The Multiversity

La si hostile et froide Suki était en train de se craqueler, de se fissurer, de laisser parler qui elle était vraiment. Elle avouait ses fantasmes, et, même si elle se refusait à les reconnaître, Mélinda avait trouvé un angle d’attaque. Peut-être pourrait-elle demander à une ou deux Cavalières de venir ? Maintenant que le harem de Mélinda avait été béni par Lust, la vampire avait un contact plus facile avec le culte de Lust, et avec les formidables personnes le composant. Elle se demandait si Suki avait d’autres faiblesses, et se décida à exploiter cela ensuite. Oh, Suki était loin d’être au bout de ses surprises ! Mais, pour l’heure, les deux femmes continuaient à se faire l’amour, en position des ciseaux.

« Hmmm, quelle énergie, ma Suki ! C’est à croire que tu aimes coucher avec moi, hihi ! »

Suki lui avait ordonné de se la fermer, mais Mélinda n’était pas du genre obéissante ! Elle jouait encore avec elle, leur mouille venant joyeusement se mélanger l’une à l’autre. Mélinda soupira encore, tremblant sur place, une excitation palpable remontant dans son corps. Elle laissait Suki agir, remuant en harmonie avec elle, leurs deux vulves se caressant intimement avec appétit. Gémissant encore, la vampire couina une nouvelle fois, jusqu’à atteindre le plaisir suprême.

Mélinda s’abandonna à l’orgasme tout comme Suki, et les deux femmes jouirent l’une contre l’autre. La vampire fut toutefois la première à se redresser, et elle alla s’allonger contre le corps de Suki, se lovant tendrement contre le corps de sa Celkhane bien-aimée. Elle l’embrassa délicatement sur la joue.

« Alors, Maîtresse Suki ? Qui dois-je inviter dans mon lit parmi vos amies ? » demanda-t-elle d’une voix douce et innocente.

Car il ne fallait pas oublier qu’il n’y avait pas que Suki ici, Mélinda devait aussi s’amuser avec tout le reste de l’escouade !

Suki tentait de bien garder à l'esprit que cela était encore un défi de cette maudite vampire dont sa meilleure activité devait être de trouver le meilleur moyen de la rendre folle ! C'était à croire que la plupart de ses actions étaient minutieusement préparées pour lui taper sur le système. Suki gardait en tête qu'elle agissait pour la mission, ayant parlé de ce qui l'attendait avec sa femme, elle savait que cette dernière en ferait abstraction. Rinako était bien placé pour savoir que coucher avec Mélinda était loin d'être ce que Suki désirait. Collée à elle – du moins pour le bas de leurs corps – Suki se frottait à elle, espérant la faire jouir bientôt, elle voulait remporter ce défi. Un peu par fierté, mais aussi pour faire avancer les choses, espérons qu'après ça, elle aura assez de son odeur pour que leur ennemi commun ne puisse pas deviner la supercherie. La vampire tentait encore de la déstabilise en la provocant, mais même si c'était dur, parfois, ne rien dire était quand même plus simple que répondre, ça lui donnait moins de cartes en mains à jouer en tout cas. Mais on parlait de Suki... autant elle pouvait garder son calme, autant on parlait de Mélinda donc, c'était pas sûr de la voir simplement se taire.

C'était peut-être une chose dure à croire pour Mélinda, mais Suki était monogame, du moins, depuis qu'elle a rencontrer Rinako. Sérieuse et fidèle, il n'y avait que sa femme qui avait droit de coucher avec elle, la petite soldate voulait former le couple parfait avec son épouse, que leurs enfants grandissent avec de bonnes valeurs. Elle qui vit dans un harem avec dix femmes au mètre carré, ça pouvait avoir étrange comme concept et pourtant. Là, c'était une exception pour le bien de la mission, même si le plaisir était là surtout à cause de la magie rose – aimait-elle penser – car il aurait été fort étonnant que cette maudite vampire ne tente pas de profiter de la situation comme elle avait l'avantage. Elle parvint à tenir jusqu'à l’orgasme, gémissant malgré tout de plaisir en se libérant, mouillant l'entrecuisse de Mélinda autant que sa place dans le lit, elle aurait pu simplement se tenir l'assise, mais la vampire était venue la plaquer au lit, se collant à elle. Gardant son calme, du moins elle tentait, la vampire se la jouait trop copine à son goût. Peu importe sa façon d'agir, de toute façon, elle ne serait pas contente !

« Tsss... Amène qui tu veux... »

La connaissant et si elle avait bonne mémoire, ses filles devaient toutes y passer donc peu importe l'ordre, le résultat sera le même. Toujours grognonne, elle donnait l'impression de bouder, comme toujours, mais comme Mélinda était là, forcément cela se voyait un peu trop. Dans le lit avec son pire ennemi, logique qu'elle ne saute pas de joie au plafond. La magie rose fonctionnait toujours autant, surtout depuis son orgasme, cela avait agrandit la faille, par chance, sa haine envers la vampire l'aidait à encore garder un peu la tête froide, cela ne sera pas le cas tout le temps.

« Et ne m'appelle pas Maîtresse ! »

Pour elle, qui combattait ce genre de chose, c'était une sacrée insulte après tout !

Traiter avec Suki n’était pas évident. Furieuse d’avoir couché avec Mélinda, celle-ci était admirative. Elle se redressa lentement tandis que la Celkhane répondit à ses provocations en l’insultant, refusant qu’on l’appelle « Maîtresse ». Mélinda aurait pu répondre par une saillie bien sentie, mais elle se redressa lentement, près des jambes de Suki. Nue, Mélinda se releva encore, dévoilant son ventre. On pouvait voir la marque de Lust sur son ventre, un beau cœur violet qui semblait pulser sur place. Le simple fait de le voir devrait stimuler les fantasmes de Suki, lui rappelant ses meilleures séances avec Rinako, et ses fantasmes inavoués avec elle. La main de Mélinda caressa sa jambe.

« Tu vois ce cœur violet, Suki ? C’est le signe de Lust… J’ai évolué depuis notre dernière rencontre, ma belle. Je suis certes une vampire, mais j’ai l’appétit sexuel d’une succube. J’ai été bénie par Lust, la Déesse de la Luxure. Et toi, ma chérie, tu as vraiment un sacré caractère, pour résister à ce cœur. »

Mélinda se déplaça lentement, venant la rejoindre, et caressa tendrement la joue de Suki, son corps s’allongeant sensuellement contre le sien. Elle ne comptait pas encore lui faire l’amour. Elle posa un doigt sur les lèvres de Suki, tapotant sa bouche doucement en lui intimant délicatement le silence.

« La domination sexuelle, ce n’est pas l’esclavage, ma chérie. Tout couple fonctionne ainsi. Il y a toujours quelqu’un qui a un rôle plus actif que l’autre, c’est normal, et c’est même naturel. Toi, tu es une dominante… Tu pourrais être ma Maîtresse. »

La vampire se redressa alors, et sortit du lit.

« Nous en parlerons plus tard. Je vais aller accueillir tes amies. »

Mélinda appuya sur une cloche, et, après quelques instants, Ai fit son entrée. Fidèle au poste, elle se mit au garde-à-vous. Mélinda lui avait promis de coucher avec toutes les Celkhanes dont elle aurait fini de s’occuper, mais Suki risquait d’être une cliente difficile. Ai le sentit instinctivement, car elle maîtrisait maintenant la magie rose, et s’avérait être redoutable dans ce domaine. Mélinda l’embrassa tendrement, et lui demanda d’aller lui chercher la prochaine partenaire, tout en se rhabillant.

La vampire opta pour une robe noire moulante avec des gants, tandis qu’Ai alla chercher…

…Djill !

