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Re: Un client insolite [PV Maurice Malné]

Posté : 15 déc. 2024 09:44
par Maurice Malné
Qu’elles étaient bandantes toutes les deux ! Maurice Malné en oublia les soucis au-delà des murs effondrés. Ses deux petites chiennes en rut lui faisaient beaucoup d’effet. Difficile de leur en cacher la raideur, de toute façon. L’ancienne prêtresse souillée possédait toujours ce quelque chose de l’innocence. Une notion dont sa succube s’amusait à piétiner pour son premier amusement. Avant même celui de son précieux Maître. Mais il en fit peu de cas de conscience. Qu’elle s’amuse aussi !

« Il va falloir que je prenne garde à ne pas trop magouiller toutes les deux ensemble. Cette succube pourrait bien réussir à me piéger pour être son centième. N’arrête pas de sucer pour m’écouter, petite traînée ! Pompe-moi ! »

Le langage fleuri était pour les gens à amadouer. Ici, avec ce qui ressemblait à un début d’harem, il allait parler crument et librement. De toutes les manières, le démoniste avait depuis longtemps compris qu’un homme déshabillé perdait de son aura. Ses Petits Pêchés avaient beau être sous l’influence de sa magie, il savait qu’un corps d’homme, pour peu qu’il ait un peu de ventre et de poils (ce qui était son cas) n’aurait jamais la grâce du charme féminin.

« Putain, oui ! Il n’y a pas à tortiller du cul. J’ai toujours un grand plaisir à souiller des saintes et des innocentes. Mais ne t’inquiète pas, Rëko, toi aussi tu m’es agréable à l’œil. Toi et tes yeux de sang. Allez, viens par là. »

Sa langue obscène requérait un baiser. En rien il ne voulait que ce soit romantique. Les langues resteraient sorties. Ça baverait. La salive coulerait sur leur menton. Et pendant cet échange de baiser passionné, sa main s’aventurait sur le petit cul rouge. Le malaxer sans douceur. Refermer sa poigne pour imaginer à quel point son anus s’ouvrirait aux regards. Ce qui lui donna une nouvelle idée.

« Chevauche-moi ou utilises tes ailes de succube. Je m’en fous. Mais obéis. »

Il n’en avait pas fini avec sa langue démoniaque. Il en voulait davantage. Mais l’idée de tripoter ce petit cul et de le présenter au premier plan de cette prêtresse en apprentissage l’excitait. Il lança rapidement une remarque comme quoi elle avait eu bon professeure et qu’elle pourrait se débrouiller toute seule. Il lui autorisa même à faire une pause. Ce qui n’était pas un conseil mais bel et bien un ordre. Maurice Malné voulait que sa pondeuse découvre à quel point elle avait lustré son sexe. Il voulait qu’elle voit avec quelle pulsion animale il étirait les fesses de Rëko pour qu’elle voie l’anus et le sexe de sa Sœur de Pêché.

« Ca te plaît ce que tu mates ? Regarde comme je lui écarte les trous. Ecoute à quel point cette traînée gémit quand je tire fort. Oh, mais tu sais quoi ? La baise se doit d’être une expérience de tous les sens. Ta bouche et tes doigts resteront attitrés à mon sexe jusqu’à ce que tu m’aies fait cracher. Par contre, ton petit nez, tu vas me le carrer dans ses orifices. Respire à plein poumons. Découvres les fragrances de la lubricité. Et si ta Sœur de Pêché le veut, tu fourreras ton nez là où elle te le dira pour la pénétrer. »

Il sourit. Cette expression du Mal. Aucun homme bien élevé ne devrait utiliser les femmes comme des ressources et objets. Lui s’en foutait. Même sa parole devait être source de doutes et de questionnements. Car il avait soudainement très envie de les attacher l’une à l’autre par une chaîne. Peut-être qu’il le ferait. Les chaînes avaient toujours eu un effet sur lui. Mais il tiendrait probablement parole. Pour cette fois… car son Petit Pêché Rouge devrait prendre la voie des airs tôt ou tard. Quant à son Petit Pêché Vert, elle aurait son empire gobelin à orchestrer. Il lui fallait plus d’engeances vertes. Plus de prisonnières. Il lui fallait plus de tout !

Mais pour l’instant, il lui fallait sa jouissance.

Re: Un client insolite [PV Maurice Malné]

Posté : 17 déc. 2024 13:43
par Korë Grémorya
La petite trainée en question obéit bien volontiers aux désirs libidineux de son seul et unique Maître. Maurice Malné appréciait son "divin supplice". La langue de la prêtresse - pour ne pas dire toute sa jolie bouche de brillante jeune femme - lui offrait un récompense à la hauteur de sa future grandeur. Nul doute que de cet antre chaud et humide ressortirait le hochet de chair plus brillant que jamais !
Image mettant l'eau à la bouche de cette succube qui prenait son mal en patience...
Elle fut ravie d'entendre le démoniste lui réclamer ce qui s'apparentait fort à un baiser. Le simple fait qu'il eut prononcé son nouveau nom pendant que sa prêtresse chérie lui lustrait la troisième jambe la fit frissonner de plaisir. Et que dire de ce compliment sur ses yeux rouges ? Ha ! La Wyvérienne succubisée eut vite fait de sauter sur cette langue qu'il lui dardait avec tant de perversité.

- ♫ Tout de suite, tout de suite ♫, chantonna la bienheureuse avant que son savoureux muscle de bardesse vienne s'enrouler autour de celui de l'homme qui l'avait transformée.

Son derrière rouge de nymphe des enfers goûta à ses caresses brutes. Le Petit Pêché Rouge appréciait cette rudesse. Cette griffe sans pointes qui se refermait sur ses fesses lui soutirait effectivement un plaisir impie.
Qu'il lui pétrisse donc le cul ! Rëko n'en attendait pas moins de la part de son Maître à qui elle avait dédié sa nouvelle vie.
Il sera mon Centième, après tout~
Afin d'obéir à ses fantasmes, la succube déploya ses ailes de chauve-souris et s'en servit pour atterrir sur ses genoux. Non : pas tout de suite sur ses genoux écartés ; en premier lieu, les pieds nus de la rouge beauté trouvèrent appui sur les repose-bras de la chaise ouvragée. De sorte à ce que Maurice Malné n'ait qu'à tout juste lever les yeux pour lorgner sur son entrecuisse à fleur de peau. Spectacle indécent qui ne dura gère longtemps, la succube ayant sensuellement fléchi sur ses jambes pour enfin prendre place sur les cuisses de son Maître.
Leur baiser humide put reprendre là où ils l'avaient interrompu. Une seconde session de coups de langues affamés qui finit par laisser place à une nouvelle exigence de la part du sombre dominant.
Afin de contempler la verge dressée de son Maître et les deux trésors creux de sa Sœur de Pêché, Amanita Anthelme cessa d'œuvrer pour son plaisir en reculant sa jolie tête. Elle ne dit rien, restant attentive à la moindre parole du premier qui s'amusait à étirer les fesses de la seconde. Seconde qui respirait fort et chaudement à la face de leur figure d'autorité à toutes les deux.
La prêtresse eut un très léger mouvement d'humeur.

- Puisque c'est vous qui me l'imposez, je veux bien lui faire cette fleur, accepta-t-elle de mauvaise grâce.

De ses états d'âme, Rëko n'avait cure ! Elle fut satisfaite de sentir son petit nez d'humaine corrompue s'introduire entre les pétales de sa vulve gonflée. Amanita avait beau être une amatrice, elle n'en demeurait pas moins apte à s'arranger pour faire plaisir aux deux partis. Grâce à son travail aussi bien buccal que nasal, le baiser baveux entre la serviteur rouge et son Maître fut des plus salissant ! Avec un appétit redoutable, la langue de la succube s'accrochait à celle du démoniste. Rëko aurait pu l'étouffer entre ses lèvres gourmandes mais elle tenait avant tout à prendre soin de son partenaire.
Contrairement à celui que, tout à l'heure, dans son petit nid d'amour improvisé, elle avait tué d'épuisement...
En descendant une main chaude dans son dos, la démone caressa du bout des doigts la douce chevelure blonde de sa Sœur de Pêché à qui elle demanda d'une voix rauque de désir :

- Sois gentille et passe à mon petit trou~

Avec une expression quelque peu renfrognée, la prêtresse céda à son caprice et, tandis qu'elle aspirait à rendre continuellement heureux leur Maître, fourra son nez entre ses renflements espacés.
Le gémissement de la succube - tout à fait exagéré, celui-là ! - manqua la faire se hérisser.
Rien à faire ! Tu as beau m'avoir fourni de précieuses astuces pour le confort de notre Maître que je te déteste toujours autant. Satanée pute ailée !
Sa haine à l'encontre de sa Sœur de Pêché ne la rendit pas malhabile avec sa fellation. Ce fut même tout le contraire car, en se montrant plus audacieuse, Amanita Anthelme intensifiait leurs ébats. Et le simple fait de souffler par les narines, accessoirement, renforçait le plaisir éprouvé par la vulgaire succube.
En retour, l'aura torride et envoûtante émise par cette dernière ne pouvait qu'accroître la sensibilité sexuelle du démoniste.
A ce rythme, sa jouissance n'allait vraiment plus tarder.

Re: Un client insolite [PV Maurice Malné]

Posté : 23 déc. 2024 10:36
par Maurice Malné
Ce qu’il les aimait ses deux Petits Pêchés. Enfin, aimer… Un terme pouvant prêter à confusion pour un démoniste qui avait bien reluqué les cuisses écartées de sa succube. Qui martyrisait les fesses rouges. Qui maintenant la chassait sur le côté, posant sa main droite sur son flanc droit à elle et l’envoya bouler ! Peu lui importait qu’elle se casse la gueule. Il préférait tout de même que ses réflexes soient bons et qu’elles pensent à se servir de ses ailes. Maurice Malné serait fort déplu d’avoir un faible démon. Mais peu lui importait Rëko à cet instant très précis.

« Ne me mords pas ! »

Ses deux petits sacs à chairs préférés avaient très bien accompli leur quête. Tant que la puissance avait monté d’un seul coup et qu’il était hors de question de jouer à un petit jeu d’endurance. Maurice Malné avait donc viré l’innoportune pour pouvoir se redresser et appuyer de ses deux mains sur la tête de la prêtresse. Elle aurait tout le temps des journées suivantes pour soigner sa gorge.

La semence épaisse envahit la bouche d’Amanite Anthelme. Maurice Malné la sentait se rebiffer. Mais il cracherait jusqu’à la dernière goutte. La sentir complètement asservi à sa domination lui faisait un bien fou. Quand il sentit qu’elle luttait désespérément pour respirer et ne pas lui sectionner son outil à progéniture, il la libéra.

« N’avale pas. »

Un ordre avait été donné au début de leur jeu. Il voulait qu’elles s’embrassent devant ses yeux. Un partage de fluides. Des langues hors de leurs petites lèvres pour aller lécher le visage de l’autre. Le démoniste savait bien qu’elles ne seraient jamais les meilleures amies du monde. Et c’était bien pour ça qu’il leur infligeait un tel acte.

Elle avala. Les larmes coulant sur son visage. De surprise. De douleur. Mais aussi de honte d’avoir échoué à servir son Maître. Elle luttait pour reprendre sa respiration. Elle cherchait à éviter le regard du démoniste tout en cherchant à l’accrocher pour savoir quel nouveau supplice elle devrait subir. Amanite Anthelme était mortifiée.

« … »

Maurice Malné respirait fort. La colère sourdait sur son faciès. Et pourtant, de micro-expressions de rictus satisfaits illuminaient brièvement son visage. Cette expression qu’il matait, c’était délicieux. Elle s’en voulait. Elle voudrait faire mieux. Lui prouver qu’elle valait mieux que ça. Les deux chercheraient à se rejeter la faute sur l’autre. Briller pour éclipser la deuxième. Cette rivalité serait le fer de lance de sa reconquête.

