The Multiversity

Jessica sourit doucement quand Benjamin fit observer que, effectivement, quelque chose n’allait pas rond dans sa tête, car elle l’avait appelé Ben. Qu’il puisse la faire sourire alors qu’elle venait de frôler la mort, voilà qui avait de quoi étonner ! Il indiqua qu’il pouvait encore s’immiscer dans son crâne, car il avait besoin d’elle. Jessica resta silencieuse quelques instants, avant de regarder son Anneau.

« On pourrait s’envoler pour quitter l’atmosphère… C’était ce que j’envisageais, mais nous étions séparés. Je… Je ne suis pas formée pour gérer ce qui se passe sur cette planète, Benja… Ben. Seulement, avec ce combat, je dois encore recharger l’Anneau. Et cette grotte est un peu sinistre. »

La jeune femme se releva alors, et examina la grotte. Elle était assez grande, ce qui lui donna une idée. Elle se concentra, visualisa dans sa tête une construction… Et son Anneau généra alors une Capsule House, cette maison iconique du manga Dragon Ball. L’intérieur était assez simple, ressemblant à un studio, avec un coin salon, et un lit. Jessica ouvrit la porte, et entra à l’intérieur. Elle s’assit sur un fauteuil.

« Ce qui m’arrive, ce n’est pas physique, Benjamin. C’est… C’est dans ma tête. Je veux dire, c’est psychologique. Les personnalités multiples que tu génères avec l’Omnitrix doivent sans doute te protéger de ça. »

Jessica généra une cafetière, et deux tasses, qu’elle remplit de café.

« Si tu veux autre chose, dis-le-moi… »

Elle se mordilla les lèvres, consciente qu’elle allait devoir parler. Elle observait sa tasse de café, songeuse.

« J’étais une adolescente ordinaire qui vivait à Gotham City… Moi et mes amis, on avait fait un spring break, des vacances consistant à aller dans un coin tranquille. On avait pris un chalet dans la nature, à côté d’une mine abandonnée, Bloomberry Mine. C’est là que j’ai découvert un Anneau… Différent de celui que je porte. Cet Anneau, celui que j’ai au doigt, repose sur la volonté, le courage, et insuffle l’espoir. Celui que j’ai trouvé dans cette mine était un Anneau maudit, l’inverse… L’Anneau de Volthoom. Il avait rendu fou son précédent porteur, et, quand je l’ai déterré, Floyd Thompkins est venu. Il… Il a tué mes amis, et il m’aurait aussi tué, si un shérif ne l’avait pas abattu. Suite à ça, l’Anneau de Volthoom est resté avec moi, et a tenté de me corrompre. Je me suis enfermée dans mon appartement pendant des mois, sans jamais en sortir. Un Anneau de Pouvoir a fini par sentir ma résilience, et m’a donné ce pouvoir. Je me suis débarrassée de l’Anneau de Volthoom, mais pas de mes souvenirs le concernant… Et je les sens remonter, Ben. Cette… Cette force qui se trouve sur cette planète influe sur mes nerfs en me forçant à me remémorer ça, ce que j’ai vécu, cette faiblesse que j’avais… »

Jessica secoua la tête.

« Bref… Désolée pour la phase d’apitoiement, Benjamin. Mon Anneau sera pleinement rechargé d’ici quelques heures, on pourra partir ensuite, et appeler des renforts. D’ici là, je t’avouer que j’envisage de dormir… »

Elle regarda le lit, puis Benjamin.

« …Avec toi. Tu souhaites toujours chasser mes mauvaises pensées, non ? »

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Il n’était pas question de lui faire remarquer qu’il n’appréciait plus qu’on le surnomme « Ben ». Cela faisait remonter à la surface toute une partie de sa vie qui… et bien, qui avait été intéressante, intense et amusante ! La période où il était jeune et insouciant. Plus que ça, où il répétait à tout le monde qu’il était le Héros.

Donc il n’était pas question de lui demander d’arrêter alors qu’elle s’était reprise en pleine parlotte. Lui donner un diminutif était une façon pour être d’être moins conventionnelle. De faire un pas vers lui pour enterre la hache de guerre. Benjamin confirma son choix de ne pas lui faire remarquer avec ce qui suivit. Et pourtant, il en aurait eu des choses à lui dire !

*Générer du café avec son anneau ? Sans déconner, c’est quoi cette blague ? Et pourquoi pas me marier avec un film porno ou faire de l’air guitar ? *

Il observa à nouveau le lit. Surtout suite à la proposition « osée » de Jessica. Puis il observa à l’opposé, au-delà de la porte qui donnait l’impression de sécurité. Non, mieux : d’un foyer.

*Mais tout ça n’est qu’une construction de son esprit. Ce n’est pas vraiment réel. Une sorte d’illusion, de belle histoire qu’elle se raconte pour survivre à cette pluie de merdes. Je crois que ce serait salaud de ma part de l’encourage dans un tel délire de désillusion… *

« Jessica. »

Sa voix était grave et posée. Ce n’était plus celle du séducteur et du plaisantin. Trop sérieux et donc un signal envoyé pour « doucher » son enthousiasme.

« Tu es une belle femme. Et ta proposition est très tentante. Surtout après tout ce qu’on a dû affronter. Mais… »

Il fit quelques pas pour s’éloigner d’elle et se rapprocher de la porte de sortie. Il eut à peine un regard pour la tasse de café. Les prochaines heures allaient s’avérer longues et ennuyeuses. Du VRAI café aurait été un présent estimé à sa juste valeur. Tant pis, ce ne serait pas sa première déception.

« Il faut que l’un de nous deux surveille les prédateurs qui guettent au-dehors. Attention, je ne sous-estime pas le fait que tu te sois livrée à moi… »

*Pourquoi est-ce que je ne suis pas un beau salopard de temps à autre ? J’aurai pu la déshabiller et partager sa chaleur. Tss… ces relents d’héroïsme qui me pourrissent la vie… *

« …avec cet épisode de ta jeunesse si traumatisante. Je suis vraiment content d’avoir gagné ta confiance. Je serai toujours là pour t’écouter. D’autant plus si c’est cette planète qui fout le bordel dans ton esprit. N’hésite surtout pas à me prévenir de tout symptôme. »

Sa main était maintenant sur la poignet de la porte.

