The Multiversity

Tel l'agneau pris au piège Tomoko avait beau savoir être « libre » selon les propres mots de Mélinda, elle savait que si elle avait le courage de dire qu'elle allait finalement rentrer chez elle, elle ne la laissera pas lui filer entre les doigts si facilement. Bien entendu, avec du courage, Tomoko vint à demander le secret de Mélinda pour être si... « libérer ». Mais ça, ça reste son secret. Même si elle précisait que cela faisait des siècles, elle se disait que ce n'était qu'une façon de parler, sous-entendant par-là que ça faisait longtemps qu'elle pratiquait. Sachant que Mélinda devait avoir à peu près son âge, cela faisait quelques années qu'elle pratiquait le sexe ? Elle a dû commencer très jeune... Enfin, si c'était consentant et avec des gens de son âge, elle n'avait pas son mot à dire.

Son corps se pressa contre le sien, lui laissant le souffle couper un instant. Sentir son corps chaud contre le sien, sa poitrine prise dans ce fin tissu se pressant contre la sienne ! Elle avait l'impression qu'un alien allait sortir non pas de son ventre, mais de son cœur. Il battait si fort aussi ! Mélinda devait le sentir, c'était si fort pour elle. Selon elle, la méthode pour la décoincer un peu, ce serait de jouer ? À un RPG ? Sur le coup, la jeune demoiselle imaginait ça au sens propre, face à son écran à jouer à un FF ou à un DQ. Ok, ce serait plus simple comme situation pour elle, mais en quoi ça aiderait entre elles ? Mélinda déroulait un peu plus son idée, venant donc donner l'idée qu'elle jouerait la soubrette venant prendre soin de sa jeune maîtresse. Haaaa, ok... Mais c'est trop soudain !!! Comme si on la tirait du public pour la faire monter sur scène ! Mais quel genre de maîtresse elle doit jouer ? Et c'est quoi son nom ? Et son caractère ? C'était quoi finalement, un JDR papier ?!

Mélinda se prenait déjà au jeu, venant l’appeler Maîtresse, baisant son cou, ce qui la faisait doucement couiner de plaisir. Elle imaginait qu'elle risquait de finir à la rue si Tomoko n'allait pas mieux. Mieux comment ? Elle ne savait pas, mais elle devait quand même se prêter au jeu donc. Son regard observait Mélinda un instant avant de regarder rapidement ailleurs, silencieuse à son jeu pour le moment, mais Mélinda l'avait prise au dépourvue aussi. 

« J-je n-n-n-ne s-s-s-sait PAS... » oups, elle avait un peu crié... le stress sûrement... « Mé-Méli-linda-c-chan... »

Une réponse pas si étonnante venant d'elle, mais elle n'avait pas fini de parler donc autant la laisser continuer. Ses lèvres remuaient, voulant parler sans réussir pourtant à faire sortir de son de sa bouche.

« J-j-je... J'ai ma-mal, Mél...Mélinda-c-c-c-han... »

Son regard osait affronter le sien, certes, elle n’arrivait pas à fixer son regard sur le sien, son regard n'était pas serein, mais elle faisait des efforts, c'était surtout ça qu'il était bon de noter.

« J'ai m-m-mal à... à mon p-p-p-p-petit co... cœur... et... et aussi au... à... en-entre m-m-mes j... jambes... »

Le cœur, l'entrejambe, il est vrai que son cœur tambourinait autant qu'au batteur à un concert de métal, elle n'était pas en danger ou quoi, mais bien que ce n'était pas douloureux, c'était quelque chose. Quant à son entrejambe, une subtile façon de dire qu'elle avait envie de continuer son apprentissage sans le dire clairement. 

« Ai... Aide-moi, Mél... Mélinda-chan... Je... Je veux me sen-sentir m-mieux... »

En gros, elle la laissait décider, en prenant part au jeu. C'était un bon début, mine de rien, reste à voir si elles vont continuer ainsi, mais Mélinda s'en sortait plutôt pas mal pour le moment. Elle avait les cartes en main, à elle de bien abattre les cartes pour la faire fondre.

Mélinda jouait doucement avec Tomoko-chan. Comme une chatte titillant sa proie, elle tournait autour d’elle, avançant sa patte. Son subit jeu de rôles surprit évidemment Tomoko-chan, qui tremblait furieusement, et indiquait piteusement à Mélinda avoir mal au cœur et entre les jambes. La vampire pouvait comprendre cela. Nerveuse, Tomoko-chan paniquait à nouveau, et elle l’embrassa à nouveau dans le creux du cou, léchant longuement et sensuellement sa peau.

« Ma pauvre Tomoko-chan… Maîtresse est si nerveuse, et c’est la faute de sa Mélinda-chan… Mélinda-chan se sent responsable de Maîtresse, Maîtresse ! »

Sa voix était plus feutrée, moins autoritaire, comme pour témoigner de sa soumission… Une soumission fictive, mais qui confirmait le fait que Mélinda pouvait interpréter n’importe quel rôle. Elle embrassa encore le creux du cou de Tomoko, et mordilla même sa peau, lui arrachant encore des couinements, remuant son corps contre le sien. Pour la calmer, il n’y avait qu’une seule chose à faire, qu’une seule réaction. Ouvrant de nouveau les lèvres, Mélinda l’embrassa encore, et commença à soupirer, ses canines vampiriques se mettant à perler. Pour détendre Tomoko, il n’y avait pas grand-chose d’autre à faire.

Mélinda la léchait donc encore, anesthésiant cette partie de son corps, espérant ainsi la détendre au mieux, et mordilla ensuite. Tomoko sentit un pincement plus prononcé, mais, au même moment, Mélinda pinça son téton, lui arrachant un nouveau cri… Et commença à boire. Très rapidement, Tomoko-chan devrait en sentir les effets. Son sang battait furieusement dans ses veines, et Mélinda vint se nourrir. Le délicieux sang pur et innocent de Tomoko déferla dans sa bouche, et elle se pressa contre elle, déplaçant sa main pour masturber la belle Tomoko. L’heure approchait où Tomoko allait perdre sa virginité, surtout que boire ce sang renforçait l’excitation de Mélinda.

« Hmmm… !! »

Tomoko devrait alors progressivement sentir son rythme cardiaque se calmer, et un sentiment euphorique l’envahir. Elle se détendit plus faiblement, hoquetant doucement. Mélinda buvait encore, avalant le sang. Le corps humain féminin abritait en moyenne 4 à 5 litres de sang, et celui de Tomoko ventilait à toute allure. Elle gémissait encore, jusqu’à sentir cet apaisement, et peut-être devrait-elle se dire que quelque chose d’anormal avait lieu chez sa Mélinda.

Le « baiser », l’Étreinte vampirique, se poursuivit encore, pendant plusieurs minutes, jusqu’à ce que Mélinda ne se redresse. Tomoko était plus apaisée, rougissant furieusement, et Mélinda suçota ses doigts, imbibés de sa mouille.

« Hmmm… Tu as vraiment un goût divin, ma chérie… Tu vas mieux, j’espère ? Tu avais raison… Ton rôle n’est pas d’être ma Maîtresse. »

Mélinda s’écarta alors, et gémit doucement. Elle tourna le dos à Tomoko, et sentit le sang de la jeune femme affluer en elle, se concentrant à hauteur de son bassin… Et fit alors sortir sa propre verge. Elle se retourna alors vers Tomoko, qui put voir une belle bosse déformer sa tenue de maid, abaissant sa culotte.

« Il est temps de passer aux choses sérieuses, ma chérie… Viens, rapproche-toi de ceci… » fit-elle en désignant du doigt sa verge tendue et assoiffée.

Allait-elle paniquer en voyant cela ? Là, Tomoko était placée face au fait accompli, face à la nature surnaturelle de la vampire !

Mélinda tenait absolument à détendre Tomoko, mais c'est le genre de chose difficile à réaliser. Compter le nombre de grains de sable dans un désert en pleine tempête semblait tout de même plus accessible. Mais Tomoko voulait bien s'essayer au jeu, de toute façon, elle n'avait pas trop le choix ? La fuite était impossible et le mot pour y mettre fin, elle l'avait totalement zappé ! Mis à part qu'il était anglais, mais bon, ce n'est pas comme s'il existait trois mots dans la langue de Shakespeare. Sa « domestique » venait à lui embrasser le cou, elle ne pouvait pas nier que ressentir ses lèvres sur sa peau était tout de même très agréable, surtout dans cette partie du cou. Tout comme ses caresses entre ses jambes, mais ça, c'était assez normal que ce soit agréable.

En revanche, elle ne saurait pas dire comment, mais elle avait ressentit une légère douleur dans le cou. Mélinda lui avait peut-être mordu la peau, se disant qu'elle aimait quand c'était plus mordant ? Non pas qu'elle avait déjà essayé, mais ça ne la branchait pas tant que ça le fait de mordre... Mais comme sa tête restait immobile, elle se demandait quand même si ce n'était pas là une sorte de... punition ? Elle sentait cette petite douleur, comme si elle maintenait sa peau en otage, l'air de dire « bouge pas ou je te mords ! » ? Elle ne saurait pas dire, mais avec le temps, ça la calmait doucement. Soit ça, soit son mouvement entre ses jambes, car le pinçage de téton, pareil, elle ne connaissait pas vraiment le domaine, mais ça ne semblait pas trop être sa tasse de thé pour le moment. Cela ne l'empêchait pas de gémir pour autant, elle restait humaine et elle ne pouvait expliquer son plaisir à travers certaines actions de Mélinda qui pourtant, ne devait pas lui plaire... du moins avec ce qu'elle s'était imaginer. 

Elle se sentait mieux après avoir joui. Silencieuse lors de l'orgasme, elle communiquait plus par les expressions de son visage. Tomoko se sentait à nouveau plus légère, quoi qu'un peu plus que la première fois. Et encore... difficile de juger, cette première fois avait été un grand moment pour elle ! Alors deux fois en une soirée, ouah ! Mais voilà, après que Mélinda ait fini de s'agripper à elle, elle restait toujours allongée sur le lit, détendue même si le stress n'était jamais loin avec elle. Mélinda s'écartait un instant, ce détail, Tomoko s'en fichait. Peut-être devrait-elle voir un truc sur son portable ? Remettre bien sa tenue ? Elle n'y prêta aucune attention, mais elle voyait bien le geste de retirer sa culotte. Oh bah non, une maid en petite tenue, c'est ce qui faisait le charme. Quitte à le décaler pour jouer entre ses jambes mais il fallait garder la... le... Elle avait quoi entre les jambes !!! 