Il finit par se lever en se rhabillant.

Il les toisa une dernière fois.

Puis il s’en alla armé de son arme impie. Au moment de disparaitre derrière le mur en ruines, il s’arrêta et leur lâcha quelques mots.

« Ne me suivez pas. Et ne vous entretuez pas. Que vous attendiez le retour des engeances vertes ou que vous commenciez à prendre la voie des airs, peu me chaut. »

Et il disparut. Mais pas très loin. D’abord parce que ce serait une terrible manœuvre de perdre son reliquat de place forte. Mais surtout parce qu’il voulait les observer toutes les deux. Affrontement ? Pacte démoniaque pour mutualiser leurs forces et neutraliser leurs faiblesses ? Esprit égoïste et chacune cherchant à accomplir leur propre quête ? Maurice Malné allait jouer le voyeur en attendant de savoir si la mission avec le gosse et le gobelin serait réussie.

Re: Un client insolite [PV Maurice Malné]

Posté : 23 déc. 2024 17:10
par Korë Grémorya
Son Maître eut une réaction à laquelle elle ne s'était pas attendue. Il l'expulsa de ses genoux comme une vulgaire pute défraichie ! La Wyvérienne succubisée poussa un petit cri avant de se réceptionner en faisant la roue. Comme mus par une volonté propre, bras et jambes s'étaient étendus tous seuls !
Là, je me surprends moi-même.
Accroupie à plus de deux mètres du couple, Rëko cligna des yeux. Pris dans un accès de folie sexuelle, le démoniste avait repoussé sa chaise et s'acharnait sur la petite gueule de sa prêtresse, lui baisant la gorge avec force coups de reins !
La mâchoire inférieure de la succube s'affaissa.
Quelle énergie ! Toute cette vigueur rien que pour ses lèvres à elle...
Amanita Anthelme, les yeux révulsés, n'avait d'autre choix que d'accepter son sort. Alors que les mains de son Maître lui maintenaient la tête collée contre son vit, celles de la prêtresse s'agitaient et se crispaient en vain sur ses cuisses nues. Des larmes se mirent à perler au coin de ses yeux. Cette gorge profonde, c'était trop pour la néophyte ! Heureusement pour elle, les va-et-vient cessèrent assez vite, remplacés par plusieurs jets de jouissance à même son gosier brutalisé.
Les yeux de la pondeuse de gobelins s'étaient fermés. Elle eut des haut-le-coeur. Alors, plutôt que de recracher accidentellement le tout, la prêtresse l'ingurgita dans un grand bruit de déglutition.
Son erreur mit un certain temps à lui grimper au cerveau.
Qu'avait dit son maître, déjà ?

- Ah ! Elle a tout avalé, lâcha Rëko, stupéfaite.

La plus jeune des Anthelme porta ses doigts tremblants à son cou.
Oui : elle avait enfin pris conscience de son acte. Peur et honte l'empêchèrent de tourner son regard paniqué vers son maître à la respiration bestiale. Elle n'eut même pas la force de tousser malgré le fait que les coups de boutoir répétés lui avaient quelque peu irriter la luette.
Rëko la fusillait du regard quand leur maître opta pour la retraite. Avant cela, il prit tout de même la peine de leur énoncer ce qu'il ne fallait surtout pas faire.

- ...

- Grmbl... c'est noté.

Maurice Malné disparut derrière un mur.
Elles se retrouvaient seules, et toutes les deux déçues.
L'une plus énervée que l'autre, ceci dit !

- Egoïste.

Les yeux embués de la prêtresse roulèrent sur le visage froid de la succube.

- Je ne l'ai pas fait exprès, gémit-elle.

- Quelle importance ! Tu n'as même pas savouré notre récompense.

Les joues rouges, Amanita ne répondit rien. Parler avait tendance à lui faire mal, en plus...

- Tu étais supposée partager sa semence avec moi ! cria Rëko en se pointa vigoureusement du doigt.

- Je t'ai quand même renifler le cul, je te signale ! rauqua en se levant.

- Et alors ? C'était ton devoir ! Je n'ai pas à te remercier pour avoir obéi à notre maître, espèce d'ingrate !

- Moi, une ingrate ? s'exclama l'autre, abasourdie. J'ai pourtant fait de mon mieux !

- Et bah ce n'était pas assez, visiblement !

Et sans crier gare, la succube lui sauta dessus.
Déséquilibrée, Amanita Anthelme bascula sur le dos. D'une poigne de fer, Rëko lui immobilisa les mains au-dessus de la tête avant de se pencher vers son visage pour la renifler.

- Mais... lâche-moi !!! Qu'est-ce que tu fais, espèce de putain dégénérée !?

- Ton haleine... je sens son essence à travers elle, souffla-t-elle avec un sourire de mauvais augure. Il n'est pas trop tard. Je peux encore y goûter, oui !

Un éclair de folie illuminait ses yeux carmins.

- Hein ?! Mais... Non, tu-

Rëko l'embrassa, enfournant sa langue au plus profond de sa bouche d'apprentie salope ! La prêtresse rua pour se dégager mais la succube abattit son derrière sur son ventre plat, lui arrachant un hoquet étouffé.
Et c'est ainsi que pour la deuxième fois de la journée, Amanita Anthelme, cette fois-ci clouée au sol, se fit violer la bouche !
Opération qui dura bien une dizaine de secondes, toutes pour la plupart ponctuées par de nombreux bruits de bouche. Ce siphonnant baiser fit mouiller la proie de la démone, qui se pourlécha joyeusement les lèvres après s'être régalé et de sa salive et du goût de son maître que la pondeuse de peaux vertes avait de collé sur le palais.

- Exquis... tu as beau être une petite aristocrate à la manque, tes lèvres couplées aux fragrances sexuelles de notre maître relèvent du délice !

- ...Tu me payeras ça, oiseau de malheur. Sois-en sûre !

- Oh, mais figure-toi que je le suis bien~

Soudain excitée par une autre odeur, elle se redressa un peu plus. Sa queue en pointe s'introduisit entre les cuisses de la prêtresse, qui eut vite fait de les resserrer. Pas assez vite cela dit pour empêcher l'appendice caudale de lui prélever une généreuse goutte de son plaisir et de s'en écarter.
Rëko darda sa langue et, redirigeant le produit vers cette dernière, y goûta volontiers.
Ses yeux se réduisirent à deux petites fentes. Un coquin sourire se dessina sur son visage poupin.

- Tiens ! Et si je payais tout de suite ? ♫

La succube descendit d'un étage.

- Non ! Tu ne dois pa-aaaaaah~

Malgré ses mains libres, la prêtresse n'eut pas la force de lui résister.
De son point de vue, Maurice Malné put assister à un cunnilingus qu'y mit le Petit Pêché Vert dans touts ses états ! Il n'avait cependant pas lieu de s'inquiéter quant à la santé mentale ou physique de son bras droit : Rëko avait beau être une succube, elle n'envisageait point de l'en priver.

Re: Un client insolite [PV Maurice Malné]

Posté : 27 déc. 2024 13:25
par Maurice Malné
Si la chamaillerie féminine avait eu tendance à faire naître une envie de retourner les punir, Maurice Malné se félicita de n’en avoir rien fait. S’il n’était pas assez proche pour se gargariser de tous les détails. Les deux femelles provoquaient suffisamment de bruits avec leurs deux bouches pour que cela l’excite à distance. Parfaitement dissimulé, il écouta leurs piques puis la complètement soumission de la pondeuse lorsque la succube lui fit une puissante démonstration de ses capacités entre ses cuisses.

Il décida ensuite de s’asseoir en tailleur, le dos collé contre les pierres de la ruine de l’église. Magie blanche ou noire, tous pratiquants des arts occultes se devait de maîtriser une forme ou une autre de méditation. Mais pour un démoniste, ce n’était jamais une démonstration de charisme. Suffisamment en confiance pour laisser son enveloppe corporelle derrière lui, Maurice Malné s’en alla en voyage. Il sonda les environs à la recherche d’empreintes démoniaques. Tout comme il chercha à en savoir davantage sur le lieu qu’il avait clamé comme étant maintenant le sien.

Du temps passa.



Puis le gosse et le gobelin revinrent. Ils n’étaient pas seuls. Une marque rouge sur la joue et des griffures ensanglantés ici et là. Le gosse avait du lutter pour transmettre sa peur qui devint domination sur l’adolescente plus grande que lui. Etrange à quel point elle avait des airs de ressemblance avec Korë. Une silhouette fine. Une quasi absence de poitrine qui pouvait être vu dans les froques paysannes. Mais toutes les couleurs étaient si ennuyeuses. Que ce soit dans ses cheveux mi longs ou dans ses prunelles.

Gosse : « Maître ! Maître ! Je vous ai ramené quelqu’un ! »

Un changement s’était effectué durant ce voyage initiatique. Que s’était-il passé exactement ? Etait-ce « simplement » une révélation ? La proximité du démoniste avait-il révélé le Mal dans celui qui était encore si innocent ? Peu importait. Car le gosse avait fait la rencontre de son côté mâle. Dominateur. Conquérant.

Jusqu’à ce qu’il se trouve face à sa génitrice. Alors il baissa la tête et éprouva des remords. Lui qui avait tant aimé soumettre l’adolescente avec son nouvel ami le gobelin.

Adolescente : « Mais lâchez-moi ! Je veux rentrer chez moi ! »

La mère tenta de calmer l’adolescente. Elle essaya aussi de punit son fils. Mais son instinct lui révéla que c’était peut-être déjà trop tard…

Licorne : « Mère, des ennuis arrivent. »

Le gobelin qui n’avait plus qu’une oreille chercha la pondeuse. Il oscillait entre le sérieux de la menace à venir et l’envie de bander au-dedans d’une femelle. Que ce soit sa mère ou cette adolescente, cela lui importait si peu. Mais il y avait la menace à venir. Et il y avait la menace du démoniste…

Quelque part dans la forêt, une petite bande s’approchait des ruines. Dissimulé dans les ombres vertes, Roussi observait et suivait dans leur sillage. Plus réfléchi que ses frères verts, il tirait la gueule et sentit que le démoniste n’était pas loin. Il prit de l’avance sur les futurs opposants et mit un genou à terre face au démoniste.

Roussi : « Ils sont quatre. Les deux frères de la fille. Le père alcoolique. Et un autre. »

« Laissons mes femelles gérer ce problème. Dis-moi, Roussi, as-tu observé le village ? Que peux-tu m’en dire ? »

Un rictus de dents blanches s’afficha sur la face cramée du gobelin. Il avait espéré que cette situation arrive. Son frère à une oreille n’avait pas eu la présence d’esprit de réfléchir plus loin que ses orteils. Lui, il avait su que leur Maître à tous désirerait plus. Bien plus. Et il avait observé. Il avait compté les maisons. Il avait compté les gens. Surtout ceux qui pouvaient se battre. Et encore plus celles qu’il pourrait inséminer. Dans sa tête, toutes les femelles de ce village seraient pour lui. Sa récompense. Sa tribu à lui. Il comptait s’élever dans la hiérarchie. Vite. Très vite. Et il comptait sur l’appui du démoniste pour cela.

Re: Un client insolite [PV Maurice Malné]

Posté : 28 déc. 2024 20:39
par Korë Grémorya
Alors que la succube s'abreuvait entre les cuisses d'une prêtresse bien incapable de la repousser, le gobelin à l'oreille manquante - Licorne, c'est ça ? - vint les retrouver pour les avertir d'un danger sur lequel la buveuse serait sans doute tombée si elle n'avait pas plongé le nez dans la luxure.
Oh, la barbe !
Amanita Anthelme n'avait pas encore joui. Bon ! elle avait pas mal mouillé, certes, mais la nobliau faisait de son mieux pour résister aux assauts buccaux de sa soi-disant inférieure.
Profitant du fait que Rëko avait tourné la tête en direction du messager, la mère des vilaines peaux vertes leva son minois transpirant.

