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Re: Première destruction pour le Clan Vrisk'Skar [avec Sélipa]

Posté : 29 août 2025 12:34
par Clan Vrisk'Skar
Orgueil tique. Cette façon qu’a soudainement la Première Esclave de s’exprimer à voix haute lui permet de tirer quelques conclusions. En combinant les faits et son instinct, il suppose que le Gardien n’est pas le récipiendaire. Il y a donc une nouvelle inconnue dans l’équation. Quelque chose en lien avec le Gardien et maintenant Sélipa.

Il y a davantage. La Première Esclave a évoqué le fait que plusieurs personnes soient « bouffées ». Qui ? Elle s’exclue de la phrase donc ce n’est pas elle. Il faut encore au moins deux noms. Le sien ? Son égo le lui confirme. Celle de sa Reine ? Il met cela en doute. La petite ? Tout le reste des esclaves qui pourraient servir de garde-manger ou de combustible à un rituel ? Potentiellement. Il écoute donc le reste avec vive attention.

Reine : « Qu’est-ce qu’elle fout enc-… »

Orgueil : « Chht ! »

La Reine enflammée déteste quand elle se fait mettre au silence. Sa valeur est plus haute qu’un péquenaud ! Et pourtant, pourtant elle regarde son époux avec ces yeux d’adolescente. Elle se trémousse même un instant d’excitation. Son côté « soumise » titillé.

Sélipa confirme qu’il y a eu un dialogue avec quelque chose. Une entité. Une force. Quelque chose. Et cette chose, ou personne, souhaite passer un marché. C’est intéressant. Cela signifie qu’elle a besoin de quelque chose. Ou qu’elle veut, désire quelque chose. Ce qui permet à Orgueil d’avoir déjà un levier sur lequel appuyé.

Orgueil : « Première Esclave ! »

Les deux mots claquent dans l’air. Dans cet environnement au milieu de rien dans lequel les sons sont réverbérer telle une église extérieure. Le Roi ordonne le silence à cette provocation inutile. Il y a trop en jeu pour risquer de tout perdre dans une guerre inutile. S’il est bien entendu prêt à épurer toute vie et tout obstacle, il préfère davantage soustraire et utiliser qu’éradiquer.

Orgueil décide donc de rejoindre Sélipa.
Ce qui signifie aussi que la petite Reinette se retrouve seule avec la Reine Nnezz…

Orgueil : « … »

La petite Reinette lève la tête vers la grande reine toute de feu et de fer.

Reinette : « Il a trop peur de rien, le Roi Orgueil. Trop fort. »

Reine : « Saleté de- !! … Oui. Oui, mon époux est exceptionnel. »

Orgueil finit par rejoindre Sélipa sous le regard imperturbable du Gardien qui ne bouge pas un muscle.

Orgueil : « … »

La bouche du Roi s’est ouverte puis s’est refermé sans un bruit. Seuls ses sourcils ont bougé. Il tourne sa tête vers Sélipa. Une question silencieuse de savoir s’il a entendu/vu en flash la même chose. A savoir que « la Violette » était avachie sur un tas de trésor. Les jambes repliées sur elles-mêmes. Les cuisses également ouverte et présentant sa queue caudale. Une vision d’assurance d’une personne qui pourrait être une Reine. Une vision qui évoque le sexe et la violence. Beaucoup de faits qui touche en son être Orgueil. Sélipa a elle aussi eu ce flash de la Violette qui s’est imposé pour montrer son statut. Mais elle a clairement ressenti qu’elle n’était plus la récipiendaire principale de la vision. Elle est devenue spectatrice.

Orgueil : « Allons-y. »

Le Gardien observa alors Orgueil marcher en sa direction. Derrière, la Reine se mit elle aussi en marche pour rejoindre son époux. C’est alors que la lourde et puissante patte du gardien avança d’un pas. Un mouvement additionné d’un autre qui vit sa gueule se baisser. Une posture qui présageait une charge.

Orgueil : « Ma Reine ! »

Reine : « Quoi ?! Ne t’avise surtout pas de me dire en retrait. Je te préviens, mon époux ! »

Orgueil : « On ne veut pas que tu entres. »

Il n’y eut pas d’excuse.

Reine : « Peu importe ce qu’il y a dans ce château, je peux le tuer pour toi ! Tu ne vas quand même pas préférer la compagnie de cette pute à celle de ton épouse ?! »

Orgueil : « … »

Reine : « Non ! Je- ! Je te préviens, si tu t’en vas maintenant, je ne garantis aucune vie des esclaves. Pas même celle de cette petite que- Quoi ?! »

La main d’Orgueil se tendit en direction de la petite Reinette. Une invitation silencieuse à venir suite à un nouveau flash de la Violette.

