The Multiversity

Bobbie commençait à bien connaître sa femme, et elle savait que Joana avait une passion immodérée pour les traps, pour les hommes efféminés. Elle pensait qu’il s’agissait d’un fantasme latent, révélé lors de sa transformation en bimbo à Stepford. Cela l’avait initialement surpris, mais elle s’y était faite, maintenant. Et, étant après tout sa femme dévouée et aimante, elle accompagnait Joana dans ce projet, qui s’inscrivait à vrai dire dans les projets révolutionnaires de Bobbie. L’anéantissement du sexe masculin passerait par la féminisation des hommes. Il fallait briser leur virilité, afin qu’ils comprennent qu’ils étaient destinés à se complaire dans la soumission, et que, pour que le monde tourne droit, il fallait donner les commandes aux femmes. Elle sourit donc quand Joana évoqua les photographies que Zoey lui avait envoyé. Leur amante était dévouée à sa tâche, consistant à faire de Carl le premier véritable trap de Stepford. Bobbie surveillait aussi Dale, s’assurant que le père de famille ne bascule pas. Zoey contrôlait leur famille, et n’hésitait pas à leur envoyer des photos coquines, ce qui motivait fortement Joana, qui se serra davantage contre Bobbie en évoquant le fait d’acheter à Carl une belle robe pour qu’elles puissent le baiser ensemble.

Un sourire vorace naquit en conséquence sur les lèvres de Bobbie, qui embrassa Joana, et la plaqua à nouveau contre le mur, faisant trembler ce dernier. Bobbie grogna encore, remuant profondément en elle, sa queue s’enfonçant jusqu’à la garde dans la chatte de sa partenaire. Joana en eut même le souffle coupé, et Bobbie grogna doucement, rompant brièvement le baiser. Elle commençait à transpirer, des gouttes de sueur glissant sur son front.

« Hmmm… !! Tu… Tu m’excites tellement, ma chérie, quand tu es comme ça, haaa… Oui, on célébrera sa transformation, et celle de tous les autres hommes ! »

Carl était plutôt facile, vu qu’il avait déjà des penchants fétichistes et aimait se travestir, mais ce n’était pas le cas pour tous les autres ! Joana en avait eu l’illustration avec les frères Staffield, qui s’étaient avérés plus résistants que Carl. Bobbie posa ses mains sur les hanches de Joana, qui s’appuyait à elle, et continua à la baiser contre le mur, s’enfonçant avec passion dans sa chatte trempée. Sa partenaire gémissait fortement, la chair claquant contre la chair.

Bobbie la déplaça encore, et Joana s’étala sur le bureau, s’allongeant dessus, faisant voler des feuilles et des dossiers. Bobbie s’en moquait bien, et retourna pénétrer sa femme, la baisant en étant debout, observant son visage parfait, son corps qui se couvrait de plaques rouges sous l’effet de la sueur et de l’effort. Bobbie haletait avec plaisir, son corps commençant doucement à luire, tandis que le bureau craquait délicieusement sous les coups de reins énergiques de la Futanari.

« Haaann… Fi-Fichue salope, tu m’excites tellement ! Hmmm… !! »

Inarrêtable, Bobbie continuait sa pénétration avec force, gémissant de plus en plus fort !

Le mur contre lequel Joana était plaqué tremblait sous les assauts de Bobbie. Sa femme transpirait à grosses gouttes tandis qu’elle la baisait, remuant profondément en elle. Elle semblait partante pour célébrer la transformation de Carl, ainsi que toutes les futures transformations des hommes de Stepford. Ce ne serait pas facile, comme l’avait montré le cas des frères Staffield, mais Joana y croyait, et elle mettrait tout en œuvre pour le concrétiser.

« Oui... ooouuuiii... baise-moi bien, ma chérie. »

La chair claquait contre la chair. Joana couinait comme une folle en sentant cette délicieuse trique s’enfoncer en elle. Bobbie la déplaça encore et l’étala sur le bureau,  faisant voler des feuilles et des dossiers. Ce bureau allait avoir besoin d’un bon coup de balai quand elles auraient fini, mais pour l’instant, la femme se complaisait juste dans la luxure et le stupre. Sa compagne était la seule à savoir comment vraiment la combler.

« Aaahhh... la fichue salope que je suis... est bien contente de t’exciter autant. »

Joana avait envie de jouer avec Bobbie. Elle ne pouvait pas beaucoup bouger vu la puissance avec laquelle sa femme la baisait, mais elle pouvait encore parler. Et pour une femme comme elle, les mots étaient parfois aussi redoutables qu’un bon aphrodisiaque.

« Mais dis-moi... ooohhh... qu’est-ce qui t’excite le plus... chez la belle salope que je suis ?
Est-ce que c’est juste physique ? Ooouuuhhh... tu aimes me voir nue sous mon tablier... avec mon petit cul qui s’agite ? Tu aimes voir... aaahhh... mon décolleté plongeant... quand je mets une robe bien moulante ?
Ou alors... hhhmmm... tu aimes mon caractère de salope ? Tu aimes me voir te provoquer... et coucher avec tout notre voisinage ? Tu aimes quand je viens te voir au travail... ooohhh... et que je te distrais pour qu’on fasse l’amour ? Tu aimes quand je te parle de mes projets... pour efféminer les hommes de cette ville ? »

En tout cas, chez Joana, les choses étaient claires : elle aimait tout chez Bobbie. Même avant leur transformation, depuis qu’elle connaissait sa femme, Joana était heureuse. Bobbie était un vent de fraîcheur qui était venu s’immiscer dans sa vie bien trop terne. Elle venait juste de sortir de l’université, sa carrière était lancée, tout était en ordre pour elle, mais elle s’ennuyait. Et soudain, voilà qu’une artiste extravertie avec des rêves pleins la tête entrait dans sa vie. Elles semblaient n’avoir rien en commun, et pourtant, dès qu’elles avaient commencé à sortir ensemble, Joana avait vite réalisé que Bobbie était une femme incroyable, qui lui rendait la vie plus belle. Trois ans plus tard, elles étaient mariées, et encore deux ans après, elles avaient leur première fille. Elle aimait tout chez sa femme, que ce soit le physique ou la personnalité. Et peu importe ce qui arriverait dans l’avenir, elle le vivrait avec elle. Car sans elle, sa vie n’aurait plus de sens.

« Oui... Ooouuuiii ! »

Bobbie baisait Joana à même le bureau, la dominant de toute sa stature, de toute sa hauteur. C’était un spectacle impressionnant, un corps massif et puissant qui s’affalait contre celui de Joana, faisant craquer le bois du bureau. Le corps de sa femme remuait d’avant en arrière, frottant sur le bureau, sueur et transpiration se mélangeant. Grognant et soupirant, Bobbie donnait des coups de plus en plus puissants, et sentit les jambes de Joana s’enrouler autour de sa taille, limitant ses mouvements. Bobbie se pencha vers elle, attrapant ses mains dans les siennes, et sourit tandis que Joana se mit à l’interroger, cherchant à savoir ce qui la motivait le plus chez elle… Et, tout en égrenant de multiples possibilités, elle ne faisait qu’exciter davantage Bobbie. La Futanari frémit doucement, visualisant dans sa tête toutes ces hypothèses.

« Co-Comment tu veux que je choisisse, hmmm ? Je-J’aime tout de toi, ma chérie… La toi vulgaire, la toi salope, la toi nymphomane… La toi soumise, la toi dominatrice avec les hommes… Celle qui me complète parfaitement… »

Ensemble, elles formaient un couple infaillible. Bobbie se disait même qu’elle aimait encore plus Joana depuis leur transformation. Stepford avait à jamais changé leur vie, mais aussi leur couple. Non pas que celui-ci batte de l’aile avant, car elles étaient mariées et amoureuses, mais, maintenant, Bobbie ne pouvait plus se passer de Joana… Et le désir furieux et intense qu’elle ressentait pour Joana était unique aussi. Avant, jamais Bobbie n’avait été aussi excitée par sa femme. Tout cela, elle le devait à Stepford, et elle ne comptait pas changer ! C’était bon, c’était si bon ! Remuant encore en elle, Bobbie se redressa, et embrassa alors Joana, continuant à la prendre…

…Joana finit par glisser du bureau, et les deux femmes tombèrent au sol, sur un tapis. Cela n’interrompit nullement Bobbie, qui se mit à prendre sa femme en missionnaire, soupirant au beau milieu du bureau, ressemblant davantage à une bête en rut qu’à une femme intelligente et éduquée. Bobbie la pénétrait avec force, grognant longuement, et l’embrassa à nouveau. Oui, elle voulait tout de Joana, tout de sa femme ! Elle l’aimait ! Elle l’aimait absolument, sans aucune concession, sans aucune limite !

