The Multiversity

C’était intense et jouissif. Alice était prise contre ce lit, et peinait maintenant à masquer ses soupirs et ses gémissements. Le plaisir éclatait largement en elle, remontant dans tout son corps, rythmé par les coups de reins de Nanami. Elle hurlait, même, se mordillant ensuite les lèvres, son beau corps traversé de multiples plaques rouges. Oh oui, elle était furieusement excitée ! Que c’était bon ! Oh, mais que c’était bon ! Alice se laissait aller, succombant au plaisir, qui s’exprimait sur de multiples parties de son corps. Outre la pénétration en elle-même, ses membres étaient immobilisés, ses seins douloureux répandaient en elle des stimuli supplémentaires, et, de manière générale, tout son corps était en train de se laisser aller, voguant au loin. Le plaisir éclatait dans tout son corps, et elle ne cherchait pas à le repousser. Au contraire, elle le laissait venir, l’envoyant sur une vague. Nanami était une amante fougueuse et passionnée, et c’est ainsi que, au bout de plusieurs minutes, elle finit par amener Alice à jouir généreusement.

« Haaaaaaaaaaaaaaaaan... !! »

Diable, que c’était bon ! Alice s’abandonna contre le corps de Nanami, puis s’étala contre le lit, un sourire évasif sur les lèvres, son regard plein d’épanouissement et de plaisir. Nanami lui parla alors, et la Princesse, qui n’avait maintenant de princier que le souvenir, hocha la tête, répondant entre plusieurs respirations.

« Oh oui... C’était merveilleux... »

Sa voix était affaiblie par le plaisir, mais aussi par la fatigue, qui commençait à remonter dans tout son corps, et à peser sur elle. Un sourire sur le coin des lèvres, elle laissa Nanami retirer les jouets, les ranger. Les deux femmes le firent dans un léger silence, non pas gêné, mais plutôt contemplatif. Alice se sentait extrêmement bien, et ce malgré ce qu’elle avait vécu. Car, pour elle, elle n’avait rien vécu d’horrible... Mélinda l’avait effectivement bien formé, et Alice ne se sentait guère à l’idée de partir d’ici. Ce lit était très confortable, et c’est dans ce dernier qu’elle dormit, le corps blotti contre Nanami, leurs corps encore chauds, se frottant mutuellement, jambes et bras entremêlés. Nanami s’étant couchée la première, Alice posa sa tête dans le creux de son cou, et ne tarda pas à s’endormir, dans les bras de Nanami, dans une position très tendre, et très belle. Leurs respirations haletantes les accompagnèrent dans un sommeil qui, compte tenu de l’heure assez avancée, serait relativement court.

...Si, toutefois, Alice arrivait à dormir. Elle repensait encore à ça, et sentait, contre son dos, les mains de Nanami se déplacer. L’une d’entre elles se rapprocha lentement de ses fesses, et elle-même amena l’une des siennes sur l’un des seins de Nanami, le caressant et le frottant lentement, pinçant brièvement son téton, avant de suçoter son autre sein. Elle s’arrêta ensuite, et embrassa sa peau nue. Elles étaient couvertes de sueur, et leurs jambes se mirent à remuer ensemble. Alice se déplaça un peu. Couchée sur le flanc, elle se retrouva progressivement sur le ventre, son bassin heurtant le sien. Si elle avait eu un vibromasseur, elle en aurait sûrement profité pour la pénétrer, mais, là, elle se contenta de se lover contre elle. Il n’y avait aucune lumière dans la pièce, rien d’autre que la petite lumière du réveil, très faible.

« Hmmm... Hmmmmm... »

Elle embrassait désormais son épaule, et posa sa tête ici, dans le creux de son cou, entendant la respiration précipitée de la femme, et se força à fermer les yeux, afin de faire venir le sommeil en elle. Elle avait beau avoir joui, sa mouille était encore là, glissant lentement de son intimité, caressant les cuisses de Nanami. Les deux femmes flottaient encore dans un cocon de sexe et de douceur, et, de temps en temps, sa main retournait frotter l’un des seins de Nanami, sans trop savoir si cette dernière dormait.

C’était si agréable, de dormir comme ça, avec une autre femme... Mélinda le faisait toutes les nuits, et, quand Alice venait chez elle, il y avait toujours une femme qui la prenait dans ses bras... C’était déstabilisant au début, mais, avec le temps, Alice trouvait ça terriblement formidable et excitant. Des frissons traversaient de temps en temps son dos, et elle conserva les yeux clos, se mordillant les lèvres, se forçant à devoir trouver le sommeil.

Restait à savoir si Nanami la laisserait dormir ou pas...

Nanami s’était couchée cette fois déterminée à dormir, après ce qu’elles de venaient de faire, une bonne douche n’aurait pas été un mal, mais ça attendrais le lendemain. Alice fini par la rejoindre et Nana coupa la lumière de la pièce. Alice se colla à elle comme un petit koala, Nana en fut d’abord surprise, mais elle ne la repoussa pas. L’excitation était présente et cette proximité centre elle n’aidait pas à la calmé. Alice se mis à jouer avec sa poitrine, alors elle-même joua avec ses fesse, les caressant, les malaxant. Sans vraiment aller plus loin que ses simple caressé, Nana fini par s’endormir enlacé avec sa nouvelle amie.

La nuit se passa dans une tranquillité des plus appréciables, bercés par des rêves érotique contenant une jolie blonde. Nana se couchait tard, et était une sportive, du coup son corps avait certain jour plus besoin de récupéré que d’autre. Mais ce matin n’était pas de ceux-là. Ainsi, elle se réveilla plutôt tôt. Alice était complément contre elle et dormais encore. Nana hésita un moment, devait elle la réveiller ? Après tout c’était un samedi matin, rien ne pressait vraiment. Finalement, elle attendit tout simplement se plongeant dans ses pensé. Tout ce qu’elle avait découvert sur Alice et sa personnalité, elle n’en revenait toujours pas, pourtant c’était réelle, elle l’avait toujours collé encore endormis. L’une de ses mains était même encore posée sur l’une des fesses de la blonde. Vue se qu’elle avait découvert sur elle, Nana se permettrait de la réveiller en lui glissant quelque doigts, qu’elle serrait certaine qu’elle appréciait. Mais elle préféra attendre puis finalement, ne rien faire. Ce n’est qu’une fois qu’elle la senti bouger qu’elle fut sûr qu’elle soit réveillée qu’elle bougea enfin.

-Bonjour Alice.

Elle lui fit une simple bise, ne la touchant pas avec sa langue, depuis la veille, elle avait perdu son pouvoir sur elle et ne cherchait pas à le retrouvé. Nana se dégagea de son amie et alluma la lumière. Elle s’étira en se levant, puis enfila rapidement ses sous-vêtements de la veille.

-Une bonne douche, un petit dej et je te raccompagne. Sa te vas comme programme ? Faudra que tu me donne ton numéro de portable. Comme ça on pourra remettre ça, que ce soit la soirée ou se qui s’est passé après.

Une fois Alice habiller un minimum, elle la fit sortir de al chambre pour la conduire à la salle de bain qui servait aussi de toilette. Nana remarqua que c’est parents étaient déjà parti. Dans un sens ce n’était pas plus mal.

-Tu veux aller à la douche la première ? C’est trop petit pour rentrer à deux. Dit moi ce que tu veux pour déjeuner, je vais le préparé en attendant. Je te prévient on as pas grand-chose.