Elle avait terminé. Pas sa mission, loin de là, mais ce jeu avec Mélinda, c'était fini ! Pour quelques instants, à tous les coups, il serait étonnant que la vampire la libère pour si peu, elle semblait adorer la torturer à sa façon. Elle la complimentait en un sens, mais Suki faisait des efforts pour garder son calme, on peut dire que sa haine envers cette femme l'aidait à lutter contre la magie rose. La preuve que sa rancune n'est pas légère pour ne pas succomber à la magie si facilement. La vampire cherchait à la caresser dans le sens du poil, ou à la rendre colérique en supposant qu'elle pourrait faire une bonne maîtresse ? Mais Suki n'était pas si facile à analysé, dans le privé, elle était plus douce qu'un chaton avec Rinako, même si ça lui arrivait de dominer pendant leurs ébats, c'était toujours très doux et elle se laissait volontiers faire sous les assauts amoureux de sa femme. Mélinda changea de tenue, quelque chose de plus moulant et tout aussi vulgaire ! Rappelons que les dessous sur Caelestis, ce n'était pas si banal, leur tenue faisait tout à la fois, comblant autant les basses températures que les hautes alors porté des sous-vêtements, des chaussettes ou autres, ce n'était pas si commun. Pour Suki, il n'y avait que sa combinaison qui comptait, ça allait avec tout ! Enfin, toutes les Celkhanes ne pensaient pas comme elle, mais sa pensée était loin d'être si unique.

Une des jeunes esclaves de Mélinda revenait ensuite, accompagnée d'une des soldates qui accompagnait Suki pour cette mission, Djil. Tss, un des foutus inconvénients de cette mission, non seulement elle doit ravaler sa fierté, mais supporter aussi ce genre de scène, de regard ? Assise sur le lit, adosser aux oreillers, elle croisait les bras et les jambes, cachant comme elle pouvait sa nudité, son regard était de ceux que les soldates voulaient éviter quand la lieutenante était dans les parages. Ce regard noir, quand on était sous ses ordres, il fallait que tout soit parfait pour ne pas attirer ce genre de regard sur soi. Mais par chance pour elle, ce regard était surtout pour Mélinda, pas une autre... pour le moment. Forcément, voyant ce regard, Djil était mal à l'aise, c'est comme faire face à un animal sauvage qui vous a en vue, le moindre geste brusque pourrait attirer sa colère sur vous. Mais la voire nue, ça n'arrivait pas vraiment, même si on se disait qu'avec l'armée, ça ne serait pas si rare avec les douches communes, mais vu son grade, elle se douchait seule ou avec des gens plus ou moins de son grade. Il y a bien eu une ou deux douches commune avec Rinako, c'est vrai, mais elle évitait, Suki donnait l'exemple de la soldate parfaite qui suit le règlement.

Entre une Suki nue qui cachait comme elle pouvait sa nudité et une Mélinda dans ce genre de tenue moulante et courte, l’idée des scénarios pouvaient se bousculer dans sa tête. Sans devenir une tomate, Djil rougissait un peu, de ce qui a pu se produire dans cette pièce, comment on passe d'une Mélinda en robe et une Suki dans sa tenue habituelle à ça ? Et surtout... Qu'est-ce qui allait se passer à présent ? Elle savait plus ou moins ce qui allait se passer maintenant, mais... Comment ? Son regard passait de Suki à Mélinda, sur qui elle frissonna un instant en croisant son regard. Bonne soldate, la jeune femme ne pipait pas mot pour le moment, ne voulant pas faire d'erreur, surtout devant la lieutenante Tetsuhiko.

Mélinda constata vite que Suki était furieuse, et qu’elle allait perturber tout son plan. D’un autre côté, Mélinda était impressionnée. Suki était la première femme qu’elle rencontrait qui résistait à ses pouvoirs ! On lui avait dit que la magie rose ne pouvait pas créer le désir, simplement l’amplifier. Aucune magie ne pouvait créer le désir sexuel ex nihilo. Suki fusillait quiconque du regard, et Mélinda comprit que, si elle la laissait là, rien n’allait marcher. Elle allait paniquer toutes les Celkhanes qui s’enchaîneraient dans son lit, alors Mélinda allait devoir agir. Devant l’hésitation de Djill, Mélinda tapa brusquement dans ses mains, amenant Djill à la regarder.

« Salut, Djill. Je suis au regret de t’annoncer que, malgré tous mes efforts, ta supérieure n’a pas succombé à mes charmes. Comme tu le vois à sa tête, elle risque fort de ne pas faire partie de la mission d’infiltration. Et, comme elle risque de parasiter ta formation d’infiltration… »

La vampire se retourna vers Suki. Elle avait été claire au début. L’idée était de les former à être de bonnes esclaves, à donner le change pour qu’elles puissent s’infiltrer au sein du repaire de Dolceus. Mélinda ne pouvait prendre aucun risque, car, en acceptant de travailler avec elles, elle pouvait être considérée comme une traîtresse à l’Empire si jamais cette opération était révélée aux autorités.

« Ma chère Suki, vous pouvez partir par une autre porte pour vous rhabiller. Vous pourrez rester au harem le temps de la formation du reste de votre escouade, mais vous n’assisterez pas aux formations. »

Mélinda se retourna ensuite vers Djill, et tapota le lit.

« Allez, viens trésor, installe-toi à côté de moi, et dis-moi comment tu es devenue une soldate de Caelestis… »

Oui, Suki n'était pas fière de ce qui venait de se passer... Elle couchait avec son ennemi ! Elle voulait bien mettre de côté le fait qu'elle ne couchait pas avec sa femme, elle était au courant et d'accord avec ça, pour leur mission, mais Suki avait du mal à se pardonner de faire ça. Cette femme, c'était le point noir de sa carrière, elle avait raté son coup, mis en danger une soldate qui avait perdu la raison à force, elle avait failli se venger et la tuer lors de cette mission dans ce château, même si ce fut un piège pour elles comme pour bien des esclavagistes sur place, et maintenant ça ?! La petite boule de nerfs blonde n'avait pas fini de s’énerver cela dit, car après l'arrivée de Djill, Mélinda semblait simplement la virée. Non seulement de sa chambre, mais surtout de la mission ? Elle avait couché avec elle pour faire partie de cette foutue mission, on ne l'écartait pas de la sorte ! Sa réponse fut une véritable grenade !

« Te fout pas de ma gueule ! »

Elle était sûre d'avoir toute leur attention même si c'était Mélinda dont elle voulait surtout avoir toute son attention. Là, elle se fichait de la nudité, elle s'était redressée, restant quand même à genoux sur le lit.

« Ta dit que si je passais la première, je pourrais assister au tour de toutes mes soldates ! Ce qui fait que ta pas fini de me tester alors ne m'éjecte pas de cette mission sous prétexte que je fait pas l'affaire ! Si ta juste voulu profiter de moi pour me foutre en rogne, sache que tous les accords passés ne m'empêcheront pas de te tuer, sale pourriture d'esclavagiste ! »

Elle avait le droit de trouver que Suki ne faisait pas l'affaire pour le moment, elle était plus experte en sexe que Suki après tout, mais le contrat, c'était que si elle passait la première, elle pouvait assister à la suite et, à la fin, devenir meilleure pour infiltrer le harem où étaient retenue les Celkhanes prisonnières. Forcément, avec quelqu'un de la trempe de Suki, elle n'allait pas devenir une parfaite esclave en si peu de temps, Mélinda le savait. Mais là, elle jetait de l'huile sur le feu et plus que des menaces, Suki risquait vraiment de tenir parole si Mélinda comptait l'écarter après qu'elle ait ravalé sa fierté pour coucher avec cette vampire. Non seulement, une « esclave » avec ce genre de caractère pouvait plaire, mais surtout, Mélinda n'avait pas tout sortie pour dresser Suki. Si elle se souvenait de leur première rencontre, c'était avec sa verge qu'elle avait réussie à dompter Suki, elle comptait réussir sans ? La bonne blague !

