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Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

Posté : 18 août 2024 13:18
par Qaye Nakhsole
Xeki ne veut pas de conflit. Elle n'a pas envie de se battre. Elle a envie de comprendre les autres. Par contre, avec Kamiye, ou Courroux, elle a du mal à savoir, elle a compris que c'est un combat psychologique qui s'amorce. Ce genre de combats qu'elle a déjà fait, et qu'elle est prête à refaire, juste qu'elle n'aime pas être obligée à le faire. Elle veut juste que Kamiye comprenne ce qu'il a peut-être du mal à comprendre.

L'esclave-bourgeoise. Elle s'était déjà préparée à ce qu'elle l'entende à nouveau. Ce n'est pas la première fois qu'on la qualifie comme ça. Après tout, c'est bien une des rares à avoir la chance d'avoir eu des Maîtresses d'Ancarla. Cependant, elle a déjà précisé qu'elle n'était pas un esclave de luxe. En fait, Xeki est née esclave, comme beaucoup d'entre eux. Elle n'est donc pas vraiment bourgeoise, mais comparé aux autres esclaves, elle l'est. Sa vie n'était pas vraiment une réussite, donc elle n'avait pas eu le temps de s'ennuyer. Donc ce genre de propos ne la choque pas, ni même la fait réagir. Elle ne reproche personne de ne pas avoir un vocabulaire aussi poussé qu'elle. Elle reste silencieuse en le regardant.

Kamiye a bien compris une partie de ce que Xeki veut dire. Cela dit, c'est prétentieux de dire qu'il est un héros qui s'éveille. Elle lui dois bien une pour avoir sauvé leur situation, mais elle ne le considère pas non plus comme un héros. Personne ne l'est. Qaye l'a mal compris, et Zumarr encore plus. Trouver un but pour Gine n'est pas une mauvaise chose. Ce n'est pas rare de donner un but à d'autres.

Par contre, en l'écoutant, elle ne peut pas s'empêcher de grimacer. Fonder son propre Royaume en soi n'est pas un problème… enfin "Royaume" c'est vite dit, car Ancarla est une dictature dirigée par une Maîtresse des Poupées. Être le Maître de la nation qu'il aurait créé lui-même n'est pas un problème. Que ce soit sous couvert d'une grande générosité n'est pas une mauvaise chose non plus... mais à partir du moment où il parle de leur passer des colliers autour du cou, c'est terminé. L'idée est rejeté dans la tête de la "bourgeoise". En soi, faire sourire et les nourrir, c'est ce que fait Déesse, et "obliger" à écarter les cuisses… Déesse le fait déjà avec ses gigolos personnels, donc ce serait hypocrite de le faire. Mais elle a déjà un nom pour désigner ce genre de choses.

Xeki ne rit pas, elle soupire doucement de dépit. Donner un enfant à chaque membre de son harem… Qaye le sait mieux qu'elle : Déesse le fait déjà, parce que l'Oasis est un lieu dirigé par Déesse ainsi que sa famille, et nul doute que la fille de Qaye en fera partie, si elle survit à tout ça. Sauf qu'ici, c'est surtout pour une question de main d'œuvre. Elle aurait préféré qu'il n'y ait pas de travail d'enfant au passage, et qu'il n'y ait pas qu'un couple père de tous les habitants. Elle secoue négativement la tête.


Image"Je n'appelle pas ça fonder son Ancarla, mais les fondations ne sont pas mal. Pour résumer, tu veux fonder un harem qui fondera lui-même un Royaume. Evidemment, tu vas faire des enfants aux membres du harem. C'est bien ce que tu dis. Par contre, je dois objecter sur quelques points : tu as bien dit mot pour mot que tu veux à ton tour passer des colliers autour de cous de jolis minois. Passer les colliers autour du cou, c'est de l'esclavage. C'est exactement la situation qu'on veut vous faire sortir, et tu voudrais leur faire jeter dans les bras d'un nouveau Maître à qui elles doivent obéir au doigt et à l'œil. Ironique pour un esclave de longue date qui a vu des Maîtres et Maîtresses malsains au possible. Surtout que les habitants de ton Royaume seraient tous tes fils, n'est-ce pas ? Si tous les habitants ont ton sang, il y a un grand risque : la consanguinité. Imagine que tes habitants font des enfants entre frères et sœurs, ces enfants eux-mêmes font des enfants entre frères et sœurs ou entre cousins, et ainsi de suite. La santé des habitants va en prendre un coup, ce qui endommage grièvement ton Royaume. Il va falloir vite rendre ton Royaume attirant pour que de nouveaux habitants viennent prendre la main de tes fils avant que la consanguinité ne prenne de la place, et ce n'est pas facile, surtout en si peu de temps."

Xeki ne force personne à aller à l'Oasis, mais elle est prête à détruire des rêves obtenues trop vite. Par contre, il a déjà compris qu'il a de l'affect pour Gine, donc elle ne va pas laisser juste avec un tel rêve. Elle lui sourit doucement.

Image"Par contre, si Gine l'accepte et uniquement si Gine l'accepte, vous pourrez faire un enfant. Ainsi, elle vivra avant tout pour le bonheur de cet enfant. Il faut juste le faire dans un lieu où l'enfant pourra s'épanouir, car le faire en pleine nature serait le faire dans en environnement où il peut vite mourir de milles et unes façons, et s'il meurt, Gine serait en plus mauvais état qu'actuellement."

Son sourire s'efface et elle se met à regarder Kamiye dans les yeux. Malgré la puissance évidente de Courroux, Xeki n'a pas peur de lui. Elle ne lui fait pas un regard de défi, juste un regard déterminé.

Image"De toute façon, c'est encore trop tôt pour décider de tout ça. La liberté n'est pas encore acquise. Le Roi ne va pas s'arrêter à une troupe d'esclaves qui a fui en laissant derrière eux le corps de sa femme ainsi que celui de ses soldats et de certains de ces rebelles. Il va réunir des troupes, et le temps d'aller à l'Oasis, il aura mille fois le temps de nous encercler à nouveau. On y réfléchira une fois à l'Oasis, et tu auras le temps d'avoir des plans pour Gine et de les peaufiner."

La soirée touche tout doucement à sa fin. De toute façon, l'OTL prévoit de rester encore dans la base, le temps que les carrosses de l'OTL ne viennent à toute vitesse. Ils sont à proximité de Lumen, si ce n'est derrière la frontière luméenne. Les carrosses ne peuvent pas arriver en un jour, et c'est pour cette raison que personne n'a appelé de renforts pendant tout ce temps.

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

Posté : 18 août 2024 13:19
par Gine
Bien que troublée et désorientée, Gine n'était pas stupide. Aussi ne s'arrêta-t-elle pas bien loin du campement de la rébellion. Ce fut la présence d'un petit cours d'eau qui l'incita à mettre pied à terre... ou plutôt pied à l'eau. Une eau claire, fraîche et accueillante. Le ruisseau produisait un son apaisant - pile ce dont la femme à queue de singe avait besoin.
Ne dévoûtant pas les épaules, elle s'installa sur une pierre moussue avant de poser ses coudes sur ses genoux et de laisser tomber son menton entre ses paumes transpirantes.

- C'est... dur.

Le mot était faible. Autant que l'impression qu'elle se renvoyait à elle-même, amplifiée par le rabrouement sévère de Courroux ET Kamiye. Car Gine avait commencé à se faire à l'idée que ces deux personnalités bien distinctes s'entrecroisaient au sein d'une même tête, et qu'en tant que combattante de rang inférieur, elle ne pourrait rien y faire, à ce stade.

- C'est tellement dur...

Elle évacua un lourd soupir.
L'envie de pleurer lui était passée. Cela lui avait fait du bien, d'un côté. Même si, de l'autre, Gine se sentait ridicule et vulnérable - plus encore qu'auparavant.

- Ha ! Elle a bonne mine, la révolutionnaire...

"Pathétique" était le mot. Gine se sentait minuscule à côté de l'entité à la puissance miraculeuse qu'était devenu le garçon qui les avait tous guidés hors de ce château. Un être qui s'était auto-proclamé brisé mais qui possédait une force capable de fendre la roche et faire ployer l'acier. En pensant à lui, le cœur de la Saïyajin avait tendance à s'emballer.
Ce constat, auquel elle n'avait prêté que peu d'attention jusqu'à présent, la fit rougir.
Qu'est-ce qui m'arrive ? A quoi suis-je en train de penser ?
Ah, le malaise !
Bien que seule, la Saïyajin enfouit son visage entre ses mains.
Maintenant que je ne me sens plus de taille à le protéger, j'aurais développé une attirance pour lui ?!
Quel embarras ! Quel embarras ! Quel embarraaaaas !
Mal à l'aise, Gine s'agitait sur place.

- Argh ! C'est vraiment n'importe quoi !

Elle glissa volontairement de son rocher et plongea son visage brûlant dans l'eau. Elle n'avait pas trouvé de chose plus intelligente à faire. Pas grave ! Cela lui fit tout autant de bien que d'avoir pleuré en public.
La Saïyajin ramena la tête en arrière...

- Pfaaah !

S'ébroua comme un chien...

- Pfffffh !!

...Puis se claqua simultanément les deux joues.

- Cela m'est douloureux d'avoir à le reconnaître mais Kamiye a raison : il faut que je me trouve une raison de poursuivre cette existence !

Son poing, jusqu'alors tremblant, se raffermit ; forte de pensées moins attristantes, Gine le serrait avec une résolution nouvelle.
Comment de temps allait-elle lui permettre de tenir le coup ? Mystère !
Mais la Saïyajin n'avait pas le choix : elle ne pouvait ni s'abandonner à sa condition de faiblarde, ni abandonner ceux avec qui elle avait combattus.

- Tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir.

Elle se redressa, contemplant le carré de ciel qui se découpait dans les branches basses, avant de s'envoler rejoindre les autres. Gine dut faire un détour sans trop s'en apercevoir car elle découvrit un petit sentier qu'empruntaient des hommes mal fagotés et épuisés. Non, c'était même pire que ça : les types en question étaient des esclaves blessés qui trainaient douloureusement la patte, avec à leur tête...

- Spartacus !

Le meneur d'hommes leva les yeux. Il était lui aussi dans un bien piteux état. Un filet de sang séché avait coulé le long de son front. Quelques hématomes et petites plaies encore fraiches barraient ses chairs étirées par une musculature travaillée par le maniement des armes.

- Ah ! C'est toi... Tu pourrais arrêter de me héler de la sorte ? J'ai bien failli me faire dessus.

