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Re: [TERRA - LUMEN] La Tempête de Lumen [Jhorne - Elena Ivory]

Posté : 14 oct. 2024 17:44
par Elena Ivory
Luria avait déjà affronté un monstre sous-marin, le Kraken, et un second lui tombait dessus. Charybde ressemblait au Kraken, mais était aussi différent. Cette immense gueule absorbait et recrachait tout. Elle aspirait fortement, mais le pire à venir serait ensuite quand elle relâcherait tout ce qu’elle avait absorbé, envoyant d’épaisses trombes d’eau qui avaient englouti plusieurs navires. Depuis le quai, les Luméens voyaient Luria dans une épave, et cherchaient à se rapprocher d’elle. En pratique, c’était plus facile à dire qu’à faire, car les flots étaient déchaînés. Charybde était déchaîné, et déployait ses tentacules, frappant le ponton en béton.

« Merde, ramassez-là !
Ah, je n’arrive même plus à me tenir debout ! »

De son côté, Luria cherchait à utiliser la baliste de l’épave. Elle poussa des tonneaux de poudre en remontant dans la carcasse. Les balistes étaient sur le flanc de l’épave, mais il y avait aussi des balistes mobiles, dont une qui avait miraculeusement tenu. Luria se mit à grimper, rampant presque, tandis que l’épave basculait progressivement dans l’eau. Depuis le ponton, des grappins jaillirent alors, de solides harnais en acier qui frappèrent la proue du bateau, et cherchèrent ainsi à le stabiliser.

Luria se déplaça encore, se relevant, et réussit à atteindre la baliste. Un tentacule s’élevait furieusement dans les airs, prêt à s’abattre sur elle. Plusieurs tirs jaillirent de la baliste, et transpercèrent le tentacule. Un mugissement traversa Charybde, mais la bête furieuse continua à se déchaîner. Un autre tentacule massif s’abattit violemment sur le milieu de l’épave, l’explosant en deux. Le choc repoussa Luria, et Charybde cessa alors d’aspirer. L’épave éventrée coulait rapidement, et, fort heureusement, Luria se trouvait sur la partie arrière, près des grappins. Elle n’avait plus qu’à s’y agripper et à s’y suspendre. Les soldats l’encourageaient, tandis qu’un calme relatif s’installait.

La jeune femme réussit à agripper le grappin quand l’eau se mit à bouillir…

« Il recrache ! IL RECRACHE !!
Mais laisse-nous au moins une chance, saloperie ! »

Une trombe d’eau jaillit sur une quinzaine de mètres, et les grappins relâchèrent alors l’épave, tandis que des lames de fond jaillissaient du trou. Des morceaux de tonneaux, des bouts de bois, des morceaux de toiles, jaillirent à leur tour. La situation devenait chaotique, et Luria tomba à nouveau à l’eau, fort heureusement agrippée au grappin.

« Tirez ! Tirez sur le grappin ! »

Les soldats obtempérèrent, mais des hurlements stridents se firent entendre. Des harpies jaillirent alors, attaquant encore les Luméens. Tandis que Luria était bringuebalée dans l’eau, la bataille fit rage au-dessus.

« Rétractez le grappin !!
Aaaaaargh… !! »

Un stock de feu grégeois explosa violemment, et soufflé plusieurs Luméens. La situation était en train de devenir chaotique, mais Luria revenait petit à petit vers le quai…

Re: [TERRA - LUMEN] La Tempête de Lumen [Jhorne - Elena Ivory]

Posté : 14 oct. 2024 17:44
par Luria Flowashield
Comme si cela n'était pas suffisant, après avoir tout donner face au Kraken, non seulement la cité était attaqué, mais en plus Luria devait à nouveau combattre un énorme monstre marin ! Il y avait écrit capitaine sur son front, pas chasseuse de monstre mythologique ! Sur le bateau, déjà que ce ne fut pas simple d'y arriver, la voilà bien dessus et cherchera à renter à bon port avec, car rappelons le, la belle blonde ne savait point nager. Alors elle avait d'autant plus intérêt à terrasser ou au moins repousser ce monstre avant de tomber à l'eau. Cela dit, même si elle aurait su nager, vu que cette chose savait attirer des bateaux à lui, ce n'est pas une brindille qui nageait qui allait lui échapper. Les tonneaux de poudre à l'eau, elle espérait bien cramer la gueule de ce truc afin de lui faire comprendre qu'il avait intérêt à quitter les eaux de Lumen.

Même si entre temps le bateau s'était fait agripper, la créature continua de se déchaîner suite aux quelques blessures et pour cela, elle s'en prenait au bateau sur lequel elle était. Il visait bien le bougre, en plus d'avoir un bon instinct. Par chance, c'était la partie où Luria n'était pas dessus qui s'arrachait, mais elle ne pouvait plus rester sur le bateau au risque de couler. Luria commençait donc à chercher à retrouver le quai et agrippants aux chaînes, mais la bête n'avait pas dit son dernier mot en crachant tout ce qu'elle avait avaler. Foutue monstre boulimique ! La chaîne avait beaucoup remué, et même lâcher le bateau pour tomber à l'eau. Bien qu'accrocher, Luria cherchait à grimper le plus vite possible, quand elle sera sur la terre ferme, ça ira déjà bien mieux, elle sera moins stresser. Les matelots aidaient à tirer les chaînes pour qu'elle revienne plus vite, mais c'était ardue !

Malgré les cris, les explosions, les batailles, le capitaine de la garde royal étaient de retour à bon port, quoiqu'un peu fatigué par tant d'émotion. Mais la bête était toujours debout – enfin plongé dans l'eau – et bien vivant, comment terrasser une telle créature ?

« Vu ce que j'ai cru entendre, c'est trop tard, mais il ne reste pas du feu grégeois à lui faire bouffer ? Je suis sûr que ce sera à son goût à cette saloperie ! »

Oui, LurIa était un tantinet vulgaire, mais elle avait déjà eu son lot de créature aquatique pour un bon moment alors lui donner du rab n’était pas la meilleure des idées. Car à part ça, ils pouvaient tenter de lui envoyer des rochers via des catapultes, mais il faudrait bien viser et vu que la menace venait aussi du ciel, cela allait être délicat...

« On peux pas le laisser se croire à un buffet gratuit, on va lui faire exploser le bide ! Si vous avez une meilleure idée, c'est le moment de briller ! »

Si certains se sont engager pour juste briller devant Lumen tout entier, c'était maintenant ou jamais !

Re: [TERRA - LUMEN] La Tempête de Lumen [Jhorne - Elena Ivory]

Posté : 14 oct. 2024 17:45
par Jhorne
La bataille avait gagné la moitié de la cité désormais, le Palais et ses alentours lieu des principaux affrontement, alors que le chaos régner en maître. L'eau c'était peu à peu retirer, mais une partie était toujours engloutie, laissant les navires olympiens avancer au plus profond de Lumen pour tirer rock et pieux enflammé, abattant les casernes-forteresses ou semant la mort dans les rangs allier comme ennemie dans ce maelstrom de violence. Et comme cela ne suffisait pas, les éléments étaient de la partie, des pluies fortes se succédèrent, prompt à briser les doigts et les structures déjà affaiblie, quand ce n'était pas une tornade fulgurante qui emportait hommes et habitations. Les civils avait finit par être évacué, mais il faudra sûrement des mois voir des années pour que Lumen retrouve son éclat.

Chaque maison devenait une place forte, autant pour se protéger que pour attaquer, chaque ruelles étaient joncher de barricade de fortunes, de cadavres et de combattant. Les portails menant à la triple ligne de défense, était toujours ouverts apportant un flot de troupes, vidant les casernes des forteresses, mais l'ennemie n'était pas en reste, s'imposant sur terre, sur l'eau et les airs, leur portail toujours actif. Les combats étaient porté presque jusqu'à eux pour certains, des troupes de lumens se déchaînant pour permettre à des mages de sceller les portails, tandis que des olympiens en faisait autant avec les sorciers de la secte voué à Circé, ayant même réussit à en fermer un et menaçant de réitérer.

Chose jamais vue jusqu'à maintenant, toute les forces militaires de Lumen se rassemblaient ici, des chevaucheur de griffons en passant par la piétailles et des clans ogres allier ou soumis. Pour la première fois depuis des années, la ligne de défense était quasiment à l’abandon, plusieurs seigneurs ayant pris la tête de leur troupe, tandis qu'une poignet restèrent pour assurer la défense d'une unique ligne de défense avec un minimum de troupe. Ce minimum suffirait contre un petit royaume voisin, mais en rien contre une attaque de Mijak, mais il n'y avait aucune crainte, car ces dernier était eux même envahit. Mais la moindre percé serait fatal.

Olnard, Grand Générale des armées de Lumen, parvenait à maintenir un front centré sur le palais, qui du haut d'une caserne-forteresse, dirigea ses troupes, ses ordres relayer par la solide chaînes de commandement et des coursiers. Grand stratège, malgré les multiples désavantage, il parvenait à contenir l'avancer ennemie, maritime comme terrestre, usant de tout son intellects et sa ruse pour avoir le moindre avantage. Poséidon avait dresser 5 colonnes d'eau jusqu'au palais pour que les navires puissent y accéder, et il avait réussit à en abattre 1.

-PAR DESSUS LES CORDES ! TIREZ DE TOUTE VOS FORCES !
Beuglât-il.

Devant lui, un géant avait fait une percé brutale, mais les ogres du clan Jhorne Otun, équivalent à La horde de Jhorne, à l'aide de harpon tiré depuis quelque baliste, faisaient perdre l'équilibre à ce dernier, jusqu'à ce que des Executeurs finissent par arriver à lui taillader les chevilles que le géant chuta, non sans faire tomber sa masse non loin de Olnard, qui ne frémit par alors que son support s'affaiblit en étant en partie emporté. Bien qu'a terre, il tua de nombreux soldat et quelque ogres, avant que ces derniers ne finissent par lui déchiqueter le ventre et de le couper en deux à force de taillader ses boyaux.

-QU'UNE UNITE DE 50 EXECUTEURS ET 15 OGRES SE DIRIGENT VERS LE PORT ! RENFORCER LA POSITION DE HONRAL FACE AUX HIPPOCAMPES ! PREVENEZ LE GENERALE ZOLARD DE SE PREPARER A UNE ATTAQUE SUR SON FLANC GAUCHE !

C'était peut être le chaos, mais Olnard avait maintenue de l'ordre dans la transmission d'ordre. Les Draconiens, la force d'élite la plus puissante de Lumen, était répartie sur tout le front, lui servant de relais, en plus d'officier supérieur pour guider les troupes de bases. Élevé pour la guerre, ils étaient une extension de Olnard, assurant une toile de communication, permettant le transit rapide d'ordre, en plus des officiers déjà présent. En plus de cela, quelque mages assurait une communication d'un bout à l'autre du front par le biais de faisceau lumineux dont ils changeaient la couleur. Même si un ordres étaient retransmit 3 fois, il y avait peu de risque qu'il n'y en ait aucun.

Une série de boule lumineuse jaillit en direction du port, que Olnard aperçue du coin de l’œil, bien qu'il ne put tout voir correctement, ce n'était pas un signal de danger, ce que lui confirma un draconien qui vint le prévenir de l'arriver de la flotte, alors que le Palais subit une attaque de grande ampleur depuis l’intérieur. Ne pouvant les inclure directement dans ses plans de batailles, Olnard ne fit rien, sachant que Norrington saurait parfaitement comment agir. Du moins jusqu'à ce qu'on lui annonce le retour de Charybde. Il ne fit qu'une moue de désapprobation, avant de redevenir impassible.

-Fait rassembler une unité de 15 mages, hydromancien et cryomancien, pyromancien et des mages spécialistes en protections et télékinésie et regroupe 50 arbalétriers lourds. Ils ne seront pas de trop pour aider Norringtone. Ordonna t-il, et alors que le soldat partait transmettre les ordres, il ajouta pour lui même. Arkadia me serait bien utile pour contenir cette bête.
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Le port, zone de bataille contre Charybde
La bataille autour de Charybde était ardu, le monstre malmenant la flotte, malgré son immobilité. Luria put revenir sur le quai et en même temps, des harpies lui foncèrent dessus, suivit d'un hippogriffe monté par un satyre, tenant une lance dégoulinante de sang. Mais avant de pouvoir faire quoi que ce soit, les montres volants furent repousser par une volé de flèche et de projectile magique. Une dizaine de mage et une vingtaine d’arbalétrier lourd vinrent à son niveau, un cryomancien lança un cône de glace, gélant une harpie, tandis que des Pyromanciens firent exploser un morceau de bateau qui jaillit de la gueule de Charybde.

-Vous êtes Dame Luria ? Demanda un pyromancien assez vieux qui la reconnue. Nous avons été envoyé en soutien par le Générale Olnard. D'autre vont arriver. Nous sommes 4 pyromancien, 3 cryomancien, 3 télékinésités, et vingt arbalétriers lourds, à votre entière disposition !
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Le Palais d'Ivoire, escorte de la Reine.

-HORS DE MON CHEMIN !


Bérédor balaya d'un coup de bouclier un hoplite avant d'empaler un autre de son épée, menant l'escorte de la Reine, dans le tumulte de la bataille qui avait a nouveau envahit le palais. Valziria se tenait prêt de la Reine, entouré par des Gardes de Fer, des Protecteurs d'Ivoire, Des Sentinelles d'Ivoire, des Executeurs et des maîtres lames. Ils étaient plus très loin de la Sortie, mais l'ennemie ne les laisser pas avancer si facilement, concentrant leur force d'invasion sur l'escorte de la Reine.

Bérédor chargea à travers un couloir, en lâchant un beuglement animal, renversant des satyres et des myrmidons, taillant comme il pouvait leur chair, alors que le rester arriva pour les achever. Et alors qu'ils rejoignaient une autre salle, des soldats furent transpercé par des rayons magiques, tandis qu'un homme tomba sur Bérédor, manquant de peu de passer sa garde et de toucher sa gorge. Hector réitéra ses attaques, repoussant l’imposant soldat qu'était Bérédor, avant que ce dernier le force à reculer d'un revers d'un bouclier, avant que Valziria se saute pardessus lui pour engager le puissant héro grec dans un danse de lame mortel.

Circé se posa sur le sol de la salle, chargeant une puissante boule d'énergie, visant la Bérédor alors que des sorciers et des hoplites se déployèrent sur ses flancs. Elle lança un trait d'énergie mortelle, sur lui, qui leva à temps son bouclier qui dissipa l'attaque mortel. Un bouclier puissant et lourd, réaliser dans un matériaux anti-magie de grand qualité.

-Tu es impuissante face à moi sorcière !

-Même face à elle ?

Circa tira plusieurs sphère d'énergie vers la Reine, tuant plusieurs soldat en transperçant leur torse. Bérédor se jeta sur la Reine, bouclier en avant pour la protéger, avant de se rendre compte, quand une des sphères le toucha, qu'il était en réalité la cible. Il fut transpercé par plusieurs sphère, un poumon et son cœur touché. L'homme de Lumen, un des plus proches amis du Lion de Lumen, qui avait combattue à maint reprise de nombreuse menace, terrasser de nombreux ennemie, s'effondra contre le sol, rendant son dernier soupir, afin de protéger sa Reine. La panique s'empara de l'escorte, alors que Circé gela un soldat d'un simple revers de la mains, en métamorphosa un autre en cochon et fit engloutir un autre dans une explosion arcanique, se rapprochant de la Reine, avant qu'une boule de feu ne lui coupe la route, s'envolant dans la pièce, avant de revenir à la charge.

Flamme d'Or, le Phoenix de Arkadia, fit barrage devant Circé, atterrissant sur le sol avec grâce, déployant ses ailes majestueuse ! Il entonna un chant mélodieux et lugubre a la fois.

-Ôte toi de ma route ! Hurla Circé.

Elle s’apprêta à déchaîner un puissant sortilège, quand le Phoenix explosa, renversant tout le monde. Il se consuma, des flammes le dévorant, finissant en cendre, un tas de cendre imposant. Un tas de cendre qui se mouva, formant peu à peu un squelette, avant que la chair, les organes, les muscles et la peau ne se forme. Arkadia sortir des cendre, complètement nue, ramener à la vie par le sacrifice d'un Phoenix millénaire, des larmes de feu coulant de ses yeux.

-Merci mon ami.
Dit elle en s'avança, tendant les bras pour invoquer une des ses tenues, qui se mirent à la recouvrir pièce par pièce en apparaissant dans des bouffés de flammes.

Elle fit face à Circé, ses bras s’enflammant, ses yeux s'enflamment, tandis que ses cheveux et ses poings s'enflammèrent, de même que ses yeux. Arkadia était de nouveau de la partie, prête à se battre jusqu'au bout.
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Le Palais d'Ivoire, zone de combat contre Poséidon.
Jhorne parvint à empaler un dieu, malgré son état, malgré la douleur, malgré qu'un de ses poumons se gorgeait de sang, malgré que la blessure s'aggravait sous ses gestes, il avait réussit.

-Piètre dieu...
Crachat t-il entre deux crachat de sang.