La situation entre eux deux prenait un tournant assez inattendu, à tel point que Jessica en avait même oublié que Benjamin ne supporte pas qu’on l’appelle « Ben ». Être proche de la mort avait sans doute amené Jessica à devoir se confier. Même au sein des Green Lanterns, peu de gens connaissaient ce qu’elle avait vécu. Sa volonté lui avait permis de repousser Volthoom, mais elle était continuellement mise à l’épreuve. Plutôt que d’être sur Tau Volantis, Jessica aurait surtout besoin de reprendre ses séances de psychothérapie. Elle avait une psychiatre qui la suivait sur Oa.

Benjamin hésitait entre accepter la proposition de Jessica ou monter la garde. Il est vrai que la proposition de Jessica, assez tendancieuse, laissait assez peu de place au doute. L’homme se rapprocha alors de la poignée de la porte, mais, quand il allait appuyer dessus, un lien verdâtre jaillit de l’Anneau de Jessica, et se posa sur sa main, la bloquant à la poignée.

« Que t’arrive-t-il, Benjamin ? Le guerrier fanfaron que tu es aurait peur d’une femme ? »

Le changement de comportement chez Jessica était des plus spectaculaires ! Elle se rapprocha lentement de ce dernier.

« Tu comptes vraiment attendre dehors, dans le froid, pendant que je dors dans un lit ? Je peux générer ce que je veux avec mon Anneau, y compris des radars et des détecteurs de mouvement. Si des Nécromorphes tentent de nous attaquer, des alarmes sonneront. »

Raccourcissant l’espace qui les séparait, Jessica se retrouva finalement devant Benjamin, et posa sa main sur la porte, à côté de lui.

« J’ai failli mourir, Benjamin. Et j’ai un syndrôme post-traumatique. Mon Anneau peut générer des ingrédients, de la nourriture, mais il ne sert à rien pour ça. Habituellement, quand ça m’arrive, je prends des cachets, et j’en parle avec ma psy’, mais, ici, je dois appliquer une autre méthode pour… Ces pensées qui me font vivre un enfer. »

Ayant spontanément cité Stromae, Jessica secoua la tête.

« Tu veux que je te prévienne d’un symptôme ? J’en ai un, là ! Tu crois que je t’ai déballé toute mon histoire pour quoi ? Si je me couche seule, je vais repenser à ça, à Volthoom, à toute cette merde ! Alors, si tu veux assumer ton rôle, il faut l’assumer jusqu’au bout ! »

Saisie soudain d’une illumination, Jessica s’écarta de Benjamin.

« Enfin… Peut-être que tu es homosexuel, ceci dit… Si c’est le cas, je dois pouvoir générer avec l’Anneau de quoi me détendre… Mais je ne te cache pas que le sexe est le remède idéal… »

Avec sa veine habituelle, peut-être bien qu’il était vraiment gay !

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Gay ? Lui ?!

*Bordel, je n’ai rien contre les gays mais- MAIS- ?! *

Son corps bougea avant que son esprit réalise. Les deux mains de mâle venaient de se refermer autour du haut des bras de Jessica pour la coller contre le mur. S’il ne mesurait pas deux mètres de hauteur ou possédait un physique d’haltérophile, Benjamin possédait tout de même une force physique impressionnante.

« Je n’ai aucune idée si c’est cette foutue planète qui te ravage le corps ! Mais si c’est ton cœur qui parle, je-… »

Il tiqua. Quelle merde était-il en train de raconter. Ses yeux plantés dans ceux de Jessica tentait de déterminer si elle était folle ou non. Mais même ce genre d’interrogation était compliqué. Ce truc avec Volt-Boum ou une entité mauvaise du genre. Son syndrome de stress… Benjamin n’arrivait pas à savoir ! Ce n’était tellement pas la Jessica du début. Et il pouvait aisément comprendre qu’on dissimule ce qu’on avait en soi. Benjamin était le premier à dissimuler des secrets. Mais un tel changement ?

Sa main droite était déjà venue se poser sur sa joue. Il suffirait de si peu pour crever la distance entre leurs lèvres.

« Femme, c’est la dernière sommation. Folle ou saine d’esprit, c’est le moment où jamais de faire machine arrière. Je n’ai aucune idée si tu es capable de créer des espèces de capteurs qui tiendront toute la nuit. Qui pourrait tenir malgré les orgasmes qui te décimeront. Mais si c’est bien le cas… »

Il devait être honnête avec lui-même. Ses yeux passaient beaucoup trop de temps sur ses lèvres à elle.

Sa main gauche ceintura alors Jessica à la taille et d’un mouvement un peu brusque, il la ramena pour la coller à son propre torse. Jamais leurs lèvres n’avaient été aussi proches.

« Ta babiole d’anneau est aussi capable de générer des préservatifs ? Parce que je te préviens, j’ai le sperme fertile. »

Ils étaient tous les deux collés-serrés en plein milieu d’un construct à l’aura verte. Sur une planète agonisante entourée de créatures zombifiées balayée par une tempête de neige impossible et potentiellement éternelle. Et pourtant, n’importe quel lecteur thermique était sur le point d’enregistrer un pic de chaleur !

Plus tard, avec le recul, il serait difficile de dire si Jessica s’en voudrait pour ce qu’elle voulait faire ce soir… Mais, en l’état, elle était sûre d’une chose : elle voulait faire l’amour avec lui ! Jouer sur son orientation sexuelle était souvent le meilleur moyen de convaincre un homme de passer aux choses sérieuses. Ce n’était pas forcément très propre comme méthode, mais… En amour, tous les coups sont bons ! Jessica l’avait donc motivé, et, confus, Benjamin revint vers elle. Elle sourit en voyant qu’il était prêt à agir, même s’il était assez déstabilisé. Cela, Jessica pouvait le comprendre ! Ils venaient de frôler la mort (enfin, surtout elle), et leur relation n’était pas vraiment la plus stable qui soit, aussi éruptive que récente… Puis, quand il demanda si elle pouvait générer un préservatif, Jessica sourit.

Ses mains se posèrent sur le torse de l’homme, et elle le plaqua contre le mur, venant ensuite se lover contre lui.

