The Multiversity

Peach posa un doigt soucieux sur ses lèvres en voyant les yeux écarquillés de Sya et l’air de peur sur son regard… Une franche terreur, même ! Le F-Boy cligna des yeux en la regardant encore.

« Hum… C’est la première fois que je fais peur à quelqu’un ! C’est vraiment perturbant… »

Le jeune homme se rapprocha lentement du lit. Sya sembla se recroqueviller sur place davantage.

« Je sais qui tu es… Sya. Maman m’a beaucoup parlé de toi, elle m’a dit d’être très gentil avec toi… Comme s’il m’arrivait d’être méchant ! Tu ne t’en souviens pas, mais on a dormi ensemble cette nuit… Et tu avais l’air très heureuse ! »

L’Ange semblait tétanisée. Quelques instants après, la porte de la chambre de Peach s’ouvrit, et Samara entra. Peach s’écarta un peu, et Samara constata vite que Sya était paniquée. Elle soupira doucement, se rappelant ce regard, cette situation catatonique, celle qu’elle avait vu à chaque fois qu’elle avait tenté de la rapprocher d’un homme. Son hétérophobie était encore plus prononcée que celle qu’elle avait eu jadis.

Samara se rapprocha donc, et rejoignit le lit, venant caresser le visage de Sya.

« Allons, Sya, ne t’ai-je pas enseigné à être polie ? Nous sommes invitées ici après tout, dis bonjour à Peach, ou il va se vexer… »

Peach se releva lentement, s’écartant du lit, observant en rougissant la démone. Il savait de quoi elle était capable, et il avait très envie qu’elle le punisse… À sa manière.

« Ne disputez pas votre Ange, Madame Samara, je… Je lui ai fait peur, c’est ma faute ! »

Samara tourna sa tête vers lui, et sourit doucement.

« Laissons l’innocente Sya trancher. Alors, ma chérie, dis-moi… Dois-je punir ce vilain petit Peach, ou non ? »

Seule avec un homme, comment ne pas avoir peur ! Cela faisait remonter en elle ses seules peurs, ses mauvais souvenirs qu'elle ne pouvait pas oublier. Difficile de croire que cette ange perverse pouvait avoir un tel visage effrayé, mais c'est ainsi, personne n'était parfait et on ne pouvait pas lutter contre un tel traumatisme. Tremblante, elle cherchait sa mère en usant ses mains sur le lit en tâtonnant, elle était persuadée qu'elle était là, elle sentait son odeur, mais ses yeux restaient bloquer sur le jeune homme dont elle était effrayée. Ce n'était pas un monstre couvert de sang et de morceaux humain sur le corps, mais elle le regardait comme tel, car sous sa belle apparence, elle savait qu'il se cachait un homme ! Elle en était apeuré. Et ses propos ne faisait que rendre sa peur plus grande encore ! Elle avait dormi avec cette nuit ? Non ? Non ! Elle était à deux doigts d'exploser en pleurs, mais en voyant Samara franchir la porte, elle était à la fois rassurer et paniquer. Elle n'était pas dans le lit ? Sa mère approcha et elle se blottissait de suite contre elle, laissant couler quelques larmes en tremblant contre elle. Adieu la petite ange de la luxure, bonjour petit ange innocent et apeuré.

Gémissante, elle était accrochée à Samara, refusant de la lâcher ou de parler, elle avait juste besoin d'elle. C'était bête pour certains, mais de constater qu'elle fut seule avec lui, pire, qu'elle avait dormis avec, elle était tétanisé ! La tête enfouie dans sa poitrine n'avait rien d'une invitation à la luxure, elle cherchait le réconfort de sa mère, de sentir ses bras autour d'elle, d'être rassurée. Lutter contre sa phobie ne sera pas si facile, Samara le savait déjà, c'était une lutte de tous les instants pour Sya en présence d'un homme. On pouvait déjà noter du progrès à ses premières tentatives, elle ne hurlait pas à sa simple vue, elle n'avait même pas cherché à fuir, même si dans le lit, elle cherchait sa mère, ce qui était une certaine forme de fuite, mais surtout de réconfort. Elle pleurait doucement contre elle et après quelques minutes à gémir contre elle, elle laissa enfin doucement sa voix émergée pour s'excuser.

« Pa... Pardon... »

Cette excuse avait plusieurs significations, car elle s'excusait aussi de ne pas être aussi forte pour travailler sur sa phobie, elle devait fournir des efforts, mais se réveiller avec un homme dans la chambre, seule en plus, c'était peut-être mettre la barre un peu haute pour Sya qui s'était endormis contre le corps moelleux et musclée de sa tata Charlie pour se réveiller dans la même chambre qu'un homme disant avoir dormis avec elle. Le rêve avait viré au cauchemar en quelques instants pour elle. Levant son visage vers sa maman, elle répondait à sa question de punir ou non par un signe de tête, secouant doucement son visage en larmes négativement. C'était un progrès quelque part... Sya aurait pu demander la punition à la première occasion auparavant, là, elle s'excusait, elle tentait de lui « épargner » la punition, c'était loin d'être un grand pas, mais avec Sya, Samara savait qu'elle allait progresser par petits pas, elle ne pouvait pas faire autrement. Elle faisait des efforts, mais à sa manière, à son rythme.

Charlie et Samara savaient ce que Sya avait traversé. C’était obligatoire pour la soigner. La mission émanait de Lust en personne. La Fut-Corp n’existerait pas sans Lust, et Tata Charlie était, à sa manière, une prêtresse de Lust. Elle ne pouvait donc qu’obéir aux ordres de sa Déesse, et avait décidé de conduire Sya dans le lit de Peach. Elle savait que le réveil serait difficile, mais ce n’était pas l’objectif recherché. Car Sya avait dormi paisiblement, en se lovant contre Peach. Toutefois, Charlie savait aussi qu’elle devait y aller calmement. Lust avait tenté de guérir Sya une première fois en recourant aux services d’Ishtar Naviento, mais les traitements d’Ishtar n’avaient pas apporté satisfaction. Il fallait donc réfléchir, et Charlie avait conçu tout un programme, destiné à guérir Sya de sa phobie. La rapprocher des F-Boys était donc nécessaire.

Samara s’efforça donc de la soulager, tandis que Peach restait à proximité, ne sachant pas où se mettre. Il décida de ne rien dire, et préféra se lever.

« Je… Euh… Je vais vous laisser entre vous deux, ça vaut mieux. Et… Y a le petit-déjeuner au réfectoire, si ça vous tente… »

Samara hocha doucement la tête, et Peach fila ensuite. Elle s’occupa ensuite de Sya, qui avait du mal à retrouver son calme. La présence des hommes la paniquait, la mettant dans un état quasi-catatonique. Mélinda avait sciemment évité de la laisser au contact des hommes quand elle avait compris ce blocage. Mais Lust voulait la guérir. Elle avait besoin que son Ange de la Luxure soit entier, car le culte de Lust comprenait malgré tout beaucoup d’hommes.

« Allons, Sya, est-ce ainsi que ma fille doit se comporter, hum ? Regarde-moi, ma chérie… Regarde-moi. »

Elle posa sa main sur le menton de Sya, relevant doucement son visage, et croisa son regard. Les grands yeux bleus de Sya s’étaient inondés de larmes.