Mais son désarroi fut le plus total, quand sous ses yeux, le dieu se liquéfia, ne laissant que le trident comme témoin de son action, soulignant l'inutilité de son action. Jhorne ne se laissa pas pour autant déboussoler, cherchant son épée des yeux, avant de la trouver non loin, sentant venir le danger. Mais au premier goutte qui tombèrent du troue dans le plafond, Jhorne oublia l'idée de reprendre son épée et se prépara à se défendre. Mais il fut prit au dépourvue, quand un mur explosa devant lui, sous la violence d'un tentacule, qui le frappa puissamment au torse, alors qu'il se protégea des débris. Le tentacule le frappa au torse, pile sur la blessure, lui coupant le souffle, titubant en arrière avant de tomber à genoux, une main se plaquant sur sa blessure d'où le sang couler à flot, l'autre contre le sol pour se maintenir. Malgré son cœur qui fracassait ses tympans et frapper sa poitrine, il put entendre le bruit d'autre tentacules.

Faisant appel à son inébranlable volonté, il releva une jambe, qu'il planta fermement dans le sol, se mit de biais, un bras protégeant sa tête, un autre son torse et se penchant, encaissant la deuxième tentacule sans trembler, puis la troisième, puis la quatrième, avant que la cinquième ne le fasse vaciller et que la sixième le baleya, l'envoyant s’écraser contre le mur derrière lui, le traversant à moitié, ne bougeant presque plus, le sang remontant en cascade dans sa gorge et de sa blessure, teintant l'eau en rouge. Plus mort que vif, mais encore conscient, il se redressa du mieux qu'il put, regardant la terrible et véritable forme de Poséidon, qui s'imposant, se dressant de sa toute puissance.

« Croyais-tu vraiment que ceci était mon corps, petit humain ? Les corps humains sont composés à plus de 80% d’eau, c’est un jeu d’enfant, pour moi, de créer des clones aqueux ! Je suis Poséidon, le Dieu des Océans, l’un des membres de la Trinité Olympienne ! Tu ne peux gagner, mais sache que je saurai me montrer magnanime ! Daigne m’apporter ta Reine, et je ferai de toi mon Champion ! »

Jhorne aurait rit, et aurait répliquer sur un ton pince sans rire, mais il ne fit que se relever un peu plus, toussant et crachant, le regard perdant de sa vaillance légendaire, alors que la mort semblait se mêler à la partir. Mais il sentit une chaleur douce l'envahir, un sentiment de bien être. Ce n'était pas la délivrance de la mort, non, ne comprenant que quand il sentit le sang refluer de ses poumons, et que le sang cessa de couler, retrouva vigueur. Adamante, puissante magicienne de la cour et plus proche confident de la Reine était venue à temps, soignant ses blessures et même plus. Son armure absorba une partie de la magie, se réparant et se rechargeant un peu en magie, ce qui fit que Adamante du mettre un peu plus de puissance et de temps, sans compter la résistance naturel de Jhorne à la magie.

Il en profita pour se relever complètement, respirant pleinement. Il ne fit pas attention à la suite, cherchant son épée, qui n'avait pas tellement bouger de sa position, non loin de Poséidon, qui ne l'avait pas vue, et se mit en position pour charger. Adamante dressa un bouclier de protection autour d'elle, de Jhorne et de Gilbrand, surprenant Poséidon de sa puissance, alors que ses jets d'eau avait taillés le sol comme du beurre, tandis que Adamante se présenta elle et Jhorne, révélant leur véritable nature, provoquant la rage du dieu. Mais de rage, Jhorne le dépassa, d'un puissant crie en chargeant, le surprenant. Un crie qui remonta jusqu'à Adamante, une rage qu'elle put ressentir, une rage qu'elle put partager. Il encaissa de plein fouet une lame d'eau, sans dévier de sa route, plongeant en avant, droit sur son épée, finissant en roulade. Les hippocampes lui tirèrent dessus, mais il se servit de son épée comme bouclier, encaissant les attaques, même si l'une d'elle traversa son épaule, sans lui causé de souci.

-Tu te prétend dieu et tout puissant, mais tu m'offre de devenir ton champion en t'apportant ma Reine. Lança Jhorne en défiant le dieu de sa lame. La dernière personne qui m'a dit ça... c'était juste avant que je le tue, car il sentait la fin venir. Lui dit il avec un grand sourire.

Il saisit son épée des deux mains, en latéral, fonçant d'une impulsion soudaine des jambes, alors que le Dieu fit plonger son trident, que Jhorne para, leur force entrant en collision, si forte que le sol en trembla, tandis que ça lame se coinça entre deux dents du trident. Les deux luttèrent un instant, pour savoir qui aller perdre son arme, avant que le dieux ne projette un tentacule d'eau, repoussant Jhorne, alors que les hippocampes tirèrent de nouvelles lance d'eau contre Adamante, qui dressa de nouveau bouclier, avant de répliquer par des lames de feu.

Poséidon se tourna vers elle, pointant son trident, générant une boule d'eau du bout de son trident, laissant à Jhorne l'opportunité de foncé sur un hippocampe distrait et de le décapiter, alors que Adamante lança plusieurs sorts. Un nouveau round avait débuté, Immortel contre Dieu.

Re: [TERRA - LUMEN] La Tempête de Lumen [Jhorne - Elena Ivory]

Posté : 14 oct. 2024 17:46
par Elena Ivory
Arsenal de Lumen
Les murs de l’arsenal avaient empêché celui-ci d’être engloutis par les eaux, mais, tout autour d’eux, les rares soldats regardant la ville ne pouvaient que constater la même chose. Lumen s’était enrichie et avait prospéré grâce à l’eau, une eau qui allait désormais sonner sa perte. La sphère aqueuse géante de Poséidon flottait dans le ciel, et déversait des litres d’eau, semblant se recharger par l’effet de la pluie. Les grands boulevards étaient devenus des rivières où l’eau filait à vive allure, les trirèmes olympiennes s’avançant là-dessus, affrontant des soldats qui se réfugiaient dans les maisons, sur les toits, ou dans les forteresses urbaines.

Charybde, malheureusement, bloquait la majorité des navires luméens, qui étaient occupés à se battre contre la flotte olympienne et contre la tempête. Luria, de son côté, réussit à rejoindre le ponton, et demanda à utiliser le feu grégeois. Elle ne tarda pas à tomber sur le commandant en charge de la défense de l’Arsenal, André Malleaux. Malleaux était un vétéran de bataille, un guerrier aguerri, ancien chevalier luméen qui avait fait ses preuves à l’ancienne, et avait perdu son œil lors de la défense d’un superfort contre les Légions mijakiennes.

« C’était notre intention, Capitaine Flowashield. Mais nous avons du mal à avoir du répit entre les assauts de Charybde et ces foutues harpies. La réserve de feu grégeois est là. »

Du doigt, il désigna un entrepôt accolé contre le mur. Le trou était percé en de multiples endroits, mais l’entrepôt avait encore tenu. Il désigna ensuite du doigt un bateau qui était sur le ponton, sur des rails, afin de l’envoyer dans l’eau, puis des archers en hauteur, dans les tours.

« On a des brasiers dans les tours ! Le plan, c’est de charger le feu grégeois sur le bateau, et de l’envoyer sur ce monstre pour qu’il le bouffe. On le fera exploser… Si on y arrive ! »

C’était un plan désespéré, mais la situation était désespérée. Cependant, le problème des harpies était toujours là, et, au même moment, des magiciens arrivèrent. Un Pyromancien se manifesta auprès de Luria, et indiqua avoir emmené avec lui toute une escouade, comprenant 4 autres pyromanciens, 3 cryomanciens, 3 télékinésistes, et 20 arbalétriers lourds. Une sorte de miracle ! Avant même que Luria ne puisse dire quoi que ce soit, Malleaux réagit :

« Commandant André Malleaux, je dirige la défense de l’Arsenal. Votre aide tombe à point nommé ! Ordonnez à vos télékinésistes de transférer les barils de feu grégeois dans l’entrepôt dans le bateau, nos hommes et vos arbalétriers les couvriront. Servez-vous des cryomanciens et des pyromanciens pour figer les tentacules, mais éloignez les pyromanciens des barils. Une seule étincelle, et tout le stock va nous claquer entre les doigts ! Je compte ensuite sur vos pyromanciens pour enflammer les tonneaux quand nous les lancerons dans la gueule de cette saloperie tentaculaire ! »

Malleaux avait l’esprit vif, et donna ses ordres sur un ton ne souffrant aucune contestation. Au même moment, des tentacules jaillirent de l’eau, et fondirent sur l’Arsenal, comme si Charybde avait senti la présence des magiciens, et réagissait en conséquence.

« Capitaine Flowashield, rendez-vous dans l’entrepôt, et détachez les sangles des tonneaux, ou les télékinésistes n’arriveront jamais à les extraire par le toit ! Allez, vite ! »
*
* *
Palais d’Ivoire
Zone d’affrontement contre Poséidon
Poséidon faisait face à Adamante et à Jhorne. Il venait de lancer une sphère aqueuse sur Adamante, qui le para.

« Poséidon, reprenez vos esprits ! Je suis une Mélisaine, notre peuple vous a toujours honorés !
- Je ne fais plus de concessions, humaine ! Il est temps que les humains se rappellent qui sont les Dieux ! »

Adamante avait rarement eu l’occasion de croiser des Dieux, mais elle sentait chez Poséidon une aura malsaine, quelque chose… Quelque chose qui n’avait rien de divin. La magicienne était même encore plus terrifiée par cette aura que par Poséidon lui-même. Sa magie inonda alors Jhorne, et le Colosse sentit une force nouvelle l’envahir. Ses veines se mirent à luire pendant quelques secondes. Elena avait ramené Jhorne à la capitale en affirmant à Adamante qu’il était sans aucun doute un Immortel, et avait planifié un voyage vers le Bosquet pour en avoir le cœur net. Mais Adamante le confirmait. La manière dont sa magie influait sur lui… Elle sentait un lien profond revenir, rejaillir.

Jhorne hurla rageusement, et bondit vers Poséidon. Ses yeux prirent une couleur divine, lumineuse, pendant quelques secondes, et son coup repoussa violemment Poséidon, l’envoyant heurter violemment un mur.

« Que… Qu’est-ce que cela veut dire ?!
- Je sens le conflit en vous, Poséidon… Reprenez vos esprits, luttez contre ce qui vous a été infligé !
- Il N’Y A PAS DE CONFLIT ! » tonna le Dieu devenu maléfique.

Le Maître de l’Océan rugit alors, et le Palais se mit à trembler à nouveau. Dehors, l’immense Poséidon aqueux se concentra, et se mit à scintiller. Au cœur de cette immense forme aqueuse, le vrai Poséidon sommeillait, protégé par l’eau, et se concentra. Son Trident s’éleva alors, et un terrible éclair déchira le ciel, frappa le clone aqueux gigantesque, et rejaillit ensuite. Un éclair déchira l’air, transperça les murs du Palais comme une flèche, et atteignit le Trident tenu par le clone physique que Jhorne et Adamante combattaient. Une onde de choc jaillit alors, et repoussa Jhorne et Adamante, les envoyant valser comme des fétus de paille.

Adamante eut beau se protéger, son bouclier explosa, et elle partit en arrière. Sa tête heurta douloureusement le décor, et du sang s’échappa de son nez. Et, tandis qu’elle comatait, elle sentit une vision la saisir.

…Une silhouette s’arrêta devant elle, une silhouette enfantine indiscernable dans cette aura lumineuse, qui tendit sa main vers elle.

« Qui… Qui êtes-vous ?
- Je suis l’un de ses Enfants, Adamante… Et tu le sais, n’est-ce pas ? Tu l’as senti quand toi et Jhorne avez combattu ensemble Poséidon… Il est là, toujours avec vous… »


Poséidon envoya un tentacule aqueux qui agit comme un fouet électrique, frappant Jhorne. Il était impressionné que le Colosse soit toujours debout. Jhorne contre-attaqua encore en se ruant vers Poséidon, avec une vitesse incroyable. Il attrapa le Dieu à la gorge, mais une colonne d’eau jaillit alors depuis l’une des ouvertures du Palais, et l’envoya valser contre le mur opposé.

« C’est inutile… Je vais vous tuer, et nous tuerons ensuite la Reine… »

Le regain d’énergie dont Jhorne avait bénéficié semblait avoir disparu, et, alors qu’il se relevait, Poséidon leva la main. Une douleur terrible se répandit alors dans le corps de Jhorne qui se retrouva immobilisé.

« Vous, les mortels, vous n’écoutez rien. Le corps humain est composé à 80% d’eau, une eau que je contrôle. J’ai assez joué avec toi. Je vais te dessécher… »

Autour de lui, Jhorne pouvait voir de fines particules aquatiques s’échapper. C’était l’eau située à l’intérieur de son corps, qui s’échappait par tous les endroits possibles.

« Tu t’es bien battu, mais c’est terminé. Meurs en héros, et sache que… »

Un cône lumineux transperça soudain la poitrine du clone aqueux. Poséidon hurla de douleur en mettant fin à son sort, redonnant à Jhorne la maîtrise de ses moyens. Adamante venait de se relever, et elle laissa Jhorne charger le clone aqueux. Les coups se mirent à pleuvoir sur le clone, avant que deux autres clones ne jaillissent par le trou dans le mur, et ne repoussent Jhorne.

« Vous êtes aussi résistants et têtus que des cafards ! Mais vous ne pouvez rien contre moi !
- Vous aviez prêté serment, Poséidon ! Vous l’aviez juré ! »

Surpris, Poséidon se retourna vers elle.

« Serment ? »

Adamante brandit un doigt accusateur vers les clones aqueux.

« Vous aviez juré à la Tortue de protéger Terra ! Vous l’aviez juré !
- Un serment envers une créature morte ne me lie plus… Et elle est morte par votre faute ! »

Des tentacules jaillirent alors sur elle, et Adamante se protégea à nouveau. Un bouclier plus lumineux que jamais se forma, et repoussa les tentacules, avant qu’Adamante ne contre-attaque. La magicienne déploya des cônes lumineux supplémentaires, de véritables cristaux d’énergie qui transpercèrent les clones, et les firent simultanément exploser.

« Maturin vit toujours ! »

Jhorne sentit alors un formidable regain d’énergie le saisir.

« Poséidon ne nous écoutera que si nous ramenons sa véritable forme ici… Il faut affronter ce clone aqueux gigantesque, Jhorne. Tu t’en sens capable ? »
*
* *
Palais d’Ivoire
Zone d’affrontement contre Circé
Sous bien des aspects, Circé était considérée comme une Déesse. Homère ou Virgile la dépeignaient comme une Déesse. Que cela soit vrai ou non, elle était considérée comme la plus puissante sorcière de la mythologie grecque, la descendante d’Hécate, ou d’Hélios selon les versions. Ses pouvoirs magiques terrifiants allaient ici servir contre Arkadia. La Pyromancienne venait d’utiliser à outrance ses pouvoirs, et relâcha un torrent de feu sur Circé. Les flammes inondèrent le couloir, et Circé se protégea sans peine à l’aide d’un bouclier.

Arkadia la chargea ensuite, véritable colosse de feu.

« Ce sera vite terminé… » sourit Circé.

La sorcière réagit en tendant sa main, et envoya une terrible onde d’Air, une lame de vent qui souffla de nombreuses flammes, tandis qu’elle se téléporta, évitant les flammes d’Arkadia, puis se concentra. De la glace jaillit autour d’elle, et elle libéra un véritable blizzard vers la mage luméenne.

« Cela devait finir ainsi ! Majesté, épargnez des souffrances à votre magicienne, rejoignez-moi ! »

Elena restait en retrait. Elle avait peur, bien sûr, mais… Ce n’était pas la seule pensée qui sommeillait en elle. Une fougue féroce brûlait en elle, l’envie de se battre, de défier les Dieux. Si Poséidon avait sombré à cause des Maux de Pandore, quelles étaient les motivations de Circé ? Elena se posait ce genre de questions, tandis que les deux sorcières se battaient avec férocité, enchaînant des sortilèges magiques terrifiants et surpuissants.

S’élevant dans les airs, Circé finit par sortir du Palais, et concentra ensuite autour d’elle de multiples sphères électriques, qui crachèrent chacune des éclairs étincelants.

La bataille de Lumen n’était pas encore terminée !

Re: [TERRA - LUMEN] La Tempête de Lumen [Jhorne - Elena Ivory]

Posté : 14 oct. 2024 17:46
par Luria Flowashield
La situation était quand même compliqué alors qu'elle n'était qu'au port, elle n'était même pas aux portes du palais ou autres, non, aux pieds de Lumen ! Luria savait qu'elle ne devait pas perdre de temps et retrouver Elena au plus vite pour la protéger ou au moins, la rassurer. Voir Luria venir à elle ne pourrait qu'améliorer ne serait-ce qu'un peu la situation. Mais pour le moment, fallait-il déjà calmer la situation et ce monstre dans l'eau, il n'était en rien amical, c'était une sacrée épine à retirer du pied, voilà tout. Son plan coïncidait avec ce que les autres avaient en tête, mais fallait-il réussir à le mettre en pratique, entre les harpies et les tentacules qui les prenaient pour cible, difficile d'avoir un plan qui allait fonctionner à coup sûr. Par chance, un miracle même, une petite troupe constituée de plusieurs sortes de magiciens comme de guerrier plus classique était arrivée. Le commandant avait eu le bon réflexe en donnant ses ordres, précis, concis, c'était très bien, Luria n'avait ni besoin de corriger ses ordres, ni même d'en rajouter, tout était parfait dedans !