Il ne fallait pas attendre d’Alice qu’elle se réveille la première. Le matin, Alice était une vraie marmotte, et elle était d’autant plus encline à dormir que le corps de Nanami était chaud, doux, et confortable. Elle joua un peu avec ce dernier avant de se rendormir, nullement dérangée (et même plutôt excitée) par la main de Nanami nonchalamment posée sur ses fesses. De fait, elle estima s’être endormie après Nanami. Le sommeil vint très vite, sa tête nichée contre les siens de la lycéenne. Leur soirée, la fête dans le garage, le barbecue, le Coréen (Kim, de mémoire) qui l’avait dragué, puis ce final dans sa chambre... Tout se mélangea dans sa tête, et elle dormit paisiblement, du sommeil du juste. Quand Nanami se réveilla, la jeune femme dormait toujours, son ventre se gonflant et se libérant, expulsant à chaque fois de l’air. Une respiration apaisée, un corps paisible et doux. Mélinda disait sans cesse qu’Alice, si elle était continuellement belle (bien entendu !), gagnait un petit quelque chose supplémentaire quand elle dormait... Et qu’elle ne ronflait pas. On aurait dit un gros bébé, vu la manière dont elle était posée sur Nanami.

Au bout d’un moment, elle émergea, gémissant et soupirant, et sa main s’appuya sur l’un des seins de Nanami. Alice releva la tête lentement, les yeux dans le coltard, sa tête ressemblant à une variante féminine et sauvage de la chevelure de Sangoku. Nanami lui fit une petite bise, et Alice répondit en bâillant à s’en décrocher la mâchoire... Ouh, que le réveil était dur !

« Coucou, Nana’... »

Tandis que Nanami s’écartait, Alice resta étalée sur le lit, comme une sorte de grosse limace, couchée sur le dos. Le lit était agréable, la pièce confortable, et elle finit par se relever, se tenant assise sur le lit, frottant ses petits yeux pour retrouver son calme et sa présence. Nanami voulait son numéro de portable, et Alice acquiesça, restant assise sur le lit. Ici, il ne fallait pas s’attendre à ce qu’une servante vienne lui apporter son petit-déjeuner sur un plateau en argent. La Princesse n’était qu’une humaine, et Nanami était son amie.

« Ton programme est super’... »

Alice finit par poser ses pieds sur le sol, sortant du tendre et chaud cocon du lit, et s’habilla rapidement. Elle enfila aussi ses sous-vêtements. Elles étaient seules dans l’appartement, et Nanami lui proposa alors d’aller à la douche. Alice mit sa main devant sa bouche, un nouveau bâillement venant lui arracher les lèvres, et elle hocha la tête.

« D’accord... J’espère que tu as bien dormi, en tout cas. Moi, c’était super’ ! Tu es un coussin très agréable, Nanami... Quant au plat... Je prendrais ce que tu veux, je ne suis pas difficile ! »

De manière générale, elle n’avait rien à reprocher à la gastronomie terrienne, qui était à la fois bonne, saine, et équilibrée. Alice fila ensuite dans la salle de bains. L’appartement était effectivement très petit, et, cette fois, Nanami ne proposa pas de prendre une douche à deux. Mélinda aurait sûrement tenté le coup, elle... La vampire devait sûrement s’inquiéter... Certes, Alice l’avait prévenu, mais elle connaissait la vampire. Tout ce qu’elle ne contrôlait pas l’inquiétait... Alice y songeait tout en prenant sa douche, songeant également (et surtout) à Nanami. Une amie... Elle avait une amie ! Sans pouvoir se l’expliquer, elle trouvait ça... Trop cool ! Tout simplement !

La Princesse passa un peu moins de dix minutes dans la douche, et presque autant de temps à se coiffer et à s’habiller, remettant sa chemise et son jean de la veille. Elle s’observa un peu dans le miroir, basculant ses cheveux bien arrière, et vérifia son col. Une fois prête, elle sortit, laissant ses cheveux à l’air libre. Parfois, les servantes de Mélinda lui faisaient une queue-de-cheval ou des couettes, voire des tresses, mais il était bien plus simple de les laisser ainsi.

« Ouh, je me sens mieux ! »

Elle alla à la table de la cuisine, et s’assit rapidement, souriant encore un peu à Nanami.

« Alors... Après ça, on va chez Mélinda, c’est ça ? Hum... Que j’y pense... »

Elle attrapa son téléphone portable, un Smartphone que Mélinda lui avait donné, et chercha à travers ce dernier. Son numéro figurait dans son répertoire, car Alice était incapable de s’en rappeler, et elle le donna à la jeune femme face à elle.

« Tu peux me rappeler quand tu veux, Nanami ! J’adore être en ta compagnie ! » asséna-t-elle, sincère.

Nanami laissa Alice aller à la douche la première, la salle d’eau était petite une simple cabine de douche, un évier et un wc, l’espace était restreint. Le salon où elle était n’était pas bien grand non plus, une toute petit partie cuisine une table avec des chaise au milieux, un meuble télé et des porte vitrée pour un petit balcon. Personne d’autre n’étant présent, Nana alluma la télé mettant une chaine musical diffusant des clips sur les quel elle dansait régulièrement. Le son devait s’entendre même dans la salle de bain. Préparant le petit déjeuné pour Alice et elle, Nana prépara du riz et des œufs durs pour deux qu’elle laissa sur la table. Pour elle Alice prenait du temps dans la salle de bain, c’est donc en l’attendant qu’elle s’installa devant la télé et fit quelque étirement et exercice de musculation. C’était un moyen de bien réveiller ses muscle et d’entretenir son corps. Elle continua ainsi jusqu’à la sortie d’Alice de la salle d’eau.

-Oui je vais te raccompagner, je suis curieuse à son sujet… Oui échangeons nos numéros.

Elle reparti dans la chambre cherché son propre téléphone et enregistra le numéro d’Alice et lui donna ensuite le sien en échange. La blonde semblait pas très à l’aise avec son smartphone, surement qu’elle l’avait depuis peu de temps.

-De toute façon nous somme dans la même classe, ce n’est pas comme si c’était le seul moyen de se parler. Aller installe toi et mange, enfin si ça te conviens.

Nana pris place face à elle et mangea son bol de riz en silence, seule la musique de la pièce mettait de l’ambiance. Souriante de sa santé, elle prenait son temps pour manger et faisait attention de pas non plus en prendre trop ni pas assez. Son repas terminé, elle se leva et mt son bol dans levier.

-Je vais prendre ma douche, prend ton temps pour finir, tu peux changer la télé en attendant.

Elle laissa donc Alice dans le salon et pris son tour pour se lavé. Contrairement à Alice, Nana ne trainait pas sous la douche. Elle se lavait rapidement et se démêla les cheveux. Le tout ne lui pris que peu de temps. Terminé, elle sorti nue de la salle de bain et retourna a sa chambre pour s’habiller. En attendant si Alice s’intéressait un peu à la déco, elle pouvait voir deux photos. Une photo de Nana et ses parents qui ne lui ressemblait pas du tout et une photo de Nanami plus jeune. A l’époque déjà elle avait commencé à magné le sabre de bois. Sa passion du sport la touchait déjà. Maintenant habillée d’un jogging comme souvent, elle retourna retrouver Alice.

-Je suis prête, on peut y aller. Elle habite où cette Melinda ?

Alice laissa Nanami prendre sa douche, et en profita pour s’intéresser à cet étrange objet qu’on appelait la télévision. Elle savait que ces appareils existaient aussi à Uatis et elle avait su, grâce à Mélinda, s’y familiariser. La première fois qu’elle avait vu un écran, elle avait cru qu’il s’agissait de petits lutins à l’intérieur d’une boîte... De la J-Pop défilait sur l’écran, Forever Love s’élançant dans une danse endiablée et rythmique. Alice se laissa bercer, oscillant sur place, de gauche à droite, puis s’attarda ensuite sur le mobilier... Et vit ainsi quelques photos. L’endroit était vraiment petit, ce qui était toutefois une constante. Mélinda, avec son grand manoir, faisait en effet figure d’exception au Japon. Même si l’endroit était petit, il transpirait néanmoins d’une certaine chaleur de vie... Du moins, c’est ce qu’Alice pensait. Elle, elle n’avait aucune photographie avec son père, et elle pouvait voir, sur l’une des deux, une photo’ de famille... Et il n’y avait vraiment aucun air de famille entre Nanami et ses parents.