« Hmmm… !! »

Sa verge tendue la labourait avec force, et, tout en continuant à gémir fortement, Bobbie la prenait, s’unissant à elle, continuant à la baiser avec force et passion !

Bobbie aimait tout chez Joana, que ce soit le physique ou la personnalité. Pour elle, sa femme la complétait parfaitement, et Joana pouvait bien le sentir à la façon dont leur discussion la rendait plus énergique dans ses assauts charnels.

« Ooouuuhhh... tant mieux alors... parce que tout ce que je suis... est à toi... et rien qu’à toi. »

Joana finit par glisser du bureau, et les deux femmes tombèrent au sol, sur un tapis. Cela n’interrompit nullement Bobbie, qui se mit à prendre sa femme en missionnaire, soupirant au beau milieu du bureau, ressemblant davantage à une bête en rut qu’à une femme intelligente et éduquée. Joana prenait son pied à se faire baiser de la sorte, comme un animal. Sa femme affirmait sa domination sur elle, et elle adorait ça. Personne d’autre n’était capable de la faire vibrer aussi bien qu’elle, et pourtant elle avait couché avec bien d’autres femmes à Stepford.

« Oui... ooouuuiii ! Continue... aaahhh... plus vite... plus fort... OOOHHH ! »

Joana avait beau jouir, cela ne calmait en rien son appétit sexuel. Tant que Bobbie continuait à lui faire l’amour, elle prenait son pied. Elle commençait déjà à s’imaginer son atelier cuisine avec Maria. Le plaisir des papilles se mêlant au plaisir du corps, se régaler aussi bien de la dégustation du gâteau que de mélanger les ingrédients avec la semence de sa femme, le sculpter pour lui donner la forme de sa verge, et ensuite le partager avec toutes ses amies... Si tout se passait bien, Maria rejoindrait leur groupe après ça, et elle aurait une nouvelle amante avec qui passer du bon temps. Même si, encore une fois, elle ne ferait jamais mieux que sa femme.

« Ooouuuiii... je t’aime, mon amour... je t’aime tellement ! »

Quelques jours après

Joana constata vite qu’elle n’avait rien à craindre des Stoffield. Si Timmy la regardait avec amour, Dylan l’éloignait à chaque fois. On pouvait comprendre que les deux avaient parlé ensemble, et Dylan regardait avec colère la jeune femme, refusant d’admettre ses sentiments pour elle. Pour l’heure, Cassie ne subissait pas leurs foudres, car ils ne voulaient surtout pas qu’on sache qu’ils s’étaient travestis, et ils craignaient avoir été filmés. Cassie rassurait Joana en lui assurant qu’ils allaient craquer, mais que cela prenait après tout du temps, et qu’elle pourrait ensuite punir Dylan pour avoir été si grossier envers sa Maîtresse légitime.

Bobbie, elle, s’intégra bien à l’école. Stepford disposait d’une école unique allant de l’école élémentaire au lycée. Cela renforçait les liens des Stepfordiens, et contribuait à l’isolation de la ville. De fait, Stepford fonctionnait presque en autogestion, s’alimentant avec des fermes locales. Bobbie apprit même que Stepford disposait de sa propre centrale électrique, de l’autre côté du lac où on trouvait l’institut. S’intégrant comme professeur, elle retrouva bien sûr sa chère Joana, et lui faisait ainsi régulièrement l’amour, optant pour des quickies, Cassie leur faisant office de partenaire occasionnelle, mais aussi de garde, leur annonçant quand l’endroit qu’elles utilisaient pour forniquer se remplissait.

Zoey, son ancienne secrétaire de mairie, récupéra le poste de Bobbie, tout en restant encore son esclave, et désirait les voir pour l’anniversaire de leur fils. La famille Downstar avait bien changé, Zoey dirigeait désormais, et Carl était désormais un très bon travesti, attendant avec impatience le jour où il pourrait aller à l’école sans avoir à se cacher. Par l’intermédiaire de Kelly, il était envisagé de le faire inscrire l’année prochaine comme fille. Cette idée n’était pas pour déplaire à Cassie, et les deux Eberhart prévoyaient de les faire sortir ensemble. Cassie réunissait aussi quantité d’éléments sur les adolescents de Stepford, fournissant à Bobbie une liste pour savoir qui corrompre en premier parmi eux.

Mais, pour l’heure, les attentions de Bobbie se focalisaient sur Maria Valentios. Grâce à Zoey, elles apprirent vite que Maria était une Stepfordienne bien intégrée, avec un mari, et même trois filles :

• Luke Valentios, père de la famille Valentios, travaillait à la Stepford Lightning Station, la centrale électrique de Stepford. Il était un ingénieur qui travaillait jadis à Chicago, et avait accepté une offre d’emploi à Stepford. Il n’était donc pas un natif de cette ville, et avait subi, comme les autres, un conditionnement. La Fondation Viritas l’avait sélectionné pour donner à la ville un ton plus moderne, plus inclusif,
• Sunny Valentios était la fille aînée du couple Valentios. C’était une jeune adolescente en dernière année au lycée, et les Valentios envisageaient de la marier à un Stepfordien. Les Stepfordiens adultes se réunissaient très souvent au sein de la mairie pour envisager les mariages de leurs enfants, et Sunny faisait toujours partie de la liste. Elle était à ce jour vierge, car, à Stepford, on ne s’offrait qu’à son époux. Sunny était toutefois une jeune femme assez énergique, qui aimait bien faire la fête, et qui ne s’imaginait pas finir à Stepford. Son comportement, qui luttait contre le conditionnement stepfordien, amenait certains scientifiques de la Fondation Viritas à émettre des théories racistes, mais la majorité des scientifiques pensaient plutôt que, comme Sunny avait grandi avec ce conditionnement, son corps avait fini par développer des anticorps. Sunny allait donc régulièrement à l’institut de Stepford pour adapter son traitement,
• Laura Valentios est la cadette du couple Valentios. Fille du milieu, elle est plus sage que Sunny, et est une sorte d’équilibriste entre sa grande-sœur, très fêtarde, et sa petite-sœur, Asma, très intellectuelle. Laura est également au lycée, et est très proche d’Asma. Elles ont dormi ensemble pendant de nombreuses années, et, si le choix du mariage se rapproche pour Sunny, Laura, elle, n’espère pas à choisir. Aucun garçon ne l’intéresse vraiment, car c’est Asma qu’elle aime secrètement, et la seule personne qu’elle ait jamais embrassé sur les lèvres, quand elles étaient plus petites. Enfin, Laura est une pom-pom girl du lycée,
• Asma Valentios était la benjamine de la fratrie Valentios. Elle venait tout juste de rejoindre le lycée, et était dans la classe de Bobbie, qui portait sur elle une attention très particulière. Elle en était à sa première année au sein du lycée, et était beaucoup plus renfermée que Sunny. Timide, elle s’isolait, et ne se confiait qu’à ses sœurs, surtout Laura, vu leur relation particulière.

S’en prendre aux Valentios serait encore plus ambitieux que les Downstar. Les Valentios étaient bien implantés dans la ville, et, si Maria était à l’association des femmes de Stepford, Luke, lui, était un membre du Conseil municipal. Il était également un membre du très fermé « Stepford Club ».

« C’est le Stepford Club qui décide de l’avenir de Stepford, leur avait expliqué Zoey. Tous les enfants de Stepford doivent se marier quand ils terminent le lycée. Rares sont ceux qui quittent Stepford, car tous doivent rester pour contribuer à l’expansion et au développement de notre village. Les couples sont choisis par les membres du club, qui se réunissent entre eux et choisissent les couples. »

C’était une pratique assez moyenâgeuse, mais qui permettait d’éviter les fuites de Stepfordiens. Kelly apprit ensuite au duo que Sunny Valentios était sur le point d’être choisie, mais qu’elle n’en avait pas envie.