Alors que toute la troupe allait agir, elle avait une mission confiant par le commandant, rien de bien sorcier si ce n'est délivrer les tonneaux de leurs sangles afin de faciliter le travail. Acceptant cela d'un signe de la tête, Luria courait vers l'entrepôt, venant taillader une harpie tombée du ciel. Les arbalétriers avaient bien visé, mais elle vivait toujours, du moins, plus maintenant. Luria ouvrit la porte et se dirigeait vers les tonneaux une fois la porte refermé. Pas question de voir une créature ou la moindre flammèche se glisser par ici. Elle trouva ce qui servirait avec de la chance de dernier repas à cette créature. Elle usait d'une seule lame, coupant les liens avec précaution, un à un en espérant que tout se passait bien dehors, mais surtout, que ça allait réussir... Alors que sa tâche était finie, une nouvelle harpie fendit le ciel, commençant à s'en prendre au toit, mais, ne pouvant y grimper, Luria quitta l'entrepôt, maintenant sa mission faite et frappait ses lames pour attirer la créature.

Vive, cette dernière avait esquivé les tirs et fonçait sur elle, mais Luria contrait ses serres ascerrers avec ses lames, cherchant à repousser la cruauté à plumes. Elle pensait impressionner Luria en lui hurlant dessus, ses dents pointues bien sortie, mais Luria n'était pas du genre à s'en faire pour si peu. Sa tête heurta sa bouche et alors qu'une de ses pattes libéra sa lame, elle perfora son ventre, cherchant à la couper en deux – au moins une bonne moitié – mais la créature gigotait trop, ce qui lui laissait une belle plaie sanglante, alors que ses battements d'ailes se faisaient moins vifs. Mis la harpie ne perdait pas de son mordant en cherchant à l'emporter dans la tombe avant elle. Sauf que la blessure la rendait de moins en moins forte si bien que dans un relâchement, son autre lame venait elle aussi goûter au sang, perforant l'un de ses seins et derrière, son cœur. Un râle de douleur et la menace était morte.

« C'est bon de mon côté ! »

Hurla-t-elle en retirant sa lame du corps de la harpie. Espérons que cela suffise à calmer la faim du monstre marin.

Re: [TERRA - LUMEN] La Tempête de Lumen [Jhorne - Elena Ivory]

Posté : 14 oct. 2024 17:46
par Elena Ivory
La situation était tendue à l’extrême. La bataille de Lumen approchait son paroxysme, et la ville était recouverte par les eaux. Outre les pluies diluviennes qui tombaient régulièrement, une énorme sphère aqueuse avait recouvert la ville, crachant des trombes d’eau supplémentaires. Depuis l’Arsenal, les murs protégeaient encore les eaux, et, à ce stade, Lumen toute entière risquait de disparaître sous les eaux ! Luria se concentrait sur l’entrepôt, et, après une séance éprouvante contre une harpie, parvint à libérer les tonneaux. Les mages luméens agirent alors, et les tonneaux s’élevèrent, tandis que les arbalétriers luméens vinrent protéger les tonneaux en tuant les monstres. Les barils se regroupèrent progressivement, tandis que Charybde continuait à se déployer. Un tentacule jaillit encore de l’eau, et Malleaux ordonna qu’on tire dessus. C’était le point fort du vieux guerrier. Très expérimenté, il paniquait peu, et arrivait toujours à conserver son sang-froid. Les tirs se concentrèrent sur le tentacule, jusqu’à ce qu’une baliste arrive à le transpercer.

« Il va absorber la matière ! Allez-y, enflammez les barils ! »

Les archers sur les murs se concentrèrent, et un tir enflammé atteignait un baril. Autant dire que le plan de Malleaux était assez désespéré, mais la situation était catastrophique. Les défenses de la capitale avaient été complètement submergées par cette invasion divine. Il fallait faire avec le peu qu’il avait encore. Charybde aspira alors les barils qui foncèrent tous directement en lui, et…

*BAAAAAAAAAAAOOOUUMMM !!*

Une intense explosion souleva une colonne d’eau, et la déflagration renversa Malleaux et les hommes alentour. L’eau les recouvrit pendant quelques secondes, et il éternua, avant de se relever, et de se rapprocher lentement du rebord. Seul le silence venait les accueillir, comblé par les bruissements de l’eau tombant frénétiquement depuis le ciel. Mais, quand Malleaux observa l’eau de l’Arsenal, il sourit en voyant une sorte de marée violette se former massivement.

C’était le sang de Charybde ! Aussi improbable que soit son plan, cela avait marché ! Charybde avait absorbé les barils tellement vite que l’eau n’avait pas permis de les sécher. La gourmandise démesurée de Charybde avait fait le reste, l’amenant à avaler des tonnes de fosse empoissée. Au contact du feu, tout le liquide inflammable s’était enflammé, déclenchant cette violente explosion. Malleaux s’autorisa un léger sourire, et reprit rapidement sa contenance.

« Allumez les feus ! Que les renforts arrivent ! »

Il se retourna vers Luria, qui était prête à partir.

« Je sais que vous voulez revenir au Palais d’Ivoire, mais vous n’avez pas froid aux yeux. Il y a une autre menace qui plane sur Lumen, et qui vous empêchera de toute manière de rejoindre la capitale… »

Malleaux lui en fit la démonstration en grimpant sur le mur. Luria put ainsi voir, depuis les remparts, la ville. L’eau était omniprésente, remplissant de plus en plus rapidement les rues.

« Les hommes dont je dispose vont sécuriser l’arsenal, mais vous… Vous venez de tuer votre deuxième monstre mythologique, non ? Il faut détruire cette sphère aqueuse géante. »

En son for intérieur, Luria sentit alors une voix intérieure lui dire d’y aller… Comme si Calypso parlait en elle.

*Il a raison, Luria… Si tu ne fais rien, Lumen toute entière disparaîtra sous les flots. Alors, à quoi bon venir en aide à ta Reine ? Elle dispose déjà d’individus qui la protègent en ce moment, mais eux-mêmes n’arriveront à rien si tu ne détruis pas cette sphère. C’est elle qui concentre le pouvoir de Poséidon. Il est le Maître des Océans, et son pouvoir égale et complète celui de Zeus, mais il ne peut pas le déployer pleinement sans ce genre d’artefacts, sans se nourrir de l’eau. Si tu brises la sphère, Poséidon pourra enfin être vaincu. Pour ça… Il faut que tu te fasses absorber dedans.*

Le meilleur moyen était de rejoindre les colonnes d’eau qui partaient régulièrement de la sphère. C’était un nouveau plan désespéré, mais, comme Malleaux l’avait lui-même avoué, la situation n’était-elle pas désespérée ?

Re: [TERRA - LUMEN] La Tempête de Lumen [Jhorne - Elena Ivory]

Posté : 14 oct. 2024 17:47
par Luria Flowashield
Aussi surprenant que ce soit, le plan avait fonctionné et après une violente explosion, le monstre marin était prêt à être servie comme une bonne bouillabaisse ! Au port, tout le monde montrait sa joie et pouvait souffler un peu, Luria pouvait donc se mettre en quête de retourner Elena et s'assurer qu'elle allait bien. Si quelque chose de grave lui arrivait, elle aurait failli à la promesse faite à Nöly. Mais tandis que le capitaine s'apprêtait donc à prendre ce chemin pour la retrouver, mais hélas, on lui confia une autre mission. Même si c'est vrai que la reine devait déjà être bien protéger – ne serait-ce qu'Adamante qui n'était pas juste une amante – et il y avait encore une « créature » dans la capitaine. Ayant la forme d'une grosse boule aqueuse, elle prônait au-dessus de la ville. Pour le coup, elle aurait préféré une créature qui avait un minimum une forme physique car là... Elle ne saurait dire ce qu'elle pouvait faire face à ça ? Trancher de l'eau, ça ne servirait à rien, mais en plus, n'oublions pas que Luria ne savait pas nager alors en admettant que cette chose ai un petit noyau se baladant dedans, ça ne sera pas simple de le trouver...

Même Calypso lui confirma qu'il fallait l'éliminer et au plus vite, quitte à se faire absorber. À cette idée, elle grimaçait... Elle en avait ras le bol des créatures aquatique, on ne pouvait pas lui donner un minotaure qui fonçait en ligne droite, gourdin à la main en criant « agrougrou » ? Non, encore une créature aquatique.

« Vivement que cette bataille prenne fin... »

Cela ne lui plaisait pas, mais elle avait mis son épée au service de Lumen et accourait donc vers cette sphère d'eau. Elle espérait que Calypso pouvait l'y aider car si elle se fait absorber et qu'elle doit chercher toute seule la solution, ça ne va pas le faire ! Plus elle se rapprochait, plus elle se demandait comment vaincre une telle chose ? Mise à part un noyau qui gère cette chose, il faudrait un sacré brasier pour le faire évaporer, voire peut-être une foudre divine ? Mais l'un comme l'autre, elle n'avait pas ça dans sa botte. Peu importe sa peur de l'eau, elle devait agir, Calypso l'épaulait, elle devait juste trouver la solution avant qu'il ne soit trop tard. Se rapprochant de plus en plus de cette sphère inaccessible, elle vit une des colonne d'eau qui balayait tout sur son passage, pas le choix, c'était le seul point d'accès. Luria se laissait prendre, une de ses lames en main, reste plus qu'à avoir la solution...

* Calypso, guide-moi, s'il te plaît... *

Re: [TERRA - LUMEN] La Tempête de Lumen [Jhorne - Elena Ivory]

Posté : 14 oct. 2024 17:47
par Jhorne
Champs de Bataille de Lumen
Le désastre était au pas du temps. Chaque seconde, la situation semblait empirer. L'eau ne faisait que monté, peu à peu, forçant à repousser le front au profit de l'ennemie. A ce train, le palais sera isolé, et ça c'était inconcevable. Olnard, du haut de son dragon, fonça vers un lieu précis, profitant pour chasser des harpies, et rassembler des mages-griffons et des Chevalier-Pégases, rejoignant un groupe de mage, se maintenant sur un disque Astral, finissant de briser un nouveau tunnel d'eau sur le palais, précipitant des navires et des hippocampes dans le vide.

-LADY OSCAR ! Hurla t-il en se mettant à son niveau.
-Mon générale ? Répondit l’intéresser, le teint livide, décoiffé et sa tunique taché de rouge.
-Rassembler tout les mages, isoler la zone inondé !
-Vous... vous voulez condamner au moins un tiers de la ville ?!
-Par tout les moyens ! Vous devez stopper la monté des eaux !
-Mais...
-OBEISSEZ ! Soulevez la terre, faite des crevasses ou faite bouillir l'océan pour le faire évaporé, mais faite le ! VOUS AUTRE ! AVEC MOI ! NOUS DEVONS DISTRAIRE CE FAUX DIEUX !

Olnard fonça vers l'avatar d'eau, suivit des mages-griffons et des chevaliers-pégases.
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Palais, étage supérieur : Duel entre Poséidon, Jhorne et Adamante
Jhorne parvint à toucher mortellement un deuxième hippocampe, avant que Poséidon ne le repousse, le renvoyant au loin, en même temps qu'il attaqua Adamante qui se protégea à temps.

« Poséidon, reprenez vos esprits ! Je suis une Mélisaine, notre peuple vous a toujours honorés !
- Je ne fais plus de concessions, humaine ! Il est temps que les humains se rappellent qui sont les Dieux ! »

-DES VAINCUES ! Hurla Jhorne en se relevant.

Il chargea, ressentant d’étrange sensation, lui rappelant ces moment quand il était au bord de la mort, face à un ennemie lors d'un duel à mort. Sous l'impulsion de cette puissante, il parvint à faire reculer le dieu d'un puissance arrière droit, écrasant par la même occasion un hippocampe et encaissa une nouvelle lame d'eau. De sont action, il l'envoya contre un mur et obligea les hippocampes restant de partir. Porté par sa puissance, il fonça vers le dieu, dans l'optique de le trancher en deux, mais il fut retenue par des tentacules d'eau, le retenant, alors que Adamante et Poséidon échangèrent rapidement, provoquant l'ire du Dieu qui provoqua une onde de choc, en captant la puissance d'un éclair avec son trident.

Jhorne fut envoyé valser une énième fois en arrière, mais il réussit à se rétablir, parvenant à se rattraper, évitant de finir en roulé boulé et dans un mur. Il se retrouva à moitié avachi sur le sol, mais se releva rapidement, encaissant un coup sans broncher, chargea à nouveau le dieu, l'attrapant au coup et le souleva, prés à l'empaler, mais une attaque sournoise le dégagea, lâchant le dieu et son épée, qui suivit la même course, et finit dans un mur.

« C’est inutile… Je vais vous tuer, et nous tuerons ensuite la Reine… »
-Pas temps qu'une bribe de vie m'anime encore ! Répondit Jhorne en se relevant.

Il sentit cette puissance disparaître et même temps qu'il ne put bouger, et qu'une douleur fulgurante s'empara de tout son corps. La rage s'empara à nouveau de lui et banda ses puissants muscles, forçant à se mouvoir, mais rien ni fait, et alors que Poséidon s'adressa à nouveau à lui, il réalisa l'horreur en sentant comme des piqûres par des aiguilles chauffé à blanc depuis ses nerfs, sortant de sa peau de toute part, et des particules étrange s'échappant de lui. Il voulue hurler, mais tout aussi impossible, bien qu'il réussit au prix d'horrible douleur à entre ouvrir sa bouche, constatant avec impuissance son impuissance, obligé d'écouter Poséidon.

Du moins jusqu'à ce que Adamante intervienne, brisant le sortilège, libérant Jhorne qui ramassa son épée, déviant d'un revers puissant une lance d'eau, finissant par porter au clone, un déluge de coup, dans un puissant crie de rage, enchaînant botte et figure, repoussant le clone. L'apparition des deux clones ne lui échappa pas, se servant de son épée comme bouclier, parant une partie de leur attaques, enchaînant plusieurs attaques dans son ventre et ses bras, l'obligeant à reculer.

Le premier clone tapa la discute avec Adamante, tandis que les deux autres prirent à partie Jhorne. D'un coup de pied, il en repoussa un, para l'attaque de l'autre, encaissa une lame d'eau, dégagea son adversaire d'un revers de lame, en même temps qu'il chopa le deuxième par la tête et l'envoya valser derrière lui. Il reçu un coup dans le genoux, perdant l'équilibre et finissant à genoux. Il reçu un coup derrière la tête, l'encaissant tant bien que mal, se relevant, en balayant de son épée un clone, le tranchant profondément au ventre, bloquant de son bras une autre attaque. Dans le même temps, Adamante déploya ses pouvoirs, parvenant à se débarrasser d'eux.

Grognant, il finit de se relever, taisant les multiples douleurs parcourant son corps par en fermant son esprit, ressentant à nouveau ce regain de puissance étrange. Il alla au niveau de Adamante, qui en faisait autant.

« Poséidon ne nous écoutera que si nous ramenons sa véritable forme ici… Il faut affronter ce clone aqueux gigantesque, Jhorne. Tu t’en sens capable ? »

-MOUAHAHAHAHAh ! Toujours quand il s'agit de Lumen ! Dit il avec un sourire, avant que ce dernier ne s'efface en prenant un air plus grave. Quand je suis devenue le Champion de Lumen, j'ai jurée de défendre et d’anéantir ceux qui s'en prendront à Lumen. Il leva son épée vers le clone aqueux. N'attend pas de moi que j'essaye juste de le calmer. Dieu ou pas, fou ou pas, il mourra de ma lame ou je mourrais en essayant.

Le ton était donnée, Jhorne, pas plus que Poséidon, n'était pas disposé à discuter. Et juste en le regardant, son air grave et impitoyable, au point qu'il semblait presque aussi menaçant que le dieu déchaîné, on pouvait aisément comprendre qu'il ne changerait pas d'avis. Jhorne était connue pour ses haut fait, ses exploits ! Mais on connaissait aussi son obstination, son étêtement. Il avait fait un serment, et rien au monde ne le ferait changer, encore pire au vue de la situation. Il se tourna vers le clone d'eau, il était immense.

-Bon... faut sortir Poséidon de là...

-ça ne suffira pas.

Jhorne se retourna, regardant avec stupeur, Azertus. Mais il était différent. Ses vétements à moitié déchiré, sa peau recouvert de symbole noir, ésotérique et inconnue d'Adamante. Des symboles antiques et dérangeant, datant d'avant l’établissement de toute forme de régulation et de contrôle de la magie. De lui, il émanait une aura négative, malsaine. De plus, ses yeux étaient noir, pleurant du sang. Aucune trace de sa décapitation par Hector bien plus tôt. Sans perdre de temps, il fit apparaître plusieurs pentacles autour de Jhorne, concentrant la magie pour recharger les pierres de magie de son armure et de son épée.