« Alors quoi ? Je suis pas aussi docile que les enfants que t'endoctrine, alors tu jettes l'éponge ? Ha, elle est belle la grandeur de Warren Mélinda ! T'es pas foutue de me combler et tu me jettes la faute pour te dédouaner ? Djill reste, et peut participer si ça peut te faire plaisir, mais je ferais partie de cette mission, t'entend ?! »

Pas question d'avoir couché avec elle pour rester sur le banc. Alors, elle avait bien provoqué Mélinda ou au contraire, l'arroseur arrosé et Suki qui s'était – une nouvelle fois – fait avoir par son ennemi juré ? Était-elle tombée dans le panneau ou bien elle avait piqué Mélinda là où ça faisait mal ?

Mélinda avait-elle sciemment provoqué Suki ? Qui sait ? La vampire était capable de tout ! En tout cas, cela la fit réagir. La perspective de ne plus appartenir à la mission, et d’être congédiée de manière si inélégante, la fit bondir sur place ! Djill n’osait visiblement rien dire, et Mélinda savait que Suki restait leur cheffe. Alors, que Mélinda le veuille ou non, elle ne pourrait jamais mener cette mission à bien sans Suki. Le problème était de réussir à la faire obéir ! Or, Suki n’en avait de toute évidence pas envie. Mélinda la regarda donc, laissant Suki exprimer sa frustration, sa colère à l’idée d’être écartée de la mission.

« Oh, tu crois que je ne peux pas te faire basculer, Suki ? »

La vampire se déplaça alors, et marcha à quatre pattes sur le lit. Belle et prédatrice, elle était aussi très sensuelle, et se rapprocha de Suki, venant frotter son nez contre sa joue.

« Qu’est-ce que je dois faire, alors ? Hum ? »

Mélinda se déplaça encore, et se lova dans le dos de Suki. Elle sentit la tension de celle-ci, et se pressa contre elle. Sa main s’enroula autour des seins de Suki, et son autre main se glissa entre les cuisses de la Celkhane. Dans le dos de Suki, Mélinda souriait doucement, amusée par la situation. Elle se frottait contre le corps de Suki, pinçant son téton, usant de ses muscles. Malgré son corps svelte, Mélinda restait une vampire, alors elle pouvait aussi avoir une sacrée poigne quand elle le voulait. Elle luttait contre l’éventuelle résistance de la jeune femme.

Et, soudain, Suki put sentir quelque chose taper contre ses fesses. Mélinda frémit, et pinça le corps de Suki en déployant sa verge. Son membre érectile se redressa, et s’enfonça contre la croupe de Suki. Elle sentit alors le sang de la Celkhane croître dans sa poitrine. Mélinda sourit un peu, et frotta à nouveau sa verge contre son cul, avant de rapprocher ses lèvres de l’oreille de Suki :

« Mets-toi à quatre pattes, ma salope, que je te baise bien fort ! »

Voilà qui était inadmissible ! Après les efforts qu'elle avait faits avec cette putain de vampire, voilà qu'elle changeait les règles, l'écartant du projet, alors que la durée du deal n'était même pas finie ?! Elle se foutait de sa gueule ou alors cette putain d'esclavagiste n'acceptait pas sa défaite ! Cela ne lui plaisait pas de tomber que quelqu'un qui ne se met pas à genoux devant elle, comme une enfant gâtée elle boude et veut gagner ? Oh que non, des vies étaient en jeu, pas question que cette salope gâche tout pour son foutu caprice ! Pour elle, ce n'était pas possible, elle attendait tellement plus que ça, elle espérait régler son compte à l'autre pourriture de Dolceus si possible, mais une fois ses soldates en sécurité... Alors elle n'allait pas gâcher ses envies non plus ! La voyant approchée à quatre pattes avec un léger sourire, Suki se demandait seulement si cette saloperie n'avait pas tout calculer pour en arriver à ce résultat... et donc, que la Celkhane se soit fait avoir ? Oh bon sang, ce serait la meilleure... Rouler dans la farine par cette saleté... Elle préférait ne pas se poser la question à voix haute, la réponse pourrait bien lui déplaire, plus encore !

« Grrrrrr... »

Face à sa question, trop près d'elle, sentant son nez sur sa joue alors que ses mains commençaient à parcourir son corps, elle savait que selon ce qu'elle pourrait dire, elles reviendraient à la phase exclusion donc... Elle préférait ne pas agir impulsivement, comme c'était parfois le cas avec elle. Elle supportait donc les mains de la vampire sur sa petite poitrine qu'elle pinçait en espérant sûrement lui arracher un cri, mais Suki avait sa fierté, elle ne tombait pas si facilement ! Sa seconde main entre ses cuisses était plus dure à supporter sans l'exprimer, mais elle tenait bon, lâchait à peine un petit soupir. Non, elle ne lui fera pas ce plaisir si facilement ! C'est du moins ce qu'elle se disait. Car en sentant quelque chose de dure se presser entre elles dans son dos, elle frémissait... Elle savait ce que c'était, c'était une chose qu'elle adorait voir chez ses partenaires, du moins, quand ce n'était pas Mélinda. Par le passé, elle raffolait des partenaires futas, elle aimait les rares fois où sa femme en était dotée, cela ne l'empêchait pas d'apprécier aussi en être doté, mais voilà, ce n'était pas pareil, mais le plaisir restait agréable dans les deux cas. Là, il s'agissait de Mélinda, même à leur rencontre, une situation similaire avait eu lieu.

Le cul entre deux chaises, elle ne pouvait rien dire sous peine de tout foutre en l'air ou d'en dire trop. Elle poussa un nouveau grognement plus intenses en se mettant à quatre pattes. Suki était une véritable tigresse, un mot, un regard de travers et elle pouvait mordre ! Même Djill se déplaçait, préférant ne pas rester dans son champ de vision, si elle croisait son regard... Elle pouvait ne rien dire pour le bien de la mission, mais son regard vaudrait toutes les punitions de la part de ce petit bout de femme si sanguine ! Oui... Qu'elle le veuille ou non, son corps était capable d'aimer ce qui allait se passer, mais le lien qui unissait ses deux femmes allaient l'empêcher d'en profiter pleinement ! Elle le savait.

Suki avait sauté à pieds joints sur une mine, et ne savait plus comment se retirer. Si elle repoussait Mélinda, elle ne ferait que confirmer être un élément perturbateur, ce qui l’exclurait de cette mission d’infiltration. Tout cela avait-il été calculé de la part de Mélinda ? Qui sait ? En tout cas, elle avait su magnifiquement rebondir, car Suki ne pouvait plus se refuser à elle ! Mélinda aurait presque pu en rire, mais elle ne voulait pas non plus humilier la jeune femme. Malaxant le cul de Suki, elle écartait chacune de ses fesses, et sentait celle-ci se tortiller sur place. L’anal,c’était son point faible, et, même si elle voulait lutter, son corps, lui, ne mentait pas.

« Approche, Djill… Viens, ma belle. »

Plus docile que Suki, Djill se rapprocha de Mélinda, ce qui lui permit d’éviter de croiser le regard de sa supérieure. Mélinda soupira doucement, sa verge continuant à caresser la croupe de Suki, se frottant contre sa peau. Djill était à côté d’elle, et Mélinda caressa sa joue en lui souriant, puis l’embrassa. Djill lui répondit, et elle sentit chez elle une absence de résistance. Oui, Suki allait être la plus difficile du groupe à faire tomber ! Mélinda sourit donc, et rompit ensuite le baiser.