- D-des ennuis ? De quel genre ?

Elle remarqua tout de suite que son... "affaire" avec sa Sœur de Pêché avait fait gonfler la virilité du monstre.
Cela lui fit reprendre ses esprits au point de parvenir à se hisser sur les coudes, à se reculer et à refermer les cuisses.
En l'entendant faire, Rëko eut un moue boudeuse qui fit le malin plaisir de sa prétendue proie.

- Humpf ! Tâche d'être aussi clair que concis.

- Ne brusque pas mon minion. Tu n'as aucun droit de lui donner des ordres, succube ! C'est de mon ventre qu'il est sorti, et non pas du tien.

Avec un petit sourire au coin des lèvres, le gobelin inclina la tête.

- Qu'est-ce que ça change ? Ce n'est qu'une demi-portion ! Tout au plus de la chair à canon pour notre Maître...

L'émissaire cessa aussitôt de sourire. Si seulement on lui donnait le pouvoir de monter cette arrogante petite pute ailée...

- En tant que bras droit du Maître, je t'interdis de cracher ton mépris à la face de ma progéniture, satanée vipère !

Au lieu de la contaminer, sa colère de privilégiée attisa le désir de Rëko. Les fortes têtes dans son genre avaient le don de l'exciter~

- Sinon quoi ? Tu vas me flageller avec ton bâton ? Me le fourrer dans le colon ?

Oh ! ses propres paroles pleines de poésie lui donnaient de ces envies...

- Tu me répugnes, pesta la prêtresse en détournant le regard pour mieux s'intéresser au gobelin : Qu'attends-tu ? Parle donc à la place de cette maudite aliénée !

Il leur décrivit le groupuscule. Trois paysans, pour commencer : un pochtron de père qui a tout l'air de se prendre pour un héros, accompagné de de ses fils, laids comme des poux, tous deux animés par la volonté de sauver leur sœur enlevée. Le tout étant accompagné d'un mystérieux lascar bizarrement attifé.

- Je vois ! Tu as donc rempli ta première mission avec succès. C'est bien, mon petit ! Avec un peu de chance, tu auras droit à une récompense. J'en ferai la quête auprès de notre Maître.

Rëko, elle, s'était murée dans le silence. Elle réfléchissait à la nature de ce quatrième élément indistinct. Sans doute une précieuse aide de camp pour les membres de cette famille agitée ? Si elle se fichait pas mal de l'alcoolique, la Wyvérienne succubisée ne pouvait décemment pas ignorer la possibilité d'un danger plus conséquent.
Avec un léger train de retard, elle finit par remarquer le regard insistant que lui avait lancé la prêtresse.

- Succube, je veux que tu-

- Prennes ton envol pour leur souhaiter la bienvenue ! termina-t-elle à sa place. Pas de problème ! J'achèverai mon repas plus tard, ma mignonne~

- Hé ! comment oses-tu me couper la parole, espèce de...

Mais, fort culottée, la vigoureuse succube s'était déjà éclipsée par la voie des airs !

- Raah ! Cette salope se croit vraiment tout permis... Diable ! ce que je la déteste.

Pourtant, il y avait bien une part d'elle - plus sombre et encore bien enfouie dans son cœur perverti - qui l'acceptait pour ce qu'elle était. Amanita Anthelme s'était fait une joie de sentir sa langue affamée rouler sur ses lèvres intimes. Et cela, malgré ses gémissements répétés, elle ne l'aurait avoué pour rien au monde.
Elle tourna un regard furibond vers Licorne.

- Je veux que tu cours prévenir tes frères, Cyclope et Sourire. Demande leur de se tenir en embuscade, à l'entrée du repaire. Et surtout qu'ils ne prennent pas de risque inutile ! Est-ce que je me suis bien fait comprendre ?

Licorne hocha plusieurs fois la tête avant de foncer répandre la sage parole de sa digne mère.


- Même si le kidnappeur n'est qu'un foutu mioche, je veux le voir saigner ! beugla le père de la kidnappée en agitant sa hache à couper le bois - et pas que ? - au-dessus de son crâne rongé par une calvitie déjà bien avancée.

- Nous l'attraperons, père, soyez-en sûr ! s'exclama l'un de ses fils au nez proéminent.

- Et nous le lui ferons payer en commençant par le dépouiller de ses vilaines mains, grogna le deuxième de la fratrie, tout juste en âge de forniquer, son visage d'adolescent criblé de boutons rouges.

Le quatrième ne disait rien. Il avançait en silence avec une démarche équivalente. Il avait entendu parler d'un petit démon, avait proposé ses services auprès du père énervé et avait tout de suite été embauché. Sa mission ? Sauver la fille injustement enlevée à sa famille. Son réel objectif ? Décapiter l'engeance à la peau verte. L'homme aux allures de rônin ne portait pas un masque pour rien, après tout ; sa blessure au visage, il la devait à l'une de ces créatures du diable, et ce depuis tout gamin ! Il avait grandi avec ses stigmates, s'était formé au maniement du sabre par vengeance, puis avait évolué sur les routes en risquant sa vie dans des missions de cet acabit.
Son voyage l'avait amené dans cette forêt.

- ...

- On compte sur toi pour sabrer cette horreur ambulante, fit le paternel en fronçant les sourcils. Ne la loupe surtout pas, et tu auras droit à l'autre moitié de la récompense comme promis.

- Ce sera fait, soupira le guerrier au kimono cendré. Ma lame ne dévie jamais.

Sa voix sombre arracha un frisson glacé aux fils de l'héroïque alcoolique. Ils déglutirent de conserve en déposant leur regard sur les ruines de ce temple. L'aura de ce bâtiment n'était pas nette. Il renfermait un mal désireux de s'étendre, cela ne faisait aucun doute !
En tout cas, c'est ce qu'imaginait le chasseur de démons.

Re: Un client insolite [PV Maurice Malné]

Posté : 07 janv. 2025 21:54
par Maurice Malné
Le démoniste n’interviendrait pas dans la bataille à venir. La messe (noire) était ainsi dite, selon l’expression.

Autrement dit, les Petits Pêchés de couleurs n’obtiendraient pas un Deus Ex Machina de leur Maître.

Le petit groupe sacrificiel de paysans avançait. Les deux plus jeunes en première ligne, ressentant de funestes sensations en approchant d’une arche à peu près complète qui apparaissait comme la « porte » de ce château religieux en ruines.

Très rapidement, celui bardé de boutons rouge, tomba à terre et subit une avalanche de coups des gobelins. Il n’y avait rien de beau à ce tabassage en règles. Tout ce qui faisait mal (et provoquait des grimaces aux yeux innocents spectateurs), tous ces coups-là étaient portés avec un intérêt redoublé. Les griffes dans les yeux. Les coups de poings dans les roubignoles. Rien n’était épargné à cette face ensanglanté qui n’avait maintenant plus aucun problème cutané.

Un premier mort venant nourri la terre sèche de l’église de nouveau en activité.

Alors que le deuxième frère devait faire face aux gobelins assoiffés de sang. Et certains de chairs, étant donné les marques de morsure et les morceaux manquants… Pendant ce temps donc, Noirci le gobelin servait de guide au démoniste. Maurice Malné avait décidé sur un coup de tête de s’en aller au village où une jeune femme à peine en âge avait été capturé par le gamin et l’autre gobelin à une oreille.

*Tellement peu de monde que ce serait dommage de ne pas saisir cette opportunité. *

S’assurant une nouvelle fois qu’il n’avait pas perdu ses quelques compétences martiales, le démoniste fit faire quelques rotations à sa masse d’armes fourrée du crâne d’un mauvais voleur. Car s’il aurait été bon, il serait toujours vivant et sous ses ordres.

De retour à l’église, le deuxième frère paysan parvint à enfoncer un terrible coup de genou en plein dans le visage de Cyclope. Selon la façon dont la suite de la bataille se déroulerait, sa survie serait peut-être au prix de la perte totale de sa vision.

Quant au père alcoolique, voilà qu’il brisait en plusieurs morceaux le reste de sa bouteille sur le visage de Sourire… tout sourire. Le sang coulant depuis le haut de son crâne mettait encore plus en évidence le blanc de ses yeux fous et le blanc de ses dents dont les interstices se comblait de rouge. Une vision de folie qui fit glapir le père. Surpris et soudain hors combat, un vicieux coup vint le faucher derrière le genou. Il perdit de sa hauteur. Et voilà qu’un autre coup venait lui briser la glotte.

Les éclats de rire des engeances vertes se turent quasiment au même moment qu’ils avaient éclaté. Leur instinct les alerta immédiatement de la présence du samurai. Ce dernier n’avait pas volé au secours des trois paysans. Leurs vies importaient peu. Leurs morts avaient été source d’enseignement. Sa main reposait actuellement sur la garde de son sabre quand son regard tomba sur la Prêtresse du Mal.

Samurai : « N’ayez crainte, sainte dame. Je me porte à votre secours. Donnez-moi seulement le temps de dégager le chemin entre nos deux personnes. »

Incroyable. Alors qu’Amanita Anthelme avait pondu des œufs. Alors qu’elle s’était faite lécher comme une catin par une salope ailée assoiffée de jus de sexe. Oui, alors que la Prêtresse se souillait à grande vitesse, les reliquats de son innocence l’auréolait encore. A un point tel qu’un samurai spécialiste de l’extermination gobeline se faisait avoir…

La supercherie tiendrait-elle longtemps ?

Le démoniste, quant à lui, sortait du couvert des arbres pour s’enfoncer dans un champ de patates. Non loin, un vieillard se redressa et s’essuya de son bras sale son front pleins de sueurs. Maurice Malné ne répondit pas. En fait, il n’avait pas écouté. Il se rapprocha et dès qu’il fut à portée, il écrabouilla la tête du vieux paysan. Il y eut des cris. De l’agitation alors que le bruit de sa venue se propageait de masure en masure. C’était parfait. Gouverner par la peur. Instiller le poison dans les cœurs pour faire trembler les membres.

« Nous allons conquérir ce village, Noirci. »

Le démoniste aurait pu le surnommer sobrement « gobelin ». Mais il avait fait exprès d’utiliser son prénom. Il voulait que l’engeance verte gonfle son petit torse de fierté. Il lui avait fait miroiter le prix de récompenses s’il parvenait à l’aider. Bien entendu, Maurice Malné était tout à fait prêt à le sacrifier. Mais la perspective de lui offrir tous les sacs à engrosser de ce village était aussi intéressant. Selon un corpus de règles qui lui échappait, faute d’y avoir consacré du temps d’études, il savait que des gobelins pouvaient devenir ce que certains nommaient des « Champions ». Donc cette prise de village était également une expérience en ce sens.

Re: Un client insolite [PV Maurice Malné]

Posté : 08 janv. 2025 18:18
par Korë Grémorya
Depuis les hauteurs, la succube voyait tout. Ses ailes membraneuses ne produisaient que très peu de bruit - pas suffisamment pour alerter le groupuscule ennemi dont l'attention était, de toute façon, centrée sur le raid gobelin. Cyclope et Sourire éliminèrent avec brio un des deux adolescents ainsi que leur père au crâne dégarni. Seul le premier des peaux vertes avait souffert de la contre-attaque menée par le plus dégourdi des deux frères - celui au tarin pointu.

- Morts... Il sont morts... Vous les avez tués !

