The Multiversity

Fallah ne se concentrait que sur une seule chose, remplir Rhian, la rendre heureuse. Ses coups de reins se faisaient de plus en plus rapides, en tenant bien compte de garder une certaine force de pénétration. Son souffle se heurtait sur la peau moite de sa princesse, elle l'écrasait, leur corps glissait mutuellement sur l'autre et petit à petit, elle se rapprochait de la fin. La fin de cet acte. Elle sentait sur sa peau le plaisir de sa princesse, au travers de ses gémissements, de ses caresses, elle n'allait pas dire qu'elle la connaissait par cœur, surtout en ce qui concerne le sexe, mais elle était bien placée pour savoir qu'elle aussi approchait de l'orgasme. Avec douceur et fermeté, elle venait déposer ses lèvres contre les siennes pour venir l'embrasser plus longuement encore jusqu'à sentir sa limite exploser, venant déverser par la même occasion tout son foutre en elle. Fallah n'était pas bien habituée à son pénis, elle a déjà essayé quelques fois, mais il y a bien des femmes plus douées et endurante avec sa queue à Papua. Bien collée à elle, Fallah se relâchait en elle, déversant une nouvelle dose de foutre dans sa chambre à bébé déjà bien remplit de la précédente dose, faisant doucement déborder cette dernière. Fallah gémissait doucement, reprenant son souffle en déposant moult baisers sur les lèvres de sa princesse sur laquelle elle s'écrasait tendrement.

« Mmmmmh, oh ma princesse chérie... »

Son nez se frotta dans son cou qu'elle baisait mille et une fois en cherchant à la garder contre elle le plus longtemps possible. Et pour rendre cela réalisable, elle inversa position avec elle, la gardant entre ses bras, sa princesse désormais allongée sur elle. Fallah l'observait avec un tendre sourire en passant une main dans ses cheveux, faisant preuve de douceur avec elle, sa queue toujours logée en elle, bien qu'elle perdait un peu de sa fermeté et de sa grosseur le temps de souffler un peu.

« Tu souhaites te reposer un peu ou l'on reprend, ma princesse ? C'est que je n'ai pas encore eu l'honneur de te prendre par ton divin petit cul. »

Fallah était joyeuse, son ton nullement moqueur ou taquin comme à son habitude, elle était plus sincère et plus douce, bien sûr si Rhian souhaitait reprendre un peu son souffle, elles le pouvaient. Ce n'est pas comme si avoir Rhian sur son corps était une corvée, bien au contraire, c'était un honneur et une joie même ! Pour le coup, elle espérait que sa prochaine mission avec le prince ne sera pas pour tout de suite, elle voudrait profiter au maximum de son temps avec Rhian donc, en dehors de ses entraînements quotidiens et, sauf cas d'exercice surprise, Fallah devrait être assez libre ses prochains jours. Elle se demandait comment Rhian allait occuper ses journées ? Déjà, avec elle ou non ? Et si ce n'est pas le cas, allait-elle chercher à observer Fallah ou plutôt la laisser respirer ? C'est bête, mais cette soudaine proximités lui rappelait Rhian à son plus jeune âge, quand elle cherchait à l'observer quand elle s'entraînait, attendant qu'elle termine pour jouer avec. Oui, bien des images d'une jeune princesse lui revenaient en tête.

Rhian était en compagnie de Fallah, et la Princesse était heureuse. Fallah avait fait tout son possible pour que Rhian se calme, et pour lui ôter l’envie d’aller au harem. Les deux femmes s’amusaient donc, et arrivaient à un stade apaisant, de repos. Rhian avait goûté à l’orgasme, et avait senti Fallah jouir également. Elle était sous elle quand Fallah s’était relâchée, et restait comme ça, voulant sentir le corps puissant et en sueur de Fallah. Cette sensation d’écrasement, de délicieux étouffement, voilà qui lui plaisait ! Elle remuait doucement dessous, et Fallah lui fit observer qu’elle ne l’avait pas encore sodomisé, si jamais Rhian souhaitait s’arrêter là.

Clignant des yeux, Rhian revint à elle, et sourit doucement, en croisant le regard de sa belle Fallah. Elle le voyait dans les yeux de Fallah… Un amour sincère, qui ne mentait pas. Fallah semblait heureuse et joueuse, et Rhian commençait à se demander si Fallah ne méritait pas d’être plus qu’une simple garde du corps. Père tenait absolument à marier Rhian à quelqu’un de riche et de puissant, mais Rhian, elle, s’en moquait. Elle n’aurait pas dit être en soi une fleur bleue éprise de romantisme, mais elle ne voulait pas d’un mariage fictif, et qu’on la réduise uniquement à faire des bébés pour un mari qu’elle ne connaissait pas. Fallah, elle la connaissait. Rhian caressa doucement sa joue en glissant son pouce sur ses lèvres, et lui sourit tendrement.

« C’est plutôt à toi de savoir, Fallah… C’est toi qui as une verge, ma chérie. »

Rhian lui sourit encore, et retira sa main. Elle se pencha ensuite vers elle, et l’embrassa avec appétit. Un baiser tendre et sincère. Elle se pressa contre sa partenaire, et enfonça sa langue dans sa bouche. Sa main resta sur ses cheveux, et elle frotta ses muscles contre les siens, descendant son autre main pour palper les fesses musclées de Fallah.

« N’oublie pas ce que j’ai dit, Fallah… Si tu n’arrives plus à me sustenter, nous irons au harem. Et la nuit n’est pas encore terminée… »

Autrement dit, Fallah allait devoir opter pour un second service avec sa chère Princesse !