- Toujours aussi charmant, ronchonna Gine. Que vous est-il arrivé ?

- J'pensais que ça se verrait... (Il toussa.) 'Y a qu'on a essuyé un revers, ma p'tite. Le Roi était salement accompagné, quand on est venu lui rendre visite. Il a monté une escouade dirigée par le type le moins net que j'ai jamais vu de toute ma putain de vie ! (Nouvelle toux.) Lady Fita ? C'était qu'un gros tas de bouse à côté ! Le capitaine des Chiens Noirs ? C'est le croisement entre un démon et un putain de primate.

Image

Gine, se sentant vaguement insultée par la remarque, eut plusieurs spasmes en travers d'un sourcil.
Elle se pencha de côté pour observer les suiveurs de Spartacus. Il ne restait qu'une pauvre poignée de gueux dépenaillés.

- Tous les autres sont... morts ?

Elle déglutit.
Spartacus prit une grande inspiration, regarda ses "hommes", puis hocha la tête.

- Ils ont été taillés en pièces ! Certains se sont fait littéralement défoncer le cul après avoir rendu les armes. On ne leur a laissé aucune putain de chance, Gine ! (Il enrageait.) Je ne pensais pas réussir à vous retrouver dans mon état, mais maintenant que c'est fait... (Il prit la Saïyajin par les épaules, la regardant droit dans les yeux comme seul un désespéré l'aurait fait dans cette situation.) Il faut que tu dises aux autres de dégager d'ici au plus vite ! Ces sales batards sont déjà sur vos traces. La rébellion... ils vont la saigner... à blanc... argh!...

Il s'écroula dans ses bras.
La Saïyajin, blême et muette, s'était figée face aux survivants de ce maigre troupeau.
Les Chiens Noirs ?
Une meute de malades suffisamment puissante pour avoir défait Spartacus et sa troupe ?
C'est très, très, très fâcheux !
Gine sentit le stress revenir en cascade.
Elle dut prendre sur elle avant de s'adresser aux rebelles paniqués.

- Ecoutez-moi, vous autres ! (Ses prunelles noires survolèrent chaque visage crasseux ou sanguinolent.) Si vous voulez vivre, vous allez devoir me suivre - et en silence !

Aucun n'était en état de la contredire ou de se défiler. Et de toute manière, Gine n'avait pas le temps de se soucier des possibles déserteurs.
Avec le poids de Spartacus sur ses épaules, la Saïyajin, les mâchoires serrées, se dirigeait d'un pas lourd vers le campement.

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

Posté : 18 août 2024 13:19
par Kamiye Goupile
Kamiye est complètement pris au dépourvu. La réponse de Xeki est tellement à des lieux de ce qu’il avait anticipé que ça le rend silencieux et bouche bée. Est-ce qu’elle s’entend parler ? Est-ce qu’elle réalise à quel point elle est prisonnière d’un schéma de pensée ? Soudainement une baffe vient rougir la joue de Kamiye. La main violente n’est autre que la sienne pour le faire revenir à la réalité.

« J’aurai une autre solution, j’irai à l’opposé de ta secte. Sérieusement, tu t’entends parler ! Même si je ne suis pas la personne la plus saine, la plus équilibrée de ce groupe, même moi je me rends compte à quel point tu dis de la merde. Je fais exprès de pousser à l’extrême et toi tu me dis que la base de mes idées n’est pas mauvaise ? »

Il aimerait tellement avancer et la prendre par le col. Ou par le haut de sa robe. Enfin, peu importe ! Etre si proche d’elle qu’il pourrait interagir avec elle de façon intense et tactile. Mais il ne peut pas. Kamiye le sait. S’il s’éloigne trop d’Alice, il va perdre sa « puissance ». Et c’est inacceptable. Pas maintenant. C’est un problème sur lequel il doit méditer et vite. Mais cette conversation est pour l’instant la priorité numéro un.

« De l’inceste et de la consanguinité ? Ce sont les premiers trucs qui te viennent à l’esprit. Même moi je n’étais pas allé aussi loin dans mon délire. Ca me dégoûte. A la limite, l’idée d’un harem avec Alice et Gine, pourquoi pas ? Si je dois être honnête, la partie animale en moi a envie de conquête. Et ce corps tout maigre qui a toujours subi l’esclavage a forcément accumulé de la frustration sexuelle. Mais ce n’est pas le point !

Putain ! C’est tellement fou, tellement surréaliste cette conversation ! J’ai déjà aucune idée de comment gérer Alice. Je ne saurai pas dire quel est le lien qui m’unit à Gine. Je ne connais pas leur passé. Et je ne connais pas leurs rêves pour le futur. Et tu imagines que parce que je montre maintenant les crocs, je n’aurai aucun problème à les domestiquer et les asservir à mes pulsions ? Qui est le plus fou de nous deux ? Sous couvert d’une éducation de luxe et d’un Oasis salvateur, tu crois détenir la bonne définition de la liberté ?

Je vais te dire ce que je crois. Vous êtes une putain de SECTE ! Alors oui, merci pour l’aide. Merci pour la rébellion. Et merci pour la bouffe. Mais envoyer une femme enceinte en première ligne ? Faut vraiment être con pour imaginer que ça peut être une bonne idée. Tu crois vraiment qu’on était à une petite année près pour notre libération ? Et même si certains étaient condamnés, la seule constante de la vie : c’est la mort. Et pour les vivants, enfin, les survivants, tu crois qu’ils vont réussir à bien s’adapter ? »


La déception noie la colère dans Kamiye. Son innocence a été trompé une fois de plus. Une bande de fanatiques religieux d’un côté et la personne avec qui il croyait avec la meilleure connexion ? Envolée. Littéralement. Merde, pourquoi lève-t-il la tête ? C’est débile. Elle ne reviendra pas. L’espoir est un terrible poison qui le bouffe. Comme s’il n’avait pas assez de soucis comme ça.

Kamiye se rapproche d’Alice et la soulève dans ses bras. Il est tellement puissant quand il est avec elle. C’est… c’est une ivresse ! Les pensées ne sont plus que des parasites. Seule l’action prédomine. Xeki était en train de lui répondre ? Aucune idée. Si c’est le cas, ce n’était qu’un bruit de fond. Lui se dirige déjà pour s’enfoncer plus loin dans la forêt. Là où les vivants ne sont pas. Et, Kamiye ne le sait pas, mais il part dans la direction opposée de Gine, Spartacus et les derniers survivants. Ce qui signifie qu’il accusera un temps de retard concernant les mauvaises nouvelles qui courent dans leur direction. Il ne le saura pas car, après avoir reposé Alice pour qu’elle s’assoie dos contre l’écorce d’un arbre, il s’éloigne de trois pas et la regardera. Elle est sa solution. Elle est la clé qui libère sa puissance. Mais une clé accompagnée d’une chaîne de cinq tout petits mètres.

*Comment faire ?... *

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

Posté : 25 août 2024 16:40
par Sophitia Alexandra
Personne ne lui a envoyé de mission pour cela. Dans le passé, c'était Héphaïstos qui lui a envoyé des missions sacrées, et elle les accomplissait avec une ferveur que Qaye pour Phasmaria. Cependant, depuis l'Olympomachie, où elle a dû tuer des innocents en son nom, sa foi envers l'Olympe a été en partie perdue. Aujourd'hui, elle a une foi envers Aphrodite, la femme d'Héphaïstos. Elle a changé de divinité, car la déesse de l'Amour était une des rares à aller à l'encontre de la folie olympienne… folie qui a ébranlé cette foi. Certes, elle est à nouveau guerrière sacrée, mais ses missions sont avant tout les siennes, pas celles d'Aphrodite. Les missions ne sont plus aussi sacrées pour elle qu'auparavant. La seule chose réellement sacrée pour elle, c'est les autres. Humains, hybrides, elfes, ou même orcs, si elle peut les aider face aux différents monstres, elle le ferait sans la moindre hésitation, sans rien en retour… et cette fois en acceptant de servir les envies d'autrui, en tant que Guerrière Sacrée d'Aphrodite.

La guerrière sacrée voyage partout à Terra, pour sauver ce qui doivent l'être, accompagnée de son épée Soul Calibur, rangée dans son bouclier forgé et réparé par Héphaïstos. Elle entend parler d'une rébellion d'esclaves qui a commencé quelques heures auparavant. Entre sa Terre et Terra, il y a une chose qui n'a pas changé : l'esclavage lui-même. Cependant, les esclaves ici sont surtout des hybrides, et en soi pour elle c'est un problème d'être intelligents à être intelligents, donc elle peut se permettre de l'ignorer... sans savoir que le Roi fait affaire à des êtres qui n'ont rien d'humains. En fait, la plupart des espèces intelligents ont une éthique, une limite globale, qui peut être différente d'un individu à un autre. Pas les Chiens Noirs. Ces êtres n'ont aucune limite au point où on se demande s'ils sont réellement intelligents ou monstrueux. Les gens qui se rendent devant eux n'ont rien de mieux que ceux qui se battent, pour eux... et même les innocents peuvent prendre pour eux. Hommes comme femmes, adultes comme vénérables comme juvéniles, valides ou handicapés, personne n'est épargné par leur manque flagrant de limite.

Sophitia se porte volontaire pour aider les esclaves à affronter ces monstres qui ne leur laisseraient aucun répit, et donc c'est sans hésitation qu'elle part au sein de Lumen, où se trouve un château mis à sac par les esclaves désireux de liberté.

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

Posté : 25 août 2024 17:20
par Qaye Nakhsole
Une secte. Kamiye-Courroux clame haut et fort devant Xeki que ce qu'ils vivent est une secte, avec les propos étranges de "l'esclave bourgeoise". Xeki ne peut pas en placer une à cause de la colère de Courroux qui essaie de lui dire ce qu'elle devrait penser au lieu de ça… mais en même temps, elle peut vraiment désapprouver toute l'idée sans hypocrisie ? Pousser le tout à l'extrême pour que Xeki désapprouve le tout... est-ce vraiment possible ?

Une envie de conquête… qui pourrait lui reprocher d'avoir envie de conquête après avoir été humilié tout ce temps ? Pour ce qui est de la notion de liberté... Xeki ne sait pas quoi en penser. La liberté, pour elle, fait partie de ces mots difficilement définissables, comme le mot "amour". Elle ne voulait pas prétendre savoir ce que c'est, mais pour elle ça lui semble si important de savoir ce qui va à l'encontre de la "liberté". Pour elle, le collier autour du cou fait partie de ce qui va à l'encontre de la "liberté".