« Bon… Ma chère Djill, je vais sodomiser ta patronne… Tu as le droit de regarder, mais j’aimerai surtout que tu en profites pour t’attaquer à mon corps. Embrasse-moi, caresse-moi, et, si le cœur t’en dit… Il y a des jouets ici, tu peux les utiliser pour me sodomiser, Suki n’est pas la seule à adorer ça… Hein, ma chérie ? »

Mélinda ponctua cette question rhétorique d’une belle fessée sur le postérieur de Suki, une jolie claque qui résonna dans la pièce.

« Navrée de t’avoir fait attendre, ma belle, je me demande si tu vas continuer à faire vœu de silence… »

Elle se masturba et approcha sa verge, heurtant la porte arrière de Suki.

« J’arrive, mon cœur… ♥ ! »

Mélinda la sodomisa alors, soupirant de plaisir, et pinça ses fesses avec envie.

Piégée ? Sûrement. Ça lui arracherait la gueule de l'avouer donc elle ne disait rien de plus, mais qui sait, elle trouvera sûrement un moyen de s'en tirer en cherchant bien, car pour le moment, on ne pouvait pas dire que la solution lui sautait au visage. C'était d'autant plus frustrant que c'était face à Mélinda qu'elle était et n'importe qui connaît un minimum la Celkhane savait que cette vampire était sa pire ennemie. Une histoire qui a mal tourné entre elles et depuis, elle jure de se venger sans avoir vraiment réussie à ce jour. Plus elle tentait de s'en dégager, plus elle s'y enfonçait à vrai dire. À quatre pattes, elle savait ce qu'elle risquait, mais elle devait participer, elle était là pour ça ! Et ça lui ferait mal au cul de se sentir écarté après avoir couché avec elle. Quitte à avoir marché dans de la merde, inutile de s’essuyer le pied maintenant si le trajet était rempli de défection. Mélinda fit venir Djill, pour qu'elle en profite un peu aussi sans forcément en rajouter une couche sur la colère de Suki – elle serait moins colérique de devoir coucher avec une camarade qu'une ennemie, mais là, peu de choses pouvaient la calmer.

Djill profitait plus facilement de ce moment, elle n'était pas ravie, mais comparée à l'avis de Suki sur la question, elle était plutôt satisfaite. Se plaçant dans le dos de la vampire, elle profitait en douceur, caressant son corps en se blottissant contre elle, sa tenue se frottait à sa peau nue alors que Mélinda ne tarderait pas à commencer, tout en jetant toujours un peu plus d'huile sur le feu. Suki restait muette en dehors de ses grognement qui bloquait sûrement un torrent d'insulte et d'un avis peu glorieux sur Mélinda et Mijak, mais... la mission, elle n’oubliait pas sa mission. Même quand enfin elle la pénétra, elle se redressait un peu face à la douleur en serrant les dents. Avec Rinako, elles étaient plus dans les délires saphique, donc même si les pénétrations n'étaient pas rares, l'amour était plus sur du frottage. Retrouvez cela, c'était... douloureux dans un sens. Elle tenait bon, elle n'offrait pas ce plaisir à son ennemi, mais combien de temps elle allait tenir ? C'était plus difficile à juger alors que ses poings serraient les draps, lui desserrer la mâchoire ou les poings, il en faudrait du muscles !

Elle parvenait à tourner sa tête, croisant par-dessus son épaule le regard de Mélinda, jamais une haine n'avait été aussi bien imager que ce regard ! Mais dans ce regard, il n'y avait pas que de la haine, mais c'était difficile tant la noirceure masquait bien ce qui pouvait se cacher derrière, de façon plus honteuse. Mais le souligner chez elle, le voir très clairement, ce ne sera pas simple tant la noirceur cachait bien son jeu. Suki pouvait aimer cela, c'est juste qu'elle n'aimait pas Mélinda. Mais entre ce qu'elle pensait et ce que son corps pensait, ça faisait deux avis. Elle tremblait légèrement, elle mouillait tout autant, mais sa fierté lui faisait tenir la barque encore droite.

Suki se tortilla sur place, et Mélinda sentit le sang de la jeune femme remuer avec plaisir. Son propre corps la trahissait, exprimant tout ce plaisir qu’elle se refusait à avouer. Oh, comme elle était mignonne, adorable ! Mélinda remuait en elle, et sa verge coulissa dans son cul, arrachant à Suki des grognements. Elle tourna la tête, lui jetant un regard noir, mais sans pouvoir trahir la rougeur sur ses joues, ses yeux qui se plissaient, ce plaisir indicible qu’elle se refusait à admettre… Et que Mélinda comptait bien faire éclater en elle ! Malgré l’hostilité de la Celkhane à son encontre, Mélinda caressait toujours l’idée de parvenir à améliorer ses relations avec elle. Sentant le corps de Djill remuer lentement dans son dos, la combinaison crissant contre sa peau, elle déplaça sa main, et gifla les fesses de Suki. Une belle fessée, qui fit gémir Suki, et rougir Djill.

« Ne cherche plus à le nier, hum… Suki. Tu… Tu aimes ça, haaan… »

Mélinda malaxa de nouveau ses fesses, et se déplaça un peu, d’avant en arrière. Elle sentit les mains de Djill caresser ses hanches, se déplaçant pour l’enlacer, sans toutefois chercher à la retenir. Oui, celle-ci serait bien plus docile, confirmant aux yeux de Mélinda que, pour soumettre ses Celkhanes, elle allait devoir commencer par ce petit bout de femme qui la fusillait du regard. Elle gémit encore, et recula, puis se renfonça encore, dilatant à chaque coup de reins les parois anales de sa partenaire, facilitant le passage en elle. Elle s’infiltrait progressivement, creusant son chemin avec délectation, sa verge s’enfonçant plus profondément en elle.

Djill déplaça encore ses mains. L’une d’elles alla malaxer l’un de ses seins, tandis que l’autre caressa le bas de son ventre, descendant graduellement sur sa peau, se rapprochant de son nombril. Elle caressa la peau située entre le nombril et la verge de Mélinda, qui continua à remuer, amplifiant le mouvement, durcissant sa pénétration anale.

« Hum-hmmm… Ton cul est tellement serré, ma salope, haaaa… »

Mais n’était-ce pas mieux ainsi ? Mélinda, en tout cas, se régalait ! Pour rien au monde, elle n’aurait souhaité mettre fin à ce moment, et elle était curieuse de voir jusqu’à quel poitn Suki allait tenir avant de craquer. Tournant la tête, elle laissa Djill l’embrasser, tout en retournant user de sa magie rose. De manière plus insidieuse, Mélinda voulait faire craquer Suki, alors la marque de Lust scintilla encore sur son ventre, non pas pour amplifier le désir de Suki… Mais pour l’empêcher de jouir ! Elle voulait que Suki flirte avec l’orgasme, qu’elle la supplie de jouir, qu’elle perde toute convenance !

Disons simplement les choses comme elles sont, Suki enrage que cette maudite vampire veuille la laisser sur la touche alors qu'elle avait dû coucher avec elle et en plus, elle n'avait pas été au bout du temps imparti. Double raison de l'avoir mauvaise ! Donc voilà, si Mélinda voulait l'écarter, elle allait devoir commencer par tenir parole ! Pour le moment, Suki se retrouvait « obligé » de devoir allez plus loin encore pour que sa pire ennemie puisse profiter plus de son corps alors que cela la dégoûtait. En tant que femme, Mélinda avait un certain charme, mais étant donné leur passif, pour elle, elle était la pire des femmes. Peut-être pas la pire, il devait y avoir vraiment pire dans ses maudites mijakienne esclavagistes, mais... Elle ne pouvait ignorer leur relation donc, elle restait quand même basse dans le classement. Dans une autre vie, un univers parallèle, elles s'entendaient sûrement très bien, mais ici, c'était elle qui avait causé son premier échec, elle qui a rendue folle une de ses soldates, bref, avec un départ pareil une bonne entente est difficile à mettre en place.