Fallah veillerais sur Rhian, autant que possible. Ce n'était pas évident, car depuis sa naissance, elle a juré fidélité au prince et c'est à lui, avant tout qu'elle doit mettre sa vie en jeu, mais si pour le prince, elle était liée à lui de par lien entre les Thoris et les Amari, à Rhian, c'était de l'amour qu'elle se liait. Par deux fois, elle avait joui en elle, remplis son utérus de son foutre, la faisant déborder, comme à l'image de son amour pour elle, du bonheur qu'elle voulait lui offrir. Mais si Fallah aimait sa princesse et voulait tant lui offrir, elle ne connaissait ses limites que très peu. Quand la princesse fut en âge de découvrir le sexe, ce fut aussi l'âge où Hérébos était amené à aller dans des missions plus périlleuse, plus longue, plus loin et Fallah devait le suivre, l'aider, le protéger. Elle lui a certes donné son premier baiser, même ses premiers baisers, mais après, elle ignorait qui avait éduquer la princesse ? La reine ? De simples courtisanes du harem ? À vrai dire, Fallah ne voulait pas vraiment le savoir, elle était un peu jalouse à dire vrai. La princesse avait le droit de s'amuser et de vivre sa vie, mais elle ne tenait pas à savoir ce genre de détail. Autant, pour les fois où elle n'était pas à ses côtés, c'est logique que Fallah n'ai pu partager cela avec elle, mais si elle découvrait qu'elle aurait pu vivre cela avec elle, oui, elle sera un peu jalouse. Elle était une femme forte, mais même dans son amour, tout secret et inavouée soit-il, elle restait assez facile à cerner.

La belle Papuane légèrement musclée s'inquiétait pour elle, de savoir si elle pouvait tenir le coup ou non ? Elle lui avait déjà fait mal, involontairement ce soir, elle ne voulait pas recommencer la même erreur. Mais par chance, Rhian était très endurante pour ça et titillait même la corde sensible de Fallah, jouant sa jalousie à ce qu'elle fréquente le harem. Fallah l'embrassa de nouveau, longuement et avec envie, mordillant même sa lèvre inférieure.

« Oh ça, il n'en est pas question. Tu es à moi cette nuit, Rhian... Personne d'autres que moi profiterai de ton délicieux corps, ma princesse. »

Un énième baiser, de nouvelles caresses parcouraient son corps parfait avant qu'elle ne la retourne. Sa puissante verge était déjà bien dure dans son dos alors que Fallah baisait son cou, sa joue, soufflant près de son oreille.

« Je vais y aller progressivement, ma princesse. D'abord douce et délicate, j'honorerais ton corps comme il se doit... Mais plus j'en profiterais... Et plus j'irais à mon rythme, et je te ferais jouir avec passion. »

Une promesse en quelque chose. Elle baisa son épaule avant de se mettre en position, une main sur sa verge pour la guider entre les bosses si parfaitement modelé de la princesse. Son gland se posa sur ce trou et doucement, elle s'y enfonçait dans un soupir de plaisir, son corps s'écrasant dans le dos de sa princesse. Sa poitrine glissait doucement dans son dos, ses muscles aussi et enfin, son bassin, montrant enfin qu'elle était bel et bien entièrement en elle. Elle cessait de bouger, profitant de cette première fois en elle, sa lance de chair profitait de son divin fondement pendant que Fallah venait cueillir un baiser, tant bien que mal, chez sa princesse.

« Mmmmh, ma princesse, j'y vais. »

Sur son corps, l'écrasant, elle cherchait ses mains pour les tenir dans les siennes et son bassin remuait doucement, se retirant en douceur pour y retourner avec précaution et délicatesse. Elle profitait de son cul de ses parois anales, tout doucement, Fallah ne comptait pas aller très vite pour commencer, de la douceur pour sa douce princesse. Elle gémissait doucement près de son oreille, chaque soupir étant parsemé de mots doux pour sa princesse.

« Houuu, Rhian... Que ton cul est bon... Ma princesse... Mmmmmmh... »

On le sentait, ces quelques mots qui la lieraient à la princesse, qui lui montrerait son amour, ils étaient là, dans sa gorge, près à sortir, mais bloqué. Par devoir envers la couronne, par timidité, simplement en ignorant ce qu'elle ressentait, elle ne pouvait pas le dire précisément, mais même sans le dire, chaque mot à son égard était entouré d'amour et de douceur. Son bassin s'écrasait doucement dans son dos, sa verge se plantait en elle, tout doucement, elle augmentait le rythme, mais l'orgasme n'étant pas encore là, elle n'avait aucune raison d'y aller plus vite. Si jamais Rhian voulait changer de position, elle pouvait le demander, mais pour le moment, l'écraser en lui prenant le cul, ça allait à Fallah.

Rhian était bien décidée à battre encore le fer… Le battre tant qu’il est encore chaud. Et, en l’occurrence, ledit fer était une belle verge assoiffée qui venait de la pilonner. Rhian n’avait clairement pas envie d’en finir ainsi, de rester sur ça. Certes, elle était peut-être trop gourmande, mais qui irait s’en plaindre ? Sûrement pas Fallah ! Alors, pour mieux la motiver, Rhian avait évoqué, à dessein, le harem, et la perspective d’y prolonger la nuit. Elle savait que cela ferait mouche, que cela titillerait l’orgueil de Fallah. Sa garde du corps soupira doucement, et retourna Rhian. Elle la coucha sur le lit, et se frotta dans son dos.

« Han… ! »

Rhian serra ses mains sur le lit, et sentit la puissante Fzallah se glisser derrière elle. Sa verge durcie frotta ses fesses, remuant dessus. Le message était très clair, et Rhian se pinça les lèvres, tremblant doucement sous l’excitation. Elle se tortilla encore, sentant la pointe de la verge heurter son fondement.

