The Multiversity

Evangeline restait debout observant son œuvre, une magnifique poupée blonde, même nue, même avec des articulations visibles, elle était de toute beauté. Des détails sexuels était présent, comme les tétons, son intimité ou même son anus et le tout capable de ressentir les mêmes sensation qu’un corps normal, mais sans les limites et les douleurs d’une résistance ou de frottement trop intense. Sans parler qu’un corps comme ça ne ressentait pas de fatigue, ainsi elle pourrait être prise toute la nuit ou même la journée entière sans fatiguer et prendre du plaisir en continue. Ce corps lui permettait de faire bien plus de chose qu’un corps humain normal et c’était encore sans parler des modification qu’Evangeline pouvais lui apporter.

-Une vrais œuvre d’art, je suis certaine que mes filles aimeraient jouer avec une poupée comme toi.

Elle s’amusa alors à la voir chuté en tentant de se relever. Il y avait deux raison principal à ça. La première la plus évidente ce qu’elle avait modifier à ses pieds, les transformant en zone sexuelle avec le même plaisir que l’intérieur de son sexe. La seconde était le changement de son corps, son poids était différent, ses organes absents donnaient un centre de gravité différent. Il lui fallait un peu d’adaptation.

-Et bien ? Serrais-tu une poupée empotée ? Relève toi, puis fait moi une révérence pour me remercier de te prendre à mon service et d’avoir fait de toi une œuvre d’art.

La voir tenté de se tenir debout était amusant, et Evangeline comptait bien s’amusé avec elle durant ce moment avec la princesse devenue simple jouet.

-Bien maintenant on vas voir si tu es qu’une poupée empoté ou s’il reste des traces d’une princesses digne qui sais marcher.

Avec un regard provocateur, d’un signe de tête elle lui désigna le bassin.

-Marche et fait le tour du bassin puis reviens vers moi. Si tu y arrive tu auras une récompense, mais si tu échoue, tu resteras une poupée empotée qui ne sais pas marcher et tu te contenteras de te déplacé à quatre patte. Aller montre-moi ce que tu es.

Evangeline lui lançait cette première épreuve, allait tel arrivé à marcher avec ses pieds ainsi ? Allait tel jouir en marchant simplement ? Ou simplement ne pas tenir et tombé à l’eau ? L’avantage, c’est qu’elle ne pouvait pas se faire mal en chutant ou même se noyer dans l’eau, il n’y avait donc aucun risque pour Alice.

Elle, une « Princesse empotée » ?! Curieusement, elle avait la sensation de rougir, mais sans rougir. Ce sortilège était autant terrifiant qu’incroyable ! Evangeline semblait s’amuser, comme une enfant qui jouerait à la dînette avec sa poupée. Mais on parlait cette fois de jeux d’adultes, et Evangeline ordonna à Alice de se tenir droite, de faire le tour du bassin, ou d’être condamnée à marcher à quatre pattes. Le fait est que, quand elle se tenait sur la plante des pieds, elle sentait des frissons la traverser. Et, à chaque fois qu’elle reposait le pied, un frisson électrique la traversait. Cela la perturbait, mais Alice avait aussi pour elle d’être sexuellement expérimentée. Pour autant, elle était désorientée dans tout ce qu’elle faisait. Son corps avait été transformé en poupée sexuelle, et Evangeline avait modifié la sensibilité de ses pieds. Néanmoins, la poupée devait obéir, et Alice le sentait en elle. Ce besoin de soumission était inné, plus profond encore que quand elle était humaine. Evangeline n’était pas seulement sa Maîtresse, elle était sa créatrice. Et cette idée faisait bondir le petit cœur d’Alice.

*Ce que Maîtresse ordonne, la Poupée exécute…*

Alice hocha donc la tête, et fit une révérence en pliant les genoux.