Djill restait quelque peu en retrait, profitant doucement du corps de Mélinda, passant ses mains sur son corps, le sien, couvert par sa tenue de combat devait réveiller bien des envie chez la vampire qui adorait ça. Suki a espionné de bien des façons son adversaire pour mieux frapper, donc, qu'elle le veuille ou non, elle connaissait bon nombre de ses points faibles. Elle continua de grogner, couinant parfois involontairement de façon plus aiguë, serrant un peu plus ses poings sur le lit. Oh, pour sûr, Mélinda a dû rarement avoir une partenaire si farouche à son égard, elle refusait de perdre face à elle, alors elle jouait autant le jeu de Mélinda qu'elle allait à contre-sens. C'est bizarre dit comme ça... Mais elle devait coucher avec elle, sans pour autant lui donner tout ce qu'elle désirait. Si elle pouvait lui donner le minimum pour que cette maudite vampire accepte, elle le ferait.

« Mmmmmrrrrrrr ! Tes qu'une tordue... Warren ! »

Elle avait bien des insultes à lui cracher au visage, mais elle devait se contenir, du moins sur ce côté-là, car pour le reste, il devenait de plus en plus compliqué de tenir le coup, mais disons qu'elle tenait bon, elle n'était pas encore à l'orgasme, ce qui pouvait être un bon signe. Après, tout reste à voir selon Mélinda, mais la Celkhane ne comptait pas lui faciliter la tâche. Sauf qu'elle ignorait que la vampire était justement en train de l'empêcher de jouir et que bientôt, cela pourrait bien lui jouer des tours. Suki serrait les dents, se retenait comme elle pouvait, espérant bien ne pas faciliter la tâche de son ennemie mais le hic était qu'elle ignorait actuellement si elle allait dans le sens voulu ou non ? Avec le rythme plus intense de Mélinda, sa barrière se fracturait doucement et bientôt, elle n'arrivera plus à tant se contenir, mais par chance – ou non – pour le moment, elle tenait le coup. Pour combien de temps encore ? Djill restait moins compliqué à gérer et se sacrifiait tant bien que mal pour la mission, baisant le cou de Mélinda, la gênant moins que possible pendant que ses hanches se balançaient d'avant en arrière.

La répartie furieuse de Suki donna lieu à une grosse gifle supplémentaire, une fessée puissante de la main douce, mais non moins ferme, de Mélinda. Suki couina encore, et Mélinda rigola, sa verge nichée dans le cul de la Celkhane.

« Moi, une tordue ? Hihi… Mais regarde-toi, ma chère ! C’est toi la tordue, toi qui aimes baiser avec la femme que tu hais ! Comment expliques-tu ce paradoxe, hum ? Tu es une traînée ! »

Djill restait silencieuse, soucieuse très certainement de ne pas s’interposer dans ce duel sexuel. Elle se frottait contre le corps de Mélinda, l’enlaçant, la caressant, venant pincer et malaxer ses seins. Nue ou habillée, Mélinda restait toujours magnifique. Elle prenait Suki en levrette, la sodomisant avec passion. Sa belle verge se durcissait, s’élançait, se perdant dans les tréfonds du corps de la jeune femme. La soldate se tortillait sur place, et Mélinda gémit à nouveau. Elle remuait d’avant en arrière, continuant à s’unir en elle. La vampire soupirait de plaisir, multipliant les coups de reins. Suki se tortillait encore sur place, et la vampire la sentait s’approcher de l’orgasme… Orgasme qui se refusait toutefois à venir. Mélinda continuait à s’unir à elle, et tourna la tête, partageant avec Djill un long baiser. Ce faisant, sa queue remua un peu moins, et elle fourra sa langue dans la bouche de Djill, sentant celle-ci bien plus malléable.

« Toi, ne t’inquiète pas, je vais te baiser très fort ensuite… Et peut-être même que Suki m’aidera ♥ !
-  Hooo… »

Les joues de Djill s’empourprèrent délicieusement, et ses battements cardiaques s’accentuèrent à cette idée. Suki remuait encore, et Mélinda poursuivit ses coups de reins, reprenant un rythme plus soutenu. Les minutes passaient, et Mélinda gémit encore. Elle crispa ses mains sur ses fesses, pinçant ses fesses. Elle griffait son cul, le flattant ensuite, et se déplaça alors, remontant sa main pour caresser sa hanche, et pinça son sein. Elle se lova dans son dos, et l’embrassa dans le creux du cou, soufflant contre elle, soupirant avec impatience.

« Je sens ta mouille sur ma queue, tu sais… Hmmm… Tu ne jouiras que si tu m’appelles… Maîtresse ! »

Une idée qui serait sans doute insupportable pour Suki, mais Mélinda s’amusait avec elle. Elle était comme une chatte jouant avec sa proie, bien décidée à la pousser dans ses derniers retranchements !

C'était dur et pénible de devoir se soumettre à cette satané vampire ! Elle serrait les dents, s'empêchant de gémir, mais cela restait difficile d'y résister. Surtout que Suki avait le cul entre deux chaises, devoir jouer le jeu de Mélinda pour avoir accès à cette mission tout en brandissant ses convictions, ce n'était pas si simple de jongler de la sorte ! Son corps remuait d'avant en arrière, sous le rythme des coups de reins de la vampire tandis qu'elle se cramponnait aux draps. Elle était obligée, pour le bien de la mission, mais la Celkhane était si fière ! Surtout face à son ennemie ! Elle ne pouvait même pas contre-attaquer, elle disait vrai cette pourriture ! Elle prenait plaisir... à coucher avec elle... Elle en aurait des haut-le-cœur à dire cela à voix haute alors elle continuait de serrer les dents en ravalant sa fierté. Mais le plaisir avait beau être là, de continuer de grimper, l'orgasme restait en retard, il ne venait pas. Le plus « important », c'était que Mélinda ai des orgasmes surtout, mais cela allait vite la frustrée si ça continuait longtemps. Sûrement sa fierté qui l'empêchait de devoir jouir si vite pour cette saleté de vampire ?

« Mmmmmmmrrrrrrrrrrrrr !!!! »

Plus têtue que Suki, ce serait difficile de vraiment en trouver une. Même quand le rythme ralentissait un peu, c'était malgré tout la Celkhane qui remuait un peu, pour maintenir le rythme. Preuve en est que l'absence d'orgasme la forçait à agir un peu seule pour pouvoir y arriver et se libérer d'un poids. Puis un orgasme, ça procurait parfois un effet domino, celui de jouir pour inciter l'autre à en faire autant. C'était un peu son effet recherché pour que Mélinda puisse jouir, cela lui fera moins d'atouts à avancer pour repousser la Celkhane de cette mission. Oh oui, pas question pour Suki de s'être ainsi donné pour ensuite en être écartée. Hors de question ! Mélinda parvenait à la faire doucement craquer, lui arrachant un petit cri de plaisir en la surprenant avec une petite fessée, mais Suki ne s'avouait pas vaincu comme ça. Même quand elle se lovait dans son dos, lui dévoilant la façon dont elle pourrait jouir, son regard était connecté aux enfers. Elle ne lui donnerait pas ce plaisir ! Elle avait envie de l'insulter de tous les noms, de lui faire regretter son geste, mais... Ses camarades, elle devait les sauver... Elle ne disait donc pas le mot magique... mais elle ne l'insultait pas pour autant.