Un cri de rage qui ne souleva pas la moindre vaguelette d'émotion dans le cœur scarifié du ténébreux sabreur. Celui-ci avait remporté l'attention des gobelins. Sans doute à cause de son sang-froid à la limite du morbide. Une aura glaciale émanait de ce guerrier insolite...
L'homme au masque avait, lui, braqué son regard voilé sur la prêtresse aux cheveux d'or. Peut-être que le fait de la découvrir complètement nue et vulnérable parmi ces ruines malfamées avait éveillé quelque chose en lui. Une femme en péril reste toujours plus attractive à protéger qu'un trio de paysans mal dégrossis.
A moins qu'il la prenait pour la petite sœur enlevée ?
Peu probable. Il ne l'aurait pas appelée "sainte dame" autrement...

- J'ai... si peur, grelota Amanita en serrant les cuisses.

N'y tenant plus, le survivant de la fratrie se jeta sur le gobelin le plus proche.
C'est alors qu'une ombre acérée s'abattit sur son dos, l'écrasant contre le sol au point de lui briser près de la moitié des os !
Le foudroyant atterrissage de Rëko fit esquisser un pas en retrait au sabreur en même temps qu'il éloignât les gobelins.
Accroupie comme une grenouille sur les vertèbres détruites du récent défunt, la Wyvérienne succubisée ourla un petit sourire diabolique.

- Eh bien ! Qu'avons-nous là... si ce n'est un homme bizarrement accoutré dont le cœur doit être au moins aussi desséché que celui de ses petites proies vertes~

- Une succube, persifla le rônin. Je ne serais pas étonné d'apprendre qu'elle soit parvenue à vous mystifier, sainte dame.

Alors qu'il lui tournait le dos, Amanita Anthelme fit la grimace.
La trop soudaine intervention de cette putain ailée ne me dit rien qui vaille. M'est avis qu'elle va vouloir, d'une façon ou d'une autre, goûter à notre opposant.
D'un geste souple, l'homme tira son sabre hors de son fourreau pour en tourner la lame vers Rëko. Une aura noire et vaporeuse serpenta de la garde jusqu'à la pointe de cette arme effilée. Le sabre était-il maudit ? Si tel est le cas, son dangereux possesseur était probablement déjà parvenu à dompter ce mal pour le rediriger contre ses ennemis désignés !
Entre-temps, Licorne était réapparu auprès de la prêtresse. Le gobelin tenait son sceptre. Amanita le récupéra sans tarder avant de braquer son regard rosé sur le sinistre guerrier.
Ma stupide Sœur de Pêché s'est accaparée toute son attention. Cela me laisse le champ libre pour agir en douce...
Le front pressé contre la hampe de son sceptre, elle se mit donc à psalmodier à voix basse. En accumulant suffisamment d'énergie magique, son art dévoyé devrait faire son petit effet. Sachant que plus long est le chant, plus puissant sera le sort résultant.

Il ne fallut qu'un pas - vif ! - au rônin pour briser la distance qui le séparait de la succube. Son arme souple décrivit un arc de cercle meurtrier. Rëko l'évita en se cambrant fortement en arrière. L'acier siffla au-dessus de son petit nez rouge. Même dans cette position, elle trouva le moyen de frapper l'ennemi avec son appendice caudal. Contre-attaque instinctive que le sabreur évita en pivotant sur un de ses appuis. Il pirouetta, réitérant son assaut avec un violent revers. Cette fois-ci, la succube bondit de son support brisé.
Du corps du paysan jaillit une fontaine de sang qui éclaboussa le masque du rônin.

- Tu es à moi, dorénavant ! scanda-t-elle.

Depuis les airs, elle piqua sur lui ! Ses ongles tranchants visaient son visage dissimulé. Le guerrier, à demi aveuglé, bougea au tout dernier moment. Si bien qu'il ne fut qu'effleuré par le coup, là où la pointe de son arme levée rasa les côtes de la succube. Figée dans sa posture, cette dernière se mordit les lèvres en sentant son sang chaud se mettre à couler sous la forme d'un maigre filet.

- Oh, toi ! tu m'apparais divinement bon...

Un murmure sensuel qui n'eut vraisemblablement aucun effet sur sa psyché, le rônin l'éloignant de lui d'un vigoureux coup de pied frontal.

- Aouch ! On fait son timide, mon mignon ? ♥

En voyant son masque tomber comme prévu, elle sourit de plus belle.
La balafre qui barrait le visage du rônin était effectivement bien laide. Mais, au contraire, elle ne répugnait point la succube qui s'en pourléchait déjà les lèvres.

- Putain de corrompue, grogna le guerrier en déplaçant une main tremblante en travers de son visage meurtri.

Elle n'était pas à prendre à la légère. Pour lui avoir arraché son masque et par la même occasion éviter deux de ses attaques fulgurantes, cette succube n'était pas n'importe quelle démone !
Il ne croyait pas si bien penser.


De leur côté, Maurice Malné et Noirci s'amusaient au détriment de la plèbe. La panique se répandait parmi la populace. Les bonnes gens couraient. Les femmes criaient comme des hystériques ! Certaines tentaient de fuir en tenant dans les bras leur bébé enroulé dans un linge. Pour leur faire gagner du temps, les plus courageux des hommes entreprirent alors de se regrouper. Bien qu'il n'eurent point le temps de mettre au point une stratégie, ils parvinrent à serrer les rangs et à se dresser, la fourche, la houe ou la hache à la main, sur le chemin des envahisseurs.
C'est avec l'énergie du désespoir qu'ils se jetèrent sur eux ! Cela, bien sûr, en faisant fi de leur inexpérience au combat...
Le nombre, à lui seul, suffirait-il à leur céder un quelconque avantage sur le démoniste et son misérable laquais ?

Re: Un client insolite [PV Maurice Malné]

Posté : 01 févr. 2025 09:31
par Maurice Malné
*Ce petit village sera parfait pour tester ce qui reste de mes compétences martiales. *

Noirci était nerveux. Ou excité. Il ne tenait pas en place, en tous les cas. Ces « grandes-jambes » qui s’agitaient n’importe comment en brandissant pelle et fourche vers eux deux. Qu’est-ce qu’il avait envie de les suriner ! Mais impossible de se lancer sans l’aval de son Maître. Et ce dernier qui observait ces victimes avec un odieux rictus qui ne dissimulait rien de ses intentions. Cette façon qu’il avait de faire glisser sa main gauche sur la hampe de sa masse d’arme. Il y avait quelque chose de pervers. Presque un mouvement masturbatoire.

« Noirci, on y va. »

Il n’y avait que les sots qui couraient. Maurice Malné s’avança d’un pas égal, marchant sans crainte vers… il s’arrêta et eut une courte crise de rire. Il avait manqué pensé marcher vers ses « ennemis ». C’était si drôle d’élever ces péquenauds à ce titre. Le gobelin ne comprenait pas. Mais sa gueule se tordit sous l’effet de l’impatience. Il voulait tuer. Mais surtout, il voulait prouver ! Alors il n’y tint plus et rua. Une roulade sur le côté lui permit d’esquiver une hache. Il se releva et feula. Désarmé, il prit la poudre d’escampette et se réfugia dans la masure la plus proche.

Paysan-bûcheron : « C’est pas ce truc noirci qui va nous faire peur les gars ! »

Foule : « OUAIS ! »

Paysan-bûcheron : « Il est tout seul. On va se le-… »

Sa tête devint purée. La masse d’arme à tête de voleur venait de percuter très violemment celui qui se crispa sur le manche de sa hache en accueillant la mort. Les réactions furent inégales. Cri de haine. Sanglots. Et même souillage de leurs froques.

Puis il y eut un autre cri. De l’autre côté de cette petite « foule ». De la douleur. Une main qui venait tâter son mollet pour découvrir une pisse de sang. Noirci avait trouvé un couteau dans la masure et commençait à taillader les jambes de tous. S’il ne tuait pas, il déclencha un tel vent de panique que le démoniste n’eut plus qu’à sustenter le crâne de son arme.

Une arme impie nourrie au sang. De quoi éveiller une première capacité démoniaque…

Et ce fut fini. Aussi vite que ça avait débuté. Aussi rapidement qu’un jouvenceau tremblant découvrant le pot à miel d’une petite à tâches de rousseur. En un mot ? Pitoyable.

« Noirci. »

Noirci : « Oui, Maître ! »

« Tranche les bras des enfants mâles au niveau de l’épaule. De retour chez nous, je saurai te récompenser. »


Noirci : « OUI, MAITRE ! »

Le démoniste avait eu une… une nouvelle fois, il ne put s’empêcher de rire au mot qui s’était imposé dans son esprit. Il avait pensé à « illumination ». Lui qui officiait avec tout ce qui était opposé à la lumière. Toujours était-il que la forme d’une arme très spéciale lui était apparue. Une sorte de hache. Dont la lame rouillée de sang serait à jamais tenu par les bras de ses victimes. Peut-être même un artefact qui serait capable de grandir en même temps que Noirci. Car il y avait des légendes qui évoquaient des « Champions » parmi l’engeance verte pondu par son Petit Pêché.

Image

Cette pute n’avait pas intérêt à clamser ! L’idée qu’elle puisse perdre la vie fit naître une colère en lui. Elle n’avait pas le DROIT de ralentir ses plans. Il la ferait revenir encore et encore. Qu’elle perde la raison et qu’elle ne soit plus qu’une matrice fertile lui importait peu. Mais il préférait s’entourer de femelles vives d’esprit.

En parlant de femelle, il était temps de s’occuper de celles de ce petit village. Le plan du démoniste était le suivant. Et il serait accompli sans que cette chienne de vie puisse interférer. Toute femelle serait désapée. Toute présence de vieux et d’infirmes seraient tués par Maurice Malné et Noirci. Le tri était important. Le démoniste n’allait pas s’encombrer d’inutilités. Que la femelle ait huit ans ou trente, toutes seront emmenés. Toutes seront enchaînées les unes aux autres avec les chaînes trouvées dans le village. Dans l’église, elles seront parquées dans un coin. Peut-être que le premier maillon de la chaîne serait crucifié dans le mur de pierres. Cela restait un détail technique à clarifier à leur retour. Ce qui était certain, c’était que toute femelle incapable d’être une matrice deviendrait un jouet pour les gobelins. Jouer au cheval. Tirer les cheveux. Mordre dans la chair. Les engeances vertes feraient comme bon leur semblera. Quant aux matrices fertiles, elles se feront pilonner encore et encore jusqu’à ce qu’elles donnent à la prêtresse un véritable petit groupuscule sur lequel imposer ses ordres.

Tout cela demanderait un peu de temps, évidemment. Mais le temps passa inexorablement. Maurice Malné marchait côte à côté avec un Noirci au torse bombé. Même son rictus avec un côté Malnésien dorénavant… Et derrière eux deux, des bruits de chaînes accompagnés de sanglots.

Comment s’était terminé l’altercation ? La vérité serait exposé au démoniste dès maintenant.

Re: Un client insolite [PV Maurice Malné]

Posté : 08 févr. 2025 12:50
par Korë Grémorya
Tandis que le démoniste et son laquais à la face carbonisée se faisaient plaisir avec le malheur des paysans, la Wyvérienne succubisée et le ténébreux rônin s'échangeaient des coups spectaculaires. La première goûta plus d'une fois au tranchant aiguisé d'une lame fine faite pour punir les engeances vertes ; cette récolte de petites entailles ajoutait à son excitation grandissante, à son besoin lancinant de planter ses crocs dans son cou de manière aussi sensuelle que mauvaise. L'épéiste, lui, n'éprouvait aucune joie à taillader le cuir de cette créature corrompue ; plus l'affrontement s'étirait dans le temps, plus la frustration montait en lui.
En considérant ces deux états d'esprit diamétralement opposés, l'avantage revenait à la putain ailée.
Pourtant, les combattants furent tous les deux repoussés en même temps, le choc de leur dernier échange du moment les ayant forcé à prendre un peu de distance. Telle une chatte occupée à faire sa toilette, la Génytrix passa sa langue gourmande sur son avant-bras droit blessé.