« Votre humble poupée va s’exécuter pour que vous soyez fière d’elle, Maîtresse.} »

Le bassin n’était pas excessivement grand, mais marcher n’était pas simple. Alice s’efforça de rester le dos droit, bien raide, soupirant à chaque pas. Les frissons s’atténuaient légèrement quand elle marchait en s’appuyant sur ses orteils, mais sa démarche devenait alors plus maladroite. En revanche, elle constata qu’elle n’était plus si sensible que ça au froid. Elle observait encore son corps. Sa peau s’était modifiée, ressemblant à du bois, sans en être totalement. Et elle sentait les caresses du vent sur ses tétons. Alice marchait donc, lentement, mais soucieuse s’accomplir ce qu’on lui avait demandé. Et, tandis qu’elle marchait, elle soupirait encore, sentant une chaleur naître entre ses cuisses. Là-dessous, ses organes étaient toujours présents. Elle gémissait, jusqu’à finir, après un bon quart d’heure, par revenir devant sa Maîtresse.

Alice tomba alors à genoux, et releva sa tête vers elle.

« Alice est la création de sa Maîtresse, et elle espère que sa Maîtresse est fière d’elle… »

Evangeline observais avec délice la lente marche qu’avais accepté Alice pour le plaisir de sa Maitresse du moment. La marche était lente, pas sûr, mais Alice avançait quand même petit à petit. Evangeline restait impressionné de sa performance, même si ça lui pris un bon quart d’heure pour faire le tour du petit bassin et finalement tombé à genoux devant elle.

-C’est bien, tu es moins empoté que je pensais. Tu vas avoir droit à te récompense. Installe toi donc dans l’eau, j’arrive.

Evangeline commença à se dénudé, bien qu’elle avait déjà les jambes libéré, le reste de son corps était encore couvert. Ainsi elle retira sa robe, puis ses sous-vêtements, prenant bien son temps, laissant à Alice découvrir son corps. Elle put voir alors un corps d’une beauté surnaturel, un corps parfaitement humain et pourtant sans la moindre imperfection. Sa peau était d’une blancheur de toute beauté et non maladive, des formes parfaitement féminines. Elle avait de quoi charmé rien qu’a la regardé ainsi nue.
Evangeline s’approcha alors à son tour de l’eau et s’assied sur le bord du bassin, laissant que ses jambes trempé dans l’eau. Elle écarta alors ses dernières, laissant voir son intimité et d’un signe du doigt, elle invita Alice à approcher.

-Voilà ta récompense, tu l’honneur de te servir de ta langue pour le plaisir de ta Maitresse.

Elle resta ainsi, attendant de la sentir au travail, quand elle commença à la lécher, Evangeline commença à lui caresser les cheveux avec douceur. Prenant autant du plaisir à ce qu’Alice lui faisait, qu’à caresser ainsi ses cheveux.

-Maintenant que tu n’es plus qu’un objet, il est temps de choisir ton utilité. Bien qu’en réalité je ne te garderais pas vraiment comme jouet, tu vas faire ton choix comme si c’était le cas. Tu vas me dire que ton instinct fait de toi parmi mes propositions. Je te préviens, il y a des rôles particulièrement extrême.

Elle continua à jouer avec ses cheveux, venant les mouiller et continuant à les caressées entre ses doigt.

-Tu peut-être une poupée servante, le rôle est simple à comprendre, une tenue de soubrette et tu travail et sert dans le manoir.
-Tu peux devenir une poupée de vitrine, privé de mouvement, mais pas de sensation , exposé comme une œuvre d’art avec des jouets en toi pour un plaisir continue et sans fin
-Tu peu devenir un animal de compagnie, vivant entre la servante et l’animalisation.
-Mais aussi un animal pour de bon, dresser à vivre comme tel et en permanence et même coucher avec des vrais animaux, leur servant de femelle
-Tu peut-être une poupée sexuelle, travailler dans un bordel pour moi, ou être une esclave sexuelle du manoir.
-Puis tu peut-être un jouet, ne pas avoir de rôle fixe et simplement te plié à mes désirs, à mes envies et ne jamais savoir se qui t’attend.