« Tu peux... rêver ! »

Elle tenait bon, on ne pouvait pas lui retirer cela, doucement, mais sûrement, elle allait craquer. Mais pas aussi facilement que Mélinda pouvait l'espérer. Elle ne lui fera pas ce plaisir. Mais l'envie de se libérer de cette pression devenait de plus en plus pressante, petit à petit, Suki voulait s'en soulager, mais faire ce plaisir à cette vampire la forçait à repousser toujours un peu plus ses limites. Mais après avoir bien tenue et résister autant que possible, elle craquait ! La marque magique sur son corps la poussant doucement à emprunter cette voie, après tout.

« Mmmmrrrrrrraaaaaaaa ! J'en p-peux p-plus... maî... Maîtresse ! »

Avaler des débris de verre aurait été sûrement moins douloureux pour elle que d’appeler Mélinda de la sorte. Mélinda avait de nouveau gagné, mais pas aussi facilement qu'elle ne pouvait l'imaginer. Elle ne se laissera pas faire, pas si facilement. Sur le terrain ou dans un lit, Suki n'est pas à sous-estimer.

Oh, quelle forte tête ! Mélinda ne pouvait que reconnaître que Suki était incroyablement têtue et bornée ! À sa place, beaucoup de personnes auraient déjà abandonné, pour pouvoir goûter au plaisir suprême, pour pouvoir jouir. Cette pression était irrésistible, cette force insoutenable, et, pourtant, la Celkhane continuait à lui tenir la dragée haute. Elle continuait à refuser de s’avouer vaincue, malgré les coups de reins et les grognements de Mélinda. Une telle obstination était impressionnante ! Mélinda soupira encore, insistant, multipliant ses coups de reins, la profondeur de sa sodomie. Elle caressait les lèvres intimes de Suki, la maintenant relevée contre elle. Mélinda soupirait dans son dos, grognait contre l’épaule de sa partenaire. Elle était bien décidée à l’amener dans ses derniers retranchements, et elle finit par y arriver, par voir enfin le bout du tunnel. Suki la gratifia d’un « Maîtresse » savoureux. Mélinda aurait pu pousser son avantage, mais elle n’était pas si cruelle. Elle relâcha la pression, et inonda le cul de Suki de son foutre, tout en la laissant enfin jouir. La petite blonde teigneuse s’abandonna contre Mélinda, jouissant sur ses doigts, tandis que Mélinda alla lui tapisser le cul, la remplissant avec joie.

« Haaaa, Su… Suki !! »

Elle s’abandonna en elle en fermant les yeux, jouissant avec amour, et, quand elle eut terminé, elle relâcha le corps de Suki. La Celkhane s’allongea sur le lit, la verge de Mélinda ressortant ensuite de son corps. Djill était toujours dans le dos de Mélinda, et la vampire s’appuya sur elle, en sueur. Elle reprenait ses esprits, et sentit la main gantée de Djill caresser sa verge, remuant dessus. La Celkhane dans son dos avait moins d’animosité à l’encontre de la vampire, alors elle serait sans aucun doute moins compliquée à séduire.

« Hum… Je dois admettre que tu as un sacré caractère, ma Suki… Quand cette mission sera terminée, tu devras revenir avec ta femme… Histoire de crever l’abcès. Je suis sûre qu’elle doit être très douce comparée à toi. »

Suki n’aimait sans doute pas que Mélinda parle de sa femme. Mélinda tourna sa tête vers Djill, et les deux femmes s’embrassèrent. Djill devait sans doute commencer à se sentir impatiente, et elle sentit contre ses doigts l’érection galopante de la vampire. Tandis que Suki reprenait ses esprits, une nouvelle personne se rapprocha alors du lit, et caressa les cheveux trempés de la jeune Celkhane. La belle Vanillia venait d’arriver. La femme de Mélinda caressa doucement les cheveux de Suki.

« Bonjour… Est-ce que je peux me joindre à vous ? Je m’appelle Vanillia, je suis la femme de la personne que tu détestes, Suki… Est-ce que tu me détestes, moi aussi ? » demanda-t-elle alors.

Elle n'avait pas le choix, Mélinda la retenait en otage, soit elle arrivait à ce final, soit elle restait bloqué dans son orgasme manquant, mais surtout, elle était éloignée de la mission ! Elle ! Elle, dont Mélinda avait demander à ce qu'elle soit de la partie, bonne qu'à jouer les putes ici ? Hors de question ! Même si cela lui arrachait la gorge comme si elle avalait des éclats de verre, elle finissait par dire le mot magique, ce fameux « maîtresse ». Pour Suki, c'était horrible d'en arrivée là, mais au moins, elle avait bien combattu, elle a cédé uniquement, car Mélinda ne lui laissait plus le choix, sinon, elle n'aurait pas gagné de la sorte. Enfin libérée par son orgasme qu'elle contenait autant que possible – elle ne hurlait pas de plaisir, mais laissa malgré tout échapper quelques gémissements tout à faits adorables – avant que la vampire ne termine, savourant sa victoire en allant sûrement se tourner vers Djill à présent. C'est vrai qu'elle était venue alors que cette maudite vampire lui avait fait croire qu'elle serait écartée. Suki aurait pu laisser passer ça simplement, non pas qu'elle avait spécialement besoin de repos, mais au moins, elle ne fricotait pas avec l'ennemi pendant ce temps-là.

Mais sa petite notion d'inviter Rinako une prochaine fois, elle voyait rouge à cette mention. Si un regard pouvait tuer, Mélinda aurait été en danger après cette phrase. La famille, c'est important, surtout pour elle ! Elle ne posera pas le petit doigt sur sa femme ou leurs enfants ! Jamais ! Elle n'avait pas le temps d'imaginer comment lui faire payer ça si jamais elle cherchait vraiment à approcher sa famille, Vanillia Warren arriva en lui caressant la tête. Bien sûr, Suki restait méfiante, un mouvement de recul même si cette dernière tentait de se montrer plus gentille déjà. De ce qu'elle savait de cette femme, elle ne tenait pas de harem, elle avait sûrement des esclaves, comme toute personne riche de ce foutu pays, mais si ses souvenirs sont bons, elle avait un lien avec l'alcool pour être riche ? Le vin, un truc du genre ? C'est vrai que, logiquement, elle n'avait rien contre elle, c'était Mélinda son ennemie, pas elle. Mais bon, étant donné qu'elles étaient mariée, elle était forcément du côté de sa femme.

« Je n'ai rien contre vous, de primes abords... »

Méfiante, froide, Suki se méfiait, ici, n'importe qui, n'importe quoi serait susceptible de tout faire pour aider Mélinda, forcément que la Celkhane ne baissait pas sa garde. Surtout qu'elle était nue... Non, ce n'était pas une de ses habitudes, même le soir, dans le lit conjugal, elle avait ce tee-shirt trop grand pour elle, servant de pyjama, car elles n'étaient jamais à l’abri d'une visite des filles, à cause d'un cauchemar ou d'une visite surprise.