Des flammes jaillirent déjà de sa main. Des éruptions solaires tout autour de son corps. La Reine était en furie et se contenait à grand peine pour ne pas être une déception aux yeux du seul qui comptait. Il était son Unique. Son Précieux. Il n’y avait que lui. Elle n’avait jamais trouvé un autre parti que lui. Tous les autres avaient eu leur sexe brûlé irrémédiablement. Personne n’avait pu la soumettre par la violence. Il n’y avait eu qu’Orgueil. Ce même Orgueil qui lui tournait le dos et qui avançait vers la cour du château en compagnie de Sélipa et de la petite Reinette.

Re: Première destruction pour le Clan Vrisk'Skar [avec Sélipa]

Posté : 11 sept. 2025 16:10
par Sélipa
Une légère grimace froisse tes lèvres lorsque celui qui te sert de boss, de suzerain, te hèle en utilisant le titre qu'il t'a inventé. Tu cesses de narguer cette entité invisible, responsable de tes quelques visions, pour regarder Orgueil approcher. Plus loin, dans leur prolongement, tes yeux effleurent les silhouettes de la Reine Nnezz et de la petite Reinette.

- Hrmpf.

Tu n'apprécies pas tellement de les voir côtes à côtes, ces deux-là ! Pas sans la surveillance d'Orgueil. Mais que peux-tu y faire, au juste ?
Rien. Et ça t'énerve, tout naturellement. Une colère saine et passagère, très vite éclipsée par le regard interrogateur de ton maître muet.
Il l'a vue. Elle lui a montré.
Presque imperceptiblement, tu hoches la tête.
Orgueil prend aussitôt sa décision. Il s'avance vers le Gardien. Monstre immobile... jusqu'à ce que la Reine en personne entreprenne elle aussi une approche. Sa lourde tête inclinée, la bête pataude paraissait prête à charger.
La présence de la Chaudasse est indésirée.
Son époux le lui fait comprendre. Sans y aller avec des pincettes. Sans y mettre les gants. Une fois n'est pas coutume, la Reine Nnezz se met à gueuler, à revendiquer sa place auprès de son Roi. Elle te jalouse, te rabaissant au rang de putain. Des mots qui n'ont plus beaucoup d'effet sur toi, leur plus chère esclave.
Tu désespères, ma pauvre. Tu t'égosilles en vain...
Si elle n'était pas aussi conne, elle te ferait presque pitié, tiens !
Alors, sous le regard médusé de la Reine, c'est Reinette qui, à sa place, finit par s'avancer. Invitée par la main tendue de son Roi.
Tandis que la gamine obéit sans rechigner, tu contemples la Chaudasse se contenir à grand peine dans une colère sourde. C'est une bataille qui semble avoir lieu dans son propre corps dont les contours ne sont plus qu'un flamboyant chaos. Tu ne lui décoches aucun sourire mesquin, ne lui lances aucune provocation ; elle est en phase d'exploser, et il s'avère que tu n'as aucune envie d'assister à cela.
Les autres esclaves feraient mieux de se taire. Sans quoi elle les fera tous griller instamment - et sans aucun discernement.
Aussi silencieuse qu'Orgueil et Reinette, tu te détournes de la troupe.

Votre trio dépasse l'imposant Gardien, direction cette gigantesque arcade découpée dans un énorme bloc de pierre polie par des mains étrangères. La façade est d'un gris triste, terne, ancien... d'une autre époque. L'air s'y fait lourd, comme chargé en poussière. Aucun flamme ne vient égayer votre chemin, et pourtant vous n'êtes pas plongés dans l'obscurité la plus complète. Une porte massive, de style gothique, s'ouvre à votre approche. Derrière, l'espace se fait plus grand, plus large, sans pour autant paraître plus aéré. Les arcades, elles, se font plus nombreuses et plus hautes. Des piliers de pierre, stylisés, taillés dans les murs, découpés de curieux motifs, se succèdent les uns aux autres, soutenant les fondations d'une véritable forteresse bâtie à la gloire d'une créature dont le nom semble avoir été oublié depuis des temps immémoriaux.

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- Pas l'ombre d'un ennemi, dis-tu. Je ne détecte aucune présence non plus...

L'endroit parait désert. Impression étrange alors que plus loin, sous de nouvelles arcades, entre de nouvelles colonnes, le sol en dalles polies est impeccable - d'une lisseur digne des plus grands manoirs. Montées sur leurs piédestaux, des statues d'hommes en toge au regard inquisiteur suivent votre progression vers cette seconde porte en pierre. Celle-ci, mue par une force invitatoire, s'ouvre aussi facilement que la première.

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De l'autre côté, les ténèbres gagnent en épaisseur sans pour autant virer opaques. Vous venez de pénétrer dans un hall, avec en face de vous des escaliers cernés par deux rampes noirâtres qui, à mi-chemin, depuis un carré où se découpe une double portes, se séparent en deux branches vers les étages supérieurs.

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- Toujours aussi lugubre et malaisant, commentes-tu. Ce repaire est celui d'une dépressive en manque de compagnie.

Re: Première destruction pour le Clan Vrisk'Skar [avec Sélipa]

Posté : 19 sept. 2025 18:18
par Clan Vrisk'Skar
Reinette : « Gentille bébête. Je reviendrais te donner à manger tout à l’heure. » dit-elle en lui tapotant de sa petite main cet épais cuir qui pourrait être qualifié d’armure naturelle.