Et le mot "secte"... qu'est-ce que ça veut dire ? Quelle est la différence avec le mot "culte" ? Xeki cherche, mais elle a du mal à savoir, à part pour un point : le mot "secte" est péjoratif, alors que le mot "culte" est mélioratif, ou au moins neutre. Le reste est particulièrement abstrait pour elle. C'est pour ça qu'elle montre un peu d'incompréhension au mot "secte". Elle sait qu'elle est dans un culte, et la plupart des esclaves le savent. Ils savent que Phasmaria a besoin d'être admirée, qu'elle a un égo à flatter, après avoir fait l'impossible. Mais si les mots sont différents, l'image envoyée est difficilement ignorable. Entre un lieu où la foi a amené la paix et un lieu où les fidèles sont surtout manipulés pour le profit de la fausse divinité, il y a un monde.

Courroux ne le sait pas, mais Xeki et lui sont d'accord sur le fait que Qaye, en tant que femme enceinte, ne devrait pas être sur le terrain. En fait, Xeki voulait absolument la décourager à y aller, et nul doute qu'en l'apprenant, Phasmaria l'aurait grandement dissuadée, en tant qu'incarnation de la déesse des Moissons et de la Fertilité. Mais Qaye est têtue. Malgré sa grossesse, et donc le fait qu'elle peut exposer sa fille aux dangers, elle a refusé de rester sagement à l'Oasis. Pourquoi ? A cause de la distance faisant qu'elle se ferait un sang d'encre. Qaye sait que le stress est mauvais pour l'enfant, et elle voulait l'éviter le plus possible. Jamais elle ne se permettrait une fausse couche. Xeki voit Courroux partir, et lui lance un regard agacé.


Image"Apprends ça à Dame Qaye."

Xeki a vu que Courroux ne l'écoute même plus. En fait, tout simplement, "Et pour les vivants, enfin, les survivants, tu crois qu’ils vont réussir à bien s’adapter ?", peu importe, car Qaye veut sauver ses frères et sœurs. Elle les aidera à s'adapter. En fait, Courroux s'est trompé de cible quand on veut s'attaquer à la secte. Xeki est dans le culte, mais Qaye est une fanatique. Xeki essaie d'être une voix de la raison, et c'est Qaye qui s'approche finalement plus des théologistes, étant proche de la Déesse elle-même.

Alors que la soirée était sur le point de se terminer, Gine fait une annonce fâcheuse en portant Spartacus dans ses bras. Pour vivre, il faut suivre Gine. Pas le temps pour les explications, Xeki l'entend et est obligée de réveiller Simsy qui était en train de dormir avec le sourire, ronronnant presque.


Image"Simsy, il faut que tu réveilles tout le monde. Il faut suivre Gine en silence si on veut vivre."
Image"Hmm… vraiment ? Qu'est-ce qui..."
Image"Pas le temps. Fais l'annonce."

Simsy est frustrée de ne pas pouvoir dormir, mais si c'est pour elle comme ses frères et soeurs, elle est obligée de se lier avec tous les esclaves qui étaient et sont dans la base pour leur crier mentalement.

Image"Réveillez-vous, tout le monde ! Allez suivre Gine en silence si vous voulez vivre !"

Ce qui est drôle, c'est que Gine aussi reçoit ce message. Ca peut en plus faire mal à la tête de n'importe qui, mais c'est une petite migraine qui peut s'arrêter rapidement, et en plus c'est volontaire. Qaye se réveille à son tour, toujours un peu tourmenté par Kamiye, mais elle a entendu l'appel de Simsymmesh, qui se rhabille vite fait avant de suivre Gine comme indiqué. La cheffe de l'OTL suit donc Gine et commence à lui parler, discrètement pour éviter de se faire repérer.

Image"Qu'est-ce qui se passe, Gine ? Il y a un danger qui nous guette pour qu'on doive te suivre ?"

Qaye est dans le coltard, en plus d'être confuse. Elle essaie de comprendre, sans faire la moindre agression à l'égard de l'oozaru. Zumarr se met volontairement à l'arrière de la file pour pouvoir voir ce qui se passe derrière. Il est en alerte. Il veut prévenir les autres au cas où ils se font repérer.

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

Posté : 26 août 2024 18:50
par Gine
Spartacus n'était pas un poids plume et pourtant Gine, avec cette masse inerte dans les bras, évoluait plus vite que ses compagnons.
Ils ont pris une sacrée rouste !
La Saïyajin ne pensait plus qu'à les mettre à l'abri. Et pour cela, le mieux à faire était de rejoindre le reste de la troupe. Là bas, la femme à queue de singe, reconnaissable entre mille, n'eut qu'à répéter aux fêtards ce qu'elle avait dit à ceux qui la suivaient. Elle compta sur Xeki pour faire passer plus facilement le message à travers les rangs désorganisés de la rébellion. La sérieuse neko, dans sa grande intelligence, ne fit pas la difficile et se servit des pouvoirs télépathiques de Simsy.
En moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, tout le monde était debout, réveillé et prêt à reprendre la route !
Gine laissa passer cette curieuse migraine, propagée avec son message d'alerte, avant de se mettre en route aux côtés de la cheffe de la rébellion. D'un mouvement de menton, elle lui désigna Spartacus qui s'était lourdement assoupi sur son dos. La Saïyajin le tenait par les cuisses et avait fait passé ses gros bras par-dessus ses épaules.

- Un ennemi puissant l'a mis hors d'état de nuire, expliqua-t-elle. Avant de s'écrouler, Spartacus m'a parlé du capitaine des Chiens Noirs - particulièrement costaud. Il m'a aussi avertie que ses brutes sont sur nos traces. La région n'est pas sûre ! Nous ne pouvons pas nous permettre de nous attarder ici plus longtemps.

Hagarde, elle jeta un coup d'œil circulaire. Personne ne parlait. Tout le monde marchait avec nervosité. Certains - sans doute les plus "croyants" du lot - aidaient même leurs frères blessés à mettre un pied devant l'autre.
Gine s'intéressa à nouveau à Qaye.

- Je ne vois pas Kamiye. J'espère qu'il ne s'est pas trop éloigné du groupe...

Elle ne lui en voulait pas pour tout ce qu'il avait dit. Beaucoup trop de vérités, certes, mais comment pourrait-elle progresser autrement qu'en acceptant la triste réalité ? La Saïyajin ne pouvait pas fuir éternellement. Battre en retraite, oui, à la rigueur. Néanmoins elle serait incapable de jouer les solitaires sur le long terme.
Elle n'en aurait pas la force mentale.

- As-tu quelqu'un de fiable à qui je pourrais confier notre homme ? Dans ma position actuelle, je ne pourrai pas vous défendre en cas d'embuscade alors que ça devrait être une priorité.

Même si Spartacus était devenu un fardeau, Gine se refusait de l'abandonner sur place. Une autre de ses faiblesses dont elle avait pris conscience ! Quant à savoir si la femme à queue de singe envisageait de s'en débarrasser un jour... c'était fort peu probable.

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

Posté : 26 août 2024 22:22
par Kamiye Goupile
C’est tellement paisible. Quoique, ce ne soit pas vraiment la réalité… Certes, Kamiye/Courroux n’est plus en train de gueuler contre ces crétins religieux. Et c’est toujours le foutoir dans sa tête avec son « lui » très porté sur l’action, les sensations. Tout ce qui est primaire.

Mais là ? Juste lui et Alice dans la forêt. Elle adossée contre le tronc d’un arbre. Lui accroupi face à elle. Il ne pense plus à rien. Et il n’entend plus les autres. Il entend simplement Alice commencer à balbutier en-…

*Quoi ?! *

Pourquoi parle-t-elle ? Depuis combien de temps est-il en train de dériver dans ses pensées ? Quelle est cette nouvelle folie qui l’a empêché d’entendre des chevaux martyriser le sol ? Kamiye voudrait se jeter sur Alice et plaquer sa main sur sa bouche. Ses yeux… ils sont pleins de terreur. Pourquoi ?!

*Rester calme. Si je bouge, je risque d’alerter nos poursuivants. Putain ! C’est forcément le Roi qui a envoyé ses troupes. S’il vous plait, faites qu’Alice ne se mette pas à parler plus fort que ces balbutiements… Faites qu’elle ne fasse rien d’autre que tendre ce doigt dans la direction au-delà de notre cachette… *

Les chevaux s’arrêtent.

*Pourquoi ? *

Il entend des gens gueuler. Comme quoi il n’y aurait plus personne. Qu’ils ont tous fui. Que les traces sont fraîches. TRES fraîches ! Qu’ils ne doivent plus être très loin.

*Ils sont tous partis ? En nous laissant derrière ?! *

La colère monte chez Courroux. Sa vision devient rouge. Les veines de ses muscles se contractent. S’il n’y avait pas Alice, il se ficherait de cette « mère » prudence et se jetterait sur ses agresseurs. Il a une telle confiance dans sa puissance que ça ne peut être que folie. Il le sait. Tout comme il sait qu’il ne peut pas être fort seul. Il doit être fort à deux…

*Comment je fais ?! Comment les forcer à venir me combattre tout en devant la protéger ? IMPOSSIBLE ! Ça m’énerve ! La rage me gagne. Elle monte. Et je ne pourrais bientôt plus GRR ! penser ! Ça devient si… GRR ! si difficile de penser. Je veux combattre. Je veux TUER ! GRR ! *

Courroux entend de nouveaux ordres parmi un vacarme vantant les prochains supplices. Tabassage en règle. Amputation. Viol. Cris. Pleurs. Tout ce mélange dans un « joyeux » bordel. Mais il entend surtout l’ordre de repartir. Et, providence ? Il en entend un dire qu’il arrive. Il doit pisser avant. Et Courroux entend un cheval. Très vite un stratagème se met en place. Avec un peu de chance, il pourrait peut-être réussir à tuer cet homme. Lui voler sa monture. Il pourrait alors ligoter Alice au cheval. Elle serait à portée de lui. En relative sécurité sur une hauteur organique. Oui, ça pourrait fonctionner…

Si seulement il parvient à tuer ce pisseur. Jamais dans sa vie la limite des cinq mètres ne lui a paru si horrible et… il se retourne vers Alice. Il y a un autre moyen. Il n’est pas obligé de se battre. Il pourrait la laisser faire elle. Oui… Le laisser sombrer dans sa folie. Encore une fois, c’est une prise de risque. Sa folie pourrait le conduire à GUEULER. Ou à tuer son cheval. Le dévorer ? L’enculer ? Avec tout ce qu’il a entendu, Courroux s’attend à tous les scénarios. Et particulièrement les plus horribles…

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

Posté : 30 août 2024 22:36
par Sophitia Alexandra
La guerrière arrive à proximité du château, et entend des voix particuliers. Elle n'est pas insensible à ce qu'elle entend. Des viols, des meurtres, des viols sur cadavres, de la torture, de la sauvagerie… des choses qui déplaisent à Sophitia, et si elle sait que quelques humains y pensent et le font, même, ça reste des humains, en soi, bien qu'elle doive se défendre face à ce genre d'énergumènes... mais Sophitia le sent, s'ils sont humains, leur humanité est fortement altéré, que ce soit de gré ou de force. Elle ne sait pas si elle doit les sauver ou pas, mais ce qui est sûr, c'est qu'elle a tout intérêt à se défendre si elle se fait repérer.

