The Multiversity

Même si Elena faisait l’amour avec Adamante, elle n’avait en réalité jamais vraiment eu l’occasion d’expérimenter cette position. Oh, elle savait que ça existait, bien sûr, mais Adamante... Lui faisait l’amour de manière plutôt classique, soit avec son sexe féminin, soit en suant de magie rose. Il était important qu’Elena se familiarise avec le sexe masculin, car, tôt ou tard, elle allait devoir donner la vie, et donc être enceinte... Ce qui impliquait logiquement de faire l’amour avec un phallus. Elle avait donc appris à en caresser un, à l’embrasser, mais Adamante n’avait pas encore été jusqu’à lui prendre sa virginité... Du moins, au niveau de son hymen. Difficile d’en expliquer les raisons, car elle s’était en revanche amusée à la sodomiser, des séances très éprouvantes pour la jeune Reine, mais qui tendaient à confirmer que, sous ses airs sacrés, il y avait le corps vibrant et palpitant d’une jeune femme en manque d’amour. Luria le découvrait alors, tout en commandant les deux femmes. La Reine soupirait encore, se tortillant sur place, sentant encore et encore son sexe claquer sur le sien, sa mouille se mélangeant à la sienne. Elle rougissait donc, surtout quand Luria la provoqua oralement. Quand elle proposa d’y aller plus doucement, Elena ne put que secouer négativement la tête :

« N-Noon, je... En... Encore, hmmm... »

Elle soupira une nouvelle fois, et papillonna des yeux, son corps vibrant chaudement. Là, oui, oh, que c’était bon ! Oui, oui, elle aimait ça ! Ce contact, leur chair qui claquait l’une contre l’autre, ce doux plaisir qui croissait progressivement en elle, se diluant suavement dans son corps. Non, comment se lasser de ça ? C’était impossible ! Elle s’en délectait, elle s’en abreuvait, se laissant peu à peu aller, dans une saine spirale... Qui prit subitement fin quand Luria se retira. Toutefois, sa capitaine ne laissa pas Elena trop impatiente, car elle opta pour une position plus classique.

De fait, en la voyant se redresser et se rapprocher d’elle, Elena écarquilla doucement des yeux, submergée par la masse agréable de Luria, qui se posa ensuite contre elle, la dominant de sa stature. Elle caressa sa nuque en l’accompagnant, et glissa son autre main dans le creux du dos de Luria, avant de répondre à son baiser.

« Hmmm... »

Elena se frotta doucement contre elle, sentant Luria s’écraser contre elle, écrasant chaudement son corps, une sensation que la Reine appréciait beaucoup. Oui, elle n’avait pas de fantasmes très complexes ni très évolués, et elle savait se contenter de choses simples... Comme un tendre baiser, un long échange buccal où elles étaient allongées tendrement l’une contre l’autre. La Reine l’embrassait donc, faisant volontiers durer le plaisir, et, même quand Luria tenta de se retirer, le corps de la Reine se banda contre le sien. Elle prolongea le baiser, insistant en gémissant, pressant son corps contre le sien, et releva même ses jambes, optant pour ce qu’Adamante appelait en la taquinant « la position du koala ».

Ses jambes se relevèrent donc pour s’enrouler autour du bassin de Luria, une position qui était souvent idéale pour une pénétration, mais qui ne servait ici qu’à les amener à s’embrasser encore, sans relâche, avec une passion longue et dévorante. Elle suggéra alors à Elena de la caresser, entre deux baisers, et celle-ci, les joues rougies, hocha nerveusement la tête.

« Oui, Luria... Et je n’ai pas peur de toi, bien au contraire. Je n’ai jamais eu peur de toi. »

Elle frotta son nez contre le sien, et l’embrassa encore, tout en obtempérant... Et, lentement, Elena fit descendre sa main, grattant la peau de Luria. En fait, elle la caressait autant qu’elle la grattait, se crispant même dessus quand leur long baiser semblait gagner en intensité, notamment quand leurs langues allaient jouer l’une contre l’autre.  Et, tout aussi lentement, sa main continua à descendre, se posant sur le postérieur de Luria, qu’elle se mit à caresser également, rougissant légèrement, avant de crisper ses doigts dessus, le pressant. Son autre main, elle, caressait doucement les beaux cheveux blonds et soyeux de Luria, se laissant ainsi progressivement aller à ce plaisir qui était lentement en train de la submerger...

Luria avait une nouvelle mission ce soir, prendre soin de sa petite reine. Et ce, en brisant ce qu'elle pensait ne jamais avoir à faire. Elle s'était imaginé veillée sur elle, être plus proche, pourquoi pas danser avec elle, mais jamais ô grand jamais elle n'aurait imaginer coucher avec Elena. Et pourtant, c'est ce qui se passait. Son corps se pressait contre le sien, caressé tendrement par ses mains, doucement presser contre son corps, leurs langues dansaient ensemble dans une valse endiablée. Le plaisir tournait autour d'elles, sans les lâcher d'une semelle. La grande blonde prenait soin de la jeune brunette, avec amour et tendresse. Certes, l'amour pouvait avoir un air plus sauvage, vulgaire et agressif, mais pour le moment, Luria voyait cette possibilité très très loin. À vrai dire, elle ne voyait pas ce genre d'amour avoir sa place pour le moment. Non. C'était leur première fois, la tendresse les enveloppait dans leurs bras, loin de tout cela.

« Hmmm, oh, Elena... »

Loin de trouver ça rapide, au contraire, sa jeune reine en redemandait. Ce qui n'était pas pour déplaire à Luria, même si ralentir ne l'aurait pas déranger. Elle aurait ainsi pu mieux profiter du corps jeune, ferme et pourtant si beau, de sa reine. Se redressant en ayant Elena avec ses jambes enroulée autour de sa taille, Luria ne cessait de l'embrasser tendrement, ayant la plupart du temps une main dans ses cheveux. Elle ouvrait en grand sa paume et ses doigts pour mieux caresser et masser la tête d'Elena. Elle avait de beaux cheveux, assez court, mais beau. Avec des cheveux plus long, Luria la trouveraient plus belle, bien qu'elle le soit déjà. Mais avec des cheveux plus longs, elle ressemblerait plus à sa mère aussi. Son autre main se trouvait à l'opposé, maintenant cette dernière bien contre elle sans glisser sur son corps. Tenant l'une de ses petites fesses, elle pressait aussi ce doux fruit de chair. Elle en fit de même avec son corps, sa petite main passait sur sa peau, venant caresser son postérieur. Soufflant de douces choses à son oreille...

« Je suis tout à toi, ma petite chérie... Plus tard... Tu n'auras qu'à me dire de te rejoindre... et je te garderais contre moi... hum, toute la nuit. »

C'était à double sens. Autant ça pouvait bien être ce qui se passait pour le moment, comme ça pouvait être en tout bien et en tout honneur. Luria s'étonnait elle-même de ce qu'elle venait de lui dire, mais après tout, durant le plaisir, elle ne contrôlait pas tout ce qu'elle disait, mais ça restait vrai. Elle délaissa un peu les baisers, la laissant respirer par la bouche comme bon lui semble, elle préférait de son côté embrassant son cou. Fin et tendre, et il sentait bon aussi. Comme le reste de son corps, mais pour le coup, elle le trouvait bon. Leur corps toujours collé l'un contre l'autre, elle continuait de doucement s'y frotter, ne bougeant que peu ses mains de son corps.

« Elena... »

Cessant ses caresses, ses baisers, bref, tout. Elle observa la jeune reine, face à face, son nez se frottant à peine contre le sien.

« Bien que tu sois vierge, tu as déjà... eu un sexe masculin entre les jambes ? »

La question semblait... curieuse. Mais après tout, Adamante avait avoué que la reine était encore vierge devant, mais avait-elle aussi été dépuceler de cette façon ? En étant comme on disait, futanari ? Attendant sa réponse, elle reprit ensuite :

« Un jour, j'aimerais que ce soit toi qui me fasses l'amour comme ça. Je serais allongée et tu me combleras de plaisir, comme bon te semble. »

Elle avait tendance à être plus dominante que dominer, mais l'idée d'avoir Elena membrée sur son corps lui plaisait beaucoup. Avec cette petite différence de taille et de corpulence, ça pouvait donner quelque chose de bien. De plus, avoir un sexe masculin ne voulait pas dire être un dominant de base.

« Mais en attendant, tu es tout moi, ma petite chérie. »

Et Luria reprenait son baiser langoureux, caressant Elena avec plus d'intensité. Elles changeront de position peut-être après, à voir, car pour le moment, elle l'aimait son petit koala.

Allongée contre Luria, Elena s’absorbait avec elle, oubliant tout le reste. Sa guerrière se montrait particulièrement douce avec elle, et ce alors même qu’Elena savait que Luria pouvait aussi se montrer très violente. Elle avait déjà assisté à certains de ses entraînements, et elle savait donc de quoi la Luméenne était capable. Mais, aujourd’hui, Luria faisait preuve de toute sa douceur avec elle. Elle la caressait doucement, l’embrassant régulièrement. Chacun de ses baisers était comme une pointe de douceur et de chaleur qui se répandait dans le corps d’Elena. La Reine la laissait évidemment faire, gémissant tendrement, sa main se crispant sur les cheveux de sa partenaire. Elle glissait l’autre sur le bas du dos de Luria, se rapprochant ainsi, très lentement, mais certainement, de ses fesses. Elle répondait avec envie à ses multiples baisers, et, de fait, pendant plusieurs minutes, les deux femmes ne firent rien d’autre que s’embrasser mutuellement. Et ce fut à la fin de son baiser qu’Elena avait posé sa main sur le cul de Luria, le pressant fermement, geste qui n’échappa nullement à Andromaque, qui se mit à en sourire joyeusement.