« Hmmm… ! »

Une sodomie, donc… Oh, que ça allait lui plaire ! Rhian sentit son souffle s’accélérer, ses battements cardiaques croître. Elle se pinça les lèvres en clignant des yeux, et sentit Fallah s’appuyer contre elle encore. Sa verge heurta son fessier, et tapa contre son cul. Elle gémit alors, et sentit la vague l’envahir. Une barre s’enfonça en elle, et elle gémit donc, remuant en elle. Rhian soupira alors, se tortillant sur place, sentant ce membre épais s’enfoncer en elle, ce vit assoiffé et puissant.

« Haaa… Fa-Fallah, haaa… !! »

La douleur commençait à exploser en elle, à l’envahir…

…Han, quel pied !

Fallah avait peut-être conscience que Rhian la provoquait au sujet du harem – ou pas – mais en tout cas, elle comptait bien lui retirer toute idée de le rejoindre, car elle était sienne cette nuit et de grès ou de force, elle allait la garder captive dans son lit et honorer sa beauté. Après l'avoir rempli par-devant à deux reprises, elle allait varier les plaisirs, tant pour elle que pour Rhian alors qu'elle s'écrasait dans son dos. Son corps nu se frottait au sien, elle avait de plus en plus envie d'elle tandis qu'elle embrassait son cou en reniflant ses cheveux. Une douce odeur digne de son rang. Sa lance de chair ne tardait pas à trouver le chemin pour s'y enfoncer et profiter avec joie, laissant ses doigts s'enfoncer doucement dans sa peau, sous l'effet du plaisir.

« Haaaaaaa, oui, ma princesse ! »

Sa bouche revenait baiser son cou, allant vers son oreille qu'elle mâchonnait du bout des lèvres en continuant de s'enfoncer en elle, sa respiration et le plaisir qui en découlait se faisait entendre directement dans son oreille. Fallah donnait de puissants coups de reins, rien de rapide pour le moment, mais la force y était, sans l'ombre d'un doute. Chacun de ses coups de rein laissant un doux bruit de chair qui claque dans la chambre, c'est là qu'on sent que ses entraînements quotidiens de guerrière payaient aussi sur ce genre de terrain. Elle pouvait se vanter de croiser bien des beautés au harem, mais peu d'entre elles pouvaient se vanter d'avoir de tels muscles – sans être la plus musclée du pays, elle était bien bâtie – et donc, une telle force de frappe. Le genre de douleur qu'on redemandait, forcément. Il était temps d'élever leur petit jeu un cran au-dessus par la même occasion, Fallah était presque sûr de ne pas se tromper en empruntant cette voie.

« Dis-moi, ma princesse ! Humph ! Tu as bien changé, han... depuis la dernière fois que... mmmh, tu t'es montré si câline avec moi ? »

Cela remontait à longtemps, l'époque où Rhian découvrait les baisers à ses côtés, le plaisir charnel encore innocent à cette époque, une époque où la princesse devait découvrir son corps, une époque où Fallah devait s'éloigner d'elle aussi, car les entraînements du prince étaient plus intense et où il allait vivre ses premières campagnes, certes, sans être le chef, mais il devait bien faire ses preuves sur le terrain, comme elle. C'est sûr que de passer de la douce princesse qui se découvrait à cette beauté sensuel, du chemin avait été parcouru !

« Tu ne serais pas devenue, haaaaaan~ une princesse salope ? »

Fallah la titillait, susurrant ce petit nom dans son oreille, le bout de sa langue parcourait sa petite oreille. Elle en mordilla son lobe avant de reprendre ses coups de reins si puissants, continuant aussi de parler dans son oreille, elle était la voix de la vérité.

« MA princesse salope ? »

Elle avait bien insisté sur le titre d'appartenance... elle était sa princesse salope, cela ne voulait pas dire qu'elle la voyait différemment, elle l'aimait, si ce n'est plus désormais.

Rhian se faisait joyeusement prendre par Fallah. C’était intense, et Fallah semblait ne jamais devoir s’épuiser. Rhian, après tout, la provoquait en évoquant le harem. Cela suffisait à renforcer les ardeurs de Fallah, Elle continuait à la prendre, la dominant dans son dos. Rhian hurla encore en sentant les coups de reins se multiplier. La sodomie, rude et puissante, était aussi exquise et jouissive. Se tortillant sur place, elle sentait Fallah la narguer dans son dos, lui pilonnant le fondement. Rhian bascula en avant, s’étalant sur le lit, en sueur. Elle sentait la puissante et belle Fallah s’étaler dans son dos, appuyant sur son corps, mettant sa résistance à rude épreuve. Oh ! Quelle force, quelle passion !

« Hmmm… Haaaa… !! »

Cette verge la pilonnait joyeusement, douloureusement ! Han, quel pied ! Dans son dos, Fallah continuait à la narguer, à la provoquer, lui glissant qu’elle était davantage une « salope » qu’une « princesse », et même… « Sa » Princesse salope !

« Tu… Tu te laisses aller, Fa-Fallah, haaa… ! »

Mais avait-elle tort ? Rhian commençait à la sentir, elle aussi… Cette énergie qui était en train de les unir, de les lier. Oh, comme Rhian aimait ça ! Elle sentait cette belle verge la prendre avec joie, s’enfonçant profondément dans son cul. Cette douleur exquise était savoureuse pour Rhian, qui gémit encore, couinant longuement. La vague l’emportait, mélange de plaisir et de douleur. Han, comme tout ça était bon ! Jouissif et délicieux ! Rhian adorait ça, tout simplement ! Alors, elle continuait à se faire prendre, à se faire besogner…

…Rhian était en pleine transe, et elle adorait ça !