« Ne t’en fais pas pour ça, ton sperme fertile ne me dérange pas… Ni pour le reste, je contrôle tout. J’ai juste envie de faire l’amour avec toi. »

Les explications les plus simples étaient parfois les meilleures. Jessica se pressa alors davantage contre lui, et l’embrassa, tout en se hissant sur la pointe des pieds. Ses mains remontèrent pour s’enrouler autour de sa nuque, et elle poursuivit son baiser, le prolongeant avec envie. Un désir clair, évident, au-delà des questions et des doutes, la simple alchimie des corps. Elle préférait l’embrasser plutôt que de l’entendre à nouveau qualifier son précieux Anneau de « babiole »… Ah, fichu Benjamin ! Il était aussi impertinent que sexy ! Elle sentait les poils de sa barbe contre son menton, et releva sa main, caressant ses cheveux.

« Hmmm… Oublions tout, Benjamin, oublions cette planète infernale, tous ces monstres… Ne pensons qu’à nous deux… Fais-moi oublier tout le reste… »

C’était aussi simple que ça…

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*Qu’est-ce qu’elle vient de m’avouer là ?... *

Est-ce que ça avait été dans les mots ? Dans l’intonation ? Dans le silence ? Benjamin n’était sûr de rien. Surtout avec cette femme pressant sa poitrine contre la sienne. Certes, tous les beaux parleurs aimaient à glorifier les opulentes poitrines. Dans la réalité, Benjamin les aimait toutes. Les petites et sportives comme celles de Jessica lui convenaient tout à fait. Et ce n’était pas Popaul qui allait dire le contraire !

*Et bien qu’elle se démerde avec les moyens de contraception ! Elle veut baiser ? On va baiser ! *

« Je te promets que tu vas oublier pas mal de choses. Et s’il y a bien une chose dont tu vas te souvenir, c’est mon prénom ! »

Sitôt sa phrase terminée, ses deux mains rendues fortes par un nombre impressionnant de mission effectuées depuis ses dix ans : Jessica se fit soulever par les fesses pour se retrouver à la merci dans les bras de son amant.

« Je te jure que tu vas le crier tant de fois qu’on croira que c’est le refrain d’une chanson. »

Ce fut à elle de se retrouver plaquée contre le mur. A peine le temps de ressentir le mur contre son dos qu’elle ressentait maintenant les lèvres de Benjamin sur les siennes. Un baiser dans lequel il y avait quelque chose d’affamé. A travers ce geste, Benjamin révélait très probablement une carence. Jessica serait parfaite pour qu’il se vide (dans plusieurs sens).

« Allez, les bisous ça va bien deux minutes mais… »

La portant toujours, il tomba avec elle sur le lit. En maîtrisant leur chute, bien entendu. Il n’était pas un rustre. La dominant de toute sa carrure, Benjamin se permit de se perdre quelques instants dans sa contemplation.

Il passa son bras sous sa taille pour qu’il puisse la soulever et l’emmener un peu plus loin dans le lit. Benjamin avait beau être pénible. Pérorer pour tout et surtout rien. Mais Jessica fut forcé de constater qu’entre ses bras musclés, elle ne pesait pas grand-chose. Il l’avait soulevé avec brutalité et aussi avec assez de douceur à l’atterrissage pour qu’elle se sente respectée.

« Déshabille-moi. »

Bien sûr, Jessica pouvait générer avec l’Anneau quantité de sex toys, et même des amants virtuels, elle l’avait déjà fait, et elle était sûre que tous les Green Lanterns l’avaient déjà fait. Mais le contact humain, c’était ce dont Jessica avait besoin en ce moment. Au milieu de cette planète folle et où chaque mètre carré était potentiellement létal, abritant des monstres horribles ou des zombies anthropophages, Jessica avait besoin de chaleur, de se rassurer, de retrouver un peu de souffle. Sa maison improvisée était sécurisée. Jessica avait généré toute une installation pour l’alimenter grâce à l’Anneau. Elle frémit quand les mains de Benjamin empoignèrent ses fesses, et enroula ses jambes autour de sa taille. Elle se laissa porter jusqu’au lit, et Benjamin sollicita qu’elle le déshabille. L’intéressée lui sourit, et caressa sa joue, avant de l’embrasser encore. Son œil droit s’illumina un peu d’une lueur verte, et, autour de Benjamin, des tentacules jaillirent… Avec cette spécialité qu’ils se terminaient par des mains, et ressemblaient en réalité plutôt à de longs bras verdâtres.

En effet, Jessica pouvait générer des Mains très pratiques. Ses Mains s’attaquèrent à Benjamin, et le déshabillèrent. Elles attrapèrent sa ceinture, la retirèrent de la boucle, elles tirèrent sur son haut, retirèrent ses chaussures, puis continuèrent à le déshabiller, jusqu’à ce qu’il finisse tout nu. Une dernière Main empoigna ensuite le sexe de Benjamin, et commença à le masturber. Contre ses fesses, Benjamin put sentir deux autres mains malaxer ses fesses, et une langue fila dans son fondement. Difficile de dire jusqu’à quel point Jessica contrôlait à ce moment ses constructions, elles étaient liées à ses pensées, et, avec le sexe, les pensées avaient tendance à s’envoler.

« Oh, Benjamin… Tu as raison, les baisers, ce n’est qu’un prologue… »

La Main qui attrapait la verge de Benjamin l’approcha de la fente intime de Jessica. Sa combinaison était là, mais elle s’ouvrit alors, libérant l’accès à son sexe. Jessica releva ses jambes et les enroula autour du bassin de Benjamin, puis elle gémit en fermant les yeux quand le sexe assoiffé de son amant rentra en elle, la pénétrant avec délice…

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C’était tellement improbable. Mais cette chaleur ? Il ne la reconnaissait que trop bien. Elle lui avait tant manqué. Et force était de constater que la froide nana du début se révélait être une délicieuse amante. Benjamin s’infiltra donc en elle en prenant son temps. Non qu’il avait peur de jouir rapidement. Mais il souhaitait profiter de ce moment « magique ». Ensuite, ce serait la frénésie.