Elle sourit et passa une mains sous le menton d’Alice, venant détacher ses lèvres de son intimité.

-Alors dit moi, qu’es que tu aimerais devenir, si tu pouvais vraiment le faire sans dépendre de ton ancienne vie ?

Alice avait réussi ce tour ! Elle s’était agenouillée devant Evangeline, respirant lourdement. Elle tremblait doucement d’excitation, et, quand Evangeline lui ordonna d’aller dans le bassin, Alice accepta. Elle se déplaça lentement, et rejoignit le bassin. Elle frémit au contact de l’eau chaude. Être transformée en Poupée aurait dû l’effrayer, mais elle se sentait malgré tout excitée. En un sens, elle avait l’intime conviction que rien ne pourrait lui arriver de mal, même sans pouvoir se l’expliquer clairement. Evangeline se déshabilla intégralement, et Alice frémit en la regardant. Elle était… Magnifique ! Oui, magnifique ! Elle avait une belle peau pâle, et les lueurs de la nuit s’y reflétaient. Alice vit ses longues jambes fuselées, son corps aux formes parfaites… Un vrai régal pour les yeux ! Evangeline s’installa sur le bord de l’eau, visiblement indifférente au froid qui régnait dehors, et écarta ses jambes, invitant Alice à la rejoindre.

« Oh, Maîtresse… »

Sans émettre la moindre objection, Alice rejoignit le rebord. L’eau aurait pu engourdir ses mouvements de Poupée, mais il n’en était rien. Elle savait que son corps était devenu un objet, mais elle sentait aussi que son corps réagissait de la plus naturelle des façons. Elle percevait encore le désir sexuel, elle sentait ce frisson dans son corps. La magie d’Evangeline était assurément très puissante ! Alice caressa ses cuisses avec ses mains, et put en sentir la douceur, la tendresse. Alice se rapprocha encore, et sortit sa langue. Ce n’était pas une langue en bois, alors elle pouvait la déplacer et la mouvoir, ce qui lui permit de l’enfoncer dans la chatte de sa Maîtresse. Elle commença donc à la lécher intimement, soupirant en s’appuyant sur les cuisses de sa Maîtresse, et frémit quand ses doigts caressèrent ses cheveux. Des cheveux qui avaient été transformés en une infinité de fins filaments blonds. C’était bien ses cheveux, mais ils étaient plus durs que des cheveux ordinaires. Si on tirait dessus, Alice n’était pas sûre qu’on arracherait des fils !

Elle lécha donc pendant quelques instants, jusqu’à sentir les cuisses d’Evangeline se crisper, jusqu’à percevoir le désir s’exprimer dans le corps de sa partenaire et Maîtresse. Alice savait y faire, mais elle fut interrompue quand Evangeline tira doucement sur sa tête, et lui demanda ce qu’elle voulait être, dans la perspective où elle serait condamnée à jamais à incarner le rôle de Poupée. Alice cligna des yeux, sentant le pouce d’Evangeline proche de ses lèvres. Elle se mit à le titiller, puis sourit ensuite quand Evangeline lui demanda ce qu’elle voudrait être :

« Maîtresse ne le devine pas ? Je voudrais être… Sa Poupée sexuelle. Satisfaire les désirs et la soif de sexe de ma Maîtresse. Mais peut-être aussi être sa servante, porter une belle robe de maid en nettoyant le lit dans lequel Maîtresse me baiserait avec force chaque nuit… »

Alice sourit doucement ensuite… Toujours aussi perverse !