Tomoko savait très bien ce que c'était ! Elle avait déjà vu des images de ce genre sur le net, mais y a une différence entre des dessins sur papier ou en 3D et le réalisme ! Ça voulait dire quoi ? Mélinda était transgenre ? Une femme qui s'est fait greffer ça ? Ou plutôt un homme qui avait fait changer son corps pour se rapprocher d'une femme ? L'un comme l'autre, fallait être majeur pour subir de tels changements, non ?! Et Mélinda n'était pas vieille ! Au mieux, elle lui donnait la majorité, car si cette autre femme était vraiment sa femme, eh bien là aussi faut être majeur ! Les yeux bien ouverts, elle observait sa queue, qui semblait bien trop vrai pour être une fausse qu'on s'attache ou s'enfonce, là, c'était une vraie ? Ça en avait tout l'air. Tomoko se redressa, se rapprochant doucement, comme si à trop s'en rapprocher, elle risquait le piège... Et contre toute attente, Mélinda devait s'attendre à bien des choses de sa part. Peur, fuite, approche lente ? Mais face à sa queue bien en chair, elle le renifla doucement. Pourquoi ? Sentir une odeur de plastique ou un signe venant signifier qu'il était faux ?

Elle était à quatre pattes, face à Mélinda, tout pouvait arriver avec elle. Mais qui aurait parié que Tomoko vienne doucement le prendre en bouche, sans s'aider de ses mains. Ses yeux se fermaient doucement, le morceau de chair avançant doucement dans sa bouche. Qui avait parié sur cette situation ? Pourquoi ça arrivait ? Le fait que Mélinda lui avait sucé du sang en était la cause ? Faire l'amour avec une femme membrée faisait partie de ses fantasmes ? Ou même juste avec un sexe masculin ? Peut-être un peu tout ça alors ? Pour le moment, elle n'en dirait pas plus, elle était occupée à s'occuper de la queue de Mélinda. Sans être une pro, elle se défendait bien, c'était sa première véritable queue en bouche. Tomoko gémissait doucement pendant son travail, elle se montrait un peu plus bruyante que depuis son arrivée dans cette chambre. Comment allait réagir la vampire face à cette jeune humaine bien plus active, presque, offerte à elle, en tout cas, ça semblait bien partie. 

La vue de cette verge sembla faire paniquer Tomoko. Ses yeux s’écarquillèrent, et Mélinda pouvait imaginer toutes les questions qui lui traversaient l’esprit. Celle-ci ne s’attendait clairement pas à voir ça, à voir une verge pousser entre les cuisses de Mélinda. Mélinda savait que Tomoko ne croyait pas à ce qu’elle lui avait dit, sur le fait qu’elle était très âgée. Elle était encore innocente et naïve, dans le sens où elle était loin de se douter que le monde ne se limitait pas qu’à ce qu’elle pensait savoir. Mélinda jouait doucement avec elle, et n’ajouta rien de plus. Comme hypnotisée, subjuguée, Tomoko finit naturellement à quatre pattes, prenant instinctivement une position très soumise, ce qui ne manqua pas d’amuser la vampire. Souriant lentement, Mélinda la vit se rapprocher, et… Humait son sexe. Elle approcha son nez, et sa verge caressa sa douce peau, glissant dessus.

« Là, vas-y, Tomoko-chan… »

Tomoko pouvait constater que cette queue n’était pas un jouet, ou un artifice. C’était un membre bien réel, qui palpait doucement, chaudement, devant Tomoko. Mélinda avait bu de son délicieux sang, et, bien évidemment, ce sang intense la rendait bien plus nerveuse. Elle remuait lentement sur place, et se pinça les lèvres, ressentant ce manque, la puissance de l’érection, cette vague qui remontait en elle, qui la dominait totalement. Elle se retenait, bien sûr, car Tomoko avait besoin d’expérimenter cela. Mélinda pouvait féliciter sa formation auprès du culte de Lust, une formation qui lui avait permis d’apprécier l’érection, d’apprécier le sexe pour le sexe.

La belle Tomoko, après avoir reniflé ce sexe, donna quelques coups de langue, puis sans rien dire, releva la tête. Mélinda écarta un peu plus les jambes, et la bouche de Tomoko s’ouvrit. Elle commença alors à la pomper, et Mélinda écarquilla doucement les yeux. Tomoko s’avérait… Assez douée ! Elle enfonça sa queue dans sa bouche, crispant ses mains sur le sol, et veilla à ne pas trop avaler d’un coup. Elle se recula, puis repartit, pleinement concentrée sur son office. Elle à quatre pattes devant elle… Mélinda ne put que rougir en se mordillant les lèvres, sentant la vague remonter en elle.

« Oh, ma belle Tomoko, tu… Hmmm… Tu t’en sors vraiment bien ! Je n’aurai jamais cru que tu puisses… Hmmm… Tu ne t’étouffes même pas, haaaannn… Et la manière dont tu pompes, ma belle… »

Qui aurait cru qu’une femme aussi nerveuse puisse se montrer si talentueuse quand on lui lâchait la bride ? Mais Mélinda n’était, en réalité, pas si surprise que ça. C’était exactement le même schéma avec Shii ! Mélinda gémit encore, et sa main se crispa sur les cheveux de Tomoko, appuyant dessus. Elle la laissa la pomper, et continua à lui prodiguer ses conseils, relevant ses jambes pour que ses cuisses viennent frotter contre les joues de Tomoko-chan.

« Pense à bien respirer par le nez, Tomoko-chan… Vas-y, ne mets pas les dents, hmmm… Suce fort, répands ta salive sur ma queue… Hmmm… Si tu savais, ohh… Si tu savais comme c’est bon ! »

Sa main caressait ses cheveux, s’appuyant dessus, et se crispait parfois. Impossible pour Tomoko de se retirer, car, même si elle tentait, la main de Mélinda viendrait brusquement serrer ses cheveux.

« Mmmhhmm… Ouiii, vas-y, fais plaisir à ta Maîtresse, Tomoko-chan, lààà, comme ça… »

Tomoko ne l’avait encore jamais appelé « Maîtresse »… Mais, honnêtement, en ce moment, qui pouvait douter du fait que Mélinda n’était pas sa Maîtresse ? Être sa servante était désormais la destinée de Tomoko, l’une de ses belles esclaves, qu’elle viendrait chérir et aimer, et qu’elle couvrirait de baisers et de délicates attentions. Autrement dit, une vie de rêve se présentait désormais à Tomoko !

Tomoko avait un secret. Bien que ce soit sa première véritable fellation, elle s'était beaucoup entraînée. Ça lui était arrivée de regarder des choses à caractère pornographique en se touchant, comme tout le monde. Sauf que quand il était question de pénis, sur un corps masculin ou féminin, elle aimait bien avoir une approche proche de ce qu'elle voyait alors elle jouait avec ce qui lui tombait sous la main. Une banane, le plus souvent, mais parfois elle trouvait des choses assez phallique et solide pour résister. Mais pourtant, jamais elle n'avait oser le faire entre ses jambes. Donner sa virginité à un objet... ce serait loin d'être un bon souvenir même si souvent les gens disent que la première fois n'est jamais top.

Donc oui, il était étonnant que la timide Tomoko ait une telle capacité à sucer plutôt bien pour ce qui serait en toute logique sa première fois. Incroyable talent ou un entraînement secret, voilà les deux possibilités. Une banane, le plus souvent, mais parfois elle trouvait des choses assez phallique et solide pour résister. Toujours à quatre pattes, Tomoko continua de sucer la verge de Mélinda, sans en avoir vraiment peur, sans faire de faute comme laisser ses dents toucher la peau de sa camarade, non, elle se débrouillait plutôt bien. Mélinda était en droit de se demander si cette timide demoiselle n'était pas le genre de perle rare dont elle commençait à s'entourer de plus en plus ? Les filles timides dégageaient toujours un certains charmes, parfois même un certain talent. Harmony ne pouvait pas se vanter d'être exceptionnelle, mais quiconque y a goûter pouvait confirmer que ses baisers étaient toujours d'une infinie douceur, même si on les préfère plus sauvage et mordant, sur ça, elle se défendait bien.

« Mmmmmhhhh... »

Alors, même là, Mélinda la maîtrisait, une main sur la tête autant en récompense qu'en laisse pour l'éviter qu'elle ne file. Mais pourquoi elle s'arrêterait ? Elle voulait continuer, jusqu'à la fin. Cependant, si son entraînement sur ça lui assurait une certaine assurance, pas sûr que l'étape au-dessus, la laisse si détendue, ça pourrait bien être le retour de la timide et très nerveuse élève que Mélinda avait toujours connue jusque-là. Évidemment, elle ne pouvait pas parler pour le moment, mais même là, le « Maîtresse » ne lui sautait pas aux oreilles, elle s'en fichait, elle n'y faisait même pas attention à vrai dire, elle était concentrée sur sa mission. Toujours à son rythme, elle mettait sa langue en avant, la faisant un peu sortir de sa bouche, continuant de glisser le long de sa verge, la bave s'y stockait elle aussi, rendant la piste plus glissante, le souci étant que ça devenait abondant, et ainsi, sa queue ruisselait de la salive de Tomoko. Ce n'était pas un souci, elle n'en était pas gêné après tout et ça rendait la chose assez vicieuse, c'était amusant ? Excitant plutôt, non ? Ses gémissements, ses bruits de sucions, son petit corps qui remuait d'avant en arrière, Tomoko était une arme fatale, mais elle l'ignorait tout simplement...