*D’ailleurs, avant que je ne perde tout contrôle, il serait opportun de faire une petite mise au point. *

Alors il s’écrasa sur elle. Mais d’une façon polie. Ce qui signifiait qu’il ne chercha pas à l’assaillit de tout son poids (de muscles, bien entendu). Il voulait qu’elle le ressente via son sens du toucher. Son vrai sens du toucher et non ces choses vertes sortant de son artefact. Il alla jusqu’à approcher ses lèvres de son oreille. C’est que dans ces moments, parler « normalement » paraissait déplacé.

« Je ne dis pas que j’ai déçu de voir à quel point tu pouvais être créative. Et puis, si tu savais avec quelle race alien j’avais pu avoir quelques parties de jambes-en-l’air. Je m’égare. Ce doit être de te sentir si chaude derrière ton froid professionnalisme. Ce que je voulais te dire, c’est que je ne suis pas fan des tentacules. Alors, heureusement, ils sont devenus tout un tas de bras. Mais je préfère te prévenir. »

Et par jeu, mais aussi par volonté de « dominer » et aussi de casser une amorce de conversation : Benjamin se retira rapidement du fourreau de Jessica pour s’y insérer de nouveau très rapidement. Très intensément.

Sa main caressa sa joue. Il se permit quelques instants de mélanger leurs regards. C’est qu’il y avait une nouvelle connexion qui se tissait entre eux deux.

Puis le rictus.
Et Benjamin commença alors à la pénétrer encore et encore. Il chercha son rythme. Puis leur rythme combiné à tous les deux.

Une bonne minute plus tard, il revint se coucher partiellement sur elle. Il souhaitait à nouveau lui parler.

« Moi aussi je peux utiliser mon artefact pour pimenter ce que nous vivons. Un colosse rouge à quatre bras par exemple. Tout en muscles. Et, comme il a deux fois plus de bras qu’un être humain, je te laisse deviner combien de sexe il possède… »

Il lui sourit. L’embrassa. Et retourna à ses allers-retours en elle. Pour le moment, il n’était pas très tactile. Peut-être que le fait de se faire tripoter tout partout par une myriade de mains vertes ectoplasmiques ne le motivait pas à s’occuper de la petite poitrine de sa nouvelle amante ? Peut-être. Mais un homme tel que Benjamin ne résisterait pas éternellement.

Jessica ne put que sourire quand Benjamin, tout en indiquant avoir couché avec des aliens, n’aimait pas les tentacules. Les Mains de Jessica continuaient à flotter en l’air, déshabillant l’homme sans trop le gêner.

« Oh, vraiment ? Moi, j’ai couché avec un alien qui utilisait des tentacules… Et je dois admettre que j’ai bien aimé. »

Son froid professionnalisme… L’expression avait amusé Jessica. Elle posa sa main sur l’arrière de la nuque de Benjamin, et caressa son épaule avec l’autre main. Il commençait à se mouvoir en elle, et les Mains générées par Jessica se replièrent dans son Anneau. La Green Lantern sourit alors.

« Tu as encore beaucoup à apprendre sur les femmes, Benjamin, hmmm… Sache que celles qui sont froides peuvent se montrer très chaudes quand elle le veulent. »

Encore un peu, et elle aurait repris à son compte le célèbre meme lié à Jon Snow : « You know nothing ». Mais il y avait du vrai dans ce qu’elle disait. Si on disait que les femmes venaient d’une planète différente (Vénus) que celle des hommes (Mars), ce n’était pas pour rien. Jessica n’allait toutefois pas révéler à Benjamin toutes les subtilités du beau sexe, car celui-ci évoqua alors à la jeune femme une forme spéciale qu’il pouvait prendre, visiblement massive. Jessica frémit doucement. Elle ne s’était jamais considérée comme étant une femme particulièrement perverse, mais, avec un Anneau capable de générer tout ce qu’on voulait, les tentations étaient grandes… Et le meilleur moyen de résister à la tentation, c’était d’y céder. Un concept que Jessica allait justement expérimenter avec Benjamin, et avec cette nouvelle forme qui la titillait.

Jessica releva ses jambes pour les enrouler autour du bassin de Benjamin, et répondit à son baiser.

« Tu en as trop dit, mon beau. Montre-moi ce beau colosse. Je t’ai dit que je voulais me faire baiser, non ? Je veux me vider l’esprit, alors, si tu as une forme apte à me faire perdre la raison, c’est le moment de la sortir ! »

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« Tu parles beaucoup trop, Jessica. »

Et comme pour la « punir », il lui donna un coup rustre en elle jusqu’à faire venir claquer son bassin contre le sien.

« Et tu devrais faire attention à ce que tu dis. Ce n’est jamais bon de blesser l’égo d’un homme. Moi ? Besoin d’apprendre les femmes ? Pff… Tiens ! »

Un second coup de butoir la percuta. Mais les deux étaient trop bien enlacés l’un à l’autre. Ils resteraient ensemble. De toute manière, ce jeu de regard et de sourire qu’ils partageraient étaient suffisament évocateurs. Les deux aimaient ces petites piques qui pimentaient leur ébat actuel.

« Mais c’en est trop. Ne viens pas pleurer. Ne me demande pas d’arrêter. Et surtout… »

Il rapprocha ses lèvres de son oreille pour lui murmure :

« …tu n’auras pas le droit de m’en vouloir demain quand tu auras des difficultés à marcher. »

Sitôt sa phrase accomplie, le poignet arborant l’Omnitrix vint se presser contre le sein de Jessica et la transformation très rapide débuta !
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Deux têtes supplémentaires pour avoir une idée de la nouvelle taille de Benjamin sous l’alias de Quad. Un géant à la peau rouge muni de quatre bras. Des muscles encore plus gros et plus saillants. Un guerrier au corps athlétique. Si Benjamin l’être humain n’avait pas de quoi avoir honte de ses propres capacités, il passait dans la ligue des amateurs à côté de Quad.

Surtout que l’alien rouge n’avait pas qu’une paire de bras en double.

« La femme me parait petite fille dans mes nombreux bras maintenant. »

Cette personnalité n’altérait pas beaucoup celle de Benjamin. Au contraire d’un DéDjinn par exemple.