*C’est bien ma Elena, ça...*

Luria rompit alors le baiser, et perturba Elena en lui demandant si elle n’avait pas déjà été... Futanari. Les yeux d’Elena s’écarquillèrent, et elle rougit... Et rougit même encore plus quand Luria lui demanda qu’elle avait envie de voir sa Reine la pénétrer. Elle s’en mordilla les lèvres pendant quelques secondes, si confuse qu’elle ne répondit pas tout de suite... Et sentit ensuite Luria l’embrasser encore.

« Hmmm... »

Après ce baiser, Elena reprit alors :

« Je... Adamante le fait sur elle, mais... Moi, je n’ai encore jamais osé. Par contre, elle m’a fait porter une culotte spéciale avec un vibromasseur pour... »

Nouveau mordillement des lèvres. Quitter sa timidité n’était pas facile, et Adamante choisit ce moment pour intervenir :

« Notre jeune Elena est une sodomite en herbe, Luria... Elle adore quand je la sodomise, et il était naturel que je lui rende la pareille... Mais elle a refusé un sortilège d’hermaphrodisme pour le moment. »

Elena acquiesça doucement en rougissant. Venant se rapprocher d’elles, Adamante caressa le visage de Luria, glissant ses doigts sur ses cheveux. Avec ses joues cramoisies, Elena était tout simplement somptueuse. Elle était déjà de base très belle, mais la voir toute gênée, toute timide, ne manquait pas de l’exciter encore plus.

« Tu es si belle, Luria... Et toi aussi, Adamante... »

Adamante sourit doucement, et déposa un baiser sur la joue de Luria.

« J’ai très envie de finir cette séance au Palais, Luria... Mais on ne peut pas laisser notre jeune Reine comme ça. Je te laisse voir ce que tu veux lui faire, mais, si tu veux la faire jouir, tu peux t’attaquer à ses petites fesses... Elle adore qu’on la lèche par là... »

Elena déglutit, ce qui, en soi, était une forme de confirmation de ce qu’Adamante venait de dire.

Il était logique que faire l'amour avec Elena signifierait le faire en douceur. Plus tard, peut-être que ce sera plus mouvementé, mais pour le coup, la douceur était de rigueur. Malgré tout, Luria se posait quelques questions concernant la jeune reine, elle a su durant la soirée qu'Elena était encore vierge, mais pour ce qui était de l'entrée arrière, elle ne l'était plus. Mais bien qu'étant vierge, elle l'était aussi en tant qu'hermaphrodite ? La question se posait, mais sa partenaire semblait un peu déstabilisée par la question... ça n'avait rien de si gênant ? Vu leur situation, c'était même le moment. Si ça aurait été au détour d'un couloir ou d'une réunion, oui, ça n'aurait pas été le moment, mais là, ça allait. Il semblerait que non, bien qu'elle ai plus ou moins endosser ce rôle en usant de gadget. Pourquoi pas, mais ça ne comptait pas vraiment pour Luria.

« Je suppose qu'Elena réserve le fait d'user d'un sort pour que ce soit plus réel, pour une personne spéciale ? »

Luria ne parlait pas vraiment pour elle. Adamante était aussi spécial pour Elena, mais si la reine aimait une femme spéciale, elle voudrait peut-être user d'un réel sexe masculin ? Après, c'était peut-être simplement une question de goût, si ça se trouve, elle ne voulait simplement pas essayer ce genre de chose, c'était aussi son droit. Sa partenaire était de plus en plus belle, ce petit air gêné la rendait encore plus adorable. Adamante était une belle jeune femme, mais il était évident que le cœur de Luria était plus tournée vers sa reine. Elle avait un lien particulier avec elle, en priorité amicale, presque comme deux sœurs, mais maintenant, cela allait au-delà. Peut-être que pour ce soir, peut-être pour bien des soirs... En soi, elle était d'accord avec Adamante, cet endroit était symbolique, mais elles seraient bien mieux dans un véritable lit. Mais il fallait s'occuper d'Elena d'abord. Tant pis si la belle blonde ne jouit pas maintenant, il fallait d'abord s'occuper de sa petite reine.

« Je peux le faire. » dit-elle en caressant la joue d'Elena. « Mais je dois avouer que ce sera une première pour moi. »

Souriante, elle se pencha en arrière pour s'allonger, Elena dans ses bras en lui faisant comprendre d'inverser sa position. Quand bien même elle aurait ses petites lèvres sûrement délicieuses sous le nez, elle devait s'occuper de son petit trou. Pas un souci pour elle. Ses mains passaient doucement sur sa peau, douce et moelleuses avant de doucement écarter ses jolies fesses pour y voir son objectif.

« Fait ce qui te plaira pour me combler, ma Elena. »

Juste après, elle rapprochait sa tête, sa langue venant lécher ce petit trou secret, forçant doucement l'entrée pour que sa langue explore cet antre chaude. C'était... spécial, il fallait bien l'avouer, mais c'était Elena donc pour elle, elle pouvait franchir ce petit mur et y trouver une forme de plaisir car tant qu'elle n'avait pas trouvé là son plaisir, Luria continuerait jusqu'à enfin la calmer. Du moins, jusqu'à rejoindre sa chambre, ce qui serait pas plus mal, plus vite elle sera dans l'enceinte du château, mieux ce sera. Sa tête logée entre ses fesses, elle agrippait à ses petites fesses en continuant de jouer avec sa langue.

« Est-ce que, hum, je me débrouille bien, Elena ? »

C'était sa première fois après tout donc... difficile de savoir si elle était douée ou non ? En tout cas, sa petite reine s'en sortait bien.

Elena était en train de se rapprocher pour de bon de celle qu’elle avait pendant longtemps considéré comme l’inaccessible Capitaine Luria. Il avait finalement fallu toute l’ingéniosité d’Adamante pour amener Elena à se rapprocher de sa capitaine, de cette femme fière et belle qu’elle avait toujours respecté, voyant en elle une femme courageuse. Luria n’avait pas froid aux yeux, elle était fière, sûre d’elle, déterminée. À sa manière, Elena l’appréciait beaucoup, et découvrir que c’était réciproque lui procurait donc un plaisir fou. Bien sûr, cette soirée ne faisait que commencer, et, en voyant Luria se glisser dans le dos d’Elena, qui s’était mise à quatre pattes, elle se pinça doucement les lèvres, envisageant déjà avec grand plaisir la suite.

Adamante avait effectivement pris très au sérieux l’éducation sexuelle de sa jeune Reine. Dans la plus pure tradition mélisaine, elle l’avait patiemment éduqué, lui apprenant à se caresser, évoquant le fonctionnement des règles, ses floraisons, et l’embrassant régulièrement. Ce fut une éducation lente et pesée, afin de ne pas perturber Elena, qui s’était toutefois rapidement montrée très gourmande de caresses, de câlins, et de baisers. Elena adorait se lover contre elle, et il n’était pas rare qu’elle dorme ainsi, comblant ainsi ses carences affectives résultant de son enfance. Il y avait en elle un fond dépressif qu’Adamante avait perçu, et ce n’était donc pas un hasard si la magicienne mélisaine était si proche d’elle. Les mauvaises langues affirmant qu’Elena était la marionnette d’Adamante ne comprenaient juste rien au fonctionnement de ce duo, et au fait qu’Adamante avait été le pilier empêchant Elena de sombrer dans la dépression après avoir perdu toute sa famille. À aucun moment, Adamante n’avait cherché à contrôler Elena, et c’était une femme en qui Elena avait la confiance la plus absolue... Jusqu’à les amener ici, dans cette grange.

Elena respirait lourdement, les joues rougies, avant de sentir les mains de Luria se serrer sur les fesses. Elle poussa un petit gémissement quand la femme écarta chacune de ses fesses, et y aventura sa langue, titillant sa porte arrière, ce délicat trou qu’Adamante avait déjà exploré avec sa langue, ses doigts, et avec... Autre chose.

« Hmmm... »

La Reine se pinça fortement les lèvres en sentant la langue se glisser en elle, remuant dans son corps. Le petit bout lingual se glissa progressivement, forçant le passage, arrachant à Elena de nouveaux soupirs.

« Ohhh, Lu-Luria, hmmm... Con-Continue... ! »

Oui, c’était bon, c’était si bon ! Elena se pinça encore les lèvres, crispant ses mains sur le sol, sentant Luria prendre de l’assurance, lui procurant un plaisir de plus en plus fort. Des vagues remuaient en elle, la faisant encore gémir, l’amenant doucement à se dandiner sur place.

« Parfait, Luria ! Vas-y... Vois ça comme une annonce avant le reste de la nuit, ma chère Elena. »

La délicate Reine continuait à se mordiller les lèvres, au fur et à mesure que Luria se glissait en elle, et s’amusait à remuer doucement son bassin, comme pour essayer, à sa façon, d’accompagner les mouvements buccaux de Luria.