L’enfant sourit au Gardien sans arrière-pensée. Peut-être est-ce pour cette raison que rien de malheureux ne se passe. Cela ne signifie pas que Reinette deviendra la première femme de ce nouveau peuple d’une section de cavalerie montée. Il n’y a rien d’effrayant à imaginer la petite sur le Gardien en armes et armure naturelles. Mais d’ici dix années ?...

L’exploration débute. Orgueil muré dans son silence comme à son habitude. La petite Reinette partagée entre la fatigue et l’excitation de la découverte. Seule Sélipa s’exprime de temps à autre, ayant récupérée le rôle d’éclaireuse de leur trio. Jusqu’à maintenant : personne. Ce qui n’est pas toujours une bonne nouvelle…

Orgueil : « Un être de sexe féminin. Tu l’as donc vu. »

Reinette : « Qui ça ? De qui vous parlez vous deux ? »

Orgueil : « … »

Le Roi sans couronne vient encore de décortiquer les quelques mots de sa Première Esclave. Tous les deux ont eu la vision de cette femme qui est bien plus que ce terme. Orgueil jurerait que c’est un Dragon. Ou tout du moins, une hybride au sang draconique. Il n’est sur de rien et n’avancera aucune hypothèse à voix haute qui pourrait être retournée contre lui.

Orgueil : « Sélipa. Ne t’avise pas de porter un jugement sur notre hôte. Nous sommes ses invités. Et elle a prouvé qu’elle pouvait nous atteindre depuis sa position lointaine. »

L’escalier qui met fin à un carrelage de grande facture monte vers des étages supérieurs. Orgueil réprime un tic d’agacement. Si son regard acéré n’avait pas découvert une autre porte dissimulée, il aurait fait comprendre à Sélipa qu’elle leur faisait perdre du temps. En se basant sur le flash, la Violette se trouve dans des étages inférieurs.

Reinette : « Il faut qu’on aille où maintenant ? A gauche ou à droite ? Y’A QUELQU’UN ? OUh-hou ! ON EST PERDUS ! »

Orgueil : « … »

La tête du futur propriétaire de cet impressionnant château se penche sur le côté. Il écoute la réverbération des échos. Le son est aussi source de renseignement. Dans le même temps, il visualise le lieu depuis la position en hauteur où ils se trouvaient plus tôt dans la journée. En croisant des informations passées et présentes, il pourrait parvenir à certaines conclusions.

Orgueil en conclut que cette pièce avait une fonction de tri. Elle devait être remplie de gardes armés et de gens qui savaient juger au regard, enregistrer des visages et pouvoir trier immédiatement tout en ayant des compétences sociales pour ne pas heurter l’égo des puissants. Sitôt qu’ils se situeraient à l’étage, et en choisissant d’aller à droite et non à gauche, ils pourraient alors accéder à un embranchement plus loin qui leur permettrait de descendre.

Reinette : « Pourquoi on va à droite ? »

Orgueil : « A gauche se trouve une salle qui permet de pousser ceux qui ne devaient pas entrer dans le vide. »

La petite Reinette tendit l’oreille mais elle n’entendait pas les cris du vent emprisonnés entre les flancs. Elle plissa les yeux et ne vit aucun petit dessin. Elle en avait dessiné parfois dans sa première ville pour se retrouver. Elle ne comprenait pas comment Orgueil avait su. Mais elle le trouvait trop intelligent et trop fort. Il faisait peur. Mais il était quand même assez gentil derrière sa sévérité. Enfin… elle devait être la seule à percevoir Orgueil de cette façon.

Et donc le trio reprit son exploration. Comme annoncé par Orgueil, ils trouvèrent une voûte sous laquelle passer pour descendre dans les profondeurs de ce château qui avait les proportions pour contenir toute une ville.

Le premier étage au-dessous le rez-de-chaussée fut grand, vide et noir.

Le second étage au-dessous présenta une première différence. Un début d’explication au phénomène qui avait vu ce lieu déserté par tous à l’exception du Gardien et de la Violette.

Reinette : « Berk. C’est quoi cette espèce de bave noire sur le sol et les murs ? »

Orgueil : « Le mal de ce lieu. »

Reinette : « Ca veut dire quoi ça ? Le mal ? Le château il est malade ? »

Orgueil : « … »

Dans les livres médiévaux avec les enluminures de couleurs, il y a un thème qui revient. Un qui est absurde et qui agite parfois les consciences. Comment des livres hors de prix qui mettaient une éternité à être recopiée pouvaient accepter de représenter des chevaliers combattre contre des escargots ? (hrp : ça existe vraiment). Il existe également une légende d’une sorte d’escargot nommé Carcolh. Selon un texte : « une bête immonde, sorte de long serpent visqueux et velu […] l’enlace avec d’horribles tentacules […] et n’en fait qu’une bouchée. »