« L’avantage de cette forme, c’est que je peux te tenir de deux bras. Mais aussi…te peloter un sein comme je le fais maintenant. Il n’était déjà pas gros pour Benjamin, alors pour moi… Mais ce n’est pas grave. Je l’aime quand même ce petit sein. Tout comme cette fesse que je te malaxe. Tu aimes cette nouvelle puissance physique ? »

Sans compter le plat de résistance. Jessica se trouvait toujours dans les bras de Quad. Ses jambes à elle entourant son buste (comme elle le pouvait). Quant à sa chatte assoiffée ? Elle se retrouvait pris en sandwich par une double queue pressée contre son corps. Des membres plus épais, en semi érection, attendant le signal pour envahir son intimité par les deux portes.

Benjamin était un vantard, alors il était naturel que Jessica le mette à l’épreuve, qu’elle voit si cette fameuse forme était à la hauteur de sa bravade. Elle avait envie de se faire méchamment baiser, mais aussi, sans doute par une étrange forme de fierté féminine, lui montrer qu’elle était plus endurante que ce qu’il pensait. Il fallait aussi bien dire que, depuis leur arrivée à Tau Volantis, Jessica n’avait pas beaucoup brillé. Elle avait failli mourir à plusieurs reprises, elle devait sa survie à Benjamin, qui n’avait jamais semblé être en réelle difficulté, faisant preuve de sa vantardise et de ses transformations toutes plus puissantes les unes que les autres. Or, elle était supposée être la Green Lantern, celle qui devait diriger le duo, protéger Benjamin, pas l’inverse ! Alors, oui, elle souhaitait le mettre au défi, lui montrer qu’elle n’était pas une pleurnicharde… Lui montrer, et se montrer !

« Allez, montre-moi ! »

Et il lui montra. Elle sentit l’Omnitrix frémir, puis vit alors le corps de Benjamin grossir, enfler. Elle couina en sentant aussi la verge nicher en elle durcir également, tandis qu’une autre se forma sous elle, caressant son corps. Benjamin gagna en volume, devenant alors un géant musculeux violet. Jessica cligna des yeux en l’observant, surprise. Il ressemblait à Kilowog… En plus musclé. Elle trembla nerveusement, le corps écrasé contre le sien, et soupira en sentant les épaisses mains de Benjamin malaxer ses fesses. Il avait acquis deux solides paires de bras. Il parla donc, et elle, elle caressait le torse de l’homme, ses solides pectoraux. Elle se hissa un peu, et soupira en sentant la verge de l’homme en elle. Elle referma ses jambes autour de sa taille, et l’embrassa sur les lèvres. Ce fut un baiser tendre, qui devint un peu plus appuyé, tandis qu’elle sentit la langue de l’homme glisser contre la sienne, une belle langue fourchue.

Jessica soupira lentement, et se crispa contre lui.

« Et tu m’accuses de trop parler, haaaa… Q-Quel goujat, hmmm… »

Si elle aimait cette nouvelle puissance physique ? Jessica sourit doucement, et répondit du mieux qu’elle pouvait, en mordillant la lèvre inférieure de Benjamin.

« Baise-moi avec ta nouvelle puissance physique, Benjamin, je vais te montrer que je peux l’encaisser ! »

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« Je devrais m’inquiéter. Demander qu’on me rende Jessica, mais… »

Son sourire se fit prédateur. Il l’embrassa à son tour. Et il n’y avait absolument rien de romantique dans ce geste. C’était un assaut. C’était intense. C’était ce qu’elle désirait.

Un de ses quatre pouces vient glisser sur sa lèvre endolorie. Il sourit une nouvelle fois.

« J’aime bien cette Jessica. Plus sauvage. Plus vivante. Je me demande jusqu’à quel point elle peut aller. Si elle peut me faire saigner ? Si elle peut jouir comme si cela allait lui ouvrir de nouvelles portes. Je suis « très »… »

Un coup de butoir.

« …très… »

Un deuxième coup de rein qui vint bien remplir l’intérieur de sa petite chatte trempée.

« …très curieux de voir ce qui se cache derrière le masque. »

Il n’arrivait pas à lâcher ses petits seins à elle. D’une certaine façon, il était comme un enfant avec un nouveau jouet. Ou comme un junkie avec sa drogue. Mais c’était moins reluisant. Heureusement pour Quad, il avait quatre bras. Ce qui lui permettait de la tripoter et de la faire pousser gémissement après gémissement sans se compliquer la vie à devoir faire des choix.

« Bordel ! J’adore quand tu me gémis au visage. Je trouve ça super excitant. »

En parlant d’excitation, sa deuxième queue glissait encore et encore sur ses fesses à elle. S’il était bien en elle avec sa première queue, en train de bien découvrir ce territoire chaud et humide : il avait très très envie de la prendre au maximum de ses capacités. Mais il demeurait en lui une portion de gentleman. De gentil. Et il n’était pas question de la ravager doublement sans son consentement.

« Alors ? Tu tiens le coup ? Tu en as eu assez ? Parce que j’ai largement de quoi « doubler » mes efforts, tu sais ! »

C’était à elle et elle seule de décider. En attendant, il n’allait pas lui permettre de répondre en s’accaparant ses lèvres avec les siennes. Ses doigts ne lâchaient pas ses petits tétons tout dur qu’il tirait, effleurait et stimulait encore et encore. Sans compter sa verge qui semblait assoiffée, attendant de pouvoir s’abreuver à la plus pure des sources.

Face à ce géant rouge, Jessica n’en menait pas large ! Cette nouvelle transformation subite avait déclenché quelque chose de plus fort encore chez Jessica, de plus bestial, de plus… Sauvage. Elle sentait en elle cette soif, cet appétit débonnaire qui se lâchait. Elle se désinhibait au fur et à mesure que les coups de reins s’intensifiaient. Sans jamais s’arrêter, Benjamin malmenait avec passion ses seins. Il les tortillait, pinçant les tétons à travers sa combinaison. Jessica poussait de longs soupirs langoureux en sentant les coups de reins de Benjamin, en l’entendant grogner contre elle. Sa grosse verge se glissait en elle, la besognant sans ménagement. Bras enroulés autour de sa nuque, Jessica avait également croisé ses jambes autour de sa taille.