Adamante n'avait pas tort, continué au sein du palais serait une meilleure chose. Tant sur le confort que sa propre sécurité. Luria était apte à la défendre, mais s'ils arrivent à cent contre un, ça ne sera pas si simple. Et puis comme ça, Langley aura ça de moins à lui mettre sur le dos si jamais il avait vent de cela. Mis avant de retourner chez elles, il fallait soulager sa petite reine. Luria n'avait jamais vraiment pratiqué cela, mais ça ne la dérangeait absolument pas de faire cela avec Eléna, elle pourrait bien faire bien plus sale avec elle. Enfin, sûrement, car entre le penser et le faire, il y a une différence. Quoi qu'il en soit, elle était derrière elle, le nez entre ses fesses, à lécher ce petit trou bien caché, enfonçant sa langue autant que possible. Rien à voir avec un vagin, ce trou se défendait, était résistant, sa langue ne rentrait pas si facilement, mais Luria ne baissait pas les bras pour si peu. Elle parvenait à faire gémir Eléna, donc elle y arrivait. Elle voulait faire bien plus, quelques caresses, quelques mots doux, mais c'était une chose difficile que de faire tout cela à la fois.

« Huuuummm... »

Luria restait dans la douceur, pas question de rajouter des pincements ou des petites claques, cette première fois avec sa petite reine était trop précieux pour noircir ce moment avec ce genre de pratique. Non, Luria n'était pas une puritaine qui refusait ce genre de chose, mais il y avait plusieurs raisons à cela. De un, c'était la reine, de deux, c'était leur première fois, de trois, en quoi ce genre de chose voulait se placer ici ? Non, ce soir avec Elena, c'était la douceur, et rien d'autre ! La capitaine continuait son travail, sous les yeux d'Adamante qui n'agissait pas, juste spectatrice et légèrement commentatrice aussi, même si ce n'était pas tellement ça. Luria continuait de remuer sa langue, encore et encore en elle, jusqu'à ce que sa petite reine ne tremble et ne jouisse. Une fois sûre de cela, Luria retira sa langue, caressant le dos d'Eléna avant de l'attraper pour la serrer contre elle. Un petit câlin après tout ça, c'était une bonne chose.

« Voilà, ma petite Eléna chérie... Si ça va mieux, on va pouvoir rentrer.... et continuer cela dans un endroit plus confortable... Je te laisse t'habiller toute seule et je te porterais pour rentrer si jamais tu es trop fatiguée. »

Bienveillante, attentionnée, Luria agissait presque comme une mère, plus qu'une grande sœur. Mais la sincérité était là, elle avait juré de protéger la reine, en tant que capitaine, Eléna en tant que « grande sœur ». Après avoir enfin lâchée la reine, Luria enfila un à un sa tenue, l'effet inverse du strip-tease, même si cela gardait quand même un certain charme, du moins le temps qu'elle enfile les premières pièces, après si c'est pour la voir enfiler ses bottes ou ses pièces d'armure, le glamour et le sexy n'était point là. Une fois prête, ils ne leur restaient qu'à retourner au château et continuer cela, sûrement dans la chambre d'Eléna ? Ce serait moins paniquant que les domestiques trouvent la reine dans sa chambre, avec certes Luria, plutôt que la reine dans la chambre de Luria. Car si la reine était absente, les servantes fileraient rapidement à la chambre d'Adamante pour les rares fois où elle l'utilisait, mais si elle n'était dans aucune de ses deux chambres, ce serait l'alerte dés le matin au château !!!

Bien que toujours capitaine, même en veillant sur elle dans les rues, Luria gardait sur le visage un léger sourire, prouvant que ce qui venait de se passer n'était pas anodin. Ce ne sera qu'une fois en sécurité au château, qu'elle retrouvera son véritable sourire et son rôle de grande sœur, et pour ce soir, d'amante, auprès d'Eléna.

« N'hésite pas à me le faire savoir si tu es trop fatiguée pour marcher. »

Cela ne la gênait pas, sauf en cas d'attaque, mais il y avait Adamante en plus pour l'aider. Et puis porter Eléna entre ses bras, ça serait si adorable. En attendant, la distance les séparant du château diminuait, laissant aussi l'occasion à la reine d'imaginer la suite des évènements. Elle était libre de choisir la suite, Luria était à ses ordres.

C’était un délicieux anulingus, extrêmement doux et tendre. Luria avait choisi l’option de la douceur, de la douceur infinie. Pas de fessée, pas de provocation, rien d’autre que les talents buccaux d’une femme dévouée et aimante. Luria poursuivit ainsi pendant de longues secondes, voire plusieurs minutes. Se dandinant sur place, Elena gémissait longuement, la laissant faire. Ses mains se crispaient sur place, tandis qu’elle commençait à suer. Elle avait envie de plus, car Luria ne faisait que la titiller, qu’attiser son désir... Mais la capitaine luméenne s’arrêta alors. Elle se redressa, et lui annonça que c’était provisoirement fini.

« Oh... » soupira Elena, clairement frustrée.

Mais Adamante s’empressa de voler au secours de Luria, frappant dans ses mains.

« Luria a raison, jeune Reine, il faut se montrer raisonnable. Il se fait tard, et nous ne pouvons pas rester éternellement hors du Palais.
-  Oui... Oui, je le sais bien. »

Elena se racla doucement la gorge, reprenant ses esprits. Évidemment, elles avaient raison, et, tandis que Luria remettait son armure, Elena, elle, remit ses vêtements en place. Ses fesses la démangeaient doucement, et Adamante dut l’aider à remettre proprement son maquillage. Elle termina en lui enfonçant sur le crâne sa casquette de marin, ce qui fit protester Elena, puisqu’elle se retrouva aveuglée pendant quelques secondes. De plus, elle était alors assise sur le sol, et avait quand même un peu mal aux fesses. Disons que ça frissonnait là-dessous, ce qui n’était pas forcément très agréable.

La Reine releva donc la tête vers Adamante :

« Hey, ne l’enfonce pas si fort !
-  Oups... Pardon, Majesté ! » gloussa Adamante, sur un ton signifiant qu’elle n’était nullement désolée.

Après quelques instants, Elena, de nouveau déguisée en marin, se redressa donc. Elle était prête à retourner au Palais, et suivit donc les deux femmes. Lumen ne dormait jamais vraiment, et il y avait encore des auberges et des tavernes remplies. Mais elles ne s’attardèrent pas, Luria restant sur le devant, tandis qu’Adamante était de dos. Elles évitaient autant que possible de croiser les gardes, et, à chaque fois, Elena baissait les yeux, se dissimulant derrière sa solide casquette pour que personne ne puisse croiser son regard.

Elles retrouvèrent le passage secret le long de la plage, Adamante usant de ses sortilèges pour se dissimuler auprès des quelques baigneurs qui se trouvaient là. Elena rougit notamment en voyant, entre deux dunes, un couple en train de se laisser aller, l’homme prenant longuement la femme en position de missionnaire. Elles retournèrent ensuite dans les grottes, et Adamante prononça les mots magiques en sortant une rune, ce qui déverrouilla une porte, conduisant à un escalier.

« Allez, jeune fille, fin de la récréation ! »

Quelques instants après, Elena se retrouva dans ses appartements. Son cœur battait follement la chamade. Traverser Lumen de nouveau n’avait fait que maintenir son excitation, comme un incendie qu’on continuerait à entretenir. Elena alla ensuite dans sa vaste penderie pour se changer. Quelques minutes après, elle retourna finalement dans le salon où les deux femmes attendaient, et leur sourit doucement en apparaissant dans l’embrasure de la porte, les joues légèrement rouges.

Elena portait un body moulant en dentelles, aussi élégant que réussi, raffiné, légèrement transparent, mettant magnifiquement son dos en valeur. Elle s’en mordilla doucement les lèvres, avant de saisir les rebords de la nuisette, et de faire une légère révérence en ployant les genoux.

« Je... J’espère que ça ne me boudine pas trop... »

Bien que les choses soient agréables, il était temps de rentrer au palais où elles pourront vraiment s'amuser sans risquer de se faire déranger par qui que ce soit ou bien que Langley constate la disparition de la reine et de sa servante. Dans la chambre royale, aucun poids ne pourra gêner leurs épaules, elles auront tout le temps du monde. Luria retrouva son armure, sa coiffure, bref, le capitaine de la garde de Lumen qu'elle a toujours été. Elle observa tout ce qui se passait dans les rues, de la moindre ombre étrange au poivrot face à un mur, elle se méfiait de tout. Elle n'oubliait pas que dans cette sortie nocturne, elle escortait la reine, qui pouvait être en proie à diverses menaces, ciblées ou accidentelle. Mais une fois de retour entre les murs du palais, un poids tomba des épaules de Luria, venant raccompagnée Eléna dans sa chambre, sans pour autant cesser la soirée maintenant.

La reine s'absenta pour se changer, Luria en fit autant, du moins, elle retira son armure, et elle détachait ses cheveux blonds. Si elle devait ôter le reste, pourquoi pas laisser la reine le lui retirer ou à défaut, la motiver à la retirer elle-même. Cependant, profitant de l'absence de la reine, Luria se tourna vers Adamante, parlant un peu en intimité avec elle, du moins, sans brandir sa carapace où était brodé son titre de capitaine de la garde royale.