« Je ne t’abandonnerai pas, Sya. J’étais avec toi et Peach cette nuit, tu sais… On a dormi tous les trois. Au début, j’ai dormi entre vous deux, pour te protéger… Mais, tout à l’heure, quand je me suis réveillée, vous vous étiez lovés tous les deux. Tu dormais sur lui, et je vous ai laissé comme ça tandis que je reprenais mes esprits. »

On aurait pu croire qu’elle mentait, mais Samara mentait rarement, et pas sur ce genre de choses.

Comme pour l’appuyer, une autre femme entra. C’était Charlie, et elle s’adossa contre le mur.

« C’était mon idée, expliqua-t-elle. Je voulais voir comment tu allais réagir inconsciemment, alors nous vous avons filmé en train de dormir. C’est toi qui t’es inconsciemment rapprochée de Peach. Tu t’es blottie contre lui, et ton corps a doucement commencé à vibrer… Magiquement parlant. »

Samara laissa Sya écouter cela, puis reprit :

« Tu es l’Ange de la Luxure, Sya… Mais ta phobie des hommes te bride. Je pense qu’inconsciemment, tu cherches à lutter contre cette phobie. Sache que nous n’avons pas voulu te faire le moindre mal, ma chérie. J’étais là… Et je serai toujours là pour toi. Je suis ta maman, après tout. »

Cela a toujours été son sujet tabou, sa peur, sa phobie, la chose qui était sûrement la plus difficile à changé chez elle. On ne pouvait pas lui en vouloir quand on connaissait son passé mais même sa déesse ne parvenait pas à lui imposer de changer, alors qu'elle ferait tout pour Lust. Tout le monde à ses faiblesses. Blottie contre Samara, elle ne faisait rien que s'y coller en cherchant le réconfort. Un des rares moments où le sexe n'était pas une envie, là, c'est des bras de sa mère dont elle avait besoin. Ses grands yeux embuée de larmes observait sa sublime maman, sans que l'envie de luxure ne la touche pour le moment, elle n'était qu'une petite fille qui avait peur pour le moment. Samara mentionna ce qui s'était passé dans son sommeil et quand elle précisa que Sya s'était rapproché de Peach lorsqu'elle s'était absenté, un frisson la parcourait, suivit de tremblement de sa part. Charlie était de retour entre temps et la grande futa précisa encore la situation avant que Samara ne la conclut en précisant qu'elle serait toujours là pour elle.

L'ange enfonçait son visage dans sa poitrine, toujours avec ses tremblements et ses larmes alors que sa petite voix effrayé lâchait quelques mots dans une fréquence instable, le volume de sa voix n'étant pas maîtrisé.

« Non... tu n'ét-tait pas là ! Tu n'était pas là !! Maman ! Maman... »

Lust avait tenté d'envoyé Sya chez Isthar mais ça n'avait pas fonctionné, en compagnie de Samara – temporairement ? – et de Charlie, la présence d'une femme devait aider à faire progresser la situation mais ce sera un combat de tout les instants et pour devenir plus forte, elle ne doit pas rester seule apparemment, elle était bloqué par cette optique pour le moment. Si elles voulaient l'aider, elles ne devaient pas s'éloigner d'elle pour ça. Sya était incapable de progresser seule, elle restait accrochée à Samara en restant blottie contre son corps chaud, reprenant des forces et se calmant contre elle. L'ange de la luxure était dans ce genre de moment qu'une enfant qui avait peur et c'est là que le rôle de Samara prenait tout son sens, elle avait besoin de sa maman, pas d'une autre.... Elle et Charlie peuvent continuer leurs expériences pour l'aider mais même en restant non loin, c'était trop tôt pour la laisser seule avec un homme, pour le moment, si ça devait se reproduire, elle devait être en présence de sa mère ou de sa tata tout près d'elle.

La courageuse Sya perdait tous ses moyens face à un homme. Samara s’était demandée si cela pouvait venir de la musculature des hommes, mais, vu sa réaction avec Peach, ce n’était pas ça le problème. Car, enfin, Peach ressemblait beaucoup plus à une fille qu’à un garçon ! La démone n’était pas une psychiatre, elle ne savait pas comment réagir. Elle se retrouvait en ce moment face à ce même sentiment de blocage et de frustration que ce qu’elle avait ressentie au Paradisio Hotel, quand elle avait sondé l’esprit de Sya, à la recherche de son traumatisme. Mais Lust lui avait demandé de la soigner, de guérir Sya de son hétérophobie, de la rendre… Complète. La tâche ne serait assurément pas facile, mais Lust avait indiqué à Samara que, si elle y arrivait, Lust la mettrait enceinte. La perspective de porter l’enfant de la Déesse de la Luxure était suffisamment tentante pour que Samara se dévoue à cette tâche.

Charlie et Samara expliquèrent à Sya qu’elle avait dormi cette nuit avec Peach, mais Sya revint sur le fait qu’elle s’était réveillée sans Samara. Elle se pressa encore contre elle, n’osant plus regarder personne.

« J’étais là, Sya. J’ai toujours été là. Toute la nuit. J’étais là, et je serai toujours là, ma chérie. Avec moi, tu n’auras jamais à avoir peur. Jamais je ne te ferai le moindre mal, Sya. »

Samara lui caressait doucement la tête, glissant ses doigts sur ses cheveux. L’idée était de la rassurer, de la détendre, mais la tâche n’était pas aussi simple qu’elle l’aurait voulu. Sya avait eu droit à un sacré réveil. Samara avait peut-être fait une erreur, mais elle était rassurée de voir que le lien de confiance entre elles ne s’était pas rompu. Sya se réfugiait contre elle. Les observant silencieusement, Charlie ne disait rien pour l’heure.

« Là, Sya… Est-ce que tu me fais confiance, ma chérie ? Maman sera toujours là pour toi, non ? »

Qui aurait cru cela possible un jour ? Que Samara, une démone, se transforme en une sympathique nounou consolant

Sya savait bien qu'elles tentaient de l'aider, Samara, Lust, Charlie et sûrement d'autres de ses connaissances dans l'ombre, mais elle n'y arrivait pas. Son traumatisme était bien ancré en elle. Ce n'était pas le physique sinon oui, Peach l'aurait berné, Ishtar l'avait berner sur ce sujet aussi au début, mais cela fut de sa faute, elle s'attendait à voir des hommes et une belle dragonne lui offrait du réconfort sans savoir écouter son sens magique. Car oui, c'était la magie qui servait de boussole à Sya, la plus laide de toutes les femmes sera toujours plus tentante aux yeux de l'ange qu'un homme ayant subit une transformation magique ou simplement médicale pour paraître comme la plus belle des femmes d'un monde. Sya le ressentait, quand elle sentait qu'elle était face à un homme, elle ne pouvait simplement rien faire. Son problème pouvait sûrement se régler, si Lust croyait cela possible, elle faisait confiance à sa déesse, mais la tâche ne sera pas simple. À côté, donner naissance à un bébé pour Mélinda, c'était plus simple. Dans les bras de sa mère, elle récupérait doucement sa confiance et profitant de la douceur de cette démone qu'elle voyait comme sa mère. Elle aurait pu avoir ce genre de vision en regardant Lust, mais on l'a présenter comme sa déesse et Lust était le soleil de sa vie, elle donnerait tout pour elle. Même si pour Samara, cela était simplement parti d'un petit jeu lorsqu'elle l'avait découverte au harem de Mélinda, mais le courant est de suite passée entre elles.

