The Multiversity

Après cette longue attente, Helena avait droit au plat de résistance ! Miranda et Cortana s’occupaient toutes les deux d’elle, la pénétrant et la besognant fortement. Le corps d’Helena se tortillait d’avant en arrière, remué par les solides coups de reins de Cortana. La Gynoïde agissait au mieux pour elles, rythmant cette danse. Elle remuait sa main, n’hésitant pas à gifler le cul d’Helena, la fessant fortement. Cortana la prenait sans ménagement, optant pour une sodomie intense et profonde. Sa verge vibrait et remuait dans le postérieur de la jeune femme, qui devait sucer la pompe pour avaler la soupe… Une soupe aphrodisiaque assez irrésistible qui faisait durcir ses tétons, gonflant ses seins. Sous elle, Miranda la voyait se tortiller sur place, un sourire heureux sur les lèvres, épanoui. Quel spectacle savoureux ! Oh, comme elle aimait ça ! Miranda se pencha, et attrapa l’un des seins, puis, quand elle pressa le téton, du lait se mit à jaillir. Miranda le téta avec appétit, gémissant sur place.

« Ma mixture magique te fait allaiter, ma belle… Ton lait est si bon ! »

Pour Helena, ce devait être une explosion de sensations intenses et fulgurantes. Tout s’entremêlait en elle, tandis que les verges pulsaient dans son corps. La Gynoïde la prenait avec force, encore et encore, s’enfonçant jusqu’à la garde. C’était une sodomie des plus intenses, et elle s’amusait à enfoncer le corps d’Helena sur le vit de Miranda. Les deux femmes remuaient avec amour en elle. C’était le grand final, et il allait falloir que la belle Helena se relâche !

« Tu es tellement excitée, et si énergique… Oh, ma belle, quel régal ! Tu es merveilleuse ! » s’enthousiasma-t-elle.

Helena s’affaissa contre le corps de Miranda, dans l’acte final, l’ultime orgie de cette première séquence. Tandis qu’elle reprenait ses esprits, la voix de la réalisatrice résonna dans la pièce, et Helena put voir le décor évoluer. Autour d’elle, ce fut comme si tout se pixellisait. Le décor disparaissait, mais pas ses partenaires. Miranda restait là, et sourit doucement à Helena, l’aidant à se redresser. La femme avait été baisée très fort, comme jamais. L’actrice qui jouait Miranda se déplaça, et sortit une cigarette.

« C’est ta première fois, hein ? Tu es très douée, ma belle… »

Si Helena avait conservé son apparence, ce n’était pas le cas de Miranda ou de Cortana, dont les corps changeaient. L’actrice derrière Miranda s’appelait Elizabeth Stuart, et elle était une belle brune. Quant à « Cortana », son corps reprit une forme plus normale, et son actrice apparut, Tatiana Pyriam. Deux très belles femmes qui travaillaient ici depuis plusieurs années. Elizabeth sourit à Helena. Tout ce qu’elles avaient vécu avait été à la fois réel et fictif.

Le plateau était un plateau très spécial, unique en son genre. C’était une énorme sphère argentée. La sphère reprit sa forme normale, mettant fin à la vision. Elizabeth et Tatiana enfilaient des serviettes.

« La prochaine étape est de se doucher. J’ai adoré te faire l’amour, Helena, j’ai hâte de jouer à nouveau cette Gynoïde perverse, et de te baiser encore… »

Sa voix avait changé. Elle s’étira lentement.

« Normalement, on se douche après une séance comme ça… Mais c’est ta première fois, et la réalisatrice et la productrice tiennent à te voir. »

Helena avait son costume de Huntress, qu’elle dut donc remettre. Les deux actrices l’observèrent avec le sourire.

« J’arrive pas à croire que j’ai couché avec une super-héroïne… »

Elles se penchèrent vers elle, et l’embrassèrent chacune sensuellement. Helena put ensuite sortir par la porte principale, et se retrouva de l’autre côté de la sphère.

Le studio d’enregistrement était dans un très grand entrepôt, et était très moderne. Il y avait surtout une série d’ordinateurs. De multiples câbles parlaient de la sphère, et des perchistes s’amoncelaient tout autour de la sphère, vérifiant le bon fonctionnement des diodes et des générateurs qui s’y trouvaient. La sphère était alimentée par toute une structure informatique située sous elle, composée de superordinateurs et de mana. C’était une technologie magitech, qui n’existait pas sur Terre en temps normal. Sur les écrans d’ordinateur, les membres du studio travaillaient déjà au montage, aux effets spéciaux, à l’assemblage des images. D’autres surveillaient la sphère, s’assurant que les serveurs refroidissent bien, tout en préparant la prochaine séquence. On trouvait aussi des femmes en tenue légère, des bunnies girls qui offraient des boissons, des massages, ou des fellations. Chaque fois que Huntress en croisait une, elle devait l’embrasser, tout en faisant face à de nombreux regards envieux.

Au fond de cette grande pièce, un escalier menait à la loge de la réalisatrice. Helena put grimper. La réalisatrice était une légende des films pornographiques, Candice Shand, plus connue sous le sobriquet de Candy Suxxx. Originaire des États-Unis, Candice était devenue une femme fortunée, une actrice pornographique qui se targuait d’avoir couché avec tous les Présidents des États-Unis, et qui était une prêtresse d’Aphrodite. Il était très rare de la voir autrement qu’en petite tenue ou en maillot de bain, et, quand Helena débarqua dans la loge, elle vit que celle-ci était en bikini, un sourire enjoué sur ses lèvres onctueuses.

« Et bien, tu as vraiment un don pour ça, Helena… Il y a eu un bon paquet d’érections pendant ta séance… »

Candy lui sourit, mais une autre femme se rapprocha. La « productrice » de l’émission n’était autre que la patronne et propriétaire des lieux, mais aussi l’amante (et future femme ?) d’Helena : Karen Starr ! Portant sa tenue de Power Girl, elle se pencha vers elle, et lui vola un baiser sauvage en la plaquant contre le mur.

« Si tu savais comme tu es bonne, Helena… J’ai brisé un fauteuil sous la frustration ! »

On pouvait en effet voir que le dossier d’un fauteuil était tordu, avec de grosses empreintes de doigts dans le dossier. Karen l’avait visiblement tordu sur place.