*Peut-être qu’elle a été adoptée ?*

Ce n’était pas une question facile à poser, et, sur l’autre, elle put la voir, plus jeune, portant un sabre en bois... Elle avait déjà ce comportement garçon manqué et élancé qu’Alice avait pu voir en elle. La Princesse repensa ensuite fugacement à leur nuit passée, aux jouets que Nanami avait utilisé sur elle, à cet orgasme bienvenu... Elle vivait dans une chambre sans fenêtres, qui ressemblait à une prison... En fait, plus Alice y réfléchissait, et plus elle se disait que cet endroit ne transpirait peut-être pas autant d’amour que ça. L’admettre lui était assez facile... La Princesse ne s’entendait pas très bien avec son père, et Mélinda, sa meilleure amie, avait elle-même commis un parricide, en exécutant son propre père il y a de nombreuses années. Comme quoi, les relations familiales pouvaient parfois s’avérer très compliquées...

Elle y réfléchissait encore, songeuse, quand la porte s’ouvrit subitement, et elle vit Nanami débarquer, toute nue... Alice rougit furieusement, et la laissa filer, observant brièvement ses fesses, ce corps musclé et beau... C’était une fille de la rue, qui entraînait son corps pour savoir se battre. Belle et forte, elle lui faisait penser à certaines des filles de Mélinda, notamment Ayumi, qui était également une femme sportive, musclée, et très dominatrice, avec une passion profonde pour le sexe forcé... Elle s’était déjà amusée à prendre Alice contre un mur dans le manoir, sans prévenir et sans crier gare.

*Oui, je crois qu’elle et Nanami s’entendraient très bien...*

Extrêmement bien, même... Elle y songeait encore, tandis que, à l’écran, LoVendoЯ chantait d’une voix entraînante I’m Clumsy. Nanami revint alors, en jogging, soit en tenue sportive, et proposa d’aller chez Mélinda. Alice, qui terminait son bol de riz, hocha lentement la tête.

« Et bien... Mélinda vit dans les hauteurs de la ville, alors... On peut prendre une ligne qui y conduit directement, ou passer par le parc pour utiliser le téléphérique... C’est comme tu veux. »

Mélinda pouvait aussi envoyer un chauffeur. Alice venait juste de lui envoyer un message, en lui demandant si elle pouvait venir avec Nanami, et Mélinda avait répondu positivement, sans qu’Alice ne sache si c’était elle qui avait tapé cette réponse, ou l’une de ses servantes... Mélinda avait autant de mal avec la technologie moderne que la Princesse.

Alice se leva donc, enfilant une veste, et suivit Nanami dans le couloir, afin de lui sourire gentiment, une question lui brûlant les lèvres :

« On se tient par la main ou pas ? »

Nanami remarqua une fois sortit de sa chambre et habiller qu’Alice n’avait pas tout à fait fini de manger. Elle lui laissa donc le temps de le faire puis débarrassa le tout. Mélinda habitait donc dans les hauteurs de la ville, la zone où se trouvaient généralement les plus riches de la ville. Certaine des habitations n’avait même rien d’un style asiatique et était clairement bâtie sur des structure du monde entier. Comme l’image même de cette ville après tout. Le plus simple était de prendre le bus, elle aurait était toute seule, elle serrait descendu d’un étage et demandé à l’un de ses amis de la conduire à moto, mais là avec Alice ce n’était pas possible.

-Le bus se serra plus simple, vue l’heur il y en a un qui arrive bientôt c’est parfait allons y.

Juste quelque truc qu’elle mit dans ses poches, comme son téléphone et son portefeuille et elle ouvrit la porte invitant Alice à sortir. La porte refermée, elles descendirent pour sortir de l’immeuble et en chemin Alice lui demanda si elles pouvaient se tenir par la main. Décidément celle-là n’as vraiment aucune habitude du pays. Se tenir la main c’était quelque chose de très intime ici. En vue de sa réputation, si on la voyait lui tenant ainsi la main, les rumeurs allait vite se répandre et Alice ne serais pas vue comme une amies de Nana mais plus pour sa petite amie…

- Je ne préfère pas non. Il faudrait que tu étudie un peu mieux les habitudes japonaise Alice. Si on se promène mains dans les mains, sachant que ce n’est absolument pas dans mes habitue qu’importe avec qui et même mes ex, aux yeux de tout le monde on te prendra pour mon grand amour. Même si on s’apprécie bien, je doute qu’on en soit là toute les deux.

Surtout qu’avec la réputation qu’elle avait, ce n’était pas vraiment bon pour l’image d’Alice et encore plus embêtant les risque que pouvait attirer avec les bande rival de la sienne. Si une tel relation venais à se faire, la faire protégé serrais facile, mais ils y a un temps pour ça, alors que là une rumeur subite… Encore qu’elle savait Mélinda influente, trop même à son gout. Ce qui la perturbait justement, surtout que Nana ignorais totalement à par cette genre de secte voué à son adoration, ce qu’elle cachait réellement. Une fille comme ça n’avait pas une telle influence sans raison. Ramené Alice chez elle, était une occasion rêvé d’en apprendre plus sur elle.

Arrivé à l’arrêt de bus, comme prévu il n’y ut que peu de temps à attendre son arrivé. Après tout Nana connaissait presque par cœur les horaires des transports en commun de la ville. L’idéal serrais quand même d’avoir son propre moyen de transport. S’installant avec Alice, elle en profita pour saluer quelque connaissance qu’elle croisa à l’intérieur.

-Arrivé la bas, je te laisse me guidé, je connais mal par la bas. C’est loin de mon territoire.

Nanami refusa de lui tenir la main, et Alice rougit un peu, surtout quand elle lui dit de se renseigner davantage sur les habitudes du pays... Certes, elle savait qu’il ne fallait pas trop se toucher au Japon, mais elles venaient de faire l’amour, après tout. Néanmoins, Alice ne voulait pas se fâcher avec son amie, et acquiesça donc à sa remarque, en joignant ses mains dans son dos.

« D’accord, d’accord, je ne veux pas te causer de problèmes, Nanami... »

Elle la suivit donc jusqu’à l’arrêt de bus, et s’assit sur le banc, sortant rapidement son téléphone portable. Mélinda lui parlait de Nanami, lui demandant si elle avait passé une bonne nuit, et si tout allait bien. Alice sourit. Sur texto’, Mélinda apparaissait vraiment comme une personne très gentille, et soucieuse des autres. Aucun ordre, rien d’autre qu’un ton poli et aimable, courtois et un peu maternel. Il fallait la voir de visu pour voir que Mélinda avait plusieurs facettes. Elle était une esclavagiste très particulière, et c’était pour ça qu’Alice, de base hostile à l’esclavage, l’appréciait tant... Car elle ne cherchait pas à faire souffrir ses esclaves, mais à leur faire plaisir. Elle avait une méthode assez particulière, mais, fondamentalement, Alice pensait que la vampire avait bon fond. Elle masquait juste ce qu’elle était, parce qu’elle avait beaucoup souffert, et qu’elle craignait de souffrir davantage. Et puis, comme elle hébergeait Alice, c’est qu’elle était gentille.