« Adamante... Jusqu'où penses-tu que je pourrai aller avec Eléna ? »

Luria restait vague sur ce qu'elle demandait. Ça pouvait bien être que sexuelle comme plus proche. Luria n'avait pas le temps d'entendre la réponse de la demoiselle que la reine arrivait dans une petite tenue qui laissait la grande blonde sans voix. Elle pensait voir revenir Elena dans le plus simple appareil ou en sous-vêtements, mais là... Ouah. Elena était très belle, mignonne mais aussi sexy, à la fois jeune et sexy comme une vraie femme. Mais après un bref instant sans voix, elle lui souriait en se rapprochant, posant ses mains sur ses épaules en lui baisant le front doucement.

« Tu es ravissante, Elena. »

Luria gardait son visage dans sa poitrine, presque en la berçant comme l'aurait fait sa mère en d'autres circonstances. Elle la relâchait, se demandant si du coup, elle ne faisait pas tâche de son côté, d'être la même que durant leur petit rendez-vous nocturne en ville ? Il faut dire que Luria n'avait pas de dessous sexy ou autres, c'était une femme simple qui n'avait pas spécialement ce genre de lubies. Non pas que ça ne l'intéressait pas mais elle prenait son rôle très au sérieux, capitaine.

« Alors dis-moi. Qu'est-ce que je dois faire pour que je puisse te combler, maintenant ? »

Là, elles avaient toutes la place du monde et tout ce qu'elles voulaient sous les yeux, il ne restait qu'à laisser parler ses envies et ses pulsions. Luria serait ravi de servir Elena, qu'importe ce qui lui faisait envie. Enfin, si jamais elle proposait quelque chose de trop extrême, elle ne savait pas à quoi elle pourrait s'attendre comme réaction, mais sinon, ça devrait aller. Elle voulait la rendre heureuse et lui montrer qu'elle était plus que son capitaine. Ce soir, elle lui avait montré et prouver en partie. Maintenant, elle devait assurer pour la suite. Ses mains caressaient doucement les épaules de la reine, venant la masser quelque peu, elle ne savait pas si elle était à l'aise ou un peu stresser, mais elle voulait l'aider à se sentir bien... à moins que Luria ne fasse ça pour se sentir bien ? C'était difficile à dire en fait...

Juste avant qu’Elena ne revienne se changer, Adamante donna à Luria quelques consignes sur la suite. Après tout, elles n’avaient pas une vulgaire amante en face d’elles. C’était tout de même la Reine qui se changeait… La Reine ! Et, même si Elena était d’une modestie à toute épreuve, les deux femmes savaient à qui elles avaient affaire. Il n’était tout simplement pas envisageable de ne pas être à la hauteur, de ne pas plaire à Elena ! Adamante lui fournit donc quelques recommandations :

« Elena a beau être timide, elle est aussi plus perverse qu’on ne peut le croire… Comme beaucoup de personnes, en réalité. Il m’est même arrivé de la fesser, ou de pincer ses tétons… Et elle adore quand je lui mordille le cou en lui murmurant ensuite de douces insanités dans le creux de l’oreille. »

Moins chaste qu’elle n’en avait l’air ? C’était en tout cas l’impression que ça se donnait… Une impression qui sembla se confirmer quand Luria la vit revenir dans cet ensemble de fine lingerie. Même Roland Langley ignorait qu’Elena avait ce genre de tenues, car c’était Adamante qui les commandait, prétendument pour des concubines, en réalité pour les mettre sur Elena, dont elle connaissait les mensurations à la perfection. Il était tout simplement inenvisageable que quiconque puisse diffuser l’information selon laquelle Elena portait des dessous affriolants. Elle se trouvait donc là, devant Luria, rougissant toutefois, même si Luria alla lui assurer qu’elle était magnifique.

Elle la serra contre elle, disant qu’elle était « ravissante ».

« Tu… Tu le penses vraiment ? »

Ah, quand Adamante la disait modeste ! Pour Elena, de tels dessous avaient tendance à la boudiner un peu, mais elle était aussi ce genre de personnes pour qui le miroir avait nécessairement un redoutable effet déformant. Difficile de lutter contre son propre reflet, et elle s’humecta encore les lèvres, relevant le regard, puis frotta ensuite son visage contre les seins de Luria. Elle aimait cette zone moelleuse, cette partie chaude et doucereuse de son anatomie. Elle y resta encore un peu, tout en posant ses mains sur ses hanches, et Luria lui demanda ensuite ce qu’elle envisageait.

Elena se pinça encore les lèvres, les joues rouges, peu habituée à cela. Si aventureuse et si dominante en temps normal, Luria faisait preuve d’une douceur et d’une délicatesse qui ne manquaient pas d’émouvoir Elena. Habituellement, Adamante se montrait bien plus directrice en la matière, mais ce n’était pas le cas de sa Lumen, qui semblait bien décidée à suivre les choses par étapes, et à ne pas forcer la petite Reine. Un geste louable, mais, comme Adamante le lui avait dit, Elena était ce genre de personnes qui aimaient intuitivement qu’on les bouscule un peu.

« Et bien, euh… Je ne sais pas trop… Tu es supposée t’y connaître plus que moi, non ? Je… »

La petite Reine se pinça encore les lèvres, avant de répondre, d’une voix nerveuse :

« Tu… Tu n’as qu’à te laisser guider par… P-Par ton inspiration, je… Ça m’ira très bien ! »

Oui, Elena commençait à sentir une certaine forme de nervosité, de fébrilité, qui l’envahissait !

Elle s'en doutait un peu à vrai dire, elle savait que derrière son innocence, Elena devenait une femme, curieuse de la chose et avec Adamante constamment près d'elle, forcément qu'elle allait plus ou moins s'inspirer de certaines choses de son amie. La question serait de savoir si Luria serait capable de tout cela ? Dire des choses vulgaires pour Elena ? Lui pincer les tétons ? La fesser ? Dans un certain sens, la reine et son capitaine se ressemblait mais pour Luria, cette ressemblance n'était que pour la reine et son statut. Car si elle devrait coucher avec une autre femme ce soir, qui n'avait rien de royale ou de « petite sœur », faire ce genre de chose pourrait lui traverser l'esprit. Bien que la jeune femme ait des envies comme tout le monde parfois, elle était assez chaste sur le sexe. Elle n'était pas du genre à avoir un partenaire différent toutes les nuits, elle couchait avec hommes et femmes, quand l'envie lui prenait mais elle ne courait pas après. Elle mettait son rôle et ses missions en avant, pour le bien de sa petite reine.

Justement, quand la petite reine revint dans une tenue ravissante et élégante, Luria restait un instant sans voix, ne pensant pas qu'Elena avait ce genre de choses. Elle pensait que la reine serait revenue avec ses sous-vêtements ou peut-être nue avec un peu de courage mais ça, elle ne l'aurait pas cru. Elle vint rapidement la rassurer, la trouvant ravissante. Et c'était vrai. Luria la gardait contre elle, caressant ses cheveux sans profiter plus que ça de la situation, avant de savoir ce qu'elle désirait faire ensuite ? C'était une soirée pour Elena après tout puis c'était aussi pour retirer cette charge de ses épaules car malgré les conseils d'Adamante, elle ne savait pas quel chemin emprunter. Elena ignorait la suite, venant même se dire que Luria en savait plus qu'elle sur la chose ? C'était sûrement faux. Quand bien même la belle blonde a eut quelques aventures ici et là, c'était rester assez sage dans l'ensemble, alors que le peu qu'Adamante ait avoué ce soir au sujet de la reine, elle avait l'impression qu'elle en savait plus qu'elle là-dessus. Au final, elle devait se laisser guider.

« Par mon inspiration ? Je pourrais te faire des choses que tu n'aimerais pas ? Tu souhaites tout de même continuer ? »

Ce n'était pas une menace, ni même un message subliminale, juste la vérité. Luria ignorait donc ce qu'elle devait écrire comme suite à cette histoire mais soit, l'inspiration viendra au moment de poser sa plume sur la page blanche. Elle commença par poser un genou à terre, son visage était face à la poitrine couverte de sa petite reine, mais elle ne s'arrêtait pas là, trop prévisible, trop classique. Ses mains se posèrent sur ses hanches. Sans appuyer dessus, sans la pincer ou la griffer, elle la maintenait doucement avant de poser sa tête sous sa poitrine. Ce n'était pas spécialement son but mais le sommet de son crane touchait un peu cette partie. En réalité, Luria venait embrasser le ventre de la jeune reine. Doucement, sans se presser ou autre, ses lèvres venaient se déposer dessus, à de multiples reprises. Était-ce une envie ou un moyen de gagner du temps ? Une envie. Les gens fantasmaient sur tout et n'importe quoi, Luria aimait les ventres. Pas forcément musclé ou autre mais le petit ventre d'Elena était comme elle, mignon. En plus dans ce petit body, il était encore plus adorable.

« Ma petite reine... »

Ses mains ne profitaient pas tant que ça de la situation, elles bougeaient doucement, restant surtout sur place, sans chercher son dos ou ses adorables petites fesses. Luria termina enfin son introduction, venant se redresser en retirant le reste de ses vêtements. Elle continuait de regarder Elena en lui souriant, sans chercher ou la charmer ou autre, surtout pour la rassurer. Une nouvelle fois, la belle blonde à la chevelure détaché se retrouvait nue face à la souveraine du royaume. Pas de surprise entre ici et la première fois qu'elle s'est mise à nue devant la reine.