« Comment tu te sens, ma belle ? C’était ta première fois dans la Sphère de Réalité Virtuelle, il y a souvent des phénomènes de rejet… »

Le décor commençait à disparaître autour d’Helena tandis qu’elle reprenait peu à peu ses esprits. Les parois du vaisseau se pixélisèrent jusqu’à reprendre leur apparence normale, celle d’une sphère argentée qui dévoila le plateau de tournage. Toute l’équipe technique s’agitait sur le plateau tandis que les actrices se relevaient.

C’est vrai... on tournait un film.

Helena avait presque oublié que rien de ce qui se passait autour d’elle n’était réel. Elle s’était tellement prêtée au jeu, elle aimait tellement se faire baiser par Miranda et Cortana... et elle soupçonnait aussi qu’il y avait de la magie de Lust à l’œuvre.

Les actrices de Miranda et Cortana aidèrent Helena à se relever. En temps normal la prochaine étape aurait été d’aller prendre une douche pour enlever les odeurs de sueur et de fluides sexuels, mais la réalisatrice et la productrice tenaient à la voir immédiatement.

« OK... j’y vais alors. »

La jeune femme avait son costume de Huntress, qu’elle dut donc remettre. Après un baiser avec chacune de ses partenaires actrices, elle sortit par la porte principale et emprunta l’escalier menant à la loge de la réalisatrice : Candice Shand, plus connue sous le nom de Candy Suxxx, une actrice pornographique qui avait fait carrière dans le métier jusqu’à passer de l’autre côté de la caméra. Prêtresse d’Aphrodite, c’était elle qui avait permis à Helena de se lancer dans le métier d’actrice porno et qui supervisait le tournage de son premier film. Elle l’attendait dans sa loge seulement vêtue d’un bikini et lui témoigna sa satisfaction quant à sa performance. Mais au-dessus d’elle il y avait la productrice du film qui n’était autre que l’amante et future femme d’Helena, Karen Starr alias Power Girl. Cette dernière, vêtue de sa tenue de super-héroïne, plaqua sa chérie contre le mur et l’embrassa sauvagement. Elle semblait elle aussi avoir apprécié la performance d’Helena dans son premier tournage, à tel point qu’elle avait tordu un fauteuil sous la frustration.

« Ravie que ça t’ait plu. »

Karen voulait aussi savoir comment elle se sentait après son passage dans la sphère de réalité virtuelle. Certaines personnes avaient parfois des phénomènes de rejet en revenant dans la réalité.

« Pour l’instant ça va. C’est vrai que je me sens un peu... nauséeuse... mais rien d’alarmant. »

Elle avait encore des bribes de souvenirs de son personnage dans le film mais elle était bien capable de séparer le film et la réalité.

« Sinon... loin de moi l’envie de te frustrer encore plus mais... tu permets que j’aille prendre une douche ? J’en ai bien besoin. »

A moins qu’elle n’ait été convoquée ici pour une autre raison. Apparemment Karen voulait juste la féliciter de sa performance, mais ça aurait pu attendre qu’elle soit un peu plus présentable.

Helena put donc prendre une douche. Tandis qu’elle se douchait, Karen, elle, discuta avec Candy. La productrice était une prêtresse de Lust qui avait fait fortune dans la pornographie, avant de fonder son propre studio. Celui-ci était financé par Karen, mais alimenté par la magie rose. La technologie de pointe qui permettait la production des films était unique en son genre. Helena n’avait pas juste vécu une illusion, une réalité entière avait été manipulée et créée dans cette sphère. Cette sphère elle-même fonctionnait sur un mélange de magie, de technologie, et d’énergie divine. Car il fallait l’énergie de Lust pour la faire fonctionner. Les acteurs se devaient de faire l’amour à l’intérieur pour entretenir la machine, et Helena, pour sa première scène, s’en était magnifiquement bien sortie.

« Ses capacités d’adaptation sont exceptionnelles. Elle fera une magnifique actrice, pour peu qu’elle ait pris goût à cela. »

Karen était curieuse d’avoir le retour de Helena, ses impressions sur la séance qu’elle avait faite. Est-ce qu’elle devait continuer ainsi ? Ou arrêter là ? Initialement, Helena avait voulu se rapprocher de Karen, travailler au sein de la firme. Cependant, Helena n’était pas vraiment faite pour un boulot de secrétariat, et son court passage dans les bureaux de la direction lui avait permis d’apprendre l’existence de ce studio. Karen utilisait certains employés de Starr Industries pour les faire travailler ici. Ils touchaient une rémunération complémentaire très intéressante, outre la perspective de pouvoir assouvir bien des fantasmes. Toutefois, certains acteurs avaient du mal à supporter ces modifications de la réalité, et cela ne convenait pas à tout le monde. Helena devait aussi se faire à l’idée que, si elle allait dans cette voie, ses prouesses sexuelles seront observées et commentées, son corps deviendra un objet de désir pour des esprits frustrés.

Power Girl décida donc d’aller la voir. Elle laissa Candy à ses observations, et emprunta un ascenseur. Karen en profita pour retirer sont ailleurs, et enfila son costume de Power Girl. Il lui allait bien, après tout, et elle se trouvait très belle avec. Comme tout Kryptonien digne de ce nom, elle portait le costume sous ses vêtements, donc elle eut juste à se déshabiller. Elle enfila ses gants bleus, puis rejoignit la salle de bains. Helena avait eu droit à une salle de bains privée, accessible depuis la loge par un ascenseur privé. Il y avait ici un appartement privé, constitué de plusieurs couloirs et de pièces. C’était l’appartement de Candy Suxxx, et il abritait notamment une petite chapelle dédiée à Lust. De fait, l’atmosphère de cet appartement n’encourageait pas à la satiété. Candy avait sa propre salle de cinéma, où on disait qu’elle avait stocké sa filmographie intégrale , qui était très impressionnante.

Quand Karen s’approcha de la salle de bains, elle entendait l’eau couler. Elle s’adossa contre le mur, et attendit que l’eau cesse de venir. Elle ouvrit ensuite la porte, l’entrouvrant légèrement, et resta dans le couloir.

« Tu vas bien, ma chérie ? On ressent parfois de la nausée… Ou des migraines… Ce que tu as vécu était assez exceptionnel, je suis là, si tu as besoin de moi… »

Peut-être qu’elle la couvait trop ? Mais elle l’aimait, après tout !