Le bus arriva rapidement, et elle confirma qu’elle avait dormi avec Nanami, et fait l’amour avec elle. Alice avait une approche très candide du sexe, comme si elle ne voyait pas en quoi le sexe était si important, et pourquoi il ne fallait pas forcément coucher avec tout le monde. Pour elle, le sexe était une manière de montrer de l’affection aux autres, ce qui faisait qu’on pouvait autant la voir comme une femme libertine que comme une femme innocente... Libertine, car le sexe ne la dérangeait pas. Innocente, car elle ne voyait pas cela comme une profonde perversion, mais comme une sorte de câlin affectueux en plus poussé, entre deux personnes adultes et consentantes.

Elles se retrouvèrent dans le bus, et Alice s’assit à côté de Nanami, se plongeant à nouveau dans son portable, jusqu’à ce que Nanami ne lui explique que c’était à elle de faire la guide touristique quand elles arriveraient sur place.

« D’accord, Nanami. Je te dirais quand on descend... »

Le voyage en bus risquait toutefois de prendre un peu de temps, car elles allaient traverser toute la ville pour rejoindre les hauteurs. En attendant, elle sortit de ses affaires une paire d’écouteurs, et les brancha sur son téléphone portable. La musique, c’était une chose qu’elle adorait, et, sur ce point, les Terriens étaient clairement des êtres formidables. Alice lui tendit un écouteur.

« Tiens... Si jamais tu veux écouter... »

En attendant, elle enfila la musique, et I Call Your Name, de Johnny Clegg, ne tarda pas à déferler dans son appareil... Et Alice se mit assez rapidement à se déhancher et à fredonner sur son siège, remuant des bras en fermant des yeux.

« Hum-hum... I caaall youuur naaamme... La la la... »

Ça, elle adorait !

Nanami, attendait tranquillement dans le bus les mains posé derrière sa tête. Alice lui tendit un écouteur, elle le prit et le plaça à son oreille. Ce n’était pas vraiment son style de musique, mais qu’importait, elle l’écouta quand même. Après tout ce n’était pas mal non plus. Voir à côté Alice à fond dans la musique comme ça, c’était amusant et lui correspondait bien. Sans avoir appris à la connaitre, elle l’aurait trouvé folle, alors que là elle la trouvait simplement amusante. Fermant les yeux en attendant l’arrivé chez Melinda, Nana se plongea dans ses pensées. Elle raccompagnait Alice, mais qu’es qu’elle allait faire sur place ? Se contenté de l’accompagné à la porte et repartir ? Rencontré Melinda ? Se faire inviter pour en apprendre plus sur cette dernière ? Ou simplement sur Alice ? En réalité elle n’en avait aucune idée et verrais bien une fois arrivée.

Le trajet était un peu long, mais avec la musique ça ne se ressentait pas tant que ça au final. Après des minutes a roulé et s’arrêté à différent arrêt faisant descendre des passagers et en récupérant d’autre, elles arrivèrent finalement au-delà des quartiers qu’elle gérait avec sa bande, puis encore plus tard carrément en dehors de qu’elle connaissait bien. A partir de là elle, pouvait même se perdre enfin ne rien reconnaitre, par se que se perdre complétement alors qu’un gros était sur son téléphone et un bon sens de l’orientation c’était quand même gros. Regardant à travers la vitre du bus, Nana put voir que cette partie de la vielle était bien différente de chez elle. Il y avait plus d’espace, les rues étaient plus propres et surtout tout était plus luxueux. Il suffisait de regardé simplement les voiture pour remarquer une nette différence. Cet environnement correspondait déjà mieux à Alice selon elle. Maintenait restait savoir où elle vivait.

-C’est encore loin ?

Le bus municipal rejoignit les hauteurs de la ville. Yoake était à l’image du Japon, une ville vallonnée, avec des montagnes et des falaises. C’est dans ces hauteurs qu’on trouvait les riches de la ville. Des maisons et des manoirs se mélangeaient aux villas typiquement japonaises, le style occidental se mélangeant au style oriental, confirmant le statut très cosmopolite de la ville. Alice alternait sa musique et le paysage, se dandinant sur place en remuant les bras, s’attirant quelques regards surpris. Cependant, personne ne viendrait déranger une belle blonde en train de fredonner et de danser, non ? Elle trouvait la musique africaine très vivante, autant que ce que Nanami lui avait fait écouter hier. C’était bien différent des opéras mijakiens, des concerts d’orgues et de violons ayant pour but d’impressionner les péons venant y assister, de magnifier la puissance de Mijak. Ici, c’était bien différent, il s’agissait juste de se détendre et de s’évader.

Une musique se termina, et Nanami posa alors une question. Le bus était arrivé dans les beaux quartiers, et il s’était bien vidé... De fait, les deux femmes approchaient du terminus, et Alice hocha la tête, avec l’un de ces beaux sourires éclatants, tout en coupant son baladeur.

« C’est le prochain arrêt. »

Lorsque le bus s’arrêta, Alice sortit. Elles arrivèrent dans un quartier qui comprenait de grandes rues propres, et quasiment aucun immeuble, simplement des successions d’arbres à gauche et à droite, et des murets menant à des propriétés luxueuses. Il n’y avait que des voitures avec chauffeurs ici, et de grandes propriétés foncières, avec des terrains datant d’avant la guerre. Alice marcha le long du trottoir, en compagnie de Nanami. Ce quartier-ci, elle le connaissait plutôt bien, et elle marcha donc le long du trottoir, jusqu’à approcher d’un portail en fer forgé noir. La Princesse sortit de ses affaires un badge, et le posa sur un petit appareil noir au-dessus du bouton de l’interphone. Il y eut un déclic à hauteur du portail, et la femme ouvrit cette dernière, en la poussant.

« Viens, rentre... »

La grille menait à une route en lacet qui montait, au milieu d’arbres. Alice grimpa donc sur le chemin. Le lacet menait ensuite à une clairière dégagée, où, au centre, un imposant manoir en U se trouvait. On ne voyait qu’une partie ici, les deux ailes étant derrière le bâtiment principal. C’était un manoir de style victorien, avec de multiples fenêtres, un balcon, et des toits pointus.

« C’est ici... Le manoir de Mélinda. C’est grand, non ? »

Alice marchait vers la cour d’entrée, quand elle entendit des bruits sur la gauche. Au milieu de la pelouse, une femme se tenait sur un cheval, en tenue d’équitation, et s’engageait dans la forêt, disparaissant au milieu des arbres. Mélinda était suffisamment riche pour avoir une écurie. La Princesse marcha vers la grande porte d’entrée, et poussa les battants. Les belles portes menèrent à un beau vestibule, qui lui-même menait à un grand salon d’accueil, avec un escalier interne double et un grand lustre.

« Je te préviens, c’est assez labyrinthique... »

Une porte s’ouvrit alors en-haut, et Alice leva la tête. Sur la mezzanine, Mélinda ne tarda pas à apparaître, dans sa robe dorée.

« Alice ! »

Mélinda descendit rapidement les marches, et la vampire se retrouva face à Alice et Nanami. Les deux se câlinèrent, se faisant la bise, puis Mélinda tourna sa tête vers Nanami, et lui sourit alors.

« Salut... Je m’appelle Mélinda. Toi, tu es la nouvelle amie de ma petite Alice, c’est ça ? »

Sa voix était chaleureuse et sympathique.

Nanami patienta sans musique jusqu’à descendre du bus qui arrivait donc à leur destination. C’était presque comme si elle avait changé de monde, tout était si différent de là où elle vivait. Avec son look de sportive des rues c’était maintenant elle qui faisait tâche dans ce décor. Et encore elle n’avait rien vue. La plus grande surprise fut de voir l’intérieur de la propriété de Melinda. La zone lui semblait si grande. Un bois, des cavalière et se Manoir. Elle n’osait même pas imaginer la valeur d’un tel terrain et du tel battisse. Avec des moyens pareils, cette Melinda avait surement ce qu’il fallait pour former une secte autour d’elle. Elle comprenait mieux d’un coup pourquoi autant de fille était obsédé de vouloir se rapprocher d’elle…Alice lui confirma que c’était chez Melinda et que c’était grand…Ce n’était pas vraiment besoin de le précisé ça. Nana préféra ne pas faire plus de commentaire.