« Son cas est préoccupant pour Maria, je pense que ce serait un bon angle d’attaque pour toi, Bobbie. Sunny se rend régulièrement au Stepford Lake Lodge pour que les scientifiques de la Fondation comprennent ce qui déraille chez elle. Certains disent que c’est parce qu’elle est noire… Mais je n’y crois pas. Les filles Valentios sont nées à Stepford, et il existe parfois des cas de personnes dont l’organisme résiste mieux au conditionnement que d’autres. Le mutagène, quand il est acquis de manière inné, soit à la naissance, produit encore des résultats difficiles à observer. »

Avec ces informations en tête, les Eberhart avaient donc un vaste projet : séduire la mère, les filles Valentios, puis le père. Cassie était proche de Laura, puisque les deux étaient des pom-pom girls. Mise dans la confidence, Cassie avait naturellement fantasmé à l’idée que Laura les rejoigne, et qu’elle puisse lui faire l’amour avec passion.

En cette fin de journée, l’association des femmes de Stepford se regroupait donc. Maria était, comme toujours, présente. Les femmes de Stepford se réunissaient pour faire de la couture. L’occasion était idéale, car Maria venait de se disputer une heure avant avec Sunny, lorsque celle-ci avait claqué la porte de sa chambre en refusant de retourner à l’institut pour des examens supplémentaires, et préférait consacrer son week-end pour aller à New York, ce que sa mère avait catégoriquement refusé. La dispute ayant commencé sur le palier de leur maison, elle avait été entendue par d’autres femmes, et, à Stepford comme ailleurs, les commérages allaient bon train.

*Que vais-je bien pouvoir faire de cet enfant ?* se désespérait Maria, nerveuse à l’idée que Sunny refuse de se marier.

Elle ignorait qu’une solution inattendue allait se présenter à elle…

Quelques jours plus tard, Joana et Bobbie se préparaient pour leur prochain objectif : Maria Valentios. Grâce à Zoey, elles apprirent vite que Maria était une Stepfordienne bien intégrée, avec un mari, et même trois filles, chacune ayant son propre profil. Mais le couple Eberhart s’intéressait surtout à Sunny, l’aînée de la fratrie, qui semblait avoir développé une résistance naturelle au conditionnement stepfordien. Elle était peut-être l’occasion pour elles de donner à leur opération une nouvelle dimension. Ses sœurs cadettes, Laura et Asma, n’avaient rien de très intéressant, hormis leur amour secret qui les éloignait des garçons. En somme, toutes les filles semblaient avoir une certaine forme de résistance au schéma dans lequel on essayait de les faire rentrer. S’en prendre aux Valentios serait encore plus ambitieux que les Downstar, mais serait aussi un pas en avant majeur vers la suite de leur plan. L’objectif était d’abord de séduire la mère, puis les trois filles, et enfin le père qui pourrait leur donner accès au très fermé Stefpord Club, le lieu où se prenait toutes les grandes décisions concernant l’avenir de Stepford. L’objectif était difficile, mais le jeu en valait la chandelle. Il fallait réussir.

La première étape consistait à séduire Maria. Pour ce faire, Joana avait déjà prévu l’atelier cuisine dont elle avait parlé à Bobbie, mais Kelly lui conseilla aussi d’utiliser son inquiétude concernant sa fille aînée, qui refusait de se marier et de devenir une bonne épouse stepfordienne. L’occasion était idéale, car Maria venait de se disputer une heure avant avec Sunny, une dispute que tout le quartier avait pu entendre. La couture semblait être l’activité idéale pour qu’elle se calme, mais Joana n’allait pas la laisser faire sans rien dire. Au début de la séance, elle alla s’installer à côté de sa cible, et attendit que l’atelier soit bien lancé pour entamer la conversation.

« Alors Maria, j’ai entendu dire que vous aviez quelques problèmes avec votre fille ? »

Joana écouta Maria se lamenter sur le fait que sa fille refusait d’être une bonne fille, de se plier aux règles de Stepford et de se marier comme le font toutes les autres jeunes filles de la ville. Elle voulait même aller à New-York pour un weekend. La pauvre femme ne savait plus comment s’en sortir.

« Être mère est le travail le plus difficile du monde. On peut tenter de guider nos enfants sur la bonne voie, mais on ne peut pas les forcer à la prendre. Ils ne comprennent pas que nous faisons tout cela dans leur intérêt. »

En tout cas, pas avec les méthodes de Stepford. Mais bientôt, une nouvelle solution allait se présenter à la mère de famille.

« Je crois que vous avez bien besoin de vous détendre, Maria. Et justement, j’aurais un service à vous demander.
J’aimerais préparer un gâteau pour ma femme chérie. Le genre de gâteau que vous seul savez faire, à la fois beau à regarder et bon à manger. J’aimerais que vous veniez chez moi pour un atelier cuisine. On en profitera pour discuter. Je suis sûre qu’à nous deux, on trouvera une solution pour que vous et votre fille soyez de nouveau sur la même longueur d’onde. »

En soi c’était la vérité, puisqu’une fois les Valentios membres de leur groupe, Sunny allait adhérer sans retenue à leur projet.

« Seriez-vous disponible une après-midi de cette semaine ? »

Maria Valentios était de base une Stepfordienne très agréable. Comme tous les Stepfordiens, elle abhorrait la violence et l’insécurité. Stepford n’était pas un paradigme de la sécurité et de la paix pour rien. Les conflits de voisinage étaient ainsi très rares, et se résolvaient toujours sans trop de difficultés. Il n’était de l’intérêt de personne que les non-Stepfordiens se mêlent un peu trop à la vie de leur commune, qui apparaissait aux yeux du monde entier comme une sympathique bourgade du Midwest. Maria fit donc de son mieux malgré sa dispute avec Sunny pour parler avec les autres Stepfordiennes, se montrant, comme toujours, chaleureuse et avenante. Elle savait que sa fille reviendrait à la raison, mais, tout de même ! Maria avait du mal à s’expliquer son désir de quitter la ville, de rejoindre ces grandes métropoles violentes rongées par l’insécurité et la criminalité. Maria y avait travaillé, alors elle savait de quoi elle parlait. Aucun voisin ne se parlait, les gens vivaient avec la crainte permanente de se faire agressés, l’air était toxique, la pollution auditive et visuelle était permanente… Maria ne comprenait donc pas la position de Sunny, mais elle savait que tout irait mieux pour elle dès qu’elle serait enfin mariée. Tous les Stepfordiens passaient par là, et c’était pour leur bien à tous ! Maria se devait donc d’avoir confiance, en espérant que Sunny se montre plus obéissante par la suite.

Elle fut interrompue dans ses pensées par la dernière arrivée en ville, Joana ! Belle et sympathique, Joana s’était rapidement intégrée au sein de l’association des femmes de Stepford. Elle était douée dans tous les domaines requis : couture, cuisine, ménage… Avoir un couple homosexuel avait décontenancé un peu au début les Stepfordiens, mais Maria s’y était faite sans réelle difficulté. Stepford se devait d’être moderne, inclusive, alors, si la ville acceptait des familles de couleur, elle pouvait aussi accepter des couples homosexuels. Maria n’y voyait aucune objection, mais elle savait que certains Stepfordiens voyaient cette nouvelle mode avec appréhension. Ces déviances étaient peu appréciées, mais le mutagène ne permettait pas encore de modifier les orientations sexuelles.

« Bonjour, Joana, je suis ravie de te revoir ! »

Très rapidement, Joana orienta la conversation sur Sunny. L’honnêteté était le ciment de la confiance, et, même si cela gênait Maria d’en parler, elle ne repoussa pas Joana.

« Ma fille refuse de comprendre les bienfaits de Stepford… Elle est née ici, elle n’est pas comme nous. Vous comme moi, nous savons ce qui se passe hors de la ville. Notre pays est en train de sombrer dans le chaos et la violence, et je ne veux pas de cette vie pour ma famille. »

C’était tout naturel, car elle était après tout sa mère ! Elle se devait donc naturellement de veiller au bonheur de sa fille ! Joana lui proposa alors de se détendre, et de passer un après-midi avec elle pour faire un gâteau. Il est vrai que, en pâtisserie, Maria était plutôt douée, et cela la détendait toujours. Elle réfléchit donc à cette proposition, qui consistait pour elle à rejoindre la maison des Eberhart. Cela ferait jaser quelques harpies, mais…

La femme acquiesça joyeusement.