Helena eut la permission d’aller prendre une douche avant que Karen ne lui saute dessus et elle utilisa un ascenseur privé pour rejoindre la salle de bains qu’on lui avait réservé. Une fois arrivée elle se débarrassa de ses vêtements et entra dans la cabine de douche. L’eau chaude qui coulait sur son corps détendit ses muscles endoloris. Elle avait beau être expérimentée dans le sexe, ce qu’elle avait vécu dans cette sphère dépassait de loin tout ce qu’elle avait déjà pu connaître. Toute une réalité s’était forgée autour d’elle pour tourner ce film. Elle n’avait pas juste joué un rôle, elle était devenue le rôle, aussi bien physiquement que mentalement. Et c’était peut-être là que les choses allaient le plus poser problème.

Tandis qu’elle se douchait, Helena continuait de penser aux scènes qu’elle avait tournées. Ses souvenirs étaient nets, précis, et ils s’imposaient encore à elle comme une réalité. Elle avait parfois des flashs de ce qu’elle croyait être de vrais souvenirs d’événements n’ayant pas eu lieu dans ce qui avait été montré dans le film, comme son départ de la Terre ou son entrée en cryogénie.

La sphère a altéré ma mémoire. J’espère que ça va passer.

Elle entendit la voix de Karen de l’autre côté de la porte. Elle voulait savoir comment elle allait après cette expérience assez exceptionnelle.

« Je pense que ça va, merci. Mais... »

Sa chérie avait bien le droit de savoir ce qui l’inquiétait.

« Pour tout te dire, je suis un peu soucieuse à cause des effets sur ma mémoire. J’ai l’impression... comment dire... d’avoir les souvenirs de quelqu’un d’autre en plus des miens.
Ca va passer avec le temps pas vrai ? »

Karen ne l’aurait jamais laissé se lancer là-dedans si elle avait pensé qu’il y avait le moindre risque. Ou peut-être qu’elle avait surestimé la capacité d’Helena à résister aux effets secondaires de la sphère.

« Tu veux bien venir me rejoindre ? J’ai envie de discuter. Ca me permettra de garder les pieds sur terre. »

Non pas qu’elle craignait de perdre la tête incessamment mais parler de la vie quotidienne avec sa compagne l’aiderait à faire le tri dans ses souvenirs plus rapidement.

« Et je parle bien de discuter. Je te ferai ce que tu voudras plus tard mais pour l’instant c’est toi qui va faire ce que je te dis. »

Karen savait se retenir quand il le fallait, et c’est ce qu’elle allait devoir faire. Une diète sexuelle forcée ! Cela était d’autant plus dommageable pour elle qu’elle avait dû assister à ce film, mais elle comprenait aussi ce sentiment d’être déphasée. Karen rejoignit donc la salle de bains, et laissa Helena finir sa douche.

« C’est entendu, ma chérie… Viens, je vais t’aider. »

En voyant le corps nu d’Helena sortir de la douche, Karen soupira doucement, mais elle l’emmitoufla dans une robe de chambre, et invita Helena à la suivre. Elles rejoignirent une loge, et Karen fit couler du café.

« Ce que tu ressens est tout à fait normal, Helena. Ce que tu as vécu dans cette sphère n’était pas qu’un simple film, et on ne t’a pas demandé de répéter un script. On t’a… On t’a implanté une fausse personnalité. Alors, oui, il est normal que tu ressentes encore les souvenirs et les pensées de ce rôle. En soi, cela arrive aussi aux acteurs. Tu as entendu parler de ces acteurs qui s’immergent à fond dans leur rôle ? Ils peuvent passer des semaines ou des mois à travailler leur personnage, afin de lui donner vie. C’est ça que tu ressens. »

Karen lui apporte sa tasse de café, et s’assit face à elle. Power Girl se montrait très sérieuse, et elle reprit ensuite ses explications :

« C’est pour ça qu’on arrête la simulation… Généralement, les premiers essais sont catastrophiques, et le tien s’est montré très efficace… Si efficace qu’on a décidé de continuer la simulation, et pas de l’arrêter immédiatement. Ce que tu ressens ne devrait pas t’être inconnu, car les super-héros ont toujours une double casquette. Intuitivement, nous dissocions notre personnalité. Tu vois, il y a la manière dont réagit Helena Wayne, et la manière dont réagit Huntress. Au fond de toi, tu as déjà appris à cloisonner tes pensées selon les masques que tu revêts. La difficulté, c’est que le personnage que tu jouais était calqué sur ton physique. Cela évite les rejets, mais ça encourage l’assimilation. Si une autre simulation devait avoir lieu, peut-être que tu changeras de corps ? »

Karen se racla la gorge, et but elle aussi un peu de café.

« Ça te passera… Fais juste ce que tu fais habituellement pour séparer tes activités habituelles… Tu le fais déjà, donc je pense que tu y arriveras facilement. Après tout, la Helena qui est face à moi est loin de ressembler à celle qui se trouve à Nachtheim, non ? » glissa-t-elle, avec un léger sourire.

Helena comprenait que Karen était frustrée de ne pas pouvoir lui sauter dessus immédiatement, mais de son côté elle pouvait comprendre qu’elle avait envie de faire une pause après avoir tourné. Quand elle sortit de la douche elle entendit bien le soupir de la kryptonienne mais la façon dont elle l’emmitoufla dans une robe de chambre en sortant de la douche lui fit chaud au cœur. Elles rejoignirent une loge pour être tranquilles et Karen lui expliqua qu’il était normal qu’elle ait encore des souvenirs et des pensées de son rôle. La sphère lui avait implanté une nouvelle personnalité pour les besoins du film, ce n’était pas rien.

« Si tu le dis... je veux bien te croire. »

Helena buvait tranquillement son café pendant que Karen continuait de la rassurer en lui expliquant clairement ce qu’elle avait expérimenté. Elle mit ça en parallèle avec son travail de super-héroïne : la séparation des personnalités, porter plusieurs casquettes... De la même façon, elle n’était pas la même personne quand elle était sur Terre avec elle que quand elle était à Nachteim avec Ishtar.