Suivant Alice, Nana avançant dans l’allée observant autour d’elle. Si jamais elle voulait fuir suite à des pépins, elle était mal barrée. Elle avait ut en tête de profité de l’occasion pour en apprendre plus sur cette Melinda et toute les rumeurs sur elle. Mais là, si elle se faisait prendre à chercher des ennuie, ce n’était pas son pouvoir qui pourrais la sortir d’affaire. Surtout qu’un tel manoir, protégé par une entrée par badge, devais avoir surement des caméras ou d’autre. Comme ça sans préparation joué les fouineuse ce n’était vraiment pas une bonne idée.

Finalement, elles entrèrent dans le hall de ce grand manoir. Nana fut impressionné rien que par cette entrée. Sans exagérer, elle était certaine que l’appartement entier où elle vivait pouvait rentrer rien que dans ce hall. Tout juste rentré qu’arriva une femme. Enfin plutôt Melinda. Nana la regarda avec surprise, dans une telle tenue, comment imaginé que cette fille pouvait être dans le même lycée qu’elle ? Comment l’imaginé avec un uniforme ? Elle en resta figée alors que Melinda saluait Alice, comme une sœur qu’elle n’aurait pas vue depuis des années. La façon d’appeler Alice, « Ma petite Alice » ne faisait que confirmer cette image de sœur.

-C’est ça, je suis Nanami Seikyo Enfin je suppose que tu le sais déjà.

Après tout Nanami est tout aussi connue au Lycée, que ce soit à travers sa réputation sportive ou son influence sur les quartiers autour du lycée justement. Ce n’était pas le même genre d’influence que Melinda, même elle-même avait une certaine influence.

-Je m’attendais à quelque chose de grand et riche, mais je dois admettre que sa dépasse se que j’avais imaginé. Je comprends mieux certaine chose sur toi Alice. Chez moi ça du te paraitre bien ridicule comparé à ici. Melinda j’espère que ça ne te dérangera pas d’autorisé Alice à faire d’autre sortie comme hier. Je pense qu’elle s’est bien amusée et je dois dire que moi aussi. J’ai encore tant de chose à lui faire découvrir.

Melinda la mettait mal à l’aise, elle ne comprenait pas vraiment pourquoi, mais Nana ne sentait pas à sa place ici. Sans vraiment le dire, elle avait plutôt envie de partir. Mais peut être qu’Alice avait d’autre idée en tête.

Alice avait pu remarquer combien Nanami était surprise. Ce manoir était effectivement bien différent de son appartement, c’était un tout autre univers qui s’offrait à elle. Ceci étant dit, même pour Alice, ce manoir était grand, car il était, de fait, encore plus grand que son propre château. Mélinda avait de l’argent, et elle avait entièrement reconstruit ce manoir, sur les ruines d’une ancienne maison japonaise détruite lors d’un bombardement allié pendant la Seconde Guerre Mondiale. C’était tout l’or obtenu à Ashnard qui lui avait permis d’obtenir la reconstruction et la réorganisation de ce manoir. Le manoir Warren était ainsi une grande structure de style victorien, une maison austère et grande, impressionnante et majestueuse, et Nanami semblait se sentir toute petite. Mélinda s’en amusa, et elle s’en amusait encore plus qu’Alice ne savait pas mentir, et qu’il suffisait de voir son visage, de voir la manière dont elle restait proche de Nanami, pour savoir ce qu’elles avaient fait ensemble cette nuit. Mélinda avait donc une ombre de sourire sur les lèvres, et son regard croisa celui de Nanami, qui demanda si elle pouvait, par la suite, revoir Alice.

Instinctivement, Alice avait à nouveau attrapé la main de Nanami dans la sienne, et Mélinda croisa les bras en les regardant, avant de sourire plus franchement, révélant ses belles dents blanches. Une odeur très agréable s’échappait de son corps. Elle se parfumait chaque matin le cou, avec un magnifique parfum.

« Et bien… Pour commencer, je ne suis pas la matronne d’Alice… Si elle veut te revoir, elle en a tout à fait le droit. Tout ce que je demande, c’est qu’elle me prévienne, pour que je ne m’inquiète pas… »

Elle s’était rapprochée des deux femmes, et sa main caressa la joue d’Alice, qui sourit un peu, en rougissant légèrement.

« Oui… Je ne voudrais pas que tu t’inquiètes sans raison, Mélinda… »

La vampire libéra sa joue, puis regarda Nanami. Elle ne la caressa pas, même s’il fallait admettre que Nanami était une très belle femme. Alice avait décidément le don de trouver des amies très belles. La vampire leur fit signe de la suivre, et le trio rejoignit une grande salle. C’était la salle à manger, avec une longue table médiévale au centre, de grandes fenêtres avec des rideaux rouges. Il y avait une double porte solide à gauche, et, à droite, plusieurs petites portes vitrées menant à la terrasse, ainsi que des coins de détente, dont un avec un fauteuil, plusieurs poufs, une télévision, et une console de jeu. Plusieurs filles étaient d’ailleurs en train de jouer à un jeu vidéo, dont une était en sous-vêtements.

Mélinda s’avança un peu, puis se retourna vers Nanami, avec un sourire sur le coin des lèvres.

« Alors, Nanami ? Pourquoi avoir accompagné Alice jusqu’à chez moi ? Et… Qu’as-tu fait à cette belle Alice que je ne lui aurais pas fait subir moi-même ? »

Mélinda était chez elle, dans son fort, et elle pouvait donc, tout à fait, poser des questions sexuelles, sans aucune hésitation. Ses doigts glissaient le long de la table, et elle-même choisit de s’asseoir sur le rebord de la table, avant de croiser élégamment les jambes. Nanami venait d’entrer… Mais personne n’était capable de dire quand elle arriverait à en ressortir…

Nanami était impressionnée par les lieux et mal à l’aise face à Melinda. La voir comme ça dans un tel environnement, une telle robe…C’était très difficile d’imaginé qu’elle était également élève dans son lycée. De plus Melinda se comportait une chef, caressant la joue d’Alice sans hésitation, prenant ses aise elle leur faisant signe de la suivre, s’installant sur le coin d’une table, lui posant des questions indiscrète. Melinda se montrait clairement comme un leadeur sur son territoire. Sa lui rappeler son propre comportement dans sa bande, surtout quand June était à ses côtés, les nombreuses informations que lui donnais l’informatrice accentuait son pouvoir sur les autres. Mais ici elle n’était pas sur son territoire, elle n’avait pas son sabre en bois et n’avait rien pour se défendre ou mettre la pression. Pour autant, elle n’était pas du genre à s’écrasé facilement.

-Je suis venu voir dans qu’elle environnement pouvait vivre une fille comme elle. Et puis après tout je l’ai hébergé une nuit, je n’allais pas l’abandonné comme ça, alors qu’elle connaît si mal les quartiers.

Nana n’allait pas non plus lui avoué, qu’elle était venue pour en apprendre plus sur Melinda d’on elle se méfiait. Surtout que depuis son arrivé, ses soupçon envers elle ne faisait que grandir.

-Je lui ai fait découvrir des secrets de la ville qu’elle n’imaginait pas, des lieux secrets, des ambiances bien différentes d’ici. Et même des légendes urbaines. Puis les joies d’un petit lit étroit déjà pour une seule personne. Oh et aussi des échantillons d’un magasin de jouet du père d’une amie. Cette grande enfant s’en est bien amusé, faudra que je l’y amène carrément.

