Re: Coeur Noir. Main Verte. Peau d'Acier. [avec Shayne]
Posté : 17 août 2024 11:51
Oui oui oui, manger est une expérience différente à plusieurs. Bla bla bla, elle parle énormément à chaque fois, non ? Pourquoi est-ce que Marischka-Alma commence à s’énerver ? Après tout, elle est nourrie et soignée. Après tout, elle est couvée et choyée. Alors pourquoi commencer à s’énerver ?
*Et voilà maintenant qu’elle me fait un câlin. Ca commencer à faire beaucoup, là, non ? C’est long comme mise en scène pour me piéger, non ? *
Le fait de rester immobilisé sur ce lit commence à être long. Parler est OK. Mais parler autant et ne pas pouvoir agir commence à la faire mal réfléchir. Non, elle ne veut pas contrarier Shayne. Mais ça commence à sérieusement l’irriter de parler de futurs potentiels et de rester toujours collé à ce lit.
*Si je commence à collectionner des escarres, je vais franchement m’énerver ! Heureusement qu’on fait un câlin parce que je suis sure qu’elle m’aurait déjà grillé à l’expression de mon visage. Bon, trouvez un moyen de détourner la conversation. Vite ! *
Encore et encore, Marischka-Alma est attiré par le jardin au-dehors. Ses lianes vertes ont arrêté de grandir et se sont immobilisées, enlacées autour des appareils médicaux. Elle aimerait tant être dehors. Ecouter les fleurs s’ouvrir. Entendre le vent glisser sur les pointes des herbes. Ressentir la sagesse des arbres noueux.
« Je veux aller dehors. »
C’est lâché. C’est sec. Elle ne pensait pas y mettre autant de brusquerie au-dedans de ces quelques mots.
« M’allonger dans l’herbe. Peut-être même m’immerger dedans. La Nature me soignerait bien plus efficacement que tous ces produits qui font plic-ploc et qui coulent dans ces tuyaux de plastique. »
Oui, s’enterrer vivante. Ca parait réconfortant. Ca parait chaleureux. Et surtout, elle ferait quelque chose. Agir. Même rien que pour aller dehors. Mais AGIR. Elle est fatiguée de parler. Elle n’est pas une de ces filles qui aiment blablater toute la journée. De toute façon, elle n’a jamais eu d’amie pour avoir le loisir –le luxe- de parler toute la journée de tout, de rien, du beau temps, des potins et de toutes ces conneries inutiles.
« On peut aller dehors, donc ? »
*Et voilà maintenant qu’elle me fait un câlin. Ca commencer à faire beaucoup, là, non ? C’est long comme mise en scène pour me piéger, non ? *
Le fait de rester immobilisé sur ce lit commence à être long. Parler est OK. Mais parler autant et ne pas pouvoir agir commence à la faire mal réfléchir. Non, elle ne veut pas contrarier Shayne. Mais ça commence à sérieusement l’irriter de parler de futurs potentiels et de rester toujours collé à ce lit.
*Si je commence à collectionner des escarres, je vais franchement m’énerver ! Heureusement qu’on fait un câlin parce que je suis sure qu’elle m’aurait déjà grillé à l’expression de mon visage. Bon, trouvez un moyen de détourner la conversation. Vite ! *
Encore et encore, Marischka-Alma est attiré par le jardin au-dehors. Ses lianes vertes ont arrêté de grandir et se sont immobilisées, enlacées autour des appareils médicaux. Elle aimerait tant être dehors. Ecouter les fleurs s’ouvrir. Entendre le vent glisser sur les pointes des herbes. Ressentir la sagesse des arbres noueux.
« Je veux aller dehors. »
C’est lâché. C’est sec. Elle ne pensait pas y mettre autant de brusquerie au-dedans de ces quelques mots.
« M’allonger dans l’herbe. Peut-être même m’immerger dedans. La Nature me soignerait bien plus efficacement que tous ces produits qui font plic-ploc et qui coulent dans ces tuyaux de plastique. »
Oui, s’enterrer vivante. Ca parait réconfortant. Ca parait chaleureux. Et surtout, elle ferait quelque chose. Agir. Même rien que pour aller dehors. Mais AGIR. Elle est fatiguée de parler. Elle n’est pas une de ces filles qui aiment blablater toute la journée. De toute façon, elle n’a jamais eu d’amie pour avoir le loisir –le luxe- de parler toute la journée de tout, de rien, du beau temps, des potins et de toutes ces conneries inutiles.
« On peut aller dehors, donc ? »