Les ventes aux enchères de Dame Amphyria attiraient toujours du monde. Cette femme belle et forte organisait chaque mois dans sa somptueuse villa au sein de la capitale impériale des ventes d’esclaves. Des ventes privées où elle invitait des personnalités locales assez influentes, comme Mélinda Warren. Celle-ci se rendait toujours à ces ventes, et achetait toujours au moins un esclave. Tous les plus riches esclavagistes de la capitale s’y rendaient, ceux qui étaient à la recherche de « bibelots », des esclaves précieux destinés à devenir des scribes, des amants personnels, des mères porteuses… Il y avait de tout à trouver.
Mélinda rejoignit une loge de luxe. La vampire avait fait du chemin, elle s’était mariée à Vanillia, faisant d’elle une aristocrate, mais elle était surtout devenue la Première Épouse de Wismerhill, faisant d’elle l’Impératrice de l’Empire, un titre dont l’arrogante vampire aimait jouir. Elle rejoignit donc une loge entourant une grande salle de spectacle. Les esclaves se trouvaient sur une estrade, laquelle était plongée dans la pénombre, avant qu’on ne les mette au centre de la grande pièce, au milieu de torches. Mélinda était accompagnée par une soldate mijakienne, Kiera Notton. Capitaine de la Garde Impériale, chevaleresse de formation, elle assistait Mélinda, pour la protéger.
« Il y a du monde ce soir… »
On avait apporté à Mélinda un verre de vin cuit, qu’elle avalait doucement, tandis que les biens à vendre défilaient devant elles. Kiera observait lentement la situation, méfiante, vigilante, comme à son habitude. De son côté, Mélinda avait les jambes croisées.
« Messeigneurs, notre prochain lot est le plus mauvais de notre soirée. Nous l’avons acquis auprès du marchand Nomeyrus. C’est une Bas-Elfe, muette… Nous ignorons son nom, elle a été dressée par la maison Badius, mais sa virginité a été conservée. Elle fera donc une bonne mère-porteuse, car elle est très obéissante. Faute de nom, nous l’avons surnommé Carpe. »
La jeune Carpe fut amenée au milieu. Mélinda l’observa lentement. Nomeyrus était un marchand d’esclaves peu réputé, l’achat de cette Carpe avait dû faire partie de tractations plus importantes.
« La mise à prix est à 10 pièces d’or, le pas d’enchère est de 10 pièces d’or minimum. »
Une Bas-Elfe… Elle n’était pas née dans un royaume elfique. Cependant, elle était amnésique, et muette. Difficile de savoir d’où elle venait, et il se pouvait très bien qu’elle vienne d’un royaume elfique. Les elfes n’avaient pas forcément la côte, avoir comme esclave une elfe qui descendait potentiellement d’une grande lignée elfique, c’était le risque de perdre son esclave ensuite, ou de subir le courroux des royaumes elfiques.
Mélinda décida de se porter acquéreuse. Elle fit signe à son esclave chargée d’enchérir pour elle, Amalia, qui leva la main, et parla d’une voix forte :
« 100 pièces d’or ! »
Les enchères étaient lancées…
Mélinda rejoignit une loge de luxe. La vampire avait fait du chemin, elle s’était mariée à Vanillia, faisant d’elle une aristocrate, mais elle était surtout devenue la Première Épouse de Wismerhill, faisant d’elle l’Impératrice de l’Empire, un titre dont l’arrogante vampire aimait jouir. Elle rejoignit donc une loge entourant une grande salle de spectacle. Les esclaves se trouvaient sur une estrade, laquelle était plongée dans la pénombre, avant qu’on ne les mette au centre de la grande pièce, au milieu de torches. Mélinda était accompagnée par une soldate mijakienne, Kiera Notton. Capitaine de la Garde Impériale, chevaleresse de formation, elle assistait Mélinda, pour la protéger.
« Il y a du monde ce soir… »
On avait apporté à Mélinda un verre de vin cuit, qu’elle avalait doucement, tandis que les biens à vendre défilaient devant elles. Kiera observait lentement la situation, méfiante, vigilante, comme à son habitude. De son côté, Mélinda avait les jambes croisées.
« Messeigneurs, notre prochain lot est le plus mauvais de notre soirée. Nous l’avons acquis auprès du marchand Nomeyrus. C’est une Bas-Elfe, muette… Nous ignorons son nom, elle a été dressée par la maison Badius, mais sa virginité a été conservée. Elle fera donc une bonne mère-porteuse, car elle est très obéissante. Faute de nom, nous l’avons surnommé Carpe. »
La jeune Carpe fut amenée au milieu. Mélinda l’observa lentement. Nomeyrus était un marchand d’esclaves peu réputé, l’achat de cette Carpe avait dû faire partie de tractations plus importantes.
« La mise à prix est à 10 pièces d’or, le pas d’enchère est de 10 pièces d’or minimum. »
Une Bas-Elfe… Elle n’était pas née dans un royaume elfique. Cependant, elle était amnésique, et muette. Difficile de savoir d’où elle venait, et il se pouvait très bien qu’elle vienne d’un royaume elfique. Les elfes n’avaient pas forcément la côte, avoir comme esclave une elfe qui descendait potentiellement d’une grande lignée elfique, c’était le risque de perdre son esclave ensuite, ou de subir le courroux des royaumes elfiques.
Mélinda décida de se porter acquéreuse. Elle fit signe à son esclave chargée d’enchérir pour elle, Amalia, qui leva la main, et parla d’une voix forte :
« 100 pièces d’or ! »
Les enchères étaient lancées…