« Hmmm… Hmmm… !! »

Benjamin lui parlait, heureux de voir cette facette d’elle. Jessica griffait effectivement son dos, surtout quand Benjamin donnait de solides coups de reins. Jessica déglutissait alors, se faisant prendre avec force. C’était… C’était dingue ! Il la narguait, mais Jessica lui sourit.

« Q-Quoi, tu croyais que j’avais... Hmmm… Un balai dans le cul, haaa… ?! »

Elle n’allait pas prêcher contre sa paroisse, mais il est vrai que le Green Lantern Corps n’était pas composé que d’individus rigolos. Certains étaient très stricts, et parfois même trop stricts. Hal Jordan le lui avait dit en lui parlant de Sinestro, un ex-Green Lantern si rigide et si accroché à ses principes qu’il en était devenu un renégat. Jessica avait déjà pu réaliser que la volonté permettait bien des choses, et de construire des choses particulièrement perverses. Contre ses fesses, Jessica pouvait sentir la seconde verge de Benjamin. Il lui annonça qu’il était prêt à passer à un stade supérieur, mais souhaitait savoir si Jessica pouvait l’endurer.

La raison lui dictait d’en rester là, de penser à la mission, et au fait que, si elle suivait la proposition de Benjamin, elle allait probablement avoir du mal à s’asseoir ensuite sans que ses fesses n’en rougissent !

Pourtant, ce fut autre chose qui sortit de ses lèvres, un zeste de provocation, quand ils rompirent leur baiser :

« Oooh, je… J’avais peur que tu sois déjà à ton maximum, Benjamin… »

Jessica avait déjà généré une construction avec son Anneau. Sortant de son bassin, une queue caudale s’était formée pour s’enrouler autour de l’une des verges de Benjamin, la masturbant en jouant avec, comme pour le motiver à la baiser davantage…

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« Ooh, la petite sauvageonne ! Hmm… »

Cette queue caudale qui commençait à le masturber. Si c’était « utile » pour une femme d’avoir un partenaire qui était doublement équipé, il fallait également penser à l’inverse. Deux queues signifiaient deux centres de plaisir. Donc deux fois plus de ressentis. C’était… jouissif !

« Je ne sais pas si tu as un balai dans le cul, mais à ce rythme-là, je sais déjà que quoi qu’il y ait, ça va dégager pour m’en laisser la place ! »

Il lui donna un nouveau coup de butoir entre ses cuisses. Il la sentait lâcher prise. Peut-être même était-il le premier à qui elle se donnait autant. Et cette pensée avait de quoi stimuler le Benjamin derrière la peau rouge de Quad. Etre le premier pour quelqu’un, c’était laisser un souvenir impérissable. Ca le motivait d’autant plus !

Donc il glissa sa deuxième queue entre sa petite paire de fesses. Il hésitait encore. Il avait peur pour elle. C’était stupide parce qu’elle l’avait provoqué. Sous-entendu : il avait toute autorisation d’y glisser son deuxième sexe si proche du premier. Mais… un doute l’étreignait. Sa santé physique ? Leur mission commune ? Cette planète de désolation ? Quelque chose le retenait encore. Mais cette queue caudale auréolée d’une lumière verte ne semblait pas lui donner beaucoup de choses. Entre les allers-retours et la guidance vers son petit trou…

« Ca suffit ! »

Il la fit lâcher prise et la laissa tomber sur le lit. Il l’observa de toute sa hauteur. Ses yeux se perdirent entre ses cuisses ouvertes. Et il n’y avait pas que ça d’ouvert. Il se perdit dans la contemplation de son œuvre quelques instants.

Puis d’une paire de ses bras musclés, il la retourna.

« On va faire ça dans les règles, mademoiselle. »

Il l’aida à ce qu’elle présente sa croupe à lui. Puis il y alla gentiment d’un doigt pour échauffer son petit trou. Il le savait. Elle le savait. Ce n’était qu’une question de temps avant qu’elle se fasse doublement remplir. Mais mettons cela sur son côté gentleman, Quad n’allait pas faire son sauvage et la faire saigner. Elle s’ouvrirait pour lui. Un doigt. Deux doigts. Aussi longtemps qu’il le faudrait.

Et alors quand elle serait prête, elle retournerait dans ses bras. Leurs yeux de nouveau face à face. Ses jambes repliées sur sa taille. Et il la pénétrait par sa chatte et son cul à la fois.

Jessica et Benjamin étaient partis pour un sacré rodéo, un tour de force qui allait faire planer Jessica. Elle avait besoin de sexe fort, elle avait besoin de sentir la force de Benjamin pendant qu’il la baiserait… Lui peinait à y croire, en se disant que, pour accepter de coucher avec lui sous cette forme, Jessica devait sans doute être folle. Un argument qui n’était pas totalement faux. Il souhaita donc la préparer. Jessica en fut frustrée ! Benjamin la mit à quatre pattes, et remplaça ses puissantes verges par ses doigts. Jessica grogna.

« Tu… Tu m’emballes, et tu me frustres ensuite ?! »

La volonté dictait la vie de Jessica, elle ne serait pas une Green Lantern sans ça. Et, en matière sexuelle, la volonté s’appliquait aussi ! Benjamin sentit des tentacules verts jaillir, et s’enrouler autour de ses membres, l’éloignant. Il fut plaqué en arrière, et heurta un mur, et vit alors un spectacle fascinant. Des tentacules verts jaillirent à nouveau, et s’enfoncèrent dans le corps de Jessica. Elle se mit à gémir, et laissa les tentacules remuer dans sa chatte et dans son fondement. Elle se retourna, releva et é carta les jambes. Benjamin put voir des mains vertes jaillir sur le corps de Jessica, pétrissant ses seins, les malaxant, tandis que deux mains vertes vinrent le masturber également, glissant sur ses verges.

« V-Voilà mes règles, Benjamin, haha… Tu continues à croire que je suis une petite femme frigide, haaaa… Qui vient de se faire déflorer, haaa… »

Quand on pouvait construire ce qu’on voulait avec la volonté, il ne fallait pas s’étonner à ce que cette volonté s’exprime de façon sexuelle. Jessica continuait à gémir, à soupirer, tandis qu’elle mouillait, dilatant ses parois. Elle se préparait pour lui, à sa manière si particulière. Bientôt, les tentacules allaient se rompre, et Jessica allait l’accueillir en elle. D’ici là, elle lui offrait un spectacle magique et érotique !