Mélinda avait-elle finalement trouvé la ligne de faille ? L’angle d’attaque à partir duquel elle allait achever de faire de Tomoko son esclave ? La vampire était suffisamment douée dans les arts du sexe pour savoir que chaque personne avait une petite préférence. Certains aimaient le coït, le sexe vaginal classique et traditionnel ; d’autres préféraient le contact brutal et violent du rapport anal… Et d’autres, encore, préféraient aussi le sexe oral, l’utilisation de leur bouche, cette position de fausse soumission ou de vraie domination. C’était une situation ambiguë, car la personne qui suçait était à la fois soumise et dominante… Soumise, car elle avait une position objective humiliante, agenouillée devant sa Maîtresse, mais dominante, car c’était elle qui agissait. Contrairement à la sodomie ou au coït, ici, c’était la personne jouant le rôle féminin qui prenait l’initiative. C’était Tomoko qui pompait son dard, Tomoko qui la suçait, Tomoko qui enfonçait sa queue dans sa bouche. Certes, Mélinda pouvait influer avec sa main, mais le fait est que la fellation, paradoxalement, redonnait à la femme un pouvoir de maîtrise sur le chibre, la capacité de reprendre les rênes.

Était-ce cela qui expliquait le soudain engouement de Tomoko ? Mélinda savait que la jeune fille était vierge, et asociale. Elle avait reniflé son hymen à l’aide de ses dons vampiriques, et elle s’était suffisamment renseignée sur elle pour savoir que Tomoko était très timide, d’une timidité maladive l’amenant à avoir très peu de connaissances, et pour ainsi dire aucun ami. Avec Mélinda, elle allait être comme la chenille passant en état de chrysalide avant de devenir un magnifique papillon. C’était bel et bien une transformation somptueuse qui s’annonçait ! Pour l’heure, la manière dont sa bouche jouait sur sa queue était tout simplement magnifique. Mélinda frissonnait de plaisir sous ce contact récurrent et agréable.

« Han, ma petite Tomoko-chan, hmmm… Je… Je ne savais pas que tu aimerais autant ça, quel appétit ! »

Elle sentait la salive de Tomoko, qui coulait de plus en plus, recouvrant sa queue. Quand Tomoko se reculait, sa salive glissait le long de la verge de Mélinda, manquant tomber sur le sol. Elle retournait ensuite à l’assaut, continuant à pomper ce dard avec appétit, faisant frémir Mélinda. Celle-ci se crispait sur place, se pinçant les lèvres, sentant sa queue se durcir au fur et à mesure que Tomoko s’y attaquait. Elle la regardait ensuite, tranquillement assise, sa tenue de maid jurant de plus en plus avec leurs positions respectives.

Mélinda soupira une nouvelle fois, laissant les minutes filer. Tomoko arrivait à tenir sur la durée, maintenant la pression avec sa main. Elle ne la forçait toutefois pas, elle se contentait juste de caresser ses cheveux, de gratter sa tête, de lui montrer combien elle appréciait ça.

« Là, ma belle, c’est bien, Tomoko-chan. Je… Hmmm… Ta Maîtresse va… »

Parler devenait difficile ! Mélinda respirait lourdement, se tortillant sur place, crispant ses muscles et bandant son corps. Sa queue était toujours aussi dure, très rigide, comme si elle avait très envie de se relâcher. Elle soupira encore à nouveau, fermant ses yeux, et sentit la vague remonter en elle. Son corps se banda une nouvelle fois, et, dans un dernier soupir, Mélinda se relâcha finalement. Un solide orgasme la traversa, et elle se mit joyeusement à jouir, sentant son sperme filer dans la bouche de Tomoko.

À ce moment, sa main se crispa fermement sur les cheveux de la jeune femme, appuyant fortement dessus, comme pour l’empêcher de se retirer. Elle voulait ainsi que Tomoko bien son sperme, qu’elle s’en abreuve, car c’était là le nectar sacré et divin de sa Maîtresse !

Mélinda avait-elle trouvé le point faible de Tomoko ou bien cela n'était qu'un relâchement de sa part ? Même elle l'ignorait. Qui sait, après coup, peut-être redeviendra-t-elle cette petite lycéenne un peu trop paniquée par ce qui se passait autour d'elle ? Pour le moment, elle était consciente de ce qu'elle faisait, elle en avait envie, franchissant les barrières mentales qu'elle s'était érigé, mais après ? Qui sait ? Pour le moment, sa bouche continuait de se mouvoir sur son pénis, sa tête autant que son corps remuait d'avant en arrière pour procurer à Mélinda un divin plaisir, en partie partager. Peut-être pas de façon équitable, mais après tout Tomoko ignorait quels genres de sensation on pouvait recevoir avec ce genre de chose entre les jambes ? Puis, chacun sa façon percevoir la chose aussi, chacun ses goûts. 

« Hmmmm mmmmmmh... »

Pour l'instant, rien ne comptait autour d'elle. Mélinda ? Elle se fichait de ce qu'elle racontait, ses mots n'étaient même pas sûre d'arrivée jusqu'à elle. Bien qu'elles soient seules, si une ou plusieurs personnes auraient été présentes, pas sûres que Tomoko aurait été gêné par leur présence. Quoique ? Ne sait-on jamais avec une fille comme Tomoko, on n'est sûr de rien... C'était presque inné de sa part, ses mouvements, sa façon de sucer sa queue, était-ce un talent ou le fait de voir tant de porno différent qu'elle avait pu copier d'une façon ou d'une autre ? De ce côté-là, c'était un mystère de sa part dont elle n'aurait la réponse. Elle continua, sans freiner le rythme, ni ses mouvements, et ce, jusqu'à la fin où Mélinda fini par cracher sa semence. Oui, sa queue semblait en être capable. Bon, elle avait déjà vu ça sur le net, mais c'était toujours sous forme de dessin ou de hentai, donc rien de vraiment vrai. Mais donc, c'était possible ?

« Mmmmh ! Mmmmmmh ! »

Non pas qu'elle paniquait vraiment, mais c'était la première fois que cela lui arrivait. D'habitude, de ce qu'elle utilise en substitut ne fait pas ce genre de choses. Bien que Mélinda lui tenait quelque peu la tête pour ne pas s'en éloigner, elle cherchait à le faire, une main sous le menton pour récolter ce qui s'en écoulait. Sucer, oui, elle semblait prête à ça. En avaler ce qui en sortait ? C'était une autre paire de manche... Tomoko n'avalait rien de ce qui en sortait pour le moment, sa main servant de récipient en quelque sorte pour récolter ce surplus. Et même ce qui se trouvait dans sa bouche, une fois libérer, elle recrachait le tout, tout ce blanc au creux de ses mains, bien que ça s'en écoulait doucement. Elle observait cela, un peu... étonnée... Oui, elle était étonnée qu'une femme ait vraiment ça en elle. Du coup... Mélinda était un homme avant ? Elle n'avait rien contre cette époque qui changeait beaucoup, mais une vraie femme née avec un pénis... ça existait vraiment ou ce n'était que des légendes urbaines comme ses articles putaclic sur le net qui racontait n'importe quoi pour faire cliquer les gens sur leur site alors que tout n'était qu'un ramassis bidon de fake news.

« Ah... »

Elle levait les yeux vers Mélinda, les mains couvertes de sa semence, à ses yeux, ont pouvait presque y lire un questionnement ? Que devait-elle en faire ? Le boire ? Le jeter ? Le donner à Mélinda ? A bien y réfléchir, elle repensait à tout ce qu'elle avait pu voir sur le net, même si le plus souvent, ça finissait sur le corps de la femme, et quelques gouttes en bouche, là... elle va devoir tout boire ? Levant ses mains à sa bouche, elle buvait le liquide crémeux doucement, un bruit de succion se faisait entendre alors qu'elle avalait doucement cela, fermant les yeux. Avait-elle peur du goût ? De tout recracher ? De s'en étouffer avec ? Un peu tout ça à la fois mais au final, elle avait bu le contenue, son avis sur le goût ? Sans commentaire, ce n'était ni délicieux ni répugnant, c'était... bof... Ce n'est pas elle qui irait refaire ça à tout bout de champs. Elle séparait donc ses mains, relier encore par quelques filament de foutre, ignorant si elle devait s'essuyer sur le lit ou ailleurs ? En tout cas, après avoir avaler le reste, elle n'avait pas envie de jouer les aguicheuse à s'en lécher les doigts, sans façon... Que pourrait-il lui arrivé après ça ? Ça avait dû calmer Mélinda car dans les films , une fois que le mec à jouit, c'est la fin de la vidéo ou alors, nouveau couple de personnages. Y a que dans les animés où les mecs ou futa enchaine orgasme sur orgasme.

Mélinda n’aurait jamais cru que Tomoko puisse se montrer si entreprenante, que la fellation puisse être sa ligne de crête, son point faible. Mais le doute n’était désormais plus permis. La manière dont elle pompait son dard… Ah, c’était vraiment magnifique ! Mélinda se crispait sur place, ses mains se serrant sur les cheveux de la jeune femme, la laissant agir, sans jamais chercher à l’interrompre. Tomoko ne semblait même plus l’entendre, tant elle était passionnée par ce qu’elle faisait, par le fait de sucer la queue de sa Maîtresse. Dans cette position d’humiliation, elle semblait se complaire. Mélinda, qui tentait tant bien que mal de résister, finit par jouir.

Sa queue tressauta, et se répandit dans la bouche de Tomoko. Les doux gémissements de Tomoko l’avaient achevé, et Mélinda s’abandonna entre ses lèvres. Un très bel orgasme, qu’elle ponctua par un long soupir de plaisir, ses doigts se crispant sur la douce chevelure de la lycéenne. Sa queue expulsa de doux filaments de foutre, que Tomoko reçut avec surprise.

« Hooo, Tomoko-chan… »

Se sentant plus apaisée, Mélinda se relâcha lentement, et libéra la bouche de Tomoko. Confuse, celle-ci mit ses mains en éventail devant ses lèvres, et recracha le sperme, formant une petite flaque sur ses paumes. Silencieuse, comme muette de stupeur, elle observa sa Maîtresse, attendant la suite. Mélinda, qui reprenait sa respiration, se laissa glisser sur le sol, finissant à genoux devant Tomoko. Elle lui sourit doucement, et lui indiqua de faire ce qu’elle avait envie.

Après quelques hésitations, Tomoko avala alors le sperme. Indécente, la scène n’en fit pas moins sourire Mélinda, qui récupéra ensuite une serviette, et nettoya avec cet objet les doigts de la jeune femme. Elle se pencha ensuite vers elle, posant ses mains sur ses joues, et alla l’embrasser tendrement. Son corps se pressa doucement et fermement contre le sien, sa main allant caresser les cheveux de la jeune femme. Elle appuya dessus pendant plusieurs secondes, sa langue filant à l’assaut de la cavité buccale de Tomoko, sa langue apportant sa salive, remplaçant ainsi le goût souvent âcre et amère du sperme par quelque chose de plus doux… Pour ainsi dire.