Fallah continuait de plus belle à prendre sa princesse par-derrière et si en apparence, elle y allait sans ménagement, la prenant simplement avec force et passion, il y avait quand même une barrière qu'elle ne franchissait pas. Elle était sa princesse, les Amari servaient et respectaient les Thoris et elle ne lui fera jamais de mal, en plus de ça, qu'elle l'avoue ouvertement ou non, elle aimait Rhian donc elle ne pouvait pas être vraiment méchante avec elle. Mais jalouse, même si ça pouvait devenir un défaut, elle l'était un peu. Peut-être à cause de ce lien si fort qu'elles avaient étant jeunes – Fallah fut son premier baiser après tout, idem pour Fallah, mais son premier baiser entre femmes, avant ça, elle avait déjà exploré certaines choses avec Hérébos – mais entre temps, Fallah avait ses premières vraies missions avec le prince, partant en campagne plus ou moins longue, laissant la princesse seule. Une princesse qui expérimentait de plus en plus de choses avec l'âge, leur contact étant de plus en plus rares, devenant presque simple, comme si ce baiser n'avait jamais existé. Alors oui, savoir sa princesse plus ouverte dans le harem des Thoris et non avec elle... Si encore elle serait venue la voir, mais qu'elle devait partir, elle comprendrait, mais parfois, elle était présente et elle n'a jamais vu la princesse frappée à sa porte, la demander dans le palais ou autres. Maintenant, il fallait rattraper tout cela. Difficile à croire en voyant cette femme qu'elle pouvait être si fleur bleue ! Comme quoi, l'habit ne fait pas le moine !

La belle guerrière grognait presque pendant son assaut, prenant le fondement de Rhian avec joie, sa lance de chair perçait sa défense, laissant la jeune femme étaler face au plaisir qui envahissait son corps. Son corps était chaud, la sueur perlait sur son corps, tombant parfois sur celui de Rhian quand il n'était pas directement étalé sur le sien, du à leurs corps qui se frottaient mutuellement. La belle jeune s'allongeait un peu plus, se collant dans son dos, ses seins s'y écrasant, ses lèvres se posant près de son oreille pour avoir un léger échange avec elle.

« Estime-toi heureuse... Si tu ne serais pas, haaaan, princesse... »

Sa main caressa son cou si fin et délicat, elle y avait avec une extrême douceur, comme si elle touchait un nouveau-né.

« Tu aurais un collier et une laisse ! Haaaaan ! Et tu serais Vraiment à moi ! »

Fallah n'avait pas vraiment d'opinion sur les esclaves, du moment qu'ils étaient bien traités et que maître et esclave partageaient une relation saine, elle n'était ni pour, ni contre. Toute sa vie, elle a grandis comme ça, voyant des esclaves au palais, dans les rues, quelque part, sa famille l'était aussi, car ils servaient les Thoris depuis plusieurs générations. Ils n'avaient pas de collier autour du cou, pas de chaîne, juste ce tatouage autour de l’œil qui était fait à l'adolescence, une fois que le serment est prononcé et que les Amari jurent fidélité aux Thoris qu'ils servent, ici, ce fut le cas pour Fallah envers Hérébos. Même si les ordres du roi et de la reine priment sur tout, c'est lui qui peut laisser plus de liberté ou les restreindre à Fallah. Seule les parents du prince pouvaient contrer ses ordres à lui. Donc oui, sans son sang royal, Rhian lui appartiendrait sûrement, elle serait bien traitée et elle l'aimerait sûrement tout autant, mais voilà, il n'y aurait plus cette barrière qui l'empêchait de trop se lâcher, car même dans cet effort, elle gardait une certaine distance, pour ne pas blesser, même doucement sa petite princesse.

Mais toute princesse qu'elle était, Fallah savait que Rhian n'avait pas besoin de quelqu'un dans sa vie qui la sert aussi loyalement que ses sujets, il lui fallait une personne forte, dans le sens où elle avait du respect, mais que sa moitié ne s'étale pas devant elle à la moindre de ses paroles. Elle avait besoin d'une personne forte, physiquement ou non, qui la sert contre son corps quand elle avait besoin, qu'elle se sente rassurée et en sécurité entre ses bras. Rhian gardait le rôle de la princesse, Fallah était celle qui avait le rôle du prince guerrier, noble qui sauve la princesse retenue prisonnière par des bandits ou une créature dans les contes de Papua. Même si ses derniers mots gardaient une empreinte de domination et d'appartenance, ses prochains mots étaient plus mielleux et plus doux envers Rhian. Ainsi était Fallah, une main de fer dans un gant de velours, parfois douce et parfois dure quand le besoin s'en faisait sentir.

« Mmmmmh, que ton petit cul, haaaaan est si doux.... Ma princesse~ »

Elle gardait un certain rythme fort, mais le rythme ralentissait pour mieux baiser sa joue et caresser sa douce peau cuivrée.

Se faire baiser par Fallah était indéniablement quelque chose d’intense, et cela l’était encore plus quand on réalisait qu’elle était amoureuse ! Même sous l’effet du désir, il était difficile de ne pas voir le désir chez Fallah. La manière dont elle la baisait sans relâche, la façon dont elle refusait en l’état toute idée d’aller au harem… Oh, quel pied ! Rhian était sous le charme, conquise, sentant sa partenaire la besogner avec une énergie sans pareille. Oh, quelle force, quel appétit !