« Mais si vous êtes là, ce n'est sûrement pas pour prendre le thé ou être d'accord avec moi... Alors quoi ? Vous allez me vendre votre idéologie comme quoi les esclaves sont bien traitée ici ? Merci, mais je connais la chanson ! Je suis pas aveugle, j'ai vu assez d'esclaves pour voir qu'ici, ils sont mieux traitée que dans des endroits où j'ai foutue les pieds, ça n'empêche pas que ça reste de l'esclavage ! »

Suki connaissait leur petit refrain, mais elle avait vu tant de bordel ou d'endroits bien pire qu'ici oui. Rien que l'endroit où elle avait sauvé Holy, un bordel sans nom, affreux, des gosses comme sa fille arrachée à leurs parents, mort ou vendue ailleurs. C'est une vie, ça ? Et c'est sans compter que ce que cette gamine avait dû vivre avant leur arrivée, on peux comprendre après tant de mission que Suki feule à la moindre approche de ses charlatans qui voulaient imposer leurs idées de ''tout va bien ici, les gens sont heureux''. Suki n'était pas grande, et même si son corps svelte et légèrement musclée prouvait qu'elle était en forme, elle était loin d'être madame tout en muscles ! Mais elle restait aussi dangereuse qu'une tigresse. Belle mais dangereuse.

Mélinda s’occupait en effet de Djill maintenant. Elle constata vite que la jeune Celkhane serait bien moins farouche que Suki. Mélinda retourna donc dans son dos, caressant sa nuque d’une main, et glissa son autre main entre ses cuisses. Elle la masturba tout en lui demandant de tourner la tête, et les deux femmes s’embrassèrent avec appétit, la langue de Mélinda partant à l’assaut de la délicate bouche de Djill. Elle entendit la Celkhane soupirer lentement contre elle, mais sans repousser sa langue ou fermer ses lèvres.

De son côté, Vanillia s’allongea contre le corps de Suki. Elle notait sa colère, sa franche agressivité, sans doute furieuse d’avoir été ainsi humiliée par sa femme. Mélinda l’avait provoqué et forcé à appeler « Maîtresse », et elle indiqua d’emblée à Vanillia qu’elle ne goûterait pas à sa propagande en la matière.

« Oh, je sais bien, tu es une Celkhane après tout… Et, si je te fais l’amour, c’est uniquement parce que tu as couché avec ma femme. Ma femme et moi avons adopté une règle simple, tu sais… Tous les partenaires de l’une doivent être les partenaires de l’autre. »

Cela devrait peut-être rappeler à Suki ce que Mélinda avait dit au sujet de Rinako. La main gantée de Vanillia caressa son visage, glissant sur la joue de Suki, et elle alla l’embrasser. Vanillia avait des lèvres sucrées, très agréables. Elle percevait chez Suki une certaine tension, quelque chose qu’il ne serait pas facile de rompre.

« Je ne suis pas une esclavagiste… Et j’ai grandi avec un père autoritaire qui m’a brimé, qui ne voulait pas que je sois libre. J’exècre donc ceux qui privent la liberté des autres. Alors, oui, j’avais de quoi avoir des doutes concernant le métier de ma femme… Mais j’ai du mal à voir en elle une esclavagiste. »

Elle restait lovée à Suki.

« Tu sais, les personnes qui sont hébergées ici peuvent toujours partir… Et il est fréquent qu’elles le fassent à la majorité. Mélinda les forme, les éduque… Elle recueille beaucoup d’enfants abandonnés pour les élever. Je sais que toi et elle étés parties du mauvais pied, et je sais aussi que ma femme n’aime pas ça, et souhaite se rattraper à tes yeux. Alors, si j’interviens, c’est aussi à ce titre. Je suis sa femme, et je n’aime pas la sentir coupable pour sa relation avec toi. »

Vanillia disait les choses sans ombrage, et embrassa Suki dans le creux du cou, sentant son corps nu contre le sien.

« Mais j’aimerai comprendre… Toi qui es une soldate, obligée d’obéir à des ordres sur lesquels tu n’as aucune emprise, n’es-tu pas déjà, à ta manière, une esclave ? »

Suki n'était pas du genre à baisser sa garde, elle se savait en territoire ennemi, et elle était du genre têtu alors la voir baisser les armes... Cela ne risque pas d'arriver de si tôt. Vanillia pouvait essayer, c'était son droit, mais même si elle avait moins de « défaut » que Mélinda, il n'en reste pas moins qu'elle était déjà dans le mauvais camp. On ne fait pas d'un cas une généralité, mais jusqu'ici, Suki n'a jamais croisé de Mijakien près à aider Caelestis, à part avec une arme sur la tempe. Chaque fois, ce sont des êtres qui ne voyaient aucun mal à brimer la liberté des autres, que ce soit pour l'argent, le manque de chance des esclaves ou simplement une question de sang. Car monsieur X a une famille noble depuis plusieurs générations et que Monsieur Y est juste fils de paysan, il est normal de le voir avec un collier et une chaîne autour du cou. La seconde vampire approchait, évoquant cet accord entre les deux vampires et leurs partenaires, un drôle d'accord selon Suki, mais elle n'était pas là pour juger la vie privée des gens. Elle n'aimait pas Mélinda, mais ce n'est pas sur ses goûts sexuels et ce qu'elle partage avec son épouse qu'elle va la juger.

Même si la petite blonde avait demandé à être épargnée des sermons de propagande de Mijak, Vanillia finissait par lui répéter la même chanson. Ils ne sont pas esclaves, ils partent quand ils veulent et ainsi de suite. Mélinda et compagnie lui ont tant chanté cette chanson, le rythme change, les paroles varient parfois, mais le refrain est le même. Et Suki grimace face à tout cela. Elle était soldate, elle en a vu des horreurs, que ce soit bien caché à l’abri des regards ou non, des gens comme Mélinda qui se faisait montrer comme une variante d'esclavagiste plus doux et respectueux, mais derrière les rideaux, c'était pire que ce qu'elle avait pu voir dans sa carrière ! On lui dit combien Mélinda est différente, mais dès que l'on associe le mot « esclavagiste », Suki revoit des horreurs... Des choses horribles liées à des enfants, pas de simples tortures physique – même si elle en a déjà vu – mais des choses que des enfants ne devraient même jamais soupçonner. Elle avait envie de vomir à chaque fois qu'on tentait de lui dire que ce n'était pas di grave, que c'était différent. Peut-être, c'était vrai. Mais quand on a vue le pire côté de ce « métier », il est difficile d'avaler de telles couleuvres, même en présentant les preuves sous les yeux.

Qui sait si Mélinda n'avait pas déjà pratiqué ce genre de choses ? Suki n'a pas tous ses faits et gestes étalés sur plusieurs années. Et dans le futur ? Elle ne va pas juger sur des crimes pas encore commis, bien entendue, mais qui sait de quoi demain était fait ? Et bien entendue, on lui ressortait le couplet sur le fait que son travail était en soi, une forme d'esclavage.

« Ne confonds pas un travail de choix, et un qui est imposé. »

Suki n'était pas bien grande, mais le chaton avait des griffes. Vanillia se montrait douce, mais Suki ne baissait pas sa garde si aisément. C'était difficile à percevoir, mais elle était déjà moins sauvage qu'avec Mélinda.

« J'ai choisi cette voie et je le fais, car je sais quel genre de merde, il y a à Mijak. » ainsi qu'ailleurs, mais elle jugeait au cas par cas, pour le moment, la mission était ici. « Et peut-être que ta femme est pas la pire de toutes ici, mais elle doit avoir quelques cadavres dans son placard, que tu le sache ou non. J'ai foutu les pieds dans tellement d'endroits, j'ai vue des choses que ma mémoire ne peux pas effacer... »

Peut-être que la carrière de Mélinda était plutôt propre pour le moment, jusqu'ici et que Suki n'acceptait pas cela, car elle cherchait la moindre petite bête pour pointer du doigt son ennemie. Mais elle était quand même une esclavagiste, qui sait comment elle pourrait tourner dans un mois, une année, une décennie ou plus ? Elle était vampire et qui sait comment elle pourrait tourner si un drame arrivait ? Serait-elle toujours si douce ? Et si gentille que les autres le prétendent ? Loin de ce rôle, elle aura moins de possibilités de mal tourné déjà, car la Celkhane voyait toujours ça de son point de vue à elle.