« Je suis désolé, Eléna, je n'ai rien de si mignon à te présenter. »

Oui, on pouvait fouiller ses vêtements, Luria ne cachait rien de la sorte, des sous-vêtements très basique, rien d'affriolant, pas même de string ou de dentelle. Luria restait assez chaste à vrai dire, mettant son rôle avant sa vie privée et les plaisirs de la vie. Maintenant dans le plus simple appareil, elle revint vers elle, l’embrassant avec délicatesse, pressant son corps nue contre le sien, laissant cette fois ses mains se montrer un peu plus curieuses. Son dos en partie découverts, ses fesses bien découvertes. Elle ne cherchait pas spécialement à les empoignée, juste à deviner les motifs de son body avec ses doigts. Après ce baiser assez long ou court, selon les goûts, Luria cessa en souriant comme toujours à sa jeune reine.

« Je sais ce que nous pouvons faire ensuite. »

Elle laissait volontairement un petit silence pour installer le doute pour la suite alors que c'était évident, pourtant.

« Nous n'avions pas fini notre petite séance en partant... Si je ne dis pas de bêtise... Tu n'as pas jouit quand ma langue s'occupait de tes... ton petit... cul. »

Oui, Luria tentait de suivre les conseils d'Adamante mais ça prenait doucement. Leur départ de leur petit nid avait fait que la reine n'avait pas jouit donc il était temps de conclure cette épisode avant de proposer autre chose à sa majesté. Elle ne comptait pas déshabillée Elena, juste écarter ce qui passait entre ses fesses, pour finir le travail. Cela pourrait donner l'occasion à Elena de s'occuper en partie de Luria, selon ce qui intéressait la reine.

Il y avait sur elle cette sensation d’étouffement, d’écrasement. Le désir était comme une chape de plomb qui l’étouffait, comme un marteau qui venait de s’abattre sur sa poitrine, l’immobilisant, l’empêchant de songer à faire quoi que ce soit d’autre. Elena respirait lourdement, et, quand Luria se lova contre elle, en l’informant qu’elle pourrait faire des choses qui lui déplairaient, Elena rougit. Sa bouche était pâteuse, et elle secoua négativement la tête, de gauche à droite, avant de ravaler sa salive, et de réussir à lui parler, à lui répondre :

« Tu… Rien de ce que tu pourras faire ne… J’aimerai tout ce que tu peux faire, Luria… »

Son cœur battait follement la chamade, et Luria se pencha vers sa poitrine… Puis descendit encore. Elle apposa sa tête sur son ventre, et Elena frissonna. Elle déplaça nerveusement ses mains, et vint saisir les cheveux de Luria. Elle portait une tenue très spéciale, qu’elle n’aurait jamais pensé acheter elle-même. Dans leur dos, Adamante se félicitait, car cette tenue lui allait vraiment très bien. C’était elle qui les achetait, en les commandant sur mesure auprès de riches tisserands luméens. Venant d’elle, une magicienne mélisaine à la réputation sulfureuse, ces commandes n’émouvaient personne, et, à l’exception peut-être de Jamiël, personne ne se doutait qu’elle les commandait, non pas pour des concubines traditionnelles, mais bien pour la Reine. Et la Reine frissonnait quand Luria vint l’embrasser sur le ventre.

Cette partie de son corps était moins couverte par la nuisette, qui devenait ici fine et transparente. Elle crispa ses mains sur le lit, remuant ses jambes, ses muscles se détendent progressivement au fur et à mesure que Luria parcourait son corps de délicieuses attentions. Chaque baiser faisait frémir Elena, mais le pire était encore à venir. Luria ne faisait que la titiller, et la guerrière, après plusieurs baisers, se redressa, et… Elena écarquilla doucement les yeux en la voyant se déshabiller. Sous ses yeux, elle ôta le haut, en se mettant à califourchon, jetant ses affaires au sol. Elena déglutit, la voyant ensuite ôter ses bottes. Les mains de la Reine se relevèrent alors, et elle caressa les délicieuses cuisses de Luria, glissant ses doigts sur son tatouage violet, rougissant encore plus fortement, observant les magnifiques seins de Luria, son corps parfait. Elle avait même vu, quand celle-ci avait retiré ses bottes, son intimité, une ouverture rosâtre, imberbe.

*Elle s’épile, elle aussi…*

Un choix esthétique similaire à Elena. C’était Adamante qui lui avait appris à s’épiler, et, depuis, Elena le faisait quotidiennement, obéissant comme souvent à sa meilleure amie et conseillère. Luria était donc nue, et, après quelques secondes, retourna vers Elena. Elle ne visa pas son ventre, cette fois, mais l’embrassa sur les lèvres. Un baiser délicieux, onctueux, qui fit encore frémir Elena. Tout son corps s’enflamma, et sa main se saisit des cheveux de Luria. Elle répondait à son baiser, gémissant doucement, sentant la langue de sa partenaire jouer avec la sienne, son corps se mouvant contre le sien, ondulant sensuellement. Luria caressa ses hanches, et commença à explorer le reste de son corps avec ses doigts. Les quelques soupirs d’Elena étaient étouffés par ce baiser, et la Reine se montra néanmoins un peu plus réactive.

Elle joua ainsi de sa langue avec celle de Luria, et sentit les mains de celle-ci glisser sur ses fesses. À ce contact, la Reine se mit à hoqueter, et crispa ses doigts sur les cheveux de sa partenaire. Son autre main s’appuyait sur son épaule, et elle maintenait le baiser. Ses jambes se frottaient contre celles de Luria, tandis qu’elle succombait peu à peu, sentant sa gêne initiale se diluer, se mélangeant au profit de ce plaisir envahissant, cette vague chaude qui remuait dans ses entrailles.

« Hmmm… »

Luria l’embrassa longuement, et termina finalement ce baiser, relevant son visage, et lui rappela alors qu’Elena n’avait pas joui. Celle-ci se pinça les lèvres, avant de sourire doucement

« C’est… C’est vrai, Luria… »

Elena se retourna alors, et, écoutant son instinct, se redressa, venant se mettre sagement à quatre pattes. Son beau postérieur était mis en valeur avec une seule ficelle dissimulant sa croupe. Elena remua alors son postérieur de gauche à droite, tout en tournant la tête.

« A-Allez, Luria… Il est temps d’accomplir ton devoir envers ta Reine, ma chérie… Viens t’occuper de moi ! »

La soirée reprenait dans un nouveau décor, la chambre de la reine. Luria n'y avait mis les pieds que quelques fois, quand la reine était assoupie et qu'il était urgent de la consulter ou quand elle était souffrante, que ce soit pour venir prendre des nouvelles ou veiller un peu sur elle aussi, comme elle aurait dû le faire toutes ses années. Mais ce soir, elle allait partager un moment très intime dans ce lit. Elena était si ravissante dans ce petit body, si belle, avouant que Luria ne pourrait rien faire qui lui déplaise. Ce n'était pas le genre de Luria, mais si elle avait des pulsions un peu plus originale comme uriner sur ses partenaires ou pire ? Elle serait quand même heureuse ? Mieux vaut ne pas demander pour ne pas briser cet instant. Après avoir passé un délicieux moment à baiser son ventre, elle s'était mise à nue, dévoilant son corps à Elena une nouvelle fois, mais en pleine lumière, non pas éclairée par les quelques rayons lunaires. Elle voyait bien le regard d'Elena qui la reluquait de haut en bas, mais elle aimait ça.

Mais maintenant en tenue d'Eve, il était temps de finir quelque chose d'important. Elle ne perdit pas de temps pour se mettre en position, dandinant ses petites fesses pour Luria, qui devait la faire jouir. Rejoignant la belle reine sur son lit, elle se pencha dessus, caressant sa fesse gauche avec sa main, la droite avec sa joue. Une telle tendresse... Luria fit confiance à Adamante et doucement, ses dents venaient doucement mordiller sa peau de sa fesse. Luria se surprenait à trouver cela si... si... délicieux. Jamais avant ce soir, elle n'aurait cru faire une telle chose avec la reine de Lumen.

« Tu es d'une grande beauté, Elena... Mais je dois avouer que tes petites fesses sont littéralement à croquer. »

Elle n'allait pas passer sa soirée à mordiller ses fesses, mais oui, à refaire. Elle écartait doucement la ficelle entre ses fesses avant que sa bouche ne revienne coller son petit trou, laissant sa langue se fourrer à l'intérieur. Une nouvelle fois, elle allait faire un subtil mélange de douceur et de piquant. Sa main gauche pressait doucement sa fesse quant à sa main droite, elle laissait ses ongles racler sur sa délicate peau aussi douce que de la soie. Luria gémissait doucement en léchant le petit cul d'Elena, en lui faisant plaisir, elle trouvait aussi son plaisir. Et après ça, Luria demandera à être sur un pied d'égalité. Elle aussi devait jouir. Mais elle ne voulait pas le faire en même temps, elle voudrait profiter à fond des connaissances de sa petite reine, pour lui donner un orgasme. Elle laissait son entrejambe tranquille, se concentrant uniquement sur son trou arrière. Adamante avait dit que c'était le plaisir de la reine alors elle allait faire en sorte de la faire jouir grâce à ça. Après, elle verra comment passer cette soirée mais avant tout, elle devait passer ce cap.