« Hmmm… Oh, Fa-Fallah, haaaa… !! »

S’étalant de tout son poids dans son dos, Fallah laissa s’exprimer son fantasme, celui de dominer Rhian, de l’avoir à ses pieds avec un collier autour du cou, reliée à elle par une laisse. Rhian se sentit mouiller davantage à cette idée, une vision qui ne la laissait pas indifférente… Loin de là, même ! Mais elle n’était pas vraiment en état de lui répondre, car Fallah était après tout occupée à la besogner bien fort. La sodomie se poursuivait avec passion, avec sauvagerie, avec une énergie débordante et impressionnante. Fallah écrasait totalement Rhian, la compressant sous son corps voluptueux et élégant. Toute en force et en grâce, Fallah continuait ses coups de reins. La sodomie était douloureuse, mais ô combien jouissive !

« Hann… Oui, encore, encore !! »

Fallah complimenta la douceur de son cul, ce qui la fit soupirer. Elle se mordilla les lèvres, rougissant sur place, pour autant que cela puisse se voir sur sa peau cuivrée. Mais le plaisir était là, lui. Bien réel. Palpable, fort et puissant. Rhian se tortillait sur place, le lit craquant sous leurs ébats, tandis que sa partenaire continuait ainsi.

« Jouis en moi, Fallah… Oooh… »

Elle lâcha alors une phrase qui risquait de faire date dans leur relation mutuelle :

« Inondez-moi le cul, Maîtresse ! »

Pour Fallah, rien ni personne ne lui fera quitter ce lit ! À moins que le palais soit à feu et à sang, elle ne quittera pas ce lit, encore moins Rhian. Elle était si bien à s'occuper de son somptueux corps, pourquoi voir ailleurs ? Elle tapait avec ses reins, dans ce cul si parfait, sa verge cherchait toujours à repousser ses limites et s'enfoncer plus loin encore dans son fondement, elle était faite pour s'occuper intiment de Rhian. Elle était parfaite à ses yeux, non pas que Fallah allait tout quitter pour considérer Rhian comme une déesse réincarner, elle la trouvait parfaite et belle, ce n'est pas pour autant qu'elle allait se voiler la face. Elle le sentait, la princesse n'avait pas besoin d'une personne à ses pieds qui exécuterait la moindre de ses envies, c'était une femme forte, mais elle avait besoin de quelqu'un qui savait lui dire non. Fallah devait porter la culotte, sans pour autant suivre sa voie uniquement. Elle devait écouter Rhian, mais aussi lui prendre la main et l'amener avec elle sur sa route, parfois. Non pas que Fallah avait vraiment de projet dans la poche, elle était destinée à suivre Hérébos et de trouver quelqu'un ou du moins, avoir un bébé, que lorsque ce dernier en aura un en route. Mais pour le moment, elle voulait juste profiter de sa princesse, avoir, entre guillemet, une personne qui l'attendra quand elle reviendra de mission, une personne à serrer contre elle à son retour.

C'était cliché, ça faisait même l'image de la femme qui l'attend à son retour à la maison, mais Fallah n'avait pas besoin d'opulence et d'extravagance. Elle saura prendre soin de sa princesse, sexuellement ou non, mais sans en faire trop. Son corps pressé contre le sien, sa peau glissait sur elle alors que la belle n'attendait qu'une chose, que sa maîtresse se vide en elle. Sans aller trop vite, Fallah allait sur cette fois, elle gémissait tout près de son oreille, elle pouvait l'entendre à sa voix, le moment où enfin, elle craquait et se libérait dans son royal petit cul.

« Oh, ma princesse !!!!! »

Pressant son bassin dans son dos, elle se vidait en elle, sa verge tressautait dans son fondement, se libérant jusqu'à la dernière goutte, Fallah alternant entre les couinements et les baisers dans le cou, elle desserrait son emprise une fois vidée. Sans se retirer, elle continua d'embrasser son cou, allant sur sa joue et quand c'était possible, ses lèvres.

« Mmmmh, tu es si douée, ma petite Rhian.... MA Rhian~ »

Elle se retirait doucement, ne serait-ce que pour mieux l'embrasser en se pressant doucement contre son corps aux formes parfaites. Elle l'embrassait doucement, son nez se frottant au sien doucement, faisant preuve d'un geste plutôt mignon avant de passer une main dans ses cheveux légèrement humide. Observant sa princesse avec un regard remplis d'amour, elle n'agitait pas le drapeau blanc pour autant, elle agitait plutôt la carotte, sans même devoir tendre le fouet.

« Ma princesse à envie de s'endormir ou bien, elle a besoin de quelque chose, en particulier ? »

Elle pouvait bien choisir de dormir, elle ne lui en voudrait pas, mais si elle voudrait autre chose, elle allait devoir le dire très clairement, sans détour. Si elle veut baiser... Elle devait le lui dire dans les yeux, brisant – ou non – ce petit moment de pure douceur. Après tout, Rhian avait de l'énergie à revendre, autant le lui prouver, non ? Après avoir pris si soin de son petit cul, inutile de préciser que Fallah lorgnait plutôt sur l'un de ses autres orifices, reste à savoir lequel lui ferait le plus envie ? Ses doigts glissaient sur sa peau sucrée, voulant faire preuve de douceur dans ce genre de moment. Après tout, elle n'avait rien contre cela.

La belle Fallah besognait Rhian avec une force exquise. Elle pouvait sentir, à travers l’endurance de sa partenaire, tout son désir, toute sa soif, une soif longtemps comprimée et refoulée qui semblait enfin pouvoir s’exprimer. Le résultat final était des plus onctueux, et Rhian, en ce moment, était sûre que Fallah l’aimait. Une telle débauche d’énergie, une telle endurance, cela valait toutes les déclarations du monde. Rhian savait donc ce que Fallah pensait d’elle, et cela ne manquait pas de lui faire plaisir. Si elle avait pensé pouvoir emmener Fallah au harem, elle savait désormais que Fallah s’y refuserait… Pour ce soir, en tout cas. Ce soir, elle voulait Rhian exclusivement pour elle. Ce sentiment de possession induisait une forme de jalousie qui induisait elle-même un sentiment amoureux. Il n’y avait que pour ça qu’on se laissait aller à de tels élans. Prisonnière de la jeune femme, Rhian se laissait porter par elle.