Ce qui l'étonne d'autant plus, c'est une puissance particulière, clairement monstrueuse, sans pour autant être malfaisante. Elle va en direction de cette puissance. En soi, sans son épée Soul Calibur, elle ne l'aurait peut-être pas ressenti, mais l'épée des esprits ressent naturellement la magie. Elle finit par voir de qui il s'agit : un frêle kitsune, mais avec ses cheveux qui se relèvent de manière spectrale, avec des yeux entièrement rouges. Celui-ci est en colère... en fait cette colère commence doucement à remonter, bouillonner jusqu'à finir par éclater. Elle ne sait pas ce qui pourrait se passer si ça éclate, mais elle ne peut pas rester là à ne rien faire. Elle s'en approche sans qu'il ne se rende compte de quoi que ce soit, avant de poser doucement la main sur son épaule.

Courroux commence donc à sentir, venant de cette main d'inconnu, une sorte de magie pure, rassurante, qui permet de calmer, au moins un peu, un être en colère. En fait, c'est comme si la guerrière sacrée passait outre la folie et permettait à quiconque d'être aidé à supporter cette folie.


Image"Ne t'inquiète pas. Je peux t'aider."

Sophitia le regarde doucement et sourit tendrement. D'un coup, elle entend qu'ils voient une femme, et on dirait qu'elle s'est fait repérer. Elle regarde donc dans cette direction, et son regard passe rapidement de rassurant à déterminé. Elle retire la main de l'épaule et sort Soul Calibur de son bouclier, se mettant en position de combat. Les chevaux se dirigent vers elle, prêts à lui faire tous les horreurs, et ils ne se cachent même pas.

Image"Je ne sais plus s'ils sont humains, mais je ne peux pas les laisser détruire tout sur leur passage !"

Elle commence à tenir Soul Calibur à l'envers pour le tenir à deux mains avant de mettre à genou au sol en prenant de l'élan, la pointe de l'épée en direction du sol, et la plante dans ce sol. Devant elle, le sol commence à se geler, et les chevaux commencent à glisser, ne s'attendant pas à se retrouver sur du verglas. La guerrière retire l'épée du sol et se met à glisser dessus, rapidement, comme si elle était sur des patins à glace. Elle profite de l'effet de surprise pour faire des violentes entailles sur les armures de ces créatures. Sans cette armure, un humain normal en mourrait. Après avoir affaibli certains des hommes, Sophitia retourne aux côtés de Kamiye, le regardant en hochant la tête, tout en gardant son bouclier entre elle et les Chiens Noirs.

Image"A toi de jouer !"

Pas question d'avoir tout le crédit quand elle a déjà décelé en lui une puissance terrifiante. Elle veut plutôt faire un duo avec lui, pendant la durée du combat.

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

Posté : 30 août 2024 23:05
par Qaye Nakhsole
Je me demande ce qui se passe pour qu'on doive migrer, en laissant tout ce qu'on a installé. Je crains qu'on doive chasser après, et vu que les monstres sont devenus plus dangereux après l'Olympomachie, j'ai peur que Zumarr seul ne puisse pas tenir, et qu'il va falloir qu'il soit accompagné, notamment de Gine. En tout cas, Gine doit avoir senti que j'avais du mal à dormir. Je suis fatiguée par tout ça, mais je dois rester la plus éveillée possible.

J'écoute donc Gine, car ça ne peut pas être un caprice. Je vois donc Spartacus, qui nous a beaucoup aidé dans cette rébellion... mais apparemment, il n'a rien pu faire, étant donné qu'il est blessé et évanoui. Le Capitaine des Chiens Noirs ? Je comprends mieux. Lui et ses brutes nous traquent, donc il va falloir fuir. Si on ne peut pas rester ici, alors il va falloir se trouver une nouvelle cachette.

Image"D'accord. J'espère donc qu'ils ne nous rattraperont pas. Je ne sais pas ce qu'ils sont capables de faire, mais on n'est jamais trop prudents."

C'est toujours possible de se retrouver face à des personnes dignes de mon ancien Maître, surtout en ayant entendu les propos de la Reine Rouge. En tout cas, on aide ceux qui sont blessés, car on veut notre liberté, pas la mort. Gine remarque que Kamiye n'est pas là, et Xeki ne peut que réagir.

Image"Disons qu'il n'a pas supporté qu'on soit dans un culte avec nos propres préceptes, donc il a décidé de partir sans écouter personne."
Image"Attends, Kamiye est parti à cause de ça ?"
Image"Oui, mais pas le temps d'y réfléchir."

Gine veut confier Spartacus à quelqu'un, car elle ne peut protéger personne en le portant en permanence. C'est vrai que comme ça, ce serait compliqué, alors je ne peux que la comprendre, surtout en ayant vu sa puissance à l'œuvre. Je hoche la tête devant Gine.

Image"Bien sûr. Zumarr peut le porter sans problème. Ca ne lui empêchera pas de nous alerter si on se fait repérer. Il est tout derrière."

Zumarr est en fin de file, en train de regarder autour de lui, et notamment derrière lui pour voir si quelqu'un les voit. Pour l'instant, personne ne les repère, mais il sait que c'est encore impossible de dormir sur ses quatre oreilles.

On commence à entendre des bruits comme si un combat a déjà commencé. Je ne sais pas ce qui se passe, mais il va falloir accélérer le pas si on ne veut pas se faire poursuivre.

Image"Vite, accélérons le pas."

Simsy l'entend et transmet le message à tout le monde par télépathie.

Image"Plus vite, mais restez discrets !"

C'est plus difficile pour les blessés, il va falloir que ceux-ci se fassent porter, mais pas le choix si on veut s'éloigner le plus possible du danger.

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

Posté : 31 août 2024 23:10
par Gine
Kamiye était... parti ? Il avait déserté ? Non, le mot n'était pas exact ! L'hybride n'avait jamais fait partie d'une armée. Et d'armée, ici, il n'y en avait pas : seuls d'anciens esclaves désireux de survivre avançaient vers la promesse d'une liberté.
Kamiye a rejeté ce groupe ? Alors qu'il a besoin d'être orienté dans ce nouveau monde dont il ne connait rien ?
Sans doute une réaction prise à chaud, sous le coup d'une trop vive émotion. Gine ne voyait pas d'autre possibilité, elle qui refusait de le savoir trop éloigné de sa modeste personne.
Abasourdie, elle regarda Xeki.
Comment ça, "pas le temps d'y réfléchir" ?
La Saïyajin avait bien envie de lui fourrer Spartacus entre les pattes, ne serait-ce que pour lui couper le siffler. Mais elle devait aussi penser à la santé du guerrier. Une santé loin d'être mirobolante, hélas...
Elle hocha la tête à l'attention de Qaye. Celle-ci lui avait offert une solution en la personne de Zumarr - ce neko au cheveux verts qu'elle avait eu l'impudence de traiter de pervers au cœur de la révolte.

- Je vais lui demander ce service.

Il se trouvait en queue de file. Pour arriver à son niveau, Gine dut marcher à contre-courant en prenant garde à ne pas effleurer les quelques protestataires nerveux, reconnaissables à la tronche de six pieds de long qu'ils tiraient. Au-delà de leurs murmures et grognements, elle entendit le charivari d'une bataille.
Ça provient de l'arrière, un peu plus loin de Zumarr. Misère, c'est rudement proche de nous !
La femme à queue de singe s'empressa de le rejoindre. Elle lui expliqua toit ce qu'il y avait à savoir, quitte à lui inventer des excuses au passage, avant de lui transmettre son épais fardeau. Dans leur dos, la procession d'esclaves avait sensiblement accéléré le rythme. Simsy s'était exprimé à travers le canal de la pensée. Son ordre était celui de Qaye.

- Bon ! Retournons à l'avant-garde.

Du côté de sa destination, on entendit un énorme craquement suivi d'un grand "boum!".
Un arbre s'était écroulé sur la voie, leur coupant à tous le chemin !
Dans les buissons, on entendit des rires sardoniques. L'un d'eux était plus prononcé que les autres. Le type qui l'avait produit y avait mis bien plus de cœur ! Encore plus que les chevaux, qui avaient pourtant henni de concert.

- On peut savoir où vous comptiez vous rendre, mes p'tites brebis égarées ?

Quelque chose de lourd percuta l'arbre ! Il ne s'ouvrit pas en deux, se décollant plutôt du sol avant de se mettre à rouler dangereusement en direction de Qaye et Simsy. Gine, qui avait emprunté la voie des airs, intervint juste à temps : d'une boule d'énergie bien placée, elle détruisit le projectile sylvestre sans que ses débris ne blessent qui que ce fut. Juste avant que l'écorce n'explose, elle avait cru y voir une grosse empreinte de botte.
De l'autre côté du nuage de poussière soulevé, d'autres rires fusaient.
Gine perdait patience.

- Montrez-vous, monstres !

- Oh, mais c'est demandé si gentiment...

Image
Juché sur sa monture, le Capitaine des Chiens Noirs en personne jaillit de la fumée. En plus de sa cuirasse, le grand homme à trogne de singe portait une fourrure de loup sur la tête qui lui descendait jusque dans le dos. Des hommes coiffés d'un casque l'accompagnaient. Ils souriaient vulgairement, comme des malpropres.

- Wyald lui-même est venu vous souhaiter la bienvenue en enfer, les serpillères. (Tout à coup, il fit mine de tendre l'oreille.) Quoi ? Qu'entends-je ? Que je profite de cet interlude pour leur servir tout de suite l'apéro ? Allez, soyons fous !

Il leva un de ses énormes poings. Des arbalétriers embusqués firent feu en même temps ! Entre Zumarr et Qaye, des hommes s'écroulèrent, comme foudroyés par les carreaux. Le sourire aux lèvres, les tireurs sortirent du sous-bois.

- Nooon ! ragea Gine.

