Re: Les bases de son culte [avec Shayne]
Posté : 17 août 2024 19:02
« Mais je… »
Est-ce qu’au fin fond d’Alma il y a un brasier dans lequel couve le feu de l’auto-destruction ? Comment est-ce possible d’avoir autant de merdes dans les yeux pour enchaîner autant de conneries monumentales ?
Elle repense donc d’abord au premier avertissement, dans le véhicule d’Akane qui lui avait parlé du « plan à trois ».
« Tu avais dit que je devais griller tous les feux rouges pour te faire l’amour. Et… tu avais dit que tu voulais aussi avoir Akane dans ton lit. Alors j’ai cru bien faire en… »
Le SMS revient en tête. Certes, elle bug un instant sur les courbes délicieuses de sa petite amie. Sur comment elle fait pour lui faire voir tout en cachant le principal et ainsi augmenter prodigieusement son capital érotique.
« Mais c’est vrai que tu avais écrit seulement « mon roseau ». Et maintenant que je le dis, j’aurai dû capter que seul mon téléphone avait vibré. Ou que tu n’avais rien remarqué pour mettre Akane dans l’ambiance également. Je… »
Et comment a-t-elle pu manquer le visage pourtant aussi clair que ces célèbres panneaux de Las Vegas ? Ceux énormes tout en lumières clignotantes dans la nuit ? Certes, elle pourrait se trouver une excuse en prétextant qu’elle était concentrée sur les mains de la muette. Ayant posé un nouveau pas dans le monde du langage des signes, son attention était dirigée vers une unique partie du corps de la demi-sœur de son Soleil. Mais… est-ce vraiment crédible de la part d’une femme dont le TOC est de tout observer à cause du monde où elle a survécu chaque jour de sa vie ?
« Je devrais être soulagée. J’aurai dû rester sur mon idée première. »
Alma commence à parler en regardant davantage ses pieds que Liliane. Comme une ado qui bredouille pour essayer d’excuser sa bêtise devant les parents au visage fermé et intimidant.
« Je m’étais pourtant dit qu’après le sexe sportif avec Akane, j’avais été libéré d’une certaine sauvagerie. J’étais quasiment certaine que tu découvrirais chez moi un côté plus doux et romantique. Puis je me suis dit, bêtement bien sur, que ce n’était peut-être pas ça que tu voulais. Au vu de ton intensité durant ton appel, que tu avais une soif de sexe plus… violente. Disons sauvage. Alors j’ai pensé à Akane. Et à tes conditions. Et je l’ai amené. Mais je n’aurai pas dû. En plus, je ne savais pas si mon rôle dans ce plan à trois serait de jouer l’espèce de sauvage dominante que tu connais ou la soumise forte. »
Alma s’arrête ENFIN de parler. Ses yeux papillonnent. Est-ce qu’elle vient de dire tout haut ce qui était plutôt du domaine du secret entre elle et Akane ? Certes, Liliane restant Liliane, ce n’est pas non plus la fin du monde. Mais… Alma vient tout de même de lui avouer que, la Alma qui a de l’égo, la Alma orgueilleuse, la Alma qui veut toujours évoluer et dominer chaque domaine de sa vie : que cette Alma avait été soumise à sa garde du corps dans un domaine sexuel. Domaine que Liliane a éveillé tellement la chose était enfouie, poussiéreuse et dans un état comateux.
Est-ce qu’au fin fond d’Alma il y a un brasier dans lequel couve le feu de l’auto-destruction ? Comment est-ce possible d’avoir autant de merdes dans les yeux pour enchaîner autant de conneries monumentales ?
Elle repense donc d’abord au premier avertissement, dans le véhicule d’Akane qui lui avait parlé du « plan à trois ».
« Tu avais dit que je devais griller tous les feux rouges pour te faire l’amour. Et… tu avais dit que tu voulais aussi avoir Akane dans ton lit. Alors j’ai cru bien faire en… »
Le SMS revient en tête. Certes, elle bug un instant sur les courbes délicieuses de sa petite amie. Sur comment elle fait pour lui faire voir tout en cachant le principal et ainsi augmenter prodigieusement son capital érotique.
« Mais c’est vrai que tu avais écrit seulement « mon roseau ». Et maintenant que je le dis, j’aurai dû capter que seul mon téléphone avait vibré. Ou que tu n’avais rien remarqué pour mettre Akane dans l’ambiance également. Je… »
Et comment a-t-elle pu manquer le visage pourtant aussi clair que ces célèbres panneaux de Las Vegas ? Ceux énormes tout en lumières clignotantes dans la nuit ? Certes, elle pourrait se trouver une excuse en prétextant qu’elle était concentrée sur les mains de la muette. Ayant posé un nouveau pas dans le monde du langage des signes, son attention était dirigée vers une unique partie du corps de la demi-sœur de son Soleil. Mais… est-ce vraiment crédible de la part d’une femme dont le TOC est de tout observer à cause du monde où elle a survécu chaque jour de sa vie ?
« Je devrais être soulagée. J’aurai dû rester sur mon idée première. »
Alma commence à parler en regardant davantage ses pieds que Liliane. Comme une ado qui bredouille pour essayer d’excuser sa bêtise devant les parents au visage fermé et intimidant.
« Je m’étais pourtant dit qu’après le sexe sportif avec Akane, j’avais été libéré d’une certaine sauvagerie. J’étais quasiment certaine que tu découvrirais chez moi un côté plus doux et romantique. Puis je me suis dit, bêtement bien sur, que ce n’était peut-être pas ça que tu voulais. Au vu de ton intensité durant ton appel, que tu avais une soif de sexe plus… violente. Disons sauvage. Alors j’ai pensé à Akane. Et à tes conditions. Et je l’ai amené. Mais je n’aurai pas dû. En plus, je ne savais pas si mon rôle dans ce plan à trois serait de jouer l’espèce de sauvage dominante que tu connais ou la soumise forte. »
Alma s’arrête ENFIN de parler. Ses yeux papillonnent. Est-ce qu’elle vient de dire tout haut ce qui était plutôt du domaine du secret entre elle et Akane ? Certes, Liliane restant Liliane, ce n’est pas non plus la fin du monde. Mais… Alma vient tout de même de lui avouer que, la Alma qui a de l’égo, la Alma orgueilleuse, la Alma qui veut toujours évoluer et dominer chaque domaine de sa vie : que cette Alma avait été soumise à sa garde du corps dans un domaine sexuel. Domaine que Liliane a éveillé tellement la chose était enfouie, poussiéreuse et dans un état comateux.