Evangeline savourait ce moment, sentir la langue artificielle de la poupée qui parcourait son intimité. Elle prenait autant de plaisir à la sensation physique et sexuelle, qu’à la satisfaction de son œuvre. C’était une magnifique poupée qu’elle avait créée, une princesse belle et populaire qu’elle avait en ce moment même en son pouvoir. En ce moment même si elle le désirait, elle pouvait se servir de cette emprise. Avec Alice en son pouvoir, son armé supérieur de poupée, plus l’armée de pique de Véda, la Reine de Pique qu’elle était pouvait mobiliser un quart d’un monde pour devenir alors la plus puissante force de Frappe de Terra. Ses pouvoirs de Reine de Pique, c’est pouvoir de Prêtresse de la Folie et si les Déesses validaient son projet, l’armé de la Folie elle-même pouvait la rejoindre. Oui Evangeline pourrais surement prendre le contrôle du monde…Mais elle en avait pas l’ambitions, elle se savait puissante et influente, elle n’avait pas besoin de plus.

Caressant les cheveux de son nouveau jouet, elle prenait plus du plaisir à un moment comme ça, qu’a tout conquérir, c’était plus pour l’œil ce genre d’ambition.

-Hum, une servante et une esclave sexuelle, oui c’est un choix que beaucoup font à vrais dire. Mais ça te correspond bien en effet. Bien, après ce bain il te faudra une belle tenue de soubrette alors. Même si l’idée de t’envoyer travailler au bordel de Mélinda dans la capitale à un petit quelque chose d’excitant. Mais le temps nous manque pour ça.

Après tout, c’était que pour une nuit, alors autant en profité elle-même, même si l’idée était séduisante d’envoyer une princesse à travailler au bordel.
Avec sa main en douceur, elle appuis sur sa tête pour la faire reprendre le travail. Gémissant de plaisir sous sa langue. Soudaine sans qu’elle n’est pu le sentir venir avant, Alice put sentir une paire de mains lui saisir les fesses. C’est alors qu’elle put remarquer dans son dos Evangeline debout dans le bassin, lui écartant les fesses approchant lentement un sexe masculin. Alice ne rêvait pas une seconde Evangeline se tenait dans son dos lui faisant un sourire.

-Ne te laisse pas distraire ma poupée, continue donc.

Les deux Evangeline avait parler d’une même voix, alors que la première se faisait lécher l’intimité et que la deuxième viens la pénétré, se glissant entre ses fesses. Alice put alors découvrir la sensation identique qu’avec son corps d’origine, si ce n’est qu’il n’y avait pas les difficultés de préparation. Pas de douleur ou de lubrification, c’était le plaisir directement.  Après tout Alice était maintenant un jouet dédié au sexe et plaisir.

Transformée en Poupée humaine, Alice vivait quelque chose d’assez exceptionnel ! Il était difficile de décrire fidèlement ce qu’elle ressentait. C’était à la fois son corps, ses sensations… Mais sans être totalement les siennes. Car elle était désormais faite d’une curieuse matière, mélange de bois et de chair humaine. Ce qui aurait dû la terrifier l’excitait, et elle ressentait un désir phénoménal envers Evangeline, envers sa Maîtresse. Oui, à ce moment, Evangeline était à ses yeux une sorte de déité, de perfection incarnée ! La lécher était un grand honneur, et les sensations étaient très intenses. Alice avait déjà léché des sexes, bien sûr, mais elle se devait bien d’admettre que celui-là était… Vraiment très spécial ! Alors, elle le léchait, frissonnant en sentant la main d’Evangeline sur sa tête. L’idée d’aller au bordel n’était pas en soi pour déplaire à Alice, elle ferait ce que sa Maîtresse souhaiterait. Alice avait déjà été employée comme prostituée, que ce soit par Ishtar, ou par Mélinda, pour s’amuser, et pour l’humilier davantage.