Ne cherchant pas à réfléchir, la Saïyajin fondit sur les arbalétriers ! Grâce à sa capacité de vol, elle faucha ces brutes casquées en un temps record. Ils n'eurent pas le temps de recharger. Certains battirent précipitamment en retraite mais sans jamais s'interdire de rigoler comme des diablotins.
Wyald, de son côté, n'avait pas fait mine de bouger. Ce spectacle semblait beaucoup lui plaire.
Il se massa pensivement le menton, ses petits yeux jaune cruels zieutant avidement les quelques femelles en tête de groupe.

- Les gars, je peux vous annoncer sans problème qu'il y a dans ces rangs de rebelles suffisamment d'ovaires pour faire bander le plus eunuque d'entre vous !

Gine savait qu'il était inutile de converser avec de tels cinglés. Elle rejeta les coudes en arrière et se propulsa droit sur leur chef !

- Tu ne paies rien pour attendre !

La Saïyajin lui balança son poing en pleine figure ! Avec cet élan qu'elle avait pris, c'était gagné d'avance.
Curieusement ? Non, ce n'était pas du tout le cas.
La paume de la main opposée du capitaine rencontra le poing droit de Gine. A l'impact, une onde de choc se répandit à ras du sol, couchant les brins d'herbe qui n'avaient pas encore volés.
...Et ce fut tout ?
Les yeux de Gine s'ouvrirent en grand.

- Quoi ?!

Wyald, avec un sourire de requin, serra les doigts sur les phalanges repliées avant de projeter la Saïyajin dans le décor. Celle-ci percuta violemment un arbre, puis rebondit dessus pour finalement s'écraser dans un buisson.
Le Capitaine des Chiens Noirs jeta un vague coup d'œil à la paume de sa main.
Un mince filet de vapeur s'en dégageait.

- Ça picote. C'est plutôt rare, une telle force ! Je crois bien que je vais être le premier à me la farcir, cette dinde là. (Il se tourna vers ses hommes et leur gueula.) Enjoy, mes queutards ! Faites leur découvrir le goût acidulé de vos bites, à ces fuyards !

Noyant les rebelles sous leurs cris enthousiastes, les Chiens Noirs se précipitèrent dessus comme un seul homme !

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

Posté : 01 sept. 2024 19:18
par Kamiye Goupile
Le plan de base était de tuer le retardataire à l’envie de pisser. Et soudainement il se faisait surprendre ?! Cette main posée sur son épaule allait bientôt tombée à terre après qu’il l’eut séparé du reste du corps ! Et… Kamiye ne comprenait pas.

« Un… ange ?... »

C’était comme si la puissance de Courroux était au service de Kamiye. Où était passé la colère ? Et comment cet ange guerrier pouvait passer outre le pouvoir de folie d’Alice ? C’était… c’était incompréhensible. Et pourtant c’était la nouvelle réalité.

*Les anges peuvent ré-écrire les règles du monde ?... *

Rien n’avait de sens et pourtant ça continuait. L’ange guerrier était un être si supérieur qu’elle ne portait pas d’armure. Jouait-elle de la séduction et de ce peu de tissus comme d’une armure alternative ? Ce qui était certain, c’est qu’elle savait se servir de son épée et bouclier. Et… elle avait également le contrôle de l’élément de glace !

« Pardon ?... Attends, quoi ! »

Voilà que l’ange guerrier était revenu. Et elle lui passait la main ?

« Pour « jouer » ?! Hey ! Nous ne sommes pas des pions sur une sorte de jeu de plateau pour dieux et déesses ! »

Visiblement, Kamiye/Courroux se faisait une joie de se rebeller contre toute forme d’autorité. Après l’émissaire de Qaye, c’était au tour de celle qui donnerait un temps prochain son nom. Un ennemi osa et parvint arriver auprès de Courroux. Dommage pour lui… Courroux lui sauta dessus pour le plaquer au sol. Puis ses crocs s’enfoncèrent dans son cou pour en retirer un gros morceau de chairs. Le sang s’en allait à grands flots. Mais il ne prit pas de risque et lui donna un tel coup de pied que le cou craqua. Mort instantanée.

« C’est quoi ces conneries ? Tu es un ange guerrier ou pas ? Comment ça se fait que tu sois passé aussi facilement dans ma défense ? Et dans la leur ! »

Les chevaux se cabrèrent. Des cavaliers tombèrent cul sur la glace. Si certains étaient pathétiques en cherchant à fuir ou avancer. D’autres utilisaient la rage comme un efficace moteur. Les rictus mauvais, les insultes proférées et les épées dressés commençaient à venir en nombre. Et Courroux était toujours coincé par la proximité avec Alice !

« Occupe-toi d’elle ! »

Courroux confia Alice à l’ange guerrier. Il ne savait pas pourquoi, mais il avait l’instinct qu’il ne perdrait pas en puissance en dépassant cette frontière imaginaire aux alentours des cinq mètres. Et ce fut le cas. Il ne savait pas si c’était lui qui avait débloqué cette faculté. Si c’était Alice ou bien Sophitia. Mais il avait la liberté de se battre ! (pour combien de temps ? Il ne se posa pas la question…)

Chaque coup de poing porté à l’ennemi faisait briser un mur en lui. Chaque estafilade qu’il subissait nourrissait son étrange moteur guerrier. Plus Courroux combattait, plus il devenait meilleur. Les ennemis se fichaient bien de ce fait. Tout simplement parce qu’ils ne le remarquaient pas. Mais plus encore parce qu’échouer contre cet hybride si maigre serait retourner la queue entre les jambes face à leur chef.

Et tout le monde éprouvait une terreur pure face à lui…

Donc il était hors de question de fuir. Alors il insultait. Il riait. Il criait. Tout pour se donner du cœur à l’ouvrage. Tout pour se forcer à ne pas se casser la gueule sur cette plaque de verglas. Tout pour réussir enfin à coucher cette bête qui marchait comme un homme. Car certains commençaient à le remarquer. Plus Courroux combattait, plus sa peau prenait une teinte bleu-gris. Ça se voyait particulièrement au niveau de ses poings qui semblaient des masses d’armes.

Un revers du bras frappa un ennemi dans le visage. Pas avec le dos de la main. Mais avec une protubérance qui se formait au niveau de son poignet. C’était comme si un bracelet de fer se matérialisait. Tout comme ces crocs commençaient à sortir de ses lèvres. Et qu’une touffe de toison blanche poussait au centre de sa poitrine autrefois féminine.

C’était un miracle. Et ce devait être grâce à la présence de l’ange aux cheveux couleur soleil. Car Courroux vainquait seul des ennemis en surnombre.

Image

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

Posté : 01 sept. 2024 19:54
par Qaye Nakhsole
Zumarr accepte sans hésiter de prendre Spartacus dans ses bras. Il comprend mieux la situation, mais les excuses ne lui servent à rien. Il se montre amical, il ne veut pas plus de problème après avoir été traité de pervers. Par contre, on entend un énorme craquement suivi d'une grosse explosion. On s'est fait repérés, et pire que ça on est pris dans une embuscade ! On voit quelque chose de lourd rouler vers nous, et heureusement, Gine parvient à nous protéger. Si ce n'était pas nous, ce serait certains de nos frères.

On voit alors un Capitaine avec un mauvais air. Il doit être le Capitaine des Chiens Noirs dont Spartacus a parlé à Gine, accompagné de ses brutes. On est encerclés, aucun moyen de partir. Des carreaux se font entendre et certains de nos frères s'effondrent, nous choquant moi et Xeki. Cela enrage Gine, et je commence à m'énerver aussi. Il fait une déclaration répugnante sur nous.

Image"Plus jamais !!!"

Xeki est parvenue à garder son calme, malgré le fait les propos de ces hommes. Au lieu de ça, elle lance son couteau en direction de ceux qui veulent s'en prendre à nos frères et sœurs. Sa dague attachée à un câble est faite pour qu'elle puisse être prise, et que Xeki en profite. Surtout qu'avec son pouvoir de modifier la gravité, elle peut faire changer une partie de l'issue d'un combat... mais malgré ça, on sent que chacun d'entre eux est plus difficile à tuer que les gardes. Zumarr reste toujours auprès de Spartacus, et n'hésite pas à donner des coups de hache à n'importe quel Chien Noir qui s'en approche, mais là encore chacun est plus dur qu'un garde du Château. C'est difficile de protéger Spartacus, mais il y parvient malgré le fait qu'il puisse s'épuiser.

De mon côté, je regarde le Capitaine et écarquille les yeux en voyant que le poing de Gine est pris dans le plus grand des calmes. Je sens qu'elle a vraiment besoin d'aide. Je me projette vers lui et essaie de me mettre derrière lui, mais il me prend par la gorge en serrant bien… avant que j'utilise le pouvoir des ombres pour qu'il me relâche.

Image"Plus jamais je me ferai violer de la sorte !"

Je plonge pour me mettre à côté d'un de ses pieds pour essayer d'utiliser mon étui pour viser les chevilles, mais ils sont solides, au point de commencer à le déformer... mais je crois avoir un plan. Je profite de mon agilité et de mon pouvoir des ombres pour éviter les attaques et les prises pour faire diversion.

Image"Mes ovaires ne vous appartiendront jamais, même après mon accouchement ! Elles appartiennent à ma Déesse, et à personne d'autre !!!"

Il finira par s'en rendre compte, mais il faut en profiter. Il n'est sûrement pas bête, il doit finir par comprendre mes intentions.

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

Posté : 01 sept. 2024 21:12
par Sophitia Alexandra
Kamiye voit Sophitia comme une ange. Elle ne sait pas si aujourd'hui elle se sent assez pure pour pouvoir l'être, mais elle se permet de se dire que son rôle de Guerrière Sacrée y est pour quelque chose. Le kitsune ne comprend pas ce que Sophitia voulait dire, mais ce n'est pas grave. Elle le regarde donc, sans la moindre sévérité, essayant de le comprendre.

Image"Ma mission n'est pas divine. Je le fais par amour pour l'humanité et pour les hybrides."

Sophitia peine à voir ces personnes comme des monstres, bien qu'elle sache que cet être avec qui elle veut se mettre en duo peut être plus monstrueux qu'eux. En tout cas, elle voit le kitsune, malgré son frêle physique, exploser un des Chiens Noirs. Il ne comprend rien cela dit et posa moult questions. Sophitia lui fait un sourire plein de tendresse.

Image"Je ne suis pas exactement une ange guerrière, mais tu n'es pas loin. Je suis une guerrière sacrée, et mon épée me protège de toute corruption."

