Re: La vengeance est un plat qui se mange brûlant [Suki Tetsuhiko]
Posté : 01 sept. 2024 21:33
Les Celkhanes, ne haïssant pas les hommes ? Quand Suki partit sur cette voie-là, Mélinda sentit une onde de scepticisme s’emparer de son esprit, avant que même Suki ne finisse par rectifier le tir : oui, bien sûr que les mâles étaient haïs, mais il y en avait sur Caelestis ! La vampire était amusée face à une telle hypocrisie. Elle savait que le comportement viscéralement antimasculin des Uatéennes était un gros point noir dans les relations internationales avec d’autres puissances. Là aussi, il y avait un peu de mauvaise foi, car les Mijakiens et les Luméens, s’ils n’étaient pas sexistes à ce point, n’en restaient pas moins racistes, notamment à l’égard des Hybrides. Sur ce point, les Uatéennes ne pouvaient toutefois par leur jeter la pierre, car elles toléraient aussi l’esclavage, l’encourageaient, et transformaient les Hybrides en rats de laboratoire pour les firmes pharmaceutiques ou les laboratoires de recherches. Mélinda n’était pas dupe : elle savait très bien que Caelestis n’était qu’une immense industrie de guerre, une île flottante qui avait pour devise nationale l’éradication des esclavages, et dont la ligne politique se réduisait à abolir l’esclavage par la force. Pour Mélinda, malgré la présence d’un Conseil, Caelestis restait une junte militaire.
Suki lui indiqua alors que les Celkhanes n’avaient rien à voir avec les évènements qui venaient d’arriver ce soir. Elles auraient été manipulées par d’autres personnes pour supprimer les esclavagistes... Mais qu’étaient-elles venues faire ici ? Mélinda n’était pas dupe. Suki lui indiqua qu’elles étaient venues pour libérer des monstres « classiques », mais c’était bel et bien dans l’intention manifeste d’espérer que ces monstres tuent des esclavagistes. Tout n’était qu’hypocrisie et mensonges dans la bouche de la Suki. C’était une chance qu’elle avait un beau petit cul ; cet argument, pour Mélinda, était bien plus parlant que son discours, qui sonnait faux.
« Ton frère devrait pouvoir prouver ce que j'avance, renchérit Suki, il était là à combattre les monstres quand on a tenté de reboucher le trou avec le monolithe. Si tu parvenais à trouver des informations sur eux, je serais curieuse de les entendre... »
Oh, rien que ça ? Mélinda pencha la tête sur le côté, comme si elle était surprise, croisant les bras sous sa poitrine.
« Serais-tu donc en train de me proposer une alliance, ma petite perle ? Des informations en échange de... Hum... »
La vampire se contenta d’un léger sourire pervers, une lueur amusée dans le regard. On pouvait croire qu’elle prenait tout avec humour, mais c’était mal la connaître. L’esprit de Mélinda était un esprit très calculateur. Il le fallait bien, pour être une esclavagiste. Elle ne pouvait pas compter sur sa puissance ou sa force physique, et, face aux autres esclavagistes, ou à ses antagonistes comme les Celkhanes, elle préférait donc miser sur sa beauté, ou sur son intelligence acerbe.
« Et tu as raison, Suki... En un sens, reconnut Mélinda. Il est vrai que nous, Mijakiens en général, esclavagistes en particulier, voyons toi et ton petit peuple comme un troupeau de mercenaires assoiffés de sang qui se voilent la face en attaquant les symptômes, plutôt que les causes. Cependant, ne viens pas me faire croire que votre comportement à l’égard des hommes n’est pas condamnable. Soyons honnêtes, ma petite beauté : vous n’êtes peut-être pas que des militaires sur votre archipel, mais vous vous identifiez par opposition à l’esclavage. Si vous êtes venues ici, originellement, c’est pour casser de l’esclavagiste, pas pour discuter météo. Et, si vous n’aviez pas été affaiblies par des évènements inattendus dans votre plan, vous auriez mis votre plan à exécution en le poursuivant, et en nous abattant tous d’une balle en pleine crâne. Ne le nie pas, je le lis dans ton regard : vous êtes venues pour nous massacrer, et, accessoirement, pour essayer de sauver les esclaves que les mosntres que vous avez libéré n’auraient pas encore dévoré... Comme ça doit être dur pour toi, de te retenir de ne pas me sauter dessus... »
Mélinda lui sourit, en évitant de se rapprocher davantage.