« Mais c’est différent. Les souvenirs que j’ai avec toi et ce que j’ai avec Ishtar, je peux les séparer clairement parce que je suis toujours moi. Même quand je porte mon masque d’Huntress, au fond de moi je suis toujours la même personne. Je joue un rôle pour intimider les criminels et faire régner la justice. Mais là... je n’étais plus moi-même. J’étais une personne fictive, avec une histoire fictive, des relations fictives... Pourtant j’ai tout ressenti comme si c’était... vraiment moi. Tu vois ce que je veux dire ? »

Karen avait suggéré qu’on pouvait changer d’apparence dans la simulation. C’était peut-être ce dont elle avait besoin pour ne plus avoir l’impression d’être deux personnes en même temps.

« En tout cas, faire ce tournage a été une super expérience. J’espère qu’il y en aura d’autres. »

Helena avait juste besoin de temps pour s’adapter à la Sphère.

« Tu dis que mon essai de la simulation a été très efficace. Tu sais pourquoi je m’en suis mieux sortie que les autres ? »

Sous le choc encore, Helena expliqua que ce qu'elle avait ressenti était différent de quand elle portait un masque. Pour Karen, ce n'était qu'une question d'intensité, car, sur le principe, l'idée restait la même. Néanmoins, elle n'allait pas objecter, et elle fut assez heureuse de voir qu'Helena avait trouvé l'expérience très intéressante, et qu'elle souhaitait la réitérer. Karen n'était pas dénuée d'idées en la matière, et il fallait sur ce point faire confiance à son imagination mirifique. Des idées, elle en avait, et elle sentit l'assentiment d'Helena quand Karen lui indiqua qu'il était possible de changer d'apparence. Elle ne pouvait néanmoins qu'admettre le caractère désemparant d'une telle opération, qui consistait effectivement à vivre une autre vie. Elle n'allait donc pas chipoter avec Helena, et, quand elle lui demanda pourquoi elle s'en sortait mieux que les autres, Karen haussa les épaules.

« Je n'en sais trop rien. La première fois que j'ai fait cette expérience, j'ai eu la nausée ensuite, et j'ai vomi comme jamais.  Et très rares sont les cas où il n'y a pas de séquelles importantes... Généralement, les premières fois, on tombe dans le coma. Alors, pourquoi toi, et pas les autres ? Peut-être parce que tu as le sang d'une Wayne et d'une Kyle en toi. D'après ce que mon père disait, tes parents étaient les êtres les plus têtus et les plus bornés du monde. »

Évoquer le souvenir de leurs parents était toujours une expérience douloureuse, car cela revenait aussi à se rappeler leur mort... Ils s'étaient sacrifiés pour sauver leur monde d'une invasion d'Apokolips, et pour permettre à leurs filles de se construire une nouvelle vie ailleurs, ici, sur cette Terre. Derrière sa société, Karen n'avait jamais oublié ce sacrifice. Si elle utilisait à ce point la technologie kryptonienne, ce n'était pas pour rien. Elle voulait revenir sur Earth-2, venger la mort de ses parents, voire les sauver en remontant dans le temps, au moment précis où ils étaient morts... Comme dit, Karen ne manquait pas d'imagination.

Décidée à attendrir l'atmosphère, elle reprit alors :

« Comme tu le sais, nous observons en ce moment un véritable essor du streaming. Les plateformes de streaming sont devenues des mastodontes qui rivalisent avec les grandes sociétés de production hollywoodiennes. Netflix, Disney+, PrimeVideo... Le concept est séduisant, et c'est ce que je compte proposer. L'une de mes grandes ambitions est d'ouvrir une plateforme de streaming pornographique, réservée aux adultes... Un genre de PornHub local qui diffuserait toutes les productions de la Sphère. Comme tu as pu le voir, la structure si particulière de la Sphère diminue fortement le coût de production des films, leur temps de réalisation, et nous permet d'envisager des films ambitieux dans tous les domaines. De la science-fiction comme tu as pu le voir, mais aussi autre chose... Des scènes plus classiques, des détournements parodiques... La Sphère nous permet de reproduire à peu près n'importe qui, alors nous n'avons finalement que notre imagination comme limite. »

Karen se racla la gorge, et finit son café, avant de se relever. Elle massa les épaules d'Helena, et rajouta :

« Je compte être partie prenante de cette plateforme, et je voudrais que toi aussi... Alors, oui, tu pourras y retourner. Sous ton apparence, ou sous n'importe quelle autre. Nous avons une équipe de production qui se charge de programmer les différents scénarii au sein de la Sphère. Comme tu l'as vu, il y a un script prédéfini, mais les acteurs ont aussi une grande liberté d'action à partir des données et des paramètres qu'on enregistre dans la simulation. C'est ce que j'envisage... Faire des sagas pornographiques et des œuvres plus modestes, des shorts. »

Elle continuait à doucement malaxer les épaules de sa partenaire, et rajouta ensuite :

« Dans cette optique, tu pourrais avoir une place de premier choix... »

Karen ne savait pas pourquoi Helena avait mieux réussi son immersion dans la sphère que les autres. La plupart des gens qui testaient cette expérience pour la première fois étaient pris de vomissements, de maux de têtes, parfois même tombaient dans le coma. Sa seule hypothèse était qu’elle avait en elle le sang des deux individus les plus têtus que la Terre ait jamais connu.

« Effectivement... c’étaient de sacrées têtes de mûles. »

Des têtes de mules qui lui manquaient tous les jours. Chaque jour elle se montrait reconnaissante pour la vie qu’elle avait bâti sur cette Terre alternative, une vie qui n’avait été rendu possible que par le sacrifice de ses parents.

Helena écouta Karen lui parler de son objectif d’entrer dans le marché en plein essor du streaming en se positionnant sur le divertissement pour adultes avec sa propre plateforme pornographique. Un genre de PornHub local qui diffuserait toutes les productions de la Sphère. Et elle espérait bien que sa chérie serait partie prenante de ce projet.

« Tu sais que tu peux compter sur moi. Je n’étais peut-être pas une bonne secrétaire mais je pense que je serai une très bonne actrice pour tes films. »

Actrice porno le jour et super-héroïne la nuit... Une vie haute en couleurs semblait se profiler pour Helena.