« Hmmm… »

Sentant visiblement qu’Alice fantasmait un peu trop, Evangeline l’invita à ne pas se laisser distraite, et Alice soupira, avant de la lécher encore. Elle fourra sa tête entre ses cuisses, et continua à lécher son sexe, remontant pour titiller son clitoris. Décidée à prendre un peu d’initiative, elle déplaça l’une de ses mains, et enfonça deux doigts dans le vagin de sa Maîtresse. Elle lécha et la doigta en même temps, tout en commençant à se tortiller de droite à gauche, sentant une chaleur agréable remonter au creux de ses oreilles.

« Oh, Maîtresse… »

Alice soupira encore, la mouille de sa Maîtresse sur ses lèvres.

« Alice fera… Tout ce que sa Maîtresse lui ordonnera… Alice aime sa Maîtresse, elle sent si bon, elle est si bonne… »

Gémissant à nouveau, elle continuait son office, et déplaça lentement son autre main, prenant appui sur ses genoux, et elle se masturba tendrement, fourrant deux doigts dans son vagin, et soupira encore, mouillant sur place…

…Et elle écarquilla brusquement les yeux en sentant une paire de mains sur ses fesses, les malaxant fermement. Elle se tortilla sur place, essayant de regarder derrière elle, et aperçut la silhouette d’une seconde Evangeline qui émergeait du bassin. Sa Maîtresse lui indiqua de ne pas avoir peur, et Alice rougit, en soupirant lentement.

« Hmmm… »

Délicieusement nue, la deuxième Evangeline se rapprocha de la jeune femme, et Alice soupira en sentant le contact d’une verge… Puis couina faiblement quand ce membre veineux s’enfonça dans ses fesses. Aucune préparation préalable, mais elle sentit ses parois anales se dilater rapidement. Alice soupira doucement, sentant le plaisir exploser dans sa tête comme jamais.

« Maî-Maîtresse, c’est si bon… »

Elle ne pouvait clairement pas nier le plaisir évident et intense qu’elle prenait à sentir ainsi ce membre en elle, qui s’enfonçait dans son fondement comme un couteau dans du beurre. La douleur était là, mais très secondaire, comme une sorte de saveur épicée saupoudrant cet océan de bonheur régnant en elle.

Oh, que c’était bon !

Evangeline montrait un de ses pouvoirs qu’elle ne montrait que rarement, celui de se dédoublé. Bien qu’elle ne donnait aucun détail sur les capacité et condition qui allait avec. Il faut dire qu’elle était dans une situation qui laissait pas vraiment réfléchir à ce genre de détail. L’original n’avait pas bouger et profitait de la langue de la poupée Alice. Alors que l’autre dans son dos venait de glisser un membre masculin en elle et commençait à la prendre par derrière.

-Hum c’est bien tu sais parfaitement utiliser ta langue. C’est Mélinda qui t’a éduqué ça n’est pas ?

Elle la tenait par les cheveux, lui laissant peu de manœuvre pour répondre, la faisant immédiatement reprendre ensuite. Alors qu’en même temps, elle avait déjà envoyer des ordres à Rosa qui se mit tout de suite au travail.

-Dans des circonstance plus tranquille, il faudra qu’on invite Mélinda à se joindre à nous.

L’idée de passé un nouveau moment avec son amie lui faisait envie.  Elle se surprenait toujours du lien qu’elles avaient formé toutes les deux si facilement. Il faut dire que Mélinda avait reçu un surnom parmi le culte qui semblait pas être sans raison. La seconde Evangeline y allait avec de plus en plus d’énergie, cherchant à prendre et à donner du plaisir. Surtout que les deux Evangeline ne faisait qu’une partageait les sensations l’une l’autre.

-Hum voyons laquelle des deux moi, tu vas faire jouir en première.

Même si vue leur lien, la jouissance d’une déclencheras surement l’autre.