« Mmmmh... Je ne pensais pas trouver tant de plaisir... à avoir ma tête entre tes fesses, Eléna chérie... »

Et encore, elle était assez inactif, lui laissant juste son petit trou étroit pour sa langue, mais dans une autre situation, admettons en étant allongée, Elena assise sur son visage, ça serait à elle de rendre cela encore plus excitant. Caresse d'un côté, légère griffure de l'autre, Luria mouillait aussi, peut-être autant que la reine, mais elle ne faisait rien pour s'occuper de son corps, car celui d'Elena était sa priorité.

« Après ça, ma chérie... tu me rendra la pareille. »

Devant, derrière, avec des caresses, elle la laisserait choisir sa façon de faire, mais pas tout de suite. Qui sait ce qui allait se passer une fois que toutes les deux auront joui une fois dans cette chambre. Car Luria lui avait déjà montrer comment faisait deux femmes pour s'aimer et jouir ensemble. La soirée s'annonçait riche et Luria se disait qu'Adamante n'allait pas juste rester là en se croisant les bras. Qui sait quand elle allait se joindre à elles, mais pour le moment, ce moment n'était qu'entre Luria et Elena.

Adamante observait les deux femmes avec un plaisir croissant. Elle se mordillait doucement les lèvres, les observant à tour de rôle. Elena était magnifique dans ce body à dentelles. Pour la Reine, Adamante ne voulait que le meilleur, et elle lui offrait donc des tenues d’exception. Autant dire qu’Elena était comblée, et gémissait doucement en sentant rapidement le désir remonter. Au contact de la langue de Luria, puis de son doigt, ses muscles se crispaient, ses doigts se serraient nerveusement sur la couverture, et ses joues rougissaient furieusement.

« Je… Haaaa… Je n’y peux rien, c’est… C’est là qu’Adamante m’a enseigné, hmmm…
-  Hoho ! Se défausser sur les autres, ma chère Reine, ce n’est pas une attitude très majestueuse ! »

Elena se pinça encore les lèvres, sentant le doigt de Luria s’enfoncer en elle. La femme s’était relevée, se dressant dans son dos, posant une main sur son cul. Le postérieur d’Elena frissonnait doucement, et elle gémissait à chaque contact. Comment s’expliquer cela ? Elle s’était souvent demandée si Adamante n’avait pas ensorcelé son postérieur, avant de se dire que le problème venait peut-être juste d’elle. Elle sentait les doigts de Luria se crisper, et, quand l’autre doigt remua plus profondément, elle entrouvrit ses lèvres, et poussa un soupir, un couinement, rouvrant les yeux en souriant évasivement.

Oh, comme c’était bon ! La Reine gémit à nouveau, filant d’avant en arrière, tandis qu’Adamante finit par se rapprocher. Elle posa ses délicieuses mains sur les hanches de Luria, et se lova délicatement dans le creux de son dos. Elle déposa un baiser sur le creux de son cou.

« Luria, Elena aime beaucoup quand je la fesse, tu sais… Notre délicieuse Reine est bien moins pudique qu’elle aime à le faire croire.
-  Je… C’est faux, Adamante ! Tu… Haaaa… Tu mens…
-  N’aie pas peur de lui faire mal. Le sang du Lion bouillonne en elle, après tout. »

Il n’y avait donc pas à avoir peur de lui faire mal… Car, dans le fond, c’était vraiment ce qu’Elena souhaitait. Peu à peu, la frustration et le désir se mélangeaient à elle, balayant la timidité et la nervosité de la jeune femme. Elle sentait Luria et Adamante dans son dos, et la main de Luria se crispa davantage sur son postérieur, lui arrachant un nouveau soupir. Pour Adamante, cette soirée était donc l’occasion de faire l’amour avec Elena…

…Et de franchir pour de bon un cap qui aurait dû être franchi il y a bien longtemps !

Encore et toujours en train de combler sa petite reine en train de lui Lécher l'anus, Luria n'aurait pas cru que son bonheur se trouverait aussi dans cette activité. Elle n'avait jamais vraiment fait ça auparavant, non pas que cela la dégouttait ou autre, juste qu'elle n'y avait jamais eu l'envie, ni l'occasion. Alors là, pour Eléna, elle faisait jouer sa langue dans son petit trou, pendant qu'elle cherchait à rejeter la faute sur Adamante qui continuait de la taquiner. Luria continua de lécher son petit trou, laissant sa main caresser sa fesse, son autre main le griffer légèrement, le pincer. Parfois, une de ses mains se perdait entre ses jambes sans trop taquiner non plus ce coin-là. Il fallait faire durer le plaisir. Adamante arriva cependant dans son dos, se collant à elle en venant susurrer une chose qui fit frissonner la belle blonde... Fesser Elena... En serait-elle capable ? La griffer légèrement, la pincer, ouais, mais de là à la... fesser... C'était un grand pas à faire, mais l'ambiance de plus en plus rose lui donnait envie de franchir ce cap... peut-être.

« Hum.... je ne sais pas... »

Laissant son petit trou tranquille pour répondre, elle ignorait si elle devait vraiment le faire, Adamante baisait son cou, ce qui, mine de rien faisait doucement pencher la balance. Luria se redressait un peu, venant se lover dans le dos d'Eléna, copiant plus ou moins sa partenaire dans son dos. Sa poitrine se frottant derrière elle, ses lèvres baisant son dos, puis sa nuque. Son nez se frottait contre ses cheveux.

« Je ne te ferais jamais rien de mal, ma chérie... Donc, si tu veux que je te fesse... Il va falloir me le demander. »

Sa voix, douce et chaude sifflait à son oreille, pendant que ses lèvres venaient baiser et titiller son lobe. Son bassin se collait contre son petit cul tout mignon, laissant ses mains alterner, parfois de douces caresses sur sa croupe, parfois ses ongles raclait sa peau de soie. Dans un sens, Luria aussi poussait Elena dans le vice, car si elle voulait, malgré ses mots, que Luria la fesse, elle devait le dire, à voix haute. Si elle ne le souhaite pas, Luria l'écoutera et la fera jouir sans ça, mais si elle le désirait... Il va falloir passer le cap.

« Mhhh, Elena, ma chérie... Tu sais que j'aime beaucoup ton petit cul... Je suis sûre qu'Adamante... adooooore donner de grand coup de rein... quand elle te prend par-là. »

Toujours à voix basse, elle ne cherchait pas spécialement à la faire craquer, mais il faut bien dire que Luria commençait à se sentir bien dans cette ambiance alors forcément, elle adorait parler de son petit cul d'amour. Qui sait, elle aussi pourrait y goûter comme elle avait imaginer Adamante en profiter. Elle éloignait sa bouche de l'oreille de sa petite reine, tournant son visage vers Adamante, lui souriant doucement.

« Tu peux jouer un peu avec moi pour t'occuper, mais n'en fait pas trop, car après, ce sera le tour de notre petite reine de venir me faire jouir. »

Elle lui laissait carte blanche pour ça, mais faut-il déjà que Luria puisse faire jouir Elena... Avec ou sans fesser ?

Elena se pinçait doucement les lèvres, sentant Luria donner des coups de reins dans son dos. En indiquant qu’elle aimait les fessées, Adamante avait raison, mais Elena était encore un peu trop nerveuse pour l’admettre. Luria était toutefois différente d’Adamante. Si son amie n’aurait pas hésité à abattre sa main sur sa croupe, Luria, elle, continua à jouer. Elle donna des coups de reins, les accélérant lentement, mimant ainsi les sodomies qu’Elena recevait, tout en lui indiquant qu’elle ne la fesserait jamais, sauf si Elena l’ordonnait. Rougissant furieusement, celle-ci se pinça les lèvres. Elle se dandina encore sur place, résistant à l’envie de prononcer les mots impies, tout en sachant que Luria n’attendait que ça. Sa malicieuse capitaine la titillait encore, déplaçant ses mains de ses fesses pour caresser ses hanches, se penchant vers elle. Ses mains remontèrent le long de son corps, tandis que Luria se pencha vers elle, retournant la narguer en lui parlant dans le creux de son oreille.

« Hmmmm… »

Adamante la prenait effectivement comme ça. Elena peinait à lui répondre, gémissant à nouveau.

« C’est… O-Oui, Luria, hmm… »

Quand Luria proposa à Adamante de les rejoindre, celle-ci se lova doucement dans le dos de Luria. Elle cherchait surtout à ne pas trop la perturber, à l’accompagner dans ses mouvements. Elle l’embrassa dans le creux du cou, et remonta sa main pour saisir doucement son visage, le tournant vers elle, et l’embrassa. Ce fut un baiser agréable, langoureux, où Adamante n’hésita pas, fourrant sa langue dans la bouche de Luria. La Luméenne était doucement en train de s’enhardir, crispant ses doigts sur le tissu recouvrant le corps d’Elena, l’un de ses doigts filant même le long de la lanière du tissu, tirant encore dessus.

Elena se pinça à nouveau les lèvres, remuant de droite à gauche.

« Hmmm… Lu-Luria, il… Haaaa, je t’en prie, occupe-toi de mes fesses, hmmm… »

Adamante la fessait sans attendre son avis, mais ce n’était pas de cette manière que Luria fonctionnait, la capitaine se montrant du coup plus perverse qu’elle. Elena, de son côté, commençait à suer, et était doucement en train de succomber, sentant les mains de Luria continuer à malaxer son cul, pinçant ses fesses, les écartant l’une de l’autre, déclenchant en elle des vagues de plaisir, et des crispations qui remontaient dans sa chair, se distillant dans son être.