« Vous êtes manipulées à chaque fois que vous allez tuer des esclavagistes, ma belle. Penses-tu vraiment que ce sont vos fusils d’assauts et vos armures sexy qui mettront fin à des pratiques millénaires répandues dans le monde entier ?! L’esclavage est la conséquence des guerres, la conséquence des injustices sociales, la conséquence de mentalités racistes véhiculées depuis des siècles... Dégommer une ferme esclavagiste ou deux, ce n’est qu’un coup d’épée dans l’eau. Si tu veux changer les choses, ma belle, il faut être un peu plus subtil que ça. Je me moque de savoir qui vous a manipulé, qui s’est jouées de vous. Je regrette vos pertes, mais, en toute honnêteté, dans la mesure où toi et ta petite bande de culs bien moulés avaient pour objectif de me tuer, je ne crois pas que je verserais une quelconque larme pour eux. »
Autant être honnête, après tout.
« Et, par ailleurs, si je te haïssais, toi ou ton peuple, je vous aurais conservé comme esclave, toi et la petite Kairi. Mieux, même, j’aurais laissé des hommes te violer en série, et je t’aurais exhibé comme un phénomène de foire. Je ne suis pas le monstre que tu te décries. Je lutte tout autant contre l’esclavage que toi... Toi en sautant sur tout ce qui bouge, moi en essayant de faire changer les pratiques de ce milieu. »
Pour Mélinda, il n’y avait plus grand-chose d’autre à dire... Ou presque. Alors qu’elle envisageait de partir, elle rajouta, en tournant la tête sur le côté :
« Néanmoins, je mènerais mon enquête là-dessus, ma petite Suki d’amour... Mais, si j’ai des informations, comment puis-je te contacter ? Tu me passerais ton adresse mail pour que je t’envoie des mots doux ? Je signerais ça ‘‘ta Nemésis adorée’’, ou alors... ‘‘Ta belle vampire qui te fait des griffes partout’’ ? Tu en penses quoi ? Ou alors, tu comptes venir dans mon harem ? Je te promets de te réserver une place toute chaude près de moi pour te divulguer toutes mes informations. »
Imaginer Suki dans son harem... En vérité, voilà qui pouvait être très amusant !
Suki lui indiqua alors que les Celkhanes n’avaient rien à voir avec les évènements qui venaient d’arriver ce soir. Elles auraient été manipulées par d’autres personnes pour supprimer les esclavagistes... Mais qu’étaient-elles venues faire ici ? Mélinda n’était pas dupe. Suki lui indiqua qu’elles étaient venues pour libérer des monstres « classiques », mais c’était bel et bien dans l’intention manifeste d’espérer que ces monstres tuent des esclavagistes. Tout n’était qu’hypocrisie et mensonges dans la bouche de la Suki. C’était une chance qu’elle avait un beau petit cul ; cet argument, pour Mélinda, était bien plus parlant que son discours, qui sonnait faux.
« Ton frère devrait pouvoir prouver ce que j'avance, renchérit Suki, il était là à combattre les monstres quand on a tenté de reboucher le trou avec le monolithe. Si tu parvenais à trouver des informations sur eux, je serais curieuse de les entendre... »
Oh, rien que ça ? Mélinda pencha la tête sur le côté, comme si elle était surprise, croisant les bras sous sa poitrine.