« Hmmm… »

La vampire mit ensuite fin au baiser, un sourire sur les lèvres. Sa queue s’était doucement redressée, titillant le corps de Tomoko, et elle frotta son nez contre le sien.

« Je te préfère comme ça, Tomoko-chan… »

Oh, elle aimait bien les timides, mais elle préférait tout de même quand celles-ci se laissaient aller, et qu’elles ne lui vomissaient pas dessus. Mélinda l’embrassa donc à nouveau, puis se releva, et se déshabilla devant elle.

« Bon… Pendant que tu reprends tes esprits, je vais me changer, Tomoko-chan… »

Si celle-ci croyait en avoir fini avec elle, que la nuit serait terminée, elle se trompait lourdement ! Mélinda retourna dans la penderie, et récupéra donc une nouvelle tenue. Elle comptait bien battre le fer tant qu’il était encore chaud, mais, en brusquant Tomoko, elle risquait aussi de la braquer, de l’amener à se rétracter sur place. Mélinda prit donc son temps, et enfila une tenue noire bien plus moulante, avec des talons, la tenue moulant  parfaitement son dos, avec une fermeture Éclair au milieu de la culotte, ce qui permit à Mélinda de laisser son sexe à l’air libre.

La vampire retourna ensuite vers la chambre, la tenue crissant doucement sur place, et resta debout devant Tomoko, qui était toujours assise sur le sol.

« Alors… N’espère pas que nous allons nous arrêter maintenant, Tomoko-chan. Es-tu prête à passer à la suite avec ta Maîtresse ? »

Ayant joui, Mélinda devait être vidée de ses forces, ce n'est pas pour rien que généralement, les vidéos pornos finissent ainsi, l'homme jouit puis fin de la vidéo ou alors nouveau couple. Mais Mélinda n'était pas comme tout le monde. Tout ce qu'on voit sur internet n'est pas forcément vrai après tout, surtout dans ce manoir. Après avoir avalé le contenue, pas si bon qu'elle ne l'aurait pensé, Mélinda venait essuyer ses mains, une petite attention qui n'était pas de trop cette fois, avant que cette dernière ne revienne l'embrasser. Incapable de la repousser ou de dire non, elle se laissait faire, fermant à nouveau les yeux le temps de ce baiser. Elle sentait son corps se presser en partie doucement contre le sien, le tissu recouvrant son corps se pressait au sien, nue, ça faisait une drôle de sensation, assez agréable, il faut dire. Après avoir avalé le contenue, pas si bon qu'elle ne l'aurait pensé, Mélinda venait essuyer ses mains, une petite attention qui n'était pas de trop cette fois, avant que cette dernière ne revienne l'embrasser.

Le fait que Mélinda aille se changer lui laissait un maigre espoir que ce soit la fin. Elle allait mettre un pyjama ou dans le pire des cas une petite tenue pour dormir ? Elle n'allait pas dormir nue ? Et elle du coup ? Elle n'avait pas de pyjama ! Une servante allait lui en ramener un à peu près à sa taille ou bien elle va dormir nue ? C'est que ce n'est pas dans ses habitudes, dans le pire des cas, elle portait une culotte pour dormir et au moins un tee-shirt. Mais non, Mélinda revenait et ce n'était clairement pas un pyjama ! Ou alors elle avait de drôle de goût. Une tenue en cuir ou latex, difficile de savoir, bien ouverte au milieux et sa queue toujours là. Avait-elle le droit de craindre la suite. L'air habituelle de Tomoko, c'est-à-dire la crainte se lisait sur son visage, maintenant bien redescendu sur Terre. Là encore, elle ne faisait guère attention au « Maîtresse », croyant juste que Mélinda aimait bien qu'on l'appelle ainsi, ou alors les jeux de rôle.

« T-tu n-n'est p-p-pas fa... fatiguée ? »

Pourquoi que ce ne n'est pas comme dans les films ? Pourquoi que ça ne montre pas juste la fin, dodo, un ou deux baisers histoire de, puis fin de la vidéo. Pourquoi que ça devait continuer ? Mélinda était certes sexy dedans, mais là n'était pas la question ! Gérer une fellation semblait l'avoir décoincé, mais était-ce que temporaire ? Tomoko va rester craintive ou une fois dans le feu de l'action, elle va reprendre les choses en main et être moins crispé ? Difficile à dire, tout ce qui se passe ce soir est une première fois pour elle. Toujours au sol, elle observait Mélinda, sans savoir si elle devait rester au sol ou retourner le lit ? Qui sait, si elle ne bouge pas, elle ne va pas la voir ? Sa vue serait-elle basée sur le mouvement ? Elle a vu ce genre de chose à faire face à un prédateur... Tomoko avait une idée de la suite des événements et c'était peut-être ça qu'elle craignait ? De plus, allait-elle lui offrir sa virginité ou devait-elle la conserver pour une personne dont elle serait vraiment amoureuse ? Après tout, outre la symbolique de la première fois, c'est une chose à preuve. De ce côté, on sait si pour une fille, c'est une première ou non.

Alors certes, elle-même ne croyait pas vraiment à se voir en couple que ce soit avec un homme ou une femme, mais les miracles existent, preuve en est cette soirée. Alors qu'elle se rapprochait de plus en plus, son regard cherchait à affronter le sien, jamais plus d'une seconde avant de regarder ailleurs.

« Q-que v-va t-t-tu f-faire, Wa-wa-warren-san ? »

C'était peut-être ça sa plus grosse question... la suite ?

Battre le fer tant qu’il était encore chaud… Avec Tomoko, c’était une nécessité ! Mélinda ne voulait pas risquer une rechute, ni que Tomoko ait un sentiment de culpabilité au matin. Si elle avait directement enchaîné en la pénétrant, en lui ravissant son hymen, il était à craindre que, au matin, Tomoko s’en soit voulue. Là, en prenant le temps de se changer Mélinda lui laissait le temps de la réflexion. Le désir redescendait, et, de fait, quand Tomoko la revit, elle se mit à bégayer de nouveau. Mélinda lui sourit doucement, faisant claquer ses talons en marchant vers elle. Elle était à moitié couchée sur le sol, et elle s’agenouilla devant elle. Sa main caressa doucement le visage de Tomoko, ses doigts glissant sur quelques mèches de cheveux, et elle la posa ensuite sur son menton, redressant délicatement son beau visage de porcelaine.

« Tu sais très bien ce que nous allons faire, Tomoko-chan… » répliqua-t-elle de sa voix douce et sensuelle.

Elle était nerveuse, et rechignait encore à l’appeler « Maîtresse ». S’il y avait un seul détail qui irritait Mélinda, c’était bien celui-là, qui laissait entendre que Tomoko ne comprenait pas vraiment les rapports de force entre elle et la vampire. Mais chaque chose en son temps, après tout. Pour l’heure, Mélinda se redressa, et attrapa la main de Tomoko, la relevant à son tour.

« Mais, avant ça, c’est à toi aussi de t’habiller… J’ai trouvé une tenue idéale pour toi ! »

Tomoko avait déjà eu l’occasion de comprendre que Mélinda était une femme déterminée. Elle la guida donc près du lit, l’invita à s’asseoir dessus, puis alla récupérer une tenue dans sa grande penderie. Difficile de se tromper en voyant la robe blanche et les vêtements noirs et blancs, c’était une tenue de maid ! Une très belle tenue avec quelques sangles en cuir, des lanières à hauteur de la poitrine. Mélinda aidait Tomoko à l’enfiler des pieds à la tête. Bien sûr, il pouvait être curieux d’habiller à ce point Tomoko, pour la déshabiller ensuite, mais Mélinda savait ce qu’elle faisait. Les collants y passèrent donc, puis le cœur de la robe, avec une longue paire de gants en cuir se terminant par de la soie blanche et élégante, fine et douce. Mélinda termina enfin en mettant sur les mains de Tomoko de fins gants blancs en soie.

Une fois Tomoko ainsi rhabillée, Mélinda la posta devant un miroir, restant dans le dos de sa belle. Elle la tenait d’une main par les hanches, l’autre se posant sur son cou, caressant sa belle peau.

« Regarde comme tu es belle, Tomoko-chan… Rien de tout cela n’est un piège, Tomoko-chan. Je ne vais pas te tuer, tu ne te réveilleras pas demain dans une cave. Tu pourras revoir tes parents, continuer à mener ta vie ordinaire… Mais, maintenant que tu as goûté à ma vie, crois-moi, tout ce que tu voudras, c’est revenir dans ce manoir. Ici, tu n’as rien à craindre. Tout ce que tu as à faire, c’est me faire confiance. Tout ce que je veux, c’est ton bonheur… »

Des mots réconfortants, et un choix simple. Renoncer à sa liberté contre le bonheur. Même si Mélinda n’énonçait pas le marché ainsi, c’était en définitive à cela que ça revenait. Elle embrassa Tomoko-chan dans le creux du cou, raclant brièvement sa peau avec ses canines pointues, mais sans la mordre.

« Je suis une femme noctambule, Tomoko-chan. Tu as déjà dû comprendre que je n’étais pas vraiment comme les autres filles, non ? »

Elle se décida à être honnête avec elle, et enchaîna. Elle sourit à Tomoko par-delà le miroir, révélant alors ses canines pointues.

« Je suis une vampire, Tomoko-chan. Je me nourris et je me renforce avec le sang humain, mais je ne suis pas une bouchère. Le sang que je prends sur mes proies est toujours en faible quantité. Je suis venue sur Terre il y a plusieurs années, j’ai reconstruit ce manoir, et l’ai utilisé comme havre de paix pour les adolescents comme toi… Les gens exclus, mal dans leur peau. Je vous prends sous mon aile, je vous montre à quel point vous êtes magnifique, et vous me servez ensuite… Soit en restant près de moi, soit en continuant votre vie. Certains de mes protégés sont mariés, ils ont des enfants, mais ils continuent à m’aimer et à me voir comme la personne qui a changé leur vie. »

Mélinda relâcha Tomoko, et la retourna doucement, joignant ses mains aux siennes.