« Je… Haaaa… Je veux que tu me fesses, oui… Et que tu me doigtes, aussi… Hmmm, je… Pitié ! » l’implora-t-elle.

Comment résister à un tel appel ?

Dans le dos de a jeune reine, Luria la caressait, lui parlant doucement avec sa douce voix, savourant son corps jeune, ferme, où les cicatrices manquaient, contrairement à Luria qui en avait quelques-unes, plus ou moins récente. Tout en douceur, elle continuait de la caresser, donnant quelques petits coups de reins, par envie, susurrant certaines choses à son oreille. Si elle voulait des fesser, elle va devoir le dire très clairement. Luria n'oserait pas fesser Elena qui aurait laisser sous-entendre cela sans que ce soit bien clair. Adamante lové dans son dos, elles s'embrassaient doucement, la capitaine ne cessait de parcourir le précieux corps de sa majesté, usant que de sa tête pour jouer avec sa partenaire. Mais pendant leur baiser, la reine venait enfin dire les choses un peu plus clairement. S'occuper de ses fesses... Il y avait bien des façons pour réussir ça...

« Je veux bien, ma chérie, mais de quelle façon ? Je dois enfoncer ma langue dans tes petites fesses ? Les croquer délicatement ? Les lécher ? Les caresser ? »

Il y avait tant de possibilités, Elena devait se montrer plus précise, car pour le moment, Luria comprenait juste qu'elle devait s'occuper en priorité de son royal fessier, ce qui ne la dérangeait pas. Bien que ses mains soient doucement en action sur sa douce peau, caressant, pinçant aussi parfois, elle voulait des ordres clairs pour satisfaire au mieux la jeune reine. Alors quand elle lui disait enfin, ce qu'elle attendait d'elle, elle délaissa la bouche d'Adamante, retournant son attention vers elle, toute son attention. Désolé pour Adamante, mais elle retourna vers elle tôt ou tard, car faire jouir Elena, c'était une question de vie ou de mort. Elle avait imploré sa pitié après tout.

« Très bien, Eléna, tes désirs, sont des ordres. »

Soufflant ses quelques mots à son oreille, sa main glissa le long de son corps comme une goutte de sueurs faisant face à l'attractivité terrestre, sauf qu'elle s'arrêta entre ses jambes, une zone très humide apparemment. Ses doigts glissaient à peine sur sa petite fente qu'elle sentait toutes les vibrations de sa reine sur la pointe de ses doigts. Mais là n'était pas la priorité. Sa main gauche caressait pour le moment, son minou, sa main droite tâtait le terrain sur sa fesse droite. Et un coup sec, sortit de nul part venait faire claquer sa chair. Un instant où la respiration de Luria avait cessé. Elle avait levé la main sur sa majesté. Mais c'était pour son plus grand bien. Et il faut reconnaître que Luria avait aimé, aussi étrange que ce soit. Maintenant la première claque lâcher, ses doigts se faufilaient sans mal en elle, tout cela était très agréable.

« Maintenant, je ne cesserais de te doigter et de te fesser, jusqu'à ton orgasme... »

Toujours en lui susurrant ses choses, elle laissait son corps se lover contre le sien – du moins pour le haut – pendant que sa fesse droite ne cessait de recevoir des claques, sans donner de rythme précis, ça pouvait très bien être deux à la suite comme une pause de cinq à six secondes. Luria savourait ce que ses mains ressentaient, elle en gémissait presque avec Elena à force de la combler de plaisir. Après cela, ce sera au tour de la jeune reine de faire jouir Luria, peu importe la façon qu'elle choisirait.

« Haaaaaan, ma chérie... je crois que j'aime ça... te fesser... te doigter... Et surtout... de t'entendre couiner... Hmmm, c'est si adorable. »

Elle rapprocha son visage, baisant sa joue, espérant attirer ainsi ses lèvres sur les siennes pour partager ensemble un savoureux baiser. Elle n'attendait plus qu'une chose, l'orgasme de sa majesté.

Les doigts de l’élégante Reine se crispaient sur le lit. Contrairement à bien d’autres aristocrates, elle avait grandi dans un environnement très pieux. Elle n’avait pas grandi dans ces riches maisons où le couple avait son lot d’amants et de flagorneurs, et où un soupçon de sexe pesait continuellement. Elle, elle avait grandi dans un monastère religieux insulaire, où le sexe était une grande inconnue. Elle avait appris le dur labeur des fermiers travaillant la terre le matin, elle avait même appris à pêcher, tandis que des précepteurs venaient la former sur la royauté, sur la politique, le droit, l’Histoire… Elena avait grandi en menant une vie simple, et ce passé était toujours en elle, la marquant. Adamante s’était assurée de combler les lacunes relativement au désir charnel, et le résultat final était très amusant. Timide, Elena l’était, et Luria joua volontiers avec ça, exigeant des détails pour agir. Se lovant dans le dos de Luria, Adamante s’amusait de la situation, jetant comme toujours des regards envieux et pétris de désir vers le doucereux corps royal d’Elena. Luria se retournait ensuite vers elle, venant chaudement l’embrasser. Les doigts d’Adamante, en retour, se crispaient sur ses hanches, et elle l’embrassait longuement en retour, jouant de sa langue avec la sienne. Pour autant, Luria n’oubliait pas Sa Majesté, car elle continuait à titiller ses fesses.

Rougissant furieusement, et sentant ses cuisses commencer à s’humidifier, Elena releva la tête, et couina encore.

« Lu-Luria, tu es terrible, haaaa…
-  Mais elle est dans son droit, Votre Majesté… Vous rendez-vous compte de ce que vous lui demandez ? Luria a fait vœu sacré de vous défendre, de vous protéger, et vous demandez qu’elle vous fesse, vous lui demanderez de faire des choses indécentes… Et puis, vous n’avez pas fait vœu de silence, Votre Grâce… »

Elena se pinça encore les lèvres, avant de reprendre, tremblant encore. Fort heureusement, elle avait eu la visite d’Hinata chez elle il y a quelques semaines, et elles avaient pu faire l’amour toutes les deux, ce qui avait indéniablement contribué à détendre un peu la jeune Reine au niveau du sexe.

« Je… Je veux que tu me fesses, Luria, et que ta langue, hmmm… Qu’elle se glisse da-Dans… Dans mes pe-Petites fesses, haaaann… Et que tu t’occupes de cette chaleur entre mes cuisses, aussi… »

Sans doute ne fallait-il pas trop en demander à Elena, et Adamante rompit donc son baiser avec Luria, afin de la laisser se concentrer. Luria se déplaça donc, et sa main caressa la fesse droite d’Elena, l’autre allant titiller son bourgeon intime. Elena ne portait plus de culotte, simplement cette fine nuisette qui ne retenait évidemment pas sa mouille, celle-ci suintant doucement de ses cuisses pour décorer sa peau. Elle ne put que gémir quand le doigt de Luria remonta le long de sa nuisette, titillant cette zone… Puis Luria abattit alors sa main fermement sur son cul, venant la gifler.

« Hiii… »

Elena ferma les yeux en crispant de nouveau ses doigts sur la couverture, rougissant et tremblant furieusement. Luria s’amusait aussi avec elle, et la gifla à nouveau, après quelques secondes, amenant de nouveau Elena à gémir. Elle soupirait sur place, peinant à se retenir, sentant les assauts de Luria se poursuivre. Celle-ci retourna la gifler, sans ménagement, et accéléra encore, tout en approchant sa bouche de son fondement. Néanmoins, Luria ne vint pas tout de suivre faire son anulingus, car elle préféra se déplacer, relevant son corps, et s’abattit doucement sur Elena. Celle-ci banda ses muscles, et tourna sa tête vers elle, venant partager avec Luria un tendre baiser, la Reine soupirant encore.

Elle mouillait à nouveau, signe que l’orgasme approchait doucement, qu’il tapait à sa porte, ne demandant qu’à sortir, qu’à s’exprimer.

« Lu-Luria, haaaann… »

Son orgasme approchait, oui… Mais son cul la démangeait toujours autant. Elle se mordilla alors les lèvres, sa frustration croissant encore, et hurla alors l’ordre qui la démangeait tant, la dernière étape nécessaire avant de la faire jouir :

« DOIGTE-MOI LE CUL, BORDEL !! »

Même Adamante en fut surprise, et sourit doucement. Le sexe était en train de la rendre doucement folle. C’était là la frustration sexuelle, une chose à laquelle Elena n’était pas forcément habituée, mais Luria semblait visiblement prendre un malin plaisir à torturer ainsi sexuellement sa partenaire…

Le corps chaud de sa jeune reine était agréable à sentir, contre ses mains, contre son propre corps, Luria savourait cette douce chaleur. Oui, elle se montrait un peu taquine envers Elena, mais dans un sens, elle avait besoin d'information précise pour agir, car sa petite reine restait trop évasive pour ça. Comment lui faire plaisir parfaitement si elle ne savait pas comment régler ce détail ? Même si elle patientait en jouant avec la bouche d'Adamante, Elena venait à se plaindre gentiment de la situation, aussitôt Adamante prenait sa défense.