En voyant l’ambiance du manoir, elle était certaine que des choses comme la boite de Maki étaient vraiment une découverte pour Alice. Elle voyait mal des gens comme elle accepté dans la boite privé de son amie. Mais il semblait avoir beaucoup de jeune fille dans ce manoir. Elle en avait vue dehors en arrivant, là il y en avait d’autre qui voyait à la console. Possible que l’une d’elle y soit déjà allé. N’empêche que tout cela l’intriguait, toutes ces filles qui admirait Melinda au lycée et maintenant toute ses filles ici…il était certain qu’il y avait quelque chose de pas net.

-Mais je ne lui ai montré qu’une infime partie de ce que la ville peut offrir. Il lui reste tant de merveille à voir. Mais sans surveillance, elle pourrait découvrir aussi les horreurs de la ville. Même si elle c’est pratiquement trouvé un garde du corps toute seule hier, n’es pas Alice ?

Nanami et Mélinda étaient comme deux électrons libres en train de se faire face. En la jaugeant, Mélinda sentait instinctivement une personnalité forte, et elle le sentait d’autant mieux qu’elle avait déjà effectué quelques recherches sur Nanami, comme sur quasiment tous les élèves du lycée. Mélinda avait ses dossiers, ses accès, ses informateurs, et elle savait que cette femme était une forte tête, et que son dossier scolaire comportait suffisamment d’embûches et de points noirs pour lui refuser l’entrée à bon nombre d’universités. C’était une femme de la rue, et la voir avec Alice était… Curieux. C’était presque comme un conte de fées, avec la Princesse rencontrant une vagabonde… Des personnalités issues de milieux sociaux très différents. Mélinda les observait, et Nanami se mit à lui parler. Prudemment, elle faisait comprendre à Mélinda qu’elle avait couché avec la Princesse, et la vampire ne se faisait aucune illusion sur les « jouets » mentionnés par Nanami. Alice rougit poliment en baissant un peu les yeux, face au visage de Mélinda, dont les belles lèvres semblaient figées sur un sourire perpétuel et amusé. La belle petite vampire, avec son visage angélique, s’amusait de Nanami, qui semblait croire que ce manoir était un environnement austère et lugubre. Et ceci, en réalité, lui donnait quelques idées.

Nanami parla ensuite à Alice, mentionnant un « garde du corps », et la jeune fille sourit. Nanami ne pouvait pas mieux dire… Oberyn la protégeait, mais elle se doutait bien que Nanami ne faisait pas référence à lui.

« Tu es une parfaite guide nocturne, Nanami…
- Je vois ça », répliqua alors Mélinda, avant de se relever, et de se rapprocher délicatement des deux femmes.

Elle avait, sur ses lèvres, une ombrelle de sourire, et elle observa Nanami, résistant à l’envie de lui caresser le visage.

« Et bien, je suis ravie que tu aies autant pris soin de ma belle Alice, Nanami, jusqu’à lui offrir l’hospitalité et une invitation à coucher… »

Mélinda sourit légèrement, derrière ce discret sous-entendu. Oui, elle avait bien compris ce que cette dernière venait de dire, et s’humecta les lèvres, avant de reprendre :

« Veux-tu me suivre, Nanami ? Il y a une pièce que j’aimerais bien te montrer… »

La vampire marcha, et Alice resta à côté de Nanami, joignant parfois ses mains dans le dos. Mélinda se mit à marcher, quittant le grand salon, pour s’engager dans l’une des ailes du manoir. C’était vraiment une magnifique demeure, composée de grands couloirs avec de multiples portes, toutes fermées. Les portes insonorisées permettaient de ne pas entendre ce qui se passait à l’intérieur. Mélinda, elle, continua à marcher, jusqu’à s’approcher d’une porte, et elle posa sa main sur la poignée, puis regarda Nanami en souriant.

« Tu m’as parlé de jouets que tu as utilisé sur ma belle Alice… Et quelque chose me dit que ces jouets sont similaires à ceux situés derrière cette porte. »

La porte s’ouvrit donc, et Mélinda invita Nanami à entrer.

Derrière, il y avait une grande pièce, sans fenêtres. Mélinda entra ensuite, et appuya sur un interrupteur. La lumière apparut, dévoilant l’intérieur de la pièce… Sur la gauche, il y avait une belle armoire avec des masques en latex posés sur des bustes noirs, des fouets, des cravaches, des menottes, et autres sex toys soigneusement entretenus. Le reste de la pièce se composait d’un chevalet, d’une croix, et de divers autres instruments.

Avec un sourire sur le coin des lèvres, Mélinda se retourna vers Nanami.

« Tu sais, tu n’es pas la seule à avoir attachée Alice… Je lui ai fouetté son joli petit cul, moi aussi… »

N’osant rien dire, la pauvre Alice était devenue toute cramoisie, fixant silencieusement ses pieds. Mélinda présentait ça de façon tellement crue…

Nanami se trouvait face à Mélinda écoutant se qu’elle lui disait. Cette dernière n’était pas le moins du monde surprise par le fait qu’elle avait couché avec Alice. Mélinda en parlait même avec aisance gardant le sourire aux lèvres. Elle parlait du sexe sans hésitation, sans gêne. Cette Mélinda était très différente d’Alice, elle était sûr d’elle, et se sourire en continue…Nanami avait l’impression d’être qu’un divertissement à ses yeux. Non c’était claire cette fille, elle ne l’aimait pas. Mélinda l’invita alors à la suivre pour lui montrer quelque chose. Se méfiant d’elle, c’était bien possible que ce soit un piège, elle se faisait peut être des films, mais cette fille lui semblait dangereuse. Pas dangereuse comme elle-même, non se n’était pas le même genre de danger. Nana en était agacer, car elle n’arrivait pas à la cerné.

Curieuse et sans trop avoir le choix non plus, Nana l’avait tout de même suivi jusqu’à une porte. Derrière se trouvait des « jouets » comme les sien ? Que lui voulait elle au final pour vouloir lui montrer se genre de chose ? Malgré tout ça l’intéressait de voir ça. Curieuse, elle entra donc et regarda l’intégralité de la pièce quand la lumière fut allumée. Non c’était décidément pas comme ses propre jouets, non elle c’était pour du plaisir seule, du plaisir normal. Alors que là, c’était pour du plaisir sadomasochiste. En regardant tous ses instrument, Nana ut un frisson. Pas un frisson de peur, mais un frisson d’excitation. Son esprit s’empara vite de la pièce s’imaginant joué avec des personnes, des hommes, des femmes, les attacher, les torturés, les violé, les blessé, les mutilé, du sang, du sexe… Décidément, elle n’était vraiment pas une sainte pour pensé à se genre de chose aussi vite… Elle n’avait pas dit un mot depuis son entré, mais affichait un sourire sadique, dévoilant presque sa nature cruel, qu’elle cherchait à garder dans les limite de l’humanité. N’empêche qu’un lieu comme celui-là, combiné à son pouvoir, sa donnait tant de possibilité…

Finalement, elle regarda Alice, puis Mélinda effaçant son sourire et lui jetant un regard méfiant. Pourquoi elle l’avait amené ici ? Qu’es que Mélinda cherchait ? En tout cas, elle comprenait mieux pourquoi Alice, avait voulu se faire attacher hier soir pour se faire prendre. Elle n’avait aucun mal à l’imaginé sur l’un de es instrument.

-Pourquoi tu me montre cet endroit ? Tu cherches peut être à me montrer qu’Alice est plus perverse qu’elle ne le parait ? Je n’est pas besoin de toi pour en conclure ça.