Face à sa question, Sya agitait la tête pour répondre positivement, s'agrippant toujours un peu plus à elle pour profiter un peu plus d'elle, de son câlin ou autres, elle en profitait un peu, mais cette fois au moins, elle réclamait de la vrai douceur, pas une excuse pour coucher, mais quand cela sera le cas, ce sera preuve qu'elle ira mieux au moins.

« Tata Charlie peux se joindre à nous ? »

Un câlin entre sa mère et une forte femme, voilà qui lui plairait bien à la petite ange de douceur. Un sandwich de douceur ou rien ne semblait pour l'atteindre, où elle pouvait juste récupérer en toute confiance, protéger par ses belles femmes-là pour elles. Mais toute cette douceur sera récompensée, montrant bien que Sya pouvait faire des efforts aussi, il ne fallait juste pas lui lâcher la main trop vite.

« Maman... Après... tu... tu pourras le faire revenir... Si vous restez là... je serais plus forte... »

Même si c'était Samara le mur porteur dans sa confiance, la présence de Charlie ne sera pas de trop pour aider Sya à faire de petits progrès dans son combat. Après tout, elle l'avait promis à Samara, mais aussi à Sya, et elle pouvait porter de nouveau un bébé pour Lust, que toutes ses filles aient une nouvelle petite sœur, surtout Lusya qui se sentira moins seule. Elle était la seule demi-déesse de sa fratrie. Même si Elizabeth partageait l'ADN de Sha aussi, c'était plus un tiers qu'une moitié. Mais pour le moment, elle profitait de la douce poitrine de la démone, pressée entre leurs corps chaud et délicieux. Oui... quoi qu'on en dise, elle était si bien lotie entre l'amour des femmes.

Pauvre petite Sya, si sensible, si fragile ! Parler des hommes, cela avait tendance à la paniquer, même en présence d’un trap ! Samara avait en tout cas la confirmation que le blocage de Sya n’était pas inconscient, ni lié à la physique. C’était un traumatisme latent qui s’exprimait à travers sa magie. La guérir n’allait pas être simple, car le traumatisme de Sya était bien plus profondément ancré que le sien. Samara, pour autant, ne désespérait pas. Elle arriverait à soigner sa partenaire, sa fille adoptive ! Reprenant peu à peu ses esprits, Sya réclama un câlin de Samara et de Charlie. La F-Girl se rapprocha. Les douces sensibilités, ça n’était pas trop son genre. Elle, elle était plutôt du genre à bourrer joyeusement, et à amener ses partenaires à s’aimer réciproquement à travers des séances intensives de sexe. Mais elle était prête à faire une exception pour Sya, car elle voyait bien que la petite Ange était perturbée !

Charlie rejoignit donc le lit, et tapota la tête de Sya. La douceur était quelque chose de difficile à saisir chez des bourrines remplies de testostérone.

« Et ben, tu es vraiment du genre sensible, toi, ma petite pomme ! Je ne l’aurai jamais cru en voyant comment tu te dandinais sur ma queue hier…
-  C’est la raison pour laquelle je dois rester ici, pour l’accompagner et pour veiller sur elle… »

La F-Girl soupira doucement. Sya commençait à petit à petit à se calmer. L’idée était sans doute que la virilité des F-Girls finisse par l’inspirer pour Lust, mais cela ne se ferait pas rapidement. Sya finit par demander à ce que Peach revienne. Samara sourit doucement, et embrassa sa chère Ange sur la tête. Charlie acquiesça, et utilisa son téléphone portable pour envoyer un SMS à Peach.

« Peach est sensible, lui aussi… Il n’aime pas faire du mal à autrui. Je pense qu’il doit se sentir mal… Mais bon, ce sera un prétexte supplémentaire pour le punir. C’est la règle d’or de la Fut-Room, ma chère Sya… Les mâles ont toujours tort, même quand ils n’ont objectivement pas tort. »

Ici, les femmes représentaient le sexe supérieur. La porte se rouvrit finalement, et Peach entra alors. Tête basse, il n’osait pas regarder les trois femmes, et tenait entre ses mains un petit cadeau. Il s’agenouilla devant les trois femmes, et tendit l’objet vers Sya. C’était une cravache.

« Je vous présente mes plus sincères excuses, Ange Sya. Je suis un misérable qui vous a fait peur ! Je vous ai apporté cette cravache pour que vous puissiez me punir comme il se doit pour l’impolitesse avec laquelle je vous ai offensé. »

Eh oui, Sya pouvait tout être pour de belles femmes, douce, dominante, esclave, apeurée ou véritable salope, elle pouvait même avoir un talent pour autant changer de visage à la demande. Elle ferait une bonne actrice pour les œuvres de Poison à Uatis, mais leur chemin ne s'était jamais croisé. Mais faire face à un homme, elle devenait plus vulnérable qu'un nouveau-né, mais heureusement, Samara était là, Charlie aussi. Elle se requinquait entre elles, un bon câlin comme elle les aimait. Elle avait beau savoir que tout cela n'était pas forcément que Samara préférait ou était habituée, mais elle était bien consciente que parfois sa fille avait besoin de ce genre de choses de la part de sa mère et là, sexe ou non, elle en avait besoin. C'était ça être maman, c'était endosser ce rôle, peu importe l'heure ou l'endroit. Tôt ou tard, elles retrouveront avec joie la Sya avec laquelle elles s'étaient amusées, mais pas tout de suite. Elle devait d'abord faire preuve d'un minimum d'effort pour sa mère, et puis pour Lust.

Toujours dans les bras de sa mère, elle trembla légèrement lorsque Peach était de retour, même si ce dernier tendait une cravache pour être punie, comme l'avait si bien souligner Charlie, elle hésita à s'en saisir. La peur de toucher Peach ou de se saisir de cette « arme » ? Difficile de trancher. Elle restait accrochée à sa mère, venant tout doucement prendre la cravache. Elle était aussi prudente que si elle devait mettre la main au milieu d'un piège à ours. Elle récupéra l’ustensile, se blottissant toujours un peu plus contre Samara, comme si cela lui avait déjà demandé un gros effort. Elle restait muette, son regard à la fois braqué sur Peach pour être sûr de ne pas se faire piéger, mais aussi un peu... dégoûté d'en être si proche. Elle ne s'en servait pas de suite, elle enfonçait son visage dans le cou de sa mère, mais un peu aussi car elle était perdue, car sa petite voix demanda conseil à sa mère.

« Je dois punir comment ? »

Toute faible, elle était presque inaudible, même pour sa mère. Elle savait punir les femmes, de façon sexuelle avec une cravache, visant autant des parties sensible que plus général pour plus appuyer sur la faute et donc, la douleur de la désobéissance, mais elle n'a jamais punie un homme ! Devait-elle lui donner un coup au visage ? Sur la fesse ? Le corps ? Entre les jambes ? Les jambes ou bras ? Pour elle, hommes et femmes, c'étaient deux espèces très différentes alors elle ne savait pas comment ça pouvait fonctionner ? Pareille qu'une femme ? Elle en doutait. Elle était une experte avec le beau sexe, pas avec les hommes. Samara et Charlie devaient bien commencer la formation par la base après tout.

