu plus, couinant plus fort encore même si son cri était étouffé par son plaisir.

« Mmmmmmpppph ! »

Elle se laissait volontiers faire, ses mains glissant sur la peau rouge de sa mère, sur le cuir qui couvrait son corps par endroit, elle la caressait sans la serrer contre elle, mais si Samara montrait un quelconque signe de recul, là, Ganyu allait montrer son envie de câlin tout contre elle. Même si physiquement, la semi-démone était plus proche de Sya, elle avait quand même des cornes, qui ne ressemblaient pas à celle de sa mère, mais des cornes n'étaient pas forcément identique ou similaire à son/ses parents démoniaques. Le côté Samara de Ganyu se montrait surtout quand elle était très excitée ou en manque, chose qui arrivait peu, que ce soit sa mère ou ses sœurs, elle n'avait pas manqué d'amour. Ses caresses se transformaient quand même parfois en de légères griffures sur sa peau, la soif de sa fille était bien à la hauteur de ses parents, elle en voulait toujours plus, quand bien même elle avait ce qu'elle voulait. Si elle tenait de Samara et Sya, c'est logique, une telle soif, si ce n'est plus encore ! Prouvant une fois de plus son talent – héréditaire ou acquis – la jeune femme modifia son corps, ses lèvres intimes agissaient comme des ventouses, Samara aura bien plus de mal à retirer sa verge de sa fille, elle voulait conserver sa mère, tout au fond d'elle. C'était un peu comme Sya qui se rendait souvent vierge ou restait étroite, sauf qu'elle avait sa petite variante. Telle mère, telle fille.

« Mmmmh, Maman... Encore, encore... »

Cela n'empêchera pas la démone de se retirer, mais ce ne sera pas si simple, même si l'effet ventouse était atténuée dans une petite chatte si humide.

Samara pénétrait donc sa fille… Sa fille venue du futur, mais sa fille ! Et quelle fille ! Elle était magnifique, et, en l’embrassant, Samara retrouvait vraiment les lèvres de Sya ! Visiblement, Ganyu avait surtout hérité de Sya. Seules ses cornes rappelaient son ascendance démoniaque, mais Samara pouvait sentir combien elle lui avait manqué dans son existence. Pauvre jeune fille ! Samara la sentait se serrer à elle, et, quand elle faisait mine de trop se retirer, le corps de Ganyu se crispait instinctivement contre elle, l’empêchant ainsi de se retirer. Ganyu la maintenait ainsi, tout contre elle, ses jambes se crispant sur ses hanches. Ganyu se serrait contre elle avec envie, et refusait que sa mère s’éloigne. Un geste inconscient, un réflexe qui en disait long ! Samara sourit donc, quand Ganyu lui demanda, de sa doucereuse petite voix, de continuer… « Encore » ! Samara se pinça les lèvres, et l’embrassa à nouveau, serrant sa main sur ses cheveux.

« Ma pauvre petite… Maman Samara te manquait, hein ? Ma chérie d’amour… Maman Samara ne te quittera plus jamais ! »

C’était une promesse certaine. Samara l’embrassa encore, et continua à remuer en elle. Le lit grinçait sous ses multiples coups de reins. Elle la bourrait de plus en plus, la prenant en missionnaire, dominant le corps de Ganyu, sans aucune difficulté. L’Archimage s’enfonçait en elle, la prenant avec force. À chaque coup de reins, elle balayait les doutes de Ganyu, sa souffrance, ses afflictions. Tout cela s’envolait au fur et à mesure qu’elle la pénétrait, soupirant et gémissant. Impossible pour elle de se retirer, et elle préféra laisser la vague l’emporter. Samara la pénétrait avec force, encore et encore. Rien n’était épargné à la jeune Angelotte. Samara la besognait donc, se délectant de ses couinements et de ses soupirs.

« Gémis pour moi, Ganyu… Gémis pour ta Maman, jouis pour moi ! »

Elle sentait les mains de Ganyu se crisper sur sa peau, la griffant nerveusement. Elle se laissait aller, elle aussi, désireuse de jouir dans le corps de sa fille, d’honorer ainsi ses retrouvailles avec sa charmante fille !

Ganyu n'a jamais manqué d'amour de la part de sa mère, ni de ses grandes sœurs, mais aussi débordantes d'amour, étaient-elles, il lui manquait toujours l'amour de son autre mère, de celle qui a donné sa vie pour protéger la sienne. Alors, pouvoir lui faire face, enfin, c'était quelque chose de quand même extraordinaire ! Jamais de sa vie, elle n'avait pu espérer que cela n'arrive. Même si bien évidemment, plus jeune, elle ne pensait pas à ce genre de câlin en compagnie de Samara, mais force est de constater qu'à présent, elle ne regrettait en rien cela. La peau douce et chaude de sa mère, ses yeux magnifiques et envoûtants, son épaisse verge bien rouge, elle était parfaite, comme dans ses fantasmes, elle ne pouvait rêver mieux ! Enfin, si, faire ça avec ses deux parents ou ses grandes sœurs en plus, mais, à cette époque, elle était la plus vielle des enfants de Samara et Sya, et même en comptant ses autres grandes sœurs, les plus âgées avaient quoi ? Un an ? Deux ans, grand max ! Pas le genre de scène qu'elle voulait partager avec des grandes sœurs aussi petites. Pour le moment, elle voulait juste profiter au maximum de sa mère.