« C’est cela que je te propose, Tomoko-chan… Je ne pourrais pas être ta petite-amie, je peux être mieux que ça. Je peux être ta Maîtresse… Celle qui prendra toujours soin de toi, qui veillera à ton bonheur, qui t’offrira une grande famille. Il n’y a pas de pièges, Tomoko-chan. Tu as vu tous ceux qui étaient présents ce soir pour l’hanami, n’est-ce pas ? Est-ce qu’une seule personne te donnait l’impression d’être forcée de venir ici ? Tout ce que je demande en retour, c’est de la reconnaissance, de la fidélité, et de l’amour. »

Elle laissa encore passer quelques secondes, avant de poursuivre, tout en se disant qu’elle n’aurait sans doute pas une réponse définitive.

« Tu as le temps d’y réfléchir, Tomoko-chan, mais c’est bien à cette question que tu devras répondre avec moi… Souhaites-tu que je devienne ta Maîtresse, et que cette nuit ne soit pas la dernière de tes nuits ici, mais la première d’une longue et infinie série ? »

Tomoko était fidèle à elle-même, après la pression redescendu, elle retrouvait ses esprits et pas pour le mieux puisqu'elle avait un peu peur de tout cela. À nouveau de Mélinda, de ce qui pouvait arriver, bref, de tout. Elle se protégeait comme elle pouvait face à la belle femme membrée qui revenait à elle, habillée tout en cuir ou quelque chose qui s'en rapprochait. Face à elle, Mélinda voulait l'habiller autrement et comme n'importe quoi qui sortirait de sa bouche, elle ne serait pas rassurée, non pas qu'elle n'avait pas confiance en elle, mais ce serait la même chose avec n'importe qui au final. Elle venait l'amener vers sa nouvelle tenue, installée pratiquement par Mélinda, Tomoko n'avait qu'à bouger les membres pour se faire enfiler ça. Une drôle de sensation, ce cuir ou latex, elle ne savait pas trop, c'était si bizarre. C'était sa première fois après tout donc, elle n'était pas à son aise... plus que d'habitude. Mais qui sait, elle y prendra peut-être goût ou au pire, s'y habitueras ?

Postée dans son dos, gardant ses mains sur elle, elle la forçait à se regarder et... ce n'était pas simple. Tomoko pouvait se regarder dans un miroir, quand elle était dans son état normal. Bien habillée, bien coiffé, maquillé... elle ne supportait tout simplement pas sa vue, son propre reflet. Et dans cette tenue, elle était bizarre, étrange, mais de là à ne pas se supporter. Si Mélinda aurait cherché à la coiffer ou la maquiller, là, elle aurait peut-être eut mal au cœur. Mais sinon, ça allait. Elle tentait de la rassurer en li disant que ce n'était pas un piège, qu'elle reverra ses parents, qu'elle était libre, mais qu'elle voudrait quand même revenir ici. Drôle de paroles... un peu rassurant et inquiétant aussi. Ses lèvres se posèrent dans son cou, lui faisant fermé les yeux, savourant ce doux contact en serrant les dents. Elle précisa aussi être noctambule... Ce n'était pas ses animaux qui voyaient dans le noir, ça ? Bien que Tomoko confondait cela avec les animaux nyctalopes, ça n'avait rien à voir. Mais spécial, ça oui, voir son truc dressé entre ses jambes, ce n'était pas une chose si banale chez les femmes normalement donc pour ça, elle la croyait sans souci.

Quand elle vit dans le miroir les canines de Mélinda, un frisson la traversas ainsi que tout un tas d'idée reçu des romans, séries, jeux vidéo, ect... Logiquement, un vampire n'a pas de reflet ?! Et ça n'aime pas l'ail – bon elle ne l'avait pas vu en manger – et puis ça brûle au soleil ! Et ça fuit devant les croix chrétiennes aussi ! Cela dit, entre deux stéréotypes, elle reçut le « gens exclu » comme un coup de poignard. C'était vrai... mais ça faisait mal de l'admettre et le souligner. Comme toujours, elle ne fit pas le rapprochement avec les autres fois où elle avait dit être une Maîtresse et le fait de devoir la « servir », elle, une Maîtresse. Pour le moment, ce terme lui échappait alors que pourtant, elle fantasmait sur les maids en petite tenue. Et elle était même habillée comme telle. Mélinda précisait ne pas pouvoir être une petite amie, ça, elle avait bien comprit qu'elle était marié. Mais la notion de famille, elle prenait ça au pied de la lettre. Donc son machin, c'était vraiment pour lui coller un enfant en elle ? Mais elle était mineure ! Et elle ne savait pas si elle voulait être maman ! Surtout pas à cet âge ! Et que diraient ses parents de tout ça !!!

Mélinda cherchait à la rassurer, mais lui faire tant avaler en une fois, ce n'était pas une bonne idée. Bien qu'elle ne bougeait pas, son cerveau bouillonnait, c'était même un miracle qu'elle n'ai pas perdu conscience ou l'équilibre face à tant de choses. Autant la reconnaissance et la fidélité, elle pouvait en donner, mais de l'amour... dans quel terme ? Amour amour, non, elle n'aimerait pas qu'on lui vole une personne qu'elle aimait sincèrement donc elle ne volera pas Mélinda ou sa femme à sa partenaire. Amour en amitié... on peux pas dire que Tomoko n'en avait pas beaucoup à donné, elle avait même un surplus d'amitié à offrir donc, ça allait de ce côté. Et vint son ultime question – pour le moment – à savoir si Mélinda deviendrait sa Maîtresse et que ce soir ne soit pas unique ? C'était beaucoup lui demander, là encore, elle ne fit pas spécialement attention au terme employé par Mélinda, se focalisant surtout sur le fait de devoir revenir ici. De nuit, c'était beaucoup demandé. Elle avait fait une exception ce soir, mais de là venir surtout le soir... Cela dit, matin, après-midi ou soir, elle serait dans le même état de panique, mais, elle supposait que retrouver sa maison, son lit, ça pourrait l'aider à mieux appréhender un retour potentiel ici.

Le silence flottait à nouveau près d'elle, le regard fuyant, ne sachant quel mot devait sortir de sa bouche. Se refusant de regarder le reflet de Mélinda ou le sien, elle fuyait, comme toujours. Bien qu'elle remuait doucement, sûrement par gêne avec tout ce que Mélinda avait pu dire. Ce n'était qu'après bien un silence de sa part, qu'elle commença par un petit mouvement de la tête, acquiescant sa question sans donner pour autant un accord verbal avant que sa voix, faible, mais présente soit à nouveau audible, laissant sous-entendre bien des craintes de la « proie ».

« Je.... veux b-bien... m-m-mais... je-je v-vais... p-pas de... devenir une v-v-vamp-ire ? »

Oui, cette idée lui faisait un peu peur, imaginant l'image classique de la douce morsure comme de la morsure sanguinaire et violente, ça lui faisait peur... puis elle voulait rester humaine, pas vampire. Après tout, peut-être que tout ce monde était des vampires ? Qu'est-ce qu'elle en savait ? Si Mélinda ne brûlait pas au soleil, pourquoi les autres auraient ce défaut ?

« Et... au-aussi... je... je ne sais... p-pas... si... si je reviendrais... l-la nuit... mais... je... je p-peux... rev-v-venir... p-parfois... en... en jour-née... je... je pense... »

Une façon d'accepter, mais sous certaines conditions. Venir de jour lui semblait plus simple qu'en pleine nuit. Aujourd'hui, c'était pour l'hanami sinon... bah sous un autre prétexte de Mélinda, elle aurait pu venir aussi, mais pas simplement, comme ça... Les mains serrées sur sa petite jupe, elle était stressée, comme toujours. Par les propos qu'elle tenait, qu'elle devra respecter tôt ou tard, puis aussi un peu par la suite même si pour le moment, ce n'était pas ce qui était sa priorité à gérer mentalement.

En soi, Tomoko se faisait à l’idée folle qu’elle était face à une vampire qui voulait en faire son esclave. C’était un nouveau moment charnier, car les deux femmes venaient de faire l’amour, et Tomoko avait déjà pu constater que Mélinda était une femme surnaturelle. Les explications vinrent donc, et, dans sa belle tenue de maid, Tomoko se contracta sur place. Ses doigts se crispèrent sur sa robe, et elle réfléchit silencieusement, pesant le pour et le contre, visiblement confuse. Mélinda n’insista pas outre mesure, choisissant un prudent silence, jusqu’à ce que Tomoko, au bout d’un moment, ne lui réponde. Sa petite voix tremblotait sur place, et Mélinda la laissa faire, laissant Tomoko faire une nouvelle remarque.

Mélinda la retourna alors doucement, et leurs visages se firent face. La Maîtresse face à l’esclave. Une position classique et enviable pour Mélinda. Elle ignorait encore en quoi Tomoko lui serait utile pour l’avenir, mais Mélinda ne refusait jamais le moindre potentiel. Ses mains caressèrent celles de Tomoko, la forçant ainsi à libérer sa robe.

« Hihi, tu as les mains toutes moites, Tomoko-chan… Suis-je si intimidante que ça, hum ? »

Elle attendit que Tomoko croise son regard, et l’embrassa encore. Un tendre baiser, auquel elle sentit Tomoko y répondre plus spontanément que pour les précédents. Mélinda rompit ensuite le baiser, et lui sourit à nouveau, frottant délicatement son nez contre le sien.

« Alors, non, tu ne deviendras pas une vampire. Tous les autres sont restés humains, tu sais. Mais, quand tu sauras vraiment ce que cela signifie, tu feras tout pour que je t’offre ce don. Mais, pour l’heure, tu restes une simple humaine, ma chérie. »

Voilà qui devrait la rassurer. Mélinda savait déjà ce qu’elle se disait, que jamais elle n’accepterait de devenir une vampire. Mais, si les quelques siècles d’existence de Mélinda lui avaient appris quelque chose, c’est qu’il ne fallait dire « jamais ». En tout cas, elle poursuivait ses actes de tendresse, afin de réconforter Tomoko, de la rassurer… Une véritable Maîtresse attentionnée, qui remonta ses mains, et enlaça Tomoko, venant doucement la câliner, la serrer contre elle.