-Que...
-Je n'ai pas acquit des millénaires de savoir et de rituel pour me faire avoir par une décapitation. Bien qu'il a réussit à me mettre hors d'état de nuire un moment. Dit-il, alors que son corps redevint normale, et qu'il se fit apparaître un nouvelle tenue et une chaise, avant de s’asseoir dessus.
-Je...
-Plus tard les explication. Même si vous le sortez de son avatar d'eau, il gardera sa puissance et vous ne pourrez jamais le raisonner ! La sphère d'eau est dans le ciel lui est lier, la détruire l'affaiblira mais il faudra compter sur d'autre personne. Vous devez le maintenir le plus longtemps possible hors de son avatar et loin de l'eau. Poséidon réside au niveau de poitrine de l'avatar. Jhorne tu servira projectile pour atteindre Poséidon avec des ondes de choc pour traverser l'eau. Adamante, utilise le sortilège du lancé de Jarvo pour propulser Jhorne et tu créera un tunnel de feu pour le protéger

Le sortilège de Jarvo est un procède plutôt simple, mêlant télékinésie, sort d'accélération et onde de choc, n'étant ni plus ni moins un canon magique. Un sort plus utilisé dans des concours de magie ou dans certain travaux, que sur un champs de bataille, bien que capable de tirer de plus gros projectile, mais gourmand en énergie. L'idée était simple : faire en sorte que Jhorne transperce l'avatar de part en part à l'aide d'onde de choc et de la colonne de feu d'Adamante et choper en même temps Poséidon. Azertus couvrirait Adamante pendant ce temps.

-Faisons vite !
Dit Azertus.

Le trio revint sur les balcons, au même moment où Poséidon y lança une lance d'eau. Jhorne fit barrage de son corps, protégeant les deux autres, leur laissant le temps de dresser quelque barrière. Sonnée, Jhorne mit quelque seconde pour s'en remettre, entre temps, Poséidon se prépara à lancer une immense lance d'eau, mais fut perturbé par un dragon rouge, qui vomit n flot de feu sur son visage. Olnard s'était lancé à l'assaut de l'avatar d'eau, avec des mages-griffons, lançant sort sur sort. Sans le savoir, Olnard fit diversion, assez pour que le trio établise le plan.

Adamante lança le sortilège de Jarvo. Un agglomérat de cercle magique, formant un tube, assez large pour que Jhorne prenne place. Après quelque manipulation, on put aligner Jhorne avec la cible, que Azertus avait localisé à l'aide d'un autre sort.

-Prêt ?

-Trop tard pour aller au toilette je suppose.
-En effet. FEU !

Un impulsion violente, puis une brusque accélération, et Jhorne fila comme une flèche, perdant sous l'impulsion, son épée. Quelque seconde après, il fut entouré d'un cône de feu, une véritable fournaise qui le couvrit de sueur en quelque instant. Il se rapprocha dangereusement de l'avatar d'eau, une tentacule se fit vaporisé par le feu, avant qu'il ne charge ses poings de magie et ne déchaîne sa puissance, juste après que le feu commence à entamer l'avatar d'eau. Nul crie, mais un enchaînement de coups de poing qui dégagèrent l'eau, creusant un passage dans l'eau, aider par le feu qui empêcha l'eau de reprendre sa place. Mais sa retraite fut coupé, le feu disparut, mais toujours dans son élan, il continua à déchaîner la puissance de ses ondes de choc, et alors qu'il crue qu'il aller ne pas y arriver, il le vit juste avant le choc.

Jhorne percuta le véritable corps de Poséidon, brisant sa concentration, l'emportant dans son élan, suffisant pour que l'avatar perd de sa consistance, se délitant sous la gravité, tandis que les deux sortir de l'autre côté.

-MAGNIFIQUE ! Hurla Azertus. Il a réussit !
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Palais, étage inférieur : Duel entre Circé et Arkadia

Arkadia, même en étant la plus puissante Maître Archimage de feu, une prodige capable d'utiliser moult forme de magie, elle ne faisait le poids que sous la fusion élémentaire. Circé était puissante, mais Arkadia l'était assez pour l'occuper pleinement. Déluge d'énergie élémentaire, de magie. Une telle concentration qu'elle en devenait palpable. Arkadia dressa un bouclier ardent pour se protéger du blizzard. D'une onde de feu, elle brisa le blizzard alors que l’attaque cessa, frappant ses mains devant elle pour envoyé un cone de feu, avant de déployer des lances de feu et des flèches de lumières. Circé finit par s'éloigner, s'envolant hors de porté d'Arkadia, qui s'envola à son tour, usant de la puissance des flammes pour s'envoler, la rejoignant rapidement.

Elle aperçue les sphères électriques, et les attaquas à l'aide de rayon ardent, bloqué rapidement par des boucliers. Arkadia inonda donc l'air de feu, une attaque aveugle, servant plus d'écran de fumé, mais obligeant Circé a le faire disparaître, pour constater que Arkadia s'étaient rapproché dangereusement. Rageusement, elle encaissant un éclair, qui transperça son bras, mais elle était assez proche... pour la frapper du poing, usant de sort de dispersion et d'affaiblissement, pour traverser partiellement les protections magiques de Circé, pour la frapper à la joue.

Arkadia était peut être une mage, mais elle avait suivit un entraînement de soldat dans sa jeunesse. Si par la magie elle lui était inférieur, c'est par le poing qu'elle la dominera. Usant d'onde de choc, faisant tout pour rester au corps à corps pour la gêner et la frapper, Arkadia repris le style de Jhorne : frapper vite et fort.
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Palais étage inférieur : Elana

L'escorte de la Reine se retrouva délité en grande partie, perdu dans des combats, Valziria gardant Hector dans un échange de lame intense, tandis que moins de la moitié poursuivit sa route, portant la Reine à l’abri, se rapprochant de la sortie, qui n'était plus très loin mais de nouveau combat aussi. Un mélange de myrmidon, de hoplite et de satyre, en prise avec des maîtres lames et des gardes de fer. Son escorte fut percuté par une charge de satyre, si bien... qu'elle se retrouva seule. Du moins jusqu'à ce qu'un soldat, un garde d'acier, ne jaillisse d'un couloir, et ne l'attire dedans, la mettant loin des combats. Il semblait affaiblit, du sang coulant de sa hanche droite et de son épaule gauche, et il n'avait qu'un perce maille dans la main droite. Mais il la plaqua contre un mur, un sourire mauvais, levant son couteau.

-Aaah... aah... navré votre majesté... rien de personnelle.
Dit il avec un rictus cynique, avant de tourner la tête, alerté par un éclat de voix, se relevant être un crie d'agoni.
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Lumen, Quartier riche : duel entre Poséidon et Jhorne
-Pourriture de Demi-géant ! Hurla Poséidon en lui donnant un uppercut.
-Raclure de faux dieu ! Répliqua Jhorne avec un coup de tête.

Les deux échangèrent des coups, avant de réaliser qu'il allait s’écraser dans un manoir. Ils pulvérisèrent le toit, les deux étages, passèrent la porte d'entré, rebondir contre le sol deux fois et finir dans un parterre de fleur, le creusant profondément. Les deux furent séparés, mais le temps de se relever, et ils se jetèrent l'un sur l'autre à nouveau. Ils étaient loin de la partie de la ville engloutie aussi Poséidon du se servir de la pluie et de l'immense sphère d'eau dans le ciel, mais le temps de rassembler l'eau, Jhorne le frappa d'un coup de pied, l'envoyant contre le mur entourant le manoir, brisant son sort. Jhorne chargea à nouveau. Mais Poséidon chargea lui aussi, mais fit en sorte de faire une glissade, se servant du sol mouillé, passant sous lui, avant de se retourner et de sauter pour le frapper derrière la nuque.

Jhorne perdit l'équilibre, mais sut se rattraper d'une roulade, se relevant pour encaisser la charge du dieu, qui le serra et parvint à le soulever, réalisant un germant supplex, fracassant son visage contre le sol, lui brissant le nez et une dent. Il le jeta de côté, et le temps de se retourner, Jhorne le chopa par le bras et le tira vers le sol, avant de lui asséner un coup de poing en plein visage. Poséidon le repoussa d'un coup de pied, se releva, et encaissa un direct du droit, le faisant reculer, creusant la terre de ses pieds fermement planté dans le sol. Jhorne fonça à nouveau, tentant d’écraser de son poing Poséidon, chargeant les derniers charges magiques de ses pierres. Poséidon plongeant sur le côté, évitant le coup principale, mais fut partiellement soufflé par l'onde de choc, se réceptionnant à moitié. Mais Jhorne du encaisser une partie de l'onde de choc, l'impact étant remonté dans son bras, ce qui lui fit baiser sa garde, encaissant une frappe à la tempe, perdant l'équilibre, tombant à genoux.

Poséidon accumula dans sa main une sphère d'eau, le temps que Jhorne retrouve ses esprits, permettant de faire une lance d'eau, lui permettant de transpercer le ventre de Jhorne, ce qui le réveilla, dégageant d'un revers de mains Poséidon, qui l'esquiva de justesse, loupant le cœur, ne touchant rien de vital. Jhorne se releva, voulue abbatre ses deux poings, mais Poséidon bloqua l'attaque, en l'attrapant par les avant bras, les deux finissant bloqué dans cette situation, se foudroyant du regard, avant que la terre ne tremble, au point que les deux perdirent l'équilibre. Tout Lumen, se mit à trembler.
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Champs de Bataille de Lumen
Tout autour de la zone inondé, des bandes de terres, des quartiers d'habitation, se soulevèrent, creusant d’immense fossé, tandis qu'une barrière arcanique fut dressé pour défendre les mages qui se joignait à l'effort. Des pierres terrestres, des joyaux magiques contenant d'immense quantité de magie lier à la terre, furent utilisé, forçant la terre à aller former une muraille. Il faudra bien un long moment pour y arriver. En même temps, des pyromanciens s'unirent pour former des rayons ardents de grande puissance, frappant l'eau, créant des nappes de vapeurs, chassé par la pluie et le vent, cherchant à faire évaporer le plus d'eau possible pour limiter sa propagation, tout en commençant lentement à faire bouillir l'eau, faisant reculer les montres aquatiques.

Les troupes de Lumen, se retrouvèrent obliger de reculer rapidement, portant le combat dans des zones encore épargné. Olnard avait choisit une solution extrême et en était bien conscient et prêt à prendre la responsabilité. Mais en temps que militaire et plus grande autorité encore capable d'agir, il se devait d'être extrême pour défendre Lumen.

Re: [TERRA - LUMEN] La Tempête de Lumen [Jhorne - Elena Ivory]

Posté : 14 oct. 2024 17:48
par Elena Ivory
JEAN D’ORMANCEY
Pour accompagner Luria, Jean d’Ormancey ne tarda pas à proposer son aide. Jeune chevalier luméen, d’Ormancey était le fils cadet d’une fratrie aristocratique. C’était un homme courageux, véritable preux chevalier au cœur pur, un peu naïf. Ses camarades l’appréciaient plutôt bien, car il compensait son inexpérience par ses talents de bretteur et de magicien. Il avait aussi une très bonne connaissance de Lumen, car, avant de devenir Chevalier, il avait rejoint la Milice urbaine, et avait été un garde civil, patrouillant régulièrement dans les bas-fonds de la capitale.

« Ce sera pour moi un honneur de vous guider, Capitaine Flowashield.
- Utilisez l’un de nos bateaux, toutes les rues sont inondées. »

Luria était pressée d’y aller, de se rendre vers l’immense sphère bleuâtre qui dominait dans les airs. Plusieurs soldats les rejoignirent, et le petit groupe ne tarda pas à mettre sur pied l’un des petits bateaux en bois de l’Arsenal. Le canot en bois tomba à l’eau,e t les Luméens commencèrent à ramer. Jean était debout, la main en appui sur le mât du canot. Deux arbalétriers étaient avec eux, et tirèrent sur les harpies qui se rapprochaient.

« C’est un vrai cauchemar, je n’ai jamais vu ça… »

De la pluie s’abattait frénétiquement du ciel. Le ciel, lui, était d’un noir terrible, rempli d’énormes nuages sombres crachant une pluie incessante. Des vents violents soufflaient autour d’eux, et plusieurs toitures des entrepôts environnants s’étaient effondrées. Les combats se déroulaient désormais sur les toits, ou depuis les forts urbains, dont les épais murs retenaient l’eau. Difficile de dire si toute la ville était engloutie ou non, mais l’inondation se répandait rapidement. Des éclairs cisaillaient régulièrement le sol, et d’Ormancey utilisa un sortilège, envoyant une langue de feu de ses doigts pour repousser une autre harpie.

Les Luméens se déplaçaient rapidement, évitant les débris, naviguant dans les rues de la ville. Des navires luméens se déployaient également, affrontant des navires olympiens au beau milieu de la ville, formant des situations indescriptibles. Sur un toit, Jean vit une compagnie luméenne se heurter à des monstres. Un cadavre jaillit depuis une fenêtre. Un soldat luméen tomba en hurlant, son armure recouverte de sang.

Quant à l’immense sphère aquatique, elle était très aisément discernable. Des tornades aquatiques en jaillissaient, filant à toute allure, et Jean dut arrêter le canot en se rapprochant d’une grande artère. Médusés, les Luméens virent un navire luméen entier se faire déchiqueter par une tornade qui remonta la rue. Comme une sorte d’immense mur aquatique, la tornade recouvrit toute leur vision, pulvérisant le navire par le haut. Les Luméens purent voir celui-ci s’écarteler sur place sous l’effet de la pression. Les mâts s’arrachèrent, ainsi que des bouts de bois, des morceaux de rondins, et le pauvre équipage. Les marins hurlèrent en s’envolant, leurs membres se déchiquetant, pour retomber ensuite à des lieues à la ronde.

Cette vue figea de stupeur Jean et les autres Luméens.

« Vous êtes vraiment sûre de vouloir y aller, Capitaine Flowashield ? »

Calypso était toujours là pour protéger Luria, mais emprunter ces tornades-ci semblait tout simplement suicidaire. En tout cas, ils durent attendre que l’eau se calme un peu, et recommencèrent à ramer. Les rames en bois s’enfonçaient dans l’eau, poussant le canot, et ils se rapprochèrent d’une grande place également sous les eaux. Seul le sommet d’une statue en marbre émergeait. La tête d’un ancien Roi luméen, tandis que des débris flottaient dans l’eau.

Un nouvel éclair déchira le ciel, et, à travers la lumière étincelante qui apparut, Jean fronça les sourcils en croyant reconnaître…

…Un immense tentacule géant qui remuait. Un tentacule colossal, semblant plus gros et plus long qu’une chaîne de montagnes.

Puis l’éclair disparut, ainsi que la vision de ce tentacule. Jean se pinça nerveusement les lèvres, tandis que, sous l’eau, des silhouettes se rapprochaient.

Un soldat hurla brusquement en déséquilibrant le canot. Situé à l’arrière, le malheureux était tombé dans l’eau. Celle-ci s’agita frénétiquement. Il y avait de multiples bulles d’air remontant à la surface, tandis que Jean se rapprochait.

« Antoine ! Antoine !! »

Puis l’eau cessa de s’agiter… Et une épaisse flaque de sang apparut alors.

« Oh merde, des sirènes, attention ! »

L’eau s’agita à nouveau, et une sirène émergea brusquement, saisissant Luria à la gorge, et la jeta à l’eau avec elle. Ces sirènes-ci n’étaient pas bénéfiques, leurs longues queues se terminaient par un crochet acéré, et elles pouvaient déployer des ailes pour bondir rapidement hors de l’eau, happant leurs proies pour les dévorer.

Rejoindre la sphère aquatique ne serait clairement pas de tout repos !
*
* *
ADAMANTE MÉLISI
Le sortilège de Jarvo… L’idée de était de catapulter Jhorne sur l’immense Avatar aqueux, mais c’était risqué.

« Le problème est que le sortilège est lié à la masse de la personne qu’on souhaite lancer, et à la distance. »

Or, Jhorne était un demi-géant, et il ne fallait pas le propulser que sur quelques mètres, mais hors du Palais d’Ivoire, tout droit vers Poséidon. Le Dieu des Mers avait perdu ses deux monstres, et la bataille faisait désormais rage sur la mer et dans la ville. Cependant, Adamante ressentait une étrange connexion avec Jhorne, et, quand elle posa sa ses mains sur ses joues, un frisson la traversa. Ce… C’était vraiment très particulier, comme si leurs deux âmes venaient d’entrer en résonance.

Fermant les yeux, Adamante puisa dans sa magie, et un torrent blanchâtre les enveloppa tous les deux, des particules de magie flottant dans les airs. Une énergie grisante l’envahit, et, quand elle rouvrit les yeux, Adamante sut. Elle ne vit pas Jhorne, mais elle vit un autre homme flotter en transparence autour de lui, l’âme éternelle de l’homme qui s’était réincarnée en lui.

*L’Ours…*

Elle sourit alors.

« Elena avait raison, tu es un Immortel, Jhorne... Je sens l’âme de l’Ours s’éveiller en toi. »

Le Chevalier de l’Ours, l’un des Chevaliers d’Arthur Eld, bénis par l’énergie de la Tour. Adamante était, elle aussi, une Immortelle, et leurs âmes résonnaient en écho. Elle sut alors, sans problème, qu’elle allait pouvoir réaliser Jarvo sur Jhorne. Elle se concentra encore, tandis que le Palais d’Ivoire continuait à trembler sur place. Azertus continuait à les protéger, mais peinait maintenant à tenir debout. Adamante se retourna alors, et concentra sa magie.