Sya commençait à aller mieux, à réagir plus sereinement. Elle se pressait encore Samara, mais la perspective de punir Peach semblait éveiller quelque chose en elle. Samara avait-elle enfin réussi à percer la paralysie de Sya ? Il aurait été tentant de poursuivre, mais Samara avait conscience que, avec Sya, pour la soigner de son hétérophobie, il allait falloir appliquer la politique des petits pas. Silencieuse, Charlie observait silencieusement la scène, consciente qu’elle allait devoir agir prudemment. C’était assez paradoxal, venant de F-Girls, mais Sya était une invitée exceptionnelle, envoyée par la Déesse en personne ! Ce n’était clairement pas là que Charlie devait commettre la moindre erreur ! Sya se pressa contre Samara, qui sourit alors.

« Et bien…. Demandons à Tata Charlie… »

Charlie, qui n’avait pas entendu ce que disait Sya, releva la tête.

« Notre chère Sya souhaite savoir comment punir Peach. Peut-être pourrais-tu lui faire une petite démonstration ? »

Un sourire amusé éclaira les lèvres de Charlie.

« Oh… Oui… Oui, ça, je peux le faire. Regarde bien, Sya ! »

Pour l’heure, Samara estimait trop risquée de décoller Sya de ses bras. Qu’elle ait réussi à la faire parler, voilà qui relevait déjà de l’exploit, puisque cela la sortait de son état catatonique. Charlie se releva, et attrapa la cravache brandie par Peach. Ses talons claquaient sur le sol, et elle se rapprocha d’un mur. Il y avait un panneau mural. Quand elle appuya dessus, le panneau coulissa, livrant toute sorte de sex toys tous plus intéressants les uns que les autres. Laisse, fouets, colliers, plugs, straps-ons, gag balls… Charlie maintint la cravache entre ses mains, éprouvant son élasticité.

« Il y a plusieurs manières de punir les vilains garçons, Sya… Et, puisque tu as du mal à parler, je vais te faire plusieurs propositions, et tu n’auras qu’à voter… »

Charlie récupéra la tablette tactile de Peach, et la tendit à Sya. Elle ouvrit un programme, et l’écran de l’ordinateur de Peach s’alluma.

« Tu n’auras qu’à appuyer sur le bouton que tu préfères… Tu vois, nous avons développé un jeu spécial pour punir Peach ! »

En réalité, c’était un jeu pour punir tous les garçons de l’établissement ! Charlie lança ainsi le jeu « Traps’ Punishments ». C’était une sorte de jeu en ligne, réservé au sein de la Fut-Corp, mais avec des sessions possibles de streaming pour y faire participer le public. Mine de rien, les F-Girls étaient très modernes ! Charlie démarra une session privée sur Peach. Sur l’écran, l’avatar numérique de Peach se forma, et une introduction apparut :

Bonjour, Maîtresse.

Aujourd’hui, nous allons accomplir notre noble devoir d’Uatéenne en éduquant de vilains garçons désobéissants ! Pour cela, pensez d’abord à bien mettre autour du coud e votre soumis son collier-récepteur, il permettra à l’appareil de se synchroniser avec les pulsions et de nous permettre de récolter les données de notre soumis…

Charlie venait de mettre le collier, et, une fois celui-ci prêt, la première question apparut :

Commençons par un exercice simple. Vous êtes en mode tutorat, ce qui signifie que vous êtes une jeune Maîtresse en formation, et qu’une Maîtresse vous accompagne. Punir de vilains garçons, ce n’est pas si facile qu’on le croit ! Pour commencer, veuillez choisir l’une des quatre propositions suivantes pour punir votre soumis :

1. Vous donnez une première série de dix coups de cravache sur le cul de Peach.
2. Variante de la première, mais en tirant sur la laisse pour l’étrangler en le frappant.
3. Vous êtes déjà de nature gourmande, et vous optez pour une sodomie à sec !
4. Vous laissez la Maîtresse décider.

Samara observa l’écran. On pouvait voir plusieurs chiffres. Il y avait les battements cardiaques de Peach, mais aussi son « degré d’excitation », ainsi que le degré de rigidité de sa verge.

*Il y a vraiment des gens qui ont conçu ce genre de jeux ?*

Samara essaya de décoller un peu Sya, afin qu’elle s’installe sur ses cuisses, la tablette sur les siennes.

« Tu vois, Sya, il faut choisir avec le doigt. Qu’est-ce que tu choisis, ma puce ? »

Si elle laissait Charlie choisir, celle-ci opterait d’emblée pour la deuxième option…

Sya était dans un monde qui lui était inconnu, il était si simple pour elle de punir une femme, peut-être même deviner précisément ce qui l'exciterais ou la frustrerais le plus sans avoir besoin de lui tirer les vers du nez. Mais punir un homme... de façon sexuelle... Elle pouvait proposer, par peur, la violence pure et simple ? Oh, il y aurait des preneurs comme pour tout, mais cette option s'applique en particulier à un groupe précis, pas à une forme plus large de public. Dans les bras de sa mère, elle observait Charlie qui lui montrait quoi faire à l'aide d'une tablette, pendant que Peach était équipé d'un collier, autant pour suivre son rythme cardiaque que pour autre chose, sûrement ? L'ange restait sage sur les cuisses de la démone, c'était si rare qu'elle soit si sage sans arrière-pensée. Bien entendus, elle a déjà été aussi sage et pure dans les bras de sa mère, mais c'était soit par une forme de fatigue ou pour séduire les invitées de sa mère, montrer combien ce petit ange était parfaite et appartenait à Samara avant tout. Sya a si souvent été récompensé pour ce genre de choses chez sa mère... Mais ce n'était pas ici la question.

Ses yeux se posaient peu sur Peach, la peur ou le dégoût, difficile de dire précisément ce qui n'allait pas, elle préférait de loin observer sa tata Charlie ou à défaut, la tablette. Lui faire passer cela, ce serait un sacré pas qui ne se fera pas en deux jours. Face aux choix proposés sur la tablette, elle n'allait clairement pas choisir la trois ! Même en « inversant » les rôles, elle n'aurait ni l'envie ni le savoir faire pour ça ! Elle était tentée de choisir la dernière option, mais, quelque part, Samara et Lust n'attendaient pas de Sya qu'elle soit simple spectatrice même si pour le cas, ça révélait déjà d'un gros effort pour la petite ange. La première ou seconde option donc. Elle jugeait que c'était un minimum, mais ça restait un petit pas pour elle malgré tout et son doigt appuya timidement sur la première option, avant de lever les yeux vers Charlie. C'était la bonne réponse ? Qu'est-ce qui allait se passer ? Elle allait devoir le punir elle-même ? Laisser Charlie le faire ? Cela allait simuler les sensations via son collier ? Elle n'en avait aucune idée, elle n'était pas dans son élément alors, elle était un peu perdue...