Sophitia sous-entend que sans Soul Calibur, elle ne serait pas aussi puissante. En tout cas, il me confie la femme à proximité d'elle et je hoche la tête.

Image"Tu peux compter sur moi !"

La guerrière sacrée s'approche donc d'Alice et reste à tout prix à ses côtés, la protégeant de toute son âme. Ceux qui s'approchent d'Alice goûtent à la lame bleutée de l'épée des esprits. Cette épée parvient à percer les armures sans trop de problème. Sophitia a vaincu pire que ces êtres abominables, et ça se sent. Ils essaient de l'humilier, de la faire moins que rien, de l'insulter… mais tout ça ne l'atteint pas. Les insultes n'ont aucune importance pour elle.

Image"Fuyez si vous ne voulez pas mourir. Vous ne pouvez rien faire contre nous."

Sophitia finit par remarquer la monstruosité qu'est devenu Courroux, à moins que ce soit sa véritable forme sous cet être frêle. En tout cas, il bat les Chiens Noirs en surnombre. Il a fait une grande partie du travail. Elle ne sait pas si les entailles qu'elle a fait aux armures y ont vraiment contribués, mais elle sent déjà que proches l'un de l'autre, ils peuvent faire des grandes choses. Après avoir vaincu tous les Chiens Noirs, dont aucun n'a fui ou ne s'est même rendu, Sophitia range son épée dans le bouclier se met à porter Alice en s'approcher de la monstruosité qu'est devenu Kamiye. Elle a un regard déterminé.

Image"Ils ne sont pas seuls. Je suis venue chercher le chef qui n'a rien d'humain ou d'hybride. Il va falloir aller le chercher. D'ailleurs, je m'appelle Sophitia, et toi ?"

Il faut se présenter pour pouvoir communiquer en plein combat. Il faut faire vite avant que les Chiens Noirs ne fassent d'autres victimes.

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

Posté : 02 sept. 2024 17:57
par Gine
Qu'est-ce qui faisait la force de ce troupeau de bourrins ?
Leur intelligence ? Leur puissance physique ? Leur expérience du combat ?
Rien de tout cela !
Les hommes de Wyald combattaient sous l'emprise d'une peur permanente. Une peur incarnée par la présence de leur chef. Un véritable monstre porté sur le massacre et le sexe. Un fou notoire qui ne vivait que pour ces choses là ! Définitivement pas le genre d'individu que l'on puisse contrarier sans en payer le prix fort. Les Chiens Noirs ne craignaient pas la mort à proprement parler ; ils craignaient le châtiment de Wyald.
Lette intrépidité débridée représentait un obstacle de taille aux yeux des esclaves. Xeki et Zumarr ne les impressionnaient pas plus qu'un autre. S'ils sont fort, ces deux-là, en comparaison des leurs ? Très certainement ! Mais les Chiens Noirs n'avaient pas le droit de reculer, et encore moins de respecter autre chose que leur puissant maître.
Ce fut donc la mêlée. Avec son effroyable lot de cris, de coups vicieux et de répliques acerbes portées par les deux camps !
Les hommes de Wyald travaillaient en nombre - en plus d'être aisément remplaçables.
Le capitaine regrettait presque de ne pas pouvoir s'extasier devant cette rencontre. Une belle chatte tournait autour de sa monture. Le genre traumatisée et un peu folle. Pas autant que lui, certes, mais ce profil lui plaisait bien ! Sans compter ce joli ventre rond qui abritait une vie si fragile et innocente...

- Tu chantes beaucoup, dis-moi ! Cela signifie que tu dois être la cheffe de ces souillons.

Elle lui visait les chevilles mais ses coups ne lui faisaient rien : Wyald n'avait qu'à dresser les orteils pour leur offrir la plante de ses pieds bottés comme amortisseur. Il avait beau se laisser déconcentrer par les mouvements de son ventre rebondi, le monstrueux capitaine supportait très bien le massage. Il se pourlécha les lèvres.

- La chair d'enfant mort est succulente - je le sais puisque j'y ai déjà goûté maintes fois ! Mais celle d'un fœtus tout juste arraché de sa matrice ? Ce doit être un putain de régal !

Il bloqua un dernier coup, repoussant l'étui de Qaye d'un coup de pied frontal, avant de talonner sa monture et de foncer en direction du buisson où Gine s'était enfoncée. Celle-ci l'entendit plus qu'elle ne le vit lui foncer dessus. Après s'être cogné la tête contre un arbre, sa réactivité n'était plus la même qu'en temps normal ; elle ne put empêcher cette grosse main chaude, au dos velu, de se refermer sur son visage.

- Hmpf ?!

Mains serrées sur cet avant-bras couvert de métal de fourrure, la femme à queue de singe se tortillait comme un poisson arraché à sa mare. La poigne de Wyald était inflexible - impossible de s'en extraire sans y laisser chair et muscles.

- Ce n'est pas l'heure de se reposer, ouistiti : la fête continue pour tout le monde !

Il la soulevait du sol à bout de bras !
D'un mouvement de hanches et de pieds, le capitaine intima à sa monture de faire demi-tour. La jument hennit douloureusement avant de se plier à ses exigences. Indifférente aux poids conjugués de la saïyajin et de son maître obscène, elle fendit l'air au triple galop ! Wyald ne saisit les rênes que pour la diriger vers Qaye dont il arrivait à deviner les mouvements - et ce bien malgré son agilité féline. Une fois parvenu à son niveau, il fit brusquement virer sa monture de côté... avant d'attraper la rebelle à nouveau. Par la peau du dos cette fois-ci. Elle était une chatte, après tout, non ?
Ce monstre avait décidément le bras long !

- Ton truc, c'est plutôt les femmes, hein ?

Il était si bien informé que ça ? Ou avait-il simplement fait une déduction ?
Qu'importe : en un éclair, Wyald rapprocha ses deux mains occupées. En chemin, il avait astucieusement modifié sa prise sur la tête de Gine de sorte à la tenir par l'arrière du crâne. Le visage de la Saïyajin, grimaçant de douleur, rencontra celui de Qaye, qui n'était sans doute pas plus joli à voir. Le choc eut bel et bien lieu ! Front contre front plutôt que lèvres contres lèvres. Le Capitaine des Chiens Noirs n'était pas du genre à faire dans la finesse.

- Allons, ne soyez pas si difficiles !

La douleur entravait momentanément les pouvoirs de la cheffe des rebelles. Wyald ne répugna point à se les faire se cogner deux autres fois : joue contre joue et, par le plus grand des hasards, bouche contre bouche. Si baiser forcé il y eût, il ne fut assurément pas des plus agréable.

- ...On va dire qu'il y a du progrès.

Comme s'il s'agissait de vulgaires sacs de course, il les laissa tomber de chaque côté de sa monture avant de daigner poser pied à terre.

- Y a un truc qui va pas, dit-il en se penchant sur Qaye.

Image

- Ah, je sais !... (Grand sourire vicelard.) Tes fringues.

Il posa son énorme main sur le devant de ce haut qu'il jugeait trop encombrant.
Mais au moment de commencer à tirer dessus, Wyald se fit surprendre par une ombre mouvante.

- Ça suffit !

Atteint derrière la tête par un coup de pied de Gine, le capitaine courba l'échine.

- Aïe ?!

A en juger par sa grimace, il n'avait pas trouvé cela très agréable. En même temps, un type moins costaud que lui aurait sans doute eu la nuque brisée net.
Gine n'avait pas encore ramené sa jambe droite que sa main gauche était déjà lancée.

- Relâche-la !

Ladite main brillait d'un feu jaune alarmant. La joue du capitaine entra en suréclairage. A son contact ? Une détonation ! Son visage simiesque partit de côté, le déséquilibrant dans la foulée. Les griffes du capitaine (s'ouvrirent ou se refermèrent ?) sur la tunique de Qaye (au joueur de décider s'il veut exposer ou pas la féminité de son personnage) tandis que son gros corps basculait lentement de côté...

- Et va voir ailleurs !

Enragée, son beau visage marqué de quelques hématomes et de petits filets sanglants, Gine enchaîna avec un autre coup de pied fouetté ! Ce coup-ci froissa la protection de métal que le capitaine avait de fixée à l'épaule. Wyald partit dans l'autre sens - un peu comme un culbuto - avant de récupérer soudainement son assiette.

- Grrrnnnh ! Petite traînée !

Il lui balança un revers de poing qu'elle esquiva en baissant la tête non sans la rentrer dans ses épaules. Gine voulut lui glisser un uppercut en pleine mâchoire, mais la brute se déroba avant de lui rentrer dedans comme un taureau ! Sans trop se soucier de sa destination, il emporta la Saïyajin dans les bois, piétinant lourdement les buissons et faisant craquer quantité de branches dans leur sillage.
Et Qaye, alors ? La jument, folle de panique, s'était mise à ruer tout près d'elle ! Dans ce laborieux processus, l'équidé projeta ses puissants sabots dans sa direction, menaçant de lui ouvrir le crâne ou de lui défoncer le buste.

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

Posté : 07 sept. 2024 07:37
par Kamiye Goupile
Kamiye n’est plus. Sous cette forme monstrueuse, il ne peut pas porter le prénom du faible. Alors il sera Courroux. Peu importe que ce ne soit pas la vérité. Ce sera SA vérité.

« Courroux !... »

Il n’a pas envie de parler à cette ange qui n’en est pas une. Mais il l’a entendu blablaté alors que ses poings brisaient des os. Elle agit par amour ? Elle parle de « sacrée » et de « corruption ». Si elle n’est pas un ange, elle est une religieuse ou un truc du genre. De toute façon, Courroux ne veut pas y réfléchir. L’impression que la réflexion assassine l’action. Et il est une bête d’ACTIONS !

« Protège ALICE ! »

Si difficile d’ouvrir son poing pour pointer de son doigt d’une autre couleur la femme en état végétatif. Ses doigts sont comme crispés lors d’une crise. Et dès qu’il a fini de pointer celle qui devrait répandre la folie, ce pouvoir invisible qui ne semble pas pouvoir franchir les barrières naturelles de cette Sophitia : son POING se referme d’un seul coup. C’est plus fort que lui, sa posture change. Ses poings se posent par terre. Et voilà qu’il HUME l’air.

« Par là ! »

S’il s’immobilise trop longtemps, ce sera comme réfléchir. Il ne doit ni laisser les PENSEES s’insinuer ni laisser son CŒUR ralentir. Tout être rapide ! Tout doit aller vite ! Courir. RUER. Par là-bas !