- Je te sens impatient, vilain garçon, roucoula Rëko en réprimant un tremblement de plaisir. Moi, je préfère te prévenir : je prends mon pied rien qu'à te voir te débattre~

Son adversaire, qui s'était remis en garde malgré ses multiples plaies aux épaules et aux flancs, grogna sa réponse :

- Tu me dégoûtes, démone. Mais je dois bien admettre une chose : tu es quelqu'un de coriace...

A ce compliment, l'intéressée sourit de toutes ses dents pointues.

- "Coriace" ? releva-t-elle avec un amusement de plus en plus marqué. "Quelqu'un" ? Cela signifie que tu me considères comme une personne à part entière malgré mes attributs supérieurs. Quelle charmante nouvelle !

- Non, trancha-t-il. Ne te méprends pas, engeance maléfique. Tu n'es rien de plus qu'une diablerie un peu plus évoluée que tes laquais verdâtres. (Une lueur rouge traversa son regard de vengeur.) Et je compte bien tous vous occire - quel qu'en soit le prix à payer.

Ses pulsions meurtrières, le chasseur de démons les transféra dans sa lame. L'acier souillé de sang se para d'un filet de lumière pourpre. De ses dix doigts, le rônin raffermit sa prise sur son manche. Les jambes fléchies et le buste perpendiculaire par rapport à la succube qui se tenait parfaitement droite, il s'était complètement immobilisé.

Depuis sa position en retrait, Amanita Anthelme comprit la stratégie employée par le sabreur avant même de voir son nouveau pouvoir à l'œuvre. Il attendait que la Wyvérienne succubisée vienne à lui. Une contre-attaque fulgurante, sans doute, qui ne laisserait aucune chance à la grande joueuse. De cette façon, sa fâcheuse tendance à jouir de sa proche souffrance autant que celle des autres se retournerait contre elle...
En une seule attaque, il pourrait bien me débarrasser d'elle une bonne fois pour toutes, cogita la prêtresse.
Une pensée égoïste qui manqua la faire sourire. Sauf qu'une autre, bien moins personnelle, se hâta d'occuper une place beaucoup plus importante dans sa psyché : si Rëko venait à pêcher par sa défaite en la présence de sa supérieure, leur maître ne manquerait pas de punir la survivante pour avoir elle-même fauté.
Le front de la blonde pervertie se rida d'inquiétude.
Mon incantation est prête. Je n'ai d'autre choix que d'agir.
Elle attendit donc le bon moment.
Celui où Rëko déploya ses ailes membraneuses avant de... décocher des Epines de nuit sur leur proie ?
Pas encore.
La prêtresse souillée retint son sort in extremis.
Avant même d'effleurer le cuir du rônin, les noirs projectiles de la succube s'effritèrent à ses pieds. Personne ne l'avait vu bouger. En revanche, les yeux sensibles à la magie d'Amanita Anthelme, eux, avaient su suivre le mouvement de la magie que sa lame maudite avait véhiculé dans l'air. Les reliquats demeuraient, flottants sans bruit...
Rëko fit la moue.

- Une défense imprenable, commenta-t-elle avec ennui. Aaaah... Tu n'as rien trouvé de mieux à faire que de te retrancher derrière ta garde ? Tu viens de descendre dans mon estime, guerrier.

Comme sous un état de transe, immobile à l'instar d'une statue, le rônin ne répondit rien. Il ne remuait pas un cil, prêt à en remettre une couche en cas d'agression.

- Et voilà qu'il me snobe, en plus ! Quel goujat...

Tout en le jaugeant du regard, elle se mit à taper impatiemment du pied.

- Rabat-joie. Il compte prendre racine ici, ou quoi ?

- Attaque-le, lâcha Amanita.

Rëko tourna ses yeux rouges vers elle.

- Qu'est-ce que tu viens de me demander ? Ai-je mal ouï ton insensée requête ?

- Je t'ai ordonné de l'attaquer.

- Pour qu'il me débite en petits morceaux sous tes yeux ravis ? (Croisant les bras sur sa poitrine, elle se détourna de sa camarade et jubila.) Hors de question ! Je ne peux pas me permettre de mourir maintenant alors qu'il me reste tant d'innocents à consommer~

- Tu n'en mourras pas, voulut la rassurer Amanita. Le Maître me punirait pour ma traîtrise, de toute manière. Il ne me pardonnerait jamais ta perte parce que tu lui es précieuse, et tu le sais. Alors fais-moi confiance et retourne au combat, Sœur de Pêché. (Tout en fixant le rônin, la jeune femme déclara.) Tu n'as rien à craindre de lui. Je détiens la clé pour venir à bout de sa défense.

- Tu m'as l'air bien confiante en tes pouvoirs, ma belle...

- Je ne l'ai jamais autant été qu'en cet instant, répliqua froidement la prêtresse tout en levant son sceptre. Vas-y, au nom du maître !

- Ah ! Si tu me prends par les sentiments...

Toutes griffes sorties, Rëko chargea le terrible défenseur !
En la voyant ainsi dévorer la distance qui la séparait du bretteur, Amanita recourut à son sortilège obscur. Un cercle de brume noirâtre se matérialisa autour des yeux du rônin. Par son biais, il ne fut pas que privé de sa vue : c'est l'ensemble de ses sens que cette prison focalisée plaça son entrave.
Le chasseur de démons contre-attaqua tout de même par instinct. Sa lame rougeoyante décrivit une large courbe que la succube, autant par chance que grâce à son agilité, évita d'un bond majestueux ! Derrière elle, juste au-dessus de la tête blonde d'Amanita, l'édifice en ruines fut tranché net. Une coupe légèrement oblique, qui fit s'effondrer de côté la moitié supérieure du bâtiment abandonné. La cime des arbres alentour connut le même sort. Un concert de craquements sylvestres ponctua la chute de la pierre antique.
La prêtresse cligna des yeux. Elle l'avait échappé belle.
Rëko retomba sur ses pieds. Elle avait atterri dans le dos du rônin, maintenant sans défense.

- Bon appétit ! s'écria la succube avant de lui plonger ses crocs dans le cou.

Considérablement affaibli, le guerrier gémit. A travers son Emprise venimeuse, Rëko lui avait injecté un poison paralysant. Tout juste de quoi le rendre sage en attendant le retour de son Maître ?
Pas forcément !
Avec un sourire aux lèvres, la wyvérienne succubisée l'accompagna dans sa chute contrôlée avant de lui grimper dessus.
Elle le contemplait de haut, s'amusant de voir cette couronne de brume tourner autour de ses yeux frappés de cécité. Avec sa queue de diablesse, Rëko lui piquait les joues.

- Hi hi ! Je t'avais bien dit que tu m'appartiendrais...

Naturellement, c'est tout de suite que la vile succube entreprit de le déshabiller. Sauf que la tête d'un sceptre apparut entre ses mains baladeuses et la veste écorchée du sabreur. L'outil de la prêtresse lui faisant barrage, Rëko leva les yeux sur celle qui prenait un petit peu trop à cœur son rôle de général.

- Calme tout de suite tes ardeurs, exigea Amanita Anthelme. Il pourrait nous être utile. Je tiens à ce que rien ne lui soit fait de mal avant que le maître ait posé son regard dessus.

- J'ai grand faim, objecta la succube. Si faim que ça me brûle les entrailles ! Alors je veux que tu me laisses m'occuper de lui bien comme il faut.

La prêtresse la réprima du regard.

- Le maître a choisi qui de nous deux décide. Tu n'es donc pas en position de me donner des ordres !

Une lueur malsaine traversa les yeux carmins de la beauté ailée.

- Peut-être. Mais il n'est pas là pour te protéger.

- Qu'est-ce que tu... ?!

D'un coup de griffes, Rëko la désarma. Le sceptre de la prêtresse s'envola, terminant sa course dans un carré d'herbes grasses. La Wyvérienne succubisée attrapa sa Sœur de Pêché par les poignets et la ramena au sol. Finalement, c'est sur elle qu'elle s'installa à califourchon.
Amanita commença à paniquer.

- Non ! Descends de là ! A-arrête ça, tout de suite !

Dans un élan d'espoir et de lucidité, elle regarda ses gobelins qui approchaient. Cyclope, Sourire et Licorne ne savait plus trop où se mettre. Ils avaient peur de la succube mais, en même temps, semblaient très attirés par ses courbes féminines.

- Vous autres ! Aidez-moi ! Empêchez là de faire ses... bêtises !

Ses cris de détresse n'eurent que pour effet d'exciter leurs destinataires. En voyant leurs virilités s'élever, les yeux roses de la prêtresse s'arrondirent d'effroi.
Elle était en train de perdre le contrôle sur ses enfants !
Pire encore : le tout était en train de tomber entre les mains sales de sa Sœur de Pêché.
Rëko, qui s'était cambrée sur le ventre nu de prêtresse, poussa un petit rire coquet.

- Oh ! Je crois qu'ils ont surtout envie de te prendre, ma chère sœur. Et je les comprends très bien... (D'un index crochu, elle fit signe à Sourire de s'approcher.) Tu veux imprégner tes lèvres du goût de la vulve qui t'a fait naître ?

Après un court moment d'hésitation, le gobelin, tout salivant, hocha sa grosse tête.

- Quoi ?! Sourire, je t'interdis d-

D'une main vive, la succube l'empêcha de s'exprimer.

- Viens, joli Sourire. Maman se ment à elle-même ; elle a hâte que tu viennes fourrer ta langue baveuse dans son douillet petit minou~

Sourire finit par se laisser tenter. Sa langue râpeuse fit se crisper sa génitrice aux yeux embués de larmes. Charmée par ce portrait, Rëko se pencha sur son visage pour, de la pointe de sa langue, en récolter le sel.

- Toujours aussi délicieuse... mais ce ne sera jamais suffisant pour que tu puisses me dire ce que je dois faire, ma colombe~

Amanita secouait la tête. Rëko raffermit sa prise sur sa bouche de sorte à ce qu'elle ne puisse plus se soustraire à son regard de braise. D'un geste autoritaire, elle adressa un signe à Licorne. Ce dernier ne se fit pas prier pour la rejoindre - et au pas de course !

- C'est une belle trique que tu as là ! Que dirais-tu de l'enfouir dans l'insolente petite bouche de ta mère ?

Bien sûr, en entendant cela, la prêtresse s'agita plus fort encore ! Mais c'était inutile entre les mains de la succube qui eut vite fait de la forcer à gober le poireau puant de sa descendance. A compter de cet instant, Rëko n'avait donc plus besoin de condamner les lèvres de sa "supérieure". Toujours assise sur le ventre transpirant de Amanita Anthelme, elle siffla Cyclope qui ne savait pas quoi faire de sa douloureuse gaule.

- Tu veux que je te fasse plaisir, lui glissa la succube à l'oreille après qu'il l'eut approchée. Alors déniche toi de quoi ligoter ce gus... (Du pouce, elle lui indiqua le rônin.) Une fois que tu auras terminé ton travail, je te promets une extase telle que tu n'en as encore jamais connu~

Pour bien se faire comprendre, elle mima des coups de poignet à hauteur de sa bouche grande ouverte.
En revenant dans son QG, Maurice Malné ne s'attendait certainement à surprendre ses Pêchés colorés dans une telle phase de débauche !