« Jhorne, tenez-vous prêt ! »

Jhorne sentit une force l’envahir, et, quand il sauta dans le vide, Adamante le catapulta sans peine. Les flammes l’entourèrent, et Jhorne se transforma alors en une sorte de petit astéroïde, de balle de feu. Le projectile fusa tout droit vers l’Avatar, et le transperça alors. Jhorne saisit Poséidon au passage, et Adamante sourit en voyant l’Avatar se désintégrer.

Puis un éclair furieux déchira le ciel, et elle vit, flottant dans les airs, un énorme tentacule. Plus gros que des montagnes, il n’apparut que par intermittences, le temps que l’éclair redescende.

« Cela approche… Vous l’avez vu comme moi, Adamante… »

Jhorne emmena Poséidon avec lui, et les deux s’effondrèrent en traversant le toit d’un manoir.

« Le voile qui protège notre réalité est plus fin que jamais…
- Il faut arrêter cette folie, ou les Grands Anciens vont se réveiller ! »

Soudain, le sol se mit à trembler violemment. D’immenses murs de pierre jaillissaient du sol pour entourer la zone inondée de Lumen, provoquant une série de puissantes vibrations sismiques qui renversèrent les deux, provoquant plusieurs fissures supplémentaires dans le palais.
*
* *
ELENA IVORY
Elena se retrouva seule, face à un malandrin olympien, qui sourit joyeusement. Il tenait enfin la Reine ! Il s’apprêtait à l’égorger quand les vibrations sismiques secouèrent tout el Palais ! Les deux tombèrent au sol, et, le temps que le soldat se relève, il put voir que la Reine courait précipitamment. Celle-ci se rapprochait de sa garde quand le plafond s’effondra devant elle, la bloquant des autres soldats.

« MAJESTÉ ! » hurla un soldat.

La Reine sursauta lentement devant cet obstacle infranchissable. Elle entendit alors des bruits dans son dos.

« Je vais mourir à nouveau, mais j’emporterai votre tête, Majesté… Et les Dieux me pardonneront enfin mon parjure ! »

Jadis, Ephialtès avait trahi les siens. Quand les perses avaient tenté d’envahir la Grèce, ils s’étaient heurtés au Roi Léonidas et à ses Spartiates lors de la bataille des Thermopyles. Ephialtès, un soldat renégat, avait révélé au Roi Xerxès un chemin permettant de contourner les forces grecques pour les prendre à revers, le sentier de l’Anopée. En récompense pour sa rétribution, Xerxès ne lui avait rien offert, et fut finalement tué par Athénade de Trachis. Jeté aux Enfers pour sa trahison, Ephialtès avait eu une chance de rédemption quand les Moires l’avaient ramené à la vie.

Ephialtès était blessé, mais toujours debout. Il s’élança vers Elena avec son coutelas, et la Reine l’esquiva en s’abaissant. La lame heurta le mur, et il se retourna vers elle.

« Il est temps de vous ressaisir ! Vos actions causeront notre perte à tous !
- Je m’en fous ! »

Il se précipita vers elle. Elena courut en retraite, rejoignant un salon, et renversa derrière elle un vase. Surpris, Ephialtès trébucha, mais se releva rapidement, et rejoignit la femme. Il poussa Elena, qui, déstabilisée, heurta un mur près d’un escalier. Elle avait récupéré une petite dague qu’elle tenait à la main, et qu’elle tenta d’utiliser contre Ephialtès, mais celui-ci ricana en l’évitant, et la gifla sèchement. Elena trébucha alors sur l’escalier, et heurta le mur de l’entresol.

« Toujours en vie, Votre Majesté ? Il est temps d’en finir. N’y voyez là nulle querelle personnelle, je ne fais qu’accomplir mon devoir ! »

Elena était un peu sonnée, et vit l’homme se rapprocher. Il l’attrapa par la gorge, et la releva alors. Elle gémit à nouveau, et, mue par un réflexe de survie, frappa avec son pied la hanche blessée du soldat, le troublant légèrement. Il grogna, et lâcha prise. Elena retomba au sol, et se releva encore. Le pied d’Ephialtès se posa sur un pan de sa robe qui se déchira au passage. Elena continua à descendre, et dévala l’escalier.

« HAHA !! » hurla joyeusement Ephialtès.

La Reine ouvrit une porte à double battant menant dans un salon… Quand Ephialtès la rattrapa alors. Il l’attrapa par les cheveux, et envoya la tête d’Elena se fracasser violemment contre la porte. Elle gémit en sentant le sang dans sa bouche, et il la retourna, levant bien haut sa lame…

…Quand la porte explosa brusquement. Elena tomba sur le ventre, et vit une créature dorée l’enjamber. Ephialtès, surprit, regarda l’apparition.

« Qu’est-ce que… ?
- Tu as déjà souillé ton âme une fois en trahissant les tiens, Ephialtès de Trachis. Tu t’apprêtais à le faire à nouveau en attentant à la vie d’une Reine ?
- J’accomplis la volonté des Dieux !
- Seuls des Dieux ayant perdu la raison donneraient un tel ordre.
- Va crever, Ange ! »

Le renégat s’élança vers cette apparition, qui le repoussa sans difficulté. La femme évita son attaque, et attrapa sa tête, puis l’envoya heurter violemment le mur. La tête d’Ephialtès ressortit de l’autre côté, puis Elena, surprise, vit la femme la regarder. On aurait dit…

« Une Ange ? »

Elle avait une paire d’ailes dorées. La femme sourit alors.

« Pas exactement, Majesté. Je suis beaucoup de choses. Une icône de la mode. Une Déesse. Une Princesse. Une héroïne. Mais pas encore une Ange, même si je porte une armure fabriquée par les Anges. »

Devant elle, la Princesse Diana se tenait prête à l’aider.
*
* *
POSÉIDON
« Tu es vraiment un guerrier exceptionnel, Jhorne le Géant. Sache que tu as tout mon respect pour ça. »

Les vibrations sismiques avaient séparé les deux adversaires. Ils se tenaient au rez-de-chaussée d’un manoir, dans une sorte de hall. Un escalier d’intérieur leur faisait face, avec d’énormes vitraux. Tous les coups que Jhorne avait pu infliger à Poséidon cicatrisaient déjà.

« Je suis un Destructeur de villes, tu sais… Vous, les humains, vous n’avez pas de plan d’ensemble. J’ai noyé Hélice, et je noierai aussi Lumen. C’est la seule issue possible. Tu auras beau te débattre, j’incarne la Roue du Destin. »

Le guerrier luméen se rua encore vers lui, et Poséidon le repoussa violemment à l’aide de sa magie, envoyant une terrible onde de choc qui fissura l’armure de Jhorne. Les piliers alentour explosèrent sur place, fragilisant le plafond, qui était à vrai dire déjà endommagé suite à leur chute. Jhorne heurta une colonne en marbre, et se releva encore. Il évita la nouvelle attaque de Poséidon, et allait le frapper au visage… Quand une armure de corail se forma alors devant Poséidon, interceptant l’impact de Jhorne. Si le corail explosa bien, son gantelet se fissura également. Poséidon contre-attaqua alors en frappant l’homme au torse, son bras se transformant alors en corail.

Cet ultime impact fissura à nouveau l’armure de Jhorne, qui explosa, s’effritant alors. L’homme rebondit sur le sol, finissant torse nu.

« Estimez-vous fiers des progrès accomplis. Vous avez défait Charybde, vaincu Scylla… Tu m’as même forcé à me montrer sous ma véritable apparence, mais cela ne pouvait finir autrement. Les humains ne vaincront jamais les Dieux. »

Jhorne se relevait encore.

« Cette résilience… Mais tu n’as jamais eu la moindre chance. »

Le Dieu des Mers leva alors la main, et claqua des doigts.

Les vitraux explosèrent alors, et libérèrent des flots déchaînés, qui vinrent inonder le hall. La force des flots s’abattit sur Jhorne, le clouant contre le mur, tandis que Poséidon s’élevait lentement.

Après tout, il avait une ville à noyer.

Re: [TERRA - LUMEN] La Tempête de Lumen [Jhorne - Elena Ivory]

Posté : 14 oct. 2024 17:48
par Luria Flowashield
Luria aurait préféré y aller seule, certes, leur aide pourrait servir, mais elle ne voulait pas mettre plus de vie en danger de la sienne. La jeune femme restait de marbre, presque glaciale, mais ce n'était pas contre ceux qui voulaient la suivre. Elle allait littéralement devoir se jeter à l'eau... et dieu sait que cette peur n'était pas prête de s'envoler aussi facilement... Calypso l'avait aidé et ce fut compliqué, là, elle ignorait si ce serait toujours le cas, ou plutôt pour combien de temps, mais voilà, ça ne sera pas une partie de plaisir. Il lui semblait, que face au Kraken, elle avait donné tout ce qui était en son pouvoir pour aider Luria, restait-il un petit espoir que la déesse l'aide ? Sur la barque, elle observait la route inondée, tenant le bateau comme elle pouvait, réagissant pour aider comme elle pouvait aussi. Les archers arrivaient à maintenir les harpies à distance pour éviter tout soucis avec elles, c'était déjà ça. Moins d'ennemis, c'était toujours plus fluide pour y arriver.

Arrivé de la grande sphère aquatique, Luria redoutait le grand plongeon, mais elle n'avait pas le choix si elle devait stopper cette menace. Après le Kraken, ce truc... Décidément, elle n'aimait vraiment pas l'eau !

« Je n'ai pas le choix... »

Si elle ne le faisait pas, qui le ferait ? Combien de personne allait mourir en attendant que la bataille se passe ? Cela semblait se calmer, elle allait y aller, mais hélas, bien que l'eau ne soit déjà pas son amie, voilà que les sirènes venaient attaquer, par surprise, venait saisir Luria à la gorge pour la foutre à la flotte. Manier ses lames dans l'eau ne serait pas facile, mais elle avait toujours la possibilité de se défendre ! La jeune femme des mers avait de la force, et sous la ceinture, c'était un mélange de serpent ailé et poisson. Voyant sa cible, elle tendait son bras, enfonçant ses doigts dans ses branchies, ce qui fit réagir la créature qui hurlait sous l'eau. Mais plutôt que sortir sa lame, elle prit un des couteaux à sa ceinture, enfonçant sa petite lame dans son ventre, tranchant par ailleurs quelques doigts à la sirène qui venait de la lâcher, teintant l'eau de rouge.

Retenant sa respiration, elle ignorait si la bénédiction était toujours actif, mais elle préférait ne pas tenter le diable. N'étant toujours pas capable de nager, elle s'agitait comme elle pouvait, attiré par ce qui pourrait la mener à la sphère, les sirènes s'agitaient après avoir tué ou blessé grièvement une des leurs, les autres se rapprochaient d'elle de plus en plus. Son petit couteau se planta dans la main d'une des leurs, coupant une partie de sa main, éloignant la créature alors que la seconde venait la saisir dans le dos, là, elle planta sa lame dans le flanc, faisant hurler la créature marine. Ce fut plus compliqué, mais elle avait fini par lâcher alors qu'elle avançait naturellement vers la sphère qui pour le moment faisait son travail. Reste quand même à trouver comment vaincre cette chose...

Re: [TERRA - LUMEN] La Tempête de Lumen [Jhorne - Elena Ivory]

Posté : 14 oct. 2024 17:49
par Elena Ivory
Luria évoluait dans une ville inondée, submergée par les eaux. Le spectacle était sinistre. Aucun autre mot ne pouvait décrire cette ville. Habituellement si belle, Lumen était au milieu d’une tempête infernale, divine. Des nuages noirs recouvraient la ville, et cette tempête inhabituelle s’étalait petit à petit sur toute la planète, annonciatrice du retour des Grands Anciens. Car, à ce stade, il ne s’agissait plus seulement de vaincre les Olympiens, mais d’empêcher le retour de ces forces ancestrales. Jamais les frontières dimensionnelles de Terra n’avaient été aussi poreuses, jamais ils n’avaient été aussi proches de revenir. Tombant dans l’eau, Luria affrontait une sirène, et réussit à la repousser en attaquant ses branchies. Le courant emporta ensuite la Luméenne, l’éloignant de la barque de fortune. Elle cherchait à se rapprocher de la sphère aqueuse géante. La grande question était toutefois de trouver comment la rejoindre.

Se laissant emporter par le courant, Luria réussit à remonter à la surface, et termina sa course en s’agrippant à la façade d’un immeuble. Péniblement, la guerrière rentra par une fenêtre défoncée, entrant dans un appartement abandonné, à moitié englouti par les eaux. Combien de mois faudrait-il à la capitale pour se remettre ? Cette question aurait pu perler sur les lèvres de la Luméenne, qui devait toutefois poursuivre sa route. C’est en montant vers le toit qu’elle put entendre des bruiits, et, en grimpant l’escalier, une porte s’ouvrit brusquement. Un homme se rua sur elle avec un tisonnier… Avant de s’interrompre en reconnaissant la femme, surpris.

« Oh… Navré, on vous a pris pour l’un de ces monstres ! »

Des murmures purent se faire entendre derrière. Les habitants de l’immeuble s’étaient réfugiés aux étages supérieurs. Hommes, femmes, enfants… Ils s’étaient réfugiés ici dans la panique, réclamant de l’aide.

« La Reine va-t-elle venir nous sauver ?
C’est le Jugement Dernier ?
Cela devait arriver, nous n’avons pas réagi depuis la Chute de l’Eld, nous sommes punis pour nos péchés ! »

La panique gagnait, et Luria n’avait pas le temps pour ça. Si elle voulait rejoindre la sphère aqueuse géante de Poséidon, il fallait passer par le toit…

Re: [TERRA - LUMEN] La Tempête de Lumen [Jhorne - Elena Ivory]

Posté : 14 oct. 2024 17:49
par Luria Flowashield
Luria n'était pas dans son élément, littéralement. État-ce sa simple peur de l'eau qui la bloquait ou inconsciemment, elle n'aimait pas l'eau pour avoir emporté le roi et sa femme, faisant d'Elena une orpheline, changeant son destin à elle aussi par la même occasion ? Si tout avait été normal, Luria n'aurait pas grandi en guerrière – du moins, pas pour aller si haut – elle aurait grandit en veillant sur Elena, la protégeant comme une grande sœur, veillant sur la petite princesse. Mais non. Luria avait grandi aux côtés de l'éducation de Langley, apprenant que ce dernier soupçonnait un mauvais tour et non un caprice de Mère Nature. Luria a donc grandit pour protéger à la fois Lumen et Elena, pour retrouver la trace de celui ou celle qui a tuer le couple royal – entre autres – dans cette tempête afin de réclamer vengeance. Se débarrassant de la sirène, le courant ne l'amenait pas jusqu'au cœur de cette sphère afin de la tuer ? Du moins, si sa théorie tenait la route... Difficile à dire, Luria grimpait dans un immeuble, grimpant les étages pour tomber sur un homme qui la menaçait avant de se rendre compte de sa bêtise. Il n'était pas seul, hommes, femmes et enfants de tout bord cherchaient juste à survivre. La situation était trop critique pour perdre du temps ici, mais elle n'ignorait pas ses gens pour autant.

« Ce n'est pas le jugement dernier, mais ayez confiance en notre reine, sa principale préoccupation est de savoir comment retirer l'ennemi de notre cité et vous sauvez vous tous. Rester caché surtout, j'ignore si cette créature à des yeux, mais mieux vaut éviter de jouer avec le feu. Priez et gardée fois envers sa Majesté, tout cela sera terminé bientôt, je vous le promets. »

Luria n'était pas du genre à donner de belles paroles en l'air. La jeune femme continua de grimper, ses vêtements, imbibés d'eau, rendaient cela plus compliqué, mais elle avait connue bien pire dans sa jeunesse en guise d'entraînement auprès de son mentor. Elle finissait par rejoindre le toit, passant par une fenêtre pour grimper et marcher sur les tuiles de l'immeuble. Cette sphère aqueuse continuait d'absorber tout ce qu'elle trouvait à sa portée, au final, peu importe que ce soit vivant ou non, dans l'eau qui l'entourait, il y avait des tas de débris, meuble ou autres objets emporté par le courant. Luria changeait de toit, cherchant à se rapprocher de plus en plus de lui, pour ne pas être distancé et ainsi, en cas de grosse attaque, ça n'irait pas abîmé l'endroit où était caché ses quelques personnes. Luria gardait ses deux lames en mains, d'autres sirènes rodaient peut-être autour encore ? Malheureusement, rien ne permettait d'avoir une route menait jusqu'à cette créature, elle devait donc l'attirer mais faut-il espérer que la créature soit doté de vision ou d'ouïe ? Frappant ses lames ensemble, elle espérait se faire entendre dans tout ce vacarme...

« Hey ! Oh eh, saleté de flotte ! Ici ! Qu'est-ce que tu fuis comme un lâche ? Le capitaine de la Garde Royal te fait donc si peur, trouillard ?! Approche pour voir si tu sera un adversaire redoutable ou pas ! »

Espérons que cela fonctionne d'une façon ou d'un autre car plongé tête baissé ne semblait en rien fonctionner...