La belle démone aussi ne voulait pas que tout cela se finisse si rapidement, même si Ganyu n'avait d'elle, en apparence que ses cornes, elle verra que sa fille tient d'elle quand elle avait des bouffées de chaleur typique des démones. Une envie de sexe indomptable, la douce Ganyu devenait une démone en quête de semence en tout genre, de plaisir nombreux et varier, mais toujours sexuel. De quoi rendre Sya heureuse quand sa fille n'était plus son doux bébé, mais la digne fille de Samara. Vivement sa prochaine période d'ovulation, Samara verra que sa fille ne lui ressemble pas tant physiquement, mais sur le plan mental... c'est autre chose.

« Haaaaan ouiiiii, Maaaaaamaaaaaaan ! Encoooore ! Je te veuuuuux ! En moiiiiiii~ »

Accrochée à elle, ses jambes enroulées à sa taille, ses bras dans son dos avec ses doigts qui raclait sa peau-rouge, sous l'effet du plaisir, elle gémissait, sa petite voix était une douce mélodie aux oreilles de sa mère qui, en plus, la voyait succomber de plus en plus au plaisir sous ses yeux. Sa douce enfant qui se laissait aller, avec elle, main dans la main, Samara allait jouir en elle, la faire jouir en remplissant sa fille de tout son amour. La bouche ouverte, la salive qui s'accumulait dans sa bouche, coulant parfois en dehors quand elle n'arrivait pas à l'avaler à temps. Son corps gigotait, la sueur y perlait parfois dessus, la chaleur, l'effort, elle était habituée au sexe, mais Sya était plus dans la soumission ou la douceur, même quand elle dominait. Surtout avec sa fille, son dernier cadeau de Samara, elle n'avait jamais su goûter la vraie soumission, peut-être ses grandes sœurs le lui ont fait goûter ? Quoi qu'il en soit, elle approchait de l'orgasme, ses jambes se serraient de plus en plus, ses doigts raclaient aussi sa peau un peu plus alors que l'orgasme arrivait dans un dernier cri qui venait du fond du cœur, tandis que sa mère venait à la remplir, pour la première fois.

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA MAAAAAAAAAMAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAN !!!!!!!!!!!!! »

Cramponné à elle, elle se cambrait en arrière tandis qu'entre ses cuisses, le bonheur y était concentré. Une fois le plaisir retombé, elle restait quand même agripper à Samara, elle retirait ses jambes, mais ses bras restait autour d'elle, son visage se blottissait dans son cou, elle avait même de petites larmes aux coins des yeux.

« Merci... Maman... »

Le bonheur tenait à peu de chose, un câlin de sa mère, ça lui suffisait au final.

Maman démoniaque et fille angélique s’unissaient ensemble dans la joie, dans le stupre, et plus généralement dans le sexe intensif ! Samara avait beaucoup de questions à poser à Ganyu, et peu de réponses pour l’heure. En lui faisant l’amour, elle avait eu la certitude que cette femme était bien sa fille, sa fille originaire d’une autre dimension, et venue prévenir sa mère d’un danger immédiat, imminent, qui avait provoqué sa mort dans un futur proche. En soi, la seule venue de Ganyu avait perturbé la ligne temporelle, mais Samara ne pouvait négliger aucune piste. Et, pour l’heure, elle pénétrait sa fille avec passion, une passion qui les approchait toutes les deux du plaisir suprême.

« GA-GANYU… !! »

Dans un grand soupir, un ultime râle, Samara se mit à jouir avec puissance. Elle inonda la chatte de sa fille, l’embrassant une dernière fois, serrant une main dans celle de Ganyu, serrant ses cheveux de l’autre. Un ultime et savoureux orgasme, où les deux femmes s’abandonnèrent avec délice à ce plaisir suprême. Samara l’avait embrassé avec force, avant de rompre le baiser, car elle voulait aussi entendre les couinements de sa fille. Elle la regarda jouir, afin de mémoriser ce visage, d’immortaliser le visage radieux d’une Ganyu qui atteignait le plaisir ultime. Comme elle était belle ! Émue, Samara l’observa longuement, laissant Ganyu reprendre ses esprits. Samara s’affala doucement contre elle, écrasant son corps contre le sien. Quand elle baisait ainsi, la silhouette de Samara devenait plus épaisse, plus musclée, mais elle reprenait peu à peu sa forme normale. Sa queue caudale s’était enroulée autour de l’une des jambes de sa fille, et elle appuyait dessus, pressant avec appétit tout en observant sa beauté, qui reprenait peu à peu ses esprits.

Ganyu la remercia, et Samara lui sourit, avant de l’embrasser sur la joue.

« Tu viens de m’offrir l’une des plus belles visions au monde… Toi, heureuse, irradiant de bonheur… C’est moi qui te remercie, ma belle. »

Samara sourit donc, et frotta son nez contre elle.

« Je t’aime, ma Ganyu… Ma douce et belle fille… Tu vivras avec moi, désormais… Ma fille adorée… »

L’instinct maternel la prenait de plein fouet. Elle sentait les yeux de Ganyu s’embuer de larmes, mais toutes les larmes n’étaient pas un mal. Samara l’embrassa à nouveau, restant tendrement lovée contre elle, exprimant tout son amour envers elle…