« Pourquoi pas ? Je pense que cela me fera du bien, en effet. Et peut-être que tu pourras parler à Sunny des dangerosités du monde extérieur. Après toi, toi et Bobbie êtes les dernières résidentes de notre communauté, donc vous êtes toutes les deux les mieux placées pour lui dire à quel point ce monde extérieur qui l’intrigue tant est dangereux… »

Contrairement à Sunny, Maria n’était pas née à Stepford. Elle était née et avait grandi à San Francisco, où elle avait fait sa scolarité jusqu’au lycée. Elle avait ensuite été accepté à la fameuse université de Berkeley, où elle étudia la sociologie et se lia d’amitié avec une étudiante originaire du Mexique. Elles devinrent très vite de bonnes amies, mais un jour, cette étudiante arrêta de venir en cours. Maria découvrit un peu plus tard que son amie ainsi que sa famille étaient des clandestins, et que les autorités les avaient expulsé du pays. Scandalisé par ce manque de respect à l’égard des droits de ces gens, Maria avait décidé de créer une association pour le droit des migrants juste après la fin de ses études. Mais le travail associatif ne suffisait pas pour faire bouger les choses face à un gouvernement désireux d’utiliser les migrants comme bouc-émissaire afin d’écarter l’attention de la population des vrais problèmes de société, alors elle se mit à manifester. Elle multipliait les actions fortes et audacieuses et ne tarda pas à se faire remarquer par les journalistes. A partir de là, certaines personnes haut-placées décidèrent qu’il fallait se débarrasser d’elle. Ils firent donc enlever Maria pour la soumettre au traitement de conversion de Stepford, et en l’espace d’un instant, cette virulente activiste de la cause des immigrés était devenue la parfaite épouse, qui ne se souciait de rien d’autre que de faire le bonheur de son mari. Un an plus tard, elle épousait un homme qui lui avait été choisi par la Fondation Viritas et s’installait à Stepford avec lui pour fonder une famille.

De par son expérience passée, Maria savait à quel point la vie dans les grandes villes pouvait être attirante, mais elle était tout aussi dangereuse. Elle voulait ce qu’il y avait de mieux pour sa fille, et dans son esprit, le mieux pour elle était de se marier et de s’installer à Stepford, comme elle l’avait fait. Joana ne pouvait que saluer la pureté de ses intentions. En tant que mère, elle voulait elle aussi le meilleur pour ses enfants, et elle trouvait d’autant plus révoltant que la pureté de ce lien puisse être entaché par le conditionnement stepfordien.

« J’ai aussi vécu un temps dans des grandes villes, alors je vois très bien ce que tu veux dire. C’est à cause de toute cette insécurité que Bobbie et moi avons décidé de venir nous installer ici. »

Sunny ne voulait pas écouter sa mère, mais peut-être qu’elle écouterait Joana, en particulier une fois qu’elle aurait converti Maria. Cette dernière accepta son invitation pour venir cuisiner chez elle afin que Joana puisse préparer un beau gâteau pour sa femme.

« N’hésite pas si tu veux venir avec Sunny. Je pourrai lui parler des dangers du monde extérieur. »

Et occasionnellement lui donner sa première expérience sexuelle.

Le but premier était quand même de faire passer Maria de leur côté, mais si elles pouvaient aussi avoir Sunny, leur influence n’en serait que grandie.

« Et comment va le reste de ta famille ? Est-ce que Luke a eu sa promotion d’ingénieur en chef à la centrale ? Et tes deux autres princesses, Laura et Asma ? »

De son passé pré-stepfordien, Maria n’avait pas oublié, mais voyait cela avec désintérêt. Elle se rappelait des causes pour lesquelles elle avait combattu, mais elle n’avait aucune envie d’y replonger. Pour la Fondation, Maria avait été une vraie réussite, car, contrairement aux personnes qui étaient régulièrement converties, elle avait une forte personnalité. Elle avait des tendances wokistes en pleine expansion. Elle avait grandi en écoutant les discours de Malcolm X sur la télévision, et en assistant aux conférences universitaires de personnes comme Melissa Harris-Perry, qui affirmaient que la culture occidentale était profondément raciste, et qu’il fallait un changement radical. Maria avait changé du tout au tout, et voyait désormais ces années passées comme un signe d’égarement, de folie adolescente propre à l’influence décadente des grandes villes.

Maria se retourna vers Joana, et répondit naturellement à ses interrogations.

« Luke y travaille… Ce serait une belle promotion pour lui, le club doit se réunir d’ici quelques semaines. »

La centrale électrique de Stepford faisait partie des éléments institutionnels de la ville, puisque, avec les fermes, elle assurait l’indépendance énergétique de la ville. Le poste d’ingénieur-en-chef, qui permettrait à Luke de contrôler toutes les installations de la centrale, était donc soumis au vote du Stepford Club. Maria savait qu’il y avait des compétitions en cours, mais elle savait aussi que Luke avait un bon profil. Il était très bien intégré au sein de la communauté, et pensait pouvoir bénéficier de discrimination positive. Stepford ne pouvait malheureusement pas éviter toute interaction avec le monde extérieur. La centrale électrique était alimentée avec un barrage à proximité, mais s’inscrivait dans le réseau national américain, avec des visites de contrôle des autorités fédérales.

Maria n’avait par ailleurs pas grand-chose à dire sur Laura et Asma. Les deux étaient toujours aussi proches, mais elle sentait bien que les deux allaient également lui poser des difficultés ensuite. Les garçons ne les intéressaient pas vraiment, et Maria soupçonnait peut-être, inconsciemment, la relation potentiellement incestueuse qui liait ses deux filles. Elle se refusait à l’admettre, mais pouvait-on vraiment cacher ce genre de choses à une mère de famille ? Maria éluda donc rapidement cette question, et se retourna en entendant la sonnerie du minuteur.

Elle se rapprocha du gâteau qu’elle préparait, et le sortit du four.

« Bien, bien, il est prêt ! »

Maria l’observa avec un grand sourire.

« Qu’est-ce que vos filles apprécient, au fait ? Comme gâteau, je veux dire… Je vais leur en préparer un… »

Toujours avenante, Maria était effectivement très bien intégrée au sein de la communauté…

Maria avait décidé de venir chez les Eberhart juste après la réunion du club féminin. Un peu prise au dépourvu, Joana ne pouvait pas rater l’occasion, mais il allait falloir la garder chez elle le temps que Bobbie arrive. Elles se mirent à discuter de choses et d’autres, comme deux mères de famille vivant dans la même ville le faisaient si naturellement, parlant de leurs familles, de leurs loisirs, de leur maison... Joana s’arrangea pour glisser aussi un peu de sexe dans la conversation. Maria semblait heureuse de sa vie sexuelle avec Luke. Et pour cause, elle était l’une des rares femmes de Stepford à ne jamais avoir fait appel aux services des futas.

Elle ne sait pas ce qu’elle rate...

Maria semblait compter sur la prochaine réunion du Stepford Club pour que Luke soit élu ingénieur en chef de la centrale électrique. Elle n’avait pas grand-chose à dire au sujet de ses autres filles, mais Joana voyait bien que quelque chose l’inquiétait. Ce serait à creuser une fois qu’elle aurait mis la mère de famille dans sa poche. Mais pour l’instant, il était juste question de gâteaux.

Une fois le premier gâteau terminé, Maria voulut en faire un pour les filles Eberhart, mais Joana avait d’autres projets.

« C’est très gentil à toi Maria, mais pour tout te dire, si je t’ai demandé cet atelier cuisine, c’est plutôt pour moi et Bobbie. »

Il était temps de commencer à entrer dans le vif du sujet. Joana envoya une petite dose de nanites à Maria, juste ce qu’il fallait pour la stimuler et rendre ses paroles douces à ses oreilles.

« J’aimerais que tu m’apprennes à préparer un de tes fameux gâteaux sensuels. Je voudrais en faire un à l’image de la verge de Bobbie pour le lui offrir. »

Maria avait beau ne jamais avoir fait appel aux futas, elle devait quand même les connaître de réputation, et Joana savait comment attiser sa curiosité. Elle prit son téléphone et lui montra une photo de sa femme nue avec une belle érection. Elle la laissa apprécier la vue globale avant de zoomer sur son entrejambe, pour que son invitée voit bien à quel point cette verge était dure et gonflée.