Re: Un client insolite [PV Maurice Malné]

Posté : 11 févr. 2025 19:27
par Maurice Malné
La vie, cette pute… C’est ainsi que Maurice Malné pensa lorsqu’il découvrit que ses ruines étaient dans un état encore plus déplorable qu’auparavant. Et pas seulement le bâtiment, toute une partie de la forêt était tombée provoquant encore davantage de dégâts sylvestres. A cette détestable idée qu’une force supérieure s’entêtait à lui foutre des bâtons dans les roues et enchaînés des croche-pieds lorsqu’il était à terre… Maurice Malné ressentit une nouvelle sensation. Une variation noire qui se porta sur les deux femelles dont il avait commencé à tailler la matière pour en faire des joyaux. SES joyaux. Si l’une des deux… ou les deux avaient été amené à périr par la main d’un bâtard qu’il avait laissé derrière lui !!...

« Ainsi, dès que votre Maître part, les masques tombent et les sexes dégoulinent ? »

Bon courage à elles deux si elle souhaitait deviner quel genre d’émotions tartinant la réplique qui venait de surprendre les gobelins dont le cerveau avait comme liquéfié en profitant des deux femelles. Mais l’aura du démoniste fit reculer d’un pas pour l’un, provoqua une demi-molle pour le deuxième quant au troisième… il buta avec douleur dans le fond de la gorge de sa mère et prêtresse.

« Si je ne me trompe pas, vous méritez toutes les deux une punition. L’une parce qu’incapable de maîtriser un seul démon. Prêtresse ! Comment feras-tu lorsque mes rangs gonfleront ? Est-ce que tu serais en train de me démontrer que ton Maître ne sait plus voir le potentiel où il se terre dans la fange ? »

Il s’avança et donna un coup de pied dans le torse du gobelin. A ce point de l’Histoire, les engeances vertes se ressemblaient toutes. Seul Noirci conservait son prénom car il avait prouvé sa valeur dans le village.

Puis la poigne indélicate attrapa la prêtresse par le cou, la souleva et la jeta finalement pour qu’elle traîne sur quelques mètres sur le sol poussiéreux et partiellement encombrés de gravats douloureux.

« Et toi, animal de putain. Chienne en rut. Catin indomptable. Tu comptes donc passer ton temps à provoquer les autres ? Quant comptes-tu œuvrer pour ton Maître et son empire ? Si tu n’as pas besoin de ces ailes et que tu te complais à ramper sur le sol et baiser tous les trous qui passent devant tes yeux de sang, alors peut-être que je devrais te les couper et les offrir à quelqu’un d’autre ? »

Au lieu de maltraiter ses appendices aériens ou même de la frapper, Maurice Malné choisit d’ignorer la succube. Il savait qu’elle détestait ce traitement pire que tous les autres. Qu’était-elle si elle n’existait pas pour son Maître ? Rien…

« GOBELINS ! A compter d’aujourd’hui, Noirci est votre Maître. Il est votre chef. Faites vos preuves et je retiendrais vos prénoms. Faites vos preuves et je vous offrirais ce que je m’apprête à lui offrir. »

Une symphonie de sanglots, de reniflements et de messes basses entra dans la moitié d’église. Maurice Malné avait bien vu l’épéiste prisonnier de sangles noués d’une façon qui présageait le pire. Il n’était pas difficile d’imaginer un gobelin inexpérimenté ramassé ça et là des choses pour très rapidement aller fourrer son sexe dans un trou d’Enfer chaleureux.

« Voyez à quel point votre Maître est efficient. J’ai anéanti un village pratiquement tout seul. Il ne reste plus aucun homme vivant. Qu’il soit adulte, enfant ou vieillard. J’ai décimé tout ce qui n’avait pas de valeur. »

Une légère pause pour faire comprendre que ses deux Pêchés également pouvait voir leur valeur diminuer jusqu’à s’allonger dans une tombe. Si ce n’était un charnier…

« Toutes ces femelles seront enchaînées les unes aux autres dans le coin de l’église. Les engeances de la prêtresse auront pour mission de les féconder et de rapidement multiplier leur quantité. Toutes les femelles seront également des jouets entre leurs mains. Je me fous de leur destinée du moment qu’elles donnent toutes un nombre intéressant de nouvelles engeances.

Vous aurez aussi remarqué les bras qui lient chaque femelle. Ces bras appartenaient aux garçons du village. Ces bras ont été sectionné par Noirci, le nouveau et premier chef des gobelins. Au vu de l’état de la prêtresse à mon arrivée, il répondra uniquement à mon autorité jusqu’à ordre contraire. Donc il pourra malmener Amanita Anthelme si cela lui chante. Je lui en donne le droit. Le droit de cuissage étant inclus.

Pour en revenir aux bras, ils seront les matériaux d’une arme-artefact pour Noirci. Ainsi, je le place sur un bon chemin du Destin pour qu’il puisse me prouver que la légendes des Champions gobelins existent bel et bien. »


Il y eut alors un temps de silence où le démoniste ne parla plus et ne bougea pas plus.
Il y eut un second temps de silence où il s’avança d’un pas sans hâte mais plein de charisme vers son « trône ». Il s’assit au-dedans et donna un regard à toute son assemblée : son peuple.

« Vous avez une chance de vous expliquer, pathétiques Pêchés. Si je ne suis pas contraire les plaisirs de la chair, découvrir le nouveau cœur de mon Empire anéanti par une technique d’un homme mal harnaché et attendant probablement le bon moment pour tenter une attaque surprise me déplaît au plus haut point. Dois-je vous rappeler la nature des dangers que nous avons du faire ? Est-il bon de vous rappeler que des forces « lumineuses » sont très probablement actuellement à notre recherche ? Ou au minimum en train de conspirer pour me retrouver ? Voulez-vous que je sois tué ou emprisonné loin de vous à tout jamais, mes deux pathétiques Pêchés personnels ? »

Re: Un client insolite [PV Maurice Malné]

Posté : 19 févr. 2025 17:50
par Korë Grémorya
Le démoniste se manifesta un léger cran en retard. Lui, Noirci et sa vilaine troupe purent assister au début de cette orgie démoniaque dont Rëko faisait figure de maîtresse de cérémonie. Elle avait beau lustrer la queue du gobelin borgne, c'était bien elle qui menait la danse là où la pauvre prêtresse se faisait carrément besogner par la bouche. Indifférent au larmes de sa mère, Licorne en profitait à fond... du moins jusqu'à ce que Maurice Malné les prenne en flagrant délit. Le gobelin en grimaça de douleur, son chibre à moitié coincé dans la cavité buccale de la prêtresse assujettie. Son compagnon de baise, à savoir Sourire, eut vite fait de ravaler sa salive mélangé à la mouille pour se remettre en position, ses petits mains rangées dans le dos.
Plutôt que de répondre à son Maître, Rëko, elle, goûta à l'amertume de son petit partenaire qui n'était plus assez dur pour lui régaler le palais.

- Pas drôle, bougonna-t-elle avec une insouciance enfantine.

Dans sa sentencieuse réflexion, le démoniste s'attaque d'abord à la prêtresse désemparée. Elle voulut s'expliquer mais, avec le dernier coup de reins de Licorne, sa gorge la brûlait tant qu'il ne le lui était pas encore possible. Seul un mince couinement félin franchit le palier de ses lèvres tordues lorsque son Maître, après avoir shooté dans Licorne, la prit par la peau du cou avant de la jeter comme un déchet parmi les saletés minérales.
Elle eut envie de pleurer très fort mais, là encore, les sanglots étaient comme bloqués dans sa douloureuse trachée.
Vint ensuite le jugement de la Wyverienne succubisée. Trois insultes successives qui faillirent la faire rougir de joie : animal de putain, chienne en rut, catin indomptable ; elle avait l'impression d'avoir battu un record, cette fois-ci ! Sa joie contenue, en revanche, fut de très courte durée. Surtout quand son Maître menaça de lui sectionner les ailes pour les donner à une autre.
Rëko baissa immédiatement sa tête cornue, levant ses mains jointes bien haut en signe d'excuse.

- Désolée ! J'ai été une bien vilaine fille...

En pensait-elle un mot ?
Question qui demeurait, pour le moment, sans réponse satisfaisante.
La démone de luxure tourna très légèrement la tête de côté. Juste pour jeter un regard en coin moqueur à sa Sœur de Pêché.
On dirait que je m'en sors mieux que toi, petite "cheffe".
Leur Maître annonça alors la montée en grade de Noirci, le plus "vaillant" des gobelins. Ses congénères le jalousèrent pour cela, échangeant tantôt des messes-basses tantôt des plaintes mesurées. Ils ne pouvaient pas se permettre de faires les beaux après avoir merdé à cause de la succube.
Tout de suite après cette promotion, le démoniste chanta ses propres louanges. Une façon qu'il avait trouvée de faire comprendre à ses Pêchés qu'il n'avait pas eu besoin d'elles pour bien bosser.
Amanita Anthelme gémit pathétiquement. Rëko refusa de le regarder en face.
L'affaire ne pouvait pas s'arrêter là. Maurice Malné y alla de nouveau de son autorité, annonçant le destin qui attendait les captives en compagnie de leur futurs partenaires gobelins. Après avoir parlé des bras sectionnés des gamins par la main vicieuse de Noirci, il précisa le droit de cuisage de ce dernier sur la prêtresse estomaquée. La pauvre accusa une si violente toux qu'elle se plia en deux à même les débris de l'église. Cette douleur physique n'était rien à côté de la punition à venir. Le sourire gourmand de Noirci en disait long sur ses projets la concernant...
Le gobelin poussa un grognement qui s'apparentait à de la joie.
En voilà au moins un qui a l'air d'avoir trouvé chaussure à son pied, songea Rëko en fronçant ses fins sourcils blancs.
La succube n'avait pas prévu que sa Soeur de Pêché subirait un tel supplice, sans quoi elle aurait déjà offert sa pêche juteuse à la queue de Licorne. Encore une preuve que son Maître était un putain de visionnaire ! Plutôt que de la honte, Rëko en conçut de la fierté.
Sous les pleurs des captifs conjugués aux borborygmes de ses quelques sujets verts, Maurice Malné alla s'installer sur son trône, au sein des ruines de l'église à ciel ouvert. Dans son immense mansuétude, le démoniste réclama des justifications auprès de ses suppôts féminins. Il pointa du doigt les liens mal serrés qui retenaient le rônin avant de leur rappeler la menace du paladin sans doute occupé à les traquer. Enfin, il remit en cause leur nonchalance quant à la possibilité de se voir éloigné d'elles par la main du juste.
Amanita Anthelme se rua sur cette issue de secours :

- Je n'ai jamais voulu ça ! s'exclama-t-elle en jetant un regard couroucé à la succube. C'est cette pute qui s'est retournée contre moi juste après que nous soyons parvenues à maîtriser le guerrier noir. Elle m'a pris par surprise avant de me jeter en pâture aux gobelins, qu'elle a envoûtés en usant de promesses salaces !

- Tout ce qu'elle vient de vous dire est vrai, ajouta Rëko, une genou à terre, à la grande surprise de la première.

- ...Quoi ?

La démone releva la tête. Elle souriait.

- Mais ce n'est pas de la culpabilité que je ressens en ce moment même.

- Qu'est-ce que tu oses dire ?!

Rëko l'ignora de la même manière que son maître l'avait ignorée, elle, tout à l'heure.

- Ce que j'ai fait, je l'ai fait en votre nom, mon Maître.

La prêtresse n'en croyait toujours pas ses oreilles. Cette défense improbable...

- Je n'ai jamais oublié que je suis à votre service avant tout - y compris ma lubricité.

- Espèce de sale menteuse !

D'un mouvement de main dédaigneux, Rëko lui fit signe de se taire.