La technologie représentait pour Samara une grande inconnue… Du moins, cette technologie évoluée qui consistait à utiliser l’électricité pour créer des machines. Certes, il existait sur Terra le peuple nain qui avait conçu des automates, mais les nains ne maîtrisaient pas l’électricité. Cette technologie était fascinante, et Samara pouvait aisément comprendre pourquoi les habitants du Tekworld avaient renoncé à la magie au profit de cette technologie. Sya, en tout cas, regardait la tablette, nerveuse. Samara l’embrassa encore dans le creux du cou.

« Courage, Sya, il suffit juste d’appuyer sur un bouton, tu peux y arriver, ma chérie, tu es forte ! »

Charlie attendait patiemment. La F-Girl n’en laissait rien paraître, mais elle était tout de même assez surprise du blocage de leur invitée. Elle en venait même à se demander si la conduire ici était vraiment la meilleure option à faire. Le plus simple aurait sans doute été de conduire cette Angelotte chez un bon psychiatre, car, pour avoir peur d’une brindille comme Peach, il fallait quand même le vouloir ! De tous leurs F-Boys, Peach était sans doute le plus inoffensif ! Pourtant, sa seule vue suffisait à terroriser Sya. Sans la présence de Samara, Charlie n’aurait honnêtement pas su quoi faire de leur invitée. Après mûre réflexion, Sya appuya sur un bouton. Elle n’osait même plus parler, tant elle était livide.

« Sya ? Sya ? Regarde-moi, Sya… Regarde ta Maman. »

Sya finit lentement par se retourner, et Samara l’embrassa doucement sur les lèvres.

« Il va falloir qu’on fasse autrement, je crois… »

Charlie les observa toutes les deux. C’était bien la première fois qu’on ignorait une F-Girl quand elle était dans la rue.

« Alors, on arrête là ?
-  Hey ! Et ma fessée ?!
-  Plus tard, Peach ! »

Samara se releva alors, et conserva Sya contre elle. Elle se rapprocha de Peach, et constata que Sya se pressa contre le corps de la démone.

« Je te remercie, Peach, tu as été très serviable. »

Peach se releva, et s’écarta un peu. Samara aurait pu faire le jeu envisagé, mais son instinct lui avait soufflé que ça ne marcherait pas. Sya n’était toujours pas dedans, et Samara préférait conserver comme victoire cette maigre avancée où elle avait pu sortir de sa catatonie.

« Okay… Je suis désolé de t’avoir fait peur, Sya, et j’espère pouvoir me rattraper un jour. »

Samara ébouriffa brièvement les cheveux de Peach, puis sortit dans le couloir.

« Bon… On va manger un peu, Sya. Initialement, je devais partir aujourd’hui, mais je crois que je risque de rester un peu plus longtemps, non ? »

C'était instinctif, dés qu'elle sentait un homme, elle en avait peur, peu importe que ce soit monsieur muscles ou une brindille comme Peach, elle le sentait magiquement, et sa conscience lui disait qu'il y avait un danger. C'était comme avec les petits garçons, elle n'en avait pas peur, mais elle ne supportait pas leur présence, même le plus sage des bambins, elle s'en méfiait. Il y pouvait y avoir une dizaine de petites filles en train de pleurer à côté, elle préférait de loin s'occuper d'elles ! Elle faisait des efforts pourtant, mais aux yeux de Charlie et Samara, ce n'était pas assez. Dès qu'elle le pouvait, elle se blottissait contre Samara, toujours plus en demande de câlin. D'ordinaire, même si elle n'avait rien contre, elle demandait surtout de la luxure, peu importe sa forme, mais là, c'était simplement de tendresse dont elle avait besoin. Même si la démone mentionnait juste qu'elle avait dû partir, et qu'elle allait donc rester, Sya se cramponnait quand même à elle. Même si elle aurait réussi à punir Peach, elle n'aurait pas supporté voir sa mère s'éloigner. Elle avait besoin de soin, avec l'aide de Samara...

« Pardon, maman... Pardon. »

Le nez coincé dans sa poitrine, elle ne faisait même pas cela pour se montrer un minimum coquine, elle avait juste besoin de sa mère à ses côtés pour l'aider dans cette épreuve. Elle devait aussi s'excuser auprès de Charlie qui restait pour rien, mais... Elle y arrivera, elle ne sait pas quand, ni comment mais elle y arriveras ! Lorsque la grande futa passait à porter de bras, elle lui pris la main pour la serrer contre elle en levant les yeux vers elle.

« Pardon, tata... »

S’excuser, c'est le moins que l'on puisse faire. Mais bon, ce blocage, ce n'était pas un simple caprice comme si elle refusait de manger des petits-pois, il suffisait de voir quand elle s'est retrouvée seule avec Peach, elle a eu peur, réellement ! Samara arrivera bien à la guérir, mais bon, Mijak ne s'est pas construit en un jour. Alors, elles devaient chacune faire des efforts, surtout Sya. Il y a eu un bon début, mais la jeune femme n'avait pas atteint les attentes de sa mère et de sa tante alors, ça n'avait pas été jusqu'au bout.

« Après mangé... et si je peux avoir un gros câlin avec vous deux... éventuellement... Sya veut bien ré-essayer... »

Au moins, elle faisait des efforts, même si cela implique une petite pause dans sa guérison entre Samara et Charlie – et pourquoi pas d'autres très belles femmes – Sya sera sûrement plus d'humeur, armée de courage, pour faire face à un homme ? C'était une idée à creuser, si elles le voulaient bien.

Sya se lova contre Samara, et présenta ses excuses pour ses craintes, pour son incapacité à surmonter sa phobie. Samara ne cherchait pourtant pas à la blâmer. Orgueilleuse, la démone pouvait aussi se montrer compatissante et compréhensive, et elle savait que la phobie de Sya était liée à un stress post-traumatique. Samara n’avait pas de solution-miracle contre ça, pas de potion ou d’élixir psychique ni de sortilège susceptible de colmater les plaies de Sya. Les plaies mentales étaient les plus difficiles à guérir. Sya affirma toutefois être prête à réessayer, mais voulait d’abords avoir son réconfort, ce qui impliquait de faire massivement l’amour avec Samara et Charlie. La F-Girl sourit doucement à cette idée, qui était loin de lui déplaire. Elle rejoignit le lit à osn tour, et caressa d’une main les longs cheveux soyeux de Sya.

« Ce n’est pas vraiment un problème, ça, ma belle… Tu risques de passer entre les mains de beaucoup de F-Girls ici. »

Il était donc temps de rejoindre le réfectoire. Charlie invita Sya à les suivre. Peach restait évitait de rester près d’elle, conscient de la nervosité de Sya à son encontre. Samara maintint Sya contre elle, et la laissa ensuite marcher sur le sol, attrapant doucement sa main. Elles avancèrent dans un couloir assez aseptisé, avec des portes à droite et à gauche. Sya put voir des femmes intégralement recouvertes de latex, ne révélant que leurs yeux, leurs lèvres ou leurs cheveux. Charlie expliqua sommairement qu’il s’agissait des F-Guards, des femmes qui servaient fidèlement les F-Girls comme amantes ponctuelles, gardes du corps, esclaves… La Fut-Corp restait une compagnie, qui employait donc d’autres personnes que les F-Girls. Il y avait même du personnel ordinaire servant pour les fonctions administratives. Charlie en parla brièvement, jusqu’à ce qu’elles rejoignent une double porte qui donnait sur le réfectoire.