Orgueil : « Sélipa. Je commence à comprendre. Les écailles étranges de la Violette. Ressemblant davantage à un motif de briques de mur qu’à celle d’un dragon vivant. Cette gueule verticale proéminente sur la petite bouche figée du visage humain. Et maintenant ça, cette bave ténébreuse en signe avant-coureur du refuge de la Violette à des étages bien plus profonds. Je pense que ce bâtiment est empoisonné par la créature géante qui laisse cette souillure dans son sillage. Et je pense que la Violette est à la fois le château, un dragon et la dernière Reine. »

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Re: Première destruction pour le Clan Vrisk'Skar [avec Sélipa]

Posté : 01 oct. 2025 13:06
par Sélipa
Orgueil répond à ton commentaire. Lui aussi à eu droit à sa vision de la femme draconique.
Tu baisses les yeux sur la petite Reinette. Bien que mandée par la propriétaire des lieux, celle-ci n'a vraisemblablement pas bénéficié de cette image.

- Tu le découvriras bien assez tôt...

Craignant pour sa vie, ton Roi t'invite à ne pas juger la maîtresse de céans trop rapidement.
Jugeant que ce n'est pas la peine, tu ne lui réponds rien.
La gamine se met alors à poser des questions tous azimuts.
Tu ne l'as sens pas effrayée.
Orgueil ne la rabroue pas. A nouveau plongé dans un silence songeur, il s'est remis à analyser les lieux. Son instinct le pousse alors à opter pour une direction plutôt qu'une autre.
Reinette, tout son contraire en terme de volubilité, l'interroge tout de suite sur sa décision.
Votre maître vous annonce qu'ainsi, le piège de gauche se refermerait sur des visiteurs moins malins que vous.
J'aurais de toute façon flotté au-dessus de ce vide.
Mais peu importe ! Vous prenez cette issue sans risque apparent. Elle vous fait descendre sur plusieurs étages. Le premier, aussi vaste que vide, aussi noir que de l'encre. La lueur de ton Ki rosé vous permet de vous y orienter. Quant au second étage...
La plus jeune du trio ne manque pas cette occasion de lui manifester son dégoût.
En effet, une substance gluante et goudronneuse tapissait sol et murs, ralentissant votre progression.

- Je confirme : ce "mal" est foncièrement dégueulasse.

Le château était donc contaminé. D'où la désertion de ses anciens occupants. Sauf de sa maîtresse qui, mentalement, ne doit pas se porter très bien...
Orgueil te surprend pour la deuxième fois en t'appelant par ton prénom. La première avait été pour te donner un ordre - celui de ne pas juger trop vite la dragonne de la vision. Tout en réfléchissant à ses conclusions, tu le fixes un moment en silence avant de hocher sobrement la tête.

- Ça se tient. Cette femme... cette Violette, comme tu as choisi de la nommer, est à la fois prisonnière et propriétaire de cet endroit maudit. Et je pense qu'elle a choisi de se réfugier dans les profondeurs de sa forteresse afin d'empêcher le mal de se propager à l'extérieur de ses murs.

Tu en ignores la nature exacte. Cette chose qui a répandu sa souillure ne tient pas seulement du cauchemar : elle est un Maître-Cauchemar. Une entité malsaine et corruptrice capable d'imposer instantanément son étouffante domination aux esprits faibles ; les plus résilients, eux, n'ont jamais que le temps pour lui tenir tête... jusqu'à leur regrettable aliénation.
Tu lèves un poing à hauteur de bassin.

- Retrouvons-la pour mettre les choses au clair.

A cette pensée, un sourire mauvais se découpe sur ton visage.

- Nous l'inviterons à parler, ou bien nous la forcerons à s'y résoudre...

Tout dépendra de votre "hôte". Ou de ce qu'elle abrite ?
Une lueur meurtrière traverse ton regard.

- A cœur ouvert.

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Re: Première destruction pour le Clan Vrisk'Skar [avec Sélipa]

Posté : 08 oct. 2025 19:33
par Clan Vrisk'Skar
En descendant dans la partie inférieure du futur château d’Orgueil, Sélipa joue son rôle d’éclaireuse en les gratifiant de l’utilisation de son ki. Une initiative qui ne manque pas faire réagir la petite Reinette. Ses grands yeux sont ouverts d’étonnement. Impression augmentée du fait de cernes naissantes. Il ne devrait pas y avoir un tel contraste sur un visage si jeune. Mais cela prouve également quelque chose : la petite a du potentiel. De la volonté. Et c’est probablement pour cette raison que le froid et hautain Orgueil laisse passer tant de choses. (n’allez pas imaginer un quelconque instant la fibre paternelle titillée !)

Reinette : « C’est trop trop jolie ta lumière rose ! ♥ »

En découvrant la bave noire du Mal de ces lieux, Sélipa se lâche. Arguant tout d’abord du bien-fondé de l’intellectuel du groupe, elle retourne sur ses plate-bande de violence à menacer celle qui a été surnommé « Violette ». Orgueil n’est pas le premier à lui répondre.