« Qu’en penses-tu ? Ce serait faisable ? Tu as peut-être envie de la voir en vrai pour te faire une idée. »

Maria ne semblait avoir aucune faille. Jessica l’avait expliqué, elle faisait partie de ces Stepfordiennes qui n’avaient jamais eu besoin de faire appel à ses services, ce qui laissait entendre qu’il y avait chez Maria une parfaite harmonie physique et spirituelle. Elle aimait sa vie, et l’hypothèse retenue par Bobbie était liée au fait que Maria avait une vie de famille très accomplie. Trois filles, c’était rarissime à Stepford, où les naissances étaient savamment contrôlées et organisées. Encore une fois, les dirigeants de la ville décidaient de ce genre de choses. Tel ou tel couple ne pouvait pas avoir plus d’enfants que ce qu’on leur attribuait, et les sexes étaient déterminés lors de la grossesse par les médecins de l’Institut. Avec les Valentios, un choix rare avait été fait, celui d’autoriser les Valentios à avoir trois filles. Pour les membres de la Fondation Viritas, le fait d’avoir une vie de famille bien remplie avait amené Maria à compenser sa frustration sexuelle. Et, au-delà de ça, Luke était aussi un assez bon amant. L’approche raciste de la Fondation Viritas avait aussi conduit les scientifiques à modifier le corps de Luke, ses hormones. Il était un homme talentueux dans le domaine sexuel, un cobaye. Si Kelly avait décidé d’agir ainsi, c’était aussi parce qu’elle craignait que, à terme, les scientifiques de Viritas ne développent des mutagènes pour faire d’eux des individus sexuellement insatiables. Luke Valentios restait pour l’heure le cobaye le plus abouti, raison de plus pour le choyer.

Autrement dit, les Valentios étaient des individus importants. Joana la ménagea donc, se déplaçant autour d’elle, n’hésitant pas à parler de sexe. Maria n’avait aucun tabou, et en parla donc sans difficulté.

« Luke est… Très imaginatif dans ce domaine. »

Elle n’en dit pas trop pour le moment, mais, quand Joana lui présenta son prochain projet de gâteau, Maria écarquilla des yeux en voyant la photographie de Joana. Ses doigts glissèrent sur la photo, et elle se pinça les lèvres en caressant cette verge, sentant son cœur tambouriner dans sa poitrine.

« Damn, ta femme est vraiment bien équipée ! Il va falloir un gros gâteau, si tu veux une reproduction à l’échelle ! »

Maria se déplaça alors, et réfléchit un peu.

« Hm… Je me demande si… »

Elle observa encore cette photo, puis releva la tête.

« Tu sais, ce village est un peu… Coincé. J’ai entendu parler de cette femme, Jessica, qui couche avec d’autres femmes. Personne n’en parle au club, mais, puisque tu me montres la photo de ta femme nue… Est-ce que toi et ta femme… Vous seriez intéressées par un plan à plusieurs ? »

Joana voulait une approche subtile pour Maria, ne sachant pas trop à quoi s’en tenir avec une femme qui semblait si heureuse de sa vie à Stepford, de sa place dans la communauté et de sa vie de famille. Heureusement, dès qu’elle vit la photo nue de Bobbie, les choses se mirent à avancer dans la bonne direction.

« Ça ne me dérange pas. Si on fait un gros gâteau... on pourra le partager. »

Son invitée enchaîna en lui expliquant qu’elle avait entendu parler des performances de Jessica, même si elle n’avait jamais fait appel à elle, et elle déplorait que le village soit parfois un peu trop coincé sur certaines choses. Elle lui demanda donc, de but en blanc, si sa femme et elle pourraient être partantes pour un plan à plusieurs.

Oh oh ?

Joana était surprise, mais agréablement. Elle tenait là une magnifique brèche dans laquelle elle allait devoir s’engouffrer rapidement si elle voulait profiter de l’opportunité qui s’offrait à elle. Du coup, elle se retint un peu moins dans l’usage de ses nanites, mais sans y aller à fond pour autant. Il fallait faire mariner Maria avant qu’elle soit à point.

« Eh bien... en tant que futa, Bobbie a de gros besoins sexuels. Et comme Jessica, il lui arrive de coucher avec d’autres femmes de Stepford pour rendre service. Alors oui, nous serions partantes pour un plan à plusieurs. »

Après son demi-échec avec Timmy et Dylan, Joana pensait qu’il allait falloir des semaines pour convaincre Maria, une femme adulte bien installée à Stepford. Mais étonnamment, elle semblait bien plus libertine que les autres femmes de la ville, peut-être grâce à l’imagination de son mari dont elle parlait plus tôt. Jamais Joyce Mallone ou Sarah Goodman n’aurait été aussi directe.

« Par contre, qui voudrais-tu inviter pour ce plan à plusieurs ? Je doute que ton mari voie d’un bon œil que nous nous invitions dans votre chambre.  »

De toute façon, Joana n’avait aucune envie de coucher avec un homme si ce n’était pas pour en faire un de ses futurs soumis efféminés. Le temps que Maria lui réponde, elle vint se mettre plus près d'elle, arrangeant un peu son décolleté pour le rendre plus voyant, que son invitée ait de quoi se rincer l’œil.

« Bobbie va bientôt rentrer à la maison. On pourra en discuter avec elle si tu veux. Et ça te permettra de bien voir le modèle pour le futur gâteau. »

Elle essaya même d’aller encore un peu plus loin pour faire chauffer la mère de famille. Elle ouvrit un placard de la cuisine et en sortit deux beaux tabliers sexy, le genre de ceux que toutes les femmes de Stepford avaient dans leur dressing pour aguicher leur compagnon.

« Tu seras peut-être plus à l’aise avec ça pour cuisiner. »

En plus, ça allait plaire à Bobbie si elle acceptait d’en mettre un.

Maria faisait cette proposition avec nervosité. Ce n’était pas banal ! Mais, à son grand soulagement (et comme elle s’y attendait un peu), Joana n’était pas contre l’idée, mais souhaitait savoir avec qui Maria envisageait ce plan à plusieurs. Elle lui expliqua que Bobbie était une hermaphrodite avec de gros besoins sexuels, ce qui ne surprenait pas vraiment Maria. C’était aussi le cas de Jessica, qui était, pour ainsi dire, la seule prostituée de Stepford. Maria sourit doucement quand Joana lui demanda qui elle souhaitait inviter.

« Et bien… Ta femme et mon mari, évidemment. Je ne peux envisager ça sans Luke ! »

Libertine, Maria restait pour autant Stepfordienne. Autrement dit, elle ne concevait pas sa vie sans Luke, et sans obéir à son mari. Cela risquait sans doute de poser problème par la suite, mais c’était déjà un premier pas. Maria savait que Bobbie et Joana étaient ensemble, mais elle les pensait plutôt bisexuelles. Elle ne pouvait pas se douter que les deux femmes cherchaient à transformer Stepford en profondeur. Néanmoins, et c’était incontestable, Joana avait fait un premier pas.

Celle-ci revint ensuite avec deux tabliers pour finaliser le gâteau. Maria sourit doucement, et en attrapa un.

« Je vois que toi et ta femme avez de bons goûts… Où est-ce que je peux l’enfiler ? »

Joana la guida vers la salle de bains, et Maria se changea rapidement. La jeune femme était bisexuelle, et son conditionnement n’avait pas permis de changer ça. De fait, Maria était l’une des clientes de Jessica, l’une de ces femmes allant la voir pour se soulager sexuellement. Elle avait donc naturellement envie d’essayer une nouvelle hermaphrodite, de voir ce que celle-ci était capable de faire par comparaison à Jessica. Commençant à sentir une douce excitation perler en elle, Maria se déshabilla, et enfila ensuite le tablier. C’était un élégant tablier blanc qui contrastait avec sa peau noire.

De son côté, Joana avait un élégant tablier noir, ressemblant également à une soubrette, avec un dos nu particulièrement attirant. Quand Maria sortit de la salle de bains, un doux sourire traversa ses lèvres en voyant Joana lui tourner le dos dans la cuisine.