« Serais-tu donc en train de me proposer une alliance, ma petite perle ? Des informations en échange de... Hum... »
La vampire se contenta d’un léger sourire pervers, une lueur amusée dans le regard. On pouvait croire qu’elle prenait tout avec humour, mais c’était mal la connaître. L’esprit de Mélinda était un esprit très calculateur. Il le fallait bien, pour être une esclavagiste. Elle ne pouvait pas compter sur sa puissance ou sa force physique, et, face aux autres esclavagistes, ou à ses antagonistes comme les Celkhanes, elle préférait donc miser sur sa beauté, ou sur son intelligence acerbe.
« Et tu as raison, Suki... En un sens, reconnut Mélinda. Il est vrai que nous, Mijakiens en général, esclavagistes en particulier, voyons toi et ton petit peuple comme un troupeau de mercenaires assoiffés de sang qui se voilent la face en attaquant les symptômes, plutôt que les causes. Cependant, ne viens pas me faire croire que votre comportement à l’égard des hommes n’est pas condamnable. Soyons honnêtes, ma petite beauté : vous n’êtes peut-être pas que des militaires sur votre archipel, mais vous vous identifiez par opposition à l’esclavage. Si vous êtes venues ici, originellement, c’est pour casser de l’esclavagiste, pas pour discuter météo. Et, si vous n’aviez pas été affaiblies par des évènements inattendus dans votre plan, vous auriez mis votre plan à exécution en le poursuivant, et en nous abattant tous d’une balle en pleine crâne. Ne le nie pas, je le lis dans ton regard : vous êtes venues pour nous massacrer, et, accessoirement, pour essayer de sauver les esclaves que les mosntres que vous avez libéré n’auraient pas encore dévoré... Comme ça doit être dur pour toi, de te retenir de ne pas me sauter dessus... »
Mélinda lui sourit, en évitant de se rapprocher davantage.
« Vous êtes manipulées à chaque fois que vous allez tuer des esclavagistes, ma belle. Penses-tu vraiment que ce sont vos fusils d’assauts et vos armures sexy qui mettront fin à des pratiques millénaires répandues dans le monde entier ?! L’esclavage est la conséquence des guerres, la conséquence des injustices sociales, la conséquence de mentalités racistes véhiculées depuis des siècles... Dégommer une ferme esclavagiste ou deux, ce n’est qu’un coup d’épée dans l’eau. Si tu veux changer les choses, ma belle, il faut être un peu plus subtil que ça. Je me moque de savoir qui vous a manipulé, qui s’est jouées de vous. Je regrette vos pertes, mais, en toute honnêteté, dans la mesure où toi et ta petite bande de culs bien moulés avaient pour objectif de me tuer, je ne crois pas que je verserais une quelconque larme pour eux. »
Autant être honnête, après tout.
« Et, par ailleurs, si je te haïssais, toi ou ton peuple, je vous aurais conservé comme esclave, toi et la petite Kairi. Mieux, même, j’aurais laissé des hommes te violer en série, et je t’aurais exhibé comme un phénomène de foire. Je ne suis pas le monstre que tu te décries. Je lutte tout autant contre l’esclavage que toi... Toi en sautant sur tout ce qui bouge, moi en essayant de faire changer les pratiques de ce milieu. »
Pour Mélinda, il n’y avait plus grand-chose d’autre à dire... Ou presque. Alors qu’elle envisageait de partir, elle rajouta, en tournant la tête sur le côté :
« Néanmoins, je mènerais mon enquête là-dessus, ma petite Suki d’amour... Mais, si j’ai des informations, comment puis-je te contacter ? Tu me passerais ton adresse mail pour que je t’envoie des mots doux ? Je signerais ça ‘‘ta Nemésis adorée’’, ou alors... ‘‘Ta belle vampire qui te fait des griffes partout’’ ? Tu en penses quoi ? Ou alors, tu comptes venir dans mon harem ? Je te promets de te réserver une place toute chaude près de moi pour te divulguer toutes mes informations. »
Imaginer Suki dans son harem... En vérité, voilà qui pouvait être très amusant !