Reinette : « Bah pourquoi tu veux du mal à la Violette si on est là pour combattre le Mal ? »

Orgueil : « … »

Quel délicieux spectacle pour le conquérant de voir une terrible guerrière rabaissée par l’innocence de la jeunesse. Le silence est ainsi gardé. La marche reprend. Tout comme le petit moulin à paroles.

Reinette : « C’est vrai quoi. Si la Violette elle est malade, il faut l’aider. Parce qu’elle est gentille. Ou alors la grosse bébête, elle nous aurait pas laissé le passage. Elle aurait pu être méchante et nous pousser quand on la voyait plus. Mais elle l’a pas fait. Parce que les animaux et je crois que la grosse bébête c’est un animaux aussi, alors, alors oui ! Les animaux ils sentent des trucs qu’on sent pas. On avait un chien où je vivais avant, il trouvait toujours les friandises qui était cachés dans les meubles. C’était rigolo. La dame elle en perdait la tête de voir le chien toujours gagner avec un grand sourire et des wafwaf ! Ah ah ! »

A l’étage de la découverte du « Mal Noir », le trio put progresser sur un chemin sain. L’espèce de bave se trouvait ici et là. Il fallait faire attention à ne pas se prendre une goutte tombant du plafond et finissant par couler depuis votre cou jusque dans le bas du dos. Mais la source de contamination, si elle était à considérer comme une maladie capable de se répandre, n’était pas dangereuse en conservant sa concentration tout du long.

Ils purent donc continuer à descendre sans rencontrer âme qui vive. Ni à l’étage du dessous. Ni encore à celui d’après. Mais le suivant devint problématique. Le Mal Noir était davantage présent. Il paraissait également plus consistant. Orgueil n’avait aucune envie de se retrouver d’une telle mélasse. Ni même de voir son étincelant costume blanc tâché de cette matière. Mais ce n’était pas ça la problématique.

Il y avait du mouvement au-dedans du Mal Noir.
Ce n’était pas plus gros que des souris, certes. Mais ça bougeait. Ca pouvait les toucher.
Pour le moment, ça disparaissait en quatrième vitesse dès que leurs yeux noirs étaient frappés par la lumière rose de Sélipa.

Reinette : « Les petites souris sont bizarres. Elles sont comme ceux que je connais et partent parce qu’elles ont peur. Mais elles ont une sorte de petite coquille sur le dos comme un escargot. Et aussi une sorte de grosse ficelle baveuse qui traîne derrière elle. On peut d’ailleurs voir par terre la trace qu’elles laissent. Comme si c’était un pinceau noir. Mais… je suppose que c’est pas bien ? Si on se fait toucher par ça, on est malade ? »

Orgueil : « … »

Reinette : « Je crois que tu as hoché de la tête. Ok. De toute façon, je compte pas y toucher. Et je crois que ces animaux là, ils sont bêtes. Et que s’ils sont plus gros, ils deviendront méchants. Mais pour l’instant ça va. C’est quand même dommage que la grosse bébête de dehors elle soit pas venue avec nous. Mais je pense qu’elle aurait été malade a tout touché la chose noire partout. Bon, pas grave. Je préfère qu’elle attende dehors dans le vent avec la reine méchante qui parle mal. »

Orgueil : « … »

Re: Première destruction pour le Clan Vrisk'Skar [avec Sélipa]

Posté : 11 oct. 2025 18:21
par Sélipa
De la fierté guerrière, tu passes à l'agacement léger. Sans grande surprise, l'analyse de Reinette respire la gentillesse et l'innocence enfantines. Elle exploite votre droit de passage auprès de la "grosse bête" comme un argument de taille vis-à-vis de la crédibilité de Violette.

- Et si jamais Violette est une malade mentale qui, dans sa folie, cherche à nous tendre un piège loin des autres ? Tu n'y as pas pensé, pas vrai ? Cela ne m'étonne pas. Ton regard d'enfant se focalise automatiquement sur ce qu'il y a de meilleur en chacun de nous. Alors que le pire est, par trop souvent, bien plus présent et insistant.

C'est une leçon que tu lui donnes ; à Reinette d'en faire ce qu'elle désire. Tu ne lui en voudras pas de la jeter aux oubliettes. Les gamines comme elles devraient avoir le droit d'au moins rêvasser de temps en temps. Tu préfères d'ailleurs l'entendre déballer ses plus doux espoirs et ses plus belles sucreries à l'oreille plutôt que de la voir broyer du noir.

- Et fais attention où tu mets les pieds.

Veiller à ce qu'elle ne commette pas un faux pas ne t'empêche point de les éclairer avec ton ki et d'évoluer à leurs côtés. Votre descente des étages s'écoule essentiellement dans le silence. Orgueil n'est pas bavard, d'ordinaire ; en ce lieu, il l'est encore moins. A un moment donné, le "Mal Noir" devient limite omniprésent. Evoluer dans ce dédale de liquide noirâtre vous apparait tout de suite plus dangereux et pénible. A ce stade de l'infestation, des choses remuaient dans la mélasse. Reinette ne loupe pas cette occasion d'analyser ces créatures qui, à l'entendre, forment une sorte d'hybridation écœurante entre la souris et l'escargot.
Sa réflexion sur la réaction quasi imperceptible d'Orgueil t'arrache un sourire...
Grillé.
...qui tend à s'étirer lorsqu'elle mentionne le gardien de la porte. Reinette regrettait que le mastodonte ne vous ai point accompagné.