Maria la rejoignit, et se lova dans le dos de Joana, caressant ses hanches. Le conditionnement empêchait une femme de tromper son mari avec un autre homme, mais pas avec une autre femme. Maria se lova dans son dos, l’observant tremper le batteur électrique dans la crème pour la rendre plus convenable.

« Tu es très douée, toi aussi… On organise parfois des concours de cuisine, tu devrais y participer, Joana. »

Maria inspecta ensuite le four, commençant à le préchauffer, le temps que Joana finisse la préparation du gâteau…

Joana ne pensait pas qu’elle arriverait à aller si loin avec Maria en si peu de temps. Elle ne pensait pas qu’elles en viendraient aux choses coquines avant que Bobbie ne rentre à la maison, et pourtant, après une discussion très intéressante sur leur sexualité et la possibilité d’un plan à plusieurs entre le couple Eberhart et le couple Valentios, les deux femmes s’apprêtaient à enfiler des tabliers sexy. Maria en attrapa un et alla se changer dans la salle de bains, tandis que Joana se changea dans la cuisine. Les filles ne devaient pas rentrer de l’école avant des heures, pas de risques qu’on les surprenne. Elle enfila un superbe tablier ainsi que quelques accessoires qui lui donnèrent l’allure d’une aguichante soubrette, puis laissa sa lingerie bien en vue sur le plan de travail.

Quand Maria redescendit, seulement vêtue de son tablier blanc, Joana l’attendait en lui tournant le dos, pour qu’elle puisse mater son délicieux cul pendant qu’elle battait la crème pour le gâteau. La maîtresse de maison frémit en sentant son invitée se lover dans son dos en complimentant sa cuisine.

« Je le ferai peut-être. Mais je dois d’abord m’améliorer. Alors... que dirais-tu de venir remuer quelques ingrédients, toi aussi ? »

Pendant que Joana s’occupait de la préparation de la pâte à gâteau, Maria lança le préchauffage du four, puis revint aussitôt se coller à son hôte. Ne rein avoir à faire semblait lui donner envie de passer tout de suite aux choses sérieuses.

« Hhhmmm... du calme, Maria. Bobbie sera bientôt à la maison, et là on pourra s’amuser. Mais en attendant, si tu allais prendre un autre saladier ? On va faire un gros gâteau, il va nous falloir beaucoup de pâte. »

Cela devrait la tenir occupée le temps que Bobbie les rejoigne. Mais bien sûr, Joana n’arrêta pas de chauffer Maria pour autant. De temps en temps, elle venait se coller dans son dos pour voir comment elle s’en sortait, elle lui mettait une main aux fesses, soupesait ses seins ou lui faisait lécher ses ustensiles. Le but était de la garder bien chaude pour qu’elle soit prête à exploser dès que sa femme rentrerait à la maison.

Une demi-heure plus tard, qui sembla durer des mois pour Joana tant elle avait hâte de se taper Maria, Bobbie finit par rentrer à la maison. La femme au foyer lâcha immédiatement ses ustensiles et alla accueillir sa bien-aimée avec un baiser passionné.

« Bonsoir ma chérie... bienvenue à la maison. »

Elle pouvait déjà sentir son érection se former, sûrement heureuse d’être accueillie par sa femme en tablier.

« Tu ne vas pas le croire ; Maria est chez nous, dans la cuisine. On s’est vues au club féminin, on discutait de choses et d’autres, et je lui ai demandé un cours de cuisine, comme c’était prévu dans le plan. Et voilà qu’elle décide de venir chez nous juste après la réunion du club. Et mieux encore... elle m’a avoué qu’elle était tentée par un plan à plusieurs entre nos deux couples. Tu imagines ? Je pensais qu’il nous faudrait des mois pour arriver aussi loin. »

Bobbie devait bien voir à quel point Joana était excitée.

« Enfin, je te laisse discuter de ça avec elle. Elle est dans la cuisine, elle m’aide à préparer le gâteau. »

Bobbie continuait à mener à bien ses fonctions au sein de Stepford. Elle avait quitté la mairie pour rejoindre l’école de Stepford, une école qui allait de la maternelle au lycée. C’était un magnifique établissement, et Bobbie avait laissé le soin à Zoey d’occuper sa fonction. Avec son aide, Bobbie avait accès à quantité d’informations, et, en tant qu’administratrice au sein du lycée et conseillère d’orientation, elle avait également accès à un poste prestigieux. Mais, ce soir, tandis qu’elle rentrait, elle avait hâte de coucher avec sa femme. Cet après-midi, Zoey était venue la voir en lui apportant des dossiers supplémentaires sur les Stepfordiens, et Bobbie en avait profité pour la prendre sur son bureau.

Elle se gara dans le garage de la maison. Stepford disposait de sa propre chaîne radio locale, une radio puritaine vantant les mérites de l’Amérique WASP, et dépeignant les actualités externes en décrivant les États-Unis comme un pays au bord de l’effondrement. « Swing Doors », un classique de jazz américain, était ainsi diffusé lorsque Bobbie coupa le moteur.

Portant un chandail rouge avec un pantalon noir moulant en cuir, Bobbie rejoignit le vestibule, et frémit en reniflant le délicieux parfum sensuel de Joana, qui l’accueillit en se blottissant contre elle, l’embrassant avec appétit. Bobbie l’enlaça et palpa rapidement ses fesses, répondant avec joie à son baiser, et la coinça contre le mur. Il était déjà arrivé que Bobbie la baise avant même de retirer son manteau, sur le capot de la voiture. Mais, ce soir, un programme différent les attendait, et les yeux de Bobbie se froncèrent brièvement quand Joana lui annonça que Maria était là.

Les Valentios étaient leur prochaine cible. Elle s’intéressait déjà aux filles de Maria, mais l’idée de se taper leur mère la tentait fortement.

« Je vois… C’est très intéressant, ça. »

Elle l’embrassa plus doucement, et délaissa ses fesses.

« Mais, avant ça, je vais quand même aller voir nos trésors… »

Bobbie grimpa à l’étage. Laura était à l’école primaire avec ses six ans, tandis que les deux autres étaient à la maternelle. Elles partageaient ensemble une grande chambre pour les trois. Bobbie passa un peu de temps avec elles. Laura devait toutefois faire ses devoirs, et Clara et Sarah étaient en train de jouer à la poupée.

La femme redescendit ensuite, et, quand elle entra dans la cuisine, elle frémit en voyant le joli cul de Maria. Elle avait enfilé une élégante soubrette noire, l’une des soubrettes de Joana. Bobbie sourit doucement, sa queue retrouvant rapidement sa dureté, et se rapprocha. Elle se lova dans le dos de Maria, et posa ses mains sur ses hanches, frottant sa queue contre son cul.

« Bonjour, Madame Valentios… »

Elle ne dissimula nullement son érection à Maria.

« C’est un beau gâteau que vous préparez… Ma femme est montée voir nos petites. Ensuite, elle me fera une gâterie, je reviens toujours du boulot en étant excitée. Je suis sûre que vous connaissez ça, lorsque votre mari revient vous voir… »

C’était lié à leur conditionnement sexuel. Bobbie l’embrassa dans le creux du cou.

« Je compte la sodomiser dans la cuisine… Comme ça, vous serez aux premières loges pour voir ça. »

Bobbie était curieuse de voir comment Maria réagirait en assistant à cela…

Bobbie était intéressée par le fait que Maria soit chez elles, mais avant toute chose, elle voulait aller voir ses filles chéries.

« Elles sont toutes à l’étage. Laura fait ses devoirs et Clara et Sarah jouent ensemble. »

Joana regarda sa femme monter à l’étage puis rejoignit Maria dans la cuisine, qui s’occupait de la préparation de la pâte le temps qu’elle aille saluer sa femme.

« Bobbie est montée voir nos filles, mais ensuite elle nous rejoindra ici. Elle a hâte d’entendre ce que vous allez lui proposer. »

Il y avait de grandes chances que sa chérie lui demande une gâterie pendant qu’elles discuteraient, elle rentrait toujours à la maison avec l’envie de baiser. Cette dernière ne tarda d’ailleurs pas à descendre et vint tout de suite se lover dans le dos de Maria, posant ses mains sur ses hanches, frottant sa queue contre son cul.