« Haaa… Oh, Fallah ! »

Fallah ne l’avait pas épargné lors de cette sodomie. Quand elle se relâcha en elle, Rhian soupira longuement, s’étalant sur le ventre au milieu de son lit. Mais, que ce soit de dos ou de face, peu importe son profil, Rhian restait une femme somptueuse, à la beauté renversante. Cela, n’importe qui pouvait le constater sans difficulté. Fallah retourna doucement Rhian sur le dos, et la caressa tendrement, se frottant à elle, demandant à Rhian si celle-ci avait encore envie de lui faire l’amour, ou si elle souhaitait dormir. Le cul endolori, le corps en chaleur et en sueur, Rhian n’aurait pas été, en soi, contre une pause. Elles avaient après tout bien baisé, pour le dire simplement. Fallah avait été à la hauteur de la réputation des Amari, et la prestation qu’elle avait offerte à Rhian était impressionnante… Mais, justement, elle était si impressionnante qu’elle donnait envie d’y retourner, d’en redemander davantage.

Clignant des yeux, Rhian reprit ses esprits, et releva ses jambes. Elle les enroula brusquement autour de la taille de Fallah, et déplaça sa main, perdue sous un coussin, pour caresser le visage de sa partenaire.

« Fi-Finis-moi, ma belle… Prends-moi en missionnaire, terminons comme ça… Viens me faire l’amour… Mon amour. »

Toute cette soirée n'aura été qu'un immense plaisir de combler sa princesse. Certes, il y a eu un dérapage que Fallah préférait oublier, mais maintenant, le bonheur était à leurs côtés, à toutes les deux. Elle avait honoré sa princesse, comme il se doit, sans vouloir se jeter des fleurs, aucune femme au monde ne lui avait déjà fait l'amour de cette façon. Des plus douces, des plus fermes, des plus grandes ou des plus petites, peut-être, mais l'amour de Fallah envers sa princesse, ça rendait ça tellement unique. Mais justement, après tant d'effort à lui prouver son amour, elle se demandait si elle devait encore rajouter un peu plus de preuves ou si sa princesse voulait se reposer ? C'était elle qui décidait après tout, tant qu'elle ne quitte pas cette pièce. La princesse la ceintura avec ses jambes, voulant finir de façon plus classique, tout en faisant preuve d'une certaine douceur, transformant le petit sourire narquois de Fallah en un sourire plus doux lui aussi.

« Très bien, ma Rhian... mais sache que tu ne quitteras pas mes bras si facilement. »

Peu de chance que cela soit l'un de ses plans pour filer en douce, mais elle aimait rappeler la raison de sa venue ici ce soir, à l'origine. Ce sera une excuse de plus pour la câliner toute la nuit. Sa verge se redressait doucement, glissant le long de ses sublimes petites fesses, elle profitait de cette préparation pour l'embrasser doucement, langoureusement en remontant ses mains vers ses cheveux. C'est idiot, mais elle aimait cette sensation, la douceur de ses cheveux naturellement beaux. Lorsque sa verge était bien dure, elle desserrait les jambes de sa princesse pour la préparer à la suite, à ce final ! Tenant sa verge, elle l'enfonça doucement entre ses cuisses, laissant sa princesse la serrer de nouveau si elle le voulait.

« Mmmmh, ma Rhian... Ma princesse d'amour. »

Son corps chaud, puissant et glissant se pressant contre le sien, retrouvant le goût de sa bouche. Tout était en parfaite harmonie. Elle profitait de ce plaisir, elle laissait glisser ses mains le long de ses magnifiques courbes, sur sa peau si douce et délicates, elle pouvait chercher, elle ne pouvait pas trouver mieux au monde. Rhian était d'une beauté naturelle, une princesse qui n'aurait aucun mal à choisir son prétendant. Elle trouvait ça honteux de laisser son père proposer à chaque fois de la marier à une autre personne, pour tirer un bon partie de cette famille ou autres, mais elle n'avait pas son mot à dire, les Amari servaient les Thoris, c'est ainsi. Elle était après tout née pour servir le prince, même s'il y avait de l'amour entre ses parents, sa venue au monde était pour cette raison, principalement.

Rhian maintenait les jambes relevées, pour la ceinturer, elle continuait de l'embrasser en la besognant plus doucement pour grimper doucement les vitesses. Sa main pressait une de ses magnifiques petites fesses pendant l'acte. Ce n'était pas le coup d'un soir, Fallah le sentait. Tôt ou tard, elle retrouvera cette chambre, cette princesse, et elle lui fera de nouveau l'amour, pas pour se faire pardonner ou pour n'importe quelle raison, car elles en auraient envie. Dans son baiser, elle le cessa, sans pour autant reculer son visage du sien, leur regard était si proche, si intense, faire plus près reviendrait à se toucher mutuellement les yeux.