« Et avec le temps, peut-être que j’essaierai de passer de l’autre côté de la caméra. Devenir scénariste ou productrice comme Candy. »

Et pourquoi pas se mettre en scène en tant qu’Huntress ? Le porno avec des super-héros existait depuis longtemps, mais aucun de ces films ne pouvait se vanter d’avoir eu une vraie super-héroïne dans son casting.

« J’aimerais aussi changer mon programme sportif. Faire un peu moins de musculation pour être Huntress la justicière et un peu plus pour être Helena l’actrice porno. Raffermir mes courbes, tenir les positions plus longtemps, ce genre de choses. »

Elle ne connaissait pas grand-chose à ce métier pour le moment mais elle se doutait que cela nécessitait une bonne condition physique. Elle allait aussi devoir entraîner son mental si elle voulait multiplier les tournages dans la sphère.

« Quel genre de proportions tu imagines pour cette plateforme ? Tu veux que ça reste un petit projet annexe ou tu veux te hisser au niveau des géants de l’industrie ? »

« Oh, tu ne t’en sortais pas si mal en secrétaire… Mais disons que tu dissipais très facilement l’attention de mes proches employés. »

Helena avait été très brièvement sa secrétaire de direction, mais Karen avait décidé, sans doute avec jugeote, de la réorienter. En tout cas, malgré la surprise initiale, Helena avait visiblement envie de renouveler l’expérience au sein de la Sphère. Elle se voyait bien y retourner, et même devenir productrice ou réalisatrice. Karen sourit doucement à cette idée, qui n’était pas pour lui déplaire. Elle souhaitait aussi désormais que son programme sportif implique aussi une formation plus sensuelle. Karen l’écouta donc, et répondait du mieux qu’elle pouvait :

« Ma foi, je pense qu’on devrait te trouver des coachs dans ce domaine. Ceci dit, ton entraînement sportif sert aussi pour le sexe, il sculpte bien ton corps. Quant à rejoindre la production, c’est possible… Mais on va déjà attendre que tu te familiarises bien à la Sphère, et à tout ce que la Sphère peut offrir. »

Karen était en tout cas heureuse et soulagée de voir combien Helena appréciait l’idée de retourner dans la Sphère. Il allait falloir la former, bien sûr, mais cela viendrait en multipliant les sessions au sein de cette structure. Pour l’heure, Helena s’en sortait très bien, et son engouement était sincère.

« J’envisage d’appeler ça… LustVision. Pour l’heure, on réunit des films pour avoir un catalogue. J’ignore jusqu’où la plateforme pourra aller, mais tu connais mon ambition. Avec les avocats de la société, nous allons confier l’exploitation de la plateforme à une filiale, histoire d’éviter la confusion. Donc, en faire une petite plateforme, ce n’est pas dans mon ambition. La Sphère permet de produire des films assez rapidement, comme tu peux le voir. »

Karen se racla la gorge. La Kryptonienne réfléchissait lentement à la suite.

« Normalement, pour une première session, on ne recommande une deuxième session qu’après une période d’observation de sept jours. Tu verras d’ici là un cardiologue, et le médecin devra donner son accord pour que tu participes à une prochaine session. Tout cela est plutôt bien encadré. »

Elle se releva alors, et rejoignit sa petite-amie, massant ses épaules.

« Je dois t’avouer que je trouve assez excitant l’idée de savoir que des millions de gens fantasmeront sur ton corps, sur tes courbes, tout en sachant que tu es mienne, mon amour… »

D’aucuns auraient pu s’estimer choqués de faire de sa copine une actrice pornographique, mais c’était de toute évidence mal connaître Karen, qui trouvait au contraire cette idée particulièrement stimulante ! Elle ne comptait néanmoins pas abuser du corps d’Helena pour l’heure.

« Je ne sais pas jusqu’où ira cette plateforme, mais je compte bien mettre en œuvre tous mes moyens pour qu’elle perce le plus possible… Et j’ai bon espoir qu’avec une femme comme toi en tête d’affiche, elle connaisse du succès ! »

Si Helena voulait faire carrière dans l’industrie du X, et plus particulièrement sur la future plateforme de streaming de Karen, LustVision, elle allait avoir besoin de se former. Sa chérie pensait pouvoir lui trouver des coachs dans ce domaine. Pour ce qui était de la production, elle voulait d’abord que sa compagne s’habitue à la Sphère et à toutes ses possibilités.

« Bien entendu. Il faut que je sois devant la caméra avant de passer derrière. »

Pour ce qui était des ambitions de la plateforme, sans surprise Karen avait de grandes ambitions pour ce projet, même si elle ignorait jusqu’où elle pourrait aller. Elle commençait à réunir des films pour avoir un catalogue, comptait confier les rênes à une filiale... le projet n’en était qu’à son amorce. Et si Helena voulait de nouveau tourner, elle devait d’abord attendre sept jours et voir plusieurs médecins pour obtenir leur aval.

« Ca paraît normal. Ne t’inquiète pas, je ne me surmènerai pas. De toute façon je ne serais pas efficace devant la caméra si je suis en vrac. »

Et bien entendu, Karen fantasmait déjà sur l’idée que sa copine devienne un sujet de fantasmes pour des millions de gens. Elle serait sa tête d’affiche qui mènerait son projet au succès.

« Je ferai de mon mieux. »

Helena se détendait rapidement grâce au massage de Karen. Elle n’était pas prête à retourner dans la Sphère dès maintenant mais elle avait de nouveau les idées claires.

« Au niveau de ton catalogue, tu comptes ratisser large dans les catégories dès le début ou tu veux te spécialiser ? »

Plan à trois, scènes sous la douche, lesbiennes... le porno couvrait un large éventail de thèmes aujourd’hui. Même les super-héros étaient représentés.

« Si tu prévois un film avec des super-héroïnes, je veux être dedans. Pas forcément en tant qu’Huntress mais je veux y être. »

Elle pourrait faire une très bonne Batgirl ou Catwoman.

Après encore quelques minutes de massage à boire tranquillement son café, Helena leva la tête vers Karen et lui sourit.