Elle achetait des gens, elle décidait pour eux, elle se donnait bonne conscience à éduquer les enfants ou autres, certes, mais ça n'en restait pas moins du commerce d'esclave ou de vendre un corps, même un court moment. Elle ne pourrait pas garantir que chaque fille ici – ou hommes – qui était dans ce genre de commerce, l'était entièrement par choix. Certain/es ont été éduqué pour suivre cette voie, volontairement ou en ayant eu le cerveau laver d'une façon ou d'une autre. Non, faire changer d'avis Suki... à moins que demain, le commerce d'être humain s'arrête, que ce soit interdit, là... peut-être... Mais Suki restait grognonne face à Vanillia, elle n'avait toujours pas avalé la pilule concernant son humiliation, il y avait mieux pour tenter de la caresser dans le sens du poil.

Suki était indiscutablement une forte tête. Une jeune femme énergique qui vouait à Mélinda des sentiments ambivalents. Elle la détestait, assurément, mais Vanillia ne pouvait s’empêcher de se dire que, sous cette épaisse couche de colère, il y avait aussi autre chose. En tout cas, face à elle, elle se montrait un peu plus… Diplomate. Après tout, elle n’avait en soi aucune raison de la haïr, car les deux femmes ne s’étaient jamais vues. Toutefois, rien de ce que Mélinda ressentait n’échappait à Vanillia, alors elle savait ce que cette dernière pensait de Suki quand elle avait reçu cette proposition de la part des autorités celkhanes. Suki répondit en expliquant à Vanillia qu’elle avait vu trop d’horreurs pour croire à la bonne foi de sa femme. La vampire l’écouta silencieusement, et l’embrassa alors sur la joue, se frottant à elle.

« Hm… La liberté… Tu sais, je ne suis pas née esclave. Je suis une noble mijakienne, descendante du clan Carlberg, un clan de vampires très puissant. Les Carlberg avaient leurs esclaves. J’ai vu de près les maltraitances que les esclaves subissaient, et, à ma manière, j’étais aussi une esclave… Condamnée à une lutte à mort avec mes frères et mes sœurs pour déterminer qui serait l’héritier des Carlberg. Tu vois ? La liberté absolue n’existe pas, car nous sommes toujours liées par nos choix et par notre vie. Que ce soit l’enfant qui va é&tudier, l’adulte qui va travailler… Personne n’est totalement libre. Peux-tu prétendre être devenue soldate de ta propre initiative, ou parce que ton environnement t’y a poussé ? »

Une discussion intéressante, mais qui négligeait l’essentiel. Vanillia embrassa à nouveau Suki. Elle ne l’avait pas encore pénétré, mais, connaissant les Warren, cela ne saurait tarder !

« Tu sais, tu peux tout visiter ici… Tu as une permission totale. Tu peux tout voir, et ainsi essayer de débusquer les secrets de ma femme. Je souhaite que tu regardes partout, absolument partout, et que tu te forges ton propre avis… »

De cette manière, elle ne pourrait plus se mentir par la suite en affirmant qu’on lui dissimulait des choses !

La petite blonde connaissait bien tout ça, cette façon de se dédouaner des atrocités. Pour elle, ils étaient tous dans le même panier, après, elle voulait bien reconnaître que selon les coupables, certains étaient pire que d'autres et dans ce sens, Mélinda n'était pas la pire. Mais cela lui arracherait la gorge de l'avouer ! Cependant, Suki était têtue et n'était pas connue pour faire du favoritisme. Un esclavagiste qui a fait du mal à un esclave est aussi coupable que celui qui l'avait fait à cent esclaves ! La jeune femme se méfiait de Vanillia, elle savait bien que cette vampire n'était pas directement esclavagiste, mais elle se méfiait quand même. La femme de Mélinda Warren, elle était forcément d'accord avec la plupart de ses actions. Si ça se trouve, elle cherchait actuellement un autre point à exploiter chez Suki donc, elle préférait se méfier d'elle comme de la peste ! Son histoire n'avait rien de joyeux, d'accord, mais c'est dingue comme chaque esclavagiste tente de se donner bonne conscience, à se dire que leurs esclaves étaient heureux, que tout le monde était esclave d'une personne, d'une nation, d'une entreprise, bref, que l'esclavagisme était toujours là, sous un autre nom !

La voir se coller à elle, cherchant à profiter d'elle, que c'était usant ! Rinako était bien au courant de cette mission, de ce qui risquait d'arriver donc, on ne pouvait pas parler de la « tromper » mais Suki était un petit bout de femme fidèle. Si elle aurait pu se passer de ce genre de détail, elle l'aurait fait avec grand plaisir ! Pour elle, seule son épouse comptait, les autres femmes étaient devenue obsolète.

« Ma vie est mon choix. Jamais mes parents ne m'ont incité à devenir soldate. Si j'aurais changé d'avis, elles m'auraient autant encouragé que ma voie actuelle. »

Sur ça, Suki était comme ses parents, elles étaient encore jeunes, mais elle encourageait à cent pour cent ses filles, qu'importe si aujourd'hui, elles veulent devenir professeur ou jardinière le lendemain. Quand bien même ses parents furent soldates à Uatis, elles n'ont jamais poussé Suki sur la voie militaire. Depuis toute petite, la Celkhane a voulu aider à défendre ces pauvres gens qui ne pouvaient rien faire, arracher à leurs familles et amis, à leur Terre-Natale tout cela, car des gens riches décident pour eux ? C'était injuste et Suki défendait ces gens-là.

« Tu y vois une forme d'esclavagisme, c'est simplement des choses naturelles. Je suis soldate, généralement la journée, hors opération spéciale comme maintenant. A une heure précise, je finis, je range mes armes et je redeviens une simple citoyenne. Et les esclaves alors ? Ils se lèvent, travaillent et sont forcé à bien des taches pour vous servir, jusqu'à se coucher, recommencer, encore et encore. »

Elle n'allait pas commencer à varier ses discours, quand bien même elles pourraient dire ou prouver le contraire, tous dans le même panier. Mélinda ne le ferait pas, admettons. La belle affaire. Combien d'esclavagiste ne partage pas sa vision et se rapproche de ce que Suki a expliqué ? Bien trop. Même leur pseudo porte ouverte. Mélinda savait qu'elles viendraient, si jamais elle avait ses petits secrets, ils étaient actuellement bien cachés là ou personne ne pourrait chercher. Même si elle retournerait chaque brique ici, elle ne trouverait rien. Au pire, un petit tas de poussière oublié dans un coin ? La belle affaire.

« Me tendre le bras alors que ma visite était prévue, quelle utilité ? Ce que j'aime, c'est arrivé quand on ne m'attend pas... débusquer celui ou celle qui gère cette merde, le traîner avec moi... Et le foutre face à ses crimes ! Leurs excuses sont toujours les plus minables possible, même avec une arme sur la tempe ! Tu peux défendre ta femme, tu auras peut-être raison sur certains points, un crime reste un crime pour moi. Quand bien même tu le décor avec de la dentelle et des froufrous... »

Sur son travail, elle n'était pas la plus flexible des soldates. Que voulez-vous, on n'obtient pas un tel poste en changeant d'opinion comme de chemise ? Après tout, sur ce détail, Suki avait raison. Prévenir d'un passage ? Quel intérêt ? Même le pire des restaurateurs ou autre, à le temps de balayer devant sa porte pour que les inspecteurs constatent que tout est ok ? Pour cette journée, peut-être, mais tout le reste de l'année, alors ? Débarquement surprise, y a que ça de vrai !