Dès que Kikichou sort alors de la cabine d'essayage, j'ouvre les yeux tout en grand et j'applaudis tout plein, en le voyant dans son incroyable nouvelle tenue.
- Bravo Kikichou! Cette tenue est vraiment trop super magnifique sur toi!
Il fait alors une toute petite pirouette, avant de dire qu'il se sentait différent. Et franchement, sa tenue était vraiment toute belle. Je sais pas si elle était aussi jolie que quand il était tout nu, mais elle était quand même vraiment trop super sur lui. Et puis même le vendeur, il le confirmait lui-même. Et parce qu'il ne pouvait sûrement dire que toute la vérité sur tout de tout, il savait déjà que Kamiye allait écraser tous les méchants bandits.
- Fini les coups, les bleus et les méchants orcs de toute-à-l'heure! Même monsieur tout rondoudou le dit lui-même.
Je saute de joie, pendant que monsieur rondoudou qui me regarde bizarrement, se retourne encore vers Kamiyou, pour lui dire qu'il lui a préparé tout ce qu'il avait besoin, pour être prêt à partir à l'aventure. Quand il lui propose d'essayer un arc, Kichou lui précise qu'il préfère une arbalète. Comme il disait, ce serait un peu plus facile pour lui, qui est pas tout musclé du tout
Alors monsieur tout rondoudou nous emmène maintenant à l'arrière-boutique, pour lui montrer les arbalète. Quand on y va ensemble, Kichou tireur des bois, me demande des supers conseils sur comment survivre et se battre contre tous les monstres et les vilains, quand on part faire des grandes aventures.
- Ne t'en fais pas pour ça, super Kichou. Tu apprendras sûrement à savoir tirer comme un as, tout seul. Parce que moi, j'ai jamais trop appris avec des flèches. Mais c'est pas grave, parce que je serai toujours là pour te protéger quoiqu'il arrive, comme le futur grand paladin qui entrera dans l'histoire du monde entier. Et puis, même le vendeur il a dit que ta tenue, elle fera fuir tous les vilains qui croiseront ta route.
Ashka montre un air particulièrement enthousiaste et presque insouciant, face à la réalité. Le vendeur profite de la naïveté aberrante du dragon, pour en rajouter lui-même une couche.
- Tout à fait. Croyez votre amie, belle future aventurière. Je suis certain que d'ici peu, quelques bardes égarés dans notre ville, viendront déjà conter vos tous premiers exploits.
Quand on entre alors dans l'arrière-boutique, monsieur rondoudou présente à Kamiye, toutes les incroyables arbalètes. Elles avaient toutes l'air, d'être vraiment super-puissantes. Il y en avait même certaines qui se tiraient, avec les deux mains. En tout cas, Kamiye allait vraiment faire super peur à tous les bandits, avec tout ça sur lui.
- Alors? Quel type d'arbalète souhaitez-vous? Rassurez-vous, vous pourrez essayer toutes celles qui vous plaisent, en tirant simplement sur la cible qui se trouve juste en face de vous.
Pendant qu'on regarde tous les étales d'armes pour tirer, il pointe une cible qui se trouve toute en face de nous.
- Allez Kikichou! Je suis sûr que tu vas mettre toutes tes flèches, en plein tout dans le petit centre! Imagine que tu tires sur les tous vilains orcs, qui t'ont fait mal aux fesses!
Expression remplie d'entrain et de sincérité totale.
- Ashka Velaryon
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- Kamiye Goupile
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Si son Maître Dragon est parfois insupportable, sa bonne humeur est contagieuse. Comment résister à ce sourire ? Camille sourit en retour. Les compliments ne sont surement pas objectifs. Ni du vendeur, ni du rêveur : mais l’ancien esclave n’a jamais reçu autant de renforcement positif. Enfin…jusqu’à ce que le Dragon bourde et mentionne les méchants orcs… Camille perd de son sourire pour revenir à une expression neutre.
Tout le monde se rend dans l’arrière-boutique pour passer à la pratique. C’est une installation coûteuse en terme de place, de matériaux de construction et de consommables. Mais le vendeur a depuis longtemps rentabilisé l’achat. Les clients sont bien plus rassurés d’avoir essayé le produit. Camille s’intéresse alors aux différents types d’arbalètes. Il n’ose pas dire qu’il ne voit que des différences esthétiques. Les matières. Les mécanismes. Rien n’a de sens évident pour lui.
« Maître Ashka !! »
Kamiye était colère. Le vendeur réalisa à nouveau que la conversation était genrée au masculin. Mais il se retint de tout commentaire. Son client à oreilles de renard prenait déjà avec intensité un de ses produits pour tirer. Il avait des sentiments à extérioriser.