« Je suis prête à y aller. Mais sois gentille avec moi d’accord ? »

« Tu sais, je ne suis que la productrice. Enfin, j’aime la diversité, mais la société de production dispose d’un conseil de réflexion. C’est ici qu’on étudie les scripts potentiels. Comme je te l’ai dit, j’envisage plusieurs volumes. Des films, des séries, mais aussi des scènes plus courtes, des shorts… »

Les idées ne manquaient pas pour Karen, et Helena aura le temps de découvrir tout ça par la suite. Elle semblait avoir repris ses esprits, et indiqua être prête pour la suite. Elle demanda néanmoins à Karen d’y aller avec douceur, ce qui la fit tendrement sourire. Karen se pencha vers elle, et l’embrassa sur la tête.

« Est-ce à dire que je suis une brute, ma chérie ? Mais soit… Pas de verge, donc… »

Du moins, jusqu’à ce qu’elle stimule suffisamment Helena pour que celle-ci décide de se laisser tenter. Karen lui attrapa la main, et l’aida à se relever. Elles marchèrent lentement, sortant de ce studio. Karen rejoignit ensuite un ascenseur. Néanmoins, Karen utilisa surtout la cage comme moyen de déplacement. Posant sa main sur les fesses d’Helena, elle invita celle-ci à s’appuyer à elle, puis Karen s’envola. Elle remonta à la surface, et, après quelques secondes, rejoignit sa villa. Karen disposait d’une île qui appartenait au Japon, et qu’elle avait acheté pour y installer le siège de sa société, mais aussi sa villa. Starr Island était une île en autarcie, avec un village qui regroupait les employés de la compagnie. Karen atterrit ainsi dans sa grande chambre, et reposa Helena sur le sol, près du lit.

« Enfilons de la lingerie, cela ira bien avec la douceur, non ? »

Karen l’embrassa tendrement, puis s’écarta d’Helena. La Kryptonienne disposait d’une vaste penderie, et se changea derrière un éventail, laissant le temps à Helena d’en faire de même. Elle savait que sa partenaire avait besoin de se remettre en forme, mais Karen était bien placée pour savoir qsu’une séance de sexe avec Helena pouvait finir de façon très éruptive. Elle enfila en attendant un body en lingerie fine bleu, l’équivalent élégant et esthétique d’une nuisette. Karen s’écarta ensuite de l’éventail, portant également un porte-jarretelles.

« Prête, mon amour ? Quand j’en aurais fini avec toi, je suis sûre que tu seras à nouveau chaude comme un volcan… »

Karen n’était que la productrice de la plateforme, un conseil de réflexion était chargé d’étudier les scripts potentiels. Mais Helena allait peut-être pouvoir utiliser sa relation privilégiée avec elle pour influencer un peu ce conseil, leur glisser des idées... En attendant, il était temps pour les amoureuses de s’accorder un instant d’intimité, sans verge pour l’instant.

« Merci. Passe devant. »

Helena suivit Karen hors du studio jusqu’à un ascenseur, et elle se fit porter par la kryptonienne qui vola dans la cage d’ascenseur jusqu’à sa villa. Une fois arrivées elle proposa à sa chérie d’enfiler de la lingerie pour bien aller avec la douceur qu’elle s’était engagée à lui donner... du moins au début.

« Avec plaisir. »

Karen disposait d’une vaste penderie, et pendant qu’elle se changeait derrière un éventail, Helena parcourait ses choix. Elle voulait quelque chose de sexy mais pas trop provoquant ou trop vulgaire, qui reflétait son envie d’y aller en douceur. Et en parcourant les différentes pièces de lingerie elle finit par en trouver une qu’elle ne se souvenait pas avoir déjà vu ici. Une nouveauté peut-être. Mais en tout cas cela ferait parfaitement l’affaire.

Ainsi, quand Karen sortit avec son body bleu, Helena se présenta à elle avec une nuisette noire transparente qui s’arrêtait à la taille, avec une culotte noire et des bas autofixants.

« Très joli body mon amour. Et moi, qu’en penses-tu ? »

La kryptonienne lui promit que lorsqu’elle en aurait fini avec elle, elle serait de nouveau chaude comme un volcan.

« Je veux bien te croire. Mais avant que tu ne t’occupes de moi, c’est moi qui vais m’occuper de toi. »

Elle prit les mains de sa chérie dans les siennes et la guida vers le lit. Elle la fit s’allonger et s’installa au-dessus d’elle.

« Après tout, c’est toi la plus frustrée de nous deux. Pendant que je me faisais joyeusement sauter dans la Sphère, tu n’avais personne pour te soulager. Alors je vais d’abord m’occuper de ça, ensuite on verra ce que tu pourras faire pour me réchauffer. »

Helena commença par embrasser Karen, fourrant sa langue dans sa bouche. Le rythme restait soutenu mais elle voulait quand même se faire plaisir. Après ça elle fit passer sa langue sur la peau de son amante, glissant sur sa joue puis descendant au fur et à mesure le long de son corps. Son cou, sa poitrine, et finalement son entrejambe. Elle répandit sa salive aussi bien sur les zones de peau nue que sur la lingerie fine qui la couvrait.

« Hhhmmm... je vais te dévorer la chatte. En attendant, dis-moi... quelle partie du film tu as préférée ? Je parie que c’était quand j’ai été rempli dans tous les trous dans la dernière scène. »

L’humaine cala sa tête entre les jambes de son amante, ses mains posées sur ses cuisses, et elle attaqua cette petite fente humide avec bonheur.

La douceur… Bizarrement, avec Helena, le sexe restait rarement doux ! Mais Karen était là pour écouter ce que celle qu’elle considérait comme sa femme lui disait. Plus rien ne semblait faire obstacle à ce que Karen lui propose de l’épouser, il fallait juste attendre le bon moment. En tout cas, c’était quelque chose à quoi Karen songeait très sérieusement. Pour autant qu’elle sache, jamais elle n’aimerait quelqu’un d’autre qu’Helena avec une telle intensité. Après tout ce qu’elles avaient vécu, l’inverse lui semblait même totalement impossible. Helena se changea donc, et Karen se pinça les lèvres, sortant de ses pensées amoureuses pour des pensées beaucoup plus palpables, quand elle vit Helena revenir avec une élégante nuisette noirâtre semi-transparente. Helena lui demanda ce qu’elle en pensait en tournoyant sur place, et Karen sourit doucement, avant de se rapprocher. Elle se lova dans le dos d’Helena, l’enlaçant avec amour, et l’embrassa dans le creux du cou. Sa main se déplaça ensuite, et palpa l’une des fesses d’Helena.