Re: [TERRA - LUMEN] La Tempête de Lumen [Jhorne - Elena Ivory]

Posté : 14 oct. 2024 17:49
par Elena Ivory
La situation était critique, et, quand Luria rejoignit enfin les toits, elle ne put que le constater. Quelle vision d’horreur ! Un ciel d’un noir absolu recouvrait Lumen. Quelque chose de terrible était en train d’arriver, et tous le ressentaient. Une force qui ne devrait jamais s’éveiller était en train de se réveiller, et amenait avec elle une tempête surnaturelle. Luria avait beau dire aux Luméens que le jour du Jugement Dernier n’était pas arrivé, il était permis d’en douter. À chaque éclair zébrant le ciel, un immense tentacule apparaissait en surbrillance, flottant lentement dans l’air, comme une silhouette malfaisante qui était en train de se rapprocher, et prête à engloutir le monde. Luria hurla alors devant l’énorme sphère aqueuse qui continuait à ravager la ville, et des harpies s’élancèrent alors vers elle.

Une bataille avait lieu à proximité, depuis l’un des forts urbains de la ville. Des archers mitraillaient les harpies avec l’aide de plusieurs balistes. Des débris flottaient dans tous les sens, soufflés par les tornades aquatiques, et retombaient ensuite dans tous les sens, formant de redoutables projectiles. Luria se retrouva à combattre les harpies, quand l’une réussit à planter ses serres dans ses épaules, et la projeta sur un toit. La guerrière rebondit sur ce toit en pente en tuiles, envoyant promener des tuiles en elle, et passa par-dessus une ruelle. Elle atterrit à travers une fenêtre dans une chambre juste sous les combles, et sentit le bâtiment trembler sur place. Ses fondations étaient fragilisées, et, dans les rues transformées en épaisses rivières, des poulpes géants se déplaçaient. Un tentacule jaillit d’ailleurs par la fenêtre, et les ventouses s’enroulèrent autour de la cheville de Luria, s’efforçant de la traîner au sol.

La guerrière allait devoir vite remonter vers le toit, car toute la maison était en train de s’effondrer, les poulpes venant enrouler les tentacules autour des fondations de la maison. La jeune femme rejoignit donc le toit, et continua sa course effrénée, au milieu des éléments déchaînés. Sur un autre toit, une bourrasque violente la déstabilisa soudain, tandis qu’un terrible grondement résonna à hauteur du Palais d’Ivoire. Des éclairs s’abattaient avec fureur sur sa structure, enflammant les jardins du Palais, nimbant petit à petit le Palais dans les flammes.

Le temps pour Luria de se redresser, et une silhouette massive hurla vers elle. Une terrible chimère tricéphale venait d’arriver, et ouvrit sa gueule du milieu, lançant une langue de feu qui frappa Luria au ventre. Si son armure para l’attaque, le souffle la renversa malgré tout. Les éclairs se déchaînaient autour du bâtiment, tandis que les flots à côté se précipitaient. Une chute serait mortelle, et la chimère tricéphale hurla furieusement. Les deux têtes latérales crachèrent de nouveaux jets de flamme, et la tête du milieu un rayon électrique qui frappa encore la pauvre Luria. La bête tenta ensuite de profiter de son avantage, mais ses crocs claquèrent dans le vide. Sa queue caudale fusa alors par-devant elle tandis qu’elle pivotait sur place, utilisant son appendice comme un fouet. Le coup fit sauter l’épée des mains de Luria, et la bête s’apprêta à profiter de son avantage…

…Quand une onde de choc la repoussa brusquement sur le côté. Une silhouette jaillit alors, et commença à attaquer la chimère, tournoyant sur place. La chimère, surprise, cracha un jet de flammes que la silhouette esquiva en tournoyant sur le côté, puis abattit sa lame sur la tête, la fendillant. La chimère hurla de douleur en se repliant, et la bretteuse bondit prudemment en arrière, repliant son épée dans son dos, mi-agenouillée, et en tout cas prête à bondir.

« Ne t’endors pas, guerrière, tu as une Reine à sauver ! »

C’était une aide imprévue, mais l’intervention d’une sorceleuse et magicienne comme Cirilla Riannon ne pouvait qu’être bonne à prendre !

Re: [TERRA - LUMEN] La Tempête de Lumen [Jhorne - Elena Ivory]

Posté : 14 oct. 2024 17:50
par Jhorne
-PLUS HAUT !
-MAINTENEZ VOTRE CONCENTRATION !

Dans des fracas de fin du monde, telle des dents puissantes d'un titan, les immenses bande de terre furent lever tout autour de la zone inondé, à la limite où l'eau n'était encore qu'au genoux. Des dizaines et des dizaines de bâtiments furent brisé et emporté. Tous les navires et une partie des forces ennemies se retrouvèrent prisonnier, tandis que celle de Lumen se faisait évacuer par des portails magique d'urgence instable. Un tiers de la ville se retrouva ainsi isolé, cloisonné pour stopper l'avancer des eaux inexorable des eaux. Des murs haut d'une quinzaine de mètre, et large d'au moins cinq mètre.

Couplé à cela, on dressa des glyphes pour renforcer la muraille, tandis que des mages de feu, se concertèrent pour déclencher une série de vaque de feu, frappant aveuglement, dans le seule but de vaporiser le plus d'eau possible, et de toucher l'ennemie à l'occasion, et de chasser les divers monstres. Ce serait sûrement l'ultime acte pour stopper l'inondation et protéger Lumen. Mais cela ne stoppait pas l'ennemie. Déjà il tentait de faire une percer, les sorciers assujettie a Circé dressant des ponts de magie, passant au dessus pour poursuivre le carnage, tentant de briser les sorts mit en place.

Un chaos profond, la ligne de front s'étant briser, l'ennemie partout à la fois, tandis que des les troupes de Lumen encore dans l'enceinte pris au piège par les eaux ou par l'ennemie, se battant avec l’énergie du désespoir, quand bien même on tentait de les aider. Olnard et Zolar arrivaient pourtant encore à maintenir un semblant d'ordre et à organiser ses troupes. Des tours de siège, Zolar en fit des places fortes, usant de signaux magique pour communiquer les ordres, parvenant à établir de solide défense, dressant des barricades de bric et de broc, transformant des taudis en place forte.

Olnard menait les chevalier et mages griffons dans de puissante charge contre l'ennemie, tout en donnant ses ordres pour réorganisé les troupes, regroupant au mieux ses hommes, allant d'un point à un autre, parvenant à déjouer multiple piège et assaut, et même à fermer un portail, en exterminant les sorciers en charge et à l'aide des mages griffons.

Les deux plus grand généraux de Lumen, l'épée et le bouclier, formaient l'ultime chaîne de commandement, créant l'ordre à partir du chaos. Que l'ennemie soit sans nombre et qu'un dieu menaçait la cité, ils parviendraient toujours à maintenir les armées de Lumen debout, et ça l'ennemie l'avait bien comprit.
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La Reine fut sauvé par l'arriver inopiné d'un être puissant et mystérieux, mais avant que toutes deux ne puisse faire quoi que ce soit d'autre, les battant de la porte volèrent en éclat dévoilant un être massif, à l'air menaçant,  ses haches dégoulinant de sang encore frais. Un ogre, et ni plus ni moins que Orgrall, tyran du clan des Jhornes Jothuns, avant qu'une femme ne passe devant lui, suivit d'autre.

-La Reine est là ! Hurla Loria qui se présenta, lame au clair, ravie avant de fixer l'étrange femme. DEFENDEZ LA REINE !
-ORYA !

Déferlant t-elle une marée, le chevalier Melkart, le chevalier Sandorf, la Capitaine Zeldefia et le Capitaine Orion surgirent à ses côtés, suivit des Hardis, une troupe de combattant vétérans, choisit parmi les meilleurs, accompagnant Jhorne et les Compagnons de Jhorne dans chacune de leur missions, tandis que Orgrall lança un puissant crie de défie.

Rapidement Zeldefia, Melkart et Sandorf firent barrage devant la Reine, tardant leur lame vers l'inconnue, tandis Loria éloigna la Reine, alors que les Hardis l'entourèrent près à frapper, pendant que Orion la mit en joue avec des arbalétriers de la troupe. Orgrall, fidèle à lui même, du haut de ses 3m et 400 kilos, fonça droit sur l'inconnue, levant bien haut ses redoutables haches, à même de pulvériser la pierre. Pas de place à la réflexion, la Reine était bien trop importante.
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-Laissez passez ! LAISSEZ PASSER !

Bousculant ses camarades partant au combat, un soldat dégagea une route pour faire évacuer des blessés, dont la chevalier Valziria la valkyrie, qui malgré son ardeur et ses prouesses, n'avait pas pus tenir contre Hector, qui menait toujours les troupes dans le palais à la recherche de la Reine, malgré le chaos.
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Au milieux d'explosions de magie, de feu, de foudre et tant d'autre, Arkadia menait toujours une lutte acharnée contre Circé, parvenant à tenir tête à un être aussi puissant, usant ses dernières forces, sa rage et sa volonté pour tenir. Si elle devait se relâcher une seconde, elle ne repartirait pas. Elle usa de sortilège pour tromper son corps et son esprit, se poussant hors de ses limites. Elle aurait pus repasser en fusion élémentaire, mais elle n'avait plus la force ni l'esprit. Elle ne tiendrait pas éternellement, et Circé aurait, même si affaiblie, le champs libre. Les autres mages étaient trop occupé à lutter contre la monté des eaux ou encore contre les suivants de Circées, ses sorciers qui avaient ouvert les portails. Circée pourrait bien les submerger si elle les prenait en traître.

Et dans ce déchaînement de puissance, malgré sa concentration, elle l’aperçue. Au début, elle crue à une illusion du coin de l’œil, mais en se faisant repousser, elle le vit clairement, l'horreur peignant ses traits, oubliant fatalement pour un temps, son adversaire. Se dressant derrière la tempête et le voile de la réalité, se dressant de toute sa malfaisance, cherchant à percer cette mince barrière séparant les mondes, un tentacule sans commune mesure, défiant la raison, les dieux et les réalités, était visible. Un grand ancien se manifestait.
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Azertus contempla avec plaisir, au point de lever les bras et de lâcher un youpi et sautant, avant de le regretter en sentant son dos l’élancé.

-Grrmmblll... capable de se recoller une tête et pas fichu de gérer ses maux de dos. Bougonna le vielle homme.

Mais tout coupa court, quand il aperçue le temps d'un éclair, l'image fugace d'un monstruosité sans nom et sans pareil. Et le temps d'un éclair, il se revit des années et des années en arrière, lors de la bataille final, au pied de la tour, quand toute les races s'étaient unis pour faire front face au grand ancien.

Le ciel était zébré d'éclair de magie pur et malfaisante, se heurtant à l'aura mystique de la tour, transperçant des nuages mauves, noir ou rouge, de forme cauchemardesque. Et eux, visible depuis l'horizon, la terre se déformant, le paysage devenue torturé, prenant des formes défiant les lois et la réalité, injure aux univers. Il se rappela quand tous ses frères et sœurs, virent leur pouvoir se retourner contre eux, s’arrachant leur âme pour nourrir ceux qui les avaient dupé, ne laissant que des carcasses subissant les pires tourments et sortilège. Et lui. Lui seule avait put en réchapper, par le simple caprice de leur maîtresse, qui n'avait pas hésité à laisser les autres subir cette fin atroce qu'ils avaient tous chercher à fuir.

Il revint à la réalité, se tenant à un mur, pale et en sueur, tremblant. D'un voix qu'il voulue sûr et dénué de tremblement, il dit.

-Cela approche...vous l'avez vue comme moi, Adamante...
« -Le voilà qui protège notre réalité est plus fin que jamais... »
-Il faut arrêter cette folie, ou les Grands Anciens vont se réveiller !

Et le Palais trembla, ébranlé à nouveau, secouant quiconque à l'intérieur, une tour s’effondra sur elle même et un des murs s'écroulèrent.

-Qu'es que...


Azertus se releva, allant vers le balcon et chercha la source de ce malheur et cette immense source de magie concentré qui venait de naître. Et c'est ébahit, qu'il contempla les immenses murs, arraché du sol, qui formèrent une prodigieuse muraille, stoppant nette toute avancé de l'eau et de l'ennemie, au prix d'une partie de la cité.

-Olnard... lui seule à put autoriser, si ce n'est ordonné, une telle chose... sommes nous vraiment réduit à de telle extrémité ?


Azertus, se sentit déboussoler, n'ayant presque plus de force magique et perturbé par cette vision de tentacule titanesque et de cette action de Olnard..

-Poseidon va réagir, et violemment. Nous l'avons privé de son avatar et empêché d'aller à la rencontre de la Reine. Dit il en se retournant vers Adamante. A moins que vous ne vouliez vous heurtez à Poséidon, la Reine est notre priorité. Nous devons évacuer ceux qui peuvent l'être encore. Je crains... que Lumen ne soit perdu.
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En contemplant l'horreur qui défigurerait Lumen pour des mois, Jhorne fut inévitablement distrait et Poséidon en profita pour lui assener un puissant coup, charger de sa puissance divine, le renvoyant dans le manoir.

« Je suis un Destructeur de villes, tu sais… Vous, les humains, vous n’avez pas de plan d’ensemble. J’ai noyé Hélice, et je noierai aussi Lumen. C’est la seule issue possible. Tu auras beau te débattre, j’incarne la Roue du Destin. »

-Ce même destin que j'ai à de multiple reprise vaincu en m'arrachant des griffes de la mort, j'en ferais autant pour Lumen ! LES DIEUX NE SONT PAS INELUCTABLE !

Jhorne fonça de nouveau, arrachant au passage un pilier pour s'en servir de masse improvisé. Mais Poséidon eu toute la l’attitude pour déchaîner sa puissance, brisant son élan d'une onde de choc, de même que les piliers et qui fissura son armure, le repoussant, finissant à genoux pour se rattraper. Poséidon lui plongea dessus, faisant  appelle a sa magie, dans sa main une sphère aqueuse se formant, prompt à exploser le torse de son adversaire. Mais Jhorne esquiva l'attaqua et répliqua d'un puissant uppercut, le genre à briser les portes d'une forteresse. Mais le dieu sortie une nouvelle carte de sa manche, dressant une armure de corail. Le choc qui engourdit son bras, brisa sans causer de dommage au visage du dieu, le masque de corail, tandis qu'il sentit le métal de son gantelet gémir et se fendre.

Et sans rien pourvoir faire, il encaissa une attaque vive et puissante, tant et si bien, que son armure ne put y résister, se brisant en mille morceaux, ne lui laissant que les protections de ses bras et de ses jambes, finissant comme un gladiateur, alors qu'il fut rejeter en arrière violemment, finissant sur le dos. Son torse puissant, marqué de nombreuse cicatrice, la plus grande au niveau du cœur, descendant en diagonale, fut mit à nue. Une armure qui se brisa, à l'inverse de sa combativité, qui ne fut que plus exacerbé.

Jhorne n'écouta qu'a moitié et se releva, toujours d'attaque, prêt à y laisser la vie, lâchant un crie de rage qui noya les parole du dieu. Mais il déchanta rapidement, en voyant les flots déchaîner qui brisèrent les vitraux, avant de l'engloutirent. Pris au dépourvue, il se fit plaquer contre le mur, qui fasse à la masse d'eau et celle de Jhorne et la pression exercé, ne tint pas plus que quelque seconde, l'emportant en dehors du domaine.

Toussant et crachant, il évacua de l'eau, peinant à se relever, fulminant et enrageant. Quand il se tint sur ses deux pieds, il était entouré d'ennemie. Des hoplites, des minotaures et des cyclopes et bien d'autre, rigolant, goguenarde, se rapprochant lentement. Mais quelles ne fut pas leur frayeur, quand Jhorne les assassinas de son regard, un regard emprunt d'une telle colère, froide et intense, un visage de marbre.
Plus aucun ne s'approcha, plus aucun ne rigola. Des lames tremblèrent contre les boucliers, des pas frottèrent le sol en reculant, les prises se firent plus moites sur les hampes des lances et les monstres sentirent leur .

-POSEIDON !!!!

Si puissante fut sa voix, que ses adversaires en reculèrent. Si chargé de haine et de colère, que même Poséidon ressentit ce frisson dans le dos, se retournant. Si dangereuse, que la peur envahit l'esprit de ces adversaires. Il était seul, sans arme, son armure inutile, ses pierres de magie vide, entouré d'ennemie, et pourtant, les troupes de Poséidon se sentirent désarmé. Seule leur nature et leur entraînement, évita la débandade pur et simple.

-FUIT, DETRUIT CETTE VILLE ET ENVOIE TES ARMEES ! MAIS RIEN NE SAURA M'ARRETER ! Il marqua une pause et repris plus fort. J'AURAIS TA TÊTE !!