- Comme vous avez pu le constater, ma Soeur de Pêché est encore trop immature pour commander, qu'il s'agisse de moi ou de son engeance obscène. Ses épaules sont encore trop frêles pour endosser pareille responsabilité. Vous y avez cru dur comme fer, tout à l'heure, alors je me devais de vous le prouver autrement qu'avec de simples mots. Il fallait que vous le voyez de vos propres yeux, dussé-je éveiller votre juste colère par cet intermédiaire.

Elle n'avait rien perdu de sa verbe lyrique, typique de son métier de bardesse. Dans ce domaine là, noble éduquée ou non, Amanita Anthelme n'avait aucune chance de la mettre à mal. La prêtresse grinça des dents d'impuissance.

- Ne lui en voulez pas trop, tout de même ! Avec un sortilège de son cru, ma misérable Sœur de Pêché s'est montrée utile en m'offrant la possibilité de paralyser cet homme, vautré à vos pieds, avec mes crocs. Dans l'état, même si ses liens ne sont pas terribles, j'en conviens, il ne pourra vous faire aucun mal. (Elle se releva pour mieux se fendre d'une courbette.) Je choisi de le laisser en vie dans l'unique but de vous l'offrir en cadeau.

- Tu étais prête à le sauter, sale pute ! Moi, j'ai cherché à t'en empêcher et...

- J'en ai profité pour lui apprendre la vie, la coupa Rëko en fixant son Maître. En deux leçons simples. La première : ne jamais baisser sa garde, même en présence de ses alliés ; la seconde : se méfier de tout le monde, y compris de ses alliés. (Elle baissa respectueusement la tête.) Vous êtes l'exception qui confirme la règle.

- Faux cul ! s'écria la perdante, en désespoir de cause. Tu mens comme tu respires !!! Tu n'es qu'une pute ingrate qui a volé ma victoire ! Je te déteste !! Tu me dégoûtes, avec tes paroles mielleuses ! Je te vomis de tout mon être !!

Agacée, Rëko roula des yeux au ciel. Elle se retourna vivement de moitié, lançant dans ce même mouvement un Eclat onirique entre les gencives de l'insolente. Une précision chirurgicale ! Amanita Anthelme ne s'étrangla qu'un instant avec. Lorsqu'elle recracha le cristal coloré, ses paupières s'alourdirent brutalement. Puis elle tomba de sommeil.

- Elle nous cassait les oreilles, soupira la succube en déplaçant ses yeux rouges sur le démoniste. Une nouvelle preuve de son incapacité à garder le contrôle. Comment pourrait-elle maîtriser ses gobelins si elle n'est même pas capable de conserver son sang-froid ? (Elle secoua la tête, l'air faussement désolée.) J'ai bon espoir que Noirci lui donne une leçon d'humilité. (Elle plissa les yeux à l'attention du concerné.) Ne la brutalise pas trop. Tu es en droit de lui faire des enfants mais certainement pas de la tuer ou, pire encore, de l'handicaper à vie.

Elle jugea inutile d'atteindre une réponse de sa part. Dans la hiérarchie, ce gobelin n'était pas au-dessus d'elle.

- Maître, reprit-elle poliment à l'attention de ce dernier. Si vous m'en redonnez la chance, j'aimerais partir en reconnaissance pour juger de l'avancée des forces lumineuses. Il me tarde de leur enseigner les bonnes manières~

Son sourire était... inquiétant.

Re: Un client insolite [PV Maurice Malné]

Posté : 02 mars 2025 13:27
par Maurice Malné
Le dos bien droit dans son « trône », les coudes sur les accotoirs et les doigts entremêlés les uns dans les autres : Maurice Malné avait écouté Rëko. Pas un muscle n’avait tressailli. Pas un haussement de sourcil. Il était resté de marbre du début à la fin de la représentation de l’ancienne bardesse. Certes, elle porterait toujours son qualificatif de « petite pute ailée ». Mais elle ne méritait pas de se faire insulter, même en pensée, même en littérature, pour une telle démonstration. Néanmoins, il fit peser encore quelques lourdes secondes le silence. C’était un outil très efficace pour asseoir son autorité.

« Rëko. »

Il débuta avec son seul prénom. Pas un surnom punitif. Pas une insulte qui aurait tendance à faire bataille sa psyché entre embarras et excitation.

« Tu as démontré que ta force de caractère était plus solide que celle de ta Sœur de Pêché. Dorénavant, et ce jusqu’à nouvel ordre, ton rang hiérarchique se situera au-dessus du sien. Si tu es en droit de lui donner des ordres, tu hérites aussi du devoir pesant de lui apprendre. Matière dans laquelle tu sembles également posséder quelques prédispositions. Tu entends, Noirci ? »

La main du gobelin à la face carbonisée caressait déjà la hanche de sa mère. Gestuelle qu’il dut arrêter au bruit de l’intonation de leur Maître à tous.

« Tu sauteras ta mère plus tard. Elle doit se reposer. Mais surtout, tu devras m’assister toute cette nuit pour acquérir l’artefact que je t’ai promis. »

Les mains du démoniste se séparèrent. La droite fit un geste impérieux pour que Rëko se rapproche de lui. Cette même main s’agrippa au téton pour la forcer à rapprocher ses lèvres des siennes. Goulument, il lui donna un baiser.

« Voici ta récompense. Savoure-la. Maintenant, reprends ta position d’écoute. »

Elle devait donc retourner là où elle était avant que son téton l’élance et que ses lèvres soient maculées de la salive de son Maître. Deux présents. Trois en ajoutant le compliment oral. Il y avait de quoi mouiller les cuisses d’un pareil énergumène démoniaque.

« Ecoute bien, Rëko. Cette nuit, comme je le disais, je vais exploiter mes ressources démoniaques. Au petit matin, la fatigue me tombera sur la nuque d’une telle intensité que je n’aurai pas le choix que de prendre quelques heures de repos. A cette heure du jour naissant, tu devras donc être revenu de ton escapade. Je me fous que tu utilises ce temps pour réellement rechercher les « Forces Lumineuses », incrémenter ton compteur de victimes nocturnes ou même que tu flânes inutilement. Mais ton Maître compte sur toi. Il place sa survie entre tes mains. L’éducation de son Pêché plein de potentiel mais encore trop immature. »

Maurice Malné se releva de son trône. Puis il s’avança d’un air grave vers Rëko avant de faire retomber ses larges pognes sur ses épaules graciles à elle. Ses yeux se plantèrent avec intensité et un sérieux sans commune mesure.

« Je te fais suffisamment confiance pour mettre ma vie, mon royaume et mes précieux outils entre tes mains et ailes. Il ne peut pas y avoir de déception, c’est entendu ? »

Sous-titré : si tu me déçois, je te détruirais.

« Maintenant, va. Vole comme tu le désires. Cette nuit j’incanterais. Au petit matin je dormirais. Et à mon réveil, nous discuterons stratégie. Les gobelins se tiendront bien ! »

Sa voix s’était élevée sans crier comme un goret. Son autorité naturelle et surnaturelle (à savoir démoniaque) fit hérisser les poils sur les épidermes verts. Toutes les engeances gobelines se tiendraient à carreaux. Elles pourraient comploter contre Noirci, ça importait peu. Car les gobelins ne commettraient pas un tel meurtre. Ce serait les condamner de la main de leur Maître. Et puis, il y avait le samurai à surveiller. Les esclaves femelles à « ranger » dans le coin de l’église. Sans compter qu’ils pourraient les utiliser. Dans la mesure où les bruits ne dérangeraient pas le rituel de naissance démoniaque d’un artefact-arme.

« Que tout cela ne te monte à pas à la tête, ma petite pute ailée. Seules tes ailes doivent te donner possibilité de t’élever. Ça, et ma bite pour t’emmener au septième ciel, c’est compris ? »

Et comme dernière récompense et encouragement, il y eut une claque sur ses petites fesses rouges. Avant que la main presse un peu douloureusement ce derrière qui lui appartenait.

Re: Un client insolite [PV Maurice Malné]

Posté : 08 mars 2025 22:30
par Korë Grémorya
Aucune interruption ? C'était bon signe ! La Wyverienne succubisée se sentait de plus en plus à l'aise dans sa peau rouge. Tout le contraire de celle qui avait appris, pour le meilleur mais sans en avoir encore pris conscience, à la détester pour ses manigances.
Tu en ressortiras plus grandie, ma Sœur de Pêché ! Plus fameuse, aussi.
Elle glissa un rapide coup d'œil du côté de Noirci.
Et sans doute moins étroite~
Pour avoir tout récemment goûté à l'érection d'un gobelin, Rëko savait que l'intéressé, une fois seul avec sa mère endormie, ne pourrait pas se retenir bien longtemps de lui écarter les cuisses.
Je ne peux pas me reprocher d'avoir fait ce que j'ai pu pour tempérer ses ardeurs.
Elle soupira avant que son nom, sorti d'un coup de la bouche de son Maître après un petit moment de silence, titille ses oreilles taillées en pointe.

- Oui ?

Rangeant ses ailes membraneuses et ses mains dans son dos, la jolie peau rouge se tint aussi droite que possible. Maurice Malné, au vu des efforts fournis, la récompensa d'une juste montée en grade. Il choisit bien ses mots, y ajoutant une condition - qu'il qualifiait de pesante - relative au devoir d'apprendre à une prêtresse encore trop naïve.
Oh, mais la leçon a déjà commencé !~
Noirci, que le corps étendu de sa mère endormie distrayait, eut droit à un petit rappel à l'ordre. Le démoniste avait encore besoin de lui. Et il s'avérait qu'une autre récompense l'attendait au bout de ce sombre chemin. Un "artefact" qu'il lui avait promis.
Sans doute après un bon petit massacre. A l'oreille, je serais prête à parier que ces deux-là se sont beaucoup amusés pendant que je m'escrimais en compagnie du ténébreux, des peaux vertes et de leur mère imbécile.
Son Maître eut, à son attention, un geste d'invitation. Rëko fut prompte à le rejoindre. Si le tirage de téton ne la surprit pas plus que cela, il n'en était pas de même pour ce baiser inattendu ! Penchée en avant, sa croupe exposée à l'assistance, la succube accusa un délicieux frisson qu'elle savoura jusqu'à la toute dernière petite seconde.

- Merci, mon si délicieux Maître ♥ pépia-t-elle en sautillant joyeusement jusqu'à sa "position d'écoute".

La douleur autour de son mamelon ne la ridait pas, bien au contraire ! La nouvelle démone serra un peu plus les cuisses. L'initiative de son Maître l'avait effectivement fait mouiller.
Quelle langue... je tuerais volontiers une pelletée de gens pour la sentir se promener entre mes cuisses~
Son glorieux Maître, s'abaisser à cette pratique ? Elle pouvait toujours rêver !
Bref. Encore une fois, Maurice Malné l'appela par son prénom. En bon chef, il lui expliqua posément la suite des évènements, marquant son inintérêt quasi total pour ses prochaines activités nocturnes. En revanche, il disait avoir besoin d'elle avant l'aube. Qu'il comptait sur elle pour assurer sa survie.
Mes oreilles n'en peuvent plus d'extase~
L'air grave du démoniste ricocha sur son bien-être. Ses lourdes mains d'homme plein d'autorité qu'il avait posé sur ses épaules, en revanche, allumèrent un nouveau feu en elle. Rëko dut verrouiller ses jambes pour s'abstenir de se presser contre lui et de lui voler le baiser de trop.
Il me fait confiance.
Elle hocha la tête. Plusieurs fois de suite. Le bon déroulement de leur affaire dépendait de son sérieux.
Autant ravie qu'excitée, la Wyverienne succubisée déploya ses ailes. Elle était déjà sur le point de décoller quand son Maître lui adressa un dernier avertissement. D'un genre doucereux, mais qui ne fut pas sans lui mettre l'eau à la bouche. Rëko se mordilla les lèvres au moment de recevoir cette tape sur le derrière. Ses fesses rondes, complètement ressorties, accueillirent le pincement viril avec une certaine volupté.