« Tu es très belle, ma chérie… En temps normal, j’aurai giflé ton magnifique cul… Mais nous devons faire preuve de douceur, n’est-ce pas ? »

Jusqu’à quand Helena allait-elle pouvoir tenir ainsi ? L’idée amusait en tout cas Karen. Les deux femmes s’embrassèrent ensuite, puis Helena annonça qu’elle passait elle-même aux choses sérieuses, et repoussa doucement Karen. La Kryptonienne s’étala au milieu du lit, et écarta les jambes, frissonnant en  voyant la tête d’Helena filer entre ses cuisses. Le body de Karen disposait d’une fermeture qu’Helena manipula, ouvrant ainsi la tenue, libérant l’accès à son sexe. Karen se pinça les lèvres, et déplaça sa main, venant caresser les cheveux d’Helena, et gémit doucement en sentant la langue assoiffée de sa partenaire se glisser en elle, titillant son bourgeon intime avec saveur et passion.

« He-Helena, hmmm… Haaaa… »

Helena lui avait rappelé que, des deux, Karen était sans doute la plus frustrée… Certes, mais elle n’avait pas l’habitude qu’Helena prenne l’initiative. Toutefois, cela ne la dérangea nullement, bien au contraire ! Elle gémit doucement, sentant la langue partir à l’assaut, et caressa ses cheveux, appuyant dessus fermement.

« Oh, et bien… Hmmm… Oui, il y avait cette scène, mais… Tu sais, c’est moi qui ai incorporé dans le script cette Gynoïde qui diffuse des champs électriques… Qui peut avoir deux verges. J’ai adoré la voir te baiser, ma belle… Tu avais l’air si heureuse entre ses bras, hmmm… !! »

C’était la scène qu’elle avait en réalité le plus adoré. Le final avait été explosif, bien sûr, mais cette scène correspondait à l’un de ses fantasmes.

« Je vais sûrement en fabriquer… Mes propres sexbots, hmmm… »

Rien qui ne soit impossible pour la technologie kryptonienne. Kal-El avait bien ses drones de combat, elle pouvait donc tout à fait reprogrammer cette technologie pour des usages moins guerriers, et… Plus sexuels. Cette idée, en tout cas, la stimulait fortement, et Helena pouvait le sentir, que ce soit à la manière dont les doigts de Karen se crispaient sur ses cheveux, ou dont elle se mettait à mouiller joyeusement…

Le sexe de Karen était déjà bien humide alors qu’Helena ne faisait encore que le titiller, ce qu’elle trouvait normal vu que sa chérie devait être la plus frustrée des deux. Elle, elle se régalait en léchant cette vulve humide et en l’écoutant lui parler de ses moments préférés dans le film. Apparemment c’était elle qui avait ajouté dans le script la scène de la gynoïde. Elle parlait même de fabriquer ses propres sexbots.

« Hhhmmm... tant que je reste ta préférée... »

Karen avait un appétit sexuel bien supérieur à celui d’un humain normal, Helena ne s’étonnerait pas si elle la voyait se faire plaisir avec des robots sexuels.

Une super-héroïne capturée et baisée par des robots sexuels... ça ferait un bon scénario.

Elle laissa l’idée dans un coin de sa tête et se reconcentra sur la chatte à lécher. Elle sentait les doigts de sa belle se crisper sur sa tête et la mouille couler dans sa bouche. Chaque coup de langue lui permettait d’en ramasser plus tandis que les gémissements arrivaient dans ses oreilles.

« Hhhmmm... »

Avec autant de frustration chez Karen, Helena n’eut pas besoin de beaucoup de temps. Même une kryptonienne ne pouvait pas tenir éternellement quand on la léchait aussi bien. L’humaine se reçut l’orgasme de son amante en plein visage et en fut ravie. Elle nettoya son minou bien comme il fallait puis se releva pour que la blonde puisse bien la voir ramasser la mouille sur son visage avec ses doigts avant de les lécher goulument.

« Tu en veux un peu toi aussi ? »

Helena tendit ses doigts humides vers Karen, curieuse de voir si elle allait les lécher.

Tant qu’elle restait sa préférée… Karen ne répondit pas tout de suite à cette remarque, glissée entre deux léchouilles, car Helena, après avoir glissé ça, s’empressa de la lécher à nouveau. La Kryptonienne gémit donc, serrant sa main sur les cheveux de son amante. Sa langue pernicieuse se glissait dans ses entrailles, titillant son clitoris, ce bouton de plaisir si sensible !

« Ooohh… He-Helena, haaaa… Bo-Bordel !! »

Karen se pinça les lèvres en enfonçant sa tête dans l’oreiller du lit. Aucun incident collatéral à déplorer, aucune projection de lasers au plafond, mais un bel orgasme, qui inonda la délicieuse bouche d’amour de sa Helena adorée ! Elle sentait la langue de sa partenaire se faufiler en elle, ses mains se crispant sur son bassin, palpant volontiers le généreux cul de Karen. Celle-ci remuait ses jambes de manière à ne pas trop gêner Helena, mais s’amusa à un moment à les enrouler autour des épaules d’Helena, coinçant ainsi sa tête entre ses cuisses, l’entourant totalement. Il en fallait néanmoins plus pour décourager sa partenaire ! Helena, au contraire, poursuivait son office avec un appétit vorace, et Karen laissa l’orgasme l’envahir pleinement.

Elle soupira ensuite, et vit Helena se redresser. Son visage humide se présentait à elle, et elle s’essuya avec ses doigts, invitant Karen à venir les lécher. Karen se rapprocha alors, à genoux sur le lit, et lui sourit doucement. Elle commença alors à suçoter chacun de ses doigts, jouant tendrement avec, dans des bruits de mastication sonores. Elle ne sentait rien de particulier en soi, mais ce n’était pas le plus important. Karen suça chacun des doigts de sa partenaire, puis bondit sur elle. Helena se retrouva couchée sur le dos, et Karen l’embrassa à nouveau, plaquant sa bouche contre la sienne, partageant avec elle un baiser savoureux.

« Je ne t’ai pas reprise tout à l’heure, mais… Tu n’es pas ma préférée, Helena… »

Karen la regarda lentement, et rajouta ensuite, en croisant le regard d’Helena.