« Bien bien, je vous laisse discuter, je vais voir comment vont les filles. »

Les trois enfants Eberhart partageaient ensemble une grande chambre commune. Joana pensait aménager une des autres pièces de la maison en chambre individuelle pour Laura une fois qu’elle serait adolescente, afin de lui offrir un espace personnel.

« Coucou les filles. Ça va ? »

Laura était encore en train de faire ses devoirs, et Clara et Sarah jouaient gentiment ensemble.

« Laura chérie, ça va avec les devoirs ? Surtout n’hésite pas si tu as besoin d’aide, d’accord ? Et vous les filles, vous jouez gentiment. Votre grande sœur doit se concentrer. »

Quelles amours.

Joana n’arrivait pas à croire que cela faisait déjà 6 ans que Laura était née. Elle croyait que c’était encore hier qu’elle la tenait dans ses bras à la sortie de l’hôpital. En voyant ce petit ange doux et innocent gigotant dans ses bras, elle s’était jurée de tout faire pour qu’elle puisse avoir une belle vie, et qu’elle ait le choix de ce qu’elle voulait faire une fois adulte. Elle ne voulait pas qu’elle soit limitée juste parce qu’elle était née femme. Pour elle, elle s’était démenée au travail pour montrer qu’elle pouvait faire aussi bien qu’un homme, et même mieux. Mais Stepford avait tout changé. Désormais, si elle travaillait à bâtir une nouvelle société, ce n’était pas juste pour elle, mais pour toutes les femmes du monde, y compris ses enfants. Une fois adultes, elles pourraient toutes profiter de cette nouvelle terre de liberté où aucun homme ne pourrait leur imposer quoi que ce soit. Et si leurs mamans allaient devenir les reines de ce nouveau monde, elles... elles en seraient les princesses.

Ooouuuiii... j’ai tellement hâte.

Joana leur fit un bisou à chacune avant de sortir de leur chambre et de retourner dans la cuisine. Bobbie avait déjà commencé à se montrer tactile avec Maria, sûrement excitée par la vue du tablier qu’elle portait, mais sa femme vint vite se rappeler à son bon souvenir, se lovant dans son dos en écrasant ses magnifiques obus contre elle.

« Je vois que vous avez commencé à discuter. Je ne voudrais pas vous interrompre. Maria, si vous pouviez juste vous occuper du gâteau pendant que vous parlez. »

Joana alla embrasser sa femme. Son érection était déjà bien visible sous son pantalon de cuir, et elle la caressa avec délice.

« Et toi ma chérie... va t’asseoir que je puisse te donner ta gâterie de retour à la maison. »

Elle installa Bobbie sur une chaise, lui retira son pantalon et sa culotte et libéra le colosse de chair qui patientait dedans. Il sortit avec une telle vigueur que la femme manqua de se faire biffler. Une friandise aussi veineuse et puissante lui donna l’eau à la bouche, et elle ne perdit pas de temps en préliminaires inutiles. Après quelques baisers et léchouilles sur le vit et les bourses de la futa, elle passa tout de suite aux choses sérieuses et avala ce délicieux mandrin, enfonçant son gland gonflé dans sa gorge. Fidèle à elle-même, elle s’assura de faire un maximum de bruits humides bien cochons dans sa fellation afin de continuer à exciter leur invitée.

A toi d’assurer maintenant Bobbie. Si on la joue bien, Maria et Luke seront bientôt dans notre lit... et ensuite, toute la famille sera à nos pieds.

Elles n’agissaient pas que pour elles. Transformer Stepford, l’améliorer, c’était aussi leur plan pour l’avenir, pour le monde qu’elles lègueraient à leurs filles. Bobbie ne se serait jamais crue révolutionnaire, mais elle se rêvait désormais à espérer d’un monde plus juste, d’un monde où les femmes domineraient à nouveau. Les hommes étaient trop immatures, trop violents et trop impulsifs pour réfléchir, pour diriger. Ils n’étaient bons qu’à obéir, et leur inefficacité se retrouvait même dans le grand cycle de la vie. Ils n’étaient là que pour instaurer l’impulsion initiale, un premier jet. La femme se chargeait de tout le processus. Si la science permettait de faire en sorte que le processus de procréation puisse être lancé sans l’homme, l’homme ne servirait plus à rien. Et, ici, à Stepford, ce rêve semblait possible. Quelle ironie ! La Fondation Viritas avait dû dépenser des milliards pour trouver un moyen de restaurer la primauté du sexe masculin, et, finalement, les recherches de cette même fondation allaient permettre de supprimer le sexe masculin !

Bobbie sourit donc en se lovant contre Maria, sentant son excitation. L’avocate tremblait nerveusement, et manqua rater sa préparation. Un peu de crème sauta hors du récipient pour tomber sur l’évier, et Bobbie sourit, l’embrassant dans le creux du cou.

« Cela vous plaît, hein ? Sentir ma grosse verge contre votre cul et mes formes contre votre dos…
-  Je… Ce n’est pas convenable, il faut que j’en parle à mon mari, et que…
-  Vraiment ? Je crois plutôt que tu te cherches des excuses, ma chérie. »

La femme l’embrassa encore sur la joue, et entendit ensuite Joana revenir. Sa femme se nicha dans son dos, et Bobbie frémit en sentant la main de Joana caresser sa verge. Joana savait combien sa femme pouvait avoir des besoins sexuels forts en revenant du boulot. Elle se dépêcha donc. La belle blonde aux seins plantureux savait quand agir sans attendre l’accord de sa femme, et l’assit sur une chaise au milieu de la cuisine, puis abaissa son pantalon en cuir et sa culotte. La délicieuse verge de Bobbie jaillit du pantalon comme un serpent durci prêt à mordre, et Joana s’y attaqua avec passion, léchant et embrassant ce membre avec appétit.

« Hmmm… »

Elle posa sa main sur les cheveux de Joana, qui embrassa sa queue pendant quelques instants, avant de pomper sa verge. Elle releva la tête, et vit que Maria les observait, blême.

« Ma queue te tente, hein ? Tu dois mettre le gâteau au four, non, Maria, hmm… Combien de temps la cuisson va durer ?
-  Une… Une demi-heure » glapit Maria, interdire.

Bobbie sourit malicieusement, et remua un peu sur place.

« Tu peux venir sucer, si tu veux… Ou juste renifler. Ma femme est gourmande, mais aussi très partageuse ! »

Maria trembla, et se retourna alors. Elle ferma les yeux, entendant les bruits de mastication de Joana, les soupirs des deux femmes. Maria enfourna le gâteau dans le four, et démarra la cuisson. Elle aurait ensuite pu attendre sagement, mais finit à genoux à côté de Joana. Bobbie serra alors les cheveux de sa femme, et retira celle-ci, libérant son vit. Sa belle queue durcie, recouverte de salive, était proche de Maria.

« Partage un peu, Joana, nous avons une invitée… Mais, avant que tu ne commences, Maria, je veux que tu te rappelles… Combien de temps est-ce que ton chéri tient avant de jouir dans ta bouche, hum ? Je suis sûre que je peux tenir plus du double de sa meilleure performance avant de jouir en toi, et ce alors que, comme tu peux le voir… Je bande méchamment ! »

Puisque Maria avait proposé l’idée du plan à plusieurs de son propre chef, Joana pensait qu’elle pouvait être bien plus audacieuse et agressive dans son approche. Et pourtant, quand elle commença à sucer Bobbie devant elle, son invitée lui parut… troublée, voir même interdite. Elle avait beau être plus libertine que les autres femmes de la ville, elle n’en restait pas moins une stepfordienne, et sa soumission naturelle à son mari lui revint vite. Bobbie lui demanda combien de temps le gâteau allait devoir cuire puis lui proposa de venir partager sa queue avec sa femme pendant ce temps.

Elle a raison… je suis une grosse gourmande.

Alors que Joana commençait à se dire qu’elle était peut-être allée un peu vite en besogne, elle eut le plaisir de voir Maria se mettre à genoux à côté d’elle après avoir enfourné le gâteau. Bobbie dut forcer un peu pour que sa femme se retire et libère son vit, mais il était maintenant offert à Maria, avec la promesse qu’elle ne jouirait pas en elle avant d’avoir tenu deux fois plus longtemps que la meilleure performance de son mari.

Avec une telle érection ? Ça parait impossible.