- Elle est trop imposante pour circuler dans ces couloirs sans avoir à pousser les murs. En plus de ça, elle nous aurait ralenti ou, pire encore, serait probablement tombée malade en chemin. Ce n'est pas ce que tu désirerais, pas vrai ?

Non, tu ne cherches pas du tout à lui clouer le bec.
Tes yeux violets chassent les mouvements des habitants du Mal Noir, leur bave ne pouvant être que source de malheur et de souffrance.
Votre progression vous invite à observer plusieurs de ces spécimens. Que des étrangetés produites par une force dénaturante. Des créatures qui ne sont jamais les mêmes. Comme cet escargot à carapace en forme de crâne...

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Ou même cette horreur à la coquille renforcée, pourvue de plusieurs paires de pattes aussi effilées que des crochets.

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Des bêtes de plus en plus grosses, mais aussi de plus en plus maléfiques.

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- Je n'aime pas la façon dont elle nous lorgne, dis-tu. Si elle s'approche de trop, je la transforme en poussières.

Un avertissement surtout adressé à la petite Reinette. Orgueil, lui, se doute bien de ce que tu feras en cas de réel danger.

Re: Première destruction pour le Clan Vrisk'Skar [avec Sélipa]

Posté : 21 oct. 2025 16:41
par Clan Vrisk'Skar
La petite Reinette plissa les yeux pour essayer de comprendre ce que lui disait la gentille Sélipa. Elle était dure mais elle n’était pas méchante si on demandait à Reinette. Pourquoi la dame du nom de Violette devrait être malade mentale ? Tendre un piège ? Ce n’était pas logique. Pourquoi ils iraient tous la chercher alors ? Non. Pour la petite Reinette, Sélipa avait peur. Et pour la Violette, elle était malade, alors il fallait aller la chercher pour la soigner et lui permettre de rejouer plus tard avec la grosse bébête.

Reinette : « Merciii ! » dit-elle après que Sélipa lui ait conseillé de faire attention où mettre ses pieds.

L’exploration se poursuit dans les ténèbres vivantes. Sélipa finit de nouveau par intervenir au babillage de la petite Reinette. Non, bien sur que non ! Reinette n’aurait pas voulu que le gros animal domestique de la Violette tombe malade. Mais elle trouve quand même ça dommage. Elle ne le dit pas parce que personne ne lui répond beaucoup. Mais elle trouve ça triste que la grosse bébête ait été toute seule si longtemps sur looooong pont tout là-haut.

Reinette : « De toute façon, on est là maintenant. On va aider tout le monde. Et puis on aura une nouvelle maison. Et on fera, euh… des choses. Mais on verra après, hein ! Chaque chose en son temps, hein hein ? »

Orgueil non plus n’aimait pas comment les escargots multipliaient leur forme. Il cherchait la logique et se posait cent questions. Mais toutes demeuraient dans son crâne clos. Pour ne pas effrayer la petite ? Non, parce qu’il avait toujours fait ainsi. Il ne pouvait compter sur personne. Les alliés d’aujourd’hui pouvaient chercher à vous planter une dague dans le bas du dos demain. Alors même s’il savait que la Première Esclave avait une forte puissance martiale, il n’allait pas lui confier sa vie.

Plus loin dans le temps, il y eut un autre inquiétant escargot.

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Reinette : « Ah ! Il m’a surpris celui-là. » dit-elle en pointant du doigt le monstre. « L’œil, il bouge. C’est bizarre. Et puis il n’y en a qu’un. Enfin, il y en a peut-être plus. Ce sont des yeux qu’il y a au bout des tiges sur la tête de l’escargot ? »

Orgueil : « … »

Reinette : « C’est parce que tu ne sais pas que tu ne réponds pas ? »

Orgueil : « … »

Le futur roi de ce château se faisait surtout la remarque que, même si tous les trois devaient faire attention à où ils mettaient les pieds, un chemin s’ouvrait pour rejoindre la Violette. Volonté de cette dernière de faciliter l’entrevue ? Ou machination d’une troisième partie à refermer un piège noir dans leur sillage ? Orgueil n’aimait décidément pas cette situation. Il n’avait pas encore saisi la logique. Comme cet œil dans le crâne de la coquille : était-ce vraiment un œil capable d’observation ? Et dans ce cas, l’information était pour quel destinataire ?

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Orgueil : « Sélipa, ressens-tu une présence au-delà de ce que ta lumière nous dévoile ? »

Sous cette « bave noire », Orgueil imaginait une sorte de réseau d’informations se dirigeant vers une créature massive. Peut-être se trompait-il et faisait-il un parallèle « facile » entre un système nerveux et un cerveau ? Hypothèse correcte ou non, il fallait toujours continuer à progresser. Bien que, la possibilité de faire marche arrière et retourner auprès de sa Reine pour ritualiser la venue du Démon-Dragon de Bronze était tentante.