Tomoko admettait l’idée, et Mélinda enchaîna ensuite.

« D’ailleurs, quand je te mordrais, tu ne te transformeras pas en vampire. C’est une légende urbaine, ça. Pour que tu deviennes un vampire, il faudrait que tu boives mon sang. Ma morsure te rendra juste très euphorique, et tu es tellement nerveuse que tu risques d’en avoir besoin… »

Mais pas tout de suite, pas encore, car Mélinda avait encore beaucoup de choses à dire à la jeune femme.

« Sinon, tu peux venir de jour comme de nuit, Tomoko-chan. Mon manoir est un refuge pour mes protégés, et ses portes te seront toujours ouvertes. Mon offre n’est pas à prendre à la légère, tu sais, car je m’occuperai aussi de tes besoins financiers. Est-ce que tu as des livres que tu souhaites acheter ? Des jeux ? Je prends en charge tout cela, car c’est mon rôle. »

Mélinda la caressa encore, tout doucement, fermant aussi les yeux, appréciant ce tendre et savoureux contact.

Cette soirée ne cessait de la surprendre, elle qui en venant ici aurait imaginer au mieux, un amour naissant avec Mélinda avec, soyons fous, se tenir la main, voir un baiser très léger, eh bien elle avait eut tort. Tant d'étapes avaient été sautées et là voilà avec elle, qui voulait se faire appeler Maîtresse, Tomoko déguisé en maid et le plus surprenant de cette soirée – pour le moment – elle avait sucer Mélinda. De bons cœurs ! Oui, elle n'aurait jamais pensé en être capable, mais en la voyant, sa véritable queue, elle avait abaissé les barrières mentales pour en arriver là et ce fut délicieux. L'acte,pas la semence car... bah maintenant qu'elle en connaît le goût, ce n'était pas une chose aussi bon que le chocolat par exemple. C'était spécial. On aime, on n'aime pas, chacun ses goûts. En tous cas, avec cette annonce d'être une vampire et de vouloir la voir par ici plus souvent, elle ne savait plus quoi penser... Bon, pour ce qui était de devenir une vampire, ça, c'était non. Elle ne voulait pas, c'était sûr ! Elle ignorait quels étaient les avantages réels de cela, mais... elle aurait trop peur d'en devenir une...

Même si Mélinda lui affirmait le contraire, pour le moment, elle n'était pas tentée par cette perceptive. Échangeant un baiser avec elle, où bien que ce fût minime, Tomoko se montrait un peu plus active, la vampire venait affirmer que ce n'était pas une morsure qui la changerait en vampire, mais boire son sang. Là, ça lui donne encore moins envie. Ce n'était pas dangereux en plus ce genre de pratique ? Une fois encore, chacun ses délires, ça lui était arrivée entre deux recherches de trouver des images de type guro ou pour faire simple, ça mélange sexe et gore, mais ce n'était clairement pas son truc. Donc même en admettant que ce soit soft du genre lécher son doigt après s'être coupé, ce n'était pas une chose qui l'intéressait vraiment. De même qu'elle précisait que se faire mordre pourrait lui faire du bien, la détendre... étrangement l'idée de sentir des crocs se planter dans sa peau, ça n'était pas une chose très attirante...

Mélinda laissait son offre ouverte, elle pouvait venir de jour comme de nuit, et même la soutenir financièrement. Eh bien, c'était gentil, mais elle n'en avait pas spécialement besoin. Non pas qu'elle était riche, mais généralement elle arrivait à venir à bout de ses envies et quand c'était un truc trop coûteux, elle savait faire quelques sacrifices ici et là. Honnêtement, bon, elle ne connaissait pas encore tout le monde qui peuplait le monde de Mélinda, mais elle pensait d'avance qu'elle ferait tâche. Que même ici, la plus timide et réservé des filles avaient plus d'intérêt et de talents comparés à elle.

« Mmmh... c'est... g-gentil m-mais... je... je n'ai p... pas v-vrai-ment... ce g-genre de... de besoin... »

Elle pourrait en profiter, mais malgré l'ambiance chaleureuse qui s'installait, Tomoko restait prudente. Nerveuse comme elle l'était, c'était à se demander si même pendant son sommeil, elle ne dormait pas d'un œil ? Oui, elle se disait que même si Mélinda serait une sainte en voulait juste lui offrir ça, ce serait peut-être comme signer un pacte avec le diable. Après, même si pour le moment elle dit non, forcément tôt ou tard elle sera tenter par venir vers elle pour demander un service. Mais pas maintenant. Se rapprochant doucement d'elle, un petit pas, elle posa avec lenteur, sa tête sur sa poitrine, non pas pour y plonger sa tête entre ses seins – bien que l'idée soit intéressante – mais juste poser sa tête sur elle. Ce n'était pas ce que Mélinda voulait ? De l'amour ? De l'affection ? S'en était, non ? Bien que silencieuse comme souvent, elle se montrait un peu plus tactile, c'était un bon début, non ? En tous cas, de la part de Tomoko, c'était un bon début !

Mélinda sourit doucement. Tomoko était toujours aussi nerveuse, mais indiqua ne pas avoir besoin d’argent. Mélinda s’en doutait bien, et elle savait ce qu’elle voulait. Cette première proposition était comme un hameçon tendu, un filet jeté en vue d’attirer sa proie. Tomoko se pressa alors contre elle. Magnifique dans sa tenue de maid, elle semblait avoir adopté les tenues de ce genre. Mélinda avait la mainmise sur un maid coffee dans la ville. Peut-être y enverrait-elle Tomoko ? C’était à voir… Pour l’heure, elle posa sa main sur ses cheveux, et lui rendit son câlin. Un câlin plein d’innocence, plein de tendresse, un câlin destiné à témoigner de leur affection mutuelle et réciproque. Mélinda la serra encore contre son corps, pendant de longues minutes.

Elle parla encore :

« Tu ne seras plus jamais seule, Tomoko-chan. »

Son regard croisa le sien, et elle déposa un bref baiser sur ses lèvres, avant de s’écarter, et se dirigea vers un tiroir.

« Je sais pourquoi je te fascinais tant, Tomoko-chan… Tu ne veux pas être seule, tu en as assez d’être la solitaire du lycée. Personne ne veut être la tarée du coin, l’asociale dont personne ne veut parler. Mais te mettre en avant, ce n’est pas ton truc, ma chérie. Maintenant, ce ne sera plus jamais le cas. Les personnes qui me sont proches… Elles font partie d’une grande communauté. Tu seras toujours avec eux au lycée. Pour ça, il te faut juste… Un signe distinctif. »

Mélinda récupéra un léger collier en cuir. Le fait est qu’il était déjà brodé à l’intérieur. On avait cousu le prénom de Tomoko sur la face intérieure : « TOMOKO ». Comme si Mélinda n’avait jamais douté de cette situation, de l’issue de leur rapprochement. Elle se retourna vers Tomoko, et lui demanda d’écarter ses cheveux. Mélinda lui mit ensuite le collier autour du cou. Il était très beau, d’une couleur pourpre. Elle attacha ensuite à ce dernier un petit pendentif avec un cœur rouge plus clair.

Agrippant le cœur entre ses doigts, elle embrassa Tomoko dans le creux du cou, semblant maîtriser la situation.

« Toutes les personnes qui ont ce collier sont désormais tes proches. Tu peux aller les voir, aucune ne te repoussera. Tu ne seras plus jamais seule, désormais, Tomoko-chan… Plus jamais. »

Ce fut l’occasion d’un nouveau baiser. Elle la retourna ensuite, et l’embrassa encore, une deuxième fois, puis déposa un troisième baiser sur son cœur. Mélinda esquissa un sourire supplémentaire devant la belle Tomoko, maîtrisant parfaitement la situation.

« N’est-ce pas ce que tu veux, finalement ? Avoir des amis qui pensent à toi ? Il n’y a pas que moi, Tomoko-chan, il y a tous les gens que tu as vus ce soir… Ils seront tous là pour toi ! »

Elle ne s'y fera jamais, être seule avec Mélinda, dans cette tenue, dans cette situation. Non, il faudrait qu'elle perde connaissance pour qu'elle soit relaxé ici. Y a pas d'autres solutions. Quoi qu'il en soit, Tomoko n'était pas du genre à profiter de la richesse des gens, même si c'est tentant, elle avait des principes. Oui, elle aimait les jeux vidéos et les mangas, comme bon nombre de japonais mais elle n'était pas du genre à vouloir tout absolument, jeux, fugurines, manga, blu-ray, collector, le tout en trois exemplaire! Y avait cette fille dans sa classe avec ses cheveux bleus qui criait bien haut qu'elle était une otaku et qui ne s'en cachait pas. Un peu trop extravaguante pour Tomoko mais en plus réservé, elle aurait pu être tenté de l'approcher, mais non, cette fille était une vraie tornade ! Enfin bref, quand bien même l'offre était alléchante, elle ne voulait pas profiter de cela, surtout que Tomoko se doutait que ça pourrait être un piège, comme avec les Yakuzas. Elle dépanne et un peu plus tard, elle va devoir la même chose en pire et si elle n'a pas la somme, y a toujours moyen de s'arranger...

Mais à défaut d'accepter pour le moment cette offre, elle acceptait le câlin, au moins, ça lui demandait un peu d'effort, mais ça allait, elle n'était pas non plus prisonnière... elle l'espérait du moins. Mais après avoir profité de ses bras, Mélinda venait ajouter une chose, elle ne sera jamais seule. Elle pensait l'avoir percer à jour, et même si certains arguments faisaient mal la concernant – tarée du lycée, asocial – eh bien c'était malheureusement vrai. Dans le meilleur des cas, elle était invisible et dans le pire, elle était pointée du doigt et moquer en secret. Oui, heureusement, elle ne s'était jamais fait remarquer au point d'attirer les foudres des gens qui aimaient se moquer des autres. Bizarre mais discrète.