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« Quelle emmerdeuse… » lâcha-t-il à voix basse tandis que l’Anneau le repoussait.

Les tentacules, ça avait toujours cette connotation de monstre horrifique. Et en même temps, c’était aussi le genre d’organe très répandu dans l’univers porno. Benjamin, sous sa forme de Quad, était donc « deux ». Pas dégoûté mais un sentiment en-dessous de ça. Et excité aussi. Et pas seulement parce que deux « mains vertes » le branlait. Même son corps immense et rouge exprimait deux avis différents en même temps. Une paire de bras croisé sur ses pectoraux, exprimant un mécontentement. Et l’autre paire de bras croisé derrière son crâne pour apprécier, notamment, la branlette « en wifi ».

« Dans une position comme ça ? Croire que tu es frigide et ancienne pucelle ? Arrête de te foutre de ma gueule. Ta « magie » me permet de voir en sorte de transparence. Et un cul dilaté comme celui-là, ce n’est pas celui de quelqu’un qui expérimente pour la première fois. Bordel ! Je crois bien que je vais m’y engouffrer sans problème. Wow ! »

La suite de la mission s’avérerait compliquée quand même. Benjamin aurait ce genre d’image en tête quand il la regarderait. Et il ne dourait pas qu’elle redeviendrait sérieuse et professionnelle. Autant dire coincée du cul et chiante à s’éclater une veine dans le cerveau. Mais là ? Putain ! S’il avait été capable de s’exprimer comme dans les cartoons de son enfance, il aurait probablement eu la tête du loup en costume. Cet épisode où les yeux sortent de leur orbite devant la demoiselle sur scène. Puis la langue qui sort de la gueule et se déplie tel un tapis rouge. En gros, Benjamin était excité.

« Bon, j’ai rien compris à tes règles. Te prendre pour une effarouchée, ça va pas le faire. Tes tentacules disparaissent. Tes jambes sont écartées façon yoga. Et que ce soit en haut ou en bas, tu es béante. Non, franchement, frigide n’est plus du tout un bon qualificatif. Je crois même que si je te traitais de salope, ce serait le genre de dirty talk qui te toucherait en plein cœur. J’ai pas raison ? »

Sans beaucoup plus attendre, Benjamin revint auprès de son amante. Elle ne pesait rien dans ses quatre pattes.

« Oh-pff ! Les deux dedans comme si mes queues avaient été moulé au-dedans ! Ah ah ! Allez, c’est parti pour le grand secouage ! Merde, j’avais oublié ce que c’était cette sensation d’avoir l’impression que mes deux queues se touchent l’une l’autre. Sans être gay, c’est quand même un sacré truc ! Enfin, je dis ça mais tu ne peux pas savoir, même avec ton Anneau de créativité et de luxure. Et puis, je vois bien que tu ne m’écoutes pas. Je ne sais même pas pourquoi je blablate. Ah ah ! »

Elle ne comptait pas le restreindre longuement, mais mettre les choses au clair avec lui. Elle voulait qu’il la baise, qu’il ne se soucie pas du fait qu’elle puisse luis embler trop faible. Non, ce genre de considérations, elle ne voulait clairement pas en entendre parler ! Elle lui offrait son visage pervers, celui d’une femme motivée et endiablée, d’une femme qui avait envie de se faire sévèrement troncher. Autrement dit, la sérieuse Green Lantern avait laissé parler la femme qui sommeillait en elle. Quand tout ça serait fini, Jessica redeviendrait bien sûr plus sérieuse. Elle n’oubliait pas qu’elle se trouvait sur une planète hostile, où la mort pouvait frapper à chaque moment, et où Benjamin n’était pas un allié aussi fiable qu’on le voudrait. Ses changements de forme induisaient aussi des variations dans sa personnalité, et il fallait composer avec ça. Mais là, présentement, tout ce dont Jessica avait besoin, c’était d’un amant dominateur, d’une brute de sexe qui allait la faire hurler, et qui, à grands coups de triques, allaient balayer les doutes et les angoisses de Jessica.

Les tentacules se retirèrent donc, et Benjamin la rejoignit. Jessica était désormais bien prête, trempée, le corps chaud, tremblotant sur place. Les puissantes verges du géant rouge s’enfoncèrent dans sa chatte et dans son cul. Il la prit en levrette, et Jessica soupira longuement, ses yeux dans le vague. Ses mains se crispèrent sur le lit, et elle sentit les mains solides de Benjamin agripper ses hanches, glissant sur sa combinaison, ses autres mains s’appuyant sur ses épaules.

« Haaaaa… !! »

Ainsi prise, Jessica prenait clairement son pied. Derrière elle, Benjamin parla encore. Dieu, qu’il était bavard ! Comment pouvait-il s’attendre à ce que Jessica retienne tout ce qu’il disait ? Que cet homme était insupportable !

« Co-Comment tu veux que je t’écoute, haaaa, quand tu me baises comme ça ?! » soupira-t-elle.

Elle grommela encore, gémissant, mouillant sur la queue de Benjamin. Jessica portait encore sa combinaison, elle aurait pu la retirer sans difficulté avec son Anneau, mais elle voulait sentir les grosses mains de Benjamin agir.

« A-Allez, arrête de faire des discours, baise-moi ! Dé-Déchire ma combinaison, haaaa… F-Fais de moi ta pute !! »

Le message était clair !

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Ca allait vraiment être compliqué de traverser les épreuves de ce monde impitoyable avec le visage de grosse perverse en tête, de trous béants et de supplications pour être prise pour une pute. Mais franchement, à ce moment, Quad n’en avait rien à foutre ! En fait, tout ce qui comptait, c’était justement son foutre. Et il allait la régaler d’un double service.

« Vos désirs sont mes ordres, princesse pute. »

Peut-être que dans un coin de sa tête, il en gardant un minimum sous la pédale. Qu’il ne pouvait tout simplement pas la baiser comme si elle n’était rien. Comme si demain, peu importe à quel point il était rude, violent ou salaud, elle serait partie. Car elle serait là. Et il aurait besoin d’elle. Probablement même qu’elle lui sauverait les fesses au moins une fois. Alors ce devait être pour ça qu’il emballa l’insulte de « pute » avec un joli « princesse ».