Nanami pouvait mentir oralement, mais son sang, lui, était honnête. Et, quand elle vit cette salle, Mélinda sentit clairement une ondulation dans son taux sanguin. Une ondulation on ne peut plus explicite, une ondulation qui trahissait tout ce qu’elle ressentait devant le spectacle singulier de cette chambre de plaisir. Mélinda continuait à sourire, un sourire assuré et franc, celui d’une femme qui savait qu’elle avait fait mouche. Nanami ne put cacher son absence, elle ne put dissimuler ses beaux yeux bleus, aussi bleus que ceux d’Alice, filant le long de la pièce, la lueur évasive dans ses yeux, les fantasmes qui perlaient... Avant de revenir à elle-même, de prendre un visage plus fermé. Mélinda avait cessé de sourire, mais ne cessait de l’observer, sans jeter un seul coup d’œil sur Alice... Alice, qui était en train de rougir furieusement, terriblement gênée. Mélinda ne songeait qu’à Nanami, et la belle brune botta en touche, en parlant d’Alice... Ce qui fit à nouveau sourire la vampire.

Pauvre Nanami... Elle ignorait dans quoi elle venait de mettre les pieds, et Mélinda se mit à marcher lentement, la contournant, sans rien dire. Elle s’approcha d’une étagère, et caressa distraitement une cagoule avec ses doigts, avant de se retourner vers elle.

« Tu te trompes, Nanami... Ce n’est pas d’Alice dont il est question ici... Mais de toi. »

Alice n’avait pas voix au chapitre, et restait isolée, mains jointes dans le dos. Elle hésitait entre savoir si elle avait envie d’être attachée... Ou pas. Pour elle, c’était un véritable dilemme ! Mélinda, elle, hésitait à caresser Nanami. Elle était une femme très tactile, mais elle sentait encore une résistance dans la mentalité de Nanami, comme une profonde méfiance à son égard... Ce qui était bien. Si cette femme avait eu totalement confiance en elle, la vampire se serait posée des questions.

« C’est toi qui m’intéresse... Pourquoi avoir accompagné Alice si loin ? Jusqu’ici ? Alice est une grande fille, et je suis sûre qu’elle t’a dit que je n’aurais pas hésité à venir la chercher... Le fait que tu l’aies suivie en personne laisse entendre que je t’intéresse... Ce qui est une bonne aubaine, car ce que j’ai entendu sur toi m’intéresse aussi. »

Bluff ? Ou était-elle sérieuse ? Avec Mélinda, le doute était toujours permis. Alice était bien placée pour savoir qu’elle était une redoutable femme d’affaires, et que, partant de là, mentir, pour elle, n’était qu’une façon naturelle et normale de conclure des relations. Elle n’hésitait ainsi pas à bluffer, en prétendant détenir sur une personne un secret que, en réalité, elle n’avait pas. Au milieu de ces instruments de torture et de plaisir sexuels, Alice avait l’impression de voir deux fauves s’affronter ensemble... Deux dominatrices, en tout cas, et aucune des deux n’avait que des bribes d’éléments en leur possession sur l’autre.

« Est-ce que tu veux rejoindre mon cercle d’amies et pouvoir bénéficier de mes locaux ? Une femme aussi... Énergique que toi... Pourrait tout à fait se servir de l’équipement disponible ici pour ses... Hum... Ses loisirs quotidiens. »

Des mots savamment choisis, qu’on pouvait interpréter comme on voulait... Mais Alice connaissait suffisamment Mélinda pour savoir que, dans sa bouche, ils avaient une signification bien précise.

Nanami se montrait de plus en plus méfiante. Elle en venait à en regretter de ne pas avoir son sabre en bois avec elle. Cette Mélinda n’était pas net. Cette fille n’était pas idiote et avait compris qu’elle n’était pas venus dans le seul but d’accompagné une amie. Non si elle était ici, c’est que Nana avait vu une opportunité d’en apprendre plus sur cette fille. Il y avait bien trop de rumeur, de mystère et d’adoration autour de Mélinda. Sa cachait forcément quelque chose et se quelque chose qu’elle voulait découvrir. En tant que l’une des chez de bande de la ville, elle se devait de savoir si sa « secte comme on l’appelait » représentait un danger. C’était risqué, mais elle savait que les « petits oiseaux » de Sue l’avait vue et était déjà au courant de sa venue ici. En cas de danger ils interviendraient surement.

Croisant les bras sous sa poitrine, elle regarda Mélinda dans les yeux. Malgré la situation à son désavantage, elle ne se laissa pas déstabilisé si facilement. Après tout elle ne serait pas chef si elle était si facile à impressionné.

-C’est vrais je me servi d’elle pour t’approcher. C’était une bien trop belle occasions. Se ne remet pas en cause ma nouvelle amitié avec Alice.

Mélinda enchaina alors sur une proposition. Nana pris ça comme une ouverture pour prendre un peu le dessus. Il était temps de comprendre se que Mélinda voulait et de faire part de ses soupçons.

-Et bien tien parlons s’en un peu de ton cercle d’ami. Ta petite secte d’adoratrice. Qu’es que tu leur fait pendant ses mystérieuses disparitions ? Tu les enchaine ici et t’amuse avec elle ? Ou es plus profond ? Hum ? Tu penses vraiment que je vais me joindre à toi comme ça si facilement ? Tu connais aussi bien que moi les rumeurs qui courent sur toi. Oh mais je vais peut-être vite le découvrir ? Tu me réserve peut être la même chose ?

C’était un gros risque de lui donner comme ça ses soupçon sur elle, lui montré qu’elle la voyait comme quelqu’un de dangereux. Mais si elle se montrait comme ça, c’était par se qu’elle était persuadé de pouvoir se défendre. Physiquement elle avait le dessus sur elle, et même si elle avait des notion de combat, elle arriverais surement a prend le pouvoir sur elle et là même sans armes la neutralisé par la douleur ne sera pas bien compliqué. Puis pourquoi pas lui faire gouter à ses joué et puis…non fallait pas penser déjà la torturé, sinon tué quelqu’un finirais par arrivé. Mais pourquoi avoir rencontré se mort vivant si séduisant….

Mélinda sentait le vent de Nanami s’activer le long de ses veines. Elle était nerveuse, en tension, sur le point de bondir et de mordre. Cette femme était forte physiquement, sans doute s’entraînait-elle aux arts martiaux… Mais Mélinda n’avait aucune raison d’être inquiète. La franchise de Nanami la fit sourire, et Mélinda se déplaça un peu.

« Hum… Serait-ce de la jalousie que je perçois dans ta voix, Nanami ? Oh, n’essaie pas de me dire que tu es choquée par ça… Évidemment que je torture mes belles petites chéries… De bien des façons, des choses telles que tu es incapable de les concevoir… Et elles se torturent aussi entre elles. En fait… Je crois que je n’ai jamais utilisé cette pièce moi-même. Ce sont toujours mes filles qui le font. Les plus âgées amènent les plus jeunes ici, et elles les torturent ensemble, exactement comme tu l’as fait avec Alice… Mais avec plus de moyens. »

La tête blonde se mit à rougir en baissant les yeux. Alice n’avait pas trop parlé à Mélinda de ce qu’elle avait fait avec Nanami, mais la vampire lisait en elle comme dans un livre ouvert. La manière dont elle se déplaçait, dont elle marchait, dont son regard se fixait… C’était des aveux à part entière, quand on savait comment les lire. Mélinda marchait lentement, ses talons claquant délicatement sur le sol.