« Tu peux lui faire confiance, Maria. Bobbie ne parle jamais de son sexe à la légère. »

Joana voyait bien que son invitée avait du mal à croire que sa femme puisse être aussi endurante, mais les futas de Stepford étaient bien meilleures au lit que n’importe lequel des hommes de cette ville. C’était assez ironique de penser qu’elles avaient été créées pour renforcer encore l’emprise des maris sur leurs femmes et qu’elles allaient maintenant les surpasser et les faire disparaître.

« Le meilleur temps de Luke est… aaahhh… 10 minutes. »

« 10 minutes ? Bobbie peut facilement tenir 20 minutes. N’est-ce pas ma chérie ? »

Joana avait des anecdotes sur des séances de sexe oral qui avaient bien duré 30 minutes, voire plus. Une demi-heure où elle s’était régalée sans interruption avec cette grosse queue veineuse et palpitante qui tressautait dans sa bouche. Une demi-heure où sa femme l’avait regardée la pomper en faisant des bruits humides, en l’encourageant avec des mots doux comme ’’salope’’ et ’’cochonne’’. Une demi-heure au bout de laquelle elle avait eu la joie de se recevoir une belle giclée dans la gorge et sur le visage. Elle aurait pu tout avaler, mais elle trouvait que recevoir une faciale était une image assez excitante et que ça aidait sa chérie à redevenir dure plus rapidement.

Joana vint caresser les cheveux de Maria en appuyant un peu sur l’arrière de son crâne pour l’encourager à venir regarder la belle trique de sa femme de plus près.

« Je sais que ça peut faire peur, Maria. Vous devez vous dire que c’est une tromperie envers Luke. Mais vous ne faites rien de mal. Je sais que vous avez envie de cette verge… vous n’avez pas à vous retenir. Dites-vous que c’est un entraînement en prévision de notre… ménage à quatre. »

La femme de Stepford était curieuse de voir si leur invitée allait céder à la tentation ou si son conditionnement était plus fort.

« Maintenant si vous n’en voulez pas… moi je la prends. »

La belle verge de Bobbie se dressait fièrement devant les deux femmes. Maria était en train de basculer. Sa perversité se heurtait à son conditionnement, à son sens de la famille. Sucer Bobbie, était-ce tromper Luke, son époux ? Maria était nerveuse, elle humait l’odeur magnifique de ce sexe, la puissance de cette femme, toute cette passion en elle… Elle doutait que Bobbie puisse tenir ainsi, surtout vu la rigueur de sa queue. Mais Joana avait l’air sérieuse, et elle n’avait aucune raison de mentir, ou d’embellir les performances de sa femme. Et puis, Maria savait que Jessica, l’autre hermaphrodite du village, était, elle aussi, très endurante. Jessica avait été pensée ainsi, afin de satisfaire les frustrations sexuelles des épouses, sans pour autant leur donner le sentiment de tromper leurs maris, puisqu’elles couchaient avec une autre femme.

« Je…
-  Renifle ma queue, Maria. Lèche-là, et ose dire que tu ne la veux pas dans ta bouche, que tu ne veux pas la pomper… »

Joana agissait dans le même sens que Bobbie. Elles formaient un couple magnifique, cimenté par la perversité des lieux. Maria se rapprocha, et huma donc cette belle queue, léchant la verge, glissant dessus. Elle frémit, et continua à la lécher. Joana s’écarta un peu pour la laisser passer, tandis que les coups de langue de Maria rapprochaient son visage de la pointe du membre durci de Bobbie.

« Hmmm…
-  Ne réfléchis plus, Maria, laisse-toi juste aller… »

Suivant ce conseil, Maria ouvrit sa bouche, et pompa la queue de Bobbie. Elle soupira en s’y enfonçant, et Bobbie laissa Joana se glisser dans le dos de Maria, se frottant à elle pour l’exciter. Ses mains caressèrent ses seins et se glissèrent entre ses cuisses. La belle femme à la peau noire gémit encore, mouillant contre les doigts délicats et intrusifs de Joana. Bobbie, elle, serra sa main sur les cheveux noirs de Maria, appuyant dessus en soupirant à nouveau. Maria remuait d’avant en arrière, et ne tarda pas à opter pour une gorge profonde.

« Oh oui, quelle affamée, hmmm… ! »

Affamée, Maria l’était ! Elle recula ensuite, et repartit en avant, s’appropriant cette verge, cette délicieuse queue assoiffée qui pointait devant elle. Un membre magnifique, profilé et durci, tendu. Maria en était accroc, et, après quelques instants, elle comprit que les deux femmes n’avaient pas menti. Bobbie tenait bien, et sourit doucement.

« Vas-y, suce bien… Imprègne-toi de ma queue dans ta bouche, ma petite salope… Je suis sûre que Joana te fera jouir avant que je ne répande ma sauce en toi. »

C’était un magnifique programme, et Maria devait bien admettre qu’elle avait hâte de la sentir jouir en elle. La jeune femme continua à la sucer, pompant sa queue, et déplaça sa main pour caresser les testicules de sa partenaire, se laissant aller avec délectation à ce plaisir exquis.

Il n’y avait rien d’étonnant à ce que Maria se sente perdue à l’idée de sucer la queue d’une autre personne que son mari. C’était son conditionnement qui la retenait. Mais elle n’était pas la première femme de Stepford que Joana et Bobbie avaient retourné. Face à un couple aussi pervers, les ménagères prudes ne faisaient pas long feu et se transformaient bien vite en grosses coquines. Elles incitèrent leur invitée à goûter à la queue de la futa, à simplement la lécher pour qu’elle réalise vraiment à quel point elle en avait envie. Et effectivement, après quelques coups de langue, Maria cessa de réfléchir et ouvrit la bouche pour venir pomper la queue de Bobbie.

« Voilà, comme ça… régale-toi, Maria. »

Joana adorait voir sa femme se faire sucer par une autre. Le traitement de Stepford était censé faire d’elles un couple traditionnel, mais au final il avait donné l’effet inverse en amplifiant leur libido, les transformant en de magnifiques libertines qui couchaient à droite à gauche avec les autres femmes de la ville. Joana passa dans le dos de Maria et fit glisser ses mains sur son corps, caressant ses seins et son entrejambe. Elle la sentait mouiller sur ses doigts tandis qu’elle passa en gorge profonde avec le sexe de sa femme.

« Oui Maria… laisse parler tes envies… »

On voyait bien à sa façon de faire que Maria était une femme expérimentée. Après tout, que ce soit la bite de Bobbie ou celle de son mari, ce n’était qu’une différence de proportions. Joana se régalait de la voir si bien s’occuper de la lance de sa femme et elle la remerciait pour ça en jouant de ses mains sur ses zones les plus sensibles.

« Tu es douée, Maria… mais tu jouiras avant Bobbie. »

Ce n’était pas de la provocation, juste un état de faits. Joana appuyait sur le clitoris de Maria tout en pinçant ses tétons entre ses doigts, augmentant encore le plaisir qu’elle devait prendre à sucer sa femme. Son esprit fantasmait déjà sur la suite. Après le plan à quatre avec Maria et Luke, et une fois le couple Valentios rallié à leur cause, elle pourrait s’intéresser à leur fille aînée, Sunny. Elle ferait un bon cobaye pour étudier les façons dont elles pourraient intégrer la jeune génération de femmes à leur projet de nouvelle société idéale. Ce serait sûrement plus facile qu’avec les jeunes hommes.

Comme Joana l’avait dit, Maria atteignit l’orgasme tandis qu’elle était encore en train de sucer Bobbie. Elle se lécha les babines quand la mouille éclata sur ses doigts et en regardant le corps de leur invitée trembler sur place.

« Tu vois ? Je te l’avais dit. »

Elle enleva ses doigts de l’intimité de la femme pour les lécher, se régalant de cette mouille.

« Hhhmmm… ton jus est délicieux. »

Gardant une main sur sa poitrine pour continuer à malaxer ses seins généreux, son autre main rejoignit celle de Bobbie pour appuyer sur la tête de leur invitée afin qu’elle avale cette belle friandise toujours plus profondément.

« Régale-toi bien Maria. Et quand Bobbie aura joui… elle viendra visiter ton intérieur. Mouillé comme tu es… je suis sûre que tu prendras ton pied. »

Et après cette expérience, plus jamais elle ne verrait le sexe de la même façon.