Un cheval ! Ca court, non ça GALOPE ! Vite VITE ! Courroux s’approche d’un qui n’a pas fui. Mais voilà qu’il fui après avoir lâché un hennissement à son approche. Il fait peur aux bêtes. Et il sourit. Il ne devrait pas se complaire de la joie que lui donne cette PUISSANCE. Mais il ne peut pas s’en empêcher. C’est si bon d’être puissant !

« Protège-la ou je te tuerais toi et tes Dieux ! »

S’il menace, il n’empêche que Courroux fait confiance à Sophitia. Suffisamment pour lui laisser la femme qui lui a donné ce pouvoir. Cette nouvelle Maîtresse qu’il a choisi. C’est… si compliqué. Ne pas REFLECHIR ! Alors il s’élance ! Il essaie de sprinter comme un humain. Mais ça le ralentit. Prendre appui sur ses poings. Frapper la terre. Voilà ! Courir. Suivre l’odeur de la sueur des chevaux et de la peur des humains. COURIR. Rattraper l’armée qui veut lui reprendre sa liberté nouvellement acquise. Les empreintes dans le sol. Briser les pattes des chevaux dans sa tête. C’est mal… Mais il le fera ! Courroux n’est pas Kamiye. Courroux est PUISSANT.

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

Posté : 10 sept. 2024 10:35
par Qaye Nakhsole
Cet homme… il… mange des enfants ?! Non ! Je ne veux pas qu'il mange notre enfant, celle avec ma Déesse ! Je ne veux pas, je ne peux pas ! Mourir des mains de la Reine Rouge est moins pire que de mourir des mains de ce chef ! Je dois vivre ! Et pour ça, il n'y a pas d'autre choix que de le battre, mais comment ?!

Mon attaque est repoussé, et il se met en direction de Gine, et c'est exactement ce que je veux éviter qu'il fasse. Je récupère rapidement mon étui et je cours vers lui… mais c'est trop tard car il parvient à lui prendre le visage. Mon masque et à nouveau brisé, et je ne peux pas m'empêcher d'exprimer ma colère. J'essaie d'esquiver quand le cheval arrive, mais juste après avoir utilisé ma magie des ombres, je me fais prendre le dos.

Image"Aah !"

C'est un cri plus de surprise qu'autre chose. J'ai mal parce qu'il pince mon dos, mais ce n'est pas grand-chose par rapport à la surprise. C'est là les limites de ma magie des ombres : il faut que je puisse être dans la stabilité pour que ça marche. Être prise par la peau du dos m'empêche d'utiliser cette magie.

Oui, mon truc c'est plutôt les femmes, et j'assume pleinement. Mais c'est vraiment mon amour pour ma Déesse qui lui a fait penser ça ? Evidemment, ça ne m'empêche pas de coucher avec d'autres femmes, Déesse ne me l'a jamais interdit. Elle est perverse, mais si elle est jalouse, ce serait plus d'être de côté lors d'un acte.

Je me fis cogner la tête contre celui de Gine, plusieurs fois, dont un précisément sur les lèvres. Ca aurait pu être agréable si ce n'était pas dans ces circonstances et pas aussi brutal. Je finit balancées au sol, et je commence à essayer de me relever, en reprenant mon souffle. C'est alors que je me fais prendre la veste, ce qui me fait crier. En soi, être seins nus ne me dérange pas… mais être seins nus devant un tel pervers, je ne peux pas y être indifférente.

Image"Aaaah !"

D'un coup, Gine donne un coup de pied sur la tête du chef, puis un coup de poing sur la joue, le forçant à serrer sa prise jusqu'à ce que mon crop top soit déchiré, faisant découvrir mes seins à tous. Je suis habituée à une telle nudité, mais devant un homme aussi cruel, c'est autre chose. Je n'ai pas le temps de regarder le combat, il faut que je regarde autour de m... j'entends le cheval sur lequel le chef était en train de galoper dans ma direction. Il faut que je bouge, car sinon je pourrais me faire écraser par un animal pesant plusieurs centaines de kilogrammes. Alors j'utilise mon pouvoir des ombres, mais c'est de manière encore laborieuse. Zumarr et Xeki sont parvenus à lutter contre les Chiens Noirs, et d'ailleurs Zumarr est parvenu à monter sur le cheval, qui s'agite dans tous les sens pour essayer de se débarrasser de l'intrus sur le dos, mais le neko à la hache y tient de toutes ses forces avant qu'il ne finisse par se calmer.

Image "Plus que le chef ! Simsy !"
Image "Par ici !"

Simsy est avant tout une diversion, lors de l'affrontement contre le Chiens Noirs, mais elle ne voulait pas trop utiliser son pouvoir de télépathie. Elle monte sur le cheval, puis Zumarr frappe les côtes du cheval avec ses talons pour qu'il galope. Xeki, de son côté, reste aux côtés de Spartacus, en essayant de le soigner. Zumarr galope en direction du Chef des Chiens Noirs avant de hocher la tête devant Simsy, qui commence à forcer un lien télépathique avec le chef et se met à hurler mentalement dans le but de le déstabiliser. Zumarr lâche les rennes pour tenir sa hache des deux mains, puis donne un coup aussi violent qu'il peut sur le chef normalement déstabilisé par l'attaque... mais malgré sa force impressionnante, tout ce qu'il est parvenu à faire est de causer une fissure sur l'armure. Aucune goutte de sang ne se trouve sur la hache.

Image "Putain !"

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

Posté : 10 sept. 2024 10:35
par Sophitia Alexandra
Courroux, donc. Sophitia va se tâcher de ne pas oublier son nom. Elle tâche également de se souvenir de celle qu'elle doit aussi protéger, à savoir Alice… ce nom ne lui est pas étranger. Elle lui rappelle la Reine de Sylvandell qui s'appelle aussi Alice. Elle hoche donc la tête, la tenant toujours sur ses bras.

Image"D'accord."

Elle voit donc Courroux humer l'air avant d'indiquer la direction. Le cœur de Soul Calibur se met à briller et de la glace apparaît sous ses pieds. Elle entend la menace de tuer elle et ses dieux si elle ne protège pas Alice. Elle n'est pas intimidée, elle comprend ça comme un petit signe de confiance. Courroux est capable de protéger Alice, sous cette forme, mais il la lui confie. Cela dit, Sophitia n'a pas peur de mourir elle-même, juste des conséquences sur sa famille. Tuer les dieux sera difficile, également, malgré le fait que le panthéon soit affaibli par l'Olympomachie.

Sophitia suit Courroux qui va à toute vitesse, avec ses pieds qui glissent sur la glace qui se forme sous elle. Seul Courroux fait autant de bruits, alors que Sophitia fait des petits bruits continus.

Après un temps, elle finit par arriver à un autre champ de batailles, mais cette fois-ci il y a des corps de Chiens Noirs, ceux d'hybrides, mais également d'autres hybrides en vie, qu'elle pense aussi nombreux que ceux tombés au combat, et le Chef des Chiens Noirs, en train de se battre contre une oozaru et trois neko, dont deux sur un cheval. Elle s'attend déjà à ce que Courroux s'abat déjà sur le chef, en voyant une telle nature. En attendant, elle se met au milieu des hybrides et leur sourit.


Image"Ne vous inquiétez pas, je vais vous protéger."

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

Posté : 10 sept. 2024 19:40
par Gine
Gine ne parvenait plus à s'orienter. L'autre brute libidineuse la faisait percuter tout ce qu'ils croisaient. C'était douloureux ! Même avec son armure, la Saïyajin avait le goût du sang en bouche. Son dos et l'arrière de son crâne étaient à la torture.
Une fois à bonne distance des camarades de la macaque, Wyald souleva Gine comme un sac à patates et la projeta contre un arbre !

- Ougfh !

La femme à queue de singe n'eut pas le temps de s'en remettre : le Capitaine des Chiens Noirs courut lui coller un violent coup de pied dans le bide. Gine, malgré sa souffrance, s'estimait heureuse d'avoir encaissé une telle frappe à la place de Qaye qui s'était retrouvée les seins à l'air.

- Allez, debout ! On se lève ! C'est pas le moment de dormir !

Cet immonde enfoiré avait beau dire qu'il continuait à savater la Saïyajin. Celle-ci, en désespoir de cause, se protégeait le ventre et la tête avec ses avant-bras croisés. Aux bruits, elle avait l'impression que ses bras allaient casser à tout moment.
Ce monstre possède une de ces forces... Spartacus avait raison : rien à voir avec la grosse Lady !
Le rebelle dormait toujours. Gine ne le savait pas mais Xeki veillait sur lui. Grâce à Zumarr, aucun membre des Chiens Noirs n'avait eu l'occasion de le saigner pendant son sommeil. Plus loin, les anciens esclaves avaient d'ailleurs repris le dessus... contrairement à la Saïyajin brutalisée.
Wyald cessa de la bourrer de coups de pied pour la prendre par la gorge et la soulever de terre.

- Sont-ce là tes limites, femme-singe ? Même moi je pourrais en rougir de honte à ta place !

Gine se débattait mais c'était inutile : cette espèce de démon possédait une poigne de fer.

- Guuurghl !

- Tu me gâches mon plaisir, avec tes bruits de gorge, croassa-t-il. Et si je te broyais la trachée ? De toute façon, tu ne m'as pas l'air très douée pour tailler des pip- AaAaArrRrrgGgh !?

Esquissant une grimace, il porta brusquement une main à sa tête pourtant intacte.
Une attaque mentale, comprit Gine en apercevant, d'un œil entrouvert, Simsy et Zumarr débouler à dos de cheval !
Ils galopaient avec fougue. Si bien que le duo parvint très vite à hauteur du monstrueux capitaine. La hache du neko de tête siffla dans les airs. La lame épaisse s'enfonça dans le plastron que portait Wyald. Une armure lourde et de bonne facture, visiblement, car le coup n'avait pas pu mordre sa chair avec la force nécessaire pour provoquer le moindre petit saignement.

- Espèce de bâtard à la c-boueergh !!!

Le genou de Gine s'était élevé jusqu'à sa mâchoire inférieure. Une attaque qui le fit d'une part se mordre la langue, et d'autre part lâcher sa proie. Celle-ci se rétablit souplement, ses jambes fléchies au maximum, avant de pousser dessus et d'infliger une formidable manchette au colosse à fourrure de loup ! En manque de souffle, elle ne put aller plus loin. Et Zumarr non plus, d'ailleurs, car il dut avant tout songer à écarter sa monture volée de la trajectoire du capitaine ; malgré son gabarit imposant, Gine, dans un excès de rage, était parvenue à le faire reculer sur cinq mètres.
J'y ai mis toutes mes forces, et ça n'a même pas été suffisant pour le faire tomber.
Wyald, un mince filet de sang s'écoulant de son front, se passa un revers de main sur la commissure de ses lèvres.
Cela faisait longtemps qu'on ne l'avait pas autant emmerdé...
Au départ, son orgueil touché, il voulut lâcher une remarque vindicative à l'assemblée. Sauf qu'en entendant la respiration sifflante de la femme à queue de singe, ce fut plutôt un sourire de prédateur qui l'offrit à l'assemblée.