La paire de mains rouges qui tenaient ses hanches chercha son chemin dans la combinaison au milieu de son dos. Malicieusement, il appuya dessus, pour qu’elle se cambre encore plus.

« Une belle posture de chienne de luxe, ça ! »

Encore une fois, il avait marié l’insulte « chienne » à une certaine politesse « de luxe ». Ce qui fut tout de suite suivi par le bruit du déchirement de la combinaison. Quad se retira en partie de la chaleur de sa partenaire pour pouvoir se pencher et lécher cette peau mise à nu.

Et il déchira le dos de la combinaison pour découvrir le haut de son dos, ses omoplates jusqu’à avoir tout déchiré et que le cou soit libéré. Une des mains qui tenait une épaule vint enserrer son cou et serra. Certaines femmes adoraient ce genre de violence. Certaines jouissaient avec une intensité plus forte de sentir le manque d’air dans leurs poumons. A noter aussi que ses deux queues rentrèrent toutes les deux dans sa chatte et son cul pour que Jessica soit assaillie de sensations.

Puis il la retourna. Il dut donc quitter totalement ses intimités poisseuses et relâcher son étreinte autour de son cou.

« Je t’ai marqué. » fit-il remarquer par rapport aux traces de ses doigts sur le cou.

« Je voulais voir ton visage de jouisseuse. Et puis, j’avais envie de maltraiter tes tétons. »

Il la fourra sans plus attendre, toujours de ses deux queues en même temps. Une main revint serrer son cou tandis qu’une deuxième tirait sur un téton tout allongé et dur.

Benjamin était décidé à passer aux choses sérieuses, et à ne plus prendre de gants. Jessica sentit dans son regard, dans la manière dont son corps se crispa, qu’il allait cette fois la baiser bien fort. On récolte toujours ce qu’on sème, et ce fut précisément ce qui se passa pour Jessica. Benjamin retourna la prendre, et adopta un langage désormais bien plus fleuri. Jessica frémit en sentant le géant mauve la soulever à nouveau, puis la pénétrer. Cette fois, il s’attaqua également à sa combinaison, et usa de ses mains multiples et puissantes pour la déchirer par l’arrière. Jessica frémit sous cette démonstration de force, ses parois internes venant se contracter autour des puissants sexes de Benjamin.

« Haaaa, tu es si violent, Benjamin… » gémit-elle.

Vu le ton de sa voix, ce n’était nullement un reproche, Jessica restait excitée par tout ce que Benjamin faisait. Elle sentit ce dernier la déshabiller totalement, puis il recommença à la prendre. Il s’abattit sur elle, en venant la coucher sur le lit. Avec ses deux mains inférieures, il écarta ses jambes pour pouvoir mieux la pénétrer, ses deux verges enflant et remuant en elle. La réaction de Jessica ne se fit pas prier, elle se mit à hurler, à gémir, en se tortillant sur place, se cambrant et se crispant tout en sentant les violents coups de reins de Benjamin. Le géant mauve y allait franchement, et accompagna le tout avec ses mains supérieures. L’une d’elle s’enroula autour du cou de Jessica, et commença à l’étrangler, tandis que l’autre vint malaxer ses seins, pinçant et tirant sur les tétons.

En réaction à cela, Jessica se mit à gémir, de délicieux cris qui remplirent la pièce… Ou, plutôt, des soupirs, vu que Benjamin s’amusait à l’étrangler. Cette violence subite ne déplaisait pas à Jessica, c’était une bonne manière de finir en apothéose leur séance de sexe, cette parenthèse au milieu de cette planète extrêmement dangereuse, et où la mort guettait à chaque pas. Ici, dans cette pièce, Jessica s’offrait une parenthèse bienvenue. Dans ce monde mort, elle et Benjamin célébraient la vie… Et ce de la façon la plus intense qui soit !

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Il ne devint pas plus sage. Les gémissements de sa partenaire l’excitaient toujours davantage. Alors il commença à jouer à un jeu dangereux. Il libérait sa gorge au moment où il s’enfonçait intensément dans ses deux orifices pour l’entendre crier de libération et de plaisir. Puis il la réduisait à nouveau au silence en resserrant son emprise autour de son cou. Il alla même jusqu’à la priver d’air et la faire tomber dans l’inconscience…pour finalement la réveiller violemment d’une gifle !

« Tu te contractes si fort autour de mes bites, catin ! »

Il ne fallait pas qu’elle lui réponde. Elle lui était inféodée. Il voulait qu’il soit possessif et violent. Alors il sortait le grand jeu du mâle dominateur. Ce qui, malheureusement, était une forme de vérité pour ce genre d’alien bagarreur. Le romantisme lui allait mal.

« Tu me compresses tellement que… que… Putain, je vais jouir dans ton cul et dans ta chatte ! »

Il libéra son cou pour avoir une paire de bras s’agrippant sur le lit. L’autre s’agrippant sur les hanches maltraitées de Jessica. Et Quad accéléra le rythme comme un sportif sprintait en voyant la ligne finale. Il donna tout sans s’autoriser le moindre repos, sans se donner un reste d’énergie au cas où. Il la pénétra fort et vite jusqu’à ce qu’il se crispe de tous ces muscles congestionnés. Il la remplit d’un foutre épais.
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Et parce que l’Omnitrix était elle aussi une pute de temps en temps, la transformation se déclencha pour le faire redevenir l’être humain qu’il était. Il se retrouva donc sans force, à s’étaler sur le corps nu et luisant de sueur de son amante improbable. Avec sa propre verge encore dans le con de Jessica. Elle était plus petite, moins épaisse et déjà demi molle. Quel terrible contraste pour sa fierté masculine. Mais il ne bougea pas. Ne se retira pas. Il devait reprendre son souffle. Et il devait avouer qu’il était bien, peau contre peau, avec cette enflure qui avait été une telle emmerdeuse avec lui depuis le début de leur association.

« Je suis quand même… » (souffle souffle) « …désolé. Pour ton cou, entre… » (souffle souffle) « …entre autres. »