- Hmnnn ! Oui, c'est tout entendu~

Elle s'envola comme une bombe, des pensées perverses plein la tête. Ses ailes de chauve-souris la propulsèrent haut dans le ciel. Tout comme Noirci avant elle, Rëko ne laissa pas distraire bien longtemps. Ses rêveries basculèrent dans un coin de son esprit au bénéfice d'une vigilance exacerbée par l'importance de sa mission de reconnaissance. Une ronde aérienne au cours de laquelle la séduisante éclaireuse parvint à localiser le gros des forces ennemies - les Forces Lumineuses comme les avait appelées sont Maître. La Succube imprima dans sa tête la position de leur campement, à peine dissimulé par la frondaison des arbres, avant de se promener à la lisière en toute discrétion. Elle n'essaya point d'y faire quelques victimes - même si la perspective de copuler avec un homme ou deux lui faisait de l'œil -, préférant plutôt répandre ses diaboliques phéromones du côté des animaux, et notamment des chevaux, de sorte à les rendre fous de désir. Rëko, pour parachever son sabotage, n'eut alors qu'à sectionner à distance les liens tendus qui les entravaient avant de s'éclipser à travers bois. Ils s'efforcèrent de suivre son parfum entêtant ; elle s'arrangea pour qu'ils se dispersent. Puis elle les tua. Pas par plaisir, non. Simplement dans l'optique de priver une bonne partie des hommes du paladin de leurs précieuses montures !
Un gain de temps pour le démoniste, une perte significative pour le camp adverse.
Le Pêché fidèle fit montre d'un tel sérieux qu'elle retrouva son Maître près d'une bonne heure avant le lever du soleil.

Re: Un client insolite [PV Maurice Malné]

Posté : 23 mars 2025 15:18
par Maurice Malné
Maurice Malné attendait dans son « trône » le retour de petite pute ailée gradée. Il avait terminé il y avait peu son rituel démoniaque. La fatigue pesait sur ses paupières et ses épaules. Quant à Noirci, ce dernier jouissait d’une nouvelle vitalité. Sa main ne lâchait plus son cauchemardesque artefact. Une sorte de couperet de boucher tenu par tous les bras des enfants qu’il avait lui-même trancher dans le hameau. Sans compter qu’en addition de cette nouvelle vitalité démoniaque et d’une arme dissimulant quelques noirs secrets, le gobelin avait également pris en taille. Il s’approchait maintenant de la taille moyenne d’un homme. Ce n’était pas extraordinaire mais ça lui donnait bien plus d’aplomb lorsqu’il regardait avec dédain ses frères verts. Ou lorsqu’il reluquait sa mère…

« Rëko. Enfin te voilà… »

Son corps avait commencé à glisser sur son « trône ». Maurice Malné se ressaisit pour bien paraître face à sa succube.

« Parle seulement s’il y a danger pressant. Autrement, ferme ta gueule et écoute-moi. »

Si sa gueule crachait des insultes, ce n’était pas une sorte de « jeu » pour exciter les pulsions masochistes de son interlocutrice. C’était la fatigue qui s’exprimait. Même si son empathie flânait au niveau du sol, il s’en voulait tout de même de s’exprimer avec un tel manque de contrôle. Toutefois, il n’allait pas s’excuser.

« Je t’ai attendu. Je suis épuisé et je compte sur toi pour être le berger de mon troupeau. Je compte également sur toi pour ne pas venir me voir en rêve. Je serai alors obligé de t’annihiler et cela me déplairait beaucoup… »

Maurice Malné se releva. Rëko put alors constater quelques signes inquiétants. Le teint de sa peau frôlait le livide. De grosses veines violettes avaient flori dans son cou ou ses mains par exemple. Il paraissait même avoir gagné en rides et en vieillesse… Mais elle n’eut pas le temps de poursuivre son observation que son précieux Maître trébuchait dans propre pied et tombait sur elle !

Peu importait qu’elle finisse allongée écrasée par le poids de son Maître. Ou qu’elle soit parvenue à le soutenir. Les événements devaient poursuivre leur chemin.

« Dans quelques heures, je me réveillerais. Tu me feras ton rapport. Et nous déciderons de nos prochaines actions. En attendant, je vais m’abandonner au sommeil. A nouveau, Rëko, je compte sur toi. Ne me déçois pas. »

Leur Maître à tous se traîna jusque dans le coin opposé où étaient enchaînées les femmes. Un gobelin jouait présentement avec une fillette d’environ huit ans. Cette dernière sanglotait en silence après avoir reçu plusieurs claques dans la gueule. Maurice Malné se laissa choir dos aux deux murs qui formaient l’angle de l’église décapitée.

Et il sombra beaucoup trop vite à son goût…

Re: Un client insolite [PV Maurice Malné]

Posté : 29 mars 2025 18:22
par Korë Grémorya
En atterrissant au milieu des ruines avec une grâce aviaire, qu'elle ne fut pas sa surprise de voir son Maître toujours éveillé ! Le démoniste avait passé quasiment toute la nuit à fabriquer une arme impie pour son associé à la trogne carbonisée. Noirci, qui semblait affectionner son nouvel instrument de mort, avait même gagné conséquemment en hauteur.
Suffisamment grand pour bien gâter sa mère~
La Wyvérienne succubisée eut un rictus à cette pensée. Sa Sœur de Pêché, postée au côté de son "enfant" vert, la regardait d'ailleurs avec une colère contenue. Elle ne pouvait plus se permettre le moindre écart - les deux le savaient.
D'une inclinaison du buste, Rëko salua très respectueusement leur Maître.

- Me revoici tout à votre disposition, mon brillant Maître~

La nouvelle démone n'était point aveugle : il ne lui avait fallu qu'un coup d'œil pour se rendre compte de l'état de fatigue avancée de Maurice Malné. Son humanité ressortait naturellement à travers sa flagrante faiblesse.
Quoi qu'il en fût, Rëko ne chercha pas à lui couper la parole, buvant ses paroles en arborant cet éternel petit sourire qui ne transpirait d'aucune insolence.
Il est toujours inquiet à l'idée que je le trahisse, mais n'en demeure pas moins attaché à la qualité de mes services~
Si son sourire s'élargissait doucement de fierté, elle n'eut aucune réaction supplémentaire. Bon ! sa queue de diablesse remuait certes d'excitation dans son dos mais à part son appendice caudale, la succube était presque aussi sage que la jolie petite prêtresse pervertie.

- Ouh-wowh ! Faites un peu attention à vous, tout de même...

Il avait trébuché et était tombé droit dans ses bras ! Rëko disposait de réflexes encore plus aiguisés que sous précédente peau. Elle n'eut aucun mal à le soutenir avant qu'il puisse de lui-même se tenir debout.
Fidèle à sa rouge condition, la succube en profita pour lui glisser chaleureusement à l'oreille :

- Soyez sans crainte : je protégerai votre sommeil comme un dragon veille sur son trésor. (Elle le serra un chouïa plus fort entre ses bras trompeusement menus.) Vous restez en veine : je n'ai pas encore eu le temps de faire quatre-vingt dix victimes~

Remarque taquine qu'elle ponctua d'un gloussement. Pour ne pas paraître trop envahissante - pourtant, elle se plaisait beaucoup à l'être ! -, Rëko s'écarta de son Maître. Celui-ci lui confirma qu'il avait grand besoin de dormir quelques heures. La succube allait devoir lui dresser un rapport à son réveil ; elle comprit par extension qu'en son absence, c'était elle qui commandait les troupes.
Et toujours plus de responsabilités pour la plus compétente du lot ! Ce n'est ni plus ni moins une marque d'affection qui m'est personnellement destinée~
Maurice Malné se retira donc. Sa glorieuse inférieure lui adressa un petit coucou de la main avant de braquer son attention sur Noirci, lequel ayant toujours cette tendance obscène à loucher sur le corps de sa génitrice.

- Qu'attends-tu, mon gros vilain ? Le Maître ne t'a-t-il pas donné sa bénédiction vis-à-vis cette petite douceur ?

Avec un vicieux petit sourire, Rëko dévisagea celle qui avait osé endosser le rôle de bras droit du démoniste à sa place.
Après avoir déposé son artefact maudit contre le mur le plus proche, le gobelin évolué renifla grossièrement le cou de la prêtresse qui rougissait autant de gêne que de colère.

- Je me vengerai, bougonna-t-elle. Sois-en sûre...

Indifférent à ses murmures vindicatifs, Noirci, qui trépignait d'impatience depuis trop longtemps, la força à plier sur ses genoux.
Réduite à devoir se tenir à quatre pattes, Amanita Anthelme ferma un œil et gémit.

- A l'instar de notre bien aimé Maître, j'attends de toi beaucoup de choses, mon odieuse petite Sœur de Pêché, roucoula la succube d'un air supérieur. Ta rancune t'aidera certes à t'élever, mais elle ne sera jamais suffisante pour nous surpasser. Ni lui, ni moi.

Comme son affamé de fils lui bavait sur le dos, la prêtresse fit la grimace, réprimant un frisson. Noirci, qui respirait comme un chien en rut, lui écarta les cuisses d'un coup de pied avant de ramener son bassin à hauteur de sa croupe. Sa verge verte côtoyait sa raie féminine, menaçant de s'insérer aussi bien dans un trou que dans l'autre.

- N'oublie pas que la Maître souhaite avant tout que tu agrandisses nos rangs. Il est donc d'usage que tu la prennes par la voie naturelle. (Elle eut un petit sourire grivois.) Une fois que tu auras "pris soin" de l'engrosser, libre à toi de l'enfourcher dans le sens que tu voudras~

Alors qu'Amanita Anthelme grognait comme une bête en cage, Rëko fit volte-face. Du dos de la main, elle lui adressa un geste de salutation empreint de désinvolture.

- J'aimerais passer encore un peu de temps en votre divertissante compagnie, mais comme le devoir m'appelle... (Elle simula un soupir.) L'engeance verte a besoin d'être tuteurée, et leurs délicieuses victimes un minimum couvées. Profitez bien de ce moment de chaleur partagée ! ♥

A peine s'était-elle éloignée que Noirci commençait déjà à lutiner sa pauvre mère ! La Wyvérienne succubisée l'entendit couiner comme une chatte sensible. Pas suffisamment fort pour déranger son Maître que le sommeil avait sans doute happé.
Chemin faisant, Rëko esquissa un malin sourire.
En parallèle de sa surveillance, elle avait un autre projet en tête. Et ce dernier concernait justement le rônin ! Cet homme qu'elle avait affronté en compagnie de la prêtresse était à son goût. Non seulement la peau rouge envisageait sérieusement la possibilité de le consommer, mais en plus de cela elle s'imaginait apte à faciliter sa conversion.
Il ne nous faudra qu'une minuscule poignée de séances en privé~
Le chasseur de petits démons finirait peut-être par devenir son garde du corps. Que le démoniste puisse négliger pareil cadeau ferait ses affaires ! Grâce à ses pouvoirs, le Pêché Rouge avait les moyens de ses ambitions. Et comme si ceux-là ne suffisaient pas...
Joyeusement pensive, Rëko se passa une main sur le ventre. L'héritage de son dernier caprice y germait paresseusement. Une fois mâté, il s'avérerait être un cadeau de choix pour le terrible Maurice Malné.
J'ai hâte de découvrir quel genre de monstre entamera son existence diabolique sous son joug.
Dans sa peau de succube, la Wyvérienne n'éprouvait plus aucune peur à l'égard de sa progéniture à venir.

Place à l'ellipse, et au nouveau sujet qui va avec~