« Mmmmmh, Rhian~ j'aime tant te faire l'amour... Haaaan, ma bite... est si bien en toi... Et aussi... han, j'adore... Huuum oui, j'adore te remplir ta chambre à bébé... »

Non, ce n'était pas un aveu de Fallah voulant devenir parents, elle savait que pour le moment, ce serait bien compliqué déjà de faire accepter leur liaison, mais si en plus, Rhian tombe enceinte avant qu'Hérébos n'ait un enfant, cela pourrait peut-être créer des soucis pour le prochain héritier du trône. Mais elle aimait ce nom mignon, chambre à bébé... C'était plus mignon que dire utérus, et moins excitant que dire simplement sa chatte, mais plus... romantique, oui. N'appelons pas un chat, un chien, c'était ça. Il ne devait y avoir aucun risque avec la potion de Rhian, généralement ce genre de potion était faite pour s'amuser, en obtenir une qui permettrait ce futur, ça coûte bien plus cher. Un jour, peut-être, mais pas tout de suite. Reprenant leur baiser, elle augmentait un peu le rythme, voulant bien offrir le meilleur des finales à sa princesse. Tout pour sa Rhian chérie.

Rhian et Fallah avaient franchi le cap. Elles avaient fait l’amour, mais elles avaient aussi fait bien plus que ça. À ce stade, il ne semblait plus faire aucun doute que les deux femmes s’aimaient, et à tout le moins que Fallah l’aimait. Il y avait eu trop de signes, trop d’indices, trop de gestes… Rhian n’était pas dupe, et il semblait donc naturel qu’elle propose comme final de se faire copieusement l’amour au milieu du lit. Cela ne semblait nullement déplaire à Fallah, qui se permit même de l’appeler « Princesse d’amour ». Couchée sous elle, Rhian eut un généreux et tendre sourire, visiblement ravie de cette évolution. Fallah alla même plus loin, puisque, tout en la pénétrant, elle indiqua qu’elle aimait remplir sa « chambre à bébé ». Un lapsus ? Difficile de se méprendre sur le sens de c e mot, en tout cas ! Et Rhian, qui était en ce moment très excitée, avait elle aussi du mal à se contenir.

« Oh, Fallah, ma belle Fallah… Tu veux me rendre enceinte ? Haaa… Jamais les Amari et les Thoris n’ont eu d’enfants… Officiellement, du moins ! »

Les Amari existaient pour servir les Thoris, et sûrement pas pour les enfanter. Rhian restait après tout la Princesse, et il aurait été malvenu, voire dangereux, qu’une Amari, soit une femme de basse extraction, l’enfante. Mais, dans les faits, il existait bien des cas où l’on avait des doutes sur le véritable père d’un enfant de la lignée Thoris. Certains soupçonnaient en effet des grosses facilitées par des Amari. Rhian n’avait aucune preuve, seulement quelques livres très confidentiels évoquant la genèse des Thoris. Et l’idée que Fallah l’enfante n’était pas pour lui déplaire. Elle soupira donc, et posa sa main sur les fesses musclées de Fallah, serrant l’une d’entre elles tout en croisant son regard.

« En-Encore, haaa… Baise-moi, oui… Remplis-moi ! Allez, baise-moi, Fallah !! »

Avoir un enfant d’elle… Ah, cette idée, certes complètement folle et délirante, n’était pas pour autant pour lui déplaire totalement… Au contraire, même !

Ce n'était pas vraiment un lapsus de la part de Fallah, ce n'était pas volontaire non plus, mais c'était plutôt une vérité. Non pas qu'elle voulait lui faire un enfant, l'idée était tentante, mais elle savait qu'un tel acte causerait bien des soucis entre les familles. Avant d'en arriver là, il fallait quand même que leur relation soit officielle ou accepter. Dans un sens, elle comptait indirectement sur Hérébos. De la famille Thoris, c'était lui qui accepterait le plus facilement leur union. Lui, il n'en savait rien, mais entre le prince et Fallah, ils étaient comme frère et sœurs, voir meilleurs amis. Ils ont déjà couché ensemble bien entendue, mais c'était que du sexe, l'amour, non, ça lui semblait impossible. Pour Fallah en tout cas, le sexe avec le prince était juste pour passer le temps, il ne pouvait rien y avoir de sérieux. Elle n'espérait pas attendre que le prince devienne roi pour que leur union soit acceptée et dévoilée, mais que si ce jour arrive, ce dernier prenne leur défense. Le roi aimait son fils et il l'écouterait, lui, à défaut de laisser Rhian se défendre sur cette histoire. Mais pour en revenir à ce terme, chambre à bébé, c'était la vérité. N'appelons pas un chat un chien. Si elle aurait dit chatte, vagin, utérus, coin à foutre, tout aurait été vrai. Même si effectivement, le terme « chambre à bébé » laisse présager qu'une suite pourrait se faire sentir de ce côté.

Désir ou non, cela n'arrivera pas ce soir. Sans connaître exactement la potion avaler, ce genre de chose était fait pour s'amuser, demander spécialement une potion pour que deux femmes puissent concevoir un bébé, ça prenait du temps et de l'argent. De ce côté, Rhian avait les moyens, mais pourquoi demander ça spécialement ? Le gaspiller sur une autre fille, ce serait donner de la confiture aux cochons. Non, si Rhian devait avoir ce genre de potion dans sa chambre, ce ne serait que pour Fallah la prenne et fasse ce désir pour le moment, inavoué... Elle se voilait en partie la face à ne pas dire clairement qu'elle aimait Rhian, ça crevait les yeux, ne serait-ce que sur sa jalousie à la savoir en compagnie d'autres personnes au harem. Elle pouvait comprendre et fermer les yeux quand elle n'était pas au palais, mais quand elle était dans ses quartiers, elle avait du mal à accepter que sa princesse passe ailleurs. Enfin, maintenant, elle passera sûrement voir Fallah en première avant de voir ailleurs.