- On dirait que c'est pas passé très loin, hein ? dit-il en faisant mine de serrer ses doigts plus épais que des saucissons. Tu peux remercier ton copain à la hache ; sans lui, tu y aurais laissé la voix.

Pour toute réplique, Gine, les poings serrés, le fusilla du regard et toussa.
Wyald se redressa de toute sa hauteur. Il émanait de sa personne une aura terrifiante ! Si bien que, tout autour de lui, l'atmosphère donnait l'impression d'avoir sensiblement refroidi. Mais ce n'était peut-être pas qu'une impression ?
Gine l'avait senti, elle aussi ; ses poings ne tremblaient pas que de colère.

- Vous vous êtes débarrassés de mes suppôts ? demanda-t-il à l'attention de Zumarr. C'est bien ! Vous savez vous débrouiller. Ces guignoles commençaient à m'encombrer. Tenez ! l'autre fois, j'en ai vu qui n'était pas foutu de fourrer sa queue dans le bon trou. Un spectacle affligeant sachant qu'il ne le faisait pas exprès... vous imaginez un peu le tableau ? Non ? Pfff... Vous n'êtes pas marrants. On commence à se faire chier !

Tendant la main, il empoigna un arbuste aussi épais que son bras. Il n'eut qu'à serrer les doigts pour le briser en deux. La partie supérieure bascula sur son épaule. Wyald s'en saisit comme d'un grand bâton de combat et le fit tournoyer dans les airs.

- Jouons un peu avec ça, les coincés du cul !

Comme il attaquait dans toutes les directions à la manière d'une hélice, il avait gagné en allonge et perdu en angles morts. Gine, dans son état, dut s'écarter de ce vortex mortel. En temps normal, elle aurait pu briser cette branche malgré sa circonférence ; c'était, en ces heures sombres, un luxe qu'elle ne pouvait malheureusement pas se permettre.
Je n'ai pas dit mon dernier mot !
Son ki ne l'avait pas abandonnée. Tout en esquivant, la Saïyajin tira des sphères d'énergie. Si certaines explosèrent contre l'arme sylvestre ou rebondirent dessus, d'autres frappèrent la poitrine du capitaine. De quoi le faire vaciller sur ses appuis et réduire la précision de son attaque en balayage.
C'était à l'équipe des rebelles d'assurer la contre-attaque !

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

Posté : 11 sept. 2024 10:32
par Kamiye Goupile
Peu importe pour Courroux que Qaye soit à moitié nue. Mais les cadavres éparpillés sur le sol : oui. Celui qui sprinte à la manière d'un singe en prenant appui sur ses mains plus grosse que celle d'un être humain normal, celui-là ne se nourrit pas de luxure mais de violence.

Courroux n'est pas discret. Il ne l'était déjà pas en courant. Il le confirme en CRIANT !! Il y a une créature impressionnante qui manie un jeune arbre comme un vulgaire bâton. Il n'est pas impressionné ! Il CRIE encore. S'il n'est pas être de luxure, il ne supporte pas la vision de Gine en tel position de faiblesse. Oui il a été odieux avec elle. Il a dû l'être pour qu'elle prenne la fuite. Mais elle est là ! Et cette femelle perturbe Courroux. S'il ne sait pas ce qu'il éprouve, il sait que ça nourrit sa propre rage que de savoir que ce monstre est responsable de son état.

Alors sans jamais proférer une seule phrase qui ferait de lui un humanoïde, Courroux CRIE encore comme un monstre. Il rue sur l'arme-arbre dans la plus directe des trajectoires. Et son poing vient exploser en deux et répandre des morceaux d'écorces. Certaines se fichent dans sa peau. Il s'en fiche. Voilà déjà qu'un deuxième point vient frapper la main qui tenait l'arme.

Son ennemi désarmé lui parle. Il n'en a que faire ! Il n'entend que des "blablabla ah ah ah ! Blablabla".

Courroux n'a qu'un seul regard pour Gine. Elle vivra. Aller bien est un luxe dont il se fout pour l'instant. L'autre au gros ventre bouge aussi beaucoup. Elle vivra aussi. C'est le principal. Maintenant, il faut prendre l'aggro (HRP : un doute sur le terme. Mais je m'en fiche ! ^^) Courroux CRIE à nouveau et vient frapper son ennemi à un rythme qui ne permet pas de prendre un temps mort. Est-ce que Courroux frappe avec intelligence ? Car ses poings s'abattent sur les traces d'explosions récentes de Gine. Non, ce n'est pas de l'intelligence. C'est de l'instinct guerrier.

Bien entendu, Wyald, passé la surprise, parvient à envoyer bouler Courroux. Il a souffert. Mais il est encore vigoureux. Il commence à provoquer Courroux. Mais c'est toujours "Blablabla" qui est entendu par un Courroux qui revient à la charge. Plus fort ? Oui, car plus énervé. Prendre des coups affaiblit autant que ça encense sa puissance.

C'est un choc entre deux monstres ! C'est celui qui aura la plus grande résistance. Mais... Il y a deux mais. Le premier est dans la possibilité où Courroux laisse la place à Kamiye. Dans quel état le chétif hybride retrouvera son corps ? Pourra-t-il bouger et supporter le poids des dommages internes ? Quant au deuxième mais ? Un scénario bien funeste dans lequel Wyald abandonnerait sa forme actuelle qu'on pourrait qualifier d'humaine. Pour celle d'une forme monstrueuse. Titanesque, même.

Re: La révolte des esclaves ! [avec Gine]

Posté : 11 sept. 2024 16:51
par Qaye Nakhsole
Je vois le combat où Gine a eu de la difficulté. Il faut que je m'éloigne du combat, je ne peux pas me battre comme ça sans mettre en danger à la fois moi et ma fille. L'évacuation est non seulement importante, mais aussi possible. Je m'approche de mes frères et soeurs encore en vie, et je commence à les aider, pendant que Zumarr et Simsy nous aide.

Image"Tout va bien, Dame Qaye ?"
Image"A peu près. Et Spartacus ?"
Image"Il va bien. Il a juste besoin de repos et d'être transporté en direction de l'Oasis."
Image"D'accord. Tu pense qu'on peut partir ?"
Image"Pas sans la force de Gine et de Zumarr, et ils sont en train de se battre."
Image"Bien, alors éloignons-nous de la zone de bataille si on ne veut pas subir plus de dégâts."

Je regarde donc mes autres frères et soeurs.

Image"N'hésitez pas à porter nos frères et soeurs, et éloignons-nous du Chef !"

Le plan est bouleversé par l'arrivée de trois autres personnes. Je ne reconnais personne à part... Alice ? Courroux est revenu, et on dirait qu'il a complètement pris le contrôle de Kamiye.

Image"Oh non !"

J'entends la nouvelle femme que je ne connais pas, et elle a un aura rassurant. On sent qu'elle est une protectrice née.

Du côté de Zumarr et de Simsy, ce premier parvient à contourner avec peine avant de se mettre assez loin du chef, mais parvenant à le regarder, toujours sur le dos du cheval. Il entend donc le chef et le regarde de manière agacé.

Image "On ne veut pas savoir ! On n'est pas comme toi !"

Zumarr est moins cultivé que Xeki. Tout ce qu'il est, c'est un combattant. Il a été forcé de se battre contre d'autres hybrides, et ça lui brisait le cœur de tuer de parfaits inconnus juste pour le plaisir des humains. Alors plutôt que de tuer des hybrides, il préfère tuer pour les hybrides. Il voit un tronc d'arbre se faire prendre et il commence à l'utiliser comme arme. Simsy ne peut rien faire, elle doit entrer dans la tête des autres, elle ne peut pas faire de hurlements stridents. Elle se contente d'indiquer où esquiver à Zumarr. Mais c'est là qu'arrive Courroux, et il voit que seul contre lui, il parvient à le mettre complètement KO.

Image"On dirait que Courroux nous a sauvés une fois de plus."
Image"Oui, mais on ne peut pas rester là."

Alors naturellement, Zumarr va en direction des autres hybrides.

On finit par voir Zumarr et Simsy arriver et de s'arrêter près de nous. Ouf ! Ils sont vivants... et on dirait que Courroux l'a complètement battu. Il commence donc à s'adresser à tout le monde.

Image"Frères et sœurs, tous à cheval, deux par deux, les jambes de part et d'autre du cheval ! Pour ceux qui sont devants, tenez les rennes des mains et pour accélérer il faut lui taper le ventre avec les talons ! Ceux qui sont blessés doivent se mettre à l'arrière !"

Il commence donc à nous regarder, et notamment Xeki.

Image"Xeki, il faut que tu mettes Dame Qaye derrière toi."
Image"Compris. Vous pouvez, Dame Qaye ?"
Image"Oui."

Moi et Xeki regardons ensuite la guerrière qui nous protège.

Image"Est-ce que vous pouvez nous aider ?"

Elle accepte sans hésitation. Il n'a pas fallu très longtemps, et pendant ce temps les corps sans vie de nos frères et sœurs se font transporter dans les portails de Zumarr qui ont tous apparu sous eux avant de rapidement disparaître. Sûrement qu'ils emportent au passage ceux de nos ennemis, mais peu importe. Pendant ce temps, Xeki monte sur le devant, et moi derrière elle, m'accrochant à elle. Certains de nos frères et sœurs ont du mal, mais ils se font aider par la guerrière, notamment pour se faire ramener sur le cheval. Après qu'elle nous aide à porter tout le monde, je regarde la jolie femme et lui sourit.

Image"Merci. Si vous voulez nous suivre, on vous accueillera à bras ouverts."

Je regarde ensuite en arrière, du côté de nos frères et soeurs encore vivants.

Image"Suivez-nous !"

Xeki se met à faire galoper le cheval pour qu'on puisse partir convenablement, avec nos frères et sœurs qui nous suivent. C'est bruyant, mais peu importe car l'important c'est de pouvoir fuir.

Image"Dame Qaye, continuez sans nous, on vous rejoindra. J'ai un mauvais pressentiment."