Le réfectoire de la Fut-Corp était situé près d’un petit jardin intérieur d’entreprise, comprenait un comptoir et une série de tables installées dans un hall. Dans un coin, on pouvait voir un escalier intérieur remontant vers les étages. Il y avait déjà du monde, y compris des F-Girls, qui déjeunaient, ou qui étaient occupées à faire l’amour. Ainsi, sur une table, Sya put voir la puissante Jaime, qui avait une verge massive, occupée à sodomiser son fils, un autre F-Boy dénommé Courtney. Faisant office de serveur au réfectoire, le jeune Courtney se devait de satisfaire toutes celles qui venaient. Une chaude et sensuelle ambiance régnait ici, ponctuée par la présence massive, au milieu du réfectoire, d’une grande statue en marbre… Une statue de la Déesse Lust, un totem de luxure qui semblait alimenter tout l’immeuble, comme une présence rassurante pour la nerveuse Sya…

Elle faisait des efforts, elle avait promis à sa mère de changer, mais elle n'y parvenait pas, pas aussi bien que pourrait l’espérer sa mère en tout cas. La petite ange faisait son possible, mais après ses quelques essais et cette nervosité bien ancré en elle, elle voulait bien retenter le coup, prouvant quand même qu'elle voulait bien faire. Mais à condition d'avoir droit à une petite pause quand même avec Samara et Charlie si elle voulait aussi participer. Chose qu'elles acceptaient et toujours en tenant la démone par la main, elles changeaient de pièce, laissant à Sya l'occasion de voir des choses qui se passaient ici et là dans ce bâtiment. Les femmes couvertes de latex lui rappelaient Mélinda et son fétichisme pour cette matière. Elle n'avait rien contre, c'était le point faible de sa maîtresse, la concernant, un délicieux porte-jarretelles pouvait être une arme redoutable ! Cependant, couvert de latex de la tête aux pieds, littéralement, c'était moins aguichant selon son avis. Bah oui, ne pas voir le visage, juste les yeux et la bouche... c'était dommage. Chacun ses goûts, mais c'est dommage d'amputer de la beauté après, si elles s'y plaisent et de même pour leurs partenaires, elle ne va pas les blâmer.

Arrivant dans une sorte de réfectoire, Sya constatait non loin qu'un couple s'amusait, autant voir cette femme au joli sexe bien long, bien dur et des couilles bien remplit, ça la titillait de joie, autant voir qu'elle couchait avec un homme – car elle le sentait – ça lui coupait son élan. Mais elle n'allait pas avoir peur, elle restait avec sa mère pour le moment, approchant de plus en plus d'une statue de Lust. Ici ? Dans cette ville ? Certes, Charlie avait évoqué leur lien avec elle, mais c'était bizarre de voir une statue de sa déesse ici. Au moins, cela la rassurait un peu de voir cela. Non pas qu'elle oubliait tous ses soucis, mais c'était toujours une couche supplémentaire pour la rassurer. Tout près de la statue, elle se câlinait contre sa mère, une sorte de « merci » muet pour elle, qui restait à ses côtés pour l'aider, l'encourager. Elle faisait cela autant pour Samara que pour Lust alors, elle devait bien montrer qu'elle restait une gentille fille malgré ses quelques défauts.

Sya usait même de ses ailes pour se mettre à sa hauteur, grimpant dans ses bras pour baisers ses lèvres, d'abord de façon innocente, comme une fille le ferait avec sa maman, tout simplement, avant que son baiser ne soit plus prononcé et tente même de glisser sa langue dans sa bouche.

« Merci, Maman... Sya fera des efforts pour toi. Sya y arrivera... »

De base, Sya était plutôt câline, même si Samara préférait user de rapport plus sauvage ensemble, elle avait droit à ses moments doux, mais là, c'était Sya qui les imposaient. Enfin, ce n'était pas vraiment un souci.

La Fut-Corp réussirait-elle là où Samara n’avait pas réussi ? Le traumatisme de Sya était profondément ancré en elle, et nécessitait d’y aller lentement. Charlie avait pu en prendre conscience en constatant que la seule vue de garçons aussi inoffensifs que Peach suffisait à paralyser Sya. Ce n’était pas une peur rationnelle, mais une véritable phobie liée à un violent traumatisme. Charlie n’allait toutefois pas baisser les bras, elle commençait déjà à envisager la suite, et la manière de guérir correctement Sya. Charlie estimait toutefois que cela allait être un travail de longue haleine, et que le séjour de Sya au sein de la Fut-Corp ne serait que la première étape. C’était une thérapie qu’il fallait envisager, et cela ne se faisait pas en quelques jours. Samara envisageait aussi très sérieusement cette hypothèse. Sya avait été traumatisée, et, comme pour compenser la peur panique qu’elle avait ressentie, elle se lovait intensivement à Samara, réclamant de l’amour, de l’attention, du confort et de la sécurité. Samara devait être ça, elle devait être cette femme protectrice en qui Sya avait confiance. Rétrospectivement, l’idée de la laisser seule dans un lit avec Peach était une mauvaise idée, Sya n’était pas encore prête pour ce genre d’épreuve.

« Bien sûr que tu y arriveras, ma belle… Tu es ma fille, n’est-ce pas ? Donc, tu pourras le faire, car rien ne nous fait peur ! »

Samara lui sourit encore, et l’embrassa chaudement sur les lèvres, avant de la coucher sur la table.

« Mais je n’aime pas te savoir avec cette petite mine triste… Et c’est quand même un peu de ma faute. Te faire dormir avec Peach… Et ne pas être là à ton réveil. Je me dois de me faire pardonner à tes yeux, et je ne connais qu’un moyen de faire ça… »

Sya put alors sentir, à la fin de ce petit discours, la verge de Samara caresser ses hanches. Elle la coucha sur le dos, et se pencha vers elle, l’embrassant à nouveau, tout en la pénétrant dans la foulée.

« Hmmm… » soupira-t-elle en s’unissant à nouveau à elle.

Sa peur n'était pas juste une non-attirance pour les hommes, que l'on naît homme ou femme, on peut ressentir de l'envie pour un des deux sexes, les deux ou plus rarement, rien du tout. Mais non, ce n'était pas juste que Sya était lesbienne, sa peur avait bien creuser en elle et elle y était bien logée. Si même un gringalet comme Peach avait pu lui faire aussi peur, ce n'était pas pour rien. Sa mère lui sera d'une aide précieuse pour la suite, c'était sa bouée, celle à qui elle se raccrochait ici. Même en admettant que d'autres de ses connaissances aurait pu venir, ça aurait sûrement été la démone à qui elle se serait le plus accroché. Logique, elle restait sa mère après tout. On ne pouvait pas dire que leur relation mère/fille soit très classique et qu'elles partagent beaucoup en commun ou qu'elles ont moult activités « normale ». Si on retire le sexe... pas grand-chose. Mais justement, dans ce genre de moment, elle pouvait compter sur elle, c'est sur Samara qu'elle avait placée sa confiance, pas une autre. Même si Charlie n'était pas de trop, elles ne partageaient pas encore le même lien qu'elles avaient. Pourtant, tout cela avait débuté sur un simple jeu de rôle, la démone qui venait voir Mélinda, qui lui présentait son petit ange innocente, qui était devenue sa vraie fille, légalement parlant.