« Mmmmh, ça changera... Si je décide qu'il est temps pour nous de franchir ce cap... Haaan... J'assumerais... et je ferrais tout pour ma princesse devienne ma femme... et la mère de nos enfants. »

Un, ce serait déjà pas mal, mais dans l'immédiat, ce n'était pas au programme. Elle verra bien comment les choses se passent déjà par la suite, que ce soit entre elles, avant de plus tard encore, tâter le terrain avec Hérébos, voir comment ce dernier pourrait plaider en leur faveur ? Étant donné que leur père semble absolument vouloir placer sa fille auprès d'un riche parti, Fallah ne faisait pas partie de cette caste. Mais elle offrira bien plus de bonheur qu'un des gugusses que la princesse se fait un plaisir de renvoyer bouler. Son corps chaud s'écrasait contre le sien, pendant qu'elle remuait du bassin pour mieux s'enfoncer en elle. Sa puissante verge continuait de la pénétrer, d'aller jusqu'au bout où tôt ou tard, elle remplira sa chambre à bébé, comme convenu. Mais pour le moment, elle l'embrassait dans le feu de l'action, délaissant parfois ses lèvres pour son cou, si tendre et si ferme. Rhian baladait ses mains sur son corps, elle en avait le droit, Fallah restait plus chaste en se concentrant sur l'essentiel. Elle en profitait, mais elle n'avait pas besoin de sentir son corps sous ses mains. Petit à petit, Rhian approchait de l'orgasme, comme elle et en sentant cela, Fallah commençait à grogner dans l'action.

« Mmmmrrrrrrrr ! Oh ouais ma princesse, je vais te baiser et te remplir ! Rhhhaaaaaa Rhiiiiiiiiiiaaaaaaaaan ! »

Le bas de son corps plaqué contre le sien, elle sentait sa queue se décharger en elle, son utérus se remplissant de sa semence, comblant les attentes de la princesse alors que Fallah respirait fortement. Elle se calmait en se laissant tomber à ses côtés, passant ses bras autour de son corps, baisant son front, ses cheveux dans un câlin très doux.

« Mmmmmmh, ma Rhian... »

Qu'elles en restent là pour ce soir ou que ce soit une pause, si jamais Fallah sombrait dans les bras de Morphée, elle garderait sa princesse avec elle, comme convenu. Elle s'était retirée, mais son puissant membre restait encore gonflé de plaisir, près de cette entrée inondée de foutre. Si jamais la princesse en redemandait, elle attaquerait de nouveau, mais là... Elle méritait de souffler un peu. Elle ne pouvait pas juger ses partenaires habituelles, mais une soldate, c'était endurant. Elle pourrait bien reprendre, mais elle avait droit de se reposer aussi. Son amour ne devait pas la noyer comme ça.

« Repose-toi, ma chérie... Repose-toi. »

Elle était franche, directe, avec un caractère bien trempé, mais elle était une partenaire très amante envers sa princesse.

Quelque chose était en train de se créer entre elle, de se façonner, de se fabriquer. Fallah, amoureuse d’elle… Rhian n’aurait jamais cru ça possible, et pourtant ! Elle savait que celle-ci ne mentait pas. L’idée initiale étant de retenir Rhian dans sa chambre, on aurait pu le croire, mais la Princesse connaissait suffisamment Fallah pour savoir qu’elle ne mentait pas là-dessus. Elle se demandait juste si Herebos était au courant… Car, si tel était le cas, sans doute avait-il agi pour que les deux femmes se retrouvent ensemble, et que Rhian finisse par comprendre l’évidence. Cela l’amusait. Les poètes évoquant l’amour s’amusaient souvent à dire que, en amour, la seule personne qui n’était pas au courant, c’était celle qui était l’objet du désir de l’autre personne. Herebos savait, Rhian en était sûre ! Elle sourit doucement à Fallah, et frémit encore, laissant sa verge la prendre. Fallah la prenait avec énergie, avec appétit,  tout en cessant de nier les évidences. « Ma Princesse d’amour », disait-elle, avant d’évoquer le fait de l’enfanter… Rhian savait les difficultés qu’il y aurait. Ses parents n’approuveraient sûrement pas une union avec une Amari. Il n’y avait pas grand-chose à en tirer, mais Rhian s’en fichait. Ce qui comptait, après tout, c’était ce qu’elle ressentait, et rien d’autre.

Sa main se serra donc sur les cheveux de Fallah, et son autre main glissa le long de son dos, empoignant ses fesses. Rhian frémit encore. C’était désormais seule leur passion mutuelle qui s’exprimait, une passion qui faisait fi des conventions sociales, des blocages et des difficultés que toute relation pouvait avoir.

« Fa-Fallah… Haaaa… Encore, hmmm… J’aime… Haaaa… J’aime te sentir en moi, hmmm… !! »

Elle aimait la sentir en elle, oui, et elle aimait aussi l’idée que Fallah puisse l’enfanter. Sur le coup, cela la tentait, et elle se demandait jusqu’où cette soirée aurait des conséquences. Fallah grogna alors, et finit par avoir un ultime orgasme. Rhian sentit son sperme la remplir chaudement, jouissant à son tour, et s’effondra sur le lit. Elle cligna des yeux à plusieurs reprises, en sueur, heureuse, et laissa Fallah lui dire de se reposer. Un léger sourire se dessina sur les lèvres de Rhian.

« Oui… Je… Je t’aime, ma Fallah… » gémit-elle doucement.

Rhian ferma ensuite les yeux, et conserva Fallah contre elle. Elle voulait sentir ce corps musclé sur le sien, ce corps qui l’écrasait doucement. Ce contact agréable était très savoureux, et, en fermant les yeux, Rhian se laissait porter… Elle ignorait encore ce que l’avenir lui réservait, mais elle était heureuse d’être avec Fallah… Et, pour le coup, cela suffisait amplement pour tout le reste !