Re: Première destruction pour le Clan Vrisk'Skar [avec Sélipa]

Posté : 02 nov. 2025 11:03
par Sélipa
La bavardise de Reinette ne te dérange pas. Couplée à sa curiosité enfantine, elle a même pour effet de détendre un peu l'atmosphère maléfique et lourde qui règne à cet étage imprégné de la maladie noire. Votre progression se fait dans le calme, même si les aberrations que vous croisées se font toujours plus grosses et plus nombreuses.
On nous invite à entrer ? Sérieusement ? J'ai du mal à croire à ces fables...
Le chemin ne vous est-il pas ouvert ? Il est quelque peu étroit mais oui, effectivement, vous avez toute l'amplitude nécessaire pour vous diriger vers votre objectif encore incompris.
La question de ton supérieur tombe sous le sens.
Tu ne la dénigres pas en émettant ce claquement de langue agacé.

- J'ai déjà essayé pendant que la petite pérorait. Je ressens la présence maladive de toutes ces créatures qui nous entourent. Elles sont en nombre, et cela rend imprécise ma capacité de perception. Dans ces conditions, je ne saurais localiser leur maître... ou même cette femelle squameuse.

En tant qu'éclaireuse et combattante, tu ne peux pas faire dans le bon sentiment. Ton poing doit se tenir prêt à toute éventualité. Et la plus douloureuse du lot s'avère être l'animosité ou la folie de votre hôte... qu'il te faudra éteindre définitivement.

Vos pas s'arrêtent devant ce qui ressemble fort à une impasse. Tes yeux s'élevant sur une paroi dont la hauteur vertigineuse se perd dans les ténèbres insondables...
Les poings sur les hanches, le menton levé, tu pisses les yeux dans l'espoir d'entrapercevoir quelque chose à travers toute cette noirceur.
Sauf que ce sont tes narines qui palpitent à la réception d'une odeur chaude et... organique ?
Un déplacement d'air excite ton instinct de survie.

- Ecartez-vous !

Tu recules d'un bond salvateur, emportant la gamine avec toi.
Moins d'une seconde plus tard, c'est une colonne de chair purulente et garnie d'épines osseuses qui s'écrase là où vous vous étiez perdus en contemplation !
Sans quitter des yeux cette aberration mouvante, tu pousses Reinette dans ton dos, ton autre bras plié en une posture de combat

- Elle nous a envoyé un de ses copains, on dirait, grognes-tu.

Ce qui se trouvait au bout de cette horreur puante descend à votre rencontre. Il s'avère que c'est avec son bras extensible qu'elle a essayé de vous broyer. La créature a le corps élancé, sa poitrine à l'air libre au niveau des tripes et de la cage thoracique. Des pointes osseuses lui sortaient des cuisses et du dos. Une longue chevelure rousse, dans un style punk, cascadait le long de son dos voûté. Avec ses longues oreilles pointues et son teint violâtre, son visage était celui d'un gobelin, voire d'un démon ou d'un elfe noir. Elle possédait une langue bifide d'une ignoble longueur...

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Trouvant parfaitement inutile d'entamer les présentations, tu te charges d'engager une froide et violente confrontation !

Re: Première destruction pour le Clan Vrisk'Skar [avec Sélipa]

Posté : 07 nov. 2025 20:42
par Clan Vrisk'Skar
Plus tôt, la petite Reinette avait posé un doigt sur ses lèvres en se demandant ce que « pérorer » signifiait. Mais l’accumulation des événements l’a cloué au silence. Maintenant, elle doit faire de grands efforts pour contrôler sa petite vessie et ne pas empuantir le lieu plus qu’il ne put déjà.

Reinette : « C’est pas un copain, ça ! »

Mais déjà la protectrice de l’enfant incapable de se défendre par elle-même s’élance vers un insolite combat. Quid d’Orgueil ? Ce dernier a disparu. Il a fait confiance pleinement à l’instinct de la guerrière pour utiliser à son tour de ses capacités. Sélipa doit pouvoir ressentir une présence. Fluctuante. De toute façon, la prolifération des escargots-monstres doublés du combat compliqué qui s’annonce ne pourront lui donner une localisation précise. C’est probablement plus de la logique que de la perception qui lui permet de savoir qu’Orgueil est toujours dans les parages.

(bien qu’il pourrait aisément s’enfuir ou pousser plus en avant, enfin, plus en profondeur l’exploration en laissant la femme et la fillette dans son sillage. Sans aucun scrupule…)

En sécurité, Orgueil étudia l’opposant. Un profil humanoïde. Un corps ravagé. Des ossements à nus. Des mutations en tout genre. Notamment la présence de tentacules et de profusions de yeux tels des furoncles. Leur adversaire était monstrueux, oui. Mais selon sa logique, il avait été humain. Ce qui semblait tendre vers un avertissement : à trop passer de temps dans ses souterrains, lui aussi souffrirait du mal traînant dans l’air ambiant. La question de remonter prestement se posait donc fortement.