Entre ses bras, elle se sentait si bien, c'était si doux et si chaud. Même quand elle fut soulevée et déposer sur la table, elle la regardait avec toute sa confiance avant de sentir son poids l'écraser doucement, elle remuait de plaisir en dessous, d'autant plus qu'elle sentait sa verge qui commençait à se glisser en elle. Quand bien même Sya était toujours partante pour un câlin avec sa mère, on sentait à son regard qu'elle n'était pas totalement dans son assiette.

« Mmmmmh, Maman. »

Sa main glissait sur sa peau, elle la caressait doucement pour venir doucement la presser contre son corps, que ce câlin devienne un peu plus fort. Elle voulait tout sentir d'elle, son goût, son odeur, son toucher, l'entendre, leurs sens devaient communiquer, ni plus, ni moins. Elle n'enroulait pas ses jambes autour d'elle car elle voulait sentir chacun de ses coups de reins, sans la forcer à venir plus vite ou non, elle la laissait maîtresse de sa vitesse. Même quand leurs lèvres ne se collaient pas, l'ange léchait la peau rouge de sa mère, le goût de sa peau ou de sa sueur – même s'il était un peu tôt pour en voir couler le long de sa peau – elle n'hésiterait pas une seule seconde. Quand bien même, c'était un moment entre une mère et sa fille, Charlie avait aussi sa place si jamais elle voulait les rejoindre. Mais si elle voulait juste rester spectatrice et se toucher devant ce spectacle aussi mignon que sexy, Sya n'y verrait aucun inconvénient. Elle en serait même heureuse. Son but était de rendre les femmes heureuses après tout.

« Haaaan... Sya aime hum, les câlins de Maman. »

Quel enfant n'aimerait pas sentir cela ? C'était tellement bon, doux et tendre. Oh oui, elle aimait tellement ressentir tout cela, autant quand elle était douce que quand elle était ferme ! Elle était une fille obéissante, mais elle aimait quand même sentir les différentes remontrances de sa mère, face à des erreurs de sa part ou des fautes volontaires, pour mieux subir ses punitions. Mais actuellement, elle ne voulait pas faire d'erreur, juste partager un câlin avec elle.

Les câlins de « Maman » représentaient sans doute la meilleure façon que Samara avait d’apaiser les tensions de Sya. La petite Ange allait être bien difficile à guérir ! Samara en avait eu conscience en arrivant, et elle ne pouvait donc que se reprocher ce coup de poker risqué en laissant Sya dormir avec Peach. Néanmoins, Sya ne semblait pas lui en tenir rigueur. Il allait falloir s’en assurer, et Samara était donc disposée à rester ici plus longtemps que prévu. Elle comptait initialement laisser Sya aux bons soins de Charlie, mais elle avait de toute évidence sous-estimé l’importance du lien fusionnel qui la liait à Sya. Elle ne pouvait pas partir, elle ne pouvait pas l’abandonner. Samara l’assisterait à chaque étape de sa guérison ! Elle l’embrassa donc, et se concentra. La magie rose s’illumina, et une belle verge ne tarda pas à jaillir, tapant sur les cuisses de Sya. En face, Charlie avait sorti une cigarette, la fumant en étant assise. Une forme massive, tandis que la propre verge de Charlie se déployait à l’air libre. Elle, elle n’allait pas rester inactive trop longtemps ! Croire l’inverse, c’était ne pas avoir compris ce qu’était une F-Girl !

Soupirant doucement, Samara se déplaça. Elle attrapa sa verge, et pénétra Sya doucement, s’enfonçant dans sa chatte en soupirant. Ses parois vaginales se crispèrent autour de son membre, avant de progressivement se dilater.

« Hmmm… Alors, si Sya aime mes câlins… Je vais lui faire un gros câlin ! »

Cette relation construite de rien, totalement ex nihilo, bâtie dans le harem de Mélinda, prenait chaque jour un tournant plus profond. Elle comblait visiblement les carences affectives de Sya, mais peut-être aussi celles de Samara. Pourtant, la démone n’avait jamais particulièrement rêvé d’avoir un enfant ou de fonder une famille, mais elle avait après tout été l’esclave d’un mage noir qui avait abusé d’elle, jusqu’à ce qu’elle arrive à le renverser. De toute évidence, même les démons avaient besoin d’amour, et cela valait donc pour Samara.

Elle s’enfonçait donc dans le délicieux corps de sa petite Ange, et l’embrassa avec amour, avant qu’une verge ne jaillisse. Charlie venait de se relever, et réclamait sa part.

« Vous n’espérez quand même pas que je me contente de vous tenir la chandelle, hein ? Viens par là, ma petite Sya… Tata Charlie a très envie de goûter à ta petite bouche d’amour avec sa belle lance… »

À défaut de réussir à lutter contre sa peur des hommes, Charlie se consolerait au moins en pouvant baiser de toutes ses forces cette petite fleur angélique…

Pour Sya, c'était dur de franchir cette étape, mais en même temps, cela devait être la pire chose pour elle a franchir donc si elle arrive a passer ça, elle devrait plutôt bien s'en tirer pour le reste de sa vie et de ses quelques peurs autres et diverses. Par chance, Samara restait présente et comptait bien aider sa fille comme elle le pouvait, en commençant par bien évidemment un gros câlin, comme les aimait l'ange. En sexe, elle n'a jamais été difficile, elle aimait quand c'était doux comme brutal, mais étant donné que c'était sa maman, elle avait une préférence pour le doux, surtout que c'était plus rare aussi. Une démone douce et gentille avec sa fille ange, un tableau des plus merveilleux. Écrasée par le corps rouge et chaud de Samara, elle se faisait bientôt pénétrer par sa verge qui se planta en elle, passant par ce chemin qu'elle connaissait si bien, toujours aussi accueillant. Jamais elle ne pourra refuser que sa mère passe par-là, elle était toujours la bienvenue dans sa fille. Peu bavarde, elle gémissait un peu plus face à ce câlin, cette preuve d'amour de la démone qu'elle chérissait tant.

« Han, oui, Maman... Un gros, gros câlin. »

Même si par la suite ça pouvait devenir plus sauvage, elle savait que Samara avait du mal à rester trop douce et gentille, les rares fois où elle le fut, c'était surtout à Novac, quand Sya avait son ventre bien rond, enceinte de leurs magnifiques bébés, pour le coup, la démone était plus propice à se tenir sage qu'à secouer sa fille dans tous les sens pendant qu'elle la prenait. Peu importe qu'on passe de doux à sauvage, un peu de câlin, Sya était déjà ravie. Ce lien qui les unissait, elle observait sa mère avec amour, une tendresse qu'elle voyait dans son regard, elle aimait sa maman, pour toutes ces choses, toutes ses petites attentions, aussi subtiles soient-elles. Oui, même quand elle était là pour rendre jalouses ses copines démones, qu'elle finissait au milieu d'un gangbang démoniaque, c'était de l'amour, Sya était heureuse de servir sa mère, de la rendre heureuse et elle le voyait, dans le regard de Samara, une forme d'amour qui les liait, même ainsi.