« Je pourrais t’attacher, oui, je pourrais te faire subir la même chose… Te violer avec tous les objets que j’ai, pendant des heures et des heures… Mais, si je le voulais, tu serais déjà attachée, Nanami, et nous n’aurons pas cette conversation. Je ne suis pas une mauvaise personne… Si mes adoratrices, comme tu dis, m’apprécient si bien, c’est parce que je leur offre l’opportunité d’exaucer tous leurs fantasmes ici. Votre société est une société sclérosée, conformiste, où rien ne doit sortir. Un environnement étouffant… Moi, je leur offre une bulle de liberté. Quand elles viennent ici, elles savent qu’elles n’auront rien à craindre, qu’elles pourront se balader à poil, dans des tenues en latex, faire l’amour dans le couloir… Elles savent que je suis là pour m’assurer que tout ne parte pas en vrille. Mon manoir n’est pas une prison, c’est un refuge, un sanctuaire… Un endroit où elles n’ont pas à craindre le poids de la famille, la peur de voir leurs parents ouvrir la porte de leur chambre quand elles se masturbent sous les draps… »

C’est dans ce genre de diatribes qu’on voyait la femme d’affaires, cette créature aux ongles longs et à la bouche mielleuse. Mélinda savait ce qu’il fallait dire pour encourager les autres à lui faire confiance. Elle vendait son affaire, tout simplement.

« Je te propose de devenir mon amie, Nanami… C’est à toi de voir ce que tu veux faire. Tu vois ? Ce n’est pas plus compliqué que ça… La plupart de mes filles sont des soumises… Mais il y a aussi des filles qui ont envie d’en soumettre d’autres, de les faire hurler, de les sodomiser à répétition, de les étrangler en les violant, de les fouetter, de les mordre… Un rôle qui semble visiblement te convenir. »

Mélinda rajouta ensuite :

« La seule règle, c’est de te rappeler que je suis la propriétaire de ce manoir, et que, en définitive, c’est moi qui décide ce qu’il convient de faire pour que notre famille marche. Mais ne te méprends pas… C’est une invitation, et rien de plus. Si tu refuses, ton amitié avec Alice n’en sera nullement entachée. Ce n’est qu’une offre, rien de plus. Il n’y a pas de pièges, pas de contrats à signer, pas d’engagements… Je désire juste augmenter le nombre de membres au sein de ma famille, et augmenter le nombre de dominatrices dans mon manoir. »

Alice, restant silencieuse, n’était pas dupe. Elle savait aussi qu’il y avait la question du harem… Mais il ne fallait pas non plus tout dire d’un coup, sinon Nanami se rétracterait. Alice reconnaissait volontiers à Mélinda qu’elle était une bonne oratrice. Elle savait comment mettre en valeur ses propositions, afin qu’elles semblent découler du bon sens, et qu’il faille vraiment être idiote pour les repousser… Du moins, c’était l’impression qu’elle donnait.

Et il fallait bien reconnaître que ses yeux verts étaient terriblement envoûtants.

Nanami écouta attentivement les explications de Mélinda, a vrais dire elle n’était qu’à moitié surprise de toute ses révélations. Ainsi donc le manoir était dédié au sexe, tout particulièrement à des relations SM. Nanami n’avait pas de grosse connaissance de ses pratique, mais elle savait que c’était très poussé et pas mal phycologique. Cet effet de secte en était une preuve. Nana n’avait aucun mal à la croire sur ce point. Mais quelque chose lui disait que ce n’était qu’une partie, que le morceau hors de l’eau de l’iceberg.

Mélinda lui proposa alors de la rejoindre, de faire partie de ce cercle. Elle lui proposait de la rejoindre en tant que Dominatrice, tout en lui disant bien qu’elle resterait la dirigeante. Déjà l’idée d’avoir une supérieure ne lui plaisait pas. Puis c’était un peu étrange comme proposition, si vite à peine quelque minutes après leurs rencontre, certes elles avaient toutes les deux fait des recherche sur l’autre, du moins Nanami l’avait fait. Pour autant l’idée avait son charme, pouvoir joué avec des filles, les attachés, les violée…les étranglé…Hum si elle partait à ce point-là elle aurait du mal à se retenir après et gardé son pouvoir secret dans ses condition serrais bien difficile. Comment résisté à une telle tentation ? En plus beaucoup des filles ici était des lycéennes, ils ne leur frauderaient pas longtemps pour faire le lien avec les mystérieux fantômes violeur du lycée…

-Tu ne m’en voudras pas de refusé. Tu me trouverais bien naïve d’accepté si facilement. Je ne vais pas te mentir je ne te fait absolument pas confiance. Mais maintenant j’en sais plus sûr toi et je pense que ma propre famille n’a rien à craindre de toi. J’en connais une ou deux qui pourraient tomber entre tes griffes, mais je ne crains rien pour elle. Mais je vais quand même réfléchir à ta proposition a tête plus reposé. Mais pour ça sache que je vais t’étudiée bien plus que je ne l’ai fait jusque-là, et ne pense pas passer au travers de mon réseau. Toi, tes filles, vous aller toutes passé à la loupe. Je verrais alors si je peux penser ou non à te faire confiance.

Alice restait toujours aussi silencieuse pendant tout cet échange. Nanami et Mélinda étaient comme deux électrons libres se faisant face, deux femmes ayant un tempérament très proche... Ce qui faisait qu’elles trouveraient n’avoir rien en commun. De fait, Alice voyait tout à fait Nanami devenir une amie de Mélinda, au vu de leur fierté, et de leur propension à la domination et au sexe forcé. Pour autant, Nanami ne voulait pas se risquer, et Mélinda, en toute honnêteté, aurait été surprise que la femme accepte. Elle lui avait donné toutes les billes, tout ce que Nanami avait, pour l’heure, besoin de savoir, et cette dernière déclina son invitation... Non sans s’accorder quelques intéressantes secondes de réflexion. Silencieuse, Mélinda l’écouta parler de sa « propre famille », se demandant à quoi elle faisait référence par ce terme : sa famille nucléaire... Ou ses propres soumises ? Elle pouvait le sentir dans les yeux de la femme, dans la manière dont elle marchait ou réagissait face à des propositions indécentes, et possiblement illégales ; avec calme, détachement, et avec sérénité. Oui, Nanami lui plaisait beaucoup, et Mélinda se fit la promesse d’approfondir ses recherches sur elle dans les semaines à venir. Et puis, si elle avait tapé dans l’œil d’Alice, c’était forcément qu’elle était douée.

Nanami comptait l’étudier, et Mélinda sourit devant cette promesse, révélant ses belles dents blanches.

« Et bien... Si tu veux te renseigner sur moi, tu pourras toujours demander à Alice... Mais je te l’ai dit, Nanami... Mes portes te sont grandes ouvertes. Interroge qui tu veux à mon sujet, je n’ai rien à te cacher. Fouille tout ce que tu veux fouiller dans mon manoir, je t’ouvrirais toutes les portes. »

Nanami partait du principe que Mélinda lui mentait, qu’elle essayait de dissimuler son secret... La vérité, c’est que Mélinda dissimulait ses origines vampiriques et mijakiennes, afin de ne pas effrayer Nanami. Elle marchait encore un peu, et lui sourit à nouveau, résistant encore (difficilement) à l’envie de la caresser et de l’embrasser.

« N’hésite pas à venir avec toutes tes amies, mais sache qu’il t’est inutile d’harceler mes protégées, ou de les espionner inutilement. Si tu as envie de savoir quelque chose à mon égard, ou à leur égard, il te suffira juste de demander. Elles seront ravies de t’aider, et, moi, je serais ravie que tu reviennes sur ta décision, et que tu amènes autant d’amies que tu le souhaites ici. »

Alice, elle, ne disait rien. Elle avait compris qu’elle resterait encore proche de Nanami, et, en l’état, c'était la seule chose qui lui importait.

Quant à Nanami, elle était encore loin de se douter quel était le terrible secret se dissimulant derrière Alice et Mélinda... Mais, comme le dit le vieux proverbe, tout vient toujours à point à qui sait attendre.