The Multiversity

Très clairement "Call of Duty". Même si la série a perdu en qualité après le licenciement des chefs d'Infinity Ward, Jason West et Vince Zampella, elle reste une saga majeure qui a révolutionné à sa manière le jeu vidéo, et j'ai toujours aimé ses campagnes Solo, certes courtes, mais très intenses. À choisir entre 5 heures de CoD où on ne s'ennuie jamais et 50 heures d'un open world à la Ubi' vide et où on se fait chier tout le temps, mon choix est vite fait !

La saga de jeux vidéos dont vous auriez aimé qu'elle continue ?

Resident Evil 5, car on peut tuer des noirs Jill Valentine a une combinaison sexy

Mais, plus sérieusement, j'opterai pour "Resident Evil 2 Remake", sur lequel j'ai passé un très bon moment, et qui, comme le jeu d'origine, propose deux campagnes alternatives selon le personnage qu'on utilise.

Inversement à ma dernière question, la suite de trop dans une saga de jeux vidéos ?

"The Witcher 3". Les deux sont des chefs-d'œuvre, mais je préfère l'histoire de TW3, son ambiance lugubre et très sombre, et son gameplay plus orienté action, et plus simple à appréhender que celui de BG3, qui repose sur la chance et est bien plus complexe.

Le J-RPG que vous adorez ?

Alors, si Microsoft et Sony mettent fin à leur politique d'exclusivité, c'est précisément parce que cette politique d'exclusivité n'est plus assez rentable pour eux. Square Enix l'a également constaté avec "FF7 Rebirth", qui n'a pas marché aussi bien que la firme le voulait, car il est sorti uniquement sur PS5. À ce jour, il n'y a que Nintendo qui peut encore fonctionner comme ça, vu qu'ils sortent des jeux moins ambitieux que les autres, qui ont environ 5/10 ans de retard par rapport à tout ce qui se fait actuellement, et n'ont donc pas les mêmes objectifs de vente que les autres. Ceci étant dit, Nintendo n'ayant que quelques licences phares à exploiter, la firme les défend aussi bec et ongle vu que c'est sa source de survie, et, comme toute grosse firme, elle déteste plus que tout la concurrence, ce qu'on voit aussi avec la manière dont Nintendo essaie de détruire par tous les moyens "Palworld".

Donc, pour répondre à la question, si Microsoft avait maintenu sa politique d'exclusivité, elle aurait enchaîné les échecs commerciaux, et n'aurait donc pas pu "tuer" Playstation. Mais bon, la guerre des consoles, c'est dépassé, maintenant.

Un style musical que vous aimez bien ?

Bah, c'est simple, les dessins sont bien mieux travaillés, vu qu'il y a de la couleur, un style graphique, etc... Dans les mangas, chaque auteur a aussi son propre style, mais, comme un manga se fait parfois à un ou à deux avec une cadence de parution infernale, les mangakas n'ont pas le temps de soigner leurs planches, alors que, derrière un numéro de comics, il y a toute une équipe, et un rythme de parution plus lent.

Question inverse, un point où les mangas sont plus intéressants que les comics ?

Cyberpunk 2077, sans aucun doute possible.

Pour le coup, RDR2 est un jeu que je qualifierai de clairement surcoté. Le rythme est terriblement lent (qu'est-ce que j'ai pu me faire chier dedans !), la facilité abyssale du jeu fait qu'on a le sentiment de piloter un Terminator dans chaque gunfight, et je trouve que l'histoire est passée à côté de quelque chose qui aurait pu être grandiose, et que ce n'est vraiment que dans l'acte final que le jeu prend toute son envergure.

Le super-vilain le plus charismatique ?

Sans hésitation "Dragon Ball".

"Naruto" a offert des moments iconiques extrêmement réussis, l'arc Chuunin reste toujours à mes yeux une merveille, et le manga a offert des séquences d'anthologie bien plus fortes que Dragon Ball : les larmes de Zabuza, le combat incroyable entre Naruto et Neji, le Rasengan de Naruto sur Kobuto tandis que Jiraya explique à Orochimaru pourquoi il préfère Naruto à Sasuke... Bref, "Naruto" avait tout pour être incroyable, mais je trouve malheureusement que, après la désertion de Sasuke, le manga s'est perdu en chemin. Sakura ne sert plus à rien, Sasuke est devenu un débile profond, et la fin était finalement assez décevante.

Inversement, "Dragon Ball" a réalisé le chemin inverse, avec une fin qui reste absolument incroyable, un ultime arc qui part dans absolument tous les sens, et où Toriyama poussait jusqu'aux ultimes curseurs le paradoxe de ses héros, devenus si puissants qu'ils devenaient finalement leur propre menace. On pourrait simplement résumer DB à une course de puissance ; face à un ennemi plus fort que les héros, les héros deviennent plus forts, et parviennent à le battre. Cette logique se tient jusqu'à Freezer, qui est l'ennemi le plus fort qui soit. Après Freezer, les héros deviennent leurs propres ennemis. Les cyborgs de Gero ont été conçus à partir des données des héros, et Cell lui-même obtient son pouvoir ultime grâce à ces cyborgs. L'arc Boo parachève ce mécanisme. Toriyama invente continuellement de nouveaux pouvoirs, des power-ups dans tous les sens : Goku SSJ3, Mystic Gohan, les Fusions, les Potalas... Ça fuse dans tous les sens, mais le seul résultat concret est à chaque fois que Boo devient plus fort. Le manga se termine donc en apothéose avec la réunion de toute l'énergie des êtres vivants. Il y a un message très fort derrière, qui va au-delà du simple shonen, et c'est ce qui fait que DB restera toujours un chef-d'œuvre, et pourquoi les suites de DB sont nécessairement merdiques, puisque, après l'arc Boo, le manga a été au bout de ce qu'il avait à raconter... Ce qui n'est pas le cas de "Naruto", qui s'est malheureusement égaré en route.

Une licence de jeux vidéos que vous appréciez ?