Charlie arrivait, elle aussi voulant faire partie de cette petite famille si spéciale, sa grosse verge tendue en voulant goûter à sa petite bouche, mais pas que... Nul doute que la F-Girl voulait aussi goûter sa petite gorge ! Sya restait allongée sous sa maman, voyant l'énorme verge approcher. Elle ouvrait sa bouche, ébahit et quand même, une pointe de gaîté même si elle restait encore fragile émotionnellement.

« Sya va rendre heureuse tata aussi. »

Bouche ouverte, langue sortie, elle se tenait prête a avaler un si gros morceau. La queue arriva, et même en allant doucement, c'était un trop gros morceau pour se dire qu'elle allait y aller doucement. L'énorme bite de Charlie pénétra sa bouche, ne tardant pas à arriver vers sa gorge. Sya était une des grandes prêtresses de Lust, elle avait d'autres moyens de respirer et elle avait connu pire. Mais ce n'était pas tout, elle sentait sa queue envahir sa bouche et sa gorge, mais bientôt, ce fut ses couilles qui ne tardaient pas à venir se coller contre son visage. Grosses, chaudes, bien remplis, glissant sur elle. Que c'était bon, agréable ! Un agréable double câlin pour Sya. Oui, elle était heureuse, ravie, bien entouré dans cette famille si unique ! Autant, elle pouvait avoir de nombreuses tatas ou sœurs, autant, elle n'avait qu'une seule maman. Tout le monde trouvait son bonheur dans cette forme de douceur. Elle fera des efforts pour guérir, mais elle voulait tout d'abord un peu de compagnie avec elles pour reprendre des forces.

Couchée sur la table du réfectoire, Sya était prise uniquement par sa « Maman », mais « Tata » Charlie les rejoignit aussi. Sa puissante verge s’enfonça dans la bouche de Sya, dont la tête filait de l’autre côté de la table. Les deux femmes durent en effet la coucher sur la table pour pouvoir la prendre ainsi. Il n’y avait là rien qui détonait par rapport au reste de l’ambiance du réfectoire. Le sexe y était fréquent, même si les F-Girls ciblaient plutôt les F-Boys. C’était là l’expression de leur instinct maternel ! Quelques servantes ou simples employées avaient aussi droit à ce traitement de faveur, et personne n’oserait s’en plaindre. Elles avaient après tout la chance de se faire prendre gratuitement par des F-Girls ! Payer pour une F-Girl, ce n’était pas comme acheter une baguette de pain le matin ! Alors, travailler au sein de la Fut-Corp, c’était avoir la certitude de servir d’amantes pour ces femmes puissantes et musclées. La Fut’-Corp avait beau être une entreprise, elle restait avant tout un temple dédié au culte de Lust. La bouche de Sya se retrouva remplie par la verge de Charlie, qui grogna lentement, s’enfonçant dans sa bouche, puis dans sa gorge, déformant celle-ci. Sya se tortillait faiblement sur place, sa chatte remplie aussi par la verge de Samara, qui posa ses mains sur ses hanches, s’appuyant dessus, et remua d’avant en arrière.

« Hmmm… Haaaa… !! »

Samara s’enfonçait en elle avec force, et le corps de Sya se mit à remuer, glissant d’avant en arrière sur la table. Elle était prise avec joie par ses deux amantes, et Charlie grognait doucement, sa verge enflant et durcissant sur place. Le regard de Samara croisa celui de Charlie, et la F-Girl lui sourit. Charlie était la patronne des lieux, une femme puissante, magnifique. La luxure qui émanait de cette femme était comparable à celle de Sya… C’était une prêtresse de Lust, après tout ! Et une prêtresse très efficace !

« Nous nous occuperons bien de toi, Sya… Tu es dans un endroit sûr, ici… Un endroit où tu dois ressentir l’aura de notre Déesse… Comment quoi que ce soit de mauvais pourrait t’arriver dans la demeure de Lust, hum ? »

Le F-Gen, le fameux composant de la Fut-Corp, nécessitait notamment les fluides sexuels d’Aphrodite pour fonctionner. C’était la preuve de son efficacité, mais aussi du lien inébranlable qui unissait les F-Girls à la Déesse ! Un lien que Sya pouvait sentir dans sa chair, tandis que les coups de reins sur son corps s’accentuaient fortement. Rien ne lui était épargné, et c’était de toute évidence tout ce qui importait en l’espèce !

En sécurité ou non, Sya sentait des hommes autour, elle ne pouvait pas dormir sur ses deux oreilles. Elle voulait faire confiance à sa mère et à Charlie pour guérir, mais cela n'allait pas se faire en une soirée, c'était l'évidence même. Au moins, avec sa mère d'enfoncer entre ses cuisses et la F-Girl qui avait enfoncé sa puissante verge dans la bouche de l'ange, elle se sentait mieux. Des femmes, de belles femmes bien membrée rien que pour elle, ça lui plaisait énormément à tout ça. Samara avait l'habitude de lui faire l'amour, de bien des façons, elle avait jouis tant de fois entre ses cuisses, entre ses fesses, au-delà de la norme, ça restait toujours un plaisir pour elle de sentir sa bite si chaude et dure entre ses cuisses, elle glissait en elle, pour toujours tenter d'aller plus loin. Et Charlie aussi n'avait pas peur de progresser en elle, son épais membre qui s'avançait dans sa bouche, dans sa petite gorge, elle devait sûrement voir sa queue progresser en elle, de léger mouvements le long de sa gorge ? Mais Sya continuait de l'avaler, sa main caresser ses belles couilles bien pleines, chose qu'elle avait l'habitude de vider aussi. Elle caressait ses testicules, doucement, presque avec amour, Samara pourrait en témoigner, elle aimait s'occuper de ses poches de foutres. Dedans, il y avait la vie – en général – donc, c'était précieux. Combien de temps elle a caresser et lécher les bourses de sa déesse ? Rien que là, c'était bien plus que la normale.

« Mmmmmmmh. »

Elle caressait les bourses de Charlie, caressant son ventre, plutôt la zone entre son pubis et son nombril, sentant la verge rouge de Samara en elle, dans ce coin. Elle était comblée, entre ses deux belles femmes. Elle allait devoir faire des efforts par la suite, elle le savait, mais elle devait reprendre un peu de force à leurs côtés pour le moment. Elle mouillait et bavait presque autant, prise entre ses deux beautés qui formait sa famille. Elle avait hâte de sentir leur plaisir exploser en elle, elle adorait ça, être le récipient de leur orgasme. Foutre et parfois urine, elle aimait aussi en être recouverte, mais là, c'était de foutre qu'elle avait envie. Elle sentait bien que Charlie partageait un lien avec Lust, ce qui la motivait aussi à tenter de vaincre sa peur, mais c'était le genre de choses plus facile à dire qu'à faire. Avec un zeste de magie rose pour s'aider, son vagin ne devenait pas forcément plus étroit, mais c'était plus compliqué pour Samara de se reculer, un peu à la façon d'un aimant, elle peinait à reculer, mais pour s'avancacer, elle était presque bousculé ! Idem avec sa bouche, l'épaisse queue de Charlie risquait de lui secouer la tête, Sya attendait une récompense bien épaisse et délicieuse.