Et il marcha, rapidement, férocement, brisant le sol à chaque pas. Il semblait plus grand, plus féroce et dangereux. Une ligne d'hoplite recula brusquement, brisant leur formation, et Jhorne se contenta de leur marcher dessus, broyant métal, chair et os, dégageant d'un revers de mains un minotaure, lui faisant sauter la tête, s'emparant de sa hache à la volé et taillant dans la chair des hoplites et des satyres qui se ramenèrent, si fort qu'il brisa le manche. Un véritable bélier, qui enfonça ses adversaires sans soucies, brisant la formation, instaurant le chaos, alors que le cercle tenter de le rattraper. Il était fort, mais sa vitesse n'était pas en reste, plus qu'on aurait put croire d'un être de son gabarit, fauchant ses adversaires comme la faucheuse, les menant de vie à trépas dans une profusion de violence, d'hémoglobine et de crie.

Un cyclople, aussi grand et massif que lui fit face, il donna un violent revers de sa masse, mais Jhorne, d'une mains puissante, intercepta l'arme et en brisa le manche en voulant la dévier, afin de dégager le chemin pour son coup de poing. D'une puissance effroyable, il lui broyant l’entièreté des os du visage du cyclope, éclata son œil et lui brisa les vertèbres. Puis il le souleva en l'attrapant par le cou et la ceinture, et le balança contre un autre, qui tomba et écrasa plusieurs myrmidons. Il prit de l'allure, écrasant des humains sous ses bottes, tandis qu'il éclata le crane d'un minotaure d'un coup de poing et qu'il prit sa hache pour la lancer dans la tête d'un cyclope, avant de contenir la charge d'un troll, qui le fit reculer de quelque mètre, alors qu'on s'écarta d'eux.

Jhorne parvint à coincer la tête du troll sous son bras, et de l'autre, l'attrapa par sa tassette et le souleva d'un crie de rage, avant de le secouer et de le te retourner, brisant sa nuque et sa colonne vertébrale. Il projeta la carcasse sur des soldats impuissant, encaissa l'attaque d'un minotaure, qui le frappa dans le dos. Il lui décolla une revers d'une telle violence, que le minotaure de 500kilos s'envola sur plusieurs mètres, la tête partant dans un geyser de sang. Plus il tua, plus la panique prenait d'assaut ses adversaires, désuni, se marchant les un sur les autres, se bousculant, perdant leur cohésion. Il était seul, sans arme et armure, sans pierre de magie, et il massacrait ses ennemies, emprunt de peur et de panique qu'il leur inspirait malgré les coups qu'ils pouvaient donner.

Et semblant répondre à son appel, sa puissante voix et aura avait attiré à lui des troupes de Lumen, dont des Ogres, emprunt de la même rage, possédé, galvanisé par leur Champion, toujours debout, presque nue, mais toujours aussi imbattable et puissant, se joignant à lui, frappant l'ennemie avec vigueur, qui recula devant des adversaires pourtant à peine différent d'eux, mais emprunt de la même volonté et rage que Jhorne.

Telle était la puissance de Jhorne... le Destructeur d'Armée.

Re: [TERRA - LUMEN] La Tempête de Lumen [Jhorne - Elena Ivory]

Posté : 14 oct. 2024 17:50
par Elena Ivory
Après l’intervention de cette curieuse Diana, Elena n’avait pas eu le temps de se retourner que des Luméens la retrouvèrent. Elle allait leur demander d’attendre, mais constata que l’Ange dorée était partie, après avoir tué Éphialtès.

Elena était aidée par une sorte de fausse-jumelle de Luria, Loria, qui l’amena à courir au cœur du Palais. Il faudrait sûrement des mois pour tout reconstruire ! La Reine était paniquée, ses vêtements partiellement déchirés. Elle avait été également blessée, avec des hématomes et des ecchymoses sur le corps. Le Palais trembla encore dangereusement, et le plafond s’effrita ainsi que le sol, formant des fissures qui lézardèrent le décor. Plusieurs lustres tombèrent violemment sur le sol, et Loria s’efforça de protéger Elena, tandis que des Olympiens supplémentaires se rapprochaient. Elena continua à courir, et une déflagration la surprit encore. Un pan de mur se lézarda à côté d’elle, et elle put voir le ciel noirâtre luméen. Elena frissonna en constatant que les Grands Anciens se rapprochaient, confirmant ainsi toutes les vieilles théories. On disait que les Dieux étaient là pour protéger les humains des autres menaces plus lointaines, plus profondes… Et c’était ce qui se passait ! Elena se releva encore, tandis qu’Orgrall repoussait les Olympiens dans un petit salon avec un escalier en angle.

Soudain, une silhouette bondit depuis la mezzanine au sommet de l’escalier, et deux lames se plantèrent dans le dos de l’Orc. Orgrgall repoussa l’impudent qui heurta le mur, mais celui-ci évita une puissante attaque de la hache de l’Orc. La hache se planta lourdement dans le mur, et Achille sourit doucement.

« Quel tueur impressionnant ! Mais la partie est finie ! »

Plus grand héros olympien, Achille fit face à l’Orc. Goliath défiait David, mais nul n’aurait osé sous-estimer Achille. Il avait planté ses dagues à des endroits très précis, perçant l’épaisse constitution de l’Orc, et déploya son épée. Achille tournoya sur place, évitant soigneusement les attaques de l’Orc ou les parant avec son bouclier. Il glissa même entre les jambes de l’Orc, et frappa ses jambes avec sa lame, déstabilisant l’Orc.

Melkart se rua alors sur Achille, et les deux duellistes se heurtèrent l’un contre l’autre.

« Pour la Reine !
Est-ce là tout ce que les Luméens ont à offrir ?! » le railla Achille.

L’Olympien bondit en arrière, et lança une hachette accrochée à sa ceinture. Melkart la para avec son bouclier, et Achille courut ensuite vers lui, puis bondit alors. Il repoussa Melkart qui heurta le mur, et fut interrompu dans son office par Zeldefia, qui le repoussa. Achille heurta le sol, et roula sur le côté, évitant la lame de la capitaine, et lui jeta au visage des grains de poussière. La capitaine grogna en sentant sa vision s’embuer et Achille la repoussa encore, puis porta son regard vers la Reine.

Elena, de son côté, choisit alors de passer par l’ouverture. Le mur s’étant partiellement effondré, elle sauta en contrebas, et atterrit dans le jardin de Lumen. Elena roula sur le sol, atterrissant dans une pelouse boueuse, et se releva rapidement. De nouveaux éclairs déchirèrent le ciel, et elle sentit alors une migraine terrible la saisir.

« Haaa !! »

Elle tomba à genoux, entendant une voix terrible remonter dans sa tête.

*Iä, Iä, Cthulhu fhtagn !*

Pendant ce temps, Jhorne réussit à sortir tant bien que mal du manoir, et fit face à de nombreux Olympiens. Toutefois, tous ses efforts semblaient vains, car Poséidon s’était manifestement désintéressé de lui. Flottant dans les airs, le Dieu retourna vers le Palais Royal. La ville toute entière était en train de s’effondrer, et il jaugea cette dernière, puis se retourna en entendant Jhorne hurler sa rage à son encontre.

« Pathétique humain… »

Volant dans les airs, Poséidon rejoignit les jardins royaux. La Reine se tordait au sol, et un éclair amena Circé à proximité. Profitant de la surprise d’Azertus, la redoutable sorcière avait rejoint cette zone.

« Nous y sommes, Poséidon !
Et nous arrivons à temps. »

Ils entendirent le nouveau rugissement de Jhorne.

« Je n’aurai jamais cru devoir sortir ma véritable apparence, reconnut Poséidon. Il faut vite la tuer avant qu’il ne soit trop tard. »

Circé acquiesça, et Poséidon déploya son trident doré, qui se forma dans le creux de sa main. Elena se tortillait encore sur place, et d’autres Olympiens arrivèrent. Le trident se rapprocha, et Poséidon leva bien haut l’arme.

« Je le fais pour assurer notre survie à tous… »

Poséidon arma alors son bras…

…Et une épée se planta soudain dans son torse, le transperçant. Surpris, le Dieu recula en écarquillant les yeux, et leva la tête. Derrière Elena, un homme venait de les rejoindre.

Achille !

« Que… Qu’est-ce que cela signifie ?
Je ne vous laisserai pas la tuer, Majesté… »

Poséidon ne semblait pas en croire ses yeux ! Pourquoi Achille les trahissait-il ?

« Tu renies ton serment ?!
Je n’ai pas été aveuglé par les mensonges des Moires ou des Maux de Pandore. Je n’ai accepté de revenir que pour accomplir notre serment… Par votre action, les Grands Anciens sont sur le point de revenir !
C’est elle qui les invoque ! Elle est le vaisseau !
Vous m’aviez habitué à davantage de clairvoyance, Majesté.
Misérable traître ! »

Le trident doré de Poséidon s’illumina alors, et cracha alors une pluie d’éclairs stridents qui rebondirent sur la lame d’Achille, et montèrent en cloche dans le ciel. Les Luméens se rapprochaient, et Achille se retourna vers Adamante, qui menait la marche des soldats, et semblait également avoir du mal à comprendre la volte-face inattendue d’Achille.

« Générez un Portail, ramenez le Colosse, vite ! »

Même Achille ne risquait pas de tenir très longtemps contre Poséidon, qui était en train de déployer l’étendue immense de ses pouvoirs cosmiques…

Re: [TERRA - LUMEN] La Tempête de Lumen [Jhorne - Elena Ivory]

Posté : 14 oct. 2024 17:51
par Luria Flowashield
Ce n'était pas facile, mais Luria faisait de son mieux pour affronter cette chose et tenter de la vaincre au plus vite pour limiter les dégâts. Lumen avait déjà assez souffert, pas besoin d'en remettre une couche après tout. Hélas, peu importe les provocations, la seule chose qu'elle attira à elle, ce furent encore ses harpies. Elle agitait ses lames pour les combattre, en blessant certaines, en tuant d'autres, mais vu leur aptitude à voler, c'était quand même bien plus compliqué de les avoir. Surtout qu'une de ses saloperies avait réussie à planter ses serres dans ses épaules, l'envoyant ailleurs. Luria atterrit par chance dans une maison, passant par une fenêtre avant qu'elle ne remarque qu'elle ne devait pas rester ici très longtemps... Pour continuer dans la merde, un tentacule venait l'attraper à la jambe pour commencer à la tirer de là mais elle usa d'une de ses lames pour la trancher et trouver un moyen de revenir sur le toit et au plus vite ! Même une fois sur le toit, changeant de toits malgré tout pour éviter la mauvaise surprise, elle tentait de se rapprocher à nouveau de cet adversaire fait d'eau, qui ravageait la ville, mais l'écart de distance se stoppait à nouveau, car un nouvel adversaire lui bloquait la route... Une chimère !

Elle ne pensait pas trouver un tel adversaire ici, surtout sur les toits, mais au moins, c'était un adversaire qu'elle pouvait affronter. Les adversaires dans l'eau, c'était chiant ! Les harpies, ça esquive beaucoup ! Ce truc géant, elle n'arrivait déjà pas à l'atteindre ! Mais lui... c'était dans ses cordes, elle pouvait l'affronter, elle pouvait le vaincre ! Elle s'élança contre lui, mais sa langue de feu la bloquait, et même si elle voulait reprendre sa course après ça, la bête aux trois têtes réagissait plus rapidement que prévue et Luria ne pouvait agir. Dans cette bataille, une de ses lames fut projetée au loin, dieu merci, elle n'était pas tombée à l'eau. Luria avait décidé d'user d'un style à deux lames pour protéger Lumen, pourquoi ? Car ses lames se nommaient Liam et Nöly, même morts, ils continueront de protéger la cité ! La bataille n'était pas perdue, mais elle n'était clairement pas à son avantage. Le capitaine reçut un coup de queue qui, outre la douleur, la rapprochait de plus en plus d'une situation compliqué. Alors que le prochain coup de la bête s'annonçait, cette dernière tombait sur le côté, poussée par un coup invisible ? Luria se tenait les côtes, son coup de queue était quand même puissant ! Une nouvelle personne arriva, matant la créature comme si de rien n'était, en quelques secondes, Luria était pratiquement vaincu, elle, en moins de temps, elle avait déjà planté son épée dans l'une des têtes du monstre ! Qui était-elle ?!

« Je te remercie de ton aide, étrangère... mais vaincre cette chose ne sera pas une partie de plaisir. »

Elle ne parlait pas de la chimère, elle désigna du menton cette chose aqueuse qui se baladait en ville, détruisant tout sur son passage. Luria en profita pour récupérer sa seconde lame, heureusement intacte avant de la ranger dans son fourreau à sa ceinture.

« Tu es très douée, du peu que j'ai vue, tu aurais remporté cette bataille si la bête n'avait pas fuis... Mais j'ignore de quelle façon vaincre cette chose... du moins j'ai ma petite idée mais la mettre en pratique sera un coup de chance pour la réussir. »

Pour Luria, instinctivement ou aidé par Calypso, elle pensait que cette chose avait un noyau à vaincre dans cette trombe d'eau qui lui servait de corps, mais y parvenir et le trouver dedans, c'étaient deux choses différentes. Luria en oubliait les bonnes manières, mais il y avait plus important pour le moment que se faire des ronds de jambe pour se saluer. Cette femme pourrait bien être la promise de sa Majesté, la reine ou la princesse d'un pays voisin, actuellement, elle cherchait un moyen de sauver la ville et ses habitants.

Re: [TERRA - LUMEN] La Tempête de Lumen [Jhorne - Elena Ivory]

Posté : 14 oct. 2024 17:51
par Jhorne
-YYYYEEEAAAAARRRGGHHHH !!!!!

Arkadia prit de plein fouet le puissant éclair que lui lança Circée, et se fit propulser en arrière, balancé vers la zone immergé. T-elle une boule d'énergie, Arkadia était parcourue d'intense arc électrique, brûlant sa peau, explosant ses nerfs. Il lui fallut un moment pour se défaire de cette énergie, parvenant à reprendre le contrôle, mais juste assez pour éviter de mourir en heurtant le toit d'un bâtiment. Elle contra sa chute à l'aide d'une explosion, pulvérisant l'étage, stoppant sa chute. Elle sut se rediriger vers le toit voisin, dressant des ailes de braises pour se stabiliser, chutant presque au pied de deux femmes faisant face à une chimère.

-Mmppgghrrr maudit...

Elle se releva péniblement, et retomba aussitôt en criant, sa jambe gauche venait de se briser, tout comme elle avait 3 cotes cassés. Elle remarqua les deux femmes et la chimère qu'elle venait de vaincre visiblement. Rassemblant ses forces, elle usa de sa magie pour se mettre à l'évité, alors que les brulures sur sa peau se cicatrisèrent à vue d'oeil.

-Capitaine Luria ? Je tombe littéralement à pic non ? Dit elle en essayant de rire sans avoir mal au côtes.
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-VITE ! Rejoignez la Reine !

Les hardis et les compagnons de Jhorne rejoignirent les forces de Adamante, et débouchèrent sur un singulier spectacle. Achille qui faisait face à Poséidon, protégeant la Reine. Ni une ni deux, Loria et Melkart foncèrent sur la Reine, suivit de Sentinelle, tandis que Orgrall fonça droit sur Poséidon, tandis que Sandorf dirigea une partie des hardis contre les forces Olympiennes avec Zeldefia. Bien loin de la force de Jhorne, en temps que ogre, Orgrall disposait d'une force tout de même surhumain. Il lança une de ses haches tout en continuant d'avancer, tandis que Orion disposa les arbalétriers des hardis et firent feu sur Poséidon, tirant des carreaux auquel des petites fioles étaient attaché, qui une fois mélangé, faisait des explosions assez importante pour un homme, soutenant Achille.

Circé, qui n'avait pas loupé l'échange, s'attaqua a Adamante, l’empêchant de générer un portail pour amener Jhorne. Mais c'était sans compter sur les mages Sentinelles, qui se pressèrent de générer un portail. Poséidon dévia la hache d'un ample coup de son trident, tandis qu'il dressa un mur d'eau, qui blogua une partie des carreaux, encaissant tout de même plusieurs tir et explosions. D'un geste, ils transperça plusieurs hardis avec des lances d'eau, et alors qu'il repoussa encore Achille, Orgrall le chargea et le bouscula, le frappant de toute sa masse.

Mais bien qu'il était fort, il l'était bien moins que Jhorne et moins agile aussi. Le temps qu'il porte son premier coup de hache, Poséidon le fit valser en arrière avec une lame d'eau, réalisant au passa une belle entaille le long de son torse, et l’enchaîna avec un tentacule aqueux qui l'envoya dans une fontaine. Orion enchaîna les flèches, touchant le plus souvent la tête de Poséidon, ses flèches s’écrasant sans plus de dommage sur son casque, pareil pour les autres hardis, sans parler des plus inconscient, qui tentait de frapper Poséidon à l'aide de leur armes, esquivant au mieux les tentacules. Des ogres débarquèrent a ce moment, essoufflés, tirant une charrette.

Entre temps, l'absence des protections magique, rendit l'ouverture du portail facile, s'ouvrant devant Jhorne, qui finissait de déchirer en deux un minotaure, d'une t-elle violence que le sang et les tripes de la bêtes giclèrent sur lui. Une odeur rance et horrible, de sang et de tripe se fit sentir. Autour de lui, le carnage entre les forces de Lumen et de l'Olympes des corps, du sang et des tripes. Armée de deux fendoir, grossier et lourd, Jhorne s'avança, barbouillé de sang et de morceaux non définies, une épée plante dans le ventre, une lance brisé dans l'épaule, et une épée brisé dans la cuisse, une plaie le long du bras, les cheveux rouge et dans tout les sens, alourdie par le sang et la pluie. Une aura malfaisante et terrifiante émaner de lui, tant et si bien, qu'on avait du mal à se dire si c'était une bonne idée de l'avoir ramener. Emprunt de rage, de haine et de colère, un concentré de sentiment néfaste, il arracha l'épée dans son ventre et la lance, et il lâcha un hurlement bestial et chargea Poséidon. Et alors qu'il chargea, des ogres passèrent aussi le portails.