Alice soupirait lentement. La deuxième Evangeline la prenait chaudement par l’arrière, et elle se tortillait sur place, sentant les seins d’Evangeline dans son dos, ses mains glisser sur son corps de Poupée. Elle était prise entre les deux femmes, délicieusement prise, dans un cocon de fermeté, mais aussi de douceur. Une main de fer  dans un gant de velours, aurait-on pu dire. Alice soupirait doucement, léchant avec avidité l’intimité de sa partenaire, sentant celle-ci mouiller joyeusement. Elle lui indiqua que Mélinda l’avait visiblement bien éduqué, ce qui fit rougir Alice, et qu’elle devrait sans doute la réinviter. Difficile de répondre pour Alice, qui avait après tout la bouche pleine.

« Hmmm… »

Oui, Alice devait grandement son éducation sexuelle à Mélinda, qui avait pris soin de la former sur ce point. On pouvait dire que l’élève était très talentueuse ! Alice avait un certain talent dans ce domaine, ce qui ne laissait pas la Maîtresse des Poupées insensible. Mais elle avait aussi envie de bien faire, et c’était après tout très naturel ; Evangeline était sa Maîtresse, que diable ! Alors, Alice s’appliquait, consciencieuse, comme on pouvait s’y attendre, tout en se tortillant sur place, d’avant en arrière. Elle accompagnait les coups de reins de sa Maîtresse derrière elle, et poussait de délicieux soupirs, tout en relevant ses yeux vers sa Maîtresse. Elle était tout de même bien lotie ; deux Evangeline, quelle chance ! Son souhait était de faire durer la chose, mais elle s’appliquait aussi très bien. Mélinda lui avait appris où appuyer, où lécher, où presser. Elle avait aussi furieusement mal au cul, une douleur jouissive, exaltante, car elle se diffusait dans tout son corps. Oh, que c’était bon ! Alice se laissait porter, sentant dans son dos les mouvements d’Evangeline qui s’accentuaient.

Elle ignorait laquelle des deux allait jouir la première, mais, quitte à choisir, la jeune femme pensait plutôt que les deux jouiraient simultanément. Le clone sexuel d’Evangeline devait être relié au corps principal, ce qui expliquerait sans doute pourquoi les coups de reins d’Evangeline étaient plus brusques à chaque fois que la langue d’Alice heurtait son clitoris, ou qu’elle le pressait avec ses doigts. Alice aussi commençait à avoir chaud. Son corps de Poupée était capable de ressentir et d’exprimer le désir, qu’elle percevait entre ses cuisses. Mais jamais elle n’aurait osé demander quoi que ce soit, ce n’était pas elle la Maîtresse ! Le plaisir d’Evangeline passait avant le sien… C’était sa Maîtresse, après tout. Alors, Alice s’activait, se félicitant de voir le visage d’Evangeline la trahir, exprimant le plaisir qu’elle ressentait, ce visage si calme qui était en train de s’effacer petit à petit, de laisser partir le calme et la mesure de soi pour exprimer la passion et le désir… Jusqu’à l’orgasme !

Ainsi prise, Alice se laissait doucement bercer par les deux Evangeline. Elle découvrait son corps de Poupée, et se demandait tout de même comment les choses allaient évoluer par la suite… Du moins, une petite portion d’elle se posait la question. Car, pour l’heure, elle avait après tout une Evangeline qui la sodomisait, en amplifiant progressivement le rythme, et une autre Evangeline qu’elle devait satisfaire. Alice s’appliquait donc, sentant les mains d’Evangeline se serrer sur ses cheveux. Elle léchait avec un certain talent, confirmant son expertise en la matière. Elle ne se contentait pas d’enfoncer sa langue le plus profondément possible, elle la déplaçait régulièrement pour titiller le bouton de plaisir de son amante. C’était un art plus subtil qu’on ne le pensait, mais Evangeline pouvait en constater l’efficacité. La chose était d’autant plus complexe qu’elle avait une solide verge qui lui ramonait le cul. Elle sentait ce puissant membre en elle. Des sensations assez similaires à ce qu’elle ressentait quand elle était une humaine normale. Son corps était peut-être plus endurant en tant que Poupée, mais, comme Alice était tout de même loin d’être vierge, son corps humain s’adaptait maintenant plus facilement qu’avant aux pratiques sexuelles assez intenses.