« Tu es la femme que j’aime, celle que je compte épouser, et que je compte enfanter. »

Sa main glissa sur le ventre d’Helena, et caressa cette zone, là où, bientôt, un bébé finirait par grandir.

« Je t’aime, ma chérie… Alors, non, tu n’es pas juste ma préférée, comme si tu étais l’un de mes concubines… Tu es destinée à devenir ma femme, celle pour qui je sacrifierai tout sans hésiter ! »

Elle l’embrassa ensuite, tendrement, sensuellement.

« Et j’espère que c’est bien clair pour toi ! »

Helena ne fut pas surprise de voir Karen prendre ses doigts dans sa bouche, jouant tendrement avec dans des bruits de succion. C’était un moment de calme qu’elles savouraient ensemble, jusqu’à ce que la kryptonienne bondisse sur son amante et la renverse sur le lit avant de l’embrasser de nouveau.

« Hhhmmm… »

Même si elle n’avait pas repris Helena plus tôt, Karen lui rappela qu’elle n’était pas juste « sa préférée ». Elle était la femme qu’elle aimait, celle qu’elle comptait épouser et enfanter, celle pour qui elle sacrifierait tout sans hésiter. L’humaine savait déjà tout cela mais elle était toujours émue en l’entendant de la bouche de son amante.

« J’en suis consciente Helena… et moi aussi je t’aime plus que tout. »

Elle embrassa encore sa future femme, remplie de joie aussi bien physique que mentale. Sentir ses caresses sur son ventre la faisait frémir, elle avait tellement hâte qu’elles soient enfin mariées et qu’elle porte leur enfant. Elles avaient connu tellement de douleur et de tristesse dans leur histoire commune, elles méritaient de trouver le bonheur ensemble.

Après un énième baiser, Helena voulut que Karen lui donne du plaisir à son tour. Mais pas avec un simple cunni, elle voulait quelque chose de plus élaboré.

« Ma chérie… j’ai envie de sentir tes belles courbes contre moi. Je veux enfouir mon visage entre tes seins… me sentir écrasée par tes superbes fesses… sentir ta peau et ta lingerie délicate contre moi. Tu penses que tu peux faire ça ? »

Non pas que c’était difficile, mais elle savait que sa chérie aimait tenir les rênes dans la chambre, elle n’apprécierait peut-être pas qu’on lui dise quoi faire. D’un autre côté elle lui avait promis d’être gentille, au moins au début.

Karen et Helena étaient donc de nouveau ensemble. Karen avait bien compris le souhait de sa femme, et elle comptait bien le suivre. Même si elles n’étaient pas encore officiellement mariées, Karen la considérait déjà comme sa femme. Leur mariage serait somptueux, et Helena porterait leur enfant. Cela ne faisait aucun doute pour elle, il ne pouvait en être autrement ! Face à elle, Helena était ravie, s’échauffant doucement. Elle avait toutefois une demande à lui faire, et Karen sourit. Elle était la plus dominatrice des deux, mais cela ne signifiait pas qu’elle n’était que ça. Elle se coucha sur le dos, s’étalant au milieu du lit, et observa Helena, un sourire sur les lèvres.

« Cela fait un sacré programme, ma belle, alors, commençons par le début… Mes belles courbes et ta tête enfouie dans mes seins, c’est bien ça ? Et bien, viens, ma belle, love-toi contre moi… »

Helena se rapprocha, et s’allongea sur le corps de Karen, qui lui sourit. Mais, avant que Helena ne puisse se frotter à ses seins, Karen alla recueillir ses lèvres. Elle serra sa main sur ses cheveux, et l’embrassa avec appétit, tout en descendant son autre main. Elle palpa les fesses d’Helena, crispant ses doigts dessus, et se retint de lui faire une fessée. De la douceur ! C’était ce que sa femme souhaitait, donc Karen se contenta de malaxer son postérieur, tout en l’embrassant avec appétit. Un baiser fiévreux et marqué. Leurs visages se frottaient sensuellement l’un à l’autre, et Karen gémissait encore, se tortillant sur place. Helena répondait à son baiser avec emphase, et, même quand elle cherchait à s’écarter, Karen maintenait le contact. Elle glissa sa main sous sa culotte, restant posée sur l’une de ses fesses.

Rompant le baiser, Karen lui sourit tendrement.

« Allez, vas-y, ma chérie, mon corps t’appartient… Mes seins ont hâte de sentir ton visage… »

Karen allait se faire une joie d’exaucer la demande d’Helena. Elle s’allongea sur le lit et invita sa chérie à venir se lover contre elle. Mais avant qu’Helena ne puisse profiter des seins de Karen, elle partagea un baiser gourmand avec elle, sentant ses mains puissantes appuyer à l’arrière de sa tête et sur ses fesses. Elle s’attendait à recevoir une fessée mais rien. La kryptonienne respectait sa promesse de s’en tenir à de la douceur jusqu’à ce que sa compagne soit prête à plus de passion. Pour compenser, elle mit toute son envie d’intensité dans son baiser, fiévreux et marqué, empli de sensualité et de désir. Même quand l’humaine essayait de se retirer, elle la ramenait à elle.

« Hhhmmm… »

Après ce baiser, Helena put explorer le corps de Karen à sa guise. Sans attendre elle descendit son visage jusqu’à avoir la tête au niveau des seins de son amante et se glissa dans cette vallée des plaisirs, savourant la sensation de la lingerie et de ces orbes de chair moelleux contre ses joues.

« Mmmhhh… tes seins sont toujours aussi moelleux… mon amour. »

Mais l’humaine était bien trop coquine pour s’en tenir à ces caresses toutes gentilles. Après avoir bien enfoui son visage dans la poitrine de sa chérie, elle se mit à lécher son body au niveau de ses tétons. Sous la dentelle fine de sa tenue elle devinait la forme de ses pointes de chair érigées, qu’elle titillait avec plaisir avec sa bouche et sa langue, se délectant des petits gémissements que poussait son amante.

« Sentir la chaleur de tes seins sur ma peau… tes tétons qui se dressent de plaisir… ta lingerie toute douce… aahh… c’est si bon. »

Après avoir été baisée dans tous les sens et prise en sandwich pendant des heures, Helena savait apprécier la simplicité et la douceur d’un moment de détente intime avec Karen.