Les hardis reculèrent. Il esquiva une lance d'eau, encaissant sans ralentir un tentacule aqueux, et grâce à une intervention de Achille, Poséidon ne put lancer son contrôle de l'eau dans le corps et n’eut que le loisir de parer la violente attaque de Jhorne, qui abattit ses fendoir sur son trident. Celui de gauche se fissura. D'un coup de pied, Poséidon fit reculer Jhorne, qui brisa le fendoir gauche sur le trident en portant un coup et abattit son deuxième fendoir. Poséidon l'esquiva habilement, laissant Jhorne perdre l'équilibre, et s’apprêta à lui porter une attaque sa main libre, en créant une lame d'eau. Mais Orgrall surgit et s'empara de son bras, et bien qu'il fut dégagée violemment, Jhorne ne fut plus menacé.

Il enchaîna plusieurs coups, emprunt de rage, aveugle et puissant, finissant par briser son fendoir, se retrouvant avec juste des débris, qu'il lança sur Poséidon. Il les dévia d'un tentacule aqueux et intercepta Jhorne d'une lame d'eau.

-Tsss... une bête. Voilà tout ce que tu es. Dire que j'avais de l'estime de toi !


Poséidon lança plusieurs lance d'eau, que Jhorne encaissa en chargea, revenant au corps à corps, parant le coup de Trident avec ses avants bras, finissant de détruire les protections restant de son armure. D'un mouvement rageur, il repoussa Poséidon et dévia son trident, portant un direct dans son torse. Il le souleva, mais brisa son gant et fissura l'armure de corail et Poséidon répliqua d'un uppercut et d'un coup de pied, et Jhorne lui donna un coup de tête, brisant en partie son casque, mais se sonnant au passage et Poséidon le transperça de son trident, ce qui réveilla Jhorne et qui attrapa l'arme, la retenant au mieux, et le frappa au visage, achevant le casque.

Orgrall toucha Poséidon en lançant sa hache, et des hardis tirèrent plusieurs carreaux, ce qui donna à Jhorne l'opportunité de se dégager et de tenter de balancer Poséidon à terre en le soulevant par son trident dans un hurlement bestial, mais Poséidon se fit une colonne d'eau pour se protéger et faire valser Jhorne qui retomba sur le dos.

-Pathétique !
Crachat Poséidon en revenant à son niveau, lui donnant un coup de pied dans la tête.

Et Jhorne sourit, et toute son aura bestial et meurtrières disparue.

-HARPONNEUR !

Les ogres qui étaient venue, finirent d'établir un demie cercle, beuglèrent, et tirèrent. Armée de balistes, ils tirèrent de redoutable harpon, relier à des chaînes, d'autre lancèrent des crochets et des filets. Poséidon dévia de son trident quelque tirs, dressa des murs d'eau, balança des tentacules, mais finit avec plusieurs chaînes et filets, et Jhorne qui en profita pour le frappe avec un harpon, de le gêner et de renvoyer des chaînes. On saisit et on tira les cordes, crochets ou chaîne, pour gêner et bloquer Poséidon. Les harponneurs, des Ogres spécialistes dans la chasse au gros : dragon, troll, géant...

Jhorne, avait fait passer l'ordre que les harponneurs se rendent au palais, dans cette optique, affronter Poséidon. Mais ils étaient moins nombreux qu'il aurait voulue, il fallait espérer que cela suffise. Jhorna saisit une masse et un énorme bouclier qu'un ogre lui tendit, et chargea Poséidon qui commençait déjà à ce libérer.
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Azertus longeait péniblement les murs, assaillit de souvenir et de murmures, faible et affaiblie. Il s’effondra, tremblant, ressentant plus que quiconque la présence des grands anciens. Il rampa, gémissant, puis sentit sous ses doigts, des bottes. Froide et vide de vie. Il se traîna, se hissa et enlaça les jambes de la femme.

-Ma Reine...


La Mort baissa son regard, contemplant Azertus.

Re: [TERRA - LUMEN] La Tempête de Lumen [Jhorne - Elena Ivory]

Posté : 08 févr. 2025 15:29
par Cirilla Riannon
L’arrivée de la jeune femme ne manquait pas de surprendre Luria, qui ne l’avait jamais vue. Mais, alors que le monde était en plein chaos, Cirilla ne pouvait pas rester inactive ! Elle se trouvait alors à Lumen, dans une auberge, quand Poséidon avait attaqué la ville. Cirilla était venue à la capitale luméenne pour honorer un simple contrat, consistant à traquer des monstres marins s’échouant le long de certaines plages. Elle avait combattu des monstres qui avaient attaqué le quartier populaire, tuant ces derniers, avant que les eaux ne recouvrent la ville. Cirilla avait échappé aux trombes d’eau en se réfugiant dans un immeuble qui était progressivement en train de prendre l’eau. Lumen avait jadis connu des inondations liées aux tempêtes, mais les solides digues plantées le long de la côte avaient permis de pallier à ce problème. De mémoire d’homme, jamais aucun Luméen n’avait vécu un tel déluge, et Cirilla avait très vite perçu une puissance divine très particulière. Et, alors que la situation s’aggravait, et que Charybde et Scylla attaquaient la ville, elle avait senti Leur présence.

Les Grands Anciens. Une force terrible qu’elle avait déjà perçue en voyageant dans le Multivers, se rapprochant de zones dangereuses, de plans astraux marqués par leur influence néfaste. La situation était tout simplement critique, et elle avait senti le pouvoir de Poséidon se former autour de cette sphère aqueuse géante. Initialement, Cirilla avait voulu rejoindre l’Arsenal pour affronter Charybde. Finalement, les deux monstres étaient morts, mais Poséidon en personne avait fini par venir. Depuis les toits, elle avait vu Poséidon attaquer le Palais d’Ivoire, se livrant à un siège terrifiant. Le Palais avait tremblé sur place, avec des pans de murs entiers qui s’étaient effondrés, menaçant de provoquer l’effondrement de toute la structure. Mortifiée, Cirilla avait décidé de s’en prendre à cette sphère, et avait senti une autre présence divine, avec une signature différente de celle de Poséidon… Luria. Elle avait rejoint la capitaine, et comprit que celle-ci était l’hôte d’un puissant pouvoir, chose dont elle ne semblait pas avoir conscience.

« Vous devez rejoindre l’intérieur de cette sphère… Il y a un pouvoir que je ressens en vous, cela m’a conduit jusqu’ici. Je m’appelle Cirilla. Je suis sorceleuse… Mais aussi magicienne, et voyageuse interdimensionnelle à mes temps perdus. »

Difficile de parler vu la circonstance. La sphère aqueuse géante continuait à s’agiter, et, au même moment, une magicienne les rejoignit. Arkadia était une redoutable Pyromancienne, qui avait été éjectée depuis le château, et déploya autour d’elle des nuages de flammes, avant de saluer la Luméenne… Qui s’appelait donc Luria. Connaissant un peu les mages, Cirilla reconnut Arkadia, une mage luméenne aux services de la Couronne, et en déduisit que Luria devait également servir l’État luméen.

Cirilla sortit une fiole de sa ceinture, de l’Hirondelle.

« Tenez, ça va vous revigorer. »

À ce stade, faire la fine bouche était un luxe que personne ne pouvait se permettre.

« Il faut détruire cette sphère aqueuse… Et je sens en vous, Capitaine Luria, un pouvoir qui permettra de le faire. Je peux ouvrir un Portail qui vous amènera au-dessus… Vous plongerez dans la sphère. »

Dit comme ça, cela semblait totalement délirant, mais… Oui, c’était totalement délirant ! D’un autre côté, il n’y avait pas vraiment d’alternative. Cirilla commença donc à se concentrer, tentant de générer un Portail. La tâche était difficile, car les flux magiques mondiaux étaient perturbés par l’attaque des Dieux, mais il s’agissait d’un Portail à très courte portée. Le vortex commença à se forger, se stabilisant progressivement… De la main, Cirilla essayait de le maintenir, se pinçant régulièrement les lèvres.

« Là… Là… Oui, voilà, comme ça… »

Le Portail ondula encore, jusqu’à commencer à se maintenir… Lorsque la sphère aqueuse se mit brusquement à bouillonner. Une colonne aqueuse jaillit alors, et une tornade se forma droit sur leur immeuble. Cirilla sentit son Portail se volatiliser, et l’eau tempêta autour d’elles, tandis que la dépression se formait. Cirilla sentit une masse d’air chaude les entourer, ainsi que des particules froides au-dessus de leurs têtes… Un vent violent commença à les secouer, et Cirilla se sentit partir en arrière. Des morceaux du toit s’envolèrent, et une tornade se forma, dégommant la maison progressivement, qui commença à se disloquer sur place. Cirilla vit la charpente s’effondrer, des pannes de bois commencèrent à s’élever et à s’envoler, s’accompagnant de longues traverses. Les poutres dégommèrent le toit, et Cirilla se précipita vers Luria. Elle la prit dans ses bras, et les téléporta toutes les deux sur un toit à proximité. Elle faisait confiance à Arkadia pour s’en sortir.

« Poséidon ne va pas nous faciliter la tâche ! Je dois t’aider à grimper là-haut, c’est notre seule chance ! »

Cirilla le pensait sincèrement, même si elle ne pouvait pas expliquer ce qui lui suscitait une telle confiance en Luria…

Re: [TERRA - LUMEN] La Tempête de Lumen [Jhorne - Elena Ivory]

Posté : 08 févr. 2025 15:29
par Elena Ivory
Poséidon était surpuissant. Elena pouvait le sentir, et elle ne savait tout simplement pas quoi faire ! Maudissant sa propre impuissance, elle fut contre toute attente secourue par Achille, mais même le légendaire héros olympien ne semblait pas de taille contre le terrible Dieu. Achille tenta en vain de l’attaquer, mais Poséidon utilisait aussi bien la magie que les attaques physiques. L’eau stagnait régulièrement autour de lui, et, quand Achille tenta de le planter, une couche aqueuse jaillit instinctivement du corps de Poséidon, venant le protéger, avant qu’un tentacule aqueux ne jaillisse, frappant le héros olympien au ventre, l’envoyant valser sur le sol.

« Tout cela est inéluctable, annonça Poséidon. Nous noierons ce monde, et nous le purifierons… C’est le mythe du Déluge, jeune Reine, car cela est déjà arrivé. Ce faisant, nous offrirons un nouvel espoir à l’humanité.
Vous vous trompez, Seigneur Poséidon ! Vous nous condamnez tous à la damnation éternelle !
Tout cela vous dépasse, jeune Reine. Les humains ne peuvent prendre les choix difficiles, qui nous incombent à nous autres, Dieux.
Je connais la vérité, Poséidon… Vous me croyez si naïve ? L’Eld est tombée ! Et l’Eld vous a appelé à l’aide ! Le cor de Gilead a retenti, et vous n’avez pas répondu ! »

Cette information sembla alors troubler Poséidon, qui regarda brusquement la Reine, avant de secouer la tête.

« Vous vous trompez, Reine de Lumen. Le cor n’a pas sonné.
Je l’ai vu ! Les elfes du Bosquet me l’ont montré ! Sondez mes pensées ! Le cor a sonné, et vous n’avez pas répondu !
Non, non, non… Vous vous mentez à vous-même. »

Comme si elle semblait trouver sa force, Elena commença à se relever, parlant à Poséidon sur un ton accusateur.

« Vous deviez répondre ! C’était votre serment, le serment fait à la Tour, à la Tortue ! »

Poséidon s’agaça alors, et généra une sphère aqueuse, qui commença lentement à se cristalliser.

« NE PARLEZ PAS DE CE QUE VOUS IGNOREZ, MÉCRÉANTE ! »

Et, tout en disant ça, ses yeux virèrent progressivement au noir. La sphère jaillit vers Elena, mais Achille s’interposa encore, et la brisa avec sa lance dorée, envoyant des cônes glacés tout autour. L’un d’eux frôla l’épaule d’Eena, qui gémit de douleur en sentant sa peua s’entailler. Le sol sembla se refroidir autour de Poséidon, qui généra des tentacules de glace. Ceux-ci fondirent vers Achille, et le frappèrent à plusieurs reprises. Le brave en lâcha sa lance qui rebondit au sol, et reçut d’autres coups au plastron. Son heaume s’envola en l’air, et son armure se fissura, tandis qu’il fut finalement jeté à terre.

Poséidon se rapprochait encore, générant des bulles aqueuses dans ses mains, quand Jhorne fit alors irruption. Il arriva en hurlant, et parvint à surprendre Poséidon, avant que le puissant souverain des mers ne reprenne le contrôle. Jhorne n’était toutefois pas venu seul, et, si ses solides haches semblaient avoir du mal à agir contre le trident, il s’aida de puissants ogres luméens, qui réussirent finalement à avoir Poséidon à l’aide de solides harpons, du genre qu’on utilisait pour des dragons, ou contre des géants. Poséidon en reçut plusieurs dans le corps, le transperçant de part en part.

« Ûûûrrk ! »

Le Dieu sembla enfin manifester un signe de faiblesse. Jhorne en profita alors pour se ruer vers l’homme, récupérant un bouclier et une masse, et s’élança vers le Dieu en hurlant. Poséidon leva alors la tête, et la masse se heurta contre son bouclier aqueux, l’explosant sur place. La masse entailla néanmoins la joue du Dieu, qui grogna encore, avant de hurler furieusement. Un halo aqueux explosa autour de lui, et il envoya des cônes glacés qui transpercèrent les servants des harpons, les empalant lourdement.

« Il suffit, Barbare ! »

Délaissant son Trident, Poséidon leva sa main, et attrapa Jhorne à la gorge. De l’eau jaillit alors de sa main, et forma un long et épais tentacule aqueux avec une main à son extrémité, qui alla plaquer Jhorne contre un mur proche, défonçant ce dernier. Achille s’élança encore, mais Poséidon tendit son autre main vers lui, qui généra un tentacule supplémentaire, et l’étrangla également. Les tentacules de Poséidon s’agitaient furieusement, comme si l’eau bouillonnait dedans, circulant à très grande vitesse.

« Vous le sentez, n’est-ce pas ? Cette force qui broie votre larynx et s’apprête à vous déchiqueter ? C’est la pression aqueuse. Je fais circuler l’eau à grande vitesse, et vous sentez la puissance des bars. Cette force qui broie n’importe quel corps s’enfonçant trop profondément en l’eau, je vous la fais ressentir… »

Poséidon exultait… Mais une langue de feu jaillit alors de derrière Elena, et le frappa de plein fouet. Elle émanait de la paume d’Adamante, qui se concentrait, ce qui fit finalement exploser les tentacules de Poséidon, le déstabilisant.

« Jhorne ! Vous n’arriverez à rien tout seul ! Laissez-moi l’affaiblir, il faut qu’on le batte ensemble !
Rhaa ! Soyez maudits ! »

Affronter un Dieu n’était définitivement pas chose aisée !

Re: [TERRA - LUMEN] La Tempête de Lumen [Jhorne - Elena Ivory]

Posté : 08 févr. 2025 15:30
par Wonder Woman
Lumen était comme défigurée. D’immenses murs magiques avaient été formés, et se désagrégeraient ensuite, formant des digues supplémentaires pour retenir l’eau déchaînée du Dieu des Mers. Tandis que la ville sombrait, les Grands Anciens veillaient. Le tentacule massif apparaissait entre chaque éclair, comme un sinistre présage. Azertus contemplait tout cela en errant lentement. Blessé depuis les combats contre Circé et Poséidon, il commença à dériver, et tomba à genoux sur une terrasse surplombant la mer, avant de croire voir une apparition qui descendit du ciel. Dans une aura blanchâtre, la silhouette continua à descendre, et sembla peu à peu le revigorer.

« Allons, mage, votre heure n’est pas encore venue… »

Une silhouette chaude et dorée se pencha vers lui.

« Vous ne voyez pas ce qui se passe, Azertus ? C’est comme dans les grandes histoires qu’on conte aux enfants… Celles qui importaient vraiment, celles où il y a danger et ténèbres. Celles que ma mère me contait au coin du feu sur mon île. Des histoires où on ne voulait pas connaître la fin, car on se disait qu’elle ne pouvait pas être heureuse… Comment le monde pourra-t-il redevenir comme il était avec tout le mal qui s’y était passé ? Mais, en fin de compte, elle ne fait que passer, cette ombre. Même les ténèbres ne font que passer ! Un jour nouveau viendra, et, lorsque le soleil brillera, il n’en sera que plus éclatant… Car il y a encore du bon en ce monde, Azertus, et cela vaut le coup de se battre pour ça. »

Wonder Woman mit un genou à terre, étincelante dans son armure dorée.

« La mort n’est pas encore là pour vous, Azertus… »