« Hmmm… Haaaa… »

Cette séance de barbotage se ponctuait des soupirs enfiévrés des amantes. Alice se laissait aller, et elle se concentrait pleinement sur ce qu’elle faisait, ce qui avait naturellement pour conséquence qu’elle ne parlait pas. Il fallait bien admettre que, plus le temps passait, et plus ce membre en elle accaparait son attention. Ce mélange de plaisir et de douleur… La seule idée d’éprouver du plaisir à l’idée de se faire sodomiser comme ça était d’ailleurs déjà, en soi, la preuve d’une certaine perversion, d’une délicieuse déviance sexuelle… Mais Alice avait franchi toutes les limites. D’aucuns auraient trouvé ce qu’elle faisait insensée et risquée. Elle avait accepté Evangeline de la transformer en Poupée. Pour Alice, c’était une nouvelle expérience, et elle se disait aussi que, si cette femme était vraiment dangereuse, Mélinda n’aurait pas sympathisé avec elle… Peut-être.

Alice sentait Evangeline approcher de l’orgasme. Elle sentait ses crispations, elle sentait la manière dont le corps d’Evangeline anticipait cette vague, cette explosion sensorielle dans son cerveau. D’un point de vue neuronal, l’orgasme faisait réagir de nombreuses parties du cerveau, c’était une véritable symphonie orgasmique. Quand, comme elle, on commençait à connaître par cœur le désir et l’excitation sexuelle, on pouvait constater que le corps émettait des signaux, anticipant cette vague. Elle le sentait donc, et cela la faisait mouiller. Le double et puissant orgasme d’Evangeline la fit également jouir, et les yeux d’Alice se voilèrent pendant la durée de son orgasme, tandis qu’elle sentait le sperme de sa Maîtresse filer dans son fondement et dans sa bouche.

« Hmmmmm… !! »

Ce fut un sacré orgasme ! Et la douce tête blonde se devait aussi d’admettre que, sous sa forme de Poupée, le sperme de sa Maîtresse était absolument délicieux ! Alice se remettait de ses émotions, et frissonna quand le clone d’Evangeline termina son œuvre en lui enfilant un collier relié à une laisse.

« Oh, Maîtresse… »

Il était temps de sortir du bassin, mais, comme Alice aurait du mal à marcher trop longtemps sur la plante des pieds, sa Maîtresse lui ordonna de marcher à quatre pattes. Alice rougit, mais acquiesça, et suivit ensuite sa Maîtresse. Mélinda l’avait déjà habitué à marcher à quatre pattes, mais elle portait généralement des gants et collants en latex, protégeant ainsi sa peau des écorchures. De plus, la marche à quatre pattes était tout de même épuisante. Cependant, sous sa forme de Poupée, Alice constata que ses articulations se pliaient sans trop de mal à cette pose. Elle suivit donc sa Maîtresse. Les deux femmes croisèrent Rosa, la petite démone, qui s’amusa de la nouvelle situation d’Alice. L’intéressée ne réagit pas, car, aussi humiliante que fut sa position, elle était tout de même proche de sa Maîtresse, et l’idée de dormir avec elle faisait battre son petit cœur.

Dans la chambre d’Evangeline, Alice laissa Rosa la préparer. Un gag ball, suivi de cordes que Rosa passa autour de son corps, glissant sur ses zones érogènes, lui garantissant une nuit particulière… Et ce d’autant plus que, comme elle allait le constater, elle ne pouvait pas dormir. Quand sa Maîtresse revint la voir, Alice ne pouvait que gémir en se contorsionnant légèrement, car la corde restreignait ses membres. Elle était comme une délicieuse peluche contre laquelle sa Maîtresse se posa. La nuit maintint Alice dans un état de semi-excitation permanente, garantissant une journée très chargée par la suite…