Vendeur : « Permettez-moi de vous aider à encocher un carreau. Nous disons carreau pour les arbalètes et flèches pour les arcs. Mais je ne vais pas vous embêter avec des explications trop techniques. Voilà, vous la mettez ici. Vous faites ça. Vous pointez avec votre œil ici. Vous inspirez, bloquez et appuyez sur la gâchette quand vous avez la sensation d’être prêt. Wow ! Vous n’avez pas tardé. Ce n’est pas dans le centre mais ce n’est pas moche du tout non plus pour un premier essai. Je vous laisse refaire tout, toute, euh, je veux dire : vous pouvez vous débrouiller sans moi ? Parfait ! »
La colère le dévorait petit à petit. Ses mains tremblaient. La seconde flèche manqua la cible. La troisième posséda le potentiel d’une catastrophe. Mais personne ne fut blessée. Et il était hors de question qu’on le stoppe maintenant. Il était sourd aux recommandations et aux critiques. Il fallait qu’il tire. Parce que plus il tirait, plus il visualisait les orcs. Plus il visualisait les orcs, plus il était motivé à les toucher. Et plus il était motivé à les toucher, plus il trouvait la concentration de viser, retenir sa respiration et tirer au bon moment.
Il s’arrêta parce qu’il avait les muscles tétanisés.
« Cette arbalète est très bien. Ou alors une pareille mais plus efficace. Ce n’est pas moi qui paye de toute façon. Et une certaine personne doit se faire pardonner pour ce qu’elle m’a dit. Alors je prends ça, pleins de carreaux et tout le reste pour balancer des trucs. Que ça explose ou que ça fasse des flammes, je m’en fiche. »
Kamiye s’en alla en direction de la sortie. Il ouvrit la porte et vit les gens passés dans la rue. Il comptait attendre de l’autre côté de la porte que son Maître Dragon ait fini de tout payer. Mais il était seulement vêtu de son nouvel uniforme. Il n’était pas armé. Et il ne voulait pas prendre le risque de se faire attaquer ici. Ce serait vraiment trop idiot. Alors il referma la porte et attendit à cette position. Il ne donnait que des regards en coin à Ashka.
Tout le monde se rend dans l’arrière-boutique pour passer à la pratique. C’est une installation coûteuse en terme de place, de matériaux de construction et de consommables. Mais le vendeur a depuis longtemps rentabilisé l’achat. Les clients sont bien plus rassurés d’avoir essayé le produit. Camille s’intéresse alors aux différents types d’arbalètes. Il n’ose pas dire qu’il ne voit que des différences esthétiques. Les matières. Les mécanismes. Rien n’a de sens évident pour lui.
« Maître Ashka !! »
Kamiye était colère. Le vendeur réalisa à nouveau que la conversation était genrée au masculin. Mais il se retint de tout commentaire. Son client à oreilles de renard prenait déjà avec intensité un de ses produits pour tirer. Il avait des sentiments à extérioriser.
Vendeur : « Permettez-moi de vous aider à encocher un carreau. Nous disons carreau pour les arbalètes et flèches pour les arcs. Mais je ne vais pas vous embêter avec des explications trop techniques. Voilà, vous la mettez ici. Vous faites ça. Vous pointez avec votre œil ici. Vous inspirez, bloquez et appuyez sur la gâchette quand vous avez la sensation d’être prêt. Wow ! Vous n’avez pas tardé. Ce n’est pas dans le centre mais ce n’est pas moche du tout non plus pour un premier essai. Je vous laisse refaire tout, toute, euh, je veux dire : vous pouvez vous débrouiller sans moi ? Parfait ! »
La colère le dévorait petit à petit. Ses mains tremblaient. La seconde flèche manqua la cible. La troisième posséda le potentiel d’une catastrophe. Mais personne ne fut blessée. Et il était hors de question qu’on le stoppe maintenant. Il était sourd aux recommandations et aux critiques. Il fallait qu’il tire. Parce que plus il tirait, plus il visualisait les orcs. Plus il visualisait les orcs, plus il était motivé à les toucher. Et plus il était motivé à les toucher, plus il trouvait la concentration de viser, retenir sa respiration et tirer au bon moment.
Il s’arrêta parce qu’il avait les muscles tétanisés.
« Cette arbalète est très bien. Ou alors une pareille mais plus efficace. Ce n’est pas moi qui paye de toute façon. Et une certaine personne doit se faire pardonner pour ce qu’elle m’a dit. Alors je prends ça, pleins de carreaux et tout le reste pour balancer des trucs. Que ça explose ou que ça fasse des flammes, je m’en fiche. »
Kamiye s’en alla en direction de la sortie. Il ouvrit la porte et vit les gens passés dans la rue. Il comptait attendre de l’autre côté de la porte que son Maître Dragon ait fini de tout payer. Mais il était seulement vêtu de son nouvel uniforme. Il n’était pas armé. Et il ne voulait pas prendre le risque de se faire attaquer ici. Ce serait vraiment trop idiot. Alors il referma la porte et attendit à cette position. Il ne donnait que des regards en coin à Ashka.