Reinette : « Le monsieur il a une langue, on dirait une patte de poulet. Mais avec que deux doigts. »

Comment parvenait-elle à émettre un tel commentaire ? Orgueil était époustouflé par la famine. Soit elle était idiote au possible, soit elle couvait une force mentale au-delà de la normale. Et il pariait sur la seconde hypothèse. Après tout, pourquoi la Violette l’aurait également convoqué, en place de sa reine démoniaque, s’il n’y avait pas un potentiel dissimulé ? Cela tenait de la logique. Du moins aux yeux du futur propriétaire de ce château.

Orgueil ne comptait pas ajouter sa présence dans la confrontation. Déjà parce que cela pourrait révéler sa présence. Aussi augmenter la dangerosité que sa vie soit menacée. Surtout parce que c’était le boulot de la Première Esclave. De son point de vue, elle avait déclenché le combat. C’était donc de sa responsabilité de le terminer.

Toutefois, il était prêt à lancer quelques projectiles aux moments critiques. Tel un relâchement de sa précieuse esclave. Il était hors de question de la perdre maintenant. Ce n’était pas de l’attachement. C’était de la stratégie.

Reinette : « Moi aussi je peux me battre ! »

Re: Première destruction pour le Clan Vrisk'Skar [avec Sélipa]

Posté : 16 nov. 2025 10:18
par Sélipa
Entendre la gamine raconter des bêtises te permettait au moins de savoir qu'elle se trouve toujours dans ton dos. C'est pratique dans la mesure où tu n'as ni le temps ni l'occasion de tourner la tête vers elle ; ton adversaire occupant ton entière attention.
Cette saloperie est diablement souple !
Elle ne cherche pas à encaisser tes coups. Tes poings et tes pieds sifflent continûment autour de ses membres agiles. Et lorsqu'elle réplique elle ne le fait pas à moitié, ayant manifestement pris conscience que tu te bats en lui faisant écran par rapport à la petite Reinette.

- Enfoiré !

Encore une fois, ton poing lui passe à côté. Tes phalanges lui brisent une de ses pointes à l'épaule avant que le mutant ne pivote sur lui-même pour, en plein cœur de sa rotation, te projeter sa queue cinglante en travers du visage !
Tu gémis de douleur, fermant un œil dans la foulée. L'autre est resté ouvert sur son bras en forme de gueule dentée, qui s'ouvre si largement que tu ne doutes pas qu'il puisse te dévorer d'une traite.
Dans tes putains de rêves !
Ta main se dresse, tes doigts s'écartent. Ta paume combat le feu par le feu en lui cramant ses langues sanguinolentes qui avaient commencé à s'entortiller autour de ton bras. Ses appendices dégueulasses rompent dans un claquement sec lorsque le mutant s'écarte d'un large bond vers l'arrière.

- Tu souffres, misérable saloperie ?

Tu ne jubiles pas ; tu es en colère. Une colère froide et maîtrisée. Une fureur contrôlée digne d'une Saïyajin expérimentée.

- Ça signifie que l'erreur que tu es vis encore.

Tu arraches les extrémités de langues collées à ton avant-bras avant de les balancer dans les airs. Tu les pointes de l'index et du majeur pendant leur envol ; elles implosent sans jamais toucher terre.
Tes iris meurtriers le dardent alors.

- Essaye un peu d'esquiver ça !

Bien ancrée sur tes jambes, tu lèves les mains à hauteur d'épaule. Elles s'illuminent d'un feu rosé particulièrement nerveux avant d'exploser dans un grésillement électrique ! Des éclairs de Ki en jaillissent, foudroyant l'espace qui te sépare de cette interminable paroi que le monstre a descendue tout à l'heure. Ce dernier n'a d'autre choix que de tenter une ascension précipitée. Fuite énergivore qui a tôt fait de lui en coûter, certaines gerbes électriques le percutant dans le dos.

- Ah ha ha ha ha ! Ça sent le roussi, maintenant, hein ? HEIN ?!

Un énième éclair le fait basculer de son échappatoire de fortune. Il s'écrase sur le dos dans un cri ignoble mais finit hélas par se retourner dans un élan colérique. Néanmoins, cela ne change rien à son destin car la douche mortelle continue, le faisant danser au milieu du Ki déchirant d'une façon macabre.

- Quoi ? Tu as encore mal ? Pauvre imbécile ! Tu voudrais que j'arrête ? Pfah ha ha ha ! Gueule autant que tu veux ; je pourrais faire ça toute la journée~

C'est une torture à laquelle tu t'adonnes. Le monstre en est réduit à se servir de ses membres effilés pour se protéger le visage. Sa chair violacée est carbonisée par endroits ; à d'autres, il n'y a déjà plus que de grosses plaies cautérisées.
Une vision de rêve pour la petite Reinette, n'est-ce pas ?