« Elle a raison, Majesté... Je suis si confuse à l'idée de devoir vous faire du mal... Mais cela implique par ailleurs votre bonheur alors... Je ne sais plus sur quel pied danser. »

Bon, Luria en rajoutait un peu pour s'amuser de la situation, mais le fait est, qu'elle attendait des ordres précis de sa reine pour pouvoir la rendre heureuse. Quand elle exprima clairement ses envies, elle lâchait les lèvres d'Adamante pour porter son attention sur Elena, entièrement sur elle.

« Très bien, alors je le ferais ainsi... »

Sa main se dirigea vers sa fesse, caressant sa fesse avec douceur, avant qu'elle ne claque sa chair, sentant une coupure dans sa respiration. Elle avait frappé Elena, même si cela semblait lui faire plaisir, elle l'avait quand même fait. Luria embrassait la peau de son cou, recommençant encore de maltraiter la chair tendre de sa petite reine. Mais ce n'était pas tout ce qu'elle avait demander. Elle devait la doigter entre les jambes et surtout lécher son adorable petit cul. Sauf que Luria venait à jouer encore un peu, elle devait bien avouer que voir Elena dans cet état l'excitait beaucoup. Cela étonnait Luria elle-même, elle ne se pensait pas perverse à ce point, surtout qu'il s'agissait là d'Elena, pas d'une simple partenaire. Peu à peu, malgré cette torture, Luria savourait le goût de sa peau, jusqu'à entendre Elena crier son envie de se faire doigter le cul. Cela étonna Luria, qui restait muette un instant avant de sourire à nouveau.

« A vos ordres, majesté. »

La main qui s'occupait de la fesser venait se diriger entre ses fesses, se glissant doucement derrière cette petite ficelle, mais Luria ne s'arrêtait pas là, redressant le corps de sa petite reine, elle glissa sa main de libre dans son autre orifice humide, cette fois. Elle allait la doigter, doublement. Son majeur venait se glisser entre ses fesses, son index et son majeur entre ses jambes et Luria fit tout son possible pour rendre ça le plus agréable possible pour sa petite reine, elle comptait cesser cela qu'une fois qu'Elena ait jouit, pas avant et rien ne l'écartera de cette voie.

« Ne vous retenez pas, majesté, je veux entendre de votre bouche combien je fais bien mon travail. »

La tête posée sur son épaule, son oreille était si près de sa bouche, pas besoin de mot de sa part, sa voix seule suffisait à lui indiquer combien elle s'en sortait bien avec elle et que c'était bon. La belle blonde ne manquait pas une occasion aussi de baiser sa joue, tendrement. Pas besoin d'accaparer ses lèvres, elle voulait entendre sa douce voix remplit de bonheur. Surtout qu'après être remise de ses émotions, ce sera à elle de faire jouir Luria... Il lui tardait de ressentir cela tiens.

Elena soupirait longuement. Elle était assise à quatre pattes au milieu du lit, et ses doigts se crispèrent sur la couverture. Luria l’avait longuement provoqué, elle avait joué avec elle, elle l’avait provoqué, jusqu’à ce qu’Elena dépose les armes, et ne se laisse aller. Là, derrière les murs de sa chambre, Elena pouvait se laisser aller à des vices inexplicables, indescriptibles, à des choses qu’elle ne pouvait avouer clairement en public. Elle voulait sentir Luria jouer avec ses fesses, et frémit quand la douce main de Luria alla la fesser. Adamante souriait lentement, guère surprise, et fit lentement claquer ses talons en se déplaçant. Luria s’amusa alors à écarter la ficelle de la guêpière d’Elena, faisant délicatement claquer celle-ci sur son cul, et enfonça ensuite son doigt. À ce contact, Elena mordilla ses lèvres en fermant les lèvres. Tout son corps frémit à ce contact, et elle se dandina d’avant en arrière, se crispant sur le lit

« Ohhh, Lu-Luria… ! »

La Reine gémit une nouvelle fois, sentant l’autre main de Lruia caresser ses hanches, et filer sur le devant, passant sous la guêpière pour se rapprocher de sa fente intime. Elena rougit alors, et se pinça encore les lèvres, surprise par ce geste. Elle s’était attendue à ce que Luria, comme Adamante, ne vienne doucement la fesser, mais Luria semblait encore avoir du mal à franchir le cap, et à vouloir faire autre chose que de faire du bien à sa Reine. Elena soupira donc en sentant les doigts fins et élégants de Luria remuer contre sa fente, lui arrachant un nouveau soupir.

C’était difficile de résister à tout cela. Elena frémissait longuement, se mordillant donc les lèvres, jusqu’à sentir Luria se poser doucement contre elle, ses seins s’enfonçant contre son dos, remuant dessus, jusqu’à ce que sa bouche s’approche de son oreille, et ne la provoque encore.

« Lu-Luria, hmm… Oh, Luria, c’est… Encore, Luria, encore… »

La petite Reine se mettait à gémir encore, remuant d’avant en arrière. Elle était la délicieuse proie de Luria, mais elle savait aussi ce que Luria demandait. Lentement, la capitaine des gardes allait vite comprendre qu’Elena avait un gros fantasme masochiste et de soumission :

« Oui, hmm, c’est si bon ce que vous me faites, haaa, encore, hmmm, encore… »

Dans son dos, Luria sentit alors les mains d’Adamante lui caresser les hanches, sa bouche allant près de son oreille, comme pour lui murmurer un léger conseil :

« Demande-lui qu’elle t’appelle Maîtresse, Luria… »

Suite à la mort du couple Ivory, Luria avait délaissé son devoir de devenir une grande sœur pour devenir l'épée d'Elena. Au service de Lumen, en effet, mais elle serait indirectement la lame de la reine. Si elle voulait qu'elle aille guérir la tête d'un ennemi, elle irait sans remettre en doute son ordre. Mais ce soir, il n'était pas question d'épée, d'armes ou de combat, il était question de plaisir. Et la mission de Luria était simple, du moins sur le papier. Faire jouir Elena. Facile, dis comme ça. Mais Luria avait grandi comme un bon soldat en vénérant sa reine, ayant toujours cette promesse oral faite à la seconde reine, d'être comme une grande sœur pour Elena. Comment une grande sœur pouvait venir doigter les orifices de sa petite sœur, tout en la fessant par-dessus tout ? Elle n'avait donc pas le choix que laisser ce détail de côté, et laisser son corps agir, son cœur aussi. Si Elena voulait jouir, c'était son devoir de citoyenne de tout faire pour elle, même plus, étant le capitaine de sa majesté.

« Mmmmmh, c'est dingue comme j'adore ça... te voir te tortiller... t'entendre gémir... ça me rend folle. »

Ses lèvres baisaient parfois les siennes, parfois juste sa peau, ça dépendait des fois, de ses envies, mais ses doigts continuaient de remuer un peu, il faut dire qu'Elena faisait le plus gros du travail tant elle remuait comme une anguille sortie de l'eau. Mais ce qui était étrange, c'était le vouvoiement ? Pourtant Adamante restait sage et n'embêtait pas Elena ? Donc... pourquoi ? La réponse venait justement d'Adamante qui se rapprochait d'elle pour lui donner un précieux conseil qui ne laissait pas Luria de marbre... Quand même... Se faire appeler Maîtresse, pas la reine en plus... Certes, c'est un cadre intime, c'est pour jouer, mais tout de même. La blonde ne venait pas lui demander une telle chose immédiatement, elle réfléchissait un peu, laissant quand même ses doigts travailler, se régalant des petits bruits que la jeune reine pouvait laisser échapper.

Finalement, ses lèvres se rapprochaient de son oreille, effleurant son lobe, venant chuchoter sensuellement sa prochaine demande, bien qu'elle avait encore un peu de mal à admettre ce qu'elle allait lui demander...

« Appelle-moi... Maîtresse... Et promis... je te ferais jouir. »

Poussant le sadisme un degrés plus loin, Luria ralentissait le rythme de ses doigts tant que le mot magique n'avait pas été prononcer et une fois que cela avait bien atteint son oreille, elle baisa sa joue, simplement, avant que ses mains – ou plutôt ses doigts – ne deviennent plus redoutable que des épées, venant offrir à sa petite reine une sacrée expérience, doigter par les deux côtés à la fois, avec une telle vigueur, un tel entrain ! Après tout, elle pouvait aisément lui offrir une telle chose. Elle est habituée à tenir une épée, mais ça forge tout, des épaules jusqu'au bout des doigts, ça muscle toute cette partie. Et elle allait en faire les frais ! Une fois sa mission accomplis, Luria se retira doucement, la faisant allongée sur le lit, pour doucement baiser ses lèvres, laissant place à un élan de douceur.

« Tu étais parfaite, ma petite chérie... Quand tu auras récupéré, je tiens à ce que tu me renvoies la pareille... »

Luria pris place à coté d'elle, se blottissant donc contre son corps chaud, caressant le tissu couvrant son corps, aussi doux que sexy.

« Et si cela peut t'aider, je t'appellerai volontiers, Maîtresse. »

Là, elle aurait moins de mal à le dire. Une maîtresse, une majesté, c'était à peu de chose près identique, il n'y avait que la nature du titre qui était plus noble d'un côté. Quand elle sera prête, elle subira la « vengeance » de sa jeune majesté.