Avec Helena, Karen pouvait se laisser aller. Le risque qu’elle perde le contrôle et qu’elle tue accidentellement Helena était théoriquement possible, mais inconcevable en pratique. Elle avait été bien formée, elle avait appris à contrôler ses pouvoirs. Mais elle s’amusait volontiers à flirter avec la ligne, à pousser Helena dans ses derniers retranchements. Jusqu’où était-elle prête à aller ? Inconsciemment, Karen se retenait toujours, tant elle avait intériorisé le fait de limiter ses capacités. Mais là, en ce moment, elle était dans un tel état d’excitation que toutes ses barrières s’étiolaient. Helena l’invita à ne pas se comparer à Ishtar, tout en lui disant que, si elle voulait faire « autant » que la dragonne, elle allait devoir faire bien plus ! Karen commença à voir rougir. Sentait-elle un soupçon de jalousie en elle ? Peut-être ! En soi, Karen avait elle aussi de multiples amants, et elle tolérait donc qu’Helena fasse de même, mais elle n’aimait pas l’idée qu’un amant d’Helena puisse la surpasser, peu importe le domaine.
Karen se pinça donc les lèvres, et tira encore sur la laisse, étranglant Helena.
« Je ne suis pas que ta femme, Helena… Je suis celle qui vient te sauver dès que tu as besoin d’elle. Celle qui te fournit tout l’équipement dont tu as besoin, celle qui te baise jusqu’à te faire enchaîner les orgasmes au point que tu en perds ton nom et que tu te mets à te baver dessus. Je suis aussi celle qui va t’épouser, celle qui va t’enfanter. Ce joli ventre portera nos enfants, Helena… Pour toi, je me dois d’être parfaite en tout domaine, car c’est comme ça que je conçois l’amour que je t’offre… Comme quelque chose de parfait, qui ne souffre aucun défaut. »
Karen ralentit alors le rythme dans la chatte d’Helena, et tira sur sa laisse, relevant sa tête. Elle la releva fortement, jusqu’à ce que les seins de Karen ne se heurtent au dos d’Helena, et elle la retint en posant l’une de ses mains sur l’un des seins de Huntress, un sein qu’elle se mit à pétrir et à malaxer avec force, grognant contre elle.
« Si je t’autorise à coucher avec d’autres personnes, c’est pour les surpasser à chaque fois… Je dois être ta meilleure partenaire en tout, c’est la condition sine qua non à notre amour. Donc… Tu peux avoir Ishtar comme Maîtresse, mais moi, je te promets que ce soir, tu m’appelleras Maîtresse Karen ! »
Quoique alambiqué, le raisonnement de Karen pouvait se tenir. Elle embrassa Helena dans le creux du cou, puis la repoussa ensuite, si rapidement que sa verge sortit de la chatte d’Helena. Karen la retourna sur le dos, et souleva ses jambes, qu’elle plia ensuite, et les releva encore, usant de la souplesse du corps d’Helena. Elle ramena ainsi ses jambes vers le haut, vers le visage d’Helena, et retourna la prendre, s’enfonçant dans sa chatte.
« Ça… Ça te plaît, hein ? De sentir ma grosse queue en toi, humm… J’ai tout mon temps pour te dominer, pour te faire payer ton impertinence… Pour faire de toi une bonne petite chienne ! »