L'ayant libéré, Mélinda venait ajouter une chose pour rejoindre ce grand groupe. Un signe distinctif. Quoi ? Une sorte de signe avec les mains en secret ? Pour dire, je fais parti du gang ? Non, moins gestuel. Mélinda avait dans sa main un collier en cuir qu'elle venait lui mettre autour du cou. Elle n'avait pas remarqué son nom brodé dedans, mais fut à la fois honorée et gêner de porter une telle chose autour du cou... Oh, mais, il y avait un petit cœur, c'est mignon ! Puis faut avouer la couleur se marie bien avec le petit cœur rouge. Ce signe était le symbole qu'elle faisait partie du groupe de Mélinda, ainsi, personne ne devrait la repousser et les membres du groupe, au moins, auront toujours leurs bras ouverts pour elle. C'est gentil, très gentil. Mais la question serait de savoir plutôt si elle aura le courage de les approcher ? Tomoko avait accepté son invitation ici, car elle pensait être seule avec Mélinda ou au pire, avec ses parents et donc, que rien de grave ne pourrait se produire. Si elle aurait su que tant de monde était présent et que même, ce que Mélinda lui aurait réservé, elle serait sûrement rester chez elle...

Couverte de tant de baiser, sur elle ou ce bijou en forme de cœur, on pouvait dire que Tomoko était gâtée. C'était touchant, oui, mais comme toujours, il fallait la force de répondre. Si on devait comparer ses deux-là, ce serait comme un RPG au tour par tour, Mélinda à tout miser sur la vitesse et agit trente fois avant que Tomoko ne puisse agir une seule fois. En plus, son coup ne serait pas super efficace... Ses lèvres toujours scellées, elle était d'accord avec sa nouvelle amie, mais il y avait quand même une chose qui la dérangeait avec ce collier, enfin, ce signe plutôt...

« Co... Comment on... on f-fait au... au lycée p... pour ça ? » dit-elle en tenant entre ses doigts le petit cœur à son cou « Ca... Ca v-va se-se... v-voir là... là-bas... »

Même sans fixer les autres élèves, elle n'avait jamais remarqué la bande de groupies autour de Mélinda portait ce genre de chose autour du cou, sinon, elle aurait facilement deviné, peut-être avec exagération, que Mélinda les tenaient toutes en laisse et qu'elle était une sorte de gourou cheffe d'une secte bizarre. L'idée d'approcher de potentielles amie lui faisait déjà peur alors si en plus elle devait porter ce genre de chose bizarre autour du cou, elle risquait de continuer de se cacher dans son trou de souris. Elle appréciait le geste et les efforts de Mélinda, mais la vampire semblait placer beaucoup trop de choses sur ses frêles épaules et elle risquait de la décevoir. Là encore, elle ne la regardait pas, baissant ses yeux pour ne pas croiser les siens. Bon, du coup elle regardait plus ou moins sa poitrine, mais là n'était pas son but.

Tomoko retrouva rapidement sa nervosité habituelle. Ce collier était peut-être le coup de trop ? Mélinda avait très souvent tendance, avec ses petites proies, à prendre les choses en main. Elle n’était pas en soi cruelle, juste… Très entreprenante, et très dominatrice. Face à elle, il fallait suivre, et Tomoko n’osait rien dire. Mélinda savait qu’elle avait visé juste. Tomoko faisait partie au lycée de ces « freaks », comme disaient les Anglais… Ou même une certaine forme d’ijime. Elle était isolée socialement, exclue des groupes. On l’appelait volontiers la « tarée », la « folle ». Mélinda n’avait jamais été à l’école, mais elle avait vu suffisamment de lycéens pour savoir combien l’insertion à un groupe était importante pour eux.

Baissant les yeux devant elle, Tomoko n’osait plus rien dire, louchant un peu sur la belle poitrine de sa Maîtresse, délicieusement engoncée dans sa veste en cuir. La vampire attrapa doucement ses cheveux, et plaqua la petite tête rubiconde de Tomoko contre ses seins.

« Tomoko-chan… »

Mélinda déposa un petit baiser sur ses cheveux. Se frottant l’une à l’autre, Tomoko pouvait sentir la petite bosse entre les cuisses de Mélinda se dresser à nouveau. Finalement, quand parler devenait trop compliqué, il fallait s’exprimer… Différemment. Mélinda avait calé toute sa nuit pour s’occuper de Tomoko, et elle comptait bien continuer à le faire.

« Est-ce que tu as déjà remarqué ces colliers chez d’autres personnes, hum ? Tout ce que je veux, c’est ton bonheur, ma chérie. Je ne te tends aucun piège. Tu retourneras chez toi demain, et les prochaines semaines qui vont venir ressembleront à un rêve éveillé. »

Elle caressait doucement les cheveux de Tomoko d’une main, et l’amena à relever la tête, puis l’embrassa à nouveau. Un baiser léger, au début, puis qui fut de plus en plus appuyé, sa langue s’enfonçant même dans la bouche de Tomoko. Elle serrait ses longs cheveux d’une main, et l’autre continua à descendre, venant caresser ses hanches, glissant sur sa belle robe de maid, et alla se presser contre ses fesses. Les intentions sexuelles de Mélinda étaient assez évidentes, en réalité.

Après ce premier baiser, elle rompit celui-ci… Et posa sa main sur l’épaule de Tomoko, puis la repoussa. Tomoko tomba alors sur le lit, et s’allongea dessus, puis la vampire la rejoignit sur le lit, se mettant à quatre pattes au-dessus d’elle.

« Et si nous reprenions là où nous nous étions arrêtées, hum ? Il y a tellement d’autres parties que j’ai envie d’explorer… » glissa-t-elle malicieusement.

Un renversement inattendu, mais, parfois, il fallait savoir brusquer les choses. Mélinda embrassa Tomoko dans le creux du cou, sa verge venant à grossir à nouveau, témoignant d’une nouvelle érection.

« Alors, dis-moi… Si tu restes couchée sur le dos, je te prends par le devant. Si tu te retournes, je te prends par l’arrière… »

La vampire se pinça les lèvres, une lueur amusée dans les yeux.

« Tu choisis, ou je choisis pour toi… Tomoko-chan… »

Voir Tomoko complètement détendue sera un travail de longue durée, même sans parler sexe, la seule façon de la voir pas stresser serait de la voir endormie. En encore, si elle se savait chez Mélinda et pire, dans son lit, ce ne sera pas un sommeil réparateur, telle un animal sauvage, elle va sursauter au moindre bruit. Donc bien qu'elle semblait marcher dans la direction que lui montrait la vampire, elle était loin d'être rassurée et sûre d'elle. Par chance, la vampire semblait aimer les défis et Tomoko se retrouva bien vite blottie contre ses seins. Elle y avait déjà eu droit, mais sentir cette douceur, ce moelleux, elle rougissait furieusement avec d'un côté une envie de s'écarter et d'une autre, juste d'y rester et pourquoi pas fermer les yeux ? C'était la seconde voix qui gagnait cette fois, c'était bien agréable, ça sentait aussi bon d'ailleurs. Elle la maintenait, baisant ses cheveux en la rassurant comme elle pouvait. Il est vrai qu'elle n'a jamais vu les filles qui traînaient avec Mélinda avoir ce truc autour du cou, mais ça restait un « signe de gang » malgré tout. Loin du cliché US des gang qui portait un bandana ou un accessoire bien visible, mais ça voulait quand même dire ça.

Tomoko sentait cette bosse entre ses jambes, enfin, vu sa taille, elle la sentait plus vers son nombril, avant que la jeune femme ne l'embrasse à nouveau. Un doux baiser qui se faisait un peu plus appuyée par la suite. Elle n'y était pas encore trop habituée, mais ça ne lui déplaisait pas trop. Mais ce baiser venait à se terminer quand elle tomba sur le lit, la maîtresse des lieux venant se mettre à quatre pattes au-dessus d'elle, la fuite était impossible, c'était comme contre un Boss dans un RPG... Mélinda imposait d'ailleurs un choix, devant ou derrière. Dans les deux cas, c'était une étape à franchir. Autant, la sucer n'avait pas été compliqué, c'était sûrement une des envies les plus refoulé de Tomoko alors voir cette occasion se présenter, ça n'a pas été difficile d'y aller, mais là... Elle avait déjà vu des vidéos porno, avec des actrices ou en 2D/3D donc elle savait que l'un comme l'autre, il y avait du plaisir, mais aussi une forme de douleur. Laquelle ? Elle ne savait pas, mais elle n'était pas idiote. La vampire lui baisait le cou, elle hésitait en observant la chambre, la tête posée sur le côté.

La première fois faisait mal devant, c'était un fait car ça saignait. Mais l'anus aussi, c'était plus étroit, ça ne mouillait pas, elle le voyait bien sur son pc, les filles et les mecs qui étaient pris par-derrière n'avaient pas l'air de déguster une glace bien froide en pleine canicule. Ils hurlent, ils serrent les dents et la personne qui sodomise fait exprès de redoubler de vigueur. Mais Tomoko restait Japonaise, elle restait encore un brin naïve et crédule en se disant que sa première fois, devant en-tout-cas, ce sera avec une personne qu'elle aimera et qui passeront sûrement leur vie ensemble. Cette personne travaillait pour Mélinda ? Ou bien elle la rencontrera bien plus tard ? Elle ne savait pas, ce n'est pas comme si elle était amoureuse. Mais elle savait Mélinda marier et la présence de Tomoko à ses côtés était pour devenir une esclave, dans le bon sens du terme. Si ça aurait été pour devenir sa femme, seule et unique, elle aurait pu lui laisser ouvrir cette porte. Mais tant pis si elle doit en souffrir un peu. Tomoko se retourna lentement, posant ses bras contre elle, recroquevillé. Elle avait peur oui, mais ce n'était pas une forme de refus, juste... elle savait que la douleur serait là...

« Je... hmm... V-vous... p-pre... Prenez-nez.... m-moi... pas... par-de... derrière... Maî... maîtresse... »

Elle va avoir du mal à se faire à cette idée, mais le costume l'aidait un peu, se dire que c'était juste un jeu de rôle, elle la domestique qui devait obéir à sa maîtresse et respecter son envie. Son visage était tourné sur le côté et fidèle à elle-même, son regard hésitait à croiser celui de Mélinda. Au moins, on ne pourra pas dire qu'elle ne faisait pas d'effort, mais pour sûr, Mélinda le faisait travailler son petit cœur, il ne cessait de battre aussi fort qu'un solo de batterie ! Reste à savoir ce que ça ferait vraiment du coup ? Une sodomie...

« Maîtresse »… Oui, Tomoko l’avait finalement dit ! Un sourire ravi éclaira les lèvres de Mélinda. Un simple mot, mais si agréable à entendre, si doucereux aux oreilles ! Mélinda entendait les battements furieux du cœur de Tomoko, et elle se pinça rapidement les lèvres, sentant sa soif remonter. Une soif de sang, qu’elle compensait par du sexe excessif. Sa queue gonfla encore, comme si l’excitation sexuelle de Mélinda était liée à son excitation sanguine. Sa queue tapa doucement contre son ventre, se contorsionnant difficilement sous sa combinaison. Mélinda la libéra donc, et son membre, à l’air libre, caressa les jambes de Tomoko. Souhaitant visiblement protéger sa pureté, celle-ci avait opté pour la porte arrière.

À quatre pattes, la vampire hocha la tête, et retourna doucement Tomoko.

« Là, Tomoko-chan, là… Laisse-toi faire, ma Tomoko, laisse ta Maîtresse te guider comme il faut… »

Elle lui indiqua de se redresser, de se mettre à quatre pattes, elle-même se reculant un peu. Ce serait sa première sodomie, alors Mélinda ne comptait pas y aller trop brutalement. C’était au contraire quelque chose qu’il fallait savourer, longuement ! Mélinda n’allait pas se presser, d’autant que c’était la première fois de Tomoko. Soupirant lentement, elle commença par glisser ses mains sous sa robe de maid, et serra sa culotte, puis tira doucement dessus. Le sous-vêtement glissa jusqu’à se retrouver à hauteur des genoux de Tomoko. Sifflotant doucement, Mélinda remonta ensuite la minijupe de Tomoko, et la replia vers le haut, puis décrivit ensuite une boucle, coinçant ainsi la minijupe juste sous le corset.

Mélinda put ainsi contempler le beau petit cul de Tomoko, et commença par le peloter. Chacune de ses mains se posa sur les petites fesses de Tomoko, et elle les pinça, venant les malaxer doucement.

« Tu as vraiment de magnifiques fesses, Tomoko-chan… Rassure-toi, je vais en prendre grand soin, et je te fais la promesse de ne jamais te prendre ton hymen tant que tu ne me le demanderas pas. Je dispose de culottes spéciales, tu sais, des culottes de chasteté qu’on ne peut ouvrir que sur l’arrière, pour être sûre que personne ne te prenne ton innocence. C’est toi qui me la donneras, quand tu me reconnaîtras pleinement comme étant ta Maîtresse. »

La vampire parlait doucement, tout en jouant avec le cul de Tomoko. Avec ses mains, elle écartait chaque fesse l’une de l’autre, les palpant lentement, langoureusement.

« J’ai baisé de nombreux culs au cours de ma vie, ma belle, mais j’adore toujours autant ça, tu sais… »

Elle se pencha alors, et déposa un baiser sur chaque fesse, puis continua à les écarter, encore et encore. Elle les pétrissait entre ses doigts, s’y attaquant tendrement, jusqu’à pouvoir accéder plus facilement à la croupe de Tomoko, ainsi qu’à sa petite porte arrière. La vampire se rapprocha encore, et déposa un premier baiser dessus. Elle sentit le sang de Tomoko s’emballer, puis donna quelques coups de langue, titillant cette délicate peau.

Comme dit préalablement, elle prenait son temps. Rien n’était fait dans la précipitation, car elle ne voulait pas faire paniquer Tomoko. Il était au contraire très important de prendre du temps, de laisser passer les minutes. Elle lécha donc pendant un certain temps, puis lécha ses doigts, les humidifiant longuement. Elle se redressa alors doucement, et approcha un doigt de la porte arrière de Tomoko-chan… Et le glissa alors délicatement en elle.

« Là, ma belle Tomoko-chan… Est-ce que Tomoko-chan apprécie ce que sa Maîtresse lui fait ? » s’enquit-elle alors.

Elle allait le faire ? Vraiment ? Elle qui pensait qu'avoir son premier baiser ce soir était déjà une très grosse avancée en soit alors en plus avoir autre chose, de ce genre... Elle va exploser tous les records. Allongée sur le ventre, elle préférait que Mélinda passe par là en laissant sa pureté tranquille. Elle offrira cette autre chose à la personne qu'elle aimera, qu'elle se trouve dans ce harem ou ailleurs. Il était beaucoup trop tôt pour y songer. Même si Tomoko espérait trouver quelqu'un d'important dans sa vie pour se dire qu'ensemble, ils formaient un couple et elle fut naïve de croire que c'était peut-être Mélinda alors qu'elle était déjà marié... Mais elle ignorait de quoi demain était fait après tout. Ayant les fesses à l'air, la vampire semblait prendre plaisir à les caresser pendant que Tomoko se demandait quand « ça » allait arriver ? Évidemment, elle se doutait que ça n'allait pas arriver en traître comme un coup de poignard dans le dos, mais c'était sous peu...

En revanche, elle n'en disait rien, mais elle se posait des questions. Pas sur les culottes de chasteté, c'était étrange de devoir en arrivée là, mais, ça passe encore. Non, ce qui était étrange, c'était que dans la vision de Mélinda, son hymen sera pour elle. C'était obligé ? Cela faisait parti du contrat ? Non car Tomoko, malgré les apparences, aimaient bien Mélinda mais elle restait figé sur son idée que cet endroit, la première fois et la suite, sera pour la personne de son cœur. Peut-être qu'avec le temps, elle donnera raison à la vampire, mais pour le moment, ce n'était pas à Mélinda de passer par-là, maîtresse ou non. Mais comme bien souvent, elle gardait cette réflexion pour elle, Mélinda était bien trop occupée à lui caresser les fesses de toute façon. La vampire semblait beaucoup aimé son cul en tout cas, ce qui était une bonne chose dans un sens, mais la demoiselle ignorait encore à quel point elle était fan de sodomie. Par la suite, outre ses baisers et coups de langue, elle sentit quelque chose s'insérer, enfin ? Mais vu la longueur et l'épaisseur, ce n'était qu'un doigt. Elle n'était pas idiote non plus...

C'était une sensation étrange, surtout au début, mais par la suite, une fois habituée, ce n'était pas mal au final. Peut-être que ce ne sera pas la même chanson quand ce sera autre chose à la place du doigt, mais pour le moment, ça faisait l'affaire. Sa réponse ne sortait pas de sa bouche, mais sa tête remuait de façon à répondre positivement à la question de sa maîtresse. Oui, ça faisait du bien. Et si la sodomie à cette douleur, il sera aisé de passer outre et apprécier cela grandement en attendant de connaître le plaisir vaginal. Même si elle ne comptait pas se laisser déchirer l'hymen par Mélinda, elle pourrait la laisser lui lécher cet endroit ? La caresser ou la doigter ? Elle le lui proposera... quand elle en aura le courage mais pour le moment, il y avait autre chose sur le feu. Tomoko continuait de savourer ce doigt qui, bientôt fut rejoint par un second. Ok, là, elle augmentait la sensation. C'était le retour d'un peu plus de douleur entre ses fesses, mais comme le premier doigt, ça allait. Ce n'était pas pareil, mais ça allait. Reste à voir ce que ça ferait avec un pénis ? C'était plus grand et plus gros après tout... En tout cas pour celui de sa maîtresse.

Muette en commentaire, elle n'était cependant pas avare en gémissement, laissant deviner à Mélinda la situation actuelle, si son travail était correct ou non. Après un petit moment avec ses deux doigts, Tomoko tournait sa tête par-dessus son épaule pour observer la vampire. Elle cherchait ses yeux, mais elle avait vraiment du mal à liée son regard au sien. Ses lèvres scellées ne semblaient pas réussir à dire ce qui restait bloquer dans sa bouche. Parlant donc avec son corps, elle remuait doucement son postérieur de droite à gauche, comme pour lui donner l'autorisation. Elle était habituée à deux doigts... un pénis, ça devrait aller ? Il est fort possible que là aussi, elle ne dise pas un mot, mais sa voix devrait être tout de même plus audible que de simples gémissements vu ce qui allait arriver.

Mélinda frémissait doucement devant ce beau cul tendu, cette magnifique offrande. Tomoko s’offrait à elle, et acquiesça de la tête. La vampire se pinça les lèvres, et savoura encore un peu, sa verge titillant sa délicate croupe.

« Désolée, je prends mon temps… Maintenant que je suis mariée, c’est Vanillia qui s’occupe de ça, généralement… La virginité anale, je veux dire ! Enfin, je vais faire une exception avec toi, ma chérie… »

De quoi laisser rêveur pour la suite, et pour tout ce que Tomoko allait suivre ! Se pinçant donc les lèvres, Mélinda pinça encore le petit cul de Tomoko, et se prépara ensuite. Elle approcha sa verge, et la pénétra alors. Tomoko soupira faiblement, et Mélinda ferma les yeux, sentant cette résistance anale.

« Hrrrmmppff… Si tu veux hurler… Fais-le, haaaa… Cette douleur… Il ne faut pas la retenir ! »

Et, comme pour l’encourager en ce sens, Mélinda pinça son cul. Elle avait très hâte de voir comment Tomoko allait réagir. Face à la sodomie, toutes ses soumises se réveillaient pleinement. Le plaisir intense se mêlait à une douleur extrême, et elles hurlaient toutes. Tomoko réagirait-elle différemment ? Mélinda avait hâte de le savoir ! Bandant ses muscles, Mélinda se recula, puis repartit en avant. Elle força alors, grognant sur place, fermant les yeux en sentant les parois anales s’écarter lentement, terriblement lentement. Elle grogna donc, se pinçant les lèvres, sentant petit à petit son membre s’enfoncer plus profondément en elle.

Mélinda grogna à nouveau, crachant un peu de salive en reprenant ses esprits. Le cul serré de Tomoko était redoutable, mais bon, si bon ! Elle s’y enfonçait avec délice, avec délectation, poussant de longs soupirs. Petit à petit, son membre s’enfonçait progressivement, gagnant de la place.

« Putain, ton cul est si serré, ma chérie, hmmm… C’est… C’est si bon, han ! »

Ce délicieux postérieur rebondi l’accueillait pleinement, et la vampire se recula, puis repartit encore, défonçant progressivement et méthodiquement le magnifique fessier de Tomoko, en